Levallois au Microscope

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Retrouvez tous les Levallois au Microscope www.levalloisaumicroscope.com LEVALLOIS AU MICROSCOPE 19 Levallois bénéficie aujourd’hui d’une situation unique en France car elle compte autant d’emplois que d’habitants, soit 65 000. Ce n’est pas le fruit du hasard. Remonter le temps et observer le présent permettent de le découvrir et de le comprendre. Au regard de l’Histoire de France, Levallois est une ville jeune. Née en 1846 dans les cartons à dessins de son créateur, Nicolas-Eugène Levallois, elle n’est érigée en commune qu’en 1866 par Napoléon III. De cette courte histoire, Levallois a acquis pour patrimoine son dynamisme, celui de ses habitants et des entrepreneurs qui ont choisi de s’y installer. Au fil des ans, la ville a traversé des évolutions et des mutations, passant de l’ère industrielle à l’économie la plus performante de services et de technologies. Pendant deux siècles et aujourd’hui encore, Levallois a toujours été une ville vivant au rythme de ses entreprises. Les hommes et les femmes qui les fondent, les animent, les dirigent, qui y travaillent, font preuve, dans les domaines les plus divers, d’un savoir-faire unique. Ils créent, ils inventent, ils produisent. Avec intelligence, avec imagination, avec compétence. Avec un supplément d’âme et de cœur. D’hier à aujourd’hui, Microscope revient sur quelques uns de ces hommes et quelques unes de ces entreprises qui ont participé et participent toujours au Made in Levallois ! Made in Levallois

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LEVaLLois au microscope

N° 19

Levallois bénéficie aujourd’hui d’une situation unique en France car elle compte autant d’emplois que d’habitants, soit 65 000.Ce n’est pas le fruit du hasard. Remonter le temps et observer le présent permettent de le découvrir et de le comprendre.Au regard de l’Histoire de France, Levallois est une ville jeune. Née en 1846 dans les cartons à dessins de son créateur, Nicolas-Eugène Levallois, elle n’est érigée en commune qu’en 1866 par Napoléon III.De cette courte histoire, Levallois a acquis pour patrimoine son dynamisme, celui de ses habitants et des entrepreneurs qui ont choisi de s’y installer.Au fil des ans, la ville a traversé des évolutions et des mutations, passant de l’ère industrielle à l’économie la plus performante de services et de technologies.Pendant deux siècles et aujourd’hui encore, Levallois a toujours été une ville vivant au rythme de ses entreprises.Les hommes et les femmes qui les fondent, les animent, les dirigent, qui y travaillent, font preuve, dans les domaines les plus divers, d’un savoir-faire unique.Ils créent, ils inventent, ils produisent. Avec intelligence, avec imagination, avec compétence. Avec un supplément d’âme et de cœur. D’hier à aujourd’hui, Microscope revient sur quelques uns de ces hommes et quelques unes de ces entreprises qui ont participé et participent toujours au Made in Levallois !

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LEVALLOIS AU MICROSCOPE

- Septembre 2013II

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Levallois au microscope - n° 19 - Septembre 2013 III

Au tAbLEAu D’HoNNEuR

Ils sont deux, inscrits tout en haut du tableau d’honneur de Levallois.Nicolas-Eugène Levallois, qui imagina, dessina et créa une ville sur un territoire résultant de l’annexion d’une partie des deux communes voisines, Clichy et Neuilly…Gustave Eiffel, ingénieur génial et conseiller municipal de Levallois, qui y installa les ateliers où furent fabriqués tous les rivets et éléments de sa célèbre tour.

> Nicolas-Eugène Levallois, l’inventeur d’une ville…Nicolas-Eugène Levallois, né en 1816, est l’homme qui fit le pari insensé de fabriquer une ville, la première ville nouvelle de France !Avec son ami, le géomètre Rivet, Nicolas-Eugène Levallois, ancien menuisier devenu marchand de vin, imagine et dessine les plans, incroyablement précis, d’une future cité.De cette esquisse, Levallois a gardé sa trame particulière, faite, comme à New York, de rues perpendiculaires traversant l’ensemble de son territoire.Nicolas-Eugène s’avère être un urbaniste de qualité, pragmatique. Il prévoit l’emplacement de l’Hôtel de Ville, et ceux de l’église, du marché et des écoles...Il sent que le cœur d’une cité a besoin de respirations, d’espaces et il dote son projet de vastes places et de parcs.Il est aussi visionnaire. Il a l’intuition qu’une ville, surtout construite ex nihilo, doit, pour être vivante, favoriser ce que l’on appelle aujourd’hui la mixité sociale. Ses plans sont donc un savant dosage entre les logements, les équipements nécessaires à la future population, l’artisanat et l’industrie qu’il localise notamment en ceinture de la ville.En 1846, le Village Levallois est né. Le 30 juin 1866, Napoléon III promulgue la loi de création de la commune de Levallois-Perret.C’est la consécration pour Nicolas-Eugène Levallois, cet homme de cinquante ans, bonapartiste convaincu, soutien indéfectible du Second Empire.

