Lever de soleil sur le cratère de Mitzpe...

Lever de soleil sur le cratère de Mitzpe Ramon

HA LÉVANAH : LES ÉDITORIAUX

Jean-Yves SebbanPrésident de la communauté juive de Lunéville

Sur un plan international : tragédie des populations civiles se trouvant sur le chemin des conquêtes islamistes du Daesch et consorts. Que vont devenir les chrétiens d’ orient qui sont les cibles préférées de

ces barbares et les personnes qui réussissent à fuir leur sauvagerie ?

Nous assistons toujours au même aveuglement d’une partie des nations concernant le problème israélo-palestinien et à la même volonté du Fatah à délégitimer l’existence de l’état juif.A quand de vraies pourparlers de paix entre les deux principaux interréssés ???

Sur le plan national : le 7 janvier, avec la tuerie de Charlie Hebdo, celle de la supérette casher et le meurtre de la policiere en pleine rue ,restera une date qui marquera a jamais cette année 5775 .

La sempiternelle guerre entre civilisation et barbarie est loin de prendre fin ; elle reste un combat de tous les jours et pour tous les démocrates dignes de ce nom. Un antisémitisme des plus prégnant et de plus en plus actif aura rendu cette année très difficile pour nos communautés au point d’avoir une protection militaire devant nos écoles et nos synagogue. Malgré la réaction salvatrice du monde libre dans sa manifestation du 11 Janvier à Paris, cette situation pour le moins alarmante n’enlève rien à notre légendaire optimisme, puisque à l’initiative de notre président national Joel Mergui et son équipe le futur centre européen du judaïsme a vu poser sa première pierre (voir page 6 et 7). Lors du vote à la mairie de Paris les élus du Front de Gauche ont démonté de façon éclatante le déguisement de leur antisémitisme féroce en un antisionisme, beaucoup plus satisfaisant intellectuellement que la haine du juif. Ce qu’ils n’ont pas manqué de renouveler, avec la meme mauvaise foi, pour la journée culturelle de Tel’ Aviv sur Seine.

Sur le plan régional : la disparition de nos grands ami Elie Bendellac (ZAL) excellent et émérite président de la communauté de Verdun et Roger Dorai (ZAL), véritable néchamah de celle de Nancy, est une

immense perte. Nous embrassons leurs épouse et enfants et les assurons de toute notre amitié et de tout notre soutien dans cette rude épreuve .Nous souhaitons la bienvenue à monsieur le rabbin Gabbay et sa famille. Tous nos vœux de réussite dans tous les domaines l’accompagnent et l’ invitons à ses disponibilités pour officier dans notre merveilleuse synagogue et rencontrer les membres de notre communauté Nous restons cependant, toujours en dehors de sa juridiction et de l’effectif de la commission régionale de lorraine, attendant patiemment que les conditions de notre retour soient remplies, à savoir le réglement d’un différent concernant un lègue. Une défunte, avant sa mort, a lègué à notre communauté, un appartement en échange l’entretien des tombes de sa famille, qui sisent dans notre cimetière. Or un magicien, membre du Conseil d’administration de la communauté de Nancy, l’a transformé en don en faveur de cette dernière. Très grand prestidigitateur que cet homme mais très peu éduqué car il n’ a pas jugé utile de nous en informer. Cette simple politesse lui aurait permise de savoir que le règlement intérieure de notre cimetière ne permet à personne d’autre qu’ à notre communauté de se substituer aux familles des défunts par conséquent ce grand illusionniste , malgré tout son talent ne peut tenir ses engagements. Ce comportement avec l’aval du président et de Grand Rabbin de Nancy de l’époque nous a surpris et fait voir une morale inter-communautaire pour le moins singulière.

Le din Torah que nous avions demandé à cet effet n’a hélas jugé que la forme et non le fond.Heureusement, ce soucis ne gène en rien les relations amicales entre les membres des deux communautés.

Sur le plan communautaire : cette année a été encore très riche en événements et manifestations. Vous aurez tout loisirs de les parcourir dans notre rubrique « Au fil du temps et des images » (page 35). Mais la visite de

notre ami Haim Korscia ,Grand Rabbin de France, en reste sans conteste l’élément majeur (voir page 10).

D’autant plus que c’est son premier Chabbat plein en Lorraine. Nous l’avons volontairement associé à la 19ème visite de la Hazack avec sa permission et son évidente compréhension. C’est pour nous la meilleure façon de rendre hommage à ces jeunes étudiants qui abandonnent familles, études et confort personnel pour se mettent a la disposition de notre Communauté pour la dynamiser le temps d’un chabbat. Aucun mot, aucun texte ne peut être à la hauteur les éloges qu’ils méritent. Dans ses simplicité et bienveillance naturelles, Haim les a laissé maîtres de la synagogue et des offices du chabbat en se conduisant comme un banal fidèle. Nous remercions aussi chaleureusement Stéphanie son épouse dont la discrétion l’attitude et le comportement donnent tout son sens au texte de l’épouse vertueuse que nous lisons tous les vendredis soirs. Nous arrivons aussi au bout de nos peines quand à la pérennisation de notre synagogue et par la même de notre Communauté. Il n’est pas de prière qui ne soit entendue lorsqu’elle est sincère et dans l’intérêt général.Après la fête de souccoth, une annexe de la yéchivah de Bussieres sous la direction du Rab David Azama, va s’établir dans nos locaux communautaires permettant ainsi à notre synagogue de fonctionner de façon permanente et quotidienne (l’ article page 11 et 12 vous en livrera tous les détails).Nous sommes aussi heureux d’ avoir initié le jumelage de notre cité avec celle de Mitzpeh Ramon, entraînant avec nous la ville allemande de Schwetzingen et celle hongroise de Papa. Nous seront peut être les premiers à réaliser un jumelage européen avec une ville Israëlienne.Avec le concours de mon épouse Sylvie et de mes enfants Sarah, Jonas et Solal, il ne me reste plus qu’a souhaiter à toute la communauté de Lunéville et à tout le peuple d’Israel une année 5776 pleine de douceur de bonheur, de joie et de paix.

CHANNAH TOVAH OU METOUKA.

AU SOMMAIRELes éditoriaux

- Jacques Lamblin

- Jean-Yves Sebban

- Isaac Malki

Yéchivah

- Haïm Korsia- Centre européen du judaïsme

Centenaire de la Grande Guerre

La hazacL’aumônerie Israélite de l’armée

Visite du Grand Rabbin de France

- Joël Mergui

Le calendrier

Les journées européennes du patrimoineLittératureAu fil du temps et des images

Les tribunes libres

Calendrier des fêtesBar Mitzvots, Thèse, mariage

Jumelage

Place des grands hommes

Voyage en Pologne

p.1 à 9

p.3

p.1 et 2

p.4

p.11 et 12

p.8 et 9p.6 et 7

p.27

p.20

p.18 et 19

p.10

p.5

p.36 à 50

p.33 à 35

p.28 à 30

p.55

p.31p.32

p.51 à 54

p.13 à 15

p.21 à 26

p.16 et 17

JACQUES LAMBLIN

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ISAAC MALKI

L’année prochaine à Jérusalem

Le titre est le souhait qu’on se fait à Péssah à la clôture du Séder , récit qui évoque le périple bravé dans le désert par les enfants d’Israël, pendant 40 ans, pour la réalisation

d’une promesse faite à nos patriarches, suite à la délivrance de l’esclavage en Égypte.

Ce souhait, à mon égard, fut sur le point de s’accomplir, comme l’achèvement d’une mise en œuvre de 11 ans, au service de notre communauté. En se résignant ainsi, à la diminution sensible des activités cultuelles d’une communauté, qui a réagit, à sa façon, au destin que incombe les petites communautés Juives de toute la diaspora.Mais, entre la volonté et la corvée passe un fleuve d’ambition. Ambition d’un Président qui veut braver le désert lorrain pour faire survivre sa communauté. Il ne se contente pas de tenter la réanimation d’une communauté agonisante, mais il se livre à injecter un souffle ravivant qui permettra de faire ressusciter un mort, pas à Jérusalem, mais à Lunéville !Désormais, il est de domaine publique, que par effort surhumain, ou mieux, par la prière de Jean Yves הי’ו, un Centre d’Études aura lieu dans les locaux de l’ACIL. « La Yechiva de Lunéville ! ».Étonnant ! Dans la ville où se pratiquait l’idolâtrie de la lune, s’installe une Yechiva.Elle sera composée de 12 élèves, un assistant ou un maître alterné, un valet..., le contrôle hebdomadaire de Rav Azama הי’ו, le directeur de la Yechiva d’Armentières que, par sa sollicitation, celles de Jean Yves et de Jérôme, moi même inclus.

Donc, par l’approche du jour du jugement, Roch Hachanà, où chacun de nous doit ré-examiner sa situation spirituelle, en essayant de corriger des défauts qui le conduisent dans des chemins inconnus, je me métamorphose, contre toute expectative , en « un bon Samaritain »!

Dans cette circonstance... Je remercie l’Eter-nel de m’avoir condamné à l’exile, encore une fois, de me permettre d’être à votre service, dans des conditions certainement plus élevées, d’un point de vue spirituel, de m’accorder par Sa Bonté un havre de paix, à Lunéville, dans lequel je contribuerais au rayonnement de la Torah, comme si j’étais déjà... cette année à Jérusalem.

Il ne faut pas ignorer la situation critique dans ce monde, ressemblant d’avantage au moyen âge. Dont les valeurs humains sont bafouées, les droits de l’homme soumis à des intérêts matériels, où les technologies se développent, pas seulement au service de la société, mais souvent contre elle.Hélas ! L’être humain ignore sans cesse les conséquences effarantes de ces choix, indiquant son indifférence face aux événements, qui l’importent vers un futur néfaste, tel qu’il a vécu dans le passéBref, les gouverneurs de ce monde, démontrent qu’ils n’ont rien appris de l’histoire !

