L'homme qui voulait tuer l'Empereur - La Voie du Sabre, II...du Sherlock Holmes de Conan Doyle,...

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F O L I O S C I E N C E - F I C T I O N

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Thomas Day

L A VO I E D U S A B R E , I I

L’hommequi voulait tuer

l’EmpereurInédit

Gallimard

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© Éditions Gallimard, 2005.

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Né en 1971, Thomas Day vit à Paris quand il ne voyage pas auxquatre coins du monde. Il s’est imposé en quelques années commel’un des auteurs les plus passionnants de l’imaginaire francophone,au fil d’une cinquantaine de nouvelles et d’une poignée de romansqui tous se caractérisent par une propension avouée au mélangedes genres : L’Instinct de l’équarrisseur (Folio SF), pastiche décalédu Sherlock Holmes de Conan Doyle, L’École des assassins et LeDouble Corps du roi, écrits en collaboration avec Ugo Bellagamba,et bien sûr La Voie du Sabre (Folio SF), auquel L’homme quivoulait tuer l’Empereur donne suite.

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Avant-propos et remerciements

Bien que situé trente-trois ans après La Voie duSabre, dans le même Japon qui ne fut jamais,L’homme qui voulait tuer l’Empereur ne se veutpas la suite directe des aventures de NakamuraOni Mikédi et Miyamoto Musashi (en ce qui meconcerne, leur histoire prend fin dans les dernièrespages de La Voie du Sabre). Néanmoins des lieux,des personnages et des objets sont communs auxdeux romans : Edo, Tokugawa Oshone, TokugawaNâga, le Daïshô* 1 Papillon, l’encre de Shô...

Dans la mesure du possible, j’ai essayé delivrer un récit susceptible d’être lu de façon indé-pendante. L’échec étant envisageable, je priedonc mes lecteurs de lire si possible La Voie duSabre avant L’homme qui voulait tuer l’Empe-reur ou d’excuser d’éventuels points de détailqui se révéleraient obscurs.

1. Le lecteur curieux trouvera, dans le glossaire en finde volume, une définition des mots suivis d’un astérisque.

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Pour ce livre-ci, j’adresse principalement mesremerciements à Olivier Girard qui a annoté lanovella ayant servi de base à ce roman et l’apubliée dans le numéro 32 de l’excellente revueBifrost. À Thibaud Eliroff et Ugo Bellagambaqui ont œuvré dans le même sens et à GuillaumeSorel pour la couverture.

Remerciements collatéraux à Sandrine Gre-nier (à qui est dédicacé en particulier l’épi-logue), Su Kiy (from Angkor Vat), Ice (fromKhamphang Phet), Shoko (from Tôkyô). Et àAëff, sans qui ce livre n’existerait pas.

T.D., le 22 juin 2003, dans les environs de MaeSiarang, Thaïlande.

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Même le cercle a besoin de naître en un despoints de sa circonférence.

C’est donc ici que naît, prend forme, illuminealentour et s’éteint, tel le feu d’un campement,l’histoire édifiante d’Ichimonji Daigoro, l’hommequi voulait tuer l’Empereur.

Au moment précis où cette histoire débute, leseigneur de la guerre Ichimonji Daigoro, mortà présent, était âgé de vingt-sept ans et régnaitsur plus de sept mille sujets depuis sa forteressesise sur les contreforts du mont Aso, au nord-est du Poisson-Chat Kyushu. Une grande forte-resse de teck, de cloisons de papier de riz et debambou d’où on pouvait jouir par temps claird’une vue magnifique sur les grisailles sem-piternelles du détroit de Bungo. IchimonjiDaigoro, fils du célèbre exécuteur officiel dushôgun*, Ichimonji Riuji, vivait alors dans lerespect de toutes choses et l’accomplissementpersonnel.

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L’Empereur de ces temps difficiles, mort à pré-sent, s’appelait Tokugawa Oshone. Il venait deperdre sa fille, Nâgâ, qui, selon les écrits officiels,avait été victime de la pénurie d’encre de Shô — lachère sacrée de la caste impériale — et s’étaitéteinte sur sa couche, triste comme une porcelainefendue.