> Gustave Eiffel, le génie de la Tour !Né à Dijon le 15 décembre 1832, il sort à 23 ans de l’École Centrale des Arts et Manufactures avec un diplôme d’ingénieur chimiste.En 1867, Gustave Eiffel s’installe à son compte, 42 rue Fouquet (Gustave-Eiffel) à Levallois. Les carnets de commandes se remplissent vite avec la gare de Budapest (1875), le viaduc de Garabit (1880-1884), la structure de la statue de la Liberté (1884-1885), œuvre du sculpteur Bartholdi...L’Exposition Universelle de 1889, à Paris, doit commémorer le centenaire de la Révolution.Après bien des polémiques, la Tour de 300 mètres imaginée par Gustave Eiffel est enfin édifiée sur le Champ-de-Mars.En deux ans, la totalité des 18 000 pièces métalliques et des 2 500 000 rivets nécessaires, est réalisée dans les ateliers de Levallois.Gustave Eiffel est élu Conseiller municipal de Levallois dès 1870. En 1882, il démissionne pour des raisons personnelles. Il reste président d’honneur de la société de secours mutuels des ouvriers et employés de la Société de Constructions de Levallois-Perret.Gustave Eiffel meurt le 27 décembre 1923.Il est inhumé quatre jours plus tard au cimetière de Levallois. Sa tombe est la seule qui ne soit pas dans l’alignement des autres, car elle est tournée vers sa Tour.

Ateliers de Gustave Eiffel à Levallois.

DEs INtELLIGENCEs Et DEs CœuRs

Par leur vie, leurs actions, leur générosité, ils ont laissé une trace indélébile dans l’histoire de Levallois. Leur intelligence et leur cœur sont Made in Levallois.

> Antonin Raynaud, le Maire parfumeurAntonin Raynaud, né en 1827, reprend la maison Oriza-Legrand, fondée en 1720 par Fargeon, le parfumeur de Louis XV et de Ninon de Lenclos.En 1860, il installe son usine sur près de deux hectares dans ce qui n’est encore que le Village Levallois et y développe une large gamme de cosmétiques.Antonin Raynaud est aussi un philanthrope local. En 1888, il construit un hospice, 45 rue Gide (Paul-Vaillant-Couturier). Ces bâtiments magnifiques abritent aujourd’hui l’Office départemental HLM. La même année, Antonin Raynaud devient Maire de Levallois. Il engage les premières études pour la traversée de la commune par le métropolitain et propose la construction d’une nouvelle mairie (l’Hôtel de Ville actuel n’est pas encore édifié). Cependant, très affecté par le décès de son épouse, il démissionne du Conseil municipal en 1890.Il meurt en 1903, après s’être remarié. Insolite, Antonin Raynaud et ses deux épouses reposent dans des tombeaux de marbre blanc, situés dans la crypte de la chapelle de l’hospice.

L’hospice, rue Gide.

À noter, du 23 novembre au 8 décembre 2013, dans les Salons d’Honneur de l’Hôtel de Ville, une exposition insolite et passionnante, intitulée Merci Gustave !

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Levallois au microscope - n° 19 - Septembre 2013 V - Septembre 2013IV

> Richard Wallace, le généreuxSir Richard Wallace, personnage éclectique et étonnant, est l’une des figures les plus célèbres, élégantes et originales de la vie parisienne de la fin du XIXe siècle. En 1870, pendant le siège de Paris, il crée des hôpitaux de campagne. En 1877, il achète un terrain à Levallois et y fait construire un hôpital dont il assure l’entretien par une importante donation. Le Herford British Hospital soigne alors les britanniques résidant à Paris et dans la banlieue.À la mort de Sir Richard Wallace, en 1890, sa veuve place l’hôpital sous l’autorité directe de la famille royale britannique qui y restera très attachée et plusieurs de ses membres, notamment la Reine Mère, viendront régulièrement à l’Hôpital anglais de Levallois.Sir Richard Wallace est aussi l’inventeur des fameuses fontaines qui portent son nom et qui permettaient aux plus démunis de disposer d’une eau potable et gratuite.

> Ernest Cognacq, le précurseur des logements sociauxEn 1969, Ernest Cognacq ouvre un petit commerce situé dans l’arrière-salle d’un café et le baptise La Samaritaine. Les affaires prospèrent vite et quelques années plus tard, le slogan publicitaire du magasin, “on trouve tout à la Samaritaine”, deviendra célèbre.Voulant donner une dimension sociale à son succès, en 1916, Ernest Cognacq crée avec son épouse la fondation Cognacq-Jay.Ils construisent à Levallois trois grands ensembles immobiliers le long des rues Baudin, Danton et Ernest-Cognacq pour loger une partie des employés de la Samaritaine. Ces immeubles, toujours présents, sont la première expérience de logements sociaux avec des appartements de grande taille à bas loyers et des aires de jeux pour les enfants des locataires.Le nom de Cognacq-Jay restera également toujours attaché à celui des studios de l’ORTF où les reporters lançaient “à vous Cognacq-Jay” pour rendre l’antenne.

