L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 210

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Groupe Saint Christophe ZAC Val de Champagne, av. Maréchal Joffre -ÉPERNAY Tél. 03 26 55 59 65 Nouveau Ford Kuga, de signeve hicule le plus su r de sa cate gorie par EuroNCAP. * Le crossover intelligent. ** Prix maximum TTC au 06/12/2012 du Nouveau Kuga Trend 1.6 EcoBoost 150 ch 4x2 Stop & Start deduit d’une remise de 3 600 € incluant 1 000 € si reprise d’un ve hicule. Offre non cumulable re serve e aux particuliers pour tout achat de ce Nouveau Kuga neuf, du 01/03/2013 au 31/03/2013, dans le re seau Ford participant. Mode le presente : Nouveau Ford Kuga Titanium 1.6 EcoBoost 150 ch 4x2 Stop & Start avec les options Peinture metallisee, Jantes alliage 19,” Pack Style et Phares bi-xenon, prix de duit de la remise incluant 1 000 € si reprise d’un ve hicule : 25 020 €. Consommation mixte (l/100 km) : 6,6. Rejet de CO2 (g/km) : 154. NOUVEAU FORD KUGA PORTES OUVERTES 15-16-17 MARS SMART UTILITY VEHICLE * Alpha Blondy dans l'Hebdo, avant son concert au K P.16 22h22, l'heure du chant au Salmanazar P.16 Football, Stade de Reims : Rennes, comme le PSG ? P.14 Les championnats de France de cross-country sport adapté à Paul-Chandon P.6 Invitation journée portes ouvertes métiers de la santé : le samedi 16 mars 2013 de 9h à 16h P o u r l e s é t u d i a n t s i n t é r e s s é s p a r l a P r e m i è r e A n n é e C o m m u n e a u x E t u d e s d e S a n t é , P A C E S o u P A E S  : Médecine, Pharmacie, Dentaire, Sage-femme, Kiné La journée portes ouvertes se tiendra dans les locaux de cepsup, à 2 m i n u t e s à p i e d d u p ô l e s a n t é ( f a c u l t é d e M é d e c i n e e t P h a r m a c i e )  : 7 b i s , a v e n u e R o b e r t S c h u m a n à R e i m s . P o u r l e s é t u d i a n t s i n t é r e s s é s p a r u n e f o r m a t i o n d a n s l e d o m a i n e d e l a s a n t é  : Par les métiers de la diététique, l’optique de laboratoire et d’assurance de la qualité, de l’assistance médicale, de la prothése dentaire, de la pharmacie La journée portes ouvertes se tiendra, d a n s l e s l o c a u x d u c e n t r e d e f o r m a t i o n P a s t e u r , a u 1 3 r u e d e s D o c k s R é m o i s , à B é t h e n y . C e n t r e d e f o r m a t i o n P a s t e u r , p ô l e d e s m é t i e r s d e l a s a n t é e t d e s s c i e n c e s d e l a v i e d e C h a m p a g n e A r d e n n e  : tél : 03 26 87 88 38 - fax : 03 26 85 21 81 / [email protected] - www.cepsup.fr - www.cfpast.com Pacte de compétitivité : tout sur le crédit d'impôt P.10 JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°210 du 15 au 21 mars 2013 Révisons l'aire Dans quelques mois, les experts de l'Inao chargés d'analyser, parcelle par parcelle, l'aire d'appellation champagne vont commencer à sillonner le vignoble. Au moins quatre années seront nécessaires avant d'aboutir à la révision la plus importante depuis 1927. P. 4 et 5

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L'Hebdo du Vendredi, édition Epernay, numéro 210, semaine du 15 au 21 mars 2013

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Groupe Saint Christophe ZAC Val de Champagne, av. Maréchal Joffre -ÉPERNAY Tél. 03 26 55 59 65

Nouveau Ford Kuga, designe vehicule le plus sur de sa categorie par EuroNCAP.* Le crossover intelligent. ** Prix maximum TTC au 06/12/2012 du Nouveau Kuga Trend 1.6 EcoBoost 150 ch 4x2 Stop & Start deduit d’une remise de 3 600 € incluant 1 000 € si reprise d’un vehicule. Offre non cumulable reservee aux particuliers pour tout achat de ce Nouveau Kuga neuf, du 01/03/2013 au 31/03/2013, dans le reseau Ford participant. Modele presente: Nouveau Ford Kuga Titanium 1.6 EcoBoost 150 ch 4x2 Stop & Start avec les options Peinture metallisee, Jantes alliage 19,” Pack Style et Phares bi-xenon, prix deduit de la remise incluant 1 000 € si reprise d’un vehicule : 25 020 €. Consommation mixte (l/100 km) : 6,6. Rejet de CO2 (g/km) : 154.

NOUVEAU FORD KUGA

PORTES OUVERTES15-16-17 MARS

SMART UTILITY VEHICLE*

Alpha Blondy dansl'Hebdo, avant sonconcert au K P.16

22h22, l'heure du chant auSalmanazar P.16

Football, Stade deReims : Rennes,comme le PSG ? P.14

Les championnats de Francede cross-country sportadapté à Paul-Chandon P.6

Invitation journée portes ouvertes métiers de la santé : le samedi 16 mars 2013 de 9h à 16hPour les étudiants intéressés par la Première Année Commune aux Etudes deSanté, PACES ou PAES : Médecine, Pharmacie, Dentaire, Sage-femme, Kiné

La journée portes ouvertes se tiendra dans les locaux de cepsup, à 2 minutes à pied du pôle santé (faculté de Médecine et Pharmacie) :

7 bis, avenue Robert Schuman à Reims.

Pour les étudiants intéressés par une formation dans le domaine de la santé : Par les métiers de la diététique, l’optique de laboratoire et d’assurance de la qualité, de l’assistance médicale, de la prothése dentaire, de la pharmacie

La journée portes ouvertes se tiendra, dans les locaux du centre de formation Pasteur, au 13 rue des Docks Rémois, à Bétheny.

Centre de formation Pasteur, pôle des métiers de la santé et des sciences de la vie de Champagne Ardenne : tél : 03 26 87 88 38 - fax : 03 26 85 21 81 / [email protected] - www.cepsup.fr - www.cfpast.com

Pacte de compétitivité :tout sur le crédit d'impôt P.10

JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°210du 15 au 21 mars 2013

Révisons l'aire

Dans quelques mois, les experts de l'Inao chargés d'analyser, parcellepar parcelle, l'aire d'appellation champagne vont commencer à sillonnerle vignoble. Au moins quatre années seront nécessaires avant d'aboutirà la révision la plus importante depuis 1927. P. 4 et 5

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H umeurs2 xN°210 du 15 au 21 mars 2013

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L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : [email protected]

Publicité : [email protected] Newsletter : [email protected] de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])

Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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Vendredi-6°5°

La météoSamedi

0°8°

Dimanche4°5°

Lundi1°7 °

Vendredi 15 mars Samedi 16 mars Dimanche 17 mars

5Moyen

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

15 C'est en centimètres, l'épaisseur de lacouche de neige observée à Reims mercre-di matin, ravissant naturellement les plus

jeunes et ceux plus âgés qui ont su garder une part deleur âme d'enfant. Un épisode neigeux qui aura eu rai-son des transports en commun rémois, tandis que lesautomobilistes ont, eux, dû s'armer de patience pour par-courir parfois seulement quelques kilomètres. Ayons une pensée pour ceux qui furent sans doute les plus en dif-ficultés : les habitants de la couronne rémoise. Pendant ce temps-là, Epernay et Châlons-en-Champagne étaientlargement épargnées par ces intempéries, ne déplorant que quelques centimètres de poudre blanche. Bien sûr,les campagnes environnantes ont elles aussi été recouvertes d'un grand manteau blanc. Depuis, la neige a par-tiellement fondue, se métamorphosant en coulée d'eau et de glace. Et d'ici au mercredi 20 mars, toute traceaura disparu pour laisser la place au Printemps.

Le chiffreÉDITO

x Eux, et l e res te du monde. . .Comme chaque année, le magazineForbes vient de publier son classe-ment des plus grosses fortunes mon-diales avec, pour ce nouveau cru,une surprise aussi étrange qu'im-probable. Car cette année, ce sont1 426 noms qui figurent dans laprestigieuse liste, soit près de 200 deplus que l'an passé. Plutôt surprenantdans un contexte économique tou-jours moribond. A la tête du classe-ment on retrouve Carlos Slim Helu.L'homme d'affaires mexicain, spécia-lisé dans la télécommunication, estdonc l'homme le plus riche du mondeavec une fortune estimée à 73 mil-liards de dollars. En deuxième posi-tion, Bill Gates, fondateur deMicrosoft, tient toujours le haut dupavé avec 67 milliards de dollars,suivi du patron d'Inditex, AmancioOrtega, le patron du groupe textileconnu notamment pour sa marqueZara. Premier français le plus riche,c'est une femme, Liliane Bettencourt,à la neuvième place. L'héritière dugroupe l'Oréal possède quelque 30milliards de dollars de fortune.

x Drôle de jobTrouver un emploi est de plus en plusdifficile, et peut-être encore pluscompliqué en Allemagne, quand lePôle Emploi local déraille par

moment. Après avoir proposé unposte dans une maison close à unejeune chômeuse de 19 ans le moisdernier, voici qu'une étrangeannonce s'est vue publiée en lignesur le site de l'agence pour l'emploi :« Travailler comme dame de compag-nie pour un service d'escorte exclusift'intéresse ? Tu n'as encore aucuneexpérience dans ce domaine ? Pasde problème... ». Une offre d'emploide la société Escort.de qui n'aurait,évidemment, jamais dû se retrouverpubliée. « Une faute d'inattention »,selon le porte-parole de l'agencenationale, mais qui a toutefois étéreprise en une, le 5 mars dernier, duBild, journal le plus lu du pays, avecce titre : « L'Agence allemande pourl'emploi traite des femmes comme desprostituées. » L'inattention peut par-fois coûter cher...

x Un faux évêque au conclaveRalph Napierski est bien celui quipourrait contredire à lui seul le vieiladage : l'habit ne fait pas le moine.Au cours de l'une des réunions pré-paratoires à la tenue du conclave,prémices à l'élection du nouveaupape remplaçant de Benoit XVI,l'homme, farceur dans l'âme et toutde même un peu fanatique, s'estdéguisé en évêque la semainedernière afin de se mêler en toute

impunité à l'une des réunions descardinaux. Ce n'est qu'après avoirserré plusieurs mains et surtout, eu letemps de tenir aux ecclésiastiques undiscours très critique sur les récenteserreurs commises par l'Église dans ledéplacement d'une paroisse à uneautre des prêtres accusés depédophilie, que l'individu a étédémasqué et reconduit à la sortie parla garde suisse pontificale.

x Ventre rond e t vrai sans gèneUne jeune chinoise qui ne supportaitpas de devoir rester deboutlorsqu'elle prenait le métro a subiune copieuse humiliation lorsque, surle trajet la ramenant du travail, saprothèse qu'elle portait au ventre esttombée au beau milieu de la rame,provoquant la colère des autres pas-sagers présents. Portant son fauxventre depuis des mois, la demoi-selle, Zhang, avait pris l'habitude dese voir accorder de nombreusesattentions de par son statut defemme enceinte. Hors d'elle aprèss'être fait copieusement humiliéedans le wagon, l'affabulatrice,décidément sans maux de cons-cience, compte désormais porterplainte contre le fabriquant de saprothèse pour tromperie sur la qua-lité.

Coup d'œil sur le monde

xJosé, Jorge, François et les autresFumée noire, trois fois, ok. Pas un gris un peumou comme en 2005. Fumée blanche, nickel,bien blanche. Les cloches du Vatican qui sonnentdans la foulée. Parfait. Il y a huit ans, on avaitperdu le sonneur de cloches, et il s'était écouléune bonne dizaine de minutes avant que lamélodie en gongs ne suive les volutes. Cetteannée, la fin du conclave s'est très bien déroulée,réglée comme du papier à musique.Il y a juste eu la gestion de la surprise, qui a unpeu déconcerté les médias, et mêmes les plusgrands et les plus sérieux. La faute au Vatican,qui a pu publier une dépêche portant simplementla mention Habemus Papam, et c'est J.-M.Bergoglio ? Et là, du coup, les dépêches ont toutdonné : José Maria, Jorge Mario, José Mario, et,finalement, le juste Jorge Mario Bergoglio,archevêque de Buenos Aires. Allez, c'était bon.Ben non ! Il s'était choisi comme nom de papeFrançois. Jusqu'au lendemain matin, hier jeudi,comme il n'y avait jamais eu de François, on aentendu François Ier. Ici, en France, on com-mençait à se demander s'il célèbrerait, dans deuxans, le 500e anniversaire de Marignan (allez,souriez...). Oui, mais non ! Comme c'est le premier pape François, on n'a pas besoin de lenuméroter. Ça ne sera nécessaire que quand il yen aura eu un second.

Tony Verbicaro

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La plus grande révision de l'aire d'appellation champagne depuis 1927 ne devrait pas aboutir avantau moins 2018. Mais d'iciquelques mois, peut-être à la fin de l'été, les expertsmissionnés par l'Inao commenceront à sillonner les coteaux.

x« Et il n'y aura pas écrit expertInao sur leur voiture ! », plaisanteFrançois Pierson, vice-président duSyndicat Général des Vignerons,quand il évoque les expertsindépendants qui seront chargés del'étude, parcelle par parcelle, del'aire d'appellation d'origine con-trôlée (AOC) champagne. A l'im-age des contrôleurs du guideMichelin, les experts seront dis-crets, les vignerons ne seront pasprévenus.Pour revenir un peu sur l'histoire, ladélimitation actuelle de l'aire datede 1927, après la loi du 22 juilletqui a fixé les limites géo-graphiques. « D'après l'Inao, le tra-vail fait a l'époque a été très bienfait », commente Pascal Férat,président du SGV. Le critère retenupour le droit à l'appellation fut l'an-tériorité viticole des terrains. La loia été le fruit d'un long processus.Jusqu'à la fin du XIXe siècle, levignoble atteignait plus de 60 000hectares (33 105 aujourd'hui). Pourfaire face au fléau du phylloxéraapparu à la fin du XIXe, lesvignerons et les maisons, qui pos-sèdent elles aussi des vignes, ontfondé en 1898 l'AssociationViticole Champenoise. Son objectif était globalement d'aider à la recon-stitution du vignoble. LesChampenois décident alors, aprèsarrachage, de ne replanter que lesmeilleurs terroirs, soit 12 000

hectares en 1919. C'est pour mettrefin à une pratique frauduleuse - desélaborateurs peu scrupuleux impor-taient des vins d'autres vignoblespour les mélanger aux vins dechampagne - que les vignerons,structurés en une fédération de syn-dicats à partir de 1904, ont réclaméune délimitation de la champagneviticole. Après la loi de 1927, lesvignerons ont encore amélioré lescritères. La surproduction du débutdes années 30 a conduit le vignoble

a définir des règles de qualités.Toutes ces réflexions ont abouti surla notion d'appellation d'originecontrôlée en 1935, acquise par laChampagne en 1936.Ces notions seront encore dans lesesprits des expertsc l ima to logues ,géologues, géo-graphes... quiarpenteront le vig-noble ces prochains mois. «  Lesdeux seules voix de classementpour l'appellation, avance PascalFérat, c'est la sécurisationjuridique, c'est l'élément majeur, etla qualité produit. Ces deux élé-ments sont primordiaux pour larévision. Tout ce qui sera juridique-ment et qualitativement recevablesera choisi pour agrandir l'aire,dans n'importe quel secteur, danstous les départements. Et à l'in-verse, les zones candidates qui neseront pas suffisamment bordées ouqualitatives seront exclues.Attention, c'est une révision, pas

une extension. Les experts vontregarder tout le parcellaire de toutel'appellation existante, ainsi que leszones qui sont candidates endehors de l'appellation actuelle. Ilsvont passer partout. Ça devrait

durer quatre ans.Et tous lesexperts doiventêtre d'accordpour intégrer ou

exclure. »Les candidatures des communessont closes désormais. Et lesrecours possibles ne pourront plusavoir lieu que par le biais des com-missions de recours et éventuelle-ment par voie de justice, mais ça nepourra avoir lieu qu'après le travaildes experts, dans quatre ans, aumoins. « Je me suis déplacé danstoutes les zones un peu en frictionpour expliquer, précise PascalFérat. Mais vous savez, si onécoutait tout le monde, onplanterait des vignes en appella-tion champagne jusqu'à Marseille !

