L'HOMME DE CRO-MAGNON

32
Diaporama de Jacky Questel

description

L'HOMME DE CRO-MAGNON. Diaporama de Jacky Questel. Une magnifique une fabuleuse collection dont je vous ai déjà parlé, éditée par Fabbri-Hachette , d'après la série télévisée de Albert Barrilé : "Il était une fois la vie", qui se continue par "Il était une fois l'homme". - PowerPoint PPT Presentation

Transcript of L'HOMME DE CRO-MAGNON

Diaporama de

Jacky Questel

Une magnifique une fabuleuse collection dont je vous ai déjà parlé, éditée par Fabbri-Hachette, d'après la série télévisée de Albert Barrilé : "Il était une fois la vie", qui se continue par "Il était une fois l'homme".

Je suis sûre que beaucoup d'entre vous se souviennent de cette série, et seront heureux de la partager avec leurs enfants.Je ne vous présenterai pas tous les livres de la collection, et d'ailleurs mes présentations sont très incomplètes. Mais je vous encourage vivement à retrouver ces livres pour les offrir à vos petits, ils apprendront plein de choses… et vous aussi !

Nous voici quelque 35 000 ans avant notre ère. C'est vers cette époque que, venant de contrées plus chau-des, vraisemblablement le Moyen-Orient, l'homme de Cro-Magnon fit son apparition en Europe et notamment en France. Il doit son nom au site de Dordogne où ses ossements furent découverts en 1868.On appelle l'homme de Cro-Magnon Homme sapiens-sapiens, c'est-à-dire l'homme qui sait qu'il sait. En effet, à la différence des singes, ou même des premiers hommes qui ont pourtant fait preuve de discernement, lui a conscience de son intelligence. Il va savoir s'en servir pour développer ses techniques de chasse, son sens artistique, en un mot, pour évoluer.

Voici la tribu :- Pierrot, plutôt beau garçon, raisonnable et plein de vie.- Le Teigneux- Le Gros, un peu balourd, et pourtant si sympathique- Pierrette, charmante et futée- Et les enfants, espiègles mais appliqués.- Et Maestro, que l'on ne voit pas, mais qui n'est jamais loin.

Ce diapo présente beaucoup d'inventions comme étant l'œuvre de cette tribu mais, en fait, ces innovations sont le fait de bien des tribus successives, et sur un laps de temps assez long. Mais racontée ainsi, l'histoire est tellement belle.

Lorsque l'Homme de Cro-Magnon apparait, il fait encore très froid :Les glaces recouvrent une grande partie de la surface du globe.

Mais à partir de 35 000 av. J. C., peu à peu, les températures vont s'adoucir. Les glaces reculent, la végétation (bouleaux, pins) se développe et le continent devient plus hospitalier. Vers 10 000 av. J. C., la période des froids intenses laissera la place au climat actuel.

Les animaux se déplacent et les baies des bois ne sont pas suffisantes pour nourrir la tribu. Obligés de s'adapter au climat et sans cesse à la recherche de nourriture, nos amis changent souvent de camp pour suivre les troupeaux d'animaux. Lorsque la tribu a suffisamment marché, on choisit un endroit propice pour s'installer.

Dans les régions de plaine dépourvues d'abris naturels, les hommes construi-sent des huttes comme celle-ci, avec des ossements ou des branchages qu'il recouvrent de peaux. Ailleurs, ils s'abritent dans des cavernes ou sous des sur-plombs rocheux qu'ils ferment avec des branches ou des peaux de bêtes.

Au camp, personne n'a le temps de rêver. On tape sur des cailloux pour en faire des outils. Petit Pierre et Petit Gros travaillent sous la surveillance de Maestro. Et regardez Petite Pierrette ! Elle parvient à enflam-mer des herbes sèches en frottant une baguette de bois tendre contre une rainure de bois dur. Bravo !Maman Pierrette est aussi pleine de ressources. Elle fait chauffer de l'eau en y jetant des pierres chaudes. Très astucieux ! Et si les hommes rentrent bredouilles de la chasse, à défaut de gros gibier, onse régalera de rats, de grenouilles et de petites ser-pents. On gobe les œufs que Petite Pierrette a dénichés. Et on complète le menu par des baies et des racines.Le métal n'est pas encore inventé, pas de marmite sur le feu !

Au bout de quelques temps, il faut lever le camp et la tribu se remet en route. Ils ne savent pas très bien ce qui les attend. Bien sûr, ils ont l'habitude de ces plaines immenses, mais ils font parfois des ren-contres inattendues. Deux mammouths viennent brusquement d'apparaître. Pierrot, prudent, décide de les laisser passer. En effet, une chasse au mons-tre ne s'improvise pas, surtout quand la tribu se dé-place. De plus un autre groupe est déjà sur leurs traces.

Mais brusquement, le chef du groupe, qui s'appelle le Teigneux, abandonne sa poursuite pour s'appro-cher de nos amis. Un peu inquiets, ceux-ci se de-mandent s'il veut engager le combat…

Mais non, ses intentions sont pacifiques. Il a remarqué les lances affutées et les nouveaux silex taillés de Pierrot. En comparaison, ses armes ressemblent à de vulgaires bouts de bois : un peu léger pour chasser le mammouth ! Alors, il propose un échange. Pierrot est aussi habile commerçant ! Il veut bien tro-quer ses javelots et ses silex taillés, mais en échange il prendra six peaux de mammouths et toutes les défenses que le Teigneux possède. Marché conclu !Chacun a compris qu'un échange coûtait moins cher en hommes, leur princi-pale richesse, qu'un combat, même victorieux. C'est l'apprentissage du com-merce, une étape importante de l'évolution.

Mais cette fois Pierrot a repéré un bel endroit. La vallée semble si accueillante qu'ils décident de s'installer pour plus longtemps. Ils ont observé les animaux, étudié les envi-rons, et choisissent, après avoir consulté le sorcier, le meilleur endroit. Pierrette creuse pour aplanir le sol, les enfants piétinent la terre avec joie. Les hommes abattent des ar-bres pour bâtir les huttes. D'abord une grande hutte centrale faite d'ossements, de branches et de pieux qui vont supporter les peaux soigneusement tendues ; c'est notam-ment l'atelier pour le travail du silex ; puis chaque famille va construire sa demeure.

Trois autres maisons moins importantes vont venir se dresser autour de l'atelier.Pierrot a décidé de bien protéger la sienne. Il choisit de l'adosser au franc de la colline, après avoir soigneusement creusé le sol. Mais le terrain est légèrement en pente. Alors, pour éviter que la tente ne glisse, Pierrot monte tout autour un mur de blocs de calcaire et d'argile.C'est pratique, il a tout ce qu'il faut sous la main. Mais il fallait y penser !De nombreux vestiges de villages construits par l'homme de Cro-Magnon ont été découverts en Europe. L'un d'entre eux, appelé par les techniciens "Dolni Vestonice" construit en Tchécoslovaquie aux environs de 29 00 av. J. C. est parti-culièrement intéressant.

On a retrouvé sur ce site des figurines en argile : une statuette de femme, symbo-le de la fertilité, et une tête de rhinocéros cuites en un four en voûte avant d'être exposées dans la hutte.

Non loin de là, des tombes montrent que les rites funéraires étaient déjà très développés. Les morts étaient richement parés et souvent parés d'ocre rouge. Un peu à l'écart du village, dans un marais, les chas-seurs ont entassé les restes de mammouths ; il y en a plus d'une centaine.

Une sépulture à Dolni Vestonice

Que montre donc ainsi Maestro ? Quelle idée ingénieuse a-t-il eue, encore ? Pierrot a compris ! Il attache des lianes sur les troncs de ces deux arbres souples, et une pierre servira de projectile : une catapulte ! C'est Petit Gros qui va faire l'essai. Il tend la liane, et la pierre se trouve projetée sur l'animal… qui n'a pas le temps de comprendre ce qui lui arrive. Le voilà bel et bien assommé !Voilà une chasse réussie. Chargeant fièrement leur victime, les chasseurs ren-trent triomphalement au village. Quel festin en perspective !

Un bison, ce n'est pas seulement de la viande. Et, chez les hommes du Pa-léolitique, rien ne se perd. Regardez !Pierrot commence par dépecer l'ani-mal, puis les tâches sont réparties entre tous les membres de la tribu.Le retour de la chasse entraîne bien souvent un grand affairement dont on a retrouvé des traces dans plu-sieurs sites : il faut veiller au feu, à la préparation et la conservation de la viande, au traitement des peaux.Une partie de la viande est prélevée pour le repas, l'autre partie est fumée et sera conservée dans des caches creusées à cet effet. Bien entendu, Le Gros se charge de ces délicates pré-parations culinaires !

Les femmes ont bien autre chose à faire qu'à s'occuper de la cuisine ! La peau encore fraîche est tendue et raclée pour être assouplie. Souvent, elle est mâ-chée longuement, surtout pour les vêtements et les chaussures.

Enfin, La couture ! Les piè-ces sont assemblées et cou-sues à l'aide d'un os percé et taillé très fin par MaestroUne aiguille en somme ! Pour le fil, rien ne vaut les fibres ou encore les boyaux et les nerfs mâchés et ten-dus.

Quelle élégance pour le résultat fi-nal ! Pierrette est vraiment très douée !

Les os, même petits, les dents, tout peut être utilisé et resservi, en outils, ou bien… ou bien ? Regarde la page suivante !!! Oui, des armes plus précises, mais aussi des bijoux, et même des statuettes, des peintures sur les parois des grottes… L'ART est en train de naître.

Quelle est donc la force de cet esprit créateur, de ce besoin de beauté qui sont dans l'homme ?

Maestro leur a appris à fabriquer des hameçons, et depuis la pêche est devenue un vrai plaisir. Mais un jour Petit Pierre, voyant un tronc d'arbre flotter sur leur petite rivière, a une idée folle…

Ben oui, il est monté dessus, sous l'œil pétrifié de Petit Gros. Il n'avait aucune expérience de ce genre de transport, mais il a eu de la chance ! Il a aussi viteexpérimenté que certains mouvements permettaient d'orienter le tronc d'arbre. Le besoin est un bon professeur ! Et il a accosté triomphant sur l'autre rive.Mais… qu'y a-t-il découvert ? Pourquoi revient-il si vite, et va-t-il voir Maestro, tout excité ?

Ma foi, Maestro est aussi excité que Petit Pierre et veut aller voir aussi. Mais, sur un tronc d'arbre… Il se fait expliquer par Petit Pierre comment il pouvait diriger son tronc, il réfléchit… Finalement, il décide la construction d'une plate-forme légère. Le premier radeau était né ! Et les voilà partis. Quand je vous disais que le besoin est un bon professeur !Quelle merveille, cette découverte ! On pourra, par exemple, colorer, dans les rites funéraires, les visages des guerriers morts. Les chefs de tribu et les fem-mes pourront aussi l'utiliser pour se parer. Et puis… Peut-être pour décorer les parois des cavernes ? Cela changerait du charbon de bois !

Tout cela a pris bien plus de temps que dans mon histoire. Il y a 10 000 ans entre l'arrivée des hommes de Cro-Magnon et les premiers essais de peintu-re ou de gravure sur les parois des grottes. Mais la perfection du dessin et la pureté des formes ne laisse aucun doute sur leur sens artistique, et la façon dont tout cela était fait ne laisse non plus aucun doute sur leur sens de l'a-daptation.Oui, l'évolution de l'humanité est bien en marche !!!

Textes et dessins sont issus du livre "Il était une fois l’homme – L'homme de Cro-Magnon, des Éditions Fabbri-Hachette. Je vous recommande les autres livres de la série !Musique originale de Régis Jeannisset, avec son aimable au-torisation : Valley of Schadows

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la [email protected]://jackydubearn.over-blog.com/http://www.jackydubearn.fr/