Lexique kantien

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Petit lexique kantien (non exhaustif…) ENTENDEMENT RAISON Faculté des règles. Faculté de la connaissance cad la détermination conceptuelle de contenus en des jugements dans lesquels consiste tout acte de pensée. Il est le pouvoir des règles, se manifestant dans la tendance, face à tout donné, à le lier en une unité, à le subordonner à des lois. Voir CRPu, « Analytique transcendantale », « analytique des concepts », chapitre II, 2 e section, §17 Faculté des principes. Recherche de ce qui est 1 er . Transforme la règle de l’entendement en principe. Ne se rapporte jamais au départ à l’expérience mais à l’entendement. Ne crée pas les concepts mais les ordonne. Pouvoir de dériver le particulier du général. Voir CRPu, « Analytique des principes », chapitreII, 2 e section. Ame, Monde et Dieu = totalités non données mais à faire être. Idéal de la raison. Avec ces idées, on ne peut connaître mais penser. REGLES PRINCIPES « L’unité objective de la conscience du divers des représentations (par conséquent, celle qui a valeur universelle)» Ce qui soumet le divers sensible à une unité. Structure de la science. Supposition d’une régularité des phénomènes, rendant possible la connaissance objective. Voir CRPu, « Analytique transcendantale », LivreII, chapitre3, 3 e section. « Qu’on fasse de l’entendement le pouvoir d’unification des phénomènes au moyen de règles, alors la raison est le pouvoir d’unification des règles de l’entendement sous des principes. » CrPu, « Dialectique transcendantale », Introduction II, A. Voir toute l’introduction. CONNAÎTRE PENSER La connaissance est une relation déterminée de données de la représentation à des objets, production de connexions unifiées entre de telles données et non reflet passif de réalités livrées toutes faites (précisément parce que ce qui est « donné » est le phénomène, non une apparence (en rapport avec un être supposé connaissable en soi) et le phénomène est déjà une construction (dans sa donation même) par l’entendement qui assemble les données brutes de l’intuition. Voir CRPu, préface à la 2 Nde édition ; « Analytique transcendantale », §10. Le penser pur est à la base de l’expérience, est source de l’expérience sous le rapport de la forme. Le pur penser contient les présupposés fondamentaux de l’expérience et de ses objets. Il produit, sur la base des matériaux fournis par l’intuition des connexions universellement valables dont il formule la structure formelle dans des jugements synthétiques a priori. Tout ce dont on peut avoir l’expérience doit comme tel (cad comme phénomène) se conformer à la législation du pur penser. Je ne peux connaître de choses en soi mais par analogie avec le rapport réciproques des phénomènes je peux penser (et non connaître) leur manière d’agir et ainsi m’approcher symboliquement du suprasensible. Voir CRPu, « Esthétique transcendantale », §1 ; « Analytique transcendantale », Livre II, chapitre 3.

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Lexique kantien non exhaustif

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  • Petit lexique kantien (non exhaustif)

    ENTENDEMENT RAISON

    Facult des rgles. Facult de la connaissance cad la dtermination conceptuelle de contenus en des jugements dans lesquels consiste tout acte de pense. Il est le pouvoir des rgles, se manifestant dans la tendance, face tout donn, le lier en une unit, le subordonner des lois. Voir CRPu, Analytique transcendantale , analytique des concepts , chapitre II, 2e section, 17

    Facult des principes. Recherche de ce qui est 1er. Transforme la rgle de lentendement en principe. Ne se rapporte jamais au dpart lexprience mais lentendement. Ne cre pas les concepts mais les ordonne. Pouvoir de driver le particulier du gnral. Voir CRPu, Analytique des principes , chapitreII, 2e section.

    Ame, Monde et Dieu = totalits non donnes mais faire tre. Idal de la raison. Avec ces

    ides, on ne peut connatre mais penser.

    REGLES PRINCIPES

    Lunit objective de la conscience du divers des reprsentations (par consquent, celle qui a valeur universelle) Ce qui soumet le divers sensible une unit. Structure de la science. Supposition dune rgularit des phnomnes, rendant possible la connaissance objective. Voir CRPu, Analytique transcendantale , LivreII, chapitre3, 3e section.

    Quon fasse de lentendement le pouvoir dunification des phnomnes au moyen de rgles, alors la raison est le pouvoir dunification des rgles de lentendement sous des principes. CrPu, Dialectique transcendantale , Introduction II, A. Voir toute lintroduction.

    CONNATRE PENSER

    La connaissance est une relation dtermine de donnes de la reprsentation des objets, production de connexions unifies entre de telles donnes et non reflet passif de ralits livres toutes faites (prcisment parce que ce qui est donn est le phnomne, non une apparence (en rapport avec un tre suppos connaissable en soi) et le phnomne est dj une construction (dans sa donation mme) par lentendement qui assemble les donnes brutes de lintuition. Voir CRPu, prface la 2Nde dition ; Analytique transcendantale , 10.

    Le penser pur est la base de lexprience, est source de lexprience sous le rapport de la forme. Le pur penser contient les prsupposs fondamentaux de lexprience et de ses objets. Il produit, sur la base des matriaux fournis par lintuition des connexions universellement valables dont il formule la structure formelle dans des jugements synthtiques a priori. Tout ce dont on peut avoir lexprience doit comme tel (cad comme phnomne) se conformer la lgislation du pur penser. Je ne peux connatre de choses en soi mais par analogie avec le rapport rciproques des phnomnes je peux penser (et non connatre) leur manire dagir et ainsi mapprocher symboliquement du suprasensible. Voir CRPu, Esthtique transcendantale , 1 ; Analytique transcendantale , Livre II, chapitre 3.

  • Le phnomne nest pas une apparence (comme dformation de qq chose) mais le rel mme

    suivant la structure de notre perception (que sont lespace et le temps).

    La chose en soi est le phnomne en tant quelle nous apparat, quelle nous est donne. On

    ne peut avoir dautre rapport la chose en soi quen tant que phnomne ; La chose en soi

    pour nous est le phnomne. Voir CRPu, 2nde prface.

    Le noumne nest pas objet de connaissance mais la totalisation du savoir (comme horizon

    infini de rgulation de la connaissance). Voir CrPu, Analytique transcendantale , De

    lamphibologie des concepts de la rflexion , chapitre III.

    JUGEMENTS

    A priori A posteriori

    Analytiques Par rapport au concept (raison pure) Permet larticulation des concepts de lentendement

    Synthtiques Ne drive pas de lexprience mais la rend possible. De la priori, prcdent le sensible (lespace et le temps)

    Par rapport

    lexprience