Fondation Cognacq-Jay, rue Baudin à Levallois.

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LEs Fous DE LA MéCANIquE

Ils ont été des pionniers. Ils ont inventé et fabriqué à Levallois des machines ou des accessoires mécaniques qui restent à jamais gravés dans la légende…

> Maurice Ravel, le virtuoseNé de parents levalloisiens exilés dans le sud-ouest pendant la guerre de 1870, Maurice Ravel revient s’installer à Levallois avec sa famille, en 1876, rue Louis-Rouquier.C’est à Levallois qu’il écrit le Boléro, en 1928, l’une des œuvres musicales les plus jouées au monde.Maurice Ravel est enterré en 1937 au cimetière de Levallois.

Ces deux mesures rythmiques sont répétées 169 fois dans le Boléro.

> André Citroën ou la Deuche éternelleAprès la première guerre mondiale, André Citroën loue puis achète les usines de l’industriel Adolphe Clément-Bayard, quai Michelet à Levallois.André Citroën y fabrique les fameuses Torpedo 5CV Trèfle, le premier autobus Citroën et les véhicules à chenilles de la croisière jaune en Asie et de la croisière noire en Afrique.Mais le fleuron des usines du quai Michelet reste la célèbre 2CV, rebaptisée la Deuche ou Deudeuche dont les prototypes avaient été réalisés et soigneusement cachés pendant la seconde guerre mondiale. 5 114 961 Deuche seront construites à Levallois de 1948 à 1988. La Ville de Levallois possède encore un exemplaire de ce véhicule mythique, aux armes de la Ville, soigneusement entretenu par le garage municipal.

> Gustave Fouillaron change de vitesseEn 1898, Gustave Fouillaron, à l’origine fabricant de machines à coudre, invente, à partir d’un quadricycle et d’un moteur De Dion, un prototype automobile doté d’un mécanisme de transmission original. Il le teste dans son usine de plus de 1  000 m² de surface à Levallois, rue de Villiers.La transmission mise au point par Gustave Fouillaron demeure très adaptée aux moteurs industriels et aux machines-outils.Gustave Fouillaron inventera également la boîte de vitesse automatique, reprise un demi-siècle plus tard, en 1958, par la marque automobile suédoise DAF.

Focus La triste histoire de la dernière 2 CV

La dernière 2 CV produite et commercialisée en France a été produite dans les usines de Levallois, le 29 février 1988. Elle avait été réservée dès… 1974 par un collectionneur passionné, Roger Brioult, ancien rédacteur en chef de la Revue technique automobile.Malheureusement, en 2012, le véhicule est volé. Fortement affecté, Roger Brioult, âgé alors de 90 ans, décède quelques jours plus tard. Le véhicule est finalement retrouvé deux mois plus tard… calciné.Epilogue de cette triste histoire, la carcasse de cette 2 CV 6 a été vendue aux enchères, en mars dernier, pour 10 800 euros.Heureusement, l’une des dernières 2 CV sortie des usines de Levallois, non commercialisée, de couleur rouge, est conservée par Citroën, dans son Conservatoire, à Aulnay-sous-bois.

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> Les frères Werner, papas de la MotocycletteLe nom de Motocyclette a été déposé en 1898 par les frères Werner, installés rue Greffülhe à Levallois, pour un modèle inédit de bicyclette à pétrole.Le succès est immédiat et la Motocyclette reçoit la médaille d’or du concours de l’Exposition universelle de Paris en 1900.

> Alexandre Singer, les vélos uniquesAlexandre Singer, né en Hongrie en 1905, émigre en France en 1923. Son unique passion, partagée par son épouse Maria, est le cycle.Alex Singer s’installe en qualité de constructeur spécialiste en 1938, 53 rue Victor-Hugo à Levallois. Il excelle dans son art en fabriquant à façon des vélos uniques, adaptés à chaque client, et la renommée de la marque se construit sur cette spécificité.Alex Singer décède le 30 août 1966, un an après que ses neveux, Ernest et Roland Csuka, ont repris les rênes de l’entreprise.La boutique Alex-Singer existe toujours à Levallois, à la même adresse, et perpétue la tradition de l’un des trois plus grands constructeurs de cycles français.

LEVaLLois AU MICROSCOPE

DEs AILEs DE LéGENDE

Ils ont réalisé le rêve d’Icare. Grâce à eux, les hommes peuvent voler et aucun point de la terre ne leur est inaccessible !

