L’Europe face à des enjeux critiques en matière d’environnement et d’efficacité

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L’EUROPE FACE À DES ENJEUX CRITIQUES EN

MATIÈRE D’ENVIRONNEMENT ET D’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

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Intr

oductIon

Introduction ....................................................................................................3

L’europe face à des enjeux critiques en matière d’environnement et d’efficacité énergétique ................................................................................4

La demande de datacentres externalisés croit rapidement ......................4

L’Europe attend des solutions durables et responsables .........................5

Idée reçue n°1 : Les grands datacentres ne sont ni écologiques ni efficaces .............................................................................................6

L’approche d’Equinix .................................................................................6

Les clients doivent repenser leurs exigences ...........................................7

Idée reçue n°2 : Toutes les entreprises calculent leur indicateur d’efficacité énergétique de la même manière ........................................7

Au-delà des modifications des températures de fonctionnement, les éléments suivants doivent être pris en compte : ..............................8

Les questions clés que les clients devraient poser ...................................9

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Coup de projecteur sur l’efficacité énergétique

Les clients des datacentres européens sont confrontés à des normes environnementales de plus en plus strictes et à la nécessité d’améliorer leur efficacité énergétique. Equinix les aide à se mettre en conformité avec les nouvelles exigences, à identifier les leviers d’amélioration de leur efficacité énergétique, et à améliorer leur profil écologique, tout en réduisant leurs coûts.

INTRODUCTION

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Extraire de l’eau chaude et de l’eau froide à partir d’aquifères artésiens à Amsterdam ; utiliser des systèmes d’alimentation sans interruption (UPS), fonctionnant sans transformateurs et en « mode éco » ; réutiliser les eaux grises pour alimenter les installations de chauffage ; équiper les systèmes de climatisation des salles informatiques de variateurs de vitesse ; utiliser la méthode de refroidissement à l’air libre ; élaborer un système de refroidissement utilisant les eaux profondes d’un lac à Toronto ; répartir les appareils et les équipements selon des critères physiques de refroidissement, plutôt que par cage.

Quel est le point commun entre toutes ces approches opérationnelles ? Elles contribuent toutes à améliorer significativement l’efficacité énergétique. Et elles sont toutes installées, ou en cours de test, dans des datacentres International Business Exchange (IBX) d’Equinix.

La taille de ses infrastructures et les besoins énergétiques importants de ses clients placent Equinix en plein cœur des débats autour du green IT et de l’efficacité énergétique. En effet, avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 1,2 milliard de dollars, Equinix est le premier fournisseur mondial de datacentres neutres, avec une présence sur plus de 35 marchés répartis dans 11 pays. Grâce à des investissements importants dans des technologies et des bâtiments à haute performance énergétique, à des améliorations opérationnelles et au développement de son expertise technologique dans le domaine, Equinix permet à plus de 4 500 clients d’améliorer continuellement leur efficacité énergétique et de tirer parti des dernières avancées en matière d’informatique éco-responsable, ou « green IT ».

L’adoption de solutions écoénergétiques est indispensable pour les clients des datacentres. En effet, la croissance des besoins énergétiques fait de cet enjeu une priorité pour de nombreuses organisations. En Europe, où clients et organismes de contrôle exigent des solutions plus efficaces et durables en matière de consommation énergétique, la pression est d’autant plus forte que la preuve de la conformité doit être apportée.

Dans le cadre de l’action climatique menée par l’UE, on peut citer, par exemple, le plan de réduction des émissions de carbone (CRC) mis en place par le Royaume-Uni, basé sur les engagements du Protocole de Kyoto de 1997. Ce plan vise à améliorer l’efficacité énergétique des entreprises en leur imposant l’achat de crédits de carbone pour compenser leur consommation énergétique annuelle.