Et ça n'est évidemment pas possi-ble. » Ni bon.Sur les surfaces qui pourraient êtreexclues, Pascal Férat rappelle lerôle du syndicat. « Nous agirons ensoutien, nous aiderons pour leurpermettre peut-être de récupérerdes terres classées. Notre volonté,c'est de mettre en place un systèmede compensation qui n'impacterapas les vignerons.  L'enjeuéconomique est énorme. »Est-ce que des appels se produirontaprès le travail des experts ? « Çaparaît évident, continue PascalFérat. Quand ça a été le tour descommunes, il y a eu 1 300 récla-mations. Alors sur le parcel-laire... On sait déjà que les 1 300réclamations en question ont étéexaminées par les experts. Tout estpurgé, mais ceux qui ont fait appelne connaîtront les réponses qu'à latoute fin de ce processus, dans qua-tre, cinq ans. Ils sont frustrés, maisc'est ainsi. »

Tony Verbicaro

4 xAChampagne - Révision de l'AOC

Les experts vont bientôt débarquer

« C'est le plus gros dossier de l'Inao depuis des années. »

la une

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xDossier médiatique depuis près de deux ans, le pro-jet de libéralisation des droits de plantation porté par leCommissariat européen à l'agriculture a très clairementreculé. « Le commissaire Ciolos a pris l'engagementd'écrire un nouveau texte, a priori pour fin mars, où ildoit être lu au parlement, explique Pascal Férat. Ilpourrait être publié à la fin du semestre. Rien que ça,ça veut dire que l'ancien projet est oublié. Et qu'onconservera un système de régulation. Le nouveau textedevrait rendre aux Etats membres une souverainetésur la régulation des droits de plantation. Le principalpour nous est déjà acquis. On se battra pour conser-ver le système actuel, géré par le Syndicat. C'est unbon système. Même le négoce y trouve son compte. Lamobilisation en Champagne a été forte et unie. Y com-pris par le négoce, qui a fini par dire qu'il n'avaitjamais été contre les droits de plantation. Même si,quand le projet est tombé, à l'époque, ça leur allaitbien...  Bon, dans certains vignobles, négociants etviticulteurs ne se parlent même pas. En Champagne,la co-gestion marche parce qu'on est toujours en dia-logue.  » «  Le groupe à haut niveau (constitué parDacian Ciolos, ndlr) a redit la nécessité de réguler lesdroits de plantation, poursuit Alain d'Anselme,directeur du SGV. Il y a eu une prise de conscience dela particularité du vignoble, notamment le fait que la

vigne soit une plante pérenne et qu'une décision prisea des conséquences pour cinquante ans. » À la ques-tion de savoir si la crise économique a sauvé les droitsde plantation, le SGV répond non. « La croissance doitêtre durable. On ne peut pas doubler les ventes tous lesans. Et la régulation des droits y participe. » Pourtant,sans la crise, rien n'indique que la course au volume seserait arrêtée. Et le lobbying du négoce aurait sansdoute été plus virulent en faveur d'une dérégulation...

T.V

Projet vignoble (SGV)Le foncier :la première préoccupation« À côté de la réflexion Champagne 2030 portée par l'in-terprofession (Comité interprofessionnel du vin deChampagne, CIVC, composé par Syndicat Général desVignerons et Union des Maisons de champagne, ndlr),nous avons posé le Projet vignoble, explique Pascal Férat.Il s'agit de savoir comment mettre le vignoble endynamique par rapport à la hausse en valeur du produit.Un gros volet cristallise tous les viticulteurs, dans toutel'appellation : c'est le foncier. C'est en tête de liste, çataraude les vignerons. Comment transmettre ? Commentfaire avec les droits de succession ? Voilà les questionsque l'on se pose. Avec l'augmentation du prix du foncieret les vraies interrogations pour transmettre. Les proprié-taires fonciers non récoltant ont tendance à vendre. S'ilsne sont pas historiquement dans la production, ilspréfèrent cette solution en ce moment. » Et ils trouventévidemment des preneurs, chez les grandes maisons dunégoce, et au prix fort. Pour le président du Syndicat,« c'est le risque d'une filière champagne à deux vitessesqui pointe le bout du nez, et on n'en veut pas ».La base fiscale est calculée, par département, sur lafourchette de la vigne vendue la plus chère et la vignevendue la moins chère, « alors qu'il s'agit forcément d'exceptions, de toutes petites surfaces », précise PascalFérat. C'est sur cette base fiscale que sont calculés les droits de succession. « Pour nous, les droits de succession devraient être basés sur des moyennes, etsurtout sur les prix de vente réels. Moi, j'ai payé des droitsde succession quand mon père m'a transmis les vignes, etmes enfants devront faire pareil. Mais on n'a jamaisvendu de terres ! » « Aujourd'hui, on estime à 80 ans ladurée moyenne nécessaire pour récupérer le prix d'achatdu foncier. Ça veut dire qu'une famille qui vit aujourd'huigrâce à ses 2,17 hectares - la taille moyenne d'exploita-tion en Champagne -, ses descendants ne pourront pas lefaire à cause de droits de succession tropélevés. Evidemment, c'est très juteux pour l'Etat. Mais surle dos de qui ? Et on l'impression que pas grand mondene nous entend. » D'où, dans le Projet vignoble, uneréflexion sur le montage d'une société de portage pouraffirmer la volonté de mettre en place un système defonctionnement pour aller dans le sens du vignoble.

T.V

N°210 du 15 au 21 mars 2013

www. lhebdoduvendredi .com

Droits de plantation

SGV : « Le principal est acquis »

Pascal Férat (à g.) et Jean-Paul Bachy, le prési-dent de Région. Tous les acteurs unis dans lalutte pour le maintien des droits de plantation. © l'Hebdo du Vendredi

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N°210 du 15 au 21 mar s 2013

www. lhebdoduvendredi .comociété6 xSCross-country - sport adapté

Epernay accueille les championnats de FranceLa Ligue Champagne-Ardenne de Sport Adapté, en col-laboration avec le Racing Club Epernay Athlétisme et laVille d'Epernay, organise ce samedi 16 mars lesChampionnats de France de cross-country au stadePaul-Chandon à Epernay. Plus de 250 sportifs sontattendus.x Rendez-vous annuel majeur placé sous l'égide de la FédérationFrançaise de Sport Adapté (FFSA), les Championnats de France decross-country se dérouleront cette année dans la Capitale duChampagne, ce samedi 16 mars. C'est la deuxième fois qu'Epernayaccueillera cet événement d'ampleur nationale (la troisième fois enChampagne-Ardenne). Des compétiteurs originaires des quatre coinsde la France, venus chercher une médaille, une performance ou sim-plement se faire plaisir, en découdront au stade Paul-Chandon, oùplusieurs parcours seront tracés pour l'occasion. Ces championnats

seront ouverts à toutes les catégories, des poussins aux vétérans, et dans les trois divisions du sport adapté. En tout, c'est une quinzaine decourses qui sera proposée sur toute la journée, du 1 000 m au 6 000 m.Les athlètes sparnaciens auront à coeur de s'illustrer à domicile. L'annéedernière à Châlons-sur-Saône, le junior Sébastien Mengual, engagé sur lecross long, a réuni une belle performance en prenant la deuxième place."Ces championnats seront l'occasion pour chacun de découvrir que la performance est possible pour tous", affirme Marc Truffaut, le président de la Ligue Champagne-Ardenne de Sport Adapté. Le soutiend'un public nombreux est le meilleur moyen de les aider à atteindreleurs objectifs.

Jonas Yvois

Championnats de France de cross-country sport adapté - Stade Paul-Chandon - Samedi 16 mars, dès 10 heures.

En 2012, Brest avait accueilli les championnats du monde de cross sportadapté. © KJC

xLes archives d'Epernay se dévoilent sur le web ! Une fois par mois un document retrace l'his-toire de la ville, permettant ainsi la valorisationd'une partie de son patrimoine conservé depuisdes siècles. Ce mois-ci les internautes peuvent seplonger dans le premier échelon du système judi-ciaire français mis en place à la Révolution et envigueur jusqu'à la réforme de 1958 qui créa les tri-bunaux d'instance.Toujours en ligne figure aussi l'affiche du premiertirage du loto à Epernay le 30 mars 1955. On yapprend que cette institution qu'est devenue laloterie nationale, a été créée par une loi de

finances de 1933. Un moyen ludique de faire entrer de l'argent dans les caisses de l'Etat.Organisé au théâtre le tirage avait duré 30 minuteset avait été suivi d'un spectacle. La ligne télé-phonique du théâtre avait été réquisitionnée entre21 h et 22 h afin de retransmettre les résultats. Ilétait revenu à un Pupille de l'Etat, assisté par unjeune Sparnacien, de faire tourner les boules encaoutchouc dans six matériels représentant ... troistonnes !Autre évènement amusant : la création de troisfoires. En 1522, François Ier crée trois foiresfranches à Epernay, sur la requête de sa mère,

Louise de Savoie, dame d'Epernay depuis 1515.Ouvertes à tous les marchands qui le souhaitaient,elles se tenaient à la mi-carême, à la sainteMadeleine et à la Toussaint. Elles permettaientd'écouler des marchandises de proximité (grains,étoffes...) et s'inscrivaient dans un développementéconomique local.

J.B

Archives municipales

Coups de projecteur sur le web

xUne Coccinelle Expressau centre commercial deBernonEpareca, l'agence publique en charge dela maîtrise d'ouvrage, de la commerciali-sation et de l'exploitation du tout nouveaucentre commercial de Bernon a signé unbail avec l'enseigne Coccinelle Express,pour l'occupation d'une moyenne surfacealimentaire (330 m2). L'ouverture estprévue fin avril ou début mai.L'enseigne Coccinelle, du groupe FrancapDistribution, est spécialisée dans la distri-bution de proximité. Elle propose unassortiment essentiellement alimentairequi se compose des marques nationalesainsi que d'une marque propre et d'uneoffre de premiers prix (marque Ecoprix).Outre la supérette, le centre commercialde Bernon accueillera six commerces.Grâce à une configuration géographiqueà flanc de coteau, le centre commercialbénéficie d'une inertie thermique naturelleimportante. De plus, il est doté d'une toi-ture végétalisée, d'une isolation renforcéeet d'équipements performants (pompes àchaleur, éclairage à LED à gradation, vit-rine à faible émissivité...). Le centre est encours de labellisation BBC.

xVaincre la Mucoviscidose :« Un macaron pour un don »Chaque année, le 20 mars, RelaisDesserts fête le printemps avec l'opéra-tion « le Jour du Macaron ». Créée à l'initiative de Pierre Hermé, leJour du Macaron est l'occasion de redé-couvrir la petite gourmandise coloréeaux parfums infinis... mais aussi departiciper à une action solidaire. Carcette année encore, les pâtissiers mem-bres de l'association Relais Desserts,pour la région Vincent Dallet, ontdécidé d'associer cette jo urnée à unenoble cause. Ils ont choisi de semobiliser en faveur de la mucovisci-dose et d'apporter ainsi leur soutien àl'association Vaincre la mucoviscidose(www.vaincrelamuco.org ). Toute la journée du 20 mars, lespâtissiers Relais Desserts accueillerontleurs clients pour partager une bouchéede plaisir. Le principe ? « Un macaronpour un don ». Pour une dégustationofferte de macaron, chacun sera i nvitéà effectuer un don en faveur de l'asso-ciation Vaincre la mucoviscidose. Dansune ambiance savoureuse et festive,pâtissiers, clients et bénévoles serontmobilisés pour cette journée généreuseet gourmande.Pâtisserie Dallet, 26, rue du GénéralLeclerc à Epernay et Chocolaterie desSacres, 47, cours Langlet à Reims. Pourtout don déposé dans l'urne destinée àVaincre la Mucoviscidose, VincentDallet of fre un macaron.

xOpen d'échecsLe club Epernay 64 organise dimanche 17mars son 21e open d'échecs. Toute lajournée au Hall des sports Pierre-Gaspard.

En Bref

xLe sport adapté, késaco ? Créée en 1971, la Fédération Française de Sport Adapté (FFSA) compte plusde 45 000 adhérents, regroupés dans plus de 500 associations sportives.Reconnue d'utilité publique, elle a reçu une délégation du ministère desSports. La Fédération est également membre du sport international. "Offrir àtoute personne handicapée mentale ou psychique, quels que soient ses désirs,ses capacités et ses besoins, la possibilité de vivre la passion du sport de sonchoix dans un environnement voué à son plaisir, sa performance, sa sécuritéet à l'exercice de sa citoyenneté", telle est la mission première de la FFSA. LaLigue Champagne-Ardenne de Sport Adapté comptabilise 17 associationssportives et compte 725 licenciés. Elle organise pas moins de 45 rencontressportives tout au long de l'année. Les activités s'organisent autour de 12 dis-ciplines (athlétisme, judo, basket, football, randonnée, activités motrices,pétanque et jeux de boules, badminton, tir à l'arc, cross-country, équitation,tennis de table).

4EME - 3EME CAP - CAPA

BAC PRO - BTMBTS - BM III

LICENCE PROCS- CACES®

Ets privé sous contrat.

Un texte des justices de paix datant de 1897.© Ville d'Epernay

Page 7: L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 210

Semaine de la Santé mentale

Ordinairement fous, follement humains...Dans le cadre de la Semaine de la Santémentale, qu'ils ont rebap-tisée Semaine de la folie ordinaire, les patients et les soignants du Centre Antonin Artaud à Reims rythmeront le mois de mars à travers une exposition et une soirée thématique.

xIl y a la folie que l'on imagine,et la folie telle qu'elle est réelle-ment. Depuis plusieurs années,le Collectif du Centre Artaud,proposant entre autres, selon sesdifférents secteurs, un accueilde jour, un service d'hospitalisa-tion ou encore des appartementsthérapeutiques, s'évertue inlas-sablement à faire reconnaître lavaleur des personnes soignées,oeuvrant pour une psy-chothérapie institutionnelle oùl'approche humaine du soin et lerespect des patients sont deuxvaleurs primordiales. «  Ici,

notre mot d'ordre, c'est l'ac-cueil. L'accueil de tous lespublics, sans distinction,souligne Michèle Portelette,infirmière pour la structure.L'important pour tous ceuxfranchissant les portesd'Antonin Artaud, c'est de pou-voir trouver et entretenir le liensocial. » En venant à la rencon-

tre des psychologues, psychia-tres, infirmières, assistantesociale... les patients passentavec eux un contrat oral, s'en-gageant à participer à diversséances et ateliers, comme ceuxconsacrés au debriefing de l'ac-tualité, à l'écriture, à lamosaïque, au gospel, aux artsplastiques. Ce dernier atelier a

au demeurant été tout parti-culièrement sollicité en vue desmanifestations prévues pour laSemaine de la folie ordinaire,pour laquelle bon nombre depatients se sont mobilisés. «  Il y a quelques années, il yavait peu de choses d'organiséessur Reims lors de cette semainespéciale, le relais était assezfaible. Mais depuis trois ans,tout a changé  », souligneMatthieu, un patient motivé etcréatif. Fréquentant le centredepuis 2003, Matthieu fait par-tie d'Huma Psy, un collectif depatients suivis en psychiatrie etdéfendant une pratique plushumaine dans cette discipline.Son constat est sans appel : « ilest toujours plus facile d'enfer-mer et d'attacher quelqu'un quede prendre le temps de discuteravec lui.  » Fortement engagédans la coordination de cettesemaine spéciale, le jeunehomme rappelle que «  cetteannée encore, une exposition estprésentée à la Maison desAssociations jusqu'au 22 mars,et rassemble une petite centaine

d'oeuvres. Il y a de la sculpture,de la peinture, des dessins, desphotographies...  » Ouverte àtous, l'exposition permettra deprésenter le travail de ces créa-teurs en herbe, ayant travaillé engroupe ou individuellement,qu'ils soient patients ousoignants. En outre, une grandesoirée-débat est également pro-grammée le mercredi 20 mars àla Maison Commune du CheminVert. Intitulée FollementCitoyen, elle réunira diversacteurs locaux de la psychiatrieet de la psychologie, et con-tribuera à préparer les assisesnationales citoyennes pourl'hospitalité en psychiatrie etdans le médico-social qui sedérouleront les 31 mai et 1erjuin à Villejuif.

Aymeric Henniaux

Exposition du 12 au 22 mars à la Maison de la Vie Associative,122, rue du Barbâtre. Soirée-débat le mercredi 20 mars à la Maison Commune du CheminVert, place du 11 novembre.

N°210 du 15 au 21 mars 2013

www. lhebdoduvendredi .comociété7 xS

Patients et soignants s'affairaient encore à la veille du vernissage de l'exposi-tion. © l'Hebdo du Vendredi

Greta de la Marne - 20 rue des Augustins, Reims

Le Greta de la Marne et le centre de la profession bancaire, 80 ans d’expérience au service de toutes les banques.

Venez avec CV et lettres de motivation

xC'est une première dans la Marne. Tout justeactée en mairie, une convention prévoit désor-mais, en cas d'urgence, les conditions de parte-nariat entre Compertrix et la Croix-Rougefrançaise. Qu'il s'agisse d'une inondation, d'unaccident de bus, d'une panne d'électricité, ouencore d'un épisode neigeux comme ceux sur-venus ces derniers jours. « Même si nousespérons ne pas en avoir besoin, on va pouvoirs'appuyer sur une structure expérimentée pourvenir en aide aux habitants », dixit YannickParé, premier magistrat de la commune.Concrètement, l'association peut mettre sesbénévoles et son matériel au service des sinistrésou impliqués, et installer une cellule d'accueil etde soutien pour les prendre en charge le plusrapidement possible. Une nuit, voire quelquesjours, le temps de trouver des solutions plusadéquates. « Cette convention nous permet demieux connaître le territoire concerné, ses inter-locuteurs, et donc de gagner en réactivité »,félicite Pierre Grangé, directeur départementalde la Croix-rouge. « Compertrix dispose déjàd'équipements permettant d'accueillir, mais pasd'héberger. Nous pouvons déployer un héberge-ment d'urgence sur place, avec des lits picots,des duvets, des kits d'hygiène, et proposer uneaide alimentaire. » Autre avantage : les équipesprésentes peuvent encadrer et guider les villa-geois souhaitant eux aussi donner un coup demain sur le terrain. « Des bénévoles spontanés,à qui nous expliquons comment procéder pour

ne pas les laisser livrés à eux-mêmes. »La démarche s'inscrit dans le cadre du Plancommunal de sauvegarde (PCS) que rédigeactuellement Compertrix. Et mériterait d'êtredéployée ailleurs. « Reims et Omey semblentd'ores et déjà intéressées. » En Champagne-Ardenne, à ce jour, seule la Ville de Troyes s'estengagée avec la Croix-rouge.

Sonia LegendreRendez-vous vendredi 15 et samedi 16 mars, de8h30 à 12h et de 14h à 18h, au Parc deChampagne.

Yannick Paré, maire de Compertrix, et ElisaSchajer, présidente de la délégation départe-mentale de la Croix-rouge, ont signé uneconvention pour agir plus efficacement encas d'urgence © l'Hebdo du Vendredi

Secours d'urgence et soutien aux sinistrés

Compertrix et la Croix-Rouge se sont dit « oui »

Page 8: L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 210

Gradins mobiles mais plus lentementqu'imaginés, avenant « prohibitif »pour l'opposition, boulons à resser-rer... Les premiers mois de vie duCapitole en Champagne ont étéémaillés « d'incidents ». Et aussi despectacles et de salons qui ont fait leplein de visiteurs.

x« Je ne connais pas un chantier à 50 millions d'eu-ros qui ne connaît pas de difficultés. » Le propos est deBenoist Apparu, député de la Marne et adjoint au mairede Châlons. Bruno Bourg-Broc, le maire, ne le dit pasautrement : « Sur un équipement de cette nature et decette importance, il n'est pas extraordinaire qu'il puissey avoir des problèmes. Mais il n'y en a pas parti-culièrement. On en parle plus que ce qu'il y a réelle-ment. C'est le propre des grands projets qu'il y ait despetits incidents de parcours. Je vais comparer ça auxincidents de démarrage des tramway à Reims, Nancyou Bordeaux. C'est parfois difficile. »«  On est dans un exemplaire unique, un prototype,poursuit Benoist Apparu. Le Capitole, ce n'est pas unexemplaire d'une série industrielle de cinquante. Doncmécaniquement, il y a des problèmes. Et il y en auraencore. Il faut qu'on fasse ce qu’il faut pour les régler,pour que l'activité économique liée à la constructiondu bâtiment puisse perdurer. »« Tout le monde tire dans le même sens, globalement,parce que c'est l'intérêt de tout le monde, continueBenoist Apparu.  C'est dans l'intérêt politique etéconomique de la Ville, c'est dans l'intérêt de la Sepec.Après, qu'à un moment ou un autre chacun cherche àtirer la couverture - économique j'entends - pour que laSepec chercher à gagner le plus possible, que nous,Ville, à payer le moins possible, c'est normal. C'est lejeu économique, c'est de bonne guerre. Il y aura sansdoute de grandes envolées lyriques à un moment, etc.Ça fait partie du jeu de la négociation, c'est naturel,c'est pour mettre un coup de pression. C'est le cas danstoute négociation commerciale. Mais tout le monde àintérêt à ce que le Capitole fonctionne. Donc la direc-tion est la même, avec peut-être des petits vents de tra-vers de temps en temps, mais ça avance. La seule chosequi compte, c'est que le Capitole soit viable, et à mon

sens il l'est, j'en suis convaincu. »À la Sepec, justement, le président, Bruno Forget,abonde. Certes, il ne cache pas qu'il y a eu des diffi-cultés de démarrage, mais il reste positif : « Je n'oubliepas les soucis qui se sont présentés, mais je suis tournévers les raisons pour lesquelles nous avons voulu avoirla délégation de service public du Capitole. Avec lavolonté de démontrer aux élus qu'ils ont fait le bonchoix avec un opérateur local, l'UCIA, et un opérateurnational, Vega. Les choses se règlent petit à petit, jerends grâce d'ailleurs au nouveau directeur général dela Ville qui prend les dossiers un par un et trouve dessolutions. Oui, il y a eu des soucis, mais ça n'empêchepas le Capitole d'avoir des premiers résultats plutôtbons. Bien sûr, il y a eu la foire pour commencer, etavec les salons qu'on a organisés depuis, ce sont250 000 visiteurs qui sont passés. Auxquels il fautajouter 20 000 personnes venues assister aux concertset aux spectacles. Oui, ça marche. »« Le Capitole a été monté envers et contre tous, si oncaricature un peu, continue Bruno Bourg-Broc. Il y aeu une grosse opposition à ce projet. Je n'ai pas sentid'opinion très favorable jusqu'à l'inauguration, où là,et depuis, tout le monde me dit que c'est ce qu'il fallaitfaire. Tout le monde le dit aujourd'hui. Ou à peuprès. Incontestablement, il y a des manifestations, il ya des spectacles, il y en a moins qu'il y en aurademain. » Le jour de la première ouverture du Capitole,en août dernier, François Hollande venu inaugurer lafoire, aurait même fait remarquer à l'opposition socia-liste châlonnaise qu'il était embarrassant de se lever

contre un tel projet...Parcourant les allées du dernier salon international del'agriculture, porte de Versailles à Paris, Bruno Forget amesuré la notoriété de la foire de Châlons. « La foireest très, très connue. La visite du Président de laRépublique n'y est pas pour rien. Et tout le monde a puvoir le Capitole. Ce lieu, c'est un levier de développe-ment économique. Châlons se cherche une image, leCapitole doit en être un symbole, même plus qu'unsymbole. On sait très bien que c'est l'innovation quinous fera sortir de la crise. Le Capitole doit porter,accompagner. Et être visible même depuis l'autoroute !Les panneaux Cathédrale Saint-Etienne ou Notre-Dame en Vaux, c'est très bien, c'est le patrimoine. Maisje vais écrire à la Sanef pour qu'il y en ait qui montrele Capitole, ça nous tournera vers l'avenir. »À Benoist Apparu la conclusion : « J'ai vu il y aquelques semaines le Lac des Cygnes au Capitole. Il yavait 1 600 personnes. J'imagine que pour la moitié, oules deux tiers d'entre eux, c'était la première fois de leurvie qu'ils allaient voir un ballet. Le Capitole permet ça,permettre à 2 000 personnes de voir un ballet d'enver-gure internationale à Châlons. » Et ça, c'est del'amélioration du cadre de vie, de la culture pour tous,de l'aménagement du territoire, et in fine, de l'attracti-vité pour Châlons.

Tony Verbicaro

250 000 personnes sont entrées au Capitole depuisson ouverture, en août. © l'Hebdo du Vendredi

Capitole en Champagne

Avantages et inconvénients d'un prototype xLa gendarmerie met un terme àune escroquerie aux chèquesvolésLundi 11 mars, la communauté de brigades degendarmerie de Dormans a interpellé deuxdélinquants qui s'approvisionnaient en cham-pagne au moyen de chèques volés. Lacoopération entre les gendarmes et les viticul-teurs a permis cette réussite. Les deux prévenusont été poursuivis pour recel de biens provenantd'un délit et usage de chèque contrefait ou fal-sifié. Ils ont été présentés dès le mardi 12 marsen procédure de comparution immédiate au tri-bunal de grande instance de Reims. Le princi-pal suspect a été condamné à trois ans deprison ferme, son complice à deux ans deprison, dont un an avec sursis et deux ans demise à l'épreuve. Les mandats de dépôt ont étédélivrés à l 'issue de l'audience.

xUne conférence sur l'insertiondes personnes handicapéesPour cette 24e édition de la Semaine nationalede la Santé Mentale, une conférence-débat inti-tulée « Quelle insertion des personnes handi-capées psychiques dans la ville » se tiendra lelundi 18 mars à 17, salle Pelloutier (place deVerdun à Châlons). Le Dr Bernard Rousselot,médecin psychiatre et chef du pôle « psychiatrieadulte » à l'Etablissement public de santé men-tale de la Marne (EPSMM), apportera sonexpertise sur la question. Deux table-rondesréuniront aussi d'autres partenaires et profes-sionnels de la santé (logeurs sociaux, Groupesd'entraide mutuelle de Vitry-le-François etd'Epernay, Union départementale des associa-tions familiales, etc.). Entrée libre.

xJeudi 21 mars : les savoir-fairede l'artisanat à EpernayÀ l'occasion de la Semaine Nationale de l'Artisanat, la Chambre de métiers et de l'artisanat, en partenariat avec l'Espace métiersd'Epernay, invite les collégiens à rencontrer desprofessionnels passionnés par leur métier. Boulanger, boucher, traiteur, pâtissier,fleuriste... autant de métiers diversifiés alliant lesavoir faire et le goût de faire plaisir. Intéressépour inscrire un groupe d'élèves ? : Contacteznous au 03 26 40 22 44 (Chambre de métierset de l'artisanat).

En Bref

xDes gradins mobiles, mais un peu lentsUn problème sérieux reste à résoudre, concer-nant la mobilité des gradins. « On était parti surl'idée que les sièges pouvaient être démontés etremontés dans un délai très court, explique BrunoBourg-Broc, et manifestement, on n'est pas arrivéà ce que nous souhaitions. Les délais ne sont pasceux que nous avions demandés. La réponse à laquestion qu'on pose est en cours. Nous discu-tons. Je vous donnerai la solution quand on enaura trouvé une ensemble avec notre partenaire. »Lors d'un démontage récent, un huissier avait étémandaté pour vérifier les opérations. « Le démon-tage des gradins, ça devait occuper deux person-nes pendant quatre heures, entend-on. En réalité,on est plutôt à huit techniciens pendant unesemaine. Ça devait coûter 4 à 5 000€ le démon-tage, on est à 20 000€... »

Reconversion - BA 112

Eric Fimbel : « Le dossier pourrait vraiment avancer d'ici quelques semaines »Pour la première fois, lundi dernier,les membres de l'associationVacarmes ne se sont pas invités dansle débat mais l'ont officiellement étépar l'ensemble des membres du Syndicat Mixte du Nord Rémois(SMNR). Une occasion unique d'exprimer leur point de vue et de rétablir quelques vérités...xL'association VigilAnCe, AleRte et MobilisationCitoyennES aura finalement réussi à se faire entendre.Entendre seulement, il faudra encore attendre poursavoir si les élus du SMNR l'ont également écoutée...Militant depuis 2009 pour une reconversion réussie del'ancienne base aérienne 112, le collectif aux 1 400adhérents (dont 30% vivant sur le territoire de Reims-Métropole et 90% dans la Marne) tenait absolument àexposer aux élus du Syndicat les trois grandes proposi-tions défendues par Vacarmes. La première concerne lapossibilité pour toute commune, dont le territoire est

directement concerné par une décision relative à unprojet ou une opération sur le site de l'ex base, de pou-voir délibérer en faveur de cette décision, faute de quoicette dernière se verrait abandonnée. Dans le prolonge-ment de la première proposition, la troisième, elle, sup-pose de procéder à un rééquilibrage des sièges desdécideurs au sein du conseil syndical du SMNR, assu-rant ainsi une réelle possibilité pour les communes ter-ritorialement concernées de peser sur les décisions. Enclair, pour Eric Fimbel, porte-parole de l'associationVacarmes, «  ces deux propositions sont surtout uneassurance pour les communesde Courcy et Brimont, situéesau plus proche du site de labase aérienne, de ne pas sevoir imposer les choses. Ellesaccepteront d'intégrer le Syndicat du Nord Rémoisuniquement si les élus de ce dernier s'engagent àrespecter ces deux points.  » Mais par engagement,Vacarmes entendait garantie écrite, or la rencontre delundi dernier n'a débouché sur aucun accord signé :«  Même si Adeline Hazan a semblé nous écouterdavantage, que beaucoup d'élus ont pris des notes et

que le président du SMNR, René-Paul Savary, a assuré« qu'il n'y avait pas de problème », nous demandonsmalgré tout un engagement écrit. C'est comme si vousachetiez une voiture : si le vendeur vous promet qu'elleest garantie trois ans sans papier pour en attester, ça nevous suffit évidemment pas. Le problème, c'est quebeaucoup d'élus sont enfermés dans des jeux d'égo ouont tendance à privilégier le calendrier électoral plutôtque celui de la reconversion du site. Alors forcément,ça bloque. » Quoiqu'il en soit, la seconde proposition,réclamant la publication « d'un contrat d'engagement

durable partagé, validé par lesinstances dirigeantes duSyndicat, et indiquant clairementla vision partagée du devenir dusite avec l'assu-rance que les

futures activités qui y seront implantées ne seront nitoxiques, ni polluantes » n'a pas non plus été validée(pour le moment) par le SMNR. Une déception pourEric Fimbel, qui ne comprend pas que certains élus,comme René-Paul Savary, s'accroche encore à un pro-jet d'éco-industrie alors que Vacarmes, «  pourtantpourvue d'une réelle compétence citoyenne », a sous le

coude un dossier structurant : la Cité des sciences et destechniques agricoles qui, outre mettre en avant lemonde agricole, ferait aussi le lien entre la métropole etle pôle IAR. « Parler d'éco-industrie sur ce site est uneabsurdité, d'autant que tout reste très flou (y mettrait-on des activités de traitement des eaux ou des déchets,de la déconstruction automobile...?). Il y a un vrairisque de piéger ce dossier pour des raisons de politi-ciens.  » Dans l'immédiat, Eric Fimbel et Vacarmessouhaitent avant tout mettre la pression sur le Syndicatpour ne pas « laisser s'installer l'omerta sur ce dossieret faire en sorte que tout bouge d'ici quelquessemaines. » Dernier avertissement de l'associa-tion : lamise en garde contre la signature du contrat de siteactuel que veut le préfet. « C'est un contrat creux, men-songer, non financé et clivant, contenant tous les ger-mes des maintiens des tensions. Et en plus il se réclameen cohérence avec Reims 2020 alors que c'est le con-traire, et nous pouvons le démontrer ».