> Louis Blériot, le pionnier du monoplanLouis Blériot débute sa carrière et fait fortune en fabriquant des phares, puis il se consacre dès 1900 à sa passion, l’aéronautique.En 1909, il devient célèbre en remportant le record de la traversée de la Manche à bord du monoplan Blériot XI, qu’il a conçu seul.En 1910, Blériot installe ses ateliers à Levallois, sur le front de Paris, route de la Révolte (Alsace).Le 1er août 1936, Louis Blériot meurt d’une crise cardiaque. Au même moment, ses usines sont nationalisées.

Atelier Ader

Blériot traverse La Manche de Calais à Douvres en 32 minutes.

> Clément Ader, éclectique et bouillonnantEn 1868, Clément Ader invente le bandage caoutchouc sur les roues des vélos.En 1875, il imagine la machine à poser les rails qui sera utilisée pendant des dizaines d’années.En 1880, il améliore l’invention du téléphone de Graham Bell en concevant le combiné téléphonique et il imagine le théâtrophone, réseau téléphonique relié à l’Opéra, dont découlera le premier réseau téléphonique de Paris.Mais le rêve, réalisé, de Clément Ader reste Éole, le premier avion conçu d’après l’observation du vol des oiseaux et des chauves-souris. Grâce à l’invention d’un moteur à vapeur ultra léger, il est le premier à avoir fait décoller un engin plus lourd que l’air.Sur sa lancée, il crée pour l’automobile le moteur à 2 cylindres en V et installe à Levallois la Société des Automobiles Ader, rue de Cormeille (Anatole-France).

EssENCEs D’uNE VILLE

Dans les armes de Levallois figure un brûle-parfum. Il est le symbole des nombreux parfumeurs et producteurs de cosmétiques présents dans la ville depuis son origine. Cette tradition perdure encore aujourd’hui.

> Eau de Botot, éternellePhilippe Botot est le médecin de Louis XV et il invente en 1780, tout spécialement pour le roi, l’eau éponyme, premier produit d’hygiène buccale, dont la devise est Cui fidas vide, à savoir Regarde à qui tu fais confiance.Les ateliers et les entrepôts sont installés à Levallois, rue Gide et rue Cormeille (Aristide-Briand). En 1976 la société allemande Blendax, alors leader des dentifrices, rachète Botot qui est revendue en 1997, à un consortium anglais.

> Guerlain, les parfums mythiquesInstallée 125 rue du Président Wilson à Levallois avec un millier de salariés, la maison Guerlain, fondée en 1828 par Pierre-François-Pascal Guerlain, est le plus ancien parfumeur français.Jicky, L’Heure Bleue, Shalimar, créés dans les années 1920, sont, parmi tant d’autres, des parfums mythiques, toujours mondialement appréciés. Les produits cosmétiques, à la réputation d’une incontestable efficacité, sont vendus dans près de 19 000 points de vente.Pendant plus de 150 ans, la marque est restée propriété de la famille Guerlain. En 1994, elle a été rachetée par le groupe LVMH.

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- Septembre 2013VIII Levallois au microscope - n° 19 - Septembre 2013 IX

Made in Levallois

> Lancôme, la marque à la roseLe siège de Lancôme est au 40 rue Kléber à Levallois.En 1935, le créateur de la marque Lancôme, Armand Petitjean, lance cinq parfums présentés à l’Exposition universelle de Bruxelles, Tropiques, Tendres Nuits, Kypre, Bocages et Conquête.Aujourd’hui encore, la rose, symbole de la féminité, reste l’emblème des produits et des parfums.En 1961, Armand Petitjean cède la direction à son fils qui revend Lancôme à L’Oréal en 1964.

> L’Oréal, les produits de luxeL’Oréal Produits de luxe International est installé à Levallois,106 rue Danton.Cette division regroupe les activités cosmétiques de nombreuses marques très célèbres dont certaines étaient déjà installées à Levallois depuis de très nombreuses années.Parmi les plus réputées, Lancôme, Guy Laroche, Biotherm, Ralph Lauren, Paloma Picasso, Helena Rubinstein, Georgio Armani, Kiehl’s, Shu Uemera, Yue-Sai, Cacharel, Diesel, Yves Saint Laurent, Stella McCartney…

> Biotherm, les bienfaits du plancton thermalInstallée 106 rue Danton à Levallois, Biotherm a fondé sa réputation, en 1952, sur l’utilisation d’un ingrédient miraculeux, le plancton thermal, issu des sources chaudes pyrénéennes.Cette marque pionnière a créé le premier antirides solaire, le concept des compléments nutritionnels et lancé la première ligne cosmétique pour hommes, marché dont elle est aujourd’hui le leader.Aujourd’hui, Biotherm vend un produit toutes les cinq secondes dans le monde.