Mes sœurs et frères ! Que cette années nous porte la sobriété de l’humanité, la solidarité pour le prochain, la paix entre les nations, surtout, à notre échelle, la bonne santé pour qui en souffre et un souffle de bonheur à tout le monde !

Ce message, au lieu de communiquer une lettre d’adieu, se transforme dans une missive d’espoir de continuité, de prospérité à notre communauté et de vœux d’une joyeuse année à tous ses membres,

Chanà Tovà ou-mévorékhét ! שנה טובה ומבורכת

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JOËL MERGUI

L’an dernier, à pareille époque, nous avions tous été meurtris d’entendre retentir dans les rues de Paris les cris de : « Mort aux juifs » comme seul programme d’une foule confondant droit

d’expression et délit d’opinion antisémite. Quelques jours plus tard - encore sous le poids des mots et le choc des souvenirs resurgis- , des familles subissaient quasiment le siège de leur synagogue à la Roquette avant que la haine embrase Sarcelles, brûlant des commerces juifs, détruisant les symboles de la puissance publique et prenant pour cible la synagogue, dans un délire de violence clairement antisémite. Janvier 2015 Charlie Hebdo, Montrouge et l’Hypercacher : les mots sont devenus des actes, les manifestants des assassins.

« Zahor, » souviens-toi ! Telle est l’une des injonctions de notre tradition qui nous prescrit de ne jamais oublier les enseignements dévoilés par les événements, l’histoire ou les hommes. Ne pas oublier le passé, pour être prêt au présent. Anticiper l’avenir, rester fidèle à soi-même et tirer les conclusions qui s’imposent. La longue postérité du Peuple juif réside probablement dans sa mémoire perpétuellement en action et sa volonté de continuer, en dépit de tout, son propre chemin. Personne ne nous dira qui nous devons être, ni comment l’être. Notre mémoire n’est pas un recueil de souvenirs et si nous nous rappelons nos morts et tous les morts et le souvenir des attentats, chaque attentat, c’est pour refuser l’habitude d’un quotidien empli de haine, c’est pour refuser que la « banalité du mal » s’inscrive dans nos vies comme une fatalité.

Pour autant, nous sommes tournés vers l’avenir et rien ne nous est plus cher que la vie et la joie de vivre dans l’harmonie. C’est pourquoi toutes nos valeurs sont centrées sur la préservation, la transmission, la confiance en l’avenir que nous bâtissons de nos vœux, de nos espoirs et de nos actes. La communauté juive de Lunéville, malgré le faible nombre de familles juives qui y habitent, est une communauté vivante qui continue à avoir des projets grâce à l’engagement constant de son président.

Que cette année 5776 soit pour tous, porteuse de succès, de joie et de bonheurs et qu’elle exauce nos espoirs et notre attente d’un monde meilleur, plus solidaire et plus serein, en France, en Israël et partout dans le monde.

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Dans la mesure de ses moyens, la Communauté Juive de Lunéville participera financièrement à cette belle réalisation.

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HAÏM KORSIA

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Le Grand Rabbin de France a passé le chabat Nasso (29-30 mai) dans la communauté de Lunéville aux côtés de la ‘Hazac – qui effectuait son 19è chabbat dans la ville – à l’invitation du Président de

la communauté, Jean-Yves Sebban.L’office du vendredi soir s’est déroulé en présence de la sous-préfète Véronique Isar, Jacques Lamblin, député-maire de Lunéville, du ministre André Rossinot, président du grand Nancy, ainsi que de nombreux élus locaux.

« Ce n’est pas le «Makom» qui honore l’homme mais l’homme qui honore le «Makom». Soyez donc mes amis les bienvenus dans ce lieu prestigieux. Nous sommes en effet dans la plus vieille synagogue de France depuis l’expulsion des juifs par Philippe le Bel au Moyen-Age. Mais quel que soit l’édifice, les pierres ne valent que par ce qu’en font les hommes et les femmes qui les consacrent », a déclaré le Président de la communauté, avant de saluer la présence des jeunes de la ‘Hazac, qui, même en période d’examen, délaissent leur cocon familial et privilégient la solidarité et le sens communautaire. Il a remercié l’initiateur de ce très beau projet, le Président du Consistoire, Joël Mergui ainsi que son Directeur le Rav Menahem Engelberg.

Raphael, Samuel, Yann, Benjamin, Ephraïm de Strasbourg et Natanael, de Metz, tous les 6 membres de la ‘Hazac, ont animé ce chabbat avec brio comme à l’accoutumée.

Grand merci à Hervé Zenou, cuisinier hors pair, qui a assuré la logistique sous la surveillance de notre dévoué Rabbin Isaac Malki, à notre trésorier et vice-Président Jerôme Ledermann ainsi qu’à l’ensemble des participants à ce chabbat d’exception.

VIsite du Grand Rabbin de France à Lunéville

AVANT PROPOS

Le Rav David Azama Le Rav Barouch11

LA YÉCHIVAH

Le problème cruciale de nos petites communautés est le renouvellement des effectifs, sachant que tous nos jeunes sont attirés par les grandes villes quand ce n’est pas par l’étranger.

Leur départ entraîne à terme la disparition de nos petite Kéhilotes sauf à trouver une solution de repeuplement.Après avoir essayé plusieurs pistes qui se sont avérées peu efficaces, il nous est alors apparu beaucoup plus simple d’ouvrir un centre d’étude talmudique en partenariat avec une Yéchiva existante.Parce que nous avons une magnifique synagogue, des locaux communautaires permettant un hébergement d’une vingtaine d’étudiants avec un professeur et sa famille, en toute sécurité et que nous recevions épisodiquement le Rav Azama Roch Yéchivah Ohr Yossef Birkei Guerchom de Bussières, accompagné d’une partie de ses élèves, il est pour nous d’une grande simplicité de tenter l’expérience avec le secret espoir qu’elle servira d’exemple.Dans une association cultuelle, lorsque nous sommes aux responsabilités, que nous avons tous les éléments pour faire et que nous n’agissons pas, nous devons être quelque part redevable du ciel.C’est sans doute ce sentiment qui m’ oblige d’entreprendre.

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ד"בסChanà Tovà ou-Métoukà 5776

Chers membres de la communauté de Lunéville

Je tiens à vous souhaiter une bonne et heureuse année, que vous soyez comblés de la Bénédiction de H', la prospérité, la bonne santé et beaucoup d'événements joyeux le long de ses jours.

Je suis Rav David Azama responsable de la Yéchivà de Ohr Yossef Birkeï-Guerchon, à Armentières. Nous avons plusieurs sites où nous accueillons des élèves religieux d'Israël, qui exigent des soins spéciaux dans leurs études et leur emplacement.

La Yéchivà se situe dans un site de rêve « Domaine de Séricourt » à « Bussières ». Elle est installée dans un château, de dizaines de chambres à réaménager, sur 4 étages. Une terrasse immense, longue au moins 50 m et varie de 5 à 7 m de largeur, suivant une élégante forme ondulatoire, qui longe le premier étage. Cette terrasse tend vers un champ herbeux de football réglementaire, derrière lequel apparaît le début d’un superbe bois de plusieurs kilomètres. La partie postérieur du château, se situe le parking, derrière lequel, se trouve le sol de basket/ volley et un champ de tennis. Les membres de la Yéshivà se portent en grande liberté, durant les moments qui intercèdent les heures des cours, à l’intérieure de ce domaine.

L'accord avec la Yéchivà prévoie de transférer 12 étudiants provenant des yéchivot d'Israël, pour une période de 6 mois renouvelable en 6 mois, jusqu'à confirmation du succès de l'opération. Notre souhait est de maintenir, bien sure, ce département à temps indéterminé, avec l'Aide de D.

Les instituteurs doivent revoir leur organigramme et se déplacer souvent pour surveiller la stratégie de la formation des 12 jeunes, qui sont bien encadrés, que nous aurons le plaisir d'inclure dans le département à Lunéville.

Je devrait intervenir de temps en temps pour contrôler la bonne conduite de l'ensemble et pour fournir les denrées Cacher. Il y aura un rabbin supplémentaire avec R' Yitshak, ou un élève expérimenté des méthodes de la Yéchivà d'Armentières, pour la formation de ces étudiants. Car un seule rabbin ne peut pas agir 24/24/7j. A' Armentières, dont le cas échéant, nous sommes 12 éducateurs sur 27 élèves et 3 travailleurs de service pour le réaménagement des lieus.

Le programme d'étude sera « soft » adapté à ces étudiants, pas du même élan des yéchivot d'Israël. Pas 16 heures d'étude par jour mais 8 heures maximum, sorties organisées, excursions mensuels intéressantes et prières chaque jour, à des horaires acceptables. Les repas au centre communautaire, qui pourrait agir comme 2 locaux d'études jointifs à la la synagogue. Vous êtes invités de faire part des études et des sorties à votre aise, Nous organiserons des cours supplémentaires pour la communauté et pour qui aimerait s'intéresser aux domaines de la Torah. On prévoit un homme de service, pour le maintient des lieus dans les meilleures conditions et pour le confort des étudiants. Je prie H' qu'Il vous Accueille par Sa Bienveillance dans la nouvelle années comme vous nous avez accueilli, toutes les fois que nous nous sommes penchés vers votre communauté, avec tant d'amour. Merci pour cet engagement mutuel que , si D. le Veux, puisse être fécond pour nous tous,

שנת הצלחה בכל מעשה ידיכם ו 'התשע – 5776

Rav David Azama

ד"בסChanà Tovà ou-Métoukà 5776

Chers membres de la communauté de Lunéville

Je tiens à vous souhaiter une bonne et heureuse année, que vous soyez comblés de la Bénédiction de H', la prospérité, la bonne santé et beaucoup d'événements joyeux le long de ses jours.

Je suis Rav David Azama responsable de la Yéchivà de Ohr Yossef Birkeï-Guerchon, à Armentières. Nous avons plusieurs sites où nous accueillons des élèves religieux d'Israël, qui exigent des soins spéciaux dans leurs études et leur emplacement.