Aymeric [email protected] www.vacarmes-reims.fr

N°210 du 15 au 21 mars 2013

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Des accords verbaux maispas d'engagement écrit

Page 9: L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 210

Tourisme - Salon Destination Marne

Ce week-end, partez en voyage... dans la MarnePendant trois jours, les 15, 16et 17 mars, le ComitéDépartemental du Tourisme(CDT) de la Marne organise,au Parc des expositions deReims, la 7ème édition dusalon Destination Marne. Lerendez-vous incontournablepour préparer ses week-endsde printemps et ses futuresescapades estivales enChampagne.

xNé en 2000, le Salon DestinationMarne est une exception. En effet, il sepropose, durant trois jours, de présen-ter l'offre touristique marnaise auxMarnais eux-mêmes ! Si l'initiativepeut à première vue paraître insolite,elle trouve toute sa raison d'être auregard de l'image qu'ont les habitantsde leur propre département. En effet,peu avant l'idée qu'un tel salonn'émerge, plusieurs enquêtes auprès dela population marnaise avaient révéléque ces derniers voyaient en majoritéleur territoire d'un point de vue plutôtnégatif. Bien sûr, depuis ces enquêtes,la situation a changé. Les Marnais ont

sans doute davantage conscience devivre dans un territoire aux multiplesressources et le salon DestinationMarne n'y est sûrement pas pour rien.D'ailleurs, le leitmotiv du CDT est devaloriser les richesses et la diversité del'offre touristique du département de laMarne. « Souvent on ignore ce qu'il estpossible de faire près de chez soi »,résume Philippe Harant, directeur du

CDT de la Marne. Le salonDestination Marne existe donc pourremédier à cela.Ainsi, lors decet événement,c'est toutes lesforces vives du tourisme de la Marnequi sont rassemblées pour présenteraux visiteurs le panel le plus completpossible des activités qu'ils proposent

toute l'année. Lors de cette 7e édition,ils seront 120 professionnels répartissur une surface de 3240 m2. « C'esttrès important pour eux car cela leurpermet bien sûr de développer leurnotoriété auprès du grand public,mais aussi de rencontrer d'autres pro-fessionnels avec lesquels ils ont la pos-sibilité de confronter leurs idées etleurs prestations  », se réjouit ledirecteur du CDT de la Marne.Couvrant de multiples secteurs d'ac-tivités, tels que l'artisanat, la gas-tronomie, l'hébergement, les loisirs,l'oenotourisme ou encore le patri-moine, tous ces professionnels s'at-tèleront à vous séduire grâce à leurssavoir-faire, mais aussi à travers lesnombreuses animations quiémailleront l'ensemble du week-end.En effet, un espace est entièrementdédié à cela avec notamment au menudes initiations au paintball et au golf,

l'élaboration derecettes gour-mandes avec laMaison Fossier

et l'Atelier de Luca, ou encore unechasse aux trésors destinés aux tout-petits âgés entre deux et six ans. Lespropositions des dizaines de stands ne

sont pas en reste, à l'image des anima-tions proposées par celui occupé parl'Ecomusée Champenois d'Oeuilly.Ici, on vous propose une plongée dansl'univers d'une salle de classe desannées 1900 avec la possibilité devous essayer à l'épreuve de dictée duCertificat d'Etudes ! A noter égalementqu'un grand jeu-concours est organisépar les Logis de la Marne avec commelot principal une voiture électriqueTwizy. La liste de ces animations n'estévidemment pas exhaustive. Sur cesalon, elles se comptent d'ailleurs pardizaines, comme certainement le nom-bre d'idées que vous glanerez au fil desallées et qui ne manqueront pas d'oc-cuper vos prochains week-ends.

Julien Debant

Salon Destination Marne, vendredi 15mars de 14h à 19h, samedi 16 etdimanche 17 mars de 10h à 19h.Entrée : 2,5 euros, gratuit pour lesmoins de 12 ans (Le billet est égalementvalable pour le Salon Tendance Nature).Renseignements : www.tourisme-en-champagne.com (rubrique actualités).

N°210 du 15 au 21 mars 2013

www. lhebdoduvendredi .comociété9 xS

Des dizaines de professionnels du tourisme marnais sont à la disposition desvisiteurs désireux de découvrir les activités qui s'offrent près de chez eux.© Christophe Manquillet

L'équipe de l'Ecole Internationale Henri Farman, établissement privé, est heureuse de vous convier à sa Journée Portes Ouvertes.

L'établissement accueille vos enfants de la Petite Section (à partir de deux ans) jusqu'à la Troisième au sein de classes d'effectif limité, dans un cadre moderne et agréable.

Forte de son expérience, l'Ecole Internationale Henri Farman vous propose un enseignement de qualité et répondant aux besoins pédagogiques actuels.

N'hésitez pas à venir nombreux rencontrer notre équipe enseignante et visiter nos locaux,

Le samedi 23 mars 2013 de 9h à 12h et de 14h à 17h

Dossiers de pré-inscription disponibles sur place ou sur simple demande via le site web de l'école : www.ecole-farman.com

xAvec 168 communes possédant le label des villeset villages fleuris, la Marne est officiellement le pre-mier département fleuri de France et ce pour la 4èmefois. La remise de ce trophée s'est déroulée lasemaine dernière à Paris. Le président du ConseilGénéral de la Marne, René-Paul Savary a reçu cettedistinction des mains du président du ConseilNational des Villes et Villages Fleuris. Le départe-ment doit donc ce trophée à ses 168 communeslabellisées « 1 à 4 fleurs », mais aussi aux 415 villeset villages marnais (sur 620) qui participent chaqueannée au concours « villes et villages fleuris ».Depuis près de 20 ans maintenant, le ConseilGénéral, via le Comité Départemental du Tourismede la Marne, réalise un énorme travail pour accom-pagner les communes qui souhaitent embellir leurenvironnement. « Cette impulsion est née grâce auvillage de Baconnes qui dans les années 80 a étéreconnu au niveau européen par l'Entente Florale »,explique Philippe Harant, directeur du ComitéDépartemental de la Marne. D'autres communes ontsu se distinguer depuis, à l'image d'Haussimont, prixnational de l'Arbre en 2007, ou d'Oger, médaille d'Orde l'entente florale en 2005, toutes deux d'ailleurslabellisées « 4 fleurs ». Situé à quelques kilomètresde Vatry, Haussimont présente la particularité d'avoirplanté 15 hectares d'arbres à vocation pédagogique,mais aussi d'avoir aménagé trois sites distincts surson territoire où un jardin sensoriel côtoient des haiescolorées et un verger conservatoire, le tout encadrépar un ambitieux programme de développementdurable. Du côté d'Oger, petit village au coeur de la

Côte des Blancs, le fleurissement ne date pas d'hier.Dès le printemps, les massifs pullulent sur la voiepublique et sur les rebords des fenêtres des habitantsqui ne se font pas prier pour démontrer qu'ils ont lamain verte. C'est même devenu une tradition couron-née par un jury européen en 2005. Alors, avec ces 168 communes distinguées par lelabel des villes et villages fleuris, c'est autant de lieuxoù il fait bon papillonner.

J.DRenseignements : www.tourisme-en-champagne.com, rubrique « Découvrez » ou sur le stand dédié au Salon Destination Marne.

Le fleurissement des communes marnaises aété impulsé par Baconnes, distinguée auniveau européen dans les années 80.

Tourisme - Salon Destination Marne

A la belle saison, la Marneprend des couleurs

Des centaines d'idées loisirsprès de chez vous

Page 10: L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 210

Mercredi 13 mars, le préfet de région et de la Marne a présenté,accompagné d'une demi-douzaine despécialistes, le Pacte national pour lacroissance, la compétitivité et l'emploià une sélection de chefs d'entreprisechampardennais et à la presse.x« La réunion d'aujourd'hui ne sera pas la seule,explique Pierre Dartout, le préfet. À chaque foisque l'occasion se présentera, dans des réunionsdans les CCI, par exemple, nous profiterons de lacirconstance pour mieux présenter ces mesures etrépondre aux questions. » Le Pacte en question, etsurtout ses déclinaisons concrètes, était attendudepuis de nombreux mois par les forceséconomiques. «  Ce pacte, poursuit le préfet, cesont 35 actions concrètes, de nature très dif-férentes. Certaines sont très concrètes, d'autressont l'expression d'une politique. Certaines sontdéjà abouties, d'autres en cours de finalisation. »Les objectifs du gouvernement sont de doter lepays d'une stratégie claire dans la mondialisationet de garantir, par la performance économique, laqualité du système de solidarité nationale. Les constats ont été faits : 750 000 emplois perdusdans l'industrie ces dix dernières années ; une ba-lance commerciale passée de + 17 en 2002 à - 25milliards d'euros en 2011 ; trois fois moins debrevets déposés par les entreprises françaises parrapport aux allemandes... « Ce pacte repose sur unpartenariat de confiance entre les entreprises et

les pouvoirs publics », poursuit Pierre Dartout, qui,à peine arrivé, sait déjà très bien que «  noussommes confrontés, dans les quatre départementsde la région, à des entreprises en difficultés,notamment dans l'industrie. Dans une région où le poids de l'industrie est supérieur à la moyennenationale. Où le taux de chômage est supérieur à la moyenne nationale.  Il existe cependant ici, en région, des entreprises performantes et inno-vantes. » Les pôles IAR et Materalia font figured'excellence. Et le préfet n'a pas oublié de citer l'export (agricole, viticole en particulier),

critère fort de la région.La séance de questions-réponses a tourné essen-tiellement autour du Crédit d'impôt pour la com-pétitivité et l'emploi (Cice), « une mesure phare,parce qu'elle répond notamment à l'allégementdes charges des entreprises de notre pays. Ce plannécessite un effort budgétaire important. Çamérite d'être souligné dans le contexte que tra-verse notre pays », selon le préfet. Le crédit d'im-pôt coûtera 20 milliards d'euros par an à l'Etat,pendant ses trois ans d'application prévus (2013-2016).Jean-Marc Ferrali, directeur régional des Financespubliques, a expliqué concrètement le mécanismedu Cice (lire par ailleurs) avant de parler d'un autredes 35 points : la lutte contre l'allongement desdélais de paiement. «  Des rapports récents ontmontré que les délais tels qu'énoncés dans la loi demodernisation des entreprises n'étaient pas com-plètement respectés. Ce que souhaite le gouverne-ment, c'est que tout le monde, dans les Services de l'Etat, paie à 20 jours en 2017.  Et sont en

réflexion des dispositifs législatifs qui paieraientautomatiquement les indemnités de retard, sansque le fournisseur n'ait à écrire pour se faire payersa facture. » Tony Verbicaromacompetitivite.gouv.fr - www.cice-oseo.fr

Un pacte très attendu par les décideurs économiques. © l'Hebdo du Vendredi

Compétitivité

Un pacte, 35 actions, un crédit d'impôt

17ème édition - 26 et 27 mars 2013 - Centre des Congrès - REIMS

Mardi 26 mars Innovact accueille un événement

du Conseil régional de Champagne-Ardenne :

http://assises.re.champagne-ardenne.eu/

xLa Région Champagne-Ardenne gagne en attractivitéLa Champagne-Ardenne est la troisième région pour les investissements étrangers créa-teurs d'emplois, rapportés à la population active. Chaque année, le recensement desinvestissements étrangers créateurs d'emploi, est effectué par l'Agence Française pour lesInvestissements Internationaux et CADev, son représentant en région. Pour 2012 les chiffresmontrent : un quasi doublement du nombre d'emplois créés ou sauvegardés par rapport àceux enregistrés en 2011, soit 1 041 emplois salariés ; un bon classement au niveaunational puisque, rapportés à la population active, ces résultats placent la région autroisième rang national.L'ensemble de ces investissements devrait représenter un montant supérieur à 100 millionsd'euros (hors coût d'acquisition). Autre indicateur positif : parmi les projets recensés, lescréations de sites représentent la moitié des projets d'investissements.En termes d'origines géographiques, l'Allemagne, le Benelux et les Etats Unis constituenttoujours les premiers investisseurs et représentent la moitié des projets. Outre ces parte-naires traditionnels, la région voit arriver de nouveaux investisseurs en provenance de payscomme l'Arabie Saoudite, la Russie, le Brésil ou la République Tchèque.Pour rappel, la région a accueilli la création de 4 564 nouveaux emplois sur les cinqdernières années (2008-2012). En valeur relative, la Champagne-Ardenne se situe ainsi audeuxième rang des régions les plus attractives.

x8e Assises Recherche et EntreprisesLes Assises Recherche et Entreprises, créées à l'initiative de la Région Champagne-Ardenne,sont devenues un des évènements majeurs de l'année économique. Elles sont organiséesen partenariat avec Carinna, l'Agence de la Recherche et de l'Innovation en Champagne-Ardenne. Elles se tiendront le 26 mars au Centre des congrès de Reims, de 9 h à 17 h.Chef d'entreprise, acteur économique ou consulaire, chercheur ou universitaire, étudiant,acteurs de la culture scientifique, technique et industrielle (CSTI), élu ou institutionnel... Toussont invités à échanger sur les enjeux de la recherche et de l'innovation et développer leurréseau professionnel. Cette année, un regard particulier sera porté à la question de la CSTIet comment elle peut donner le gout des sciences et susciter des vocations.

En Bref

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N°210 du 15 au 21 mars 2013

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xLe Crédit d'impôt pour lacompétitivité et l'emploi,comment ça marche ?Le montant du Cice sera calculé, dès 2013,en proportion de la masse salariale de l'en-treprise, hors salaires supérieur à 2,5 fois leSmic (crédit d'impôt de 4%en 2013, 6% àpartir de 2014). Les petites et moyennesentreprises et les entreprises de taille inter-médiaire qui le demandent pourront béné-ficier de l'effet en trésorerie de cet allège-ment dès le 1er janvier 2013, par rétro-activité. Ce dispositif concerne environ 85%des salariés, dont environ 80% de ceux del'industrie. Evidemment, le crédit d'impôtconsenti ne pourra servir à augmenter lesrevenus des dirigeants ou les dividendes.Son objectif est de créer de l'emploi, commel'exemple suivant le montre. « Si on prendl'exemple d'une PME de 20 salariés où 10seraient payés au Smic (soit une massesalariale de 14 250 € bruts par mois) et 10salariés rémunérés à 2,5 Smic par mois(soit 28 510 € de masse salariale brutemensuelle), le total des salaires bruts pourun an atteint 513 120 €. Avec un créditd'impôt de 4% en 2013, l'Etat rembourse 20525 € en 2013 et 30 790 € en 2014. Soitla possibilité donnée à l'entreprise d'em-baucher un salarié au Smic. Ou d'investiren matériel. » Parmi les questions poséesmercredi soir, celle de l'effet de seuil pourles salariés presque à 2,5 fois le Smic. Uneprime éventuelle versée dans le courant del'année ferait passer le salarié au-delà duseuil d'accès au Cice.

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Vendredi 8 mars, Journéeinternationale de la femme,la Cartonnerie a accueilliune réunion de femmes chefsd'entreprise ou porteuses de projets. Ce rendez-vous,intitulé « Femmes d'affaires,affaires de femmes » est lepremier co-organisé parCréer au féminin, réseaud'entrepreneurs de la CCI de Reims-Epernay et Créezcomme elles, association née à Troyes, dotée d'uneantenne rémoise.

xDans la salle de concert, auxlumières tamisées, les invités viennentchercher le badge qui permettra demieux les identifier. On apprend aussi,abordant celles que l'on ne connaît pasqu'il existe à Reims une pépinièredédiée aux projets art et design. Ouque l'on peut se faire livrer un repassain au travail avec la sociétéDéjeun'up... Partager...Le discours des organisatrices marquel'ouverture de l'événement. Anne Soto-Mayor, présidente de l'associationCréez comme elles, rappelle que  les

étapes de création d'une entreprise sontles mêmes pour une femme ou unhomme. Marie-Aude Bur, de la sociétéTransmatik, élue à la CCI, aimeraitque « la Journée internationale de lafemme n'existe pas  » et encouragetoutes celles qui voudraient exercer unmétier d'homme. Béatrice Paillard,déléguée régionale aux droits desfemmes et à l'égalité, revient sur desfaits qui en surprennent plus d'une  :

« Depuis 1965 seulement, les femmespeuvent avoir un chéquier ou un tra-vail sans l'autorisation de leur mari. »Lorène Richer de Forges, du réseauCréer au féminin, prend à son tour laparole et revient sur les raisons de lacréation de cette entité, en 2010. « Parrapport au niveau national, il y avaitmoins de femmes chefs d'entreprise enrégion Champagne-Ardenne. » SophieZeitoun de la société BySCom,

responsable de l'antenne rémoise deCréez comme elles, insiste sur lanécessité de partager son expérienced'entrepreneur avec celles qui débu-tent. Stéphanie Aubin, directrice duManège de Reims, incite les femmes àcréer, sans nier les difficultés que l'ini-tiative implique... ...RéseauterTandis que certaines assistent à unedémonstration de fabrication de sushi

par le chef Maxime De Luca, d'autrespapotent, trinquant au Champagne deVignerons et goûtant aux verrines etdouceurs préparées par Les Délicesd'André. On ne reste pas longtempsseule, les conversations se font,naturellement. Pendant ce temps, aux quatre coins dela salle, des femmes participent à desactivités étonnantes, conçues parVirginie Girault, coach en entreprises,de la société Kresko, et StéphanieLeclère, décoratrice d'intérieure avecD'Coquetteries. Elles ont créé des ate-liers permettant d'explorer différentsbesoins comme l'équilibre vie person-nelle et professionnelle, symbolisé parun parcours d'équilibre. Parmi lesautres ateliers, « Entre les 2 mon coeurbalance » permet de s'interroger sur lespoints positifs et négatifs de sa vied'entrepreneuse à l'aide d'une véritablebalance, afin de peser le pour et le contre. La scène de la Cartonnerie estutilisée pour travailler le développe-ment de nouvelles compétences avecune initiation à la harpe...Un moment de rencontres et d'expéri-mentations instructives dont chacunerepartira (en chantant ?) sous la pluie.

Frédérique Alfassa-Larsonneur

De gauche à droite : Stéphanie Aubin, Sophie Zeitoun, Virginie Girault, Marie Beaurain, Anne Soto-Mayor, Lorène Richerde Forges et Béatrice Paillard. © Léa Philippe

Journée internationale de la femme

Créer au féminin et Créez comme elles ont célébrél'événement ensemble

xInnovact se dote d'une appli smartphoneAlors que la 17e édition d'Innovact se déroulera mardi 26 et mercredi 27 mars au Centredes Congrès de Reims, le salon dédié à l'innovation dispose dorénavant de son appli smart-phone (disponible sur l'Appstore et Google Play). Celle-ci permet de faciliter la préparationet la participation à Innovact, en mettant à disposition toutes les informations nécessairessur ce forum européen des start-ups innovantes. On y trouve notamment l'agenda desévénements (conférences, tables rondes, etc.), la listes des participants, les informations pra-tiques, etc.Plus d'infos sur www.innovact.com

xLes femmes (aussi) sont dans le préPendant deux ans, en lien avec laChambre d'agriculture des Ardennes,Christophe Loiseau a rencontré et pho-tographié dix femmes agricultrices oeu-vrant sur le territoire des CrêtesPréardennaises. Son travail s'exposedésormais dans la Marne, à Châlons. Dixportraits reflétant le quotidien et le par-cours de ces exploitantes passionnées, àdécouvrir jusque fin mars dans les locauxde l'Hôtel de Région (5, rue de Jéricho àChâlons).

xSemaine nationale de l'industrie : demandez le programme Mise en place d'une exposition industrie du 18 au 24 mars dans les Espaces métiers deReims, Epernay et Châlons-en-Champagne.EpernayJournée pour les scolaires le lundi 18 mars. De 9 h à 11 h 30, présentation de l'industrie àla Maison de l'Emploi et des Métiers, ateliers ludiques, exposition de fabrications locales. De14 h à 16 h, visite de l'entreprise Feralco.Journée pour les demandeurs d'emploi le mardi 19 mars. De 9 h à 11 h 30, présentationde l'industrie à la Maison de l'Emploi et des Métiers, ateliers ludiques, exposition de fabri-cations locales. De 14 h à 16 h, visite de l'entreprise ACI E. De 16 h à 17 h 30, visite desateliers de formation au lycée Godart-Roger.ReimsJournée portes ouvertes au CFAI de Reims le mercredi 20 mars. De 9 h à 11 h 30, présen-tation de l'alternance et des ateliers aux scolaires. De 14 h à 16 h 30, initiation aux métiersde la chaudronnerie, de la soudure et de l'usinage (réservé aux demandeurs d'emploi).Journée lycéens le jeudi 21 mars. De 9 h à 11 h 30, présentation de l'industrie à la Maisonde l'Emploi et des Métiers, exposition de fabrications locales. De 13 h 30 à 15 h et de 15 hà 16 h 30, visite de l'entreprise Freinrail.Châlons-en-ChampagneJournée scolaires le vendredi 22 mars. De 9 h à 11 h 30, présentation de l'industrie àl'Espace Métiers. De 14 h à 16 h 30, visite de l'école d'ingénieurs des Arts et MétiersParisTech.Journée étudiants le samedi 23 mars. De 9 h à 13 h, portes ouvertes de l'Institut Supérieurde Promotion Industrielle.

En Bref

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N°210 du 15 au 21 mars 2013

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À l'occasion du Salon del'Habitat et duDéveloppement Durableorganisé à Châlons, l'interpro-fession Valeur Bois etplusieurs acteurs régionauxont planché sur les probléma-tiques auxquelles doit faireface la filière. Ainsi que surles perspectives se dessinantà l'horizon.

xDu long de ses 700 000 hectares deforêts, la Champagne-Ardenne afficheun taux de boisement du territoireproche de 29 %. Ni plus ni moins quela moyenne nationale, mais de quoialimenter une filière bois plutôt solide,qui s'impose comme le 4e employeurde la région avec 2 200 entrepriseset plus de 12 000 salariés.Paradoxalement, les constructions enbois sur maisons individuelles nereprésentent qu'environ 4 % dumarché champardennais. « Contreplus de 10 % au niveau national »,constate Christophe Possémé, le PDGdu Bâtiment Associé, à Muizon.« Tandis que la Bretagne, pourtantsituée en bord de mer, atteint les 17 %.Beaucoup de nos forêts sont faitespour le meuble, pas pour la construc-

tion. Le chêne, par exemple, nereprésente que 5 % de nos ressources.Dès maintenant, il faudrait planterdes résineux pour qu'ils portent leursfruits plus tard ».En France, le bois arrive en avant-dernière position sur le podium des

matériaux de construction utilisés,devant le métal. Inévitablement,l'aspect économique pèse dans la ba-lance des ménages. Et bien souvent,faute de budget suffisant, les construc-tions individuelles sont achevées avecdes matériaux plus classiques et moins

onéreux.À l'international, ces dernières années,la Champagne-Ardenne a vu bondirses expéditions de bois brut, princi-palement vers la Belgique, et peut setarguer d'être la quatrième région laplus exportatrice de l'Hexagone en la

matière. Parallèlement, elle importesix fois plus de bois scié qu'elle n'enexporte. Résultat : entre 1999 et 2009,sa production de sciage a chuté de58%. « Nous ne transformons pasassez, alors qu'il existe un véritablepotentiel sur ce créneau », déploreJean-Gérard Védé, directeur généralde la Scierie du Vaudois, dans l'Aube.En imposant son bilan carbone, leGrenelle de l'Environnement a joué unrôle important dans l'avènement de laconstruction bois. Aujourd'hui, unefoultitude de nouveaux matériauxrejoint le mouvement : planchers bois,panneaux mixtes et massifs, etc.Autant de secteurs porteurs qui sedévelopperont ces prochaines annéeset permettront la création de produitsinnovants.Mais il reste beaucoup à faire pourbooster cette filière et la valoriser, àcommencer par la concertation entreles différents corps de métiers con-cernés. « Les maîtres d'ouvrage etarchitectes doivent comprendre qu'ilest tout à fait possible de construiredes bâtiments en élévation, et non surun seul étage », préconise ChristophePossémé. La formation fait aussi par-tie des leviers d'action possibles. LeLycée Charles de Gaulle à Chaumont,par exemple, envisage d'ouvrir unelicence en Design Bois.

Sonia Legendre

Sortie de terre en 2010, la Maison Régionale de la Forêt et du Bois accueille les différentes organisations professionnellesde la filière, à Châlons © l'Hebdo du Vendredi

Filière bois

Quel avenir pour la profession en Champagne-Ardenne ?

Régis Jacobé vient d'être élu prési-dent de la Chambre régionale d'agri-culture Champagne-Ardenne pour lessix années à venir. Cet exploitant mar-nais de 52 ans succède ainsi à JeanNotat. Il est également trésorier de laFédération Départementale desSyndicats d'Exploitants Agricoles(FDSEA 51) et vice-président de laMSA Marne-Ardennes-Meuse.

xQuel est votre objectif premier pour ce nou-veau mandat régional ?Il faut absolument relever le défi générationnel etrenouveler au mieux les salariés des exploita-tions, en facilitant l'installation des jeunesagriculteurs. C'est une véritable problématique.Bon nombre d'exploitants arrivent à l'âge de laretraite sans forcément avoir de successeur pourla suite. Et bon nombre d'offres d'emplois agri-coles ne sont pas satisfaites. Les employeurs ontdonc de plus en plus recours à la main d'oeuvreétrangère. L'une des solutions pour y remédier :l'apprentissage, afin de favoriser l'orientation desjeunes vers les métiers agricoles, et les former.Prenez le lycée de Somme-Suippes parexemple : il manque d'élèves. Il existe des parte-nariats à nouer pour promouvoir la filière via les

cursus professionnels et les collectivités.L'agriculture reste l'un des rares gisements derichesse et d'emploi qui peut encore se dévelop-per en Champagne-Ardenne. Et c'est en ce sensqu'a été lancée la campagne de communication« L'avenir est dans le pré », avec l'Etat, leConseil régional, les Jeunes Agriculteurs etl'Interprofession Bétail & Viande.

D'autres priorités d'action ?Beaucoup d'autres, à commencer par la nouvellePolitique agricole commune (Pac), que le mi-nistère de l'Agriculture prévoit de réformer, et àlaquelle il va falloir s'adapter, en trouvant desréponses aux nouveaux défis économiques, terri-toriaux et environnementaux impliqués.Il faut également mieux dialoguer avec les con-

sommateurs, et l'actuelle « crise du cheval » leconfirme. La production en circuits courts est unmode d'organisation intéressant qui permet uncontact direct entre producteurs et consomma-teurs.Autre challenge : réduire la dépendance des pro-ductions végétales à l'azote minéral. Un cycled'expérimentation va être mené et nous emmè-nera au-delà du mandat. Il est aussi très impor-tant de conserver nos outils agricoles, notam-ment si l'on se dirige vers les circuits courts.Malgré la baisse du nombre d'éleveurs en région,il va falloir faire perdurer les abattoirs bovins. Etavoir des transformateurs à notre disposition.

Quid du programme « Terres d'avenir », laréforme des Chambres lancée en 2009 ?La régionalisation et la mutualisation du réseaudoivent être poursuivies pour que nous soyonsplus efficaces vis-à-vis des agriculteurs, desviticulteurs, et des collectivités. Ce qu'il fautretenir : il ne s'agit pas uniquement de laChambre régionale. Nous sommes LESChambres d'agriculture de Champagne-Ardenne.

Propos recueillis par Sonia Legendre

Tout juste élu, Régis Jacobé présidera la Chambre régionale d'agriculture ces six prochaines années© l'Hebdo du Vendredi

Régis Jacobé, président de la Chambre régionale d'agriculture

« Quatre départements unis pour une région forte »

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N°210 du 15 au 21 mars 2013

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Du haut de son double mètre,Mari Konaté est serein. Arrivé au CCRB la semaine dernière en remplacement de Brice Kabengele, celui qui a débuté près d'ici, à Saint-Quentin, s'apprête à découvrir la Pro B... En toute décontraction.

xLe Champagne Châlons Reims Basketse déplace ce vendredi soir chez son voisinardennais, l'Etoile de Charleville. Face à lalanterne rouge du classement, plus quejamais menacés par la relégation avec sesdeux victoires de retard sur le premier non-relégable, Nikola Antic et ses hommes,actuellement 4e du classement, aurontmalheureusement pour mission d'enterrerun peu plus les Carolomacériens s'ils veu-lent retrouver le chemin qui mène au podi-um de la Pro B. Sur le papier, les Marnaissemblent donc largement favoris.Cependant, malgré le très net succèsacquis aux dépens de Bourg-en-Bresse lasemaine dernière (75-37 !), la méfiancedemeure de mise. En effet, il y a peu, aprèsleur précieuse victoire obtenue à Boulogne(88-96), Kévin Corre et ses partenairesétaient retombés dans leurs traversquelques jours plus tard sur le parquet deHyères-Toulon (70-66). A huit journées de la fin de la saisonrégulière, Châlons-Reims ne peut plus sepermettre une telle sortie de route et se doit

même de signer une série positive afin determiner le plus haut possible au classe-ment de la Pro B. En effet, conclure lechampionnat à la 3e ou à la 5e place nesera pas sans conséquence lors des play-offs. Outre le fait d'obtenir l'avantage du

terrain en quart de finale, une place sur lepodium permettrait à l'équipe de NikolaAntic d'éviter en demi-finale, si elle s'yqualifie, l'ogre Pau-Orthez. Elle joueraitalors plus certainement Evreux, une équipecertes très brillante mais davantage à laportée du CCRB comme l'atteste le succèsdes Marnais face aux Ebroïciens le 12février dernier (81-74).Pour cette rencontre en terres ardennaises,Nikola Antic pourra compter sur l'ensem-ble de son effectif, dont un Justin Burrellen grande forme (15 pts, 10 rds et 3 contresface à Bourg). Du côté de Charleville, lamenace viendra principalement de DarrylHudson. L'américain, arrivé il y a tout justedeux semaines en remplacement de soncompatriote Patrick Sanders, a soigné sonentrée en Pro B : 19 pts face à Evreux puis26 pts pour 31 d'évaluation face à Saint-Vallier. Deux performances remarquablesmais qui n'ont pas pour autant empêchéson équipe de perdre les deux rencontres(74-87 face à Evreux et 107-80 à Saint-Vallier).

J.D

Charleville-Mézières - Châlons-Reims, vendredi 15 mars à 20h, salle Bayard de Charleville-Mézières. A noter que lederby champenois sera diffusé en direct sur Ardennes TV : www.ardennestv.com.Prise d'antenne à partir de 19h45.Prochain match à domicile, le vendredi 22mars à 20h, Châlons-Reims recevra Lille au complexe René Tys de Reims.

xL'équipe Reims Champagne Aventure participe à laTransmarocaine . Ce raid multi sports se déroule du 18au 23 mars. Le départ sera donné d'Ouarzazate. En 6jours, l'équipe constituée de Benjamin Bardiaux et deFrédérique Barbara rejoindra Marrakech en alternantVTT, course à pied, Canoë ; le tout en orientation (GPSinterdit). « Nous allons traverser la vallée de l'Ouroika,le col de Ticka, la station de ski de l'Oukaimeden soitapprocher le mont Toubkal. Nous craignons le dénivelé(en venant de la Champagne) et nous savons que lesconditions météo risquent d'être rudes. ». Quoiqu'il ensoit, les deux partenaires donneront comme d'habitudele meilleur d'eux-mêmes...

J.DPour les suivre, rendez-vous sur www.transmarocaine.orgContact : Frédérique Barbara au 06 61 21 69 99.