Trésor Midnight Rose

> Givenchy, l’éléganceGivenchy, au 77 rue Anatole-France à Levallois, appartient au groupe LVMH depuis1987.En 1957, Hubert de Givenchy, à la tête de sa jeune maison de haute couture en pleine ascension et sans doute inspiré par l’exemple de Christian Dior et de Balenciaga, demande à son frère de l’aider à créer une entreprise de parfums.La société démarre modestement avec quelques fonds familiaux dans un rez-de-chaussée à Levallois. Le succès arrive vite et ne se dément pas avec des parfums mondialement connus comme Dahlia Noir, Ange ou Démon, Ysatis ou Monsieur de Givenchy…

LEs ENtREPRIsEs FAMILIALEs

Elles sont souvent installées à Levallois depuis longtemps. Certaines sont devenues de très grands groupes internationaux en perpétuant leur savoir-faire et en innovant constamment. Elles sont le symbole d’un Made in Levallois fait de tradition et de créativité.

> Plastic Omnium, de l’automobile aux jeux pour les enfantsPlastic Omnium a été créée le  15  avril  1946  par Pierre Burelle qui, dès 1952, installe l’entreprise au 1 rue du Parc à Levallois.Depuis le 1er  juillet 2001, la présidence de cette entreprise restée familiale et qui emploie environ 23 000 personnes, est assurée par son fils, Laurent Burelle.L’histoire de Plastic Omnium est jalonnée d’innovations, d’investissements et de conquêtes autour de deux métiers, l’automobile et l’environnement.Pour son offre automobile, Plastic Omnium est notamment leader mondial des systèmes à carburant, les Inergy Automotive Systems, qui équipent près d’une voiture sur cinq produites dans le monde. Mais l’entreprise est aussi leader pour les pièces et modules de carrosserie en matériaux plastiques avec des solutions d’allègement combiné à une résistance accrue aux chocs comme l’Auto Exterior, un pare chocs fabriqué à partir de matières 100 % recyclées mais aussi le Greenlene, une matière produite en 100 % recyclée, résistante aux chocs et permettant l’adhérence de la peinture…Le pôle Plastic Omnium Environnement intervient, lui, auprès des collectivités avec une gamme de prestations innovantes comme, pour exemples, les conteneurs poubelles à roulettes, à puce ou 100 % biodégradables, les Sulo, enterrés, semi-enterrés ou aériens, la signalisation et, surtout, les jeux pour enfants dans les espaces collectifs, dont sont d’ailleurs équipés les parcs de Levallois.Enfin, Plastic Omnium produit des innovations diverses comme la bague de vaccination.

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LEVaLLois AU MICROSCOPE

> Laboratoires Boiron, l’homéopathie, la thérapeutique douce Les Laboratoires Boiron sont implantés rue de la Gare à Levallois depuis leur création en 1932 lorsque Jean et Henri Boiron, scientifiques et entrepreneurs dans l’âme, se sont lancés dans l’aventure de l’homéopathie.Aujourd’hui premier laboratoire mondial de produits homéopathiques, employant 4 000 salariés, l’entreprise est une exception dans le paysage pharmaceutique international car elle est restée familiale et indépendante. Plus de 80 programmes de recherche sont en cours avec des équipes universitaires et des médecins praticiens de nombreux pays. Ils donnent une nouvelle impulsion à l’homéopathie et façonnent son visage de demain, celui d’une thérapeutique plus respectueuse à long terme de l’individu comme de son environnement.

Vitraux de l’église Saint-Justin.

FocusLes brière, artistes de pères en fils

La famille Brière a occupé une place à part dans l’histoire de Levallois, celle d’artisans-artistes, créateurs de vitraux. Les ateliers Brière, qui se transmettront de père en fils, s’installent en 1896 au 92 rue du Président Wilson et fermeront en 2005.En 1908, Eugène Brière, par ailleurs élu Premier Adjoint au Maire de Levallois, remporte une commande pour le casino de Monte-Carlo, puis, en 1910, le prestigieux chantier de la coupole Caumartin du Nouveau Magasin du Printemps, dessinée dans un style art nouveau par l’architecte René Binet. Un défi qu’il réalise avec l’aide d’Émile, son fils aîné.Dans les années 1970, à la demande de la Municipalité, Michel Brière, arrière petit-fils du fondateur, réalise les vitraux du baptistère de l’église Saint-Justin à Levallois.

L’idée de génie !

Parfois par hasard, le plus souvent à partir de leurs compétences, ils ont eu l’idée de génie, celle qui changera leur vie et parfois celles de millions d’autres… Hommage.