En raison de leur consommation énergétique élevée, les datacentres et, par conséquent, leurs fournisseurs, sont évidemment au centre de toutes les attentions. L’un des indicateurs les plus révélateurs de cette responsabilisation croissante vient des États-Unis, où l’Agence pour la protection de l’environnement (EPA) a mis au point un système d’évaluation des datacentres baptisé « Energy Star », afin de permettre aux clients de comparer leur efficacité énergétique. De la même façon, la Suisse distingue les fournisseurs d’électricité verte et d’origine hydro-électrique avec son label « Naturemade Star », dont les quatre datacentres IBX d’Equinix en Suisse ont reçu la certification.

La demande de datacentres externalisés croit rapidementLa nécessité d’améliorer l’efficacité énergétique s’accompagne d’une explosion de la demande en datacentres externalisés. Selon Tier1 Research, le marché mondial des datacentres multi-hébergement, qui représentait 13,2 milliards de dollars en 2010, devrait atteindre 22,4 milliards de dollars en 2013, soit un taux de croissance annuel de presque 20 %.1

Comment s’explique cette croissance ? Dans les entreprises où la gestion d’environnements virtualisés est possible, les départements informatiques continuent à externaliser leurs datacentres à mesure qu’ils passent du « contrôle total » à une « gestion informée », en particulier pour ce qui concerne les appareils appartenant aux employés, les applications cloud et les infrastructures de services informatiques banalisés.

En outre, les coûts associés à la construction et à l’entretien d’un datacentre de pointe, puis à son remplacement tous les 10 ans, sont devenus trop élevés pour qu’une entreprise les assume seule.

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Grâce à la taille de leurs infrastructures, les fournisseurs de datacentres offrent généralement une meilleure efficacité opérationnelle et des niveaux de prix inférieurs, en particulier si l’on prend en compte les coûts de construction. Ils permettent également aux entreprises d’entretenir de façon rentable leurs infrastructures, dont la densité a augmenté du fait d’une virtualisation croissante, rendant ainsi leur refroidissement beaucoup plus complexe. Enfin, les fournisseurs de datacentres mettent à disposition de leurs clients des ingénieurs et spécialistes hautement qualifiés, dont les connaissances et l’expertise font l’objet d’investissements continus.

La virtualisation a bouleversé la demande des entreprises en matière de datacentres. À titre d’exemple, l’un des clients d’Equinix a pu réduire le nombre de ses serveurs physiques de 300 à 94 (dont 75 % alimentent des environnements virtualisés), réduisant ainsi la consommation énergétique correspondante de 75 %. Associées au cloud computing et à l’augmentation de la mobilité, ces évolutions libèrent les entreprises de la contrainte physique d’installer leurs serveurs au sein de leurs propres murs. Sur le plan économique, les opérateurs de datacentres possèdent des équipements plus adaptés pour offrir les ressources nécessaires aux organisations, tout en améliorant le rapport coût-efficacité.

Selon Equinix, ces tendances devraient s’intensifier au cours des prochaines décennies. Les avancées technologiques permettront d’améliorer l’efficacité et la rentabilité des environnements virtualisés mais, dans le même temps, l’augmentation de la densité de puissance des capacités de traitement générera beaucoup plus de chaleur au niveau des serveurs. Par ailleurs, l’utilisation croissante des appareils mobiles va nécessiter de développer les infrastructures proportionnellement, entraînant une hausse de la consommation, afin de prendre en charge la mobilité. Enfin, pour la plupart des observateurs des marchés, les applications cloud devraient rapidement figurer parmi les exigences de la majorité des entreprises en matière de services informatiques. Parce que ces applications reposent non seulement sur des possibilités de fonctionnalité, mais également de sécurité et d’intégration, les organisations se tourneront de plus en plus (directement ou indirectement) vers des datacentres plus efficaces sur le plan énergétique.

L’Europe attend des solutions durables et responsablesBien que l’amélioration de l’efficacité énergétique des datacentres soit une évolution à l’échelle mondiale, l’Europe occupe une position de précurseur dans ses principes et ses pratiques. Pour la majorité des clients européens d’Equinix, les pratiques écoénergétiques ne constituent pas simplement une case à cocher dans leurs appels d’offres, mais font partie intégrante de leur décision d’achat.