Basket Pro B (27e j.) : Charleville-Mézières - Châlons-Reims

Pas de place pour les sentiments

Le Stade de Reims accueillel'autre Stade de la Ligue 1,Rennais, pour le compte de la 29e journée, samedi à 20heures. Avec l'objectif de refairede Delaune une citadelle où lesRémois gagnent toujours, jusqu'àla fin de la saison.

xAvant le coup d'envoi, les pensées du stadeAuguste Delaune iront vers Florent Ghisofi,dont la saison s'est terminée face au PSG il ya deux semaines. Une rupture des ligamentscroisés du genou droit dont le milieu de ter-rain doit être opéré la semaine prochaine.Aussi vers Kossi Agassa, « coupable » toutou partie sur trois des quatre buts encaisséssamedi à Troyes. Et comme disait HubertFournier après le match, «  il valait mieuxqu'il en commette trois durant le mêmematch que trois dans trois matches de suite ».Et enfin des pensées vers Julien Féret, quiaurait eu droit, c'est sûr, à une belle ovationen entrant sur la pelouse, même avec le mail-lot de l'adversaire sur les épaules. Mais voilà,le capitaine rennais, génial milieu rémois

entre 2005 et 2008, a dû déclarer forfait, enraison d'une lésion musculaire contractéecontre Saint-Etienne vendredi dernier.Rennes 8e, à six points de la Ligue Europa,

joue en ce moment ses dernières cartes pours'éviter une fin de saison en roue libre. Enchampionnat tout au moins, puisque leshommes de Frédéric Antonetti disputeront la

finale de la Coupe de la Ligue le 20 avrilcontre Saint-Etienne. Mais depuis quatrematches et l'absence sur blessure de RomainAlessandrini, les Rennais font du surplace :deux défaites en déplacement, à Lille et àMontpellier, et deux matches nuls à la mai-son, contre Bordeaux et les Verts. SansAlessandrini, c'était compliqué, alors sansFéret...Aux Rémois d'en profiter et d'y mettre lamême intensité que face au Paris Saint-Germain pour décrocher un deuxième succèsde rang à la maison. Une victoire placeraitles Rouge et Blanc à quatre matches gagnésdu maintien. Si le maintien se joue à 42points cette saison, il en manque quinze auxStadistes. Soit cinq victoires. Soit exacte-ment le nombre de matchs qu'il leur reste àjouer à Delaune. Et si Valenciennes, Ajaccioet Lorient seront a priori prenables à Reims,c'est sur le papier moins évident pour Lyon,prochain visiteur, le 6 avril. Mais avant ça,les Rémois auront surtout en tête, après latrêve internationale, le 30 mars, d'aller faireun résultat à Annecy contre Evian-Thonon-Gaillard, concurrent direct au maintien.

T.V

Football (L1, 29e journée) Reims - Rennes

L'esprit de Paris, pas de Troyes

Course extrême

Une équipe rémoise au départ de la Transmarocaine

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www.lhebdoduvendredi .comSport14 x

Victorieux au match aller (86-63), Kévin Correet ses partenaires viseront un second succèsface aux voisins ardennais. © l'Hebdo duVendredi

Une victoire sur un but d'écart suffirait au bonheur des Rémois. © l'Hebdo du Vendredi

Benjamin Bardiaux et Frédérique Barbara prendront ledépart de la Transmarocaine le 18 mars prochain.

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CONCERTS

• Rencontre avec AlphaBlondy, avant son live

au K. P. 1 6

• 22h22, une heure parfaite pour chanter

au Salmanazar P. 1 6

SPECTACLES

• Méli'môme 2013, aussi àEpernay P. 1 7

• Salmanazar : combien tum'aimes ? P. 1 7

AUTRES

• Le Printemps du cinémaau Palace P. 1 7

• La semaine de la languefrançaise P. 1 7

une production

LESCOP : THE SHOES

ALINE MIDNIGHT MAGIC YAYA HERMAN DUNE

RUBIN STEINER : GRINDI MANBERG : CIE AXE ENSEMBLE

PHONOGRAPHE CORP.

WWW.ELEKTRICITYFESTIVAL.FR

MUSIQUES DU TEMPS PRÉSENT

REIMS 27 AU 3O MARS 2O13

LA CARTONNERIE & CÉSARÉ PRÉSENTENT

DJ

magazine

L ’ A G E N D A C U L T U R E L É P E R N A Y

N°210DU 15 AU

21 MARS 2013

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Alpha Blondy est de passage à Reimsavec son nouvel album, Mystic Power(Wagram Music, sorti en France le 4mars). L'occasion d'un entretien richeavec l'artiste ivoirien engagé, le plus populaire du monde du reggaedepuis la mort de Bob Marley.xDans ce 19e album, Alpha Blondy chante dix annéesde conflits en Côte d'Ivoire, adresse un espoir (Hope faitl'ouverture du disque), invite d'autres grands comme Bee-nie Man, « rencontré en tournée en Guyane et au Surinam. On se voyait le soir à l'hôtel, je lui ai fait écouter lebrouillon de l'album, et je l'ai invité à enregistrer un morceau. J'étais à Paris, lui en Allemagne, il est venu, et ona enregistré... » et même celui qu'on lui a longtemps opposé sur la scène reggae, Tiken Jah Fakoly, parmi d'autres,pour chanter Réconciliation. « Je l'ai faite pour la Côte d'Ivoire, continue Alpha Blondy. On voulait passer le mes-sage qu'il faut une réconciliation vraie, sincère, honnête. Chaque artiste, chacun dans son dialecte, lance le mes-sage. Je crois qu'en commençant maintenant, nous, les artistes, on peut donner un top départ. L'objectif, c'est quedans plusieurs générations, la réconciliation sera effective. Pour ça, il faut commencer. La crise politique a toutmonopolisé ces dernières années. La conclusion, ce sera à La Haye, au tribunal pénal international. Maintenant,le grand chantier concerne les têtes des Ivoiriens. La mission confiée à M. Banny (Charles Konan Banny, prési-dent de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, ndlr) est très compliquée. Sa tâche n'est pas évidente,les blessures sont encore béantes. Mais il faut espérer que la réconciliation viendra. » Dans Mystic Power, AlphaBlondy n'oublie pas un autre de ses thèmes privilégiés, la Françafrique. Dans la bien-nommée chanson France àfric, « je dénonce cette relation de dépendance et cette association de malfaiteurs, ces réseaux parallèles qui nesont pas le fait de tous les dirigeants politiques français ou africains, mais qui escroquent à la fois l'Afrique et laFrance. Je parle des présidents Bonobo, ces marionnettes protégées. Je m'adresse à l'Union africaine, dont 90%des présidents qui y siègent sont arrivés au pouvoir de façon anti-démocratique. Comment voulez-vous qu'ils don-nent des leçons de démocratie ? » Et Alpha Blondy n'oublie pas non l'actualité récente, en l'occurrence l'opéra-tion Serval. « Dieu merci que la France soit intervenue au Mali ! Sinon le Mali serait tombé dans les mains dequelques forces islamisantes. C'est aussi un message à l'Union africaine. Comment peut-on m'expliquer qu'uneforce commune ne puisse pas intervenir rapidement ? L'intervention française au Mali, c'est une leçon à l'Unionafricaine, qui se réunit seulement pour déterminer la date de la prochaine réunion. » Finissons sur une note pluslégère : dans Mystic Power, Alpha Blondy a enregistré deux reprises adaptées qu'il entonne depuis longtemps surscène. J'ai tué le Commissaire, version Alpha de I shot de Sherif, de Bob Marley ; et le Métèque, de Georges Mous-taki, qui fait « Avec ma gueule de Nègre métèque, de Juif errant, de rasta grec... » Tony VerbicaroAlpha Blondy Live, vendredi 22 mars à 20 heures. Le K - Kabaret Champagne Music Hall, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux. Location sur www.digitck.com.

xEco-festival Cabaret Vert : déjà les premiers noms !Alors que la prochaine édition est programmée du 22 au 25 août 2013, sept groupes ont con-firmés leur venu sur la scène du grand festival ardennais : Alt-J, Two Door Cinema Club, TheBloody Beetroots, Skip The Use, Keny Arkana, Boys Noize et Crystal Castles. Et en attendantde connaître les têtes d'affiche du festival, il est d'ores et déjà possible d'acquérir les précieuxsésames : Pass 3 ou 4 jours de 45 à 70 euros. Infos sur www.cabaretvert.com

xChant choral et arpèges à DameryDimanche 24 mars, la salle des fêtes de Damery accueillera, à 15 heures, le Choeur desCoteaux de Damery et Arpèges de Chouilly. Les chanteurs exécuteront un registre diversifié, deMozart à Brel.

En Bref

16 xSortie N ° 2 1 0 d u 1 5 a u 2 1 m a r s 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

EPERNAYvendredi 15 marsVARIÉTÉ ET CHANSON FRANÇAISES : « MARC LAVOINE » Musicalement et dans le thème abordé, Marc La-voine surprend, se met à nu et détonne : ainsi surle fil, il fait chalouper nos cordes sensibles.

À 20h00. Tarifs : 42 à 49 euros. Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.

samedi 16 marsLE SALON DE MUSIQUE, AVANT-SCÈNEEn préambule au spectacle que donnera l’ensem-ble Faenza au théâtre Gabrielle-Dorziat les 22 et23 mai 2013, les musiciens réalisent une présen-tation d’instruments baroques : théorbe, citole etguitare baroque n’auront plus de secret pour lesamateurs.À 15h30. En partenariat avec Le Salmanazar - Réservation obligatoire -

Médiathèque centre-ville, 1, rue du professeur Langevin à Epernay.jeudi 21 marsCHANSON : 22H22Dans Instants critiques, Lucrèce Sassella donnaitla réplique musicale à Olivier Broche et Olivier Sa-ladin. Ici, c’est à un spectacle théâtralement musi-cal à l’humour joyeusement décalé que nousconvient Lucrèce Sassella et Antoine Sahler.

À 20h30. Durée : 1h15. Grande salle. À partir de 10 ans. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place

Mendès-France, Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.vendredi 5 avrilCORDES : TRIO PASQUIER/JEAN-PHILIPPE COLLARDÀ l’occasion du 30e anniversaire du concours decordes, nous vous proposons un concert de pres-

tige réunissant des artistes de grande notoriété. Auprogramme : Gabriel Fauré, Quatuor en sol mineuravec piano.

À 20h30. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.

dimanche 7 avrilOPÉRA/LYRIQUE : « ROBERTO ALAGNA & BIGBAND » D’un continent à l’autre, Roberto Alagna nous pro-pose un concentré d’une Italie universelle et éter-nelle, une communion artistique sur les traces desitalo-déracinés partis à la conquête de nouveauxhorizons.

À 17h00. Tarifs : 45 à 130 euros. Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.

jeudi 2 maiVARIÉTÉ ET CHANSON FRANÇAISE : « -M- »-M- profitera de sa tournée pour s’arrêter à Epernayle temps d’un concert. À 20h00. Ouverture des portes à 18h30 pour l’emplacement Fosse Early

Tarifs : 32 à 59 euros Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.

REIMSvendredi 15 marsNOUVELLES MUSIQUES POUR SAXOPHONESCréation de nouvelles oeuvres écrites par les étu-diants de la classe de composition, en collabora-tion avec les étudiants saxophonistes duConservatoire.

À 18h30. Entrée libre dans la limite des places disponibles - Conserva-toire de Reims, 20, rue Gambetta

vendredi 15 marsJAZZ : JEAN-BAPTISTE BERGER & EMMANUEL PEDON

À l’occasion de la parution de leur premier albumen duo, le saxophoniste Jean-Baptiste Berger et lepianiste Emmanuel Pedon, bien connus des ama-teurs de jazz rémois, interprèteront des composi-tions originales, avec complicité et audace.

À 21h00. Tarif : 5 euros Café Le Stalingrad, 180, rue de Vesle

samedi 16 marsRETRANSMISSION OPÉRA/CONCERT : FRANCESCA DARIMINIHistoire d’un amour impossible hanté par l’Enferde Dante et le destin de Tristan et Iseult, ce ma-gnifique opéra n’avait pas été vu sur la scène duMet depuis 1986. Avec la soprano dramatique Eva-Maria Westbroek et le ténor Marcello Giordani.

À 17h00. Tarif : 31 euros - Cinéma Gaumont Reims, 72, place Drouetd’Erlon

samedi 16 marsCHRISTOPHE WILLEM - SESSIONS 2013 Fort du succès de «Inventaire» et «Caféine», et cemalgré leur écart musical et artistique, ChristopheWillem a récemment lancé «Prismophonic». Riende tel, donc, que de découvrir sa mise en scènepour découvrir cet artiste comme vous ne l’avez ja-mais vu.

À 20h00. Tarif : 44 euros Le K, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux

samedi 16 marsOPÉRA : IL RITORNO D�ULISSE IN PATRIAAprès sa mise en scène très remarquée du Cou-ronnement de Poppée, Christophe Rauck s’est en-gagé dans un nouveau voyage avec Monteverdi.Le Retour d’Ulysse dans sa patrie lui offre une ex-

ploration de thèmes intemporels profondément hu-mains.

À 20h30. Séance supplémentaire à 14h30 le dim. 17 mars Tarifs : de 10 à 42 euros - Opéra de Reims

dimanche 17 marsGILLES DISS : L’EN-CHANTEUR DU MONDE DES EN-FANTSDepuis quinze ans que Gilles DISS se consacre àla chanson pour enfants, bon nombre de ses re-frains deviennent peu à peu des incontournablesdu répertoire. Spectacle pour enfants organisé parACADEM.

À 16h00. Tarif : 4 euros Espace Thierry Meng, place de la Mairie à Bétheny

CHALONSsamedi 16 marsPUNK ROCK : LA SOURIS DÉGLINGUÉELa Souris Déglinguée (LSD!), c’est le rockabillyboogie des années cinquante. D’une tonalitéunique, LSD a su s’affiner avec le temps sans lemoins du monde lâcher en route l’exigence mo-rale, l’irrévérence tonique et l’humour pince sansrire des origines.

À 20h30. Tarifs : de 10 à 16uros L’Orange Bleue à Vitry-le-François.

mardi 19 marsOPÉRA/JAZZ : LE SYNDROME OTHELLODans l’esprit de ses relectures de compositeurs dupassé, Uri Caine puise son inspiration dans les ver-sions que Verdi et Shakespeare ont construitesd’Othello pour créer une oeuvre au langage musi-cal personnel.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24 euros - La Comète.

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

Concert - Alpha Blondy au K

Mystic power, Françafrique et politique

Sur Mystic Power, Alpha Blondy a reggae-ifié le Métèquede Moustaki. © R.Deluze_et_S.Derradji

Chant - Salmanazar

Une heure parfaite pour chanter xCeux qui d'entre vous on pu assister à Instantscritiques, perle théâtrale imaginée par FrançoisMorel, la reconnaîtront sans problème. Lucrèce lapétillante, apparue il y a quelques semaines en jolierobe rouge sur la scène du Salmanazar, se produirade nouveau sur les planches du théâtre GabrielleDorziat, le 21 mars prochain, pour le plus grandplaisir du public sparnacien. Cette fois-ci accom-pagnée d'Antoine Sahler, son acolyte de toujours,la chanteuse lumineuse nous fera une fois encoredémonstration de ses talents : dans 22h22, un spec-tacle musical écrit et composé par son comparse,elle chantera, dansera et jouera, nous emportantavec elle dans un univers plein de fraîcheur, raffinéet volontiers burlesque. Une énergie débordante etun spectacle délicieusement décalé qui ontd'ailleurs failli ne jamais voir le jour. Heureusementque monsieur Morel, proche des deux compères, ya mis son grain de sel : « Un jour, alors que nousavions rendez-vous pour dîner, Lucrèce et Antoine,en apéritif, m'ont fait écouter une chanson que jene connaissais pas. Antoine en était l'auteur, Lu-crèce l'interprétait. Le refrain disait « Le plus beaujour de ma vie est peut-être passé ». J'avais leslarmes aux yeux et je les ai aussitôt réprimandésdans un langage fleuri mais assez peu littéraire.(Je les engageais à enlever leurs phalanges de

leurs fondements. Quelque chose comme ça). Jevoulais leur faire comprendre que ce serait crim-inel de laisser le public dans l'ignorance de leurschansons. Depuis, ils ont scrupuleusement suivimes instructions. Ils ont bien fait ! »

Claire Lagrange22h22, jeudi 21 mars à 20h30 Théâtre Gabrielle-Dorziat.