> Orangina Schweppes, créateurs de boissonsLe groupe français Orangina Schweppes est implanté à Levallois, 133 rue Victor-Hugo.L’histoire de l’entreprise est une double saga...En 1783, Jacob Schweppes, bijoutier suisse, met au point le premier procédé de carbonation de l’eau et les premières usines de Schweppes Water sont implantées à Londres. En 1870, c’est le lancement de la référence historique de la marque, Indian Tonic, au goût unique de quinine et d’oranges amères. En 1936, Léon Beton s’inspire de l’invention à base d’oranges d’un pharmacien espagnol, le Dr Trigo. Il y ajoute de l’eau gazéifiée et baptise sa boisson la Naranjina (“petite orange” en espagnol), puis Orangina. Dès 1953 la publicité assure le succès de la marque. En 1976, Orangina est la première marque en France à lancer la canette de 33cl.C’est dans le centre de recherches et de développement du groupe, à Levallois, que tous les nouveaux produits sont imaginés, mis au point et testés.Orangina Schweppes possède une vingtaine de marques, dont Oasis, Pulco, Banga, Brut de Pomme, Canada Dry, Champomy, Gini, Pampryl, Ricqlès...

> Cérébos, l’idée d’un papa-chimisteToute histoire a un début. Celle de Cérébos, aujourd’hui détenue par Esco et installée 49 avenue Georges-Pompidou à Levallois commence en 1892.Un petit garçon à la santé fragile refuse de prendre son remède, du phosphate de chaux, qui a un goût fade. Le papa, qui est aussi chimiste, a l’idée d’y rajouter une pointe de sel fin. Par ce mélange sel/phosphate, le chimiste venait de trouver le concept permettant de protéger le sel de l’humidité.En 1902, il crée la boîte verseuse, évidence même de la fluidité du sel fin Cérébos. Une révolution pour toutes les ménagères.Aujourd’hui, la gamme de produits de cette marque historique et patrimoniale couvre tous les segments du marché.

> Thuasne, la technologie médicale de pointeFondé en 1847, le groupe Thuasne est installé depuis cette date 118 rue Marius-Aufan à Levallois.Le groupe Thuasne, est présidé aujourd’hui par Elizabeth Ducottet, qui représente la cinquième génération de dirigeants issus de la même famille.Cette entreprise familiale, indépendante et internationale, est entièrement dédiée à la conception, la production et la distribution de matériels médicaux à forte valeur ajoutée technologique comme les ceintures lombaires, genouillères ou chevillières médicales, les bas, collants et bandes de compression, les lits médicalisés, fauteuils roulants, accessoires de toilette, aides à la marche…

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> Butagaz, le gaz à domicileButagaz est installée rue Raspail à Levallois.En 1931, deux ingénieurs visionnaires mettent au point une bouteille en acier contenant 13 kilos de gaz, de couleur bleue, au pied carré et font venir des Êtats-Unis par bateau la première cargaison de butane. Ils déposent les marques Butagaz et Propagaz.En 1949, Butagaz fournit 2 millions d’usagers. En 1962, Butagaz lance le gaz en citerne pour les particuliers. C’est à cette époque que nait  l’espiègle ours bleu, qui deviendra l’une des mascottes françaises les plus populaires.Durant les années 2000, l’innovation reste le moteur de la croissance de Butagaz, notamment avec le lancement de  Cube-in, kit multi-cuisson de plein air, Ektor, chauffage d’appoint innovant et Viseo, bouteille de gaz révolutionnaire en matériau composite, légère et vraiment design. Enfin, rouler au GPLc étant maintenant rentré dans les usages, Butagaz invente le pistolet pour le remplissage des véhicules.

> Groupe Salins, la baleine des cuisinesLe groupe Salins, dont le siège social est 137 rue Victor-Hugo à Levallois, a été créé en 1856.L’idée de génie sera celle du dessinateur Benjamin Rabier, créateur de la baleine qui deviendra l’emblème de la marque phare du groupe, lui donnant ainsi une notoriété mondiale.Le groupe Salins est aujourd’hui le second acteur en Europe sur le marché du sel avec une capacité de production de 4,4 millions de tonnes, sous forme brute ou élaborée, destinées à l’alimentaire humain, avec la marque La Baleine, mais aussi l’agriculture, la chimie, le déneigement, le traitement de l’eau et les activités industrielles. En 1963, le groupe a obtenu l’oscar de l’emballage pour sa salière en plastique, devenue depuis un objet incontournable des cuisines.

> BASF, la chimie pour un monde durableSur le quai Michelet, le siège de BASF France est à Levallois depuis 1968.Premier groupe chimique mondial, BASF “crée la chimie pour un monde durable”.Ses productions, dans plus de cinquante secteurs, font partie intégrante de notre vie quotidienne, comme les produits absorbants pour les couches, les cosmétiques, la pharmacie, l’industrie, l’électronique, les composants électriques…Le groupe emploie 110 000 salariés dans le monde.

> Alstom, de l’ampoule électrique au TGVLe siège d’Alstom s’est installé à Levallois, avenue André-Malraux, depuis le début des années 1980, lors de la création de la ZAC Front-de-Seine.La société intervient sur deux métiers, le transport et l’énergie, et quatre secteurs, les infrastructures pour les énergies thermiques, les énergies renouvelables, la construction ferroviaire  et les solutions de transmission d’électricité.À la pointe des innovations respectueuses de l’environnement durable, Alstom compte à son actif de nombreuses inventions comme les éoliennes offshore à haut rendement ou la plus longue ailette de turbine pour centrale nucléaire.Une ampoule électrique sur quatre dans le monde fonctionne grâce aux technologies d’Alstom, 70 % des TGV et un tramway sur trois sont produits par Alstom.

> Epson, leader de l’imagerie numériqueEpson France est installé à Levallois 150 rue Victor-Hugo dans les anciens locaux, superbement rénovés, de la chocolaterie Louit.L’histoire d’Epson se raconte sur plus d’un siècle. Elle commence avec l’horlogerie, se poursuit avec l’invention de la première  montre  à  quartz  du monde, pour s’épanouir aujourd’hui dans de nombreuses techniques de pointe.Leader de l’imagerie numérique pour les imprimantes, les vidéoprojecteurs 3LCD et les panneaux LCD de petite et moyenne taille, Epson emploie 70 000 personnes dans le monde.Epson est partenaire de la Municipalité levalloisienne pour ses expositions et le Grand Prix de Photo de Levallois.

> Oberthur Technologies, les cartes à puceLe siège social et plusieurs divisions d’Oberthur Technologies sont installés quai Michelet à Levallois.Sans le savoir, chacun utilise au quotidien des produits fabriqués par Oberthur Technologies. La division Card Systems de l’entreprise produit toutes les cartes à puce, bancaires, cartes SIM et USIM pour la téléphonie mobile, les pass Navigo…La division Identité assure la fabrication de tous les documents officiels, cartes d’identité, passeports biométriques, permis de conduire électroniques, cartes Vitale, mais aussi les badges d’accès pour les entreprises…La division Fiduciaire assure l’impression des chéquiers et des billets de banque dont elle est le 3ème imprimeur mondial.

LEs tECHNoLoGIEs Du quotIDIEN

souvent sans le savoir, nous utilisons au quotidien les produits ou les technologies issus de l’innovation de ces entreprises mondiales qui ont choisi de s’implanter à Levallois.

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- Septembre 2013 Levallois au microscope - n° 19 - Septembre 2013 XVXIV

Made in LevalloisLEVALLOIS AU MICROSCOPE

> PrestaShop, les sites e-commercePrestaShop, 55 rue Raspail à Levallois, est un éditeur français de création et de gestion de sites e-commerce.PrestaShop a été créée en 2005 par cinq étudiants de l’école informatique  Epitech, elle-même basée à Levallois. Le projet d’origine, en français et en anglais, a été traduit en 13 langues trois mois seulement après son lancement.Dès sa conception, les créateurs décident d’en faire un logiciel libre intégrant un module d’installation automatique, une interface d’administration et une devanture minimaliste.PrestaShop a remporté l’E-commerce Award dans la catégorie Mobile Commerce au salon du E-Commerce 2012 et l’Open Source Award 2010 et 2011.

> Koeo, un portail au service des associationsKoeo, au 87 rue Jules-Guesde à Levallois, est le premier portail au service des associations ayant des besoins en compétences (informatique, comptabilité, marketing) et des entreprises désireuses d’inscrire les talents de leurs collaborateurs au service d’organismes tels que l’Unicef, le Secours Catholique, Sidaction et bien d’autres….Son fondateur, le Levalloisien Jean-Michel Pasquier, lui a donné le nom de koeo.net, issu du latin coeo, signifiant aller ensemble.

> Devoteam, la sécurité de l’informatiqueDevoteam est installée 73 rue Anatole-France à Levallois depuis sa création en 1995.Devoteam est une entreprise française spécialisée dans le conseil en infrastructures réseaux, systèmes et sécurité dans tous les secteurs de l’économie privée (industrie et services) et publique (collectivités).Devoteam a conçu et édite PARAD, un logiciel de gestion des risques et de sécurité des infrastruc-tures informatiques, adopté par plus de cent  entreprises françaises et internationales, dont IBM.

> InterCloud, l’accès sans risque au “nuage”InterCloud est installée 12/14 rue Camille-Desmoulins à Levallois depuis sa création en 2010.InterCloud propose aux entreprises un accès sécurisé vers les plateformes d’externalisation de leurs applications.Cette jeune entreprise a déjà reçu de nombreux prix, notamment pour le lancement du Cloud Gate qui assure la sécurité des données transmises, la mise en production du Cœur de Réseau Fibre et l’extension du réseau Intercloud aux États-Unis, puis en Angleterre.

LEs PRos DE LA toILE !

Ce sont les inventeurs du XXIe siècle, ceux qui font évoluer en permanence les nouvelles technologies en proposant des applications toujours plus sophistiquées et créatives. Ces jeunes entreprises sont particulièrement nombreuses à Levallois et c’est un atout formidable pour la ville.