La Yéchivà se situe dans un site de rêve « Domaine de Séricourt » à « Bussières ». Elle est installée dans un château, de dizaines de chambres à réaménager, sur 4 étages. Une terrasse immense, longue au moins 50 m et varie de 5 à 7 m de largeur, suivant une élégante forme ondulatoire, qui longe le premier étage. Cette terrasse tend vers un champ herbeux de football réglementaire, derrière lequel apparaît le début d’un superbe bois de plusieurs kilomètres. La partie postérieur du château, se situe le parking, derrière lequel, se trouve le sol de basket/ volley et un champ de tennis. Les membres de la Yéshivà se portent en grande liberté, durant les moments qui intercèdent les heures des cours, à l’intérieure de ce domaine.

L'accord avec la Yéchivà prévoie de transférer 12 étudiants provenant des yéchivot d'Israël, pour une période de 6 mois renouvelable en 6 mois, jusqu'à confirmation du succès de l'opération. Notre souhait est de maintenir, bien sure, ce département à temps indéterminé, avec l'Aide de D.

Les instituteurs doivent revoir leur organigramme et se déplacer souvent pour surveiller la stratégie de la formation des 12 jeunes, qui sont bien encadrés, que nous aurons le plaisir d'inclure dans le département à Lunéville.

Je devrait intervenir de temps en temps pour contrôler la bonne conduite de l'ensemble et pour fournir les denrées Cacher. Il y aura un rabbin supplémentaire avec R' Yitshak, ou un élève expérimenté des méthodes de la Yéchivà d'Armentières, pour la formation de ces étudiants. Car un seule rabbin ne peut pas agir 24/24/7j. A' Armentières, dont le cas échéant, nous sommes 12 éducateurs sur 27 élèves et 3 travailleurs de service pour le réaménagement des lieus.

Le programme d'étude sera « soft » adapté à ces étudiants, pas du même élan des yéchivot d'Israël. Pas 16 heures d'étude par jour mais 8 heures maximum, sorties organisées, excursions mensuels intéressantes et prières chaque jour, à des horaires acceptables. Les repas au centre communautaire, qui pourrait agir comme 2 locaux d'études jointifs à la la synagogue. Vous êtes invités de faire part des études et des sorties à votre aise, Nous organiserons des cours supplémentaires pour la communauté et pour qui aimerait s'intéresser aux domaines de la Torah. On prévoit un homme de service, pour le maintient des lieus dans les meilleures conditions et pour le confort des étudiants. Je prie H' qu'Il vous Accueille par Sa Bienveillance dans la nouvelle années comme vous nous avez accueilli, toutes les fois que nous nous sommes penchés vers votre communauté, avec tant d'amour. Merci pour cet engagement mutuel que , si D. le Veux, puisse être fécond pour nous tous,

שנת הצלחה בכל מעשה ידיכם ו 'התשע – 5776

Rav David Azama

LA YÉCHIVAH : présentation par le Rav David.

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MITZPE RAMON - LUNÉVILLE

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LE CONSEIL LOCAL DE MITZPE’ RAMONLE BUREAU DU CHEF DU CONSEIL

A la communauté Juive de Lunéville

Le destin m’accorda le privilège de connaître un Juif cher, Jean Yves, votre ami habitant de Lunéville en France.Mon nom est Rony, je suis né en Israël; je vis dans une localité désertique, spéciale dans son genre, de nom Mitspé Ramon. J’ai servi l’armée autant qu’officier durant 25 ans. Suite à ma retraite, je me suis occupé des plantations d’oliviers, depuis deux ans je suis le chef du conseil local de Mitspé Ramon.

Jean Yves œuvre pour jumelage de Lunéville et Mitspé Ramon . L’idée m’a séduit et j’entends que votre maire est intéressé de même. J’envisage une énorme importance à telle connexion qui peut générer d’interlocution, d’échanges d’idées et des collaborations dans des différents domaines.

Nous vivons dans une ère dont le monde se transforme en un village globale, dans une ère semblable, s’impose le besoin et aussi l’importance de développer des relations personnelles sans intermédiaires, également avec les personnes qui vivent au delà de la mer.

Au seuil de cette procédure conjointe, on pouvait distinguer, entre les deux villes, beaucoup de points communs, dans les domaines culturel, économique et évidemment dans les valeurs universelles autant qu’êtres humains. Je guette avec impatience ma visite dans votre ville et votre chaleureuse communauté.

Je souhaite à vous tous Une heureuse année, une année de prospérité et de bonne santé.

Une année dans laquelle nous soyons en tête et pas en arrière, et que nous puissions réaliser tout ce que notre cœur aspire dans le bien.

Rony MaromChef du conseil local Mitspé Ramon

Car tu n’as pas de propos de puissance considérable tant qu’une idée en temps de se réaliser - Victor Hugo

Traduction :

Les mêmes raisons qui m’ont exhortées à tenter l’expérience de la Yéchivah, m’ont encouragées à initier le jumelage entre Mitzpeh Ramon et luneville.

En effet notre député maire Jacques est un de mes amis et proche sympathisant de notre communauté : Rony Marom maire de Mitzpeh Ramon est le fils de mon grand ami Alex, le guide qui a fait découvrir Israël à bon nombre de lunévillois, dont notre député maire et son épouse Martine; le consul de France chargé des jumelages des villes du sud d’Israel avec celles francaises n’est autre que mon ami Georges Mayer qui fut un de mes chefs scout mais surtout dont la tante Germaine (zal) et l’oncle André (zal) ont été des membres actifs de notre communauté jusqu’ a leur mort.

Je me retrouve donc avec tous les éléments pour faire, il ne me restait plus qu’à... Ce jumelage à peine initié, engendra aussitôt l’adhésion de notre ville jumelle allemande, Schweitzingen et celle de la ville hongroise, Papa elle-même jumellee à cette derniere.

Le 3 août dernier, une délégation de Schwetzingen est venue nous rendre les objet cultuelles qu nous leur avions prêtés pour une exposition (voir photo ci-dessous) sur la vie juive avant guerre à Schweitzingen et celle de son dernier rabbin Simon Eischtetter. Nous nous étions d’ailleurs rendus à son inauguration avec mon fils Jonas, Yvette lévy et l’adjoint aux Fêtes et Manifestations madame Marie Viroux.

Autour d’ un sympathique repas casher concocté de mains de maîtres par Hervé Zenou, avec Jacques, nos amis allemands et le maire de mitzpzh Ramon par Skype, nous avons commencé à etudier les conditions d’un prochain voyage en Israel avec bien-sur une grande étape à Mitzpeh Ramon.

Flyer de l’exposition à Schwetzingen sur la vie juive avant guerre.

Marie Viroux (à gauche) et Jacques Lamblin (au centre), aux cotés de nos amis Allemands de Schwetzingen

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MITZPE RAMON - LUNÉVILLE

POLOGNE : PARTAGER UNE EMOTION

En quelques mots, rapporter une impression de voyage, c’est faire ressortir la force d’une visite, d’une rencontre, de celles qui marquent intimement.

Quand Jean-Yves SEBBAN m’a évoqué la possibilité d’un déplacement à Cracovie, j’ai dit oui immédiatement. Avec mon fils Nicolas 17 ans, nous n’aurions pas voulu manqué cette occasion de nous rendre en Pologne.Certes, c’est un pays que nous ne connaissions pas et le programme concocté était sympathique. Mais, il y avait une autre dimension. Une dimension mémorielle avec des temps forts de visite liés à l’histoire de la présence du peuple Juif en Pologne. Après un temps pour découvrir les participants et mieux les connaître, nous avons constitué un groupe humain chaleureux, moment privilégié de rencontre, de découverte et d’échanges. Cracovie, la Vieille ville, l’ancien quartier Juif de Kazimierz, les transports locaux ! les visites, la Vodka, la bière, les repas autant de moments de convivialité… Mais aussi, des temps de recueillement avec le Ghetto, le musée de la liste de Schindler et surtout les camps d’extermination nazis d’Auschwitz et de Birkenau. Je ne sais comment dire mais Nicolas et moi, nous ressentions comme une ardente obligation de nous recueillir en ces lieux de souffrance et de mémoire.Pourquoi une obligation ? Nombreux sont ceux qui n’y sont pas allés et n’iront jamais. Alors pourquoi ?Pour moi, né en 1956, je suis de la génération d’après-guerre, je n’ai naturellement pas connu cette période. Mais deux raisons fortes m’animent. D’une part, j’aime l’histoire et notamment la période de la IIIème République et l’histoire contemporaine. Mais c’est surtout l’envie de comprendre l’évolution politique de la société, d’autre part l’actualité dans un monde qui sait à la fois reproduire la barbarie et la vie politique français qui voit s’épanouir des idées nauséabondes au goût sinistre de peste brune ; faisant vivre les mots de Berthold Brecht « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde ».Cette ardente obligation, c’est certes la volonté de voir par soi-même, mais c’est aussi l’intimité d’une l’émotion, celle d’aller à la rencontre de la mémoire des victimes de la Shoah, mais aussi de résistants, de prisonniers politiques, de tziganes, d’homosexuels, d’handicapés… de toutes nationalités, éliminé au nom d’une idéologie de haine.Comment faire partager mon émotion, mes réflexions ?Parmi celles-ci deux m’ont dominée. Nous sommes en 2015, mais notre mémoire est celle des documentaires photographiques, cinématographiques sur la déportation… Pourtant rien de cela, on se croirait à l’entrée d’un parc d’attractions. La cohue d’une foule bigarrée, sans grand respect, ni vestimentaire, ni oral. Elle vient ici comme elle irait au zoo. C’est le premier choc. L’émotion nous saisit ensuite. Je la prends en « pleine gueule ». je n’ai pas d’autres mots, l’entrée du camp et cette enseigne symbole de l’horreur concentrationnaire « Arbeit macht Frei », « Le travail rend libre ».