En effet, d’après une étude de Jones Lang LaSalle, l’efficacité des datacentres en Europe est l’un des cinq principaux critères d’achat pour les clients de ces établissements2. Pour de nombreux clients d’Equinix, parmi les plus importants et les plus exposés au regard du public, le green IT et l’efficacité énergétique constituent des critères non négociables pour choisir un fournisseur de datacentres. En d’autres termes, ces clients ne peuvent pas prendre le risque de collaborer avec des partenaires qui ne prennent pas suffisamment au sérieux les pratiques éco-responsables.

Les premières organisations à avoir adopté des technologies et des techniques de pointe en matière de datacentres ont déjà exprimé leur volonté de mettre en œuvre des systèmes informatiques écologiques plus performants et une plus grande efficacité énergétique, notamment dans le secteur des services financiers. Les enjeux liés aux coûts, aux contrôles de plus en plus fréquents et aux risques économiques conduisent les organisations à mettre en place des processus innovants, prenant en compte le coût des émissions de carbone et minimisant leur consommation d’énergie.

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Idée reçue n°1 : Les grands datacentres ne sont ni écologiques ni efficacesOn croit souvent à tort que les grands datacentres ne sont pas éco-efficaces. Si l’on considère deux établissements, le premier gérant cinq petits datacentres internes, et le second, de taille identique, gérant un seul datacentre de plus grande taille : le second est toujours le mieux placé sur le plan de l’efficacité, de la consommation énergétique et des coûts.

Selon ce principe, il est plus facile d’améliorer l’efficacité d’un grand datacentre que d’un petit. Cela s’explique par le fait que dans tous les datacentres, quelle que soit leur taille, on retrouve des coûts liés entre autres à l’alimentation électrique, à la gestion des installations et à la rémunération du personnel d’assistance et de sécurité. Ces coûts opérationnels sont relativement fixes, quelle que soit la taille de l’établissement. De plus, les plus petits environnements nécessitent une plus grande redondance des équipements, en particulier pour le refroidissement, les systèmes UPS et les générateurs. Enfin, un personnel et des procédures spécifiques sont nécessaires pour que la charge du datacentre soit maintenue à un niveau optimal, afin d’éviter soit une consommation électrique excessive, soit un sous-emploi des infrastructures.

Dès leur création, les établissements de plus grande taille, s’ils ont été bien conçus, peuvent dégager une meilleure efficacité opérationnelle, en produisant plus d’énergie tout en consommant moins de ressources. Mais les fournisseurs de grands datacentres multi-hébergement vont encore plus loin en matière d’efficacité. Leur taille leur permet de réaliser des économies d’échelle au niveau mondial, que peu de clients, voire aucun, ne pourraient atteindre par eux-mêmes de façon rentable.

De plus, dans les faits, ces fournisseurs sont contraints de s’engager publiquement à gérer leur consommation d’énergie de façon responsable. Tandis que l’indicateur d’efficacité énergétique d’un datacentre est en moyenne de 2,5 (selon les statistiques fréquemment citées, établies par des organisations telles que le consortium Green Grid ou l’Uptime Institute), celui des nouveaux bâtiments d’Equinix s’est établi à une moyenne de 1,6 au cours des deux dernières années.

L’approche d’EquinixÀ elle seule, la législation ne suffit pas à concevoir des datacentres reposant sur des pratiques écologiques et une meilleure efficacité énergétique. En réalité, fournisseurs et clients doivent affiner leurs connaissances, leurs approches et leurs comportements. Du fait de sa position de premier fournisseur de datacentres et de l’ampleur de sa consommation énergétique, Equinix doit, par exemple, continuer à défendre une utilisation responsable de l’énergie. Pour atteindre cet objectif, il convient de trouver le point d’équilibre entre compétences technologiques et exