L’Histoire de La Litterature

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L’HISTOIRE DE LA LITTERATURE La culture française

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L’HISTOIRE DE LA LITTERATURE

La culture française

La culture française est la culture propre au peuple français. Elle fait l'objet en France d'un département ministériel, le Ministère de la culture, qui succède depuis André Malraux à l'ancien Secrétariat d'État aux Beaux arts, dépendant du ministère de l'Éducation. C'est à cette époque que le mot « culture », qui est à l'origine une notion allemande, a remplacé et pris le sens plus général du concept de civilisation, en réunissant le domaine des Beaux arts, à celui étudié par l'ethnologie, en particulier le folklore et la mythologie.

La culture française est l'expression héritée, partagée, créée et renouvelée du peuple français.

La richesse de la culture française est marquée par sa diversité, reflet des cultures de ses régions, des nombreux emprunts qu'elle a faits à d'autres peuples et de la grande stabilité géographique, ethnique1 et politique qui lui ont permis de la perfectionner sur la longue durée. Ses régimes politiques successifs ont promu de façon récurrente une volonté d'unicité de la nation française et souvent perçu la diversité culturelle et religieuse comme un risque de conflits et de guerre civile qu'ils se sont faits un devoir de combattre ou d'empêcher. Ces efforts n'ont pas empêché l'histoire de France d'être traversée par des antagonismes souvent longs et violents, entre le Nord et le Sud, entre l'Ouest et l'Est, entre différentes factions religieuses ou politiques.

La France est, depuis la fin du XIIe siècle, un des lieux où se sont développées de nombreuses universités (voir histoire des universités françaises), créées et gouvernées par l'Église catholique jusqu'à la Révolution française. L'universite de Paris est l'une des plus anciennes universités d'Occident, avec un corps de savoir qui tire ses sources des humanités de la tradition greco-latine. Avec les Temps Modernes et la Réforme, ces universités devinrent ensuite des lieux où germèrent des courants intellectuels souhaitant s'affranchir de la foi, pour se refonder sur la Raison.

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L’HISTOIRE

La culture française telle qu'elle existe aujourd'hui s'est pour une grande part assise sur le rayonnement de la France en Europeau XVIIe et XVIIIe siècles, alors que la langue françaiseétablissait ses lettres de noblesse par rapport au latin (voir Histoire de France au XVIIe siècle) et que les européens cultivés se flattaient de parler. Elle s'est complétée par les apports des populations qu'elle a côtoyés ou intégrés. Aujourd'hui ce rayonnement tend à laisser la place à une résistance culturelle face à l'emprise grandissante de la mondialisation, culture nouvelle souvent assimilée en France à l'influence américaine.

Des musées consacrés à une grande variété de thèmes, dont le musée du Louvre, de riches bibliothèques comme la Bibliothèque nationale de France et tout un patrimoine immobilier, artisanal et industriel témoignent du développement de la culture française.

JEAN DE LA FONTAINE. Jean de La Fontaine (né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry,

et mort le 13 avril 1695 à Paris) est un poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure ses contes licencieux. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste.

Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes.

C'est en effet en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope, qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil qui correspond aux livres I à VI des éditions actuelles est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en1678 et le dernier (livre XII actuel) est daté de 1694. Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, parfois plus complexes qu'il n'y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette œuvre à part et les Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française. Le fabuliste a éclipsé le conteur d'autant que le souci moralisant a mis dans l’ombre les contes licencieux publiés entre 1665 et 1674.

Une série de fables est publiée en revue entre 1689 et 1692, qui est rassemblée en 1693 avec des inédites et celles de 1685, dans un ultime recueil, notre actuel livre XII, dédié au duc de Bourgogne, fils aîné du Grand Dauphin, et à ce titre héritier présomptif de la Couronne.

La Fontaine tombe gravement malade fin 1692, vraisemblablement de la tuberculose. Il demande alors à voir un prêtre, et le curé de l'église Saint-Roch lui envoie le jeune abbé Pouget, qui vient d'obtenir son doctorat de théologie. Celui-ci s'applique à lui faire abjurer sa vie épicurienne et ses écrits anticléricaux, et le soumet quotidiennement à des exercices religieux. Il reçoit l'extrême-onction le 12 février 1693. Sont présents des membres de l'Académie française, des amis, et des prêtres. La Fontaine annonce renoncer à l'écriture et à la publication de ses contes et fables. Cet événement est en particulier rapporté par un récit de l'abbé Pouget, en 1718, mais ne figure pas sur les registres de l'Académie. Il promet également de n'écrire que des ouvrages pieux. Il traduira ainsi le Dies Irae, qu'il fera lire devant l'Académie le jour de l'introduction de Jean de La Bruyère.

Il meurt le 13 avril 1695, et est inhumé le lendemain au cimetière des Saints-Innocents[réf. nécessaire].Il meurt le 13 avril 1695, et est inhumé dans le cimetière de la chapelle Saint-Joseph3. Son tombeau, ainsi que celui de Molière inhumé au même endroit, furent transporté au musée des monuments français, lors de la démolition de la chapelle et du cimetière au commencement de la Révolution française.On trouve sur son corps un cilice, pénitence que l'abbé Pouget jure ne pas avoir ordonnée. Sa dépouille sera transférée en 1817 avec celle de Molière au cimetière du Père-Lachaise.

GUY DE MAUPASSANTHenry-René-Albert-Guy de Maupassant (prononcé [gid(ə) mo.pa.ˈsɑ̃]), est un écrivain français né le 5 août 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques1 (Seine-Inférieure) et mort le 6 juillet 1893 à Paris.Lié à Gustave Flaubert et à Émile Zola, Guy de Maupassant a marqué la littérature française par ses six romans, dont Une vie en 1883,Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, et surtout par ses nouvelles (parfois intitulées contes) comme Boule de suif en 1880, lesConte de la bécasse (1883) ou Le Horla (1887). Ces œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent, mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Maupassant se limite à une décennie — de 1880 à 1890 — avant qu’il ne sombre peu à peu dans la folie et ne meure peu avant ses quarante-trois ans. Reconnu de son vivant, il conserve un renom de premier plan, renouvelé encore par les nombreuses adaptations filmées de ses œuvres2.

VICTOR MARIE HUGOVictor Hugo é le 26 février 1802à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris est un poète, dramaturge et prosateurromantique considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuelengagé qui a joué un rôle majeur dans l’Histoire du XIXe siècle. Victor Hugo occupe une place marquante dans l’histoire des lettres françaises au XIXe siècle, dans des genres et des domaines d’une remarquable variété.Il est poète lyrique avec des recueils comme Odes et Ballades (1826), Les Feuilles d'automne(1831) ou Les Contemplations (1856), mais il est aussi poète engagé contre Napoléon III dans Les Châtiments(1853) ou encore poète épique avec La Légende des siècles (1859 et 1877).  est également un romancier du peuple qui rencontre un grand succès populaire avec par exemple Notre-Dame de Paris(1831), et plus encore avec Les Misérables (1862). Au théâtre, il expose sa théorie du drame romantiquedans sa préface de Cromwell en 18275et l’illustre principalement avec Hernani en 1830 et Ruy Blas en 1838.

JULES VERNEJules Verne, né le 8 février 1828 à Nantes en France et mort le 24 mars 1905 à Amiens en France, est un écrivain français dont une grande partie des œuvres est consacrée à des romans d'aventures et de science-fiction (ou d'anticipation.En 1863 paraît chez l'éditeur Pierre-Jules Hetzel (1814-1886) son premier roman Cinq semaines en ballon qui connaît un immense succès, au-delà des frontières françaises. Lié à l'éditeur par un contrat de vingt ans, Jules Verne travaillera en fait pendant quarante ans à ses Voyages extraordinaires qui compteront 62 romans et 18 nouvelles et paraîtront pour une partie d'entre eux dans le Magasin d'éducation et de récréation destiné à la jeunesse. Richement documentés, les romans de Jules Verne se situent aussi bien dans le présent technologique de la deuxième moitié du XIXe siècle (Les Enfants du capitaine Grant (1868), Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873), Michel Strogoff(1876), L'Étoile du sud (1884), etc.) que dans un monde imaginaire (De la Terre à la Lune (1865), Vingt mille lieues sous les mers (1870), Robur le conquérant (1886), etc.)

ROMANS PUBLIÉS DU VIVANT DE L'AUTEUR

Cinq semaines en ballon (1863) Voyage au centre de la Terre (1864) Le Comte de Chanteleine (1864), publié en revue seulement ; première

publication en volume en 1971 De la Terre à la Lune (1865) Les Aventures du capitaine Hatteras (1867), publié en deux

parties : Les Anglais au Pôle Nord (1866) et Le désert de glace (1866) Les Enfants du capitaine Grant (1868), publié en trois

parties : L’Amérique du Sud (1866); L’Australie (1866) et L’Océan Pacifique (1867)

Vingt mille lieues sous les mes (1870), publié en deux parties (1869 et 1870)

Autour de la Lune(1870), suite de De la Terre à la Lune Une ville flottante (1871) Les Forceurs de blocus (1871), publié à la suite d’Une ville flottante Une fantaisie du docteur Ox (1872), repris dans Le Docteur Ox en 1874 Aventures de trois Russes et de trois Anglais dans l'Afrique

australe (1872) Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873) Le Pays des fourrures (1873) L'Île mystérieuse (1874-1875), publié en trois parties : Les naufragés

de l’air (1874), L’Abandonné (1875) et Le secret de l’île (1875) Le Chancellor (1875) ECT………..

HECTOR BERLIOZHector Berlioz est un compositeur, écrivain, chef d'orchestre et critique musical français, né le 11 décembre 1803 à La Côte-Saint-André (Isère) et mort le 8 mars 1869 à Paris.Reprenant, immédiatement après Beethoven, la forme symphonique initiée par Haydn, Berlioz la renouvelle en profondeur avec lamusique à programme (Symphonie fantastique), la symphonie concertante (Harold en Italie) et la symphonie dramatique (Roméo et Juliette).L'échec de Benvenuto Cellin, en 1838, lui ferme les portes de l'Opéra. En conséquence, son chef-d'œuvre lyrique, Les Troyens, ne connaît qu'une création partielle et très amputée, en 1863, et l'opéra comique Béatrice et Bénédict est créé à Baden-Baden. Berlioz invente le genre de la « légende dramatique » avec La Damnation de Faust et L’Enfance du Christ, œuvres conçues pour le concert, à mi-chemin entre l'opéra et l'oratorio

Faisant souvent appel à des effectifs considérables dans sa musique symphonique (symphonie funèbre et triomphale) et religieuse (Requiem, Te Deum), Berlioz organise d'importants concerts publics et crée le concept de festival. Avec Les Nuits d'été enfin, Berlioz inaugure le genre de la mélodie française pour chant et ensemble instrumental, promis à un bel avenir avec les œuvres, notamment, de Duparc, Fauré, Chausson et Ravel.Toujours en difficultés financières, les circonstances l'engagent à présenter lui-même sa musique dans de vastes tournées en Allemagne, en Europe centrale et jusqu'en Russie, où sa musique est bien accueillie. Avec Franz Liszt, Berlioz est à l'origine des grands mouvements nationalistes musicaux de la fin du XIXe siècle, russes (du Groupe des Cinq jusqu'à Stravinsky et Prokofiev), tchèques (deDvorak à Janacek) et hongrois (jusqu'à Bartok et Kodaly).Reconnu de son vivant comme un maître de l'orchestre, Berlioz publie en 1843 son Grand traité d'instrumentation et d'orchestration modernes, qui inspire de nombreux compositeurs et demeure un modèle pour les ouvrages traitant du même sujet au XXe siècle, tels ceux de Rimski-Korsakov et de Charles Koechlin.Éminent représentant du romantisre européen, Berlioz se considérait comme un compositeur classique1, prenant comme modèlesGluck, Weber et Beethoven. Sa musique a fait l'objet de controverses, et plus encore de malentendus. C'est en partie pour les dissiper que Berlioz entreprit la rédaction de ses Mémoiris en 1849, et rassembla certains de ses articles de critique musical dans des ouvrages aux titres volontiers humoristiques (Les soirées de l'orchestre, Les grotesques de la musique, À travers chants).L'importance de son œuvre dans l'histoire de la musique n'a été reconnue que lentement. Les célébrations du centenaire de sa mort, en 1969, ont entraîné l'enregistrement de l'intégralité de ses partitions majeures.

TRAVAILLE#MESUESEAURELA