> Micropole, l’informatique performanteMicropole, créée en 1987, est implantée au 91/95 rue Carnot à Levallois.Micropole est une société de conseil et services en ingénierie informatique (SSII), présente en France, en Suisse, au Bénélux et en Chine. Son métier est d’accompagner ses clients dans la gestion de leurs performances dans quatre secteurs, l’informatique décisionnelle, dite la Business Intelligence, les technologies de l’information, dites Web & IT ou E-business, les solutions de relations clients, plus connues sous l’acronyme CRM et les progiciels de gestion, ERP, dans les domaines de la finance ou des RH, par exemple.

> Smile, expert de l’Open SourceSmile, leader français de l’Open Source, est installé 48 rue de Villiers à Levallois, dans un magnifique bâtiment, rénové, construit par Richard Wallace et propriété de l’Hôpital anglais.L’Open Source consiste à utiliser un ensemble d’outils technologiques dont les codes sources sont libres de droits et peuvent donc être librement modifiés. Avec plus de 600 collaborateurs en France et une expertise Open Source reconnue dans une multitude de domaines, Smile est depuis 1995 le premier intégrateur de logiciels libres en Europe.

LEs ENtREPRIsEs Au sERVICE DEs ENtREPRIsEs

Elles proposent des services très divers aux autres entreprises, qu’il s’agisse de technologie, d’énergie, d’environnement ou d’aménagement des espaces de travail…

> SAP, les logiciels de l’efficienceSAP est installée quai Michelet à Levallois.SAP est le leader sur le marché des logiciels d’entreprise et les accompagne donc, qu’elles soient petites, moyennes ou grandes et quels que soient leurs activités et enjeux.Son expertise la conduit à leur fournir les moyens logiciels d’une meilleure gestion, du back office aux applications, permettant aux collaborateurs de travailler plus efficacement ensemble et de s’appuyer sur des tableaux de bord personnalisés.L’étendue du portefeuille de produits et de services de SAP est unique et plus de 100 000 entreprises, de toutes tailles et de tous secteurs, y font appel.

> Dalcans, design des technologiesDalcans est installée 34 rue Marius-Aufan à Levallois.L’entreprise est spécialisée dans le design et l’intégration des technologies dans l’aménagement intérieur (audio, vidéo, motion design, design olfactif…) car elles sont souvent considérées comme des accidents dans la décoration (écran et haut-parleurs en saillie, câbles apparents…).Dalcans les intègre donc dans tous les espaces publics poly-sensoriels (accueil des sociétés et du public, spas, hôtels, restaurants…).

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LEVALLOIS AU MICROSCOPE

> Médiamétrie, juge de paix des audiences médiasMédiamétrie est installée 70 rue Rivay à Levallois.En 1985, en raison de l’apparition des radios privées sur la bande FM, de la privatisation de TF1, de la création de Canal+ et du lancement de La Cinq et de TV6 (qui deviendra M6), les pouvoirs publics ont encouragé la naissance d’une société indépendante, Médiamétrie, permettant de mesurer scientifiquement les audiences des principaux médias (radio, télévision, Internet, cinéma…).Depuis, Médiamétrie mesure quotidienne-ment et heure par heure, l’audience des mé-dias, la publication de ses chiffres étant particulièrement attendue et redoutée.Pour faire face au développement du numérique et de la téléphonie mobile, Médiamétrie s’est adaptée et a notamment créé le Cross média, qui étudie et analyse le comportement des publics de plus de 2 000 chaînes dans plus de 80 pays.

> Mikros Image, spécialiste des effets visuelsAu 120 rue Danton à Levallois, Mikros Image est une entreprise, fondée en 1985, spécialisée dans la création d’effets visuels et un acteur majeur de la post-production.Dirigée par son  fondateur et actuel PDG, Maurice Prost, Mikros Image couvre, avec 170 salariés, tous les domaines de la post-production, publicité, cinéma, TV, clips, jeux vidéo et communication institutionnelle.Parmi de très nombreuses récompenses, Mikros Image a reçu en 2012 le Trophée César & Technique et, en quelque sorte, la Palme d’Or au Festival de Cannes puisque la société a créé tous les effets visuels de Amour, le film primé de Michael Haneke.

> GreenGest, au service de la maîtrise énergétiqueLe métier de GreenGest, installée 17 rue Louise-Michel, consiste à apporter de la technologie et des conseils au service de la maîtrise énergétique.La société livre ainsi des solutions clés en main de supervision des consommations et accompagne ses clients afin d’améliorer leur performance énergétique dans cinq secteurs d’activités, le tertiaire, les collectivités locales, l’industrie, l’hôtellerie-restauration et la distribution.GreenGest est labellisée JEI (Jeune Entreprise Innovante) par Oséo et est lauréate dans la catégorie Développement durable de la Nuit de l’IT 2013.