Découvrez ou redécouvrez un duo aux multiples talents.© Emmanuelle Jacobson

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x« Quand j'étais ado, j'avais deux rêves, être journaliste, etaller au Québec, raconte Joël Simon, le plus sémillant que ja-mais directeur de l'association Nova Villa, organisatrice du fes-tival. Et il y a quinze ans, j'ai réalisé les deux rêves. J'aicommencé les chroniques sur France Inter, et je suis allé auQuébec. Je m'y sens chez moi. Je suis pas toujours en phaseculturellement, parce que l'influence nord-américaine anglo-phone, très commerciale, est très grande. Mais j'y ai trouvé desauteurs, des jeunes auteurs notamment, de qualité là-bas. Cetteannée, nous proposons sept spectacles québécois, dont quatrecréations de la saison. On accueille des auteurs avec qui on esten compagnonnage. »Alors Vipérine (théâtre, à partir de 9 ans), spectacle écrit parPascal Brullemans lors d'une résidence à Reims en 2009, seracréé cette année par le Projet Mû. Vipérine doit régler les pro-blèmes de sa soeur décédée dont l'âme est restée prisonnière del'arbre aux rubans. L'autre création québécoise, Petit bon-homme en papier carbone (théâtre et objets à partir de 12 ans,Théâtre de la Pire Espèce) est un écho à Léon le nul, pro-grammé en 2007. « Je crois que le Québec fascine toujours lesgens, poursuit Joël Simon. Je le sens au niveau du public. Il ya une fascination pour cette belle province. Les grandes éten-dues, la neige l'hiver, l'accent... Je ne sais pas. Et puis en quinzeans, des complicités se sont installées, il y a une fidélité. » Etaussi une « grande fierté : avoir eu des papiers consacrés à

Méli'môme dans le Devoir de Montréal (journal local, ndlr). »On ne fera pas ici le descriptif des 122 séances program-mées (!), mais on citera encore Nosferatu, incroyablement jamais programmé à Reims, « un spectacle muet à texte, ennoir et blanc colorisé, interdit aux mauviettes » et fortementconseillé aux plus de 8 ans. Il faudra aussi absolument voir Encorps, spectacle sur la tauromachie et Picasso, Igen, de la dansepour les tout petits, venu du Danemark, Nos amours bêtes, untexte du bien connu à Reims Fabrice Melquiot, chorégraphiepar Amba Senatore.

Tony Verbicaro

Réservation (fortement conseillée)Châlons : salle du Contrepoint - Centre social Vallée Saint-Pierre,1, rue Jean-Sébastien Bach -Tél. 03 26 68 38 24

17 xSortie N ° 2 1 0 d u 1 5 a u 2 1 m a r s 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

EPERNAYvendredi 15 marsVENEZ DÉJEUNER AU THÉÂTREAprès le succès du premier déjeuner théâtralen novembre nous avons souhaité vousconvier de nouveau à un moment qui rassasiel’appétit et nourrit joyeusement l’esprit. proposé par O’Brother Company. En partena-riat avec Gust.

À 12h30. Lunch théâtral au foyer. Durée : 1 heure. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France,

Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.samedi 16 marsSAMEDI COMPTINES : MON PETIT DOIGT A DITComptines, jeux de doigts et lectures

À 10h30. Pour les enfants de 16 à 30 mois - Places limitées, réservation obligatoire - Médiathèque centre-ville,

1, rue du professeur Langevin à Epernay.mardi 19 marsTHÉÂTRE : UN CHAPEAU DE PAILLE D’ITALIEComédie d’Eugène Labiche en cinq actes représentée pour la première fois en 1851, la pièce raconte l’odyssée burlesque de Fadi-nard, entrainé bien malgré lui dans une suited’aventures inextricables le jour de ses noces.

À 20h30. Durée : 2 heures. Grande salle. À partir de 12 ans. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France,

Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.mercredi 20 marsCONTES ET RITOURNELLES : FÊTONS LE PRINTEMPS !Les bibliothécaires racontent... pour les petitsde 3 à 5 ans.

À 15h30. 15h30/16h15 - Médiathèque Daniel-Rondeau, 4, rue Gabriel-Fauré, à Epernay.

mardi 26 marsTHÉÂTRE : OH BOY !Barthélémy Morlevent, 26 ans, affiche une in-souciance à toute épreuve. Il tourne tout endérision. Il avance dans la vie avec une désin-volture inégalable, refusant responsabilités etengagements. Adapté du roman de Marie-Aude Murail.

À 19h00. Tarifs : 4 à 12 euros - Salle Sabine Sani, MJC d’Aÿ,

rue de la Liberté à Aÿ.

mardi 26 marsTHÉÂTRE : TOUT MON AMOUR À la mort de son père, un homme revient dansle village où il a passé son enfance. Sa femmel’accompagne. L’enterrement terminé, unejeune fille se présente à eux et prétend êtreÉlisa, leur fille, disparue dix ans plus tôt. DeLaurent Mauvignier.

À 20h30. Durée : 1h40. Grande salle. À partir de 14 ans. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat,

place Mendès-France, Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.

vendredi 29 marsTHÉÂTRE : HUIS CLOS OU LA DANSE SANS FINDeux femmes et un homme, qui ne seconnaissent pas, se trouvent dans une mêmepièce. Entre eux, rien de commun : une em-ployée des Postes, une riche mondaine et unjournaliste. En vertu de quoi sont-ils réunis ?

À 19h00. Tarifs : 4 à 12 euros - Salle Sabine Sani, MJC d’Aÿ,

rue de la Liberté à Aÿ.

mercredi 3 avrilJEUNE PUBLIC : ZOOM, LES VERTIGES DU RÊVEUne odyssée de l’espace : à la poursuite deLittle Nemo. Ce spectacle joue sur plusieursregistres et différentes techniques avec une aisance parfaite, passant de l’art de la ma-rionnette à celui du cinéma (avec extraits defilms cultes).

À 18h30. A partir de 6 ans - Tarifs : 4 à 12 euros - Salle Sabine Sani, MJC d’Aÿ,

rue de la Liberté à Aÿ.

samedi 6 avrilJEUNE PUBLIC : RÉCRÉS À SONSCes rendez-vous d�animations musicalessont consacrés cette année à la découvertedes grandes familles d’instruments. Un moment privilégié à partager avec son enfantpour lui faire découvrir sa voix et le monde sonore qui l’entoure.

14h-15h pour les 3-5 ans, 15h15-16h pour les 1-3 ans - Places limitées, réservation obligatoire -

Médiathèque centre-ville, 1 rue du professeur Langevin à Epernay.

mardi 9 avrilDANSE : RAYAHZONEAli et Hédi Thabet, danseurs et circassiens,nous embarquent pour un voyage auxconfluences rythmiques de la musique soufietunisienne, mêlant chorégraphie et spiritualité,musique traditionnelle et cirque contemporain.

À 20h30. Durée : 1h15. Grande salle. À partir de 14 ans.

Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France,Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.

.REIMSvendredi 15 marsONE MAN SHOW : SELLIGAvec toujours autant d’énergie, d’imaginationet d’humour il décrit avec une justesse surpre-nante des scènes du quotidien où chacun s’yretrouve.

À 20h30. Séance supp. le sam. 16 mars à 20h30 - Tarif : 24 euros A l’Affiche, 110, av. J. Jaurès à Reims

lundi 18 marsBLUES ROCK : BOB LOG IIIProduit pervers du désert de l’Arizona, Bob Log III a assidûment traversé le globe depuis plus de 15 ans, vêtu de combinaisonsd’homme canon extra moulantes et d’uncasque de moto avec téléphone/micro intégré.

À 18h30. Concert gratuit - La Cartonneriemardi 19 marsHUMOUR : LES DÉCAFÉINÉSRévélés dès leur 1er passage sur France 2dans l’émission «On n’demande qu’à en rire»Les Décaféinés sont deux mecs au bout durouleau qui chantent leur quotidien quelquepeu dépressif...

À 20h30. Tarif : 24 euros. A l’Affiche, 110, av. J. Jaurès à Reimsmercredi 20 marsTHÉÂTRE : LA MOUETTE, DE TCHEKHOVFils d’une comédienne célèbre, Konstantinveut devenir écrivain et conquérir la gloire et,avec la gloire, la main de Nina, sa voisine.Mais lors de sa première représentation samère trouble la pièce par des propos fâcheux.

À 19h30. Séance supp. le jeu. 21 mars à 19h30 - Tarifs : 6 à 22 euros. La Comédie de Reims

SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES

Méli'môme 2013

Grand cru érable

Au fond du bois dormant, un spectacle librement inspiré du Petit Poucet. © DR

Théâtre - Salmanazar

Combien tu m'aimes ?

xFort, sensible, émouvant... Dur de choisir l'adjectif qui qualifierait au mieux Toutmon amour, de Rodolphe Dana, mettant en scène de complexes relations familiales.Suite au décès de son père, un homme, accompagné de son épouse, revient dans sonvillage d'enfance. Alors que l'enterrement touche à sa fin, une jeune fille de 16 ans seprésente à eux et ce qu'elle s'apprête à leur dire risque fort de bouleverser leur vie. Eneffet, celle-ci prétend être Elisa, la fille du couple, disparue dix ans auparavant. Si laMère refuse catégoriquement de la croire, le Père lui accorde le bénéfice du doute etdemande à leur fils, resté à Paris, de les rejoindre. Réunis dans la maison familiale,les membres de cette famille vont devoir faire face à leurs démons et régler leurscomptes avec les vivants comme avec les disparus. « Drame familial, intime, commenous les aimons. Dans la droite lignée du Pays Lointain de Lagarce ou de Loin d'Eux,Tout mon amour est une pièce qui parle de l'absence et du retour d'un être aimé. Une pièce sur le retour d'un enfant qu'on croyait à jamais perdu. C'est aussi une piècequi parle des enfants, du couple, des parents qui même morts continuent de hanter les vivants. C'est une pièce où le pire côtoie le trivial, une sorte de huis clos tragi-comique », nous explique Rodolphe Dana, de la Cie des Possédés. Entre intrigue psychologique et drame familial, Tout mon amour nous pose avant tout une question : jusqu'où est-on prêt à croire par amour ?

Claire LagrangeTout mon amour, mardi 26 mars à 20h30 - Théâtre Gabrielle-Dorziat.

xMéli'môme à EpernayLe festival se décentralise dans la capitale du champagne en lien avec la mairie et la Maison pour Tous du quartier Bernon. Cinqspectacles sont programmés à la salle Odile-Kopp : Entre deux pluies (solo de danse à partir de 18 mois, Cie Ak Entrepôt, les24 et 25 mars), Au fond du bois dormans (théâtre à partir de 5 ans, Cie Un Château en Espagne, les 26 et 27 mars), Coua-caisse (théâtre musical à partir de 1 an, Cie Eclats, le 28 mars), et Ssst ! (théâtre à partir de 2 ans, Cie Florschütz & Döhnert, le3 avril). Et pour la première fois, la MPT organisera des déplacements en famille sur d'autres spectacles programmés à Reims.

xLa marraine, Djemila BenhabibDjemila Benhabib est une écrivaine et une personnalité publique québécoise. Née en Ukraine, en 1972, d'une mère chypriotegrecque et d'un père algérien, Djemila a grandi à Oran, dans une famille de scientifiques engagée dans les luttes politiques et sociales. Après Ma vie à contre-Coran et Les Soldats d'Allah à l'assaut de l'Occident, elle vient de publier Des Femmes au Printemps (vlb éditeur), « Depuis un an, on travaille sur l'exil, notamment avec des collégiens pendant le dernier festival Reims Scèned'Europe, explique Joël Simon. La présence de Djemila, c'est une suite logique. Je l'ai rencontrée au salon du livre de Montréal,mi-novembre dernier. Je pense qu'il y a des gens qui doivent être des phares, des modèles, pour la jeunesse, et Djemila fait partie de ces gens. »

Entre secrets enfouis et révélations incroyables, la famille devra n'écouter que son coeur. ©Jean-Louis Fernandez

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xBélier du 21.03 au 20.04 Il faudra régler quelques petits conflits liés à desévènements passés, pour éviter qu’ils ne dégé-nèrent. Par la suite, vous repartirez sur desbases saines. L’influence de Jupiter favoriseravotre vie professionnelle.

xTaureau du 21.04 au 20.05Natif du second décan, il est nécessaire de des-cendre de votre petit nuage où « tout le mondeil est beau, tout le monde il est gentil ». Vousaurez de l’énergie et de l’enthousiasme àrevendre.

xGémeaux du 21.05 au 21.06Vous vous intéresserez davantage à vos rela-tions de travail qu’à vos responsabilités.Toujours prêt(e) à rendre service, vous enoublierez de penser à vous, à votre carrière, àvos besoins, etc.… Mais vous êtes comme ça !

xCancer du 22.06 au 22.07Quelques contraintes domestiques ou fami-liales pomperont votre énergie et votre temps,mais vous devrez bien les honorer. Et après, ilfaudra vous plonger à fond dans votre travailpour rattraper le temps perdu.

xLion du 23.07 au 22.08Dans une ambiance de rivalités, la qualité devotre travail risque d’en subir quelques impacts.Vous devriez vous protéger et laisser parler leslangues de vipères. Restez concentré(e) sur vosobjectifs !

xVierge du 23.08 au 22.09Vous aurez besoin d’être entouré(e) de per-sonnes influentes, pour favoriser les dernierschangements voulus dans votre travail. Il faudradonner la priorité à vos relations pour les culti-ver au mieux.

xBalance du 23.09 au 22.10Vous bénéficierez d’excellentes influencesastrales pour donner le meilleur de vous-mêmedans votre emploi. Votre travail vous permettraaussi d’exprimer toute votre créativité.

xScorpion du 23.10 au 22.11Dans la réalisation de vos projets, veillez surtout à ne pas être trop impatient(e), ni excessif(ve) dans votre attitude générale. Votrebesoin de bouleverser certaines situations pourrait devenir viscéral.

xSagittaire du 23.11 au 22. 12Vous aurez le vent en poupe. Porté(e) par unoptimisme et une ingéniosité remarquables,vous serez très vite remarqué(e) par votre hiérarchie. De nombreuses opportunités s’offri-ront à vous.

xCapricorne du 23.12 au 20.01 Coups de chance, surprises, évènements ines-pérés et renouveau. Tout semblera vous réussir,avec toutes les satisfactions que cela suppose.Profitez-en pour être audacieux(se) !

xVerseau du 21.01 au 19.02C’est dans vos relations quotidiennes que vousvous impliquerez le plus émotionnellement.Vous aurez la bougeotte et l’envie de découvrirplein de nouvelles choses.

xPoissons du 20.02 au 20.03Vous devrez répondre aux besoins affectifs devos proches, comme vos parents, avant de pou-voir vous consacrer à votre partenaire. Maisveillez à ne pas vous montrer trop envahis-sant(e).