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Titre d’un roman de 1873 de l’allemand Lorenz Diefenbach, adopté par les nazis en 1933. Quand on connaît l’Histoire et l’horreur du nazisme à Auschwitz, elle signifie 1 million 200 000 victimes dont 1 million de Juifs parce que Juifs ! C’est l’organisation à échelle industrielle de l’assassinat méthodique d’hommes, de femmes et d’enfants désignés comme boucs émissaires des malheurs de la terre. Le génocide à l’état pur. Le crime contre l’humanité porté à son summum. Auschwitz, c’est une ancienne caserne de l’armée polonaise, il me faut faire appel à ma mémoire pour tenter d’imaginer sous le soleil vif de mai et dans la verdure reconstituée, cet enfer. Les expositions m’y aide, me donnant parfois, souvent la nausée. Ce camp, ce fut aussi celui des expériences pseudos médicales du tristement célèbre docteur Mengelé. Déportation, travail forcé, chambres à gaz, fours crématoires… Je m’arrête là, pour cette impression, ce dégoût, me disant que si l’homme, mettait le dixième des facultés qu’il met à éliminer ses congénères, dans la justice et le progrès social, nous serions dans une société fraternelle, respectueuse de tous. Mais voilà, ce n’est qu’un rêve, une utopie tant la nature humaine peut-être d’une cruauté exacerbée.Soudain, je me suis souvenu que dans les années 60 petit garçon en vacances avec ma grand-mère dans sa famille en Haute-Saône, je rencontrais souvent une dame, amie de sa sœur. Elle s’appelait madame Magnien. Je ne m’expliquais pas son attitude. Tremblements, tics, peur du moindre bruit, buvant son café comme si c’était un met rare et délicat. Mangeant rapidement une après l’autre, et avec minutie, toutes les miettes de gâteaux ou de brioche dans son assiette. De haut de mes 6,7 ans, je questionnais mes proches. Et je ne comprenais pas bien les réponses. On me disait « elle a été déportée » ah ! « Oui, emprisonnée et forcée à travailler par les Allemands comprends-tu ? Heu ! Non pas vraiment ». Depuis, j’ai appris qu’elle était l’une des rares rescapées des expériences médicales de Ravensbrück.Lors de cette visite et notamment à Birkenau, j’ai repensé à elle et là, je crois avoir compris, l’indicible abomination, l’inexprimable horreur, la monstruosité qu’elle et des millions de victimes ont subi.La réflexion qui m’a envahi alors, quasiment jusqu’à l’obsession, c’est en référence à cette phrase si odieuse, de Jean-Marie LE PEN en 1987 « les chambres à gaz, point de détail de l’histoire de la seconde guerre mondiale », propos réitérée depuis.Alors, j’ai pensé, mais bon sang qu’ils viennent donc voir, lui et ses adhérents, ses militants, ses électeurs qu’ils constatent de visu cette machine de mort. Si loin d’être « un détail de l’histoire », mais d’abord la volonté d’extermination d’êtres humains au profit d’un peuple aryen aux cheveux blonds et aux yeux bleus. Le nazisme, c’est d’abord une doctrine politique d’extrême-droite qui prône l’inégalité raciale et l’élitisme en affirmant la supériorité de la « race aryenne » ; d’où la politique raciste et antisémite qui a conduit à l’Holocauste. Voilà, je pourrais écrire des heures pour dire mon émotion et ma colère. Mais ce voyage en Pologne, c’est aussi la force d’une rencontre. A Cracovie dans le quartier Juif, nous avons pu dialoguer avec un déporté âgé de 88 ans, rare rescapé de la marche de la Mort de Buchenwald. Emus, nous avons parlé, échangé… Parti en Israël dès 1948, il revient chaque année faire visiter les camps à des groupes de juifs américains. Son témoignage a la force d’un espoir, celui de jours meilleurs instruits des crimes et atrocités d’hier. Mais dans 5, 10 ans quand la mémoire vivante aura disparu ! Qui pourra nous instruire des ravages de l’ignoble peste brune, car la bête immonde quand elle dort, ne dort que d’un œil ! Antisémitisme, racisme, xénophobie gangrènent nos sociétés, il nous lutter sans relâche. Mais comme l’écrivait Albert Camus dans La Peste, « Je n’ai pas de goût, je crois, pour l’héroïsme et la sainteté. Ce qui m’intéresse, c’est d’être un homme ». Dans ce combat, chacun à son niveau doit y prendre sa part, c’est aussi cela le sens de mon engagement citoyen ! Ce voyage a renforcé mes convictions humanistes, merci à toi Jean-Yves.Voilà mon témoignage d’un séjour marquant et que je souhaitais partager.

Dominique Pocreau

« Je souhaitais aller en Pologne pour découvrir le pays. Mes cours d’histoire et l’influence d’enseignants passionnés et passionnants m’avaient conforté dans ce choix. Mon professeur d’histoire devait déjà nous y emmener et en particulier à Auschwitz. Mais compte-tenu de l’émotion qu’elle pensait provoquer, elle a renoné. C’est pourquoi, j’ai saisi la proposition de Jean-Yves. Je ne regrette pas bien au contraire car j’ai passé un excellent séjour plein d’émotions et de découvertes de l’histoire et de la culture juive. Merci Jean-Yves. »

Nicolas POCREAU, lycéen.

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EN PASSANT PAR LUNEVILLE AVEC L’AUMÔNERIE ISRAELITE DES ARMEES

Les 30 juin et 1er juillet derniers, la Zone de Défense (ZD) Est a accueilli le congrès national de l’Aumônerie Israélite des Armées (AIA). Cette année, c’est l’aumônier Joël Jonas qui conduisait la

quarantaine d’hommes et de femmes constituant ses troupes, son prédécesseur le Grand rabbin Haïm Korsia ayant été élu en 2014 à la fonction de Grand rabbin de France.Chaque année, ce rendez-vous annuel incontournable de l’AIA met en lumière une région et ses villes phares. En 2015, le choix de l’institution militaire s’est porté sur la Lorraine, dont Lunéville. En effet, c’est à Metz, que naquit l’ aumônier et Grand rabbin Pierre-Yves Bauer, aumônier des Forces Françaises Armées à Strasbourg en 1987, puis adjoint armée de Terre, administrateur et créateur du blog et du site internet de l’AIA. Décédé prématurément le 16 décembre 2014, premier soir de Hanoucca, ce choix relève donc de l’hommage.

Par ailleurs, alors que l’Europe commémore le centenaire de la Grande Guerre, la plaque apposée en la synagogue de Lunéville « à ses glorieux morts pour la France pendant la Grande Guerre […] hommage et impérissable souvenir » rappelle le tribut des Juifs tombés au champ d’honneur : Boris Georges, rabbin de la ville, sergent au 117ème R.I et les victimes civiles dont Salomon Weill, ministre officiant. Devoir militaire de mémoire et impératif biblique (Zakhor) obligent, le choix de Lunéville s’imposait. Dans cette ZD où l’aumônerie régionale est représentée par l’aumônier Philippe Choucroun, et les aumôniers Bruno Fiszon (Grand rabbin de Metz et de Moselle), Jonathan Blum, Jacob, Gérald Rosenfeld (ancien aumônier régional) et Claude Rosenfeld, la mémoire relève tant que du devoir que du travail.

Enfin, dans le cadre du soutien de l’AIA aux communautés, le lien armée – nation, le dynamisme de Jean-Yves Sebban, président de la communauté et de son rabbin Isaac Malki, le rayonnement patrimonial de sa synagogue ont constitué des atouts majeurs dans le choix de l’AIA.Ce bijou architectural que constitue la synagogueLa journée du 1er juillet fut intégralement placée sous le signe de Lunéville. L’office du matin constitua un haut moment d’unité, de partage et d’éblouissement en ce bijou architectural que constitue la synagogue. Parvis, vitraux, l’histoire même de cette synagogue, la seconde construite en 1786 depuis l’expulsion des Juifs en 1394…rappelèrent à chacun les heures de gloire de cette communauté et la responsabilité qui incombe à chacun d’y insuffler encore et toujours le souffle de vie. Après un copieux petit-déjeuner avec la communauté, la visite du 53ème Régiment de Transmission (RT) de Lunéville rappela l’acuité des réalités opérationnelles pour les sentinelles de la République engagées dans le plan éponyme. La visite du château de Lunéville et le déjeuner avec la communauté scellèrent la dernière étape de ce programme qu’accompagna pas à pas J.Y Sebban. Paroles de Thora, chants et Prière pour la République Française furent les témoignages de remerciements que les aumôniers israélites des armées offrirent à la communauté de Lunéville, chacun se promettant d’y revenir tant pour sa synagogue que pour la chaleur de l’accueil et les prouesses culinaires du rabbin. L’AIA remercie pour l’ accueil, les facilités d’organisation et leur présence la communauté de Lunéville, son président J.Y. Sebban, son rabbin I. Malki.Chana tova oumetouka !

Véronique Dubois GhidaliaResponsable communication

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Mes frères Rabbins Aumôniers

Je veux utiliser cette plate-forme pour faire les vœux de Chanà Tovà à notre cher Grand Rabbin de France, Rav Haïm Korsia ו'הי et nos frères Rabbins Aumôniers; bénits-soient, chacun par son nom.

Cette année, se posent des questions existentielles sur le futur de chacun sa communauté, à laquelle il faut donner des réponses capitales. En face des événements géo-politiques que nos pays sont confrontés, que soit-t-elle la solution, elle augmente l'instabilité et vacille la sécurité de nos coreligionnaires, qui sortit du traumatisme de la Shoah se trouve en face d'un monde bouleversé par la haine des fanatismes et l'antisémitisme étendu.

Donc, votre responsabilité tant que Rabbin tant que aumônier croît incommensurablement, vis à vis à vos sujets qu'à vos soldats. Je demande: Dans la détresse je T'implore Mon D., Je L'implore qu'Il vous protège et qu'Il protège vos communautés, Que protège mon pays, bien aimé, et le peuple d'Israël. Que H' éclaire chacun de nous par la solution idéale pour faire face à toute circonstance.

Quand vous nous avez honoré par votre visite, j'ai commenté l’événement à ma communauté, mettant en exergue le moment de la prière tenu par des Rabbins «élèves des sages». Car , depuis que je suis à Lunéville, tant de « Talmidé Hakhamim » ne se sont jamais réunis en une fois !

Je vous livre les phrases énoncées :

« Cette fois notre synagogue était remplie de sainteté ! Finalement nous avons fait descendre la Chékhinà à Lunéville, par la présence de tous ces rabbins unis en prière. C’était un vrai et grand honneur que ceci soit-t-il avéré chez nous. En présence de tant de monde, on entendait que le silence de la prière, la quête unitaire vers l’Omniscient. Une voix d'un faible silence pour achever la tâche ! Aucune discussion, pas de querelles, ils ont rendu le Palais apte pour le Service. »

Je vous annonce que suite à nos fêtes, qui se présentent à nous dans la paix, nous avons décidé de faire revivre la communauté de Lunéville ! S'installera chez nous un centre d'étude.

Douze élèves de Yéchivot d'Israël se transfèrent, pour créer un groupe d'étude, à Lunéville.

Je dois différer mon départ en Israël, pour faire de trait-d'union entre ces deux mondes ; les membres de la communauté de Lunéville et les étudiants de Yéchivà. Je souhaite que les deux partis en trouveront du bénéfice et pourront accroître les relations spirituelles dans le lieu.

Je renouvelle mon invitation pour chacun de vous de nous gratifier par sa présence avec sa famille. Les locaux de la communauté seront occupés par les étudiants, mais Jean Yves Sebban ו'הי , le généreux président, « sans lui le demander », je suis confiant qu'il mettra à disposition la maison de sa maman za'l, tout le temps qu'elle sera disponible.

Que l'année qui s'approche, rapproche la Guéoullà, qu'elle mène la délivrance de nos transgressions, qu'elle nous joigne avec ses bénédictions et la bonne santé à touts nos entourages,

5776 ? שנה טובה ומבורכת התשעו -

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Yitzhak Malki

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Yitzhak Malki

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Yitzhak Malki

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A vos agendas ! 22 novembre à 15h à la synagogue.Un concert de Hazanout par le grand rabbin Yéhouda Berdugo et Yoel Beros au profit de la Yéchiva de Lunéville.

Depuis bientôt deux ans je viens passer des chabbats à Lunéville dans le cadre de la Hazac . La Hazac est un mouvement de jeunesse dont l'objectif est d'une part de redynamiser les "petites" communautés, et d'autre part d'impliquer la jeunesse dans la vie communautaire. Ainsi des équipes de 4 à 6 jeunes sont envoyés dans des communautés et ils s'engagent à y passer six chabbat. Lors d'un chabbat une équipe doit diriger les offices, lire la torah, animer les repas et faire les discours. Lors de mon dernier chabbat, Haim Korsia qui nous a honorés de sa présence a joliment présenté l'objectif de la Hazac en citant un commentaire de son maître le Rabbin Emmanuel Chouchena sur le verset des Psaumes chapitre 145 verset 16.

est généralement traduit : "Tu ouvres la main et rassasies (sous "ּפֹותֵחַ אֶת יָדֶָך ּומַׂשְּבִיעַ לְכָל חַי רצון"entendu par de la nourriture) tout être vivant selon ta volonté". On peut expliquer ce verset en disant que D-ieu rassasie les hommes en leur donnant le "רצון" c'est à dire la volonté. Ainsi le grand rabbin de France expliqua que le plus important dans ces chabbats c'est transmettre de "la volonté", la volonté de vivre pleinement chabbat et la volonté de s'impliquer dans la communauté, car c'est ce qui nous permet d'avancer d'où le rôle central que lui confère le verset. De notre côté ces chabbat nous donnes l'occasion de nous former à la direction des offices et à la prise de parole en public. D'ailleurs beaucoup de jeunes ne lisent plus à la torah ou ne font plus de discours après leur bar mitsva c'était le cas de plusieurs membres de notre équipe qui ont pu faire les mises à jour. Me concernant, c'est toujours un plaisir de venir à Lunéville et d'être accueillit chaleureusement par Jean-Yves, Isaac et l'ensemble de la communauté, de pouvoir échanger avec les participants et de sentir une atmosphère familiale propre aux "petites communautés" qui contraste avec les grandes synagogues que j'ai l'habitude de fréquenter à Paris ou Strasbourg. En d'autres termes, Paris est une ville chaleureuse avec des gens froids tandis que Lunéville est une ville froide avec des gens chaleureux.

Les impressions des autres membres de l'équipe.

Nathanael Touitou :

"La communauté nous a toujours accueilli comme si l'on faisait parti de la famille. Il n'y a pas beaucoup de monde mais beaucoup de chaleur".

Benjamin Moralli :

"La communauté est accueillante et très sympathique et c'est un grand plaisir de pouvoir partager ces moments de chabbat avec les participants".

Chana tova à tous et à bientôt.

Raphaël Brunet, étudiant en actuariat à Strasbourg et chef d'équipe de la Hazac

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Yitzhak Malki

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LA HAZAC

Cette rubrique nous permet de nous souvenir et d’honorer les gens que nous avons aimé et qui ont partagé ou croisé la vie de notre communauté.

C’est le cas, de Jean Kahn en souvenir de l’amitié qu’il portait à notre communauté et l’affection que nous lui portons ainsi qu’à sa femme Nicole et ses enfants.

De Paul Job frère de Sam et oncle de notre président d’honneur Sylvain et qui à son époque était un élément moteur de la communauté en toute discrétion.

De Georgette Levy, l’âme discrète et énergique, pleine d’une élégance naturelle qui savait si bien motiver la gente féminine pour toutes les actions communautaires.Je garderai d’elle le souvenir du bonheur que nous avions à valser lors de chacune des Simhà familiales des membres de la communauté. Nous en avons fait une tradition qui aujourd’hui me manque énormément, comme le fait de ne plus la rencontrer dans les rues de Lunéville dans ses trajets entre sa maison et celle de ses enfants.

De Jean Ginsburger qui m’a longtemps secondé dans la tâche de président et que je voyais par ailleurs et avec lequel j’ai pu tisser des liens d’amitiés très fort qui sont encore très ténus à ce jour.

De Roger Dorai qui a été la véritable âme de la communauté de Nancy dans laquelle j’ai fait mes humanités et avec lequel j’ai partagé tant de joyeux moments.

PLACE DES GRANDS HOMMES

AVANT PROPOS

JEAN KAHN PAUL JOB GEORGETTE LÉVY JEAN GINSBURGER ROGER DORAI

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JEAN KAHN, ET ENCORE, ET TOUJOURS...

Un bel office de Hannoucah !

Le 2° soir de Hannouccah, à Strasbourg, une très jolie cérémonie malgré une pluie de Décembre glaciale !

La façade de la synagogue de la Paix est toute illuminée avec un défilement d’images toutes dédiées à Jean Kahn zal.

Et c’est devant une foule nombreuse et de fidèles de la Communauté et de nombreuses personnalités politiques et publiques, qu’est inauguré le « Parvis Jean Kahn ».

Un hommage à Jean Kahn, qui a si fortement marqué de son empreinte cette magnifique Synagogue reconstruite après la guerre pour remplacer la belle nef du 19° siècle détruite et incendiée par les nazis en 1940.

Quel beau symbole que d’avoir donné le nom de Jean Kahn au parvis de cette majestueuse synagogue , située au carrefour d’avenues dans le prolongement desquelles se dessine la cathédrale de Strasbourg : n’est ce pas le symbole de l’Homme de Paix qui a su, dans sa Communauté, dans sa Ville , en France et dans le Monde œuvrer pour une véritable fraternité entre tous.

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PAUL JOB

Une plaque scellée dans le mur gauche avant l’abside de la synagogue rappelle le souvenir et plus précisément l’anniversaire de deuil de plusieurs donateurs. Les premiers noms de personnes

ayant vécu au 19ème siècle n’évoquent actuellement plus rien.

Seul, le dernier, Paul Job, est celui d’un homme dont la mémoire est encore vive puisqu’il disparut en 1983 et beaucoup l’ont encore connu. Il figue comme donateur pour avoir légué à notre «Association culturelle » une part importante de sa fortune. Ce don, suivant sa volonté devrait servit à des actions exceptionnelles et, de fait, une partie permit de faire face aux importants travaux de consolidation et de rénovation de notre synagogue, et permit l’achat d’un Sefer Thora neuf.

Mais qui était Paul Job ?Né à Lunéville en 1899, il n’avait que quinze ans lorsqu’il perdit son père et son frère aîné Sam ayant rejoint les armées, il se fit marchand de moutons pour subsister avant d’être lui-même mobilisé à la fin de la guerre.Très sportif, il était un excellent escrimeur. A l’âge de 28 ans, un accident le priva de l’usage partiel de son bras droit, mais rééduqué comme gaucher, il n’en devint que plus fort.Bien que réformé, Paul Job s’engagea volontairement lors de la mobilisation de 1938, puis celle de 1939. Fait prisonnier et libéré comme ancien combattant, il n’hésita pas, le 6 juin 1944, à rejoindre les maquis du Vercors où il s’illustra à la tête d’une section de Résistants F.F.I., ce qui lui valut l’attribution de la Croix de guerre.

Paul Job avait épousé une Lunévilloise, Simone Villard. Le couple n’ayant, hélas, pu avoir d’enfants, adopta, dès ses premiers jours, une nièce de Simone dont la mère était morte en la mettant au monde ; il l’éleva et la chérit comme si elle avait été sa propre fille, sans que cela empêche Paul Job d’avoir une grande affection pour ses propres neveux.

Au retour de la paix en 1918, Paul Job et son frère Sam avaient fondé un négoce d’immeubles ruraux, connu sous le nom des « Fils de Sylvain Job ». Jouissant ainsi d’une certaine aisance financière, Paul en profita pour des actions aussi charitables que discrètes dont la dernière fut précisément le legs au profit de notre Cultuelle.Paul Job, modeste, ne prit aucune responsabilité officielle, mais il était foncièrement un homme bon et sincèrement pieux.

Sylvain JOB.23


GEORGETTE LÉVY

Notre maman, notre grand-mère, notre arrière grand-mère, notre belle mère. Ce témoignage, par une si nombreuse assistance, venue des quatre coins de France, de Suisse

et d’Israël, ne fait que renforcer le souvenir que tu vas nous laisser : celui d’une femme de coeur, de rigueur, un pilier familial qu’on croyait inébranlable.Tu es née et a vécu ces 91 ans de ta vie à Lunéville, avec tes parents Esther et Saül SER, venus s’installer pour fuir les persécutions en Pologne, puis avec ton mari André, notre beau-père, que j’associe à notre souvenir.

Puis vinrent les enfants, Rosette, Jean-Claude, Michèle et Nathalie, puis les petits-enfants et enfin arrières petits-enfants.Pour tous, Lunéville était le symbole de l’unité familiale, que tu as toujours su préserver et pérenniser.Tu avais ta place de pilier également dans la Communauté juive lunévilloise, dans laquelle tu as toujours oeuvré et participé, et qui se trouve aujourd’hui profondément affligée.Le commerce lunévillois perd également en ta personne un modèle de commerçante dynamique et infatigable.Ton parcours n’a pas été un long fleuve tranquille, notamment les années de guerre de 1940 à 1945, où il a fallu fuir dans le massif central et s’y cacher.Puis vinrent les difficiles années d’après-guerre où il a fallu refaire sa place dans ta ville de toujours, avec les souvenirs d’une partie de ta famille décimée en Pologne, auprès d’André, indissociable dans notre souvenir.Tu avais un attachement viscéral avec Ismaël où chaque séjour était une fête auprès de Nathalie, Ury et tes petits-enfants israéliens à Mevasseret que tu aimais tant.

Tu nous as donné, à Alain, Yvette et moi-même, en épousant la famille Lévy, une stabilité familiale fondamentale, nous qui venions de pays agités.La tradition Ashkénaze a épousé la tradition Sépharade toujours dans l’harmonie et les préceptes du Judaîsme.Nous voulons te dire, alors que tu nous quittes dans la sérénité de ta fin de vie, que tu as été un exemple de discrétion, d’efficacité et d’affection pour toute la famille, qui t’a entourée jusqu’à tes derniers instants.Jamais de plaintes, de récriminations, mais que des paroles d’encouragement pour nous tous, petits et grands.Repose en paix.

BARUCH DAYAN AEMET.Haïm ASSERAF.24


JEAN GINSBURGER

Papi est né le 22 février 1928 à Lunéville, dans une maison qu’il n’a jamais quittée sauf durant la guerre, lorsque lui et sa famille se sont réfugiés à Felletin dans la Creuse.

Dès son retour à Lunéville, il suit les traces de son père déjà âgé et l’accompagne dans la vente de bestiaux (bien loin de ses rêves de dentisterie !). Sa vie bascule lorsqu’il ramasse le gant de Mamie dans une rue de Nancy. Ils ne se quitteront plus et de leur union sont nées Joëlle et Anne. A une époque où affaires se réglaient par une simple poignée de main, Papi a toujours été connu et reconnu pour sa droiture, son honnêteté et sa loyauté.

C’est avec ses mêmes qualités qu’il entreprit une seconde carrière dans la transaction immobilière. Ceinture noire, première Dan de judo, il s’investira avec conviction au Judo Club de Lunéville, il en a été le Président pendant de nombreuses années faisant preuve d’un esprit sportif et compéiteur.

Malgré toutes ses occupations, il trouve toujours le temps de s’occuper des siens.Grand amoureux de la nature, il aimait emmener ses enfants et petits-enfants marcher dans les Vosges, prendre soin de son jardin, bricoler et aussi les étés passés en caravaning jusqu’à ce qu’il décide de sédentariser toute sa tribu à La Baule. Nous y avons tous des souvenirs merveilleux :

Les promenades sur la côte sauvage, les crêpes au Croisic, les sardines à La Turballe, les glaces de chez Manuel et toujours cette volonté de nous voir heureux.

Durant ces moments, il n’a cessé de nous transmettre les valeurs humanistes auxquelles il était attaché : respect, tolérance, ouverture d’esprit, générosité.

Le Judaïsme a toujours été un fil rouge de sa vie et une fois en retraite, il s’y est pleinement investi en devenant un pilier du Minyan et conservateur du cimetière.Comme il l’aimait tant, c’est avec bonheur que nous nous retrouvions autour de lui au 63, cette maison où nous avons tous nos racines.Il a été un fils, un mari, un père et un grand-père admirable, il continue à accompagner nos vies.

Simon et sa famille.25


ROGER DORAI

Ma première rencontre avec Roger était lorsque j’ai été éclaireur israëlite à Nancy. I l a été pour nous les jeunes , cette grande personne au sour ire avenant

et bienveillant. Malgré son verbe fort, il nous permettait une proximité que très peu d’adultes réussissaient à nous accorder.

Étudiant, il a été avec Rosa le régisseur du centre communautaire dans lequel nous passions tout notre temps libre et les repas de Rosa étaient si délicieux qu’ils ont engendré un Restaurant Universitaire Cacher au centre. Sa gentillesse et sa bonne humeur faisaient toujours l’étonnement des amis étudiants qui y allaient pour la première fois.Adulte, il a été le shamach de notre mariage Sylvie et moi. Son uniforme d’huissier et son éternel sourire bienveillant ont réhaussé l’éclat de notre cérémonie.

Enfin président de la communauté de Lunéville, ses conseils m’ont été précieux. Nos rencontres étaient toujours un bain de bonne humeur, de plaisir et de joie. Très souvent, il parlait de sa Constantine natale comme d’un Gan eden sur terre. Je ne sais comment on dit Mensch en Constantinois mais tout le monde à Nancy et tous ceux qui l’ont côtoyé savent qu’il en était un grand. En les embrassant très fort, je veux dire à Rosa, Isabelle, Yves et Samy, combien nous aimons leur Roger, Notre Roger...

Jean-Yves SEBBAN.

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CENTENAIRE DE LA GRANDE GUERRE

L’an dernier a été célébré partout en France le centenaire du début de la Grande Guerre. Bien-sûr, Lunéville et sa population ont durement souffert de ces événements mais l’année 1914

seule a frappé tout particulièrement notre communauté juive et il n’est pas trop tard pour évoquer ce qui s’est passé cette année là. Dès la déclaration de guerre, nos troupes pénètrent en Lorraine annexée, mais vigoureusement contre-attaquées. Elles reculent et Lunéville est occupée par l’énnemi. Mais notre armée se resaisit et ce sont notamment les combats victorieux du Léomont. Le 25 août, les Allemands vaincus refluent sur notre ville. Soudain, des coups de feu éclatent, sans doute tirés par des soldats fatigués, énervés, peut-être ivres. « Des civils nous tirent dessus ! » et c’est le prétexte d’exactions de la soldatesque qui fusille et incendie. En particulier, rue Castara, le hazan Salomon Weil, homme pacifique s’il en fut, est accusé d’avoir tiré sur les Allemands qui mettent le feu à tout le quartier. A l’époque, existait deux maisons appartenant à notre association culturelle érigées en bordure de rue et qui masquaient la synagogue. Les « Teutons » y mirent le feu et précipitèrent dans le brasier le malheureux hazan et sa fille Jeanne agée de 15 ans. Ils y périrent non sans que Madame Weil ait imploré en vain la grâce de sa fille en proposant de se subtituer à elle. Scénario comparable, dans le secteur place des Carmes-Faubourg d’Einville. Léon Kahn, 70 ans, qui avait tenté d’empécher le pillage d’un dépôt de boisson voisin est fusillé sur le pas de sa porte. Sa maison est incendiée dans laquelle périt sa mère nonagénaire et grabataire, peut-être assassinée à coups de baillonette, sans que cela eut été prouvé. Dans une autre maison incendiée furent brulés vifs Auguste Schweich, 76 ans et sa sœur Célestine, 82 ans. Il faut préciser que ces exactions n’avaient aucun caractère antisémite, de nombreuses victimes civiles ayant subi le même sort tragique, sans aucune discrimination. Quant aux militaires juifs lunévillois morts au champ d’honneur, sur un total de dix huit, sept sont tombés en cette seule année 1914 : le sergent Louis Bloch, le caporal Ernest Gittermann, les soldats René Carpe, Georges Lévy, Achille Rosewald, Joseph Théodore et Roger Worms. La plupart, sinon tous, au cours de l’été et sur le sol lorrain. Sans entrer dans les détails, conservons le souvenir des onze autres braves dont le jeune Rabbin George Boris et de trois autres victimes civiles dont deux tuées lors du bombardement du marché en 1915. N’oublions pas non plus les combattants qui ont survécu au massacre et sont revenus parfois blessés, quelques fois promus à des grades supérieurs, souvent décorés. Après la guerre, les ruines des maisons communautaires incendiées furent rasées et le bâtiment qui les remplaça fut édifié perpendiculairement à la rue. Ainsi, la remarquable façade de la synagogue fut enfin dégagée et offert à la vue et à l’admiration des passants. La synagogue elle-même n’avait que peu souffert, l’incendie ne s’y étant pas propagé, seul le vitrail de la grande rose avait éclaté. Un souvenir matériel demeure de cette terrible année 1914. C’est le magnifique rideau de dentelle qui orne toujours lors des grandes fêtes les portes de l’arche sainte. Ce rideau fut offert par les demoiselles Bloch, qui tenaient un magasin rue Castara, pour remercier le Seigneur de les avoir épargnées.

Sylvain Job.

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TRIBUNE LIBRE : ISAAC MALKI

לא תרצחTu ne tueras point

L’augure principal de Roch Hachanà est notamment, «Que vous soyez inscrits dans les annales de ‘La Vie’». La Vie qui se renouvelle chaque année, si ses conditions se réalisent et se respectent, par ceux qui aspirent à la conserver ultérieurement, remettant en examen leurs actions et corrigeant d’avantage leur conduite, permettant à leur entourage une existence plus paisible.

Le sixième commandement, «tu ne tueras point», s’imposant en tête de la seconde Table de la Loi, que concerne les devoirs humains vers le prochain, se trouve d’ores et déjà dans un état critique, évoquant l’obscurantisme de toute époque similaire durant la courte histoire de l’humanité.L’évolution de chaque culture, digne de cette appellation, condamne logiquement de soustraire arbitrairement la vie à un corps vivant, car dans ce cas, il se met dans la position de l’Entité de Puissance qui a conféré la vie à ce corps. L’étique humaine proscrit cet acte, contraire à la civilité et le bannit de ses règles comportementales.

Pour ceux qui entendent la Vie comme un Don accordé par le Tout- Puis-sant, à chaque corps délivré, de préférence, par un acte d’amour, pensent donc de s’associés activement à la Création. Ils participent matériellement à une présence de La Source de Vie dans ce monde. Le fait d’enlever la Vie à quelqu’un, est un acte abominable et accablant. C’est comme décider d’enlever la vie à celui que La Source de Vie a choisi de l’allouer. C’est à dire, d’imposer ses caprices à la place de la volonté du Créa-teur, qui Donne La Vie.Évidemment, celui qui commet cet acte, accomplit une pure idolâtrie ! C’est un idolâtre !

Nous étudions dans la Bible que ces actes regrettables se sont perpétrés le long de l’histoire, pas seulement par et entre les ennemies d’Israël, mais par et entre les tribus d’Israël mêmes. Se sont suivis des périodes de recueillement, de repentance et de dévouement, alternées par des moments de rebellions, d’idolâtries et de perditions, qui ont emmené les enfants d’Israël en exile, et hélas! les prédictions préconisées dans la Bible, si on se détourne de la voie de la Vérité, se sont réalisées à la lettre. Ainsi commença la douloureuse péripétie du peuple Juif.

Une note digne de citation, la mesure de La Vérité est évaluée en fonction de sa réalisation, comme la mesure de la bonne gestion est évalué par ses résultats. Donc, nous pourrions déduire que les avertissements de la bible et de ses prophètes pour prévenir l’effondrement de la nation, se référant à nos actes, se sont réalisés, ainsi que la promesse de sa reconstruction. Faits remarquables !

La divulgation de la mythologie monothéiste

Quand les païens ont envahît Israël, pour «civiliser» les monothéistes Juifs, ils ont appris un peut de leur culture, faisant un mélange bizarre, qui ressemble aux vérités qui nous inculquent les médiats et internet de nos jours. Aboutissant ainsi, à deux nouvelles cultures, qui se prétendent détenteurs de Vérité. L’Apothéose monothéiste !Une tempête de civilisations souffla sur notre monde, en déclenchant 20 siècles de tueries, d’injustices et de privations pour les pauvres gens. Elles sont perpétrés par des ‘saints assassins’ de tout genre, prétendant de gérer mieux les affaires d’un dieu inventé, que pour amour de son nom, on peut massacrer ses créatures. Comment peut-on massacrer les gens au Nom de D.ieu ?Hélas ! Les gens de foi et de bon sens sont toujours rares. Le pouvoir religieux et dictatorial de toute époque accablent tout innocent. Ce phénomène se propage au de là des époques, mais il est bien plus dangereux, car les moyens de destruction sont à porté de tout pays et tout groupe terroristes.

Devinez qui tolère ou fomente ce grand désordre ?

La diplomatie ! Les pays occidentaux cherchent des marchés. Pour capturer les convoitises des pays émergents

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ou belligérants, ils mettent en évidence l’alouette des armements faisant des calculs de statistique illogiques, par lesquelles ils veulent bien convaincre leurs citoyens que, si on laisse faire les malfaiteurs ou on leur fournit des armes, ils vont les utiliser entre eux. Cela est vrai ! Mais ils ont omis, qu’à la fin, ils nous menaceront avec. Cela est avéré toujours !

Donc ! Le convainquant O’Bama juge que en permettant l’Iran de prospérer, elle renoncera à l’arme atomique ! Le paradoxe ? Il déclare à tout le monde, que l’Iran est le pays le plus dangereux , car il fomente le terrorisme dans le monde. Il s’est étendu aussi, sur une large partie du moyen orient ! Les bœufs Européens gémissent, Yeees. Chacun bave sa vérité, par une théorie individuelle absurde. Mais, qui est-celui qui a donné des armes sophistiqués à l’armée irakienne, qui sont finis dans les mains du DAESH ? N’est-ce pas O’Bama ? En consignant la technologie israélienne avec ?Le réacteur nucléaire à l’Iraque, n’est-ce pas Chirac ? Le catalyseur de tous les problèmes du coin ? Qui a permis de fournir le nécessaire à L’Iran pour préparer des centrales nucléaires ? N’est-ce pas Mouhamad el-Barada’i de l’AIEA, le commissaire égyptien, placé par l’ONU, pour le contrôle et l’inspection des centres nucléaires en moyen orient ? Plus tard candidat déchu, pour la présidence en Égypte, permettant aux frères musulmans d’y prendre le pouvoir ?

A’ propos de l’Égypte ! Un pays si instable où les pouvoirs se submergent, qui énoncent leur fidélité à la haine pour les juifs, C’est le seul argument sur lequel son peuple soit d’accord ! Eh bien ! qui c’est précipité pour leur fournir les Rafales français ? N’est-ce pas le cher président Hollande ? L’invité d’honneur sur les rives du canal de Suez ? Il est là pour leur refiler les navires de guerre préparés pour la Russie. Je ne comprend pas pourquoi il veut changer les inscriptions du cyrillique, bientôt les frères musulmans les utiliseront pour bloquer les étroits de Tyran, pour s’associer aux fascistes russes actuels de droite et ceux de gauche! Ainsi le cadre est complet, pour notre gauche mitterandienne et ses disciples. Pour rien ! il était le grand ami du « socialiste » Bettino Craxi ! Il ne font que de l’assistance à des pauvres terroristes !

Mes frères Juifs! Pourquoi quittez-vous la France? Vous ne comprenez pas que, malgré tout, vous êtes plus sure ici? Quand les Rafales français bombarderont vos frères en Israël, peut-être avec des pilotes compatriotes, comme l’a fait la Russie avec leur Migs pendent la guerre de Kippour, vous êtes plus sure ici ! Vous risqueriez beaucoup moins ici ! Quelque beau discours touchant de Mr Hollande à Auschwitz et quelques attentats etc ; etc ; etc ; malgré tout!

Vous voyez! La Russie a des problèmes d’expansion territoriale avec l’Ukraine, celle de la Shoah par balles. Tous deux, quelque petit problème pour les droits de l’homme etc. La Russie accuse Israël des mêmes versés, car Israël, aux yeux de plusieurs pays ‘biens’, n’a pas le droit de se défendre. Mr Hollande, par Sa DIPLOMATIE, homme de principes solides, a boycotté la Russie et elle, «La Rude» ? L’a aidé pour le chaumage. Bref, cette odieuse Russie! a sauvait la France en plusieurs occasions. Ne parlons pas de Napoléon, c’est un argument « tabou » en France. Mais durant la première guerre mondiale, si la Russie n’interviennait pas contre l’allemagne, durant la bataille sur la Marne, que causerons-nous ? YAA ! BonBen ; Domage ! Pétin aurait put faire un Bon Bain dans la Marne,,, La seconde guerre, malgré Yalta, la Russie a bloqué l’affloue des déportés par la France, pour la France. Or, c’est très censé de bloquer les navires aux russes pour les livrer aux égyptiens...

Et si ce n’était pas pour les haïssais Américains durant les 2 guerres mondiales? YAA !

Désolé de vous importuner, mais je vous annonce que la troisième guerre mondiale est éclaté depuis, si vous vous n’êtes pas encore aperçus!

L’augure d’une heureuse année de paix, reste encore en vogue, on peut se la souhaiter. Ainsi la bonne santé à tous ceux qui ont besoin, succès dans tous ce que vous entrepreniez, en particulier aux jeunes, qui commencent leur vie professionnelle et surtout un GRAND MAZAL TOV à la communauté de Lunéville pour le souffle de vie qui la ravivera , par la Yechiva des jeunes qui la embrasseront, après les fêtes,

Chanà Tovà ! Isaac MALKI.

TRIBUNE LIBRE : JACQUES ASSERAF

KIPPOUR

« POURQUOI JEÛNONS-NOUS sans que Tu t’en aperçoives ? » Isaïe 57_58

De tous les rites qui ponctuent le Yom Kippour, le jeûne apparait comme le plus emblématique, pour nombre de juifs d’affirmation. Aux yeux de nos coreligionnaires, il résume à lui seul la solennité et l’austérité de cette journée à nulle autre pareille. Gestuelle et paroles dédiées dans un même élan vers un Au-delà, le rite structure fortement notre relation au Ciel.Seul jeûne du calendrier hébraïque directement ordonné par le Texte biblique, il se retrouve chargé d’une forte connotation religieuse et spirituelle. Et, dans l’histoire de chaque individu juif, il va véhiculer un certain nombre de souvenirs ou de coutumes quand ce dernier se retourne sur son passé individuel ou familial.Trait d’union ou lien unique qui nourrit en chacun un sentiment d’appartenance communément partagé, il s’impose comme le parfait marqueur identitaire d’un vieux peuple auquel vont continuer d’adhérer les plus éloignés de la pratique religieuse. Le jeûne s’entend comme un acte de contrition que traduit une mortification toute relative et limitée dans le temps, pour des défaillances dont nous serions comptables. Pénitence et demande de pardon dans la reconnaissance implicite d’une conduite non-conforme aux termes du contrat passé aux origines avec le Ciel. Acte d’humilité par excellence d’une créa-ture consciente de sa finitude, son respect entérine une certaine dimension dérisoire de notre existence en endossant, l’espace de 25 heures, un statut de précarité.