Sans cette perte, cet humble seigneur et sonEmpereur ne se seraient jamais dressés l’uncontre l’autre. Mais, envieux d’avoir d’autresenfants, l’Empereur désira la noble dame Shirô-zaemon Reiko — première concubine du sei-gneur Ichimonji Daigoro et amante experte donton disait la beauté sans pareille. Une beauté queTokugawa Oshone avait aperçue et vantée durantles fêtes du Nouvel An bouddhique, peu avant ladisparition de sa fille unique.

Utilisant un rouleau marqué du sceau impé-rial, acheminé par cinq diplomates de haut ranget leur garde rapprochée, alourdissant sa missivede cadeaux somptueux, l’Empereur invita Ichi-monji Daigoro à lui confier le destin de la nobledame Shirôzaemon Reiko.

Le seigneur de la guerre déclina l’offre. Paramour... refusant que sa seule concubine le quittepour devenir un dragon — une créature gro-tesque qui passe son temps allongée sur sacouche, à manger, boire et forniquer. L’Empereurs’entêta. Par principe ; nul n’a le droit de sedresser contre le dit de l’Empereur.

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Tout cela eut lieu au printemps de la deux centtrentième et ultime année de règne de l’Empereur-Dragon Tokugawa Oshone, en ces jours de magienaturelle où les cerisiers fleurissent et pointillentde rose et de blanc la verdure puissante des bam-bouseraies et rizières du Poisson-Chat Kyushu.

Je me souviens très bien de ce printemps quin’allait plus tarder à verser dans le sang, la chairgangrenée, la cendre et les pleurs...

Je me souviens avoir pris forme, moi le frèrede l’Ombre, avoir flambé, rugi et m’être éteint.

Je me rappelle du goût de la chair humaine, ducorps de la concubine Shirôzaemon Reiko, duseigneur Ichimonji Daigoro, de son samouraï etami Azeko, de Bertrand Merteuil de Courcelles,quatrième fils de l’insignifiant baron Jean Mer-teuil de Courcelles... je n’ai oublié ni leur voix nileur visage ni leurs actes, car, même vaincu,domestiqué, le Feu marche avec vous, Humains,et n’oublie jamais.

Jamais.

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PREMIÈRE PARTIE

LA CHUTE DU CLAN ICHIMONJI

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Impassible, assis dans la position du Bouddha,le seigneur Ichimonji Daigoro observe les corpsque ses serviteurs viennent d’allonger devantlui, à une coudée de ses genoux : trois cadavresenveloppés dans des soieries provenant de lalingerie seigneuriale. Non loin, bée un sac detoile épaisse, de ceux qu’on utilise pour entre-poser le riz durant l’hiver. Dans ce sac écru,mouillé de rouge brunissant, ont été rassembléesles têtes tranchées, rictus et sang coagulé, dessept samouraïs à qui Daigoro avait confié lasécurité de son épouse enceinte, Yuna, et cellede leurs enfants en bas âge, Riuji et Sadako. Cessamouraïs avaient pour mission d’accompagnerYuna jusqu’à la forteresse de son père, BunrakuIzechi. Ils ont échoué, fauchés par une patrouilleimpériale.

Sans doute parce que Daigoro ne pleurepas, sa concubine Shirôzaemon Reiko inonde deses larmes salées l’estrade de teck sur laquelle

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s’alignent en un même rang les blancs tatamisservant de sièges au seigneur et à sa suite.

Daigoro se lève, pose sa main sur l’épaule deson premier samouraï, Azeko, avant de s’appro-cher du plus petit des corps. Une fois agenouillé,le seigneur de la guerre entrouvre la soie pouraffronter le visage de son fils. Riuji. Petite choseanormalement calme, âgée de quatre ans, dontla plaie à la gorge a été nettoyée et bandée avecune écharpe de soie.

« Riuji. Mort. »Un murmure, double et à peine audible... Non.