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

C inéma18 x

Les horaires xdu 13/03/2013 au 19/03/2013

N°210 du 15 au 21 mars 2013

www.lhebdoduvendredi .com

Le monde fantastique d’Oz Mer, Sam : 11h15 | 13h45 | 16h30| 19h30 | 22h00 Jeu, Ven : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Dim,Lun, Mar : 11h00 | 13h45 | 16h30 | 19h45 | 22h30Jappeloup Mer, Sam : 11h15 | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00Jeu, Ven : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Dim, Lun, Mar : 11h00| 13h45 | 16h30 | 19h45 | 22h30Un p’tit gars de Ménilmontant Lun : 20h15Tad l’explorateur (Avant Première) Dim : 11h00Warm Bodies (Avant Première) Mar : 20h15La chute de la maison Blanche (Avant Première) Mar :22h30Le dernier exorcisme partie 2 Mer, Jeu, Ven, Sam : 13h45 |16h00 | 20h00 | 22h15 Dim, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 18h00| 20h15 | 22h30Shy'm Dim : 16h30 Lun, Mar : 19h45Spring breaker (-12 ans) Mer, Jeu, Ven, Sam : 18h00 | 20h00| 22h30 Dim, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 20h15 | 22h30Hansel et Gretel : Witch Hunters (-12 ans) Mer, Jeu, Ven,Sam : 13h45 | 16h00 | 20h00 | 22h15 Dim, Lun, Mar : 11h00 |15h45 | 18h00 | 20h15 | 22h3020 ans d’écart Mer, Sam : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 |20h00 | 22h15 Jeu, Ven : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15Dim, Lun : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h15 | 22h30 Mar: 11h00 | 13h30 | 15h45 | 20h15 | 22h30Möbius Mer, Sam : 17h45 | 22h15 Jeu, Ven : 13h45 | 17h45 |22h15 Dim : 20h15 Lun : 15h45 | 20h15 Mar : 15h45Boule et Bill Mer, Sam : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 Jeu, Ven: 13h45 | 16h00 | 18h00 Dim, Lun, Mar : 11h00 | 13h30 | 15h45| 18h00Sublimes Créatures Mer, Sam : 11h15 | 13h45 | 16h30 Jeu,Ven : 13h45 | 16h30 Dim, Lun, Mar : 13h45 | 22h30Chimpanzés Mer, Sam : 18h00 Dim, Lun, Mar : 11h00 | 18h00Die Hard : Une belle journée pour mourir Mer, Jeu, Ven,Sam : 16h00 | 20h00 | 22h15 Dim, Lun : 22h30 Mar : 18h00Vive la France Mer, Jeu, Ven, Sam : 13h45 | 16h00 | 20h00 |22h15 Dim : 13h30 | 20h15 Lun, Mar : 13h30La vraie vie des profs Mer, Sam : 11h15 Dim, Lun, Mar :11h00Flight Dim, Lun, Mar : 22h30Hôtel Transylvania 3D Mer, Sam : 11h15 | 13h45 Jeu, Ven :18h00 Dim : 11h00 | 13h30 | 15h45Amitiés sincères Tous les jours : 18h00Happiness Therapy Mer, Sam : 11h15 Lun, Mar : 11h00Lincoln Mer, Sam : 10h45 Lun, Mar : 11h00Django Unchained (-12 ans) Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 19h30Lun : 16h30 Mar : 16h30 | 19h30Paulette Lun, Mar : 13h30

Le monde fantastique d’Oz mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30;jeudi vendredi 14h30 | 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30;dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20h; lundi mardi 14h30 | 18h |20h30Volver vendredi 19h30

Le Temps de l'aventure (Avant Première) Samedi 16 mars à18h00Nos retrouvailles Lundi 18 mars à 20h00 suivie d’une rencon-tre avec le réalisateur, David Oelhoffen, et le journaliste histo-rien du cinéma Stéphane Bou.Syngue Sabour - Pierre de patience Mer 13 à 20h30 Jeu 14 à18h00 Ven 15 à 20h30 Dim 17 à 18h00 *Wadjda Mer 13 à 18h00 Jeu 14 à 20h30 Dim 17 à 20h30 * Lun18 à 15h00 *Rendez vous à Kiruna Ven 15 à 18h00 Sam 16 à 20h30Jean de la Lune Mercredi 13 mars à 14h30

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

40 ANS MODE D’EMPLOI(USA 2H14 Comédie)De Judd Apatow, avec Paul Rudd, Leslie Mann, John Lithgow.Pete et Debbie ont deux filles. A l’approche de la quaran-taine leur vie semble s’emballer et prendre la tangente. Ilsdevront apprendre à lâcher du lest pour reprendre la routesans la quitter. Nous sommes dans du Judd Apatow, l’en-semble paraît manquer de maîtrise, pour les fans.

CAMILLE CLAUDEL 1915(France 1H35 Drame)De Bruno Dumont, avec Juliette Binoche, Jean-Luc Vincent, Robert Leroy.Camille Claudel attend la visite de son frère. Ses premiersmots : « Qu’est-ce que tu fais là ? Tu es venu pour me regar-der pleurer ? ». Au cœur du vide, du rien, il ne resterait peut-être que la folie ? Bruno Dumont et Juliette Binoche sontsublimes transportés par leur sujet, la folie et au-delà.

CLOUD ATLAS(USA 2H45 S.F)De Lana Wachowski, Tom Tykwer, Andy Wachowski, avecTom Hanks, Halle Berry, Jim Broadbent.Une histoire étalée sur cinq siècles où le temps marque lesbornes de la quête amoureuse, de l’éveil et de la révolte,peut-être intimement liés. Du grand cinéma de science-fic-tion comme nous l’aimons avec un vrai univers par troisréalisateurs allemands au summum de leur création.

L’ARTISTE ET SON MODÈLE(Espagne 1H45 Drame)De Fernando Trueba, avec Jean Rochefort, Aida Folch, Claudia Cardinale.Sur la même thématique que Renoir, L’artiste et son modèleévoque plus la création que le retour à la vie. Dans la Franceoccupée, non loin de la frontière espagnole, un sculpteurretrouve le goût de son art avec une jeune réfugiée qu’ilprend pour modèle. C’est un très bel hommage onirique ennoir et blanc à Renoir, Brassaï, Man Ray et bien d’autres…

LE DERNIER EXORCISME PARTIE 2

(USA 1H27 Epouvante)D’Ed Gass-Donnelly, avec Ashley Bell, Spencer TreatClark, Andrew Sensenig.Nell croyait lui avoir échappé au cœur de la vieille ferme. Ilest de retour et bien décidé à ne plus la laisser s’enfuir. Lepremier volet, assez moyen, ne sera pas relevé par la suite,prétexte à surfer sur la vague.

LE MONDE FANTASTIQUE D’OZ(USA 2H07 Drame)De Sam Raimi, avec James Franco, Mila Kunis, RachelWeisz.Oscar Diggs, un petit magicien sans envergure, manipula-teur et profiteur, se retrouve propulsé dans un monde fan-tastique, OZ. Il provoque le chaos avec ses mensonges maistrouve aussi enfin un sens à sa vie en devenant le magiciende la légende. Une belle ouverture au magicien d’OZ. SamRaimi imprègne l’œuvre de son propre univers merveilleux,un beau film pour toute la famille.

JAPPELOUP(France 2H10 Drame)

De Christian Duguay, avec Guillaume Canet, Marina Hands, Daniel Auteuil.Un jour, un éleveur apporte au haras un petit cheval aux couleurs de nuit. Il ne paye pas de mine et personne ne miserait unkopeck sur ses chances de victoire. Pierre, le fils du propriétaire, cavalier émérite, semble même sceptique et accorde peud’importance au nouvel arrivant. Jappeloup appartient à la race des vainqueurs, de ceux qui cherchent au fond de leur âme àdépasser leur condition pour voler vers le triomphe. Commence un long apprentissage entre l’homme et la bête. Le cavalierjette l’éponge dans un premier temps et devient avocat. Il épouse Nadia, la jeune fille d’à côté qui rêvait de chevaux. Jappeloupn’en a pas fini avec lui. Pierre ne comprend pas que c’est une relation qui représente plus qu’une histoire entre l’humain etl’animal, vieille comme le monde. Elle vient des origines des temps quand ils s’appelaient centaures. Bon cavalier, l’hommeoublie simplement que leur alliance, leur osmose, crée l’étoffe des héros. Quand il en prend conscience, la victoire lui ouvreses podiums. Jappeloup représente plus qu’une chronique sportive ou une biographie. C’est la découverte d’une vocation, del’harmonie avec l’autre et du dépassement de soi. Christian Duguay le comprend bien et entre en symbiose avec son histoire,saisissant au vol l’âme du jockey et sa monture. Il capte l’essence des chevaux avec des images inspirées qui renforcent ladramaturgie. Il n’en oublie pas son récit qui ne manque ni de rebondissements ni d’instants plus intimes, de suspense dans lesconcours, comme la scène de confrontation avec son père ou sa femme. Il porte en lui deux thématiques universelles, le dépas-sement de soi et l’osmose avec l’animal. Ils forment une autre identité, un centaure de la légende peut-être ? C’est à partir dece constat qu’ils évoluent et deviennent des champions. Jappeloup et Pierre Durand possèdent enfin le film qui rend comptede leur parcours initiatique.Cette semaine retrouvez les interviews de l’équipe de Jappeloup, Le monde fantastique d’Oz, les versions longues des sortiessur www.cine-region.fr et le mercredi notre chronique France Bleu de 18H à 18H30.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

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A 65 ans, André Hugenschmittest un des 40 greeters répartisdans tout le département. Lamission de cette escouade debénévoles fédérés l'an dernierpar le Comité Départementaldu Tourisme de la Marne ?Offrir aux touristes une nou-velle façon de découvrir lesrichesses de notre territoire àtravers des visites et baladesinsolites et personnalisées.

xRegard clair, démarche assurée et langue bien pendue, AndréHugenschmitt ne se laisse pas impres-sionner par les intempéries. Ce nesont pas quelques flocons qui vontempêcher ce greeter (« hôte » enanglais) de remplir sa mission. «  Jepropose aux touristes un parcours quej'ai moi-même effectué pendant desannées dans le cadre de mon travail. Jepars de le Cathédrale pour rejoindre laPorte Mars, en passant par la PlaceRoyale, celle du Forum, l'Hôtel deVille, le Pavillon deMuire et les Hallesdu Boulingrin. » Cesmonuments sontbien sûr des incon-tournables d'une vi-site à Reims mais André ne se con-tente pas de présenter sommairementces chefs d'oeuvres architecturaux. Ila toujours une anecdote à raconter etsait surtout convier son assistance àregarder un peu plus loin que le boutde son nez. « Savez-vous quelle estl'origine de la place Royale ? En fait,en 1744, la Reine alors en visite à

Reims s'est embourbée à cet endroit ».Son but, c'est donc de raconter lagrande Histoire et les petites histoiresqui ont façonné la ville, mais aussi demontrer qu'il y a bien d'autres trésorsà découvrir autour de Reims. « Parexemple, je le emmène au parcSchneiter pour qu'il voit à quoiressemblent les Faux de Verzy. Et si jeleur parle de la reconstruction ArtDéco de la ville, je prolonge en évo-quant d'autres sites sur le thème de laPremière Guerre Mondiale comme lechemin des Dames ou la Caverne duDragon ». Ces parcours n'excèdentjamais deux heures et ne sont jamaispréparés à l'avance. « Je m'adapte auxpersonnes qui m'accompagnent,indique André. A leur vitesse demarche, aux questions qu'ils meposent car c'est d'abord leur curiositéqui me fait avancer ». Cette person-nalisation des visites marque la princi-pale différence entre les greeters et les traditionnels guides-conférenciers.« Les questions pratiques prennent le dessus car je prends en compte

la provenance desgens. Et contraire-ment avec des pro-fessionnels, ce sontles touristes eux-mêmes qui choisis-

sent leur Greeter. » Ces visiteurs ontsouvent le même profil. Ils ne souhai-tent pas forcément passer leur tempsdans les musées, « ce qu'ils souhai-tent, c'est ressentir la ville et connaîtreson histoire en général ». « Il se créealors un véritable échange, apprécieAndré. Je me souviens par exempled'avoir baladé un couple de nor-

mands qui, à la fin de la visite, m'aremis une bouteille de cidre pour meremercier ».Passionné et passionnant, AndréHugenschmitt n'est pas devenu ungreeter par hasard. « Quand je me suisarrêté de travailler, il me manquait lecontact avec les gens. J'ai toujours eudes relations avec des personnes quin'étaient pas de la région et que je neconnaissais ni d'Eve ni d'Adam, avecl'envie de leur transmettre quelque

chose ». Alors, quand le ComitéDépartemental du Tourisme de laMarne a décidé de créer les greeters, ila naturellement proposé sa candida-ture. « Je connaissais le principe caril existe déjà dans ma région natale,indique le natif de Sélestat en Alsace.Là-bas, c'est encore plus personna-lisé. Mais dans la Marne, c'est unconcept encore jeune et ça va évoluer.Il y a un cadre, mais on est assez libre.On dispose d'une belle marge demanœuvre. On fait visiter la ville ànotre façon, selon notre feeling, et oncommunique donc en fonction denotre attachement ». Pour André, sonamour pour la Cité des Sacres et laMarne est arrivé par hasard, au détourde son parcours professionnel. « Jesuis arrivé à Reims en 1973 pour letravail. J'étais venu pour une missionde trois ans et finalement je suisresté. » Et ça n'a été si facile, car lesMarnais sont connus pour être desgens réservés, pour ne pas dire froids.« C'est vrai que quand nous sommes

arrivés, nous avons eu peu de contactavec les voisins à l'exception d'unevoisine, une mémé dont le chat sepromenait dans le couloir. On se faitalors une raison. Puis je me suisinstallé à Bétheny où les contacts sontplus chaleureux. Avec ma femme noussommes revenus ensuite vivre dans lecentre de Reims, et nous y avons faitnotre nid petit à petit ». Marnaisd'adoption, André Hugenschmitt,ambassadeur de sa ville et de sondépartement, ne se voit pas aujour-d'hui vivre ailleurs.

Julien Debant

Si comme André vous souhaitezdevenir un greeter, rendez-vous ausalon Destination Marne, du vendredi15 au dimanche 16 mars au Parc desexpositions de Reims, où lui etquelques-uns de ses acolytes serontprésents pour partager, chacun à leurfaçon, leur passion pour la Marne. www.greeters-en-champagne.com

xRepè res : Agé de 65 ans, André Hugenschmitt est à la retraite après avoir passé plus de qua-rante années chez France Télécom, dont cinq dans un bureau avec vue sur le magnifique chevetde la Cathédrale de Reims. Né à Sélestat en Alsace, c'est justement à cause de son travail qu'ilquitte sa région natale en 1973 pour rejoindre la Champagne-Ardenne et Reims. Actuellementbénévole auprès de l'association Art et Foi, mais aussi ancien du Samu Social pendant 8 ans, ilrejoint les Greeters de la Marne dès leur création au printemps 2012. André est marié avecEvelyne qui, elle, a choisi de donner de son temps à Artisans du Monde. Féru d'histoire, André apris le goût du voyage dans les années 50, au détour d'une visite de Bordeaux alors qu'il n'avaitque 12 ans. « Mon père avait une grande mémoire. J'en ai hérité je crois. Il avait du culot et ilaimait voyager. A l'époque, on partait avec pas grand chose. C'est lui qui m'a transmis le virus dela curiosité. »

André Hugenschmitt - Greeter - Salon Destination Marne

« Créer un véritable échange avec les visiteurs »

Qu'il vente ou qu'il neige, à l'image d'André Hugenschmitt, les Greeters sont toujours prêts à partager leur passionde la Marne. © l'Hebdo du Vendredi

« C'est la curiosité des touristes qui me

fait avancer »

Installé à Chouilly, sur un vignoble de 6 hectares, le Champagne René Gué élabore et commercialise 30 000bouteilles par an, exclusivementissues du Chardonnay.

Présentat ion : classique et sobre.

Vue : or pâle avec des reflets verts.Bulles fines. Beau cordon de bulles,persistant. Limpide et brillante.

Nez : élégant et sensuel, signature

du Chardonnay, cépage exclusif de laCuvée. Premier nez sur la brioche et lesviennoiseries, assorties de délicatesnotes de caramel, presque torréfiées,traduction de la maturité de cetteCuvée, résultat d'un long vieillissementsur lattes des bouteilles, bien maîtrisépar Philippe Gué, son élaborateur. Lapatience est récompensée par l'appari-tion de plaisantes nuances d'agrumes(citron, pamplemousse, clémentine),agrémentées de fleurs blanches, denoisette et d'amande.

Bouche : attaque franche, rapide-ment rattrapée par une rondeurchaleureuse et onctueuse, presquecrémeuse, grâce à la réalisation judi-cieuse de la fermentation malolactiqueet à un dosage pertinent, avec 10 g/Lde sucre ajouté au dégorgement.Effervescence subtile. Finale délicieuse-ment minérale. Bonne longueur enbouche.

D'un excellent rapport qualité - prix, ceBrut Blanc de Blancs du ChampagneRené Gué révèle tout le potentiel desgrands terroirs de Chouilly, classés en

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Prix conseil lé : 13 euros la bouteille.Plus d'informations au ChampagneRené Gué. Tél. 03 26 54 50 32

Avec la collaboration des étudiants enBTS Technico-Commercial du LycéeViticole de la Champagne à Avize.Retrouvez les « Coups de coeur » duGuide Véron des Champagnes, sur lesite www.viticulture-oenologie-forma-tion.fr

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Page 20: L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 210

Ouvert tous les joursde 10h à 18h

Pré en Bulles - 2 rue du stade51380 - Trépail

Tél. : 03 26 53 50 00www.pre-en-bulles.com

Présent les 15-16-17 mars ausalon DESTINATION MARNE parcdes expositions de REIMS, où vous

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