Dès lors que, par la privation momentanée de nourriture, on s’abstient de répondre aux besoins élémentaires de l’organisme, on abandonne, en quelque sorte, notre souveraineté sur notre corps dont nous ne sommes, faut-il le rappeler, que de simples locataires quand le véritable propriétaire se trouve au dessus de nous.

Toutefois, en le soumettant ainsi à cette épreuve physique, on accepte par cette démarche, le joug d’une Transcendance. Avec le souhait éminemment humain de susciter une mansuétude pour les défaillances morales ou spirituelles dont nous nous serions rendus coupables.Toujours dans la conscience lucide qu’à lui seul le jeûne ne saurait exonérer de tous les manquements portés à notre crédit à l’égard du Ciel ou vis-à-vis des hommes. Et, dans cette halte dans l’écume de nos jours, une méditation salutaire s’inviterait pour nous permettre de nous interroger sur la vanité des choses ou le sens de l’existence. En soulignant de la sorte les fragilités de notre fonctionnement physiologique et sa dépendance vis-à-vis des nourritures terrestres, cette contrainte faite au corps révèle paradoxalement une tentative, certes éphémère et limitée, de maitriser pulsions et forces animales qui régissent toute vie. En s’y conformant, on défie l’espace d’une journée, l’état de nature aux règles intangibles et inexorables. C’est là, la signification première du rite, sa raison d’être pour mettre en exergue l’essence même du judaïsme.Défi permanent à la nature et à ses lois. Opposition frontale aux déterminismes qui régulent la marche du monde et ses créatures. Quand, insolemment, le judaïsme proclame la Présence d’un Dieu Un et invisible, il enfreint avec une audace inouïe l’impérium des sens et la tyrannie de la Raison. Quand, par des gestes venus d’ailleurs, le rite nous enjoint de rompre le cours de notre quotidien, pour une prière ou une bénédiction, il nargue, en quelque sorte, la prétention de la nature à nous dicter ses lois et à nous imposer ses servitudes. Il entend ainsi nous garder en éveil pour continuer à témoigner, dans tous les recoins de notre existence, d’une Présence. A nous échapper par à-coups de la matérialité terrestre et à essayer de nous affranchir quelque peu de ses pesanteurs. C’est la mission assignée à Israël: celle à laquelle nous adhérons quand, à Kippour, nos pas nous conduisent vers nos synagogues.

Jacques ASSERAF.30

JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE

Ouverture de la synagogue

Comme tous les ans, notre synagogue ouvrira ses portes au public le dimanche 20 septembre de 14 heures à 18 heures.

Cette année, notre Ministre de la culture et de la communication, Madame Fleur Pellerin – la notion de patrimoine ne cessant de s’enrichir – a décidé d’ouvrir au public des créations récentes qui formeront le patrimoine des générations à venir. C’est ainsi qu’à Lunéville, la salle Guy Corbiat (2 rue de la Charité) sera ouverte pour une exposition et une visite guidée.

Mais notre synagogue de Lunéville reste, avec le château, le fleuron le plus précieux de notre passé. La création de la synagogue a commencé le 15 juin 1785 et s’est terminée le 15 septembre 1786. C’est bien la première à avoir été édifiée en France par autorisation royale depuis cinq siècles. Cette année encore sa visite se fera avec le concours de deux guides-conférenciers, Messieurs Alain Sebban et Jacob Zénou.

Ce 20 septembre sera donc l’occasion pour chacun de découvrir ou redécouvrir sa façade en grès rose, sa décoration intérieure avec chandeliers, vases tripodes et l’imposant lustre en cristal de Baccarat. Remarquables aussi les deux précieuses inscriptions inscrites sur deux arcs cintrés à l’extrémité de la nef dont un est d’une importance capitale dans le judaïsme ‘’ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ‘’

Au dimanche 20. Nos conférenciers vous attendent.Claude FREUND.

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Jacob Zenou et son accolyte Michel Jambel en pleine action dans le métier de guide.

LITTÉRATURE

ELENA COSTA : Daniel Avner a disparu

ZABULON SEBBAN : Rimonim Ba-Pardes

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La petite fille d’Israël Maroco (ZAL) et de Jeannette, membres de la communauté juive de Lunéville, a sorti son premier livre nommé pour le prix Élisabeth Badinter du premier roman. Elle viendra nous présenter son ouvrage très prochainement.

Cet ouvrage a été écrit en hommage à son père par Alain qui viendra nous le présenter au Lernen le dimanche 4 octobre 2015 à 11h à la synagogue. Nous le remercions de l’avoir offert à chacun des membres de la communauté dont Zabulon a été le rabbin en son temps.

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Au fil du temps et des images

5 octobre : construction de la Souccah.

12 octobre : repas communautaire sous la Souccah.

20 septembre : seizième chabbat de la hazac.

21 septembre 2014 : office sur les tombes de nos anciens.

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26 octobre : travaux dans le cimetière.

24 avril : Cérémonie de la journée nationale de la déportation.

3 août 2015 : École Tachbar de Strasbourg

4 mars : Lecture de la Meguila.

26 mai : voyage en Pologne.

Article extrait du journal local «L’Est Républicain».

Retour sur le concert au profil des enfants Palestiniens du mois de janvier.

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LE CALENDRIER D’HERVÉ

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LES BAR MITSVOTH

30 octobre 2014 : David AMSELLEM

14 mars 2015 : Tony SOUSSAN

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28 juin 2015 : Simon CHICHEPORTICHE

MERCI A DAVID, TONY ET SIMON DE NOUS AVOIR RÉGALÉSPIRITUELLEMENT ET A LEURS PARENTS ET FAMILLES DE NOUS AVOIRFAIT SAVOURER DE SI BELLES FÊTES ! GRAND MAZAL TOV A TOUS !

Une belle année pour Chloé Sebban qui a passé sa thèse de docteur en médecine le 3 mars et qui s’estmariée avec Benjamin le 30 août à Paris. Félicitations et grand mazal-tov aux mariés et aux familles !

THÈSE - MARIAGE

Ha lévanah, la revue de la communauté juive de lunévilleDirecteur de la publication

Jean-Yves SEBBANConception graphique

JGImpression

Imprimerie Saint-JacquesLunéville

Pour participer à la rédaction de la revue : 06 31 78 74 76

La revue se réserve le droit de refusertoute publication sans avoir à se justifier

CHLOÉ ZANA

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CALENDRIER ET HORAIRES DES FÊTES 5776

1er jour des SélihotDimanche 6 septembreCha’harit : 9h 00

Sortie au cimetière à 10 h 30

Dimanche 13 septembreVeille de Roch Hachana Office des défunts au cimetière à 11 h 00 Min’ha – Maariv : 19 h 00

Lundi 14 septembre1er jour de Rosh HachanaCha’arit : 8 h 30Sonneries du Chofar : 11 h 00Tachlikh à la cascade château : 18 h 30Min’ha – Maariv : 19 h 00

Mardi 15 septembre2ème jour de Roch HachanaCha’harit : 8 h 30Sonneries du Chofar : 11 h 00Min’ha – Maariv : 19 h 00

Mercredi 16 septembreJeûne de Guédalia – Début : 5 h 35Cha’harit : 9 h 00Min’ha – Maariv : 19 h 00Fin du jeûne : 20 h 23

Vendredi 18 septembreChabbat plein – 20ème repas avec la ‘Hazac

Samedi 19 septembreVayélekh – Chabbat ChouvaMin’ha – Maariv : 19 h 00Chabbat plein – Repas avec la ‘Hazac

Mardi 22 septembreVeille et entrée de KippourSéli’hot : 6 h 30Min’ha Hattarat Nédarim : 14 h 00Début du jeûne : 18 h 50Kol Nidré : 19 h 30

YOM KIPPOURMercredi 23 septembreYom KippourCha’harit : 8 h 00Sortie de la Thora : 10 h30Moussaf : 12 h 30Pause : 14 h 30Yzkor : 16 h 30Min’ha : 17 h 00Neîla et Maariv : 18 h 30

Veille de SouccotMin’ha – Maariv : 19 h 00

Lundi 28 septembre1er jour de SouccotCha’harit : 9 h 00Min’ha – Maariv : 19 h 00

Lundi 5 octobreChemini AtsérètCha’harit : 9 h 00Min’ha – Maariv : 19 h 00Veille de Sim’hat ThoraMardi 6 octobreSim’hat ThoraCha’harit : 9 h 00Min’ha – Maariv : 19 h 00Samedi 24 octobre Chabbat international

Mardi 29 jour de Souccot2ème jour de SouccotCha’harit : 9 h 00Min’ha – Maariv : 19 h 00Mercredi 30 septembre‘Hol HaMoedCha’harit : 9 h 00Min’ha – Maariv : 19 h 00

Dimanche 22 NovembreConcert liturgique de Hazanout dans le cadre des Journées Européennes de la Culture Juive.1ère partie : Yoël BERROS2ème partie : Yéhouda BERDUGO de la Synagogue de SarcellesEn la Synagogue de Lunéville. A partir de 15 h 00.

Samedi 5 décembre Vayéchèv – Bénédiction du moisVeille de HanoukaDimanche 6 décembreAllumage 1ère bougie de Hanouka

Dimanche 13 décembre7ème jour de Hanouka – Roch ‘Hodèch Tévèt 2ème jourGoûter des enfants

Dimanche 4 octobreHochaana RabbaLernen de Hochaana Rabba : 11 h 00 - Thème : Intervention d’Alain Sebban sur son livre « Rimonim Ba-Pardès » en hommage à son père le Rabbin Zabulon Sebban, ministre du culte de 1961 à 1970 à LunévilleTraditionnelle choucroute sous la Soucca à 13 h 00Chemini Hag Atsérèt : 19 h

SELIHOT

ROSH HACHANA

KIPPOUR

SOUCCOT

Lever de soleil sur le cratère de Mitzpe...

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