Deux souffles quittant un être foudroyé... Deuxexpirations, non point lâchées par des lèvresmais expulsées par des poumons douloureux,victimes du Destin.

Les poings de Daigoro se serrent : onglesplantés dans les paumes, veines tendues, join-tures de neige tassée. Une neige qui réclamevengeance. Pureté anguleuse, striée de vieillescicatrices, de ridules. Vengeance ! Ses narinesfrémissent, comme assaillies par l’odeur dusang. Ses yeux vides restent aveugles, au prochecomme au lointain, au présent comme au passé,perdus dans les ténèbres de l’avenir. Ses oreillesignorent les commentaires murmurés alentour ;ne captent qu’à peine les pleurs de Reiko.

Azeko se lève, salue son seigneur et récupèresur le cadavre de Yuna un rouleau marqué dusceau du général Hokusaï — l’officier en charge

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de la troisième armée impériale. Le samouraïbrise le sceau écarlate et déroule le message qu’ilparcourt avec la plus grande attention.

« C’est une demande de reddition », annonce-t-il, brisant le silence de sa lecture appliquée.

Daigoro s’abstient de tout commentaire.Dominant le silence poursuivant, il se lève, s’ap-proche du cadavre de son épouse. Après s’êtreagenouillé, il entrouvre la soie et, du bout desdoigts, clôt les yeux désormais secs de celle quifut la mère de ses deux seuls enfants. Il la salueune dernière fois, les mains jointes au niveaude la gorge, le menton posé sur le bout desindex ; tel est le wai* qu’on adresse à la femme— épouse ou maîtresse de maison — pour luirendre hommage. Toujours concentré sur sonrefus de verser la moindre larme, il se dresse detoute sa hauteur, tire ses épaules en arrière etse tourne vers son samouraï et ami.

« Azeko ! Parce que le premier sang vient decouler, demain l’aube sera sèche, propice au feu.Demain, l’horizon sera tranchant, dur comme lalame du sabre, et le vent soufflera assez fort pourattiser un bûcher, trop peu pour l’éteindre. Yunaaimait l’aube et réveillait souvent les enfantspour qu’ils voient le soleil se lever. Fais ce quidoit être fait... Que les bonzes saluent les dieuxavec trois cent soixante-quatre offrandes etqu’ils préparent un bûcher digne des miens,avant de quitter cette forteresse à jamais avec

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leur maître abbé. Demain, à l’aube, moi aussi jeverserai le sang. Aujourd’hui, je remercie lesdieux de la maladie, je les remercie d’avoiremporté ma mère cet hiver. Ainsi a-t-elle rejointnos ancêtres sans avoir à vivre cette abomina-tion. »

Daigoro quitte la pièce en réajustant sonkimono, laissant samouraï et serviteurs derrièrelui. Trottinant sur ses chaussures à plateaux,Reiko se jette à sa suite. Quand, arrivé au bout ducouloir, Daigoro se tourne vers sa concubine dontles souliers claquent, aussitôt elle baisse la tête,déférente et probablement consciente de soninsolence : elle a eu l’audace de suivre son maîtrealors qu’il ne lui en avait pas donné l’ordre.

« Vous auriez dû me confier à l’Empereur »,annonce-t-elle.

Véritable éclair de mort en suspens, deux cou-dées d’acier trempé accrochent sévèrement lalumière des lampes murales. Les mains serréessur la poignée de son katana*, Daigoro arme legeste promis à décapiter la jeune femme. Cepen-dant, plutôt que de s’effondrer au pied de sonseigneur en implorant la clémence, Reiko restedroite puis dresse la tête. Séduit par tant de cou-rage, tant de volonté, Daigoro remise sa lameau fourreau, non sans lui avoir fait faire un tourcomplet — geste qui permet normalement ausamouraï de se débarrasser du sang maculantson sabre.

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Tout à l’heure tu pleurais, Reiko, alors que jem’y refuse par respect pour les miens... tes larmesgriffaient la poudre blanche que tu étales chaquematin sur ta peau. Pleurais-tu sur ton sort ? Surcelui de Yuna et celui de mes enfants qui neconnaîtront plus jamais la douleur ? Pleurais-tuà ma place ?

« C’est ce que tu voulais, Reiko ? Que je teconfie à l’Empereur-Dragon et qu’il découvreton honteux secret ?

— Non... Non ! C’est avec vous que je veuxêtre... jusqu’au bout. Quinze ans ont déjà étépartagés et, en ce qui me concerne, rien n’achangé...

— Alors ne parle plus jamais du passé, je n’enai plus... Si l’Empereur savait ce que tu es vrai-ment, jamais il ne m’aurait demandé de teconfier à lui.

— Pourquoi ne pas lui avoir dit la vérité ?— La vérité, c’est que je t’aime telle que tu

es, bien plus que je n’ai aimé la mère de mesenfants. Voilà une chose que je ne peux avouerqu’à toi... et à toi seule. Et pour ce qui est de taseule imperfection ? Cela ne regarde que toi etmoi, personne d’autre, pas même l’Empereur.

— Seigneur... il vous faut répondre au généralHok... »

Daigoro la regarde, se noie dans ses yeux.Trop de beautés pour une seule femme ; celle

du corps, absolue, à laquelle s’ajoute celle de

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l’esprit. Tant de magnificence pourrait passerpour un don des dieux ; mais il n’en est rien, carune terrible malédiction rampe sous cette beauté.Un secret que nous partageons tous les deux,excluant tous les autres du cercle de la confidence,véritable géographie du désir à jamais cernée deflammes.

Immobile au bout du couloir conduisant àl’escalier pentagonal de la Grand’Tour, Daigorone pense plus qu’au corps de sa concubine, tré-sors humides souvent étrécis par le plaisir, veilléspar un duvet noir dessiné telle une feuille tri-lobée pointant vers le bas ; trésors qu’il a sou-vent, pour mieux s’y noyer, écartés du pouce etde l’index, à la lueur des lampes portugaises etdes bougies. Pour ce qu’en sait Daigoro, la majo-rité des épouses ne daignent faire l’amour quedeux à trois fois par semaine ; Reiko, elle, ena besoin plusieurs fois par jour pour se sentirpropre, en accord avec sa nature profonde etparticulière. Et, malgré ses trente années pas-sées, dont quinze à accomplir quotidiennementl’acte d’amour, elle reste aussi désirable qu’aujour de ses seize ans : lèvres charnues, paupièresau double repli plein d’élégance, yeux noirs etprofonds, seins pleins tels des agrumes, fessesparfaites... Néanmoins, il y a une fissure dans lasculpture, une tache sur le noble tissu : quelquechose de surnaturel et d’insidieux hante cettebeauté assurée, une étincelle maligne qui, sou-

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DU MÊME AUTEUR

Aux Éditions Gallimard

L A VO I E D U S A B R E (Folio Science-Fiction no 115)

L ’ I N S T I N C T D E L ’ É QUA R R I S S E U R (Folio Science-Fiction

no 188)

Aux Éditions Denoël

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Aux Éditions Bifrost / Étoiles vives

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L E S C I N Q D E R N I E R S C O N T R AT S D E D Æ M O N E

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L ’ É C O L E D E S A S S A S S I N S (en collaboration avec Ugo Bella-

gamba)

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Aux Éditions Mnémos

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L E D O U B L E C O R P S D U RO I (en collaboration avec Ugo

Bellagamba)

Aux Éditions Baleine

N. O U S R . Ê V I O N S D ’ A . M É R I QU E

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L'homme qui voulait tuer l'Empereur La Voie du Sabre, II Thomas Day

Cette édition électronique du livre L'homme qui voulait tuer l'Empereur - La Voie du Sabre, II

de Thomas Day a été réalisée le 04 avril 2012 par les Éditions Gallimard.

Elle repose sur l’édition papier du même ouvrage (ISBN : 9782070306985 - Numéro d’édition : 182993).

Code Sodis : N50671 - ISBN : 9782072455858 Numéro d’édition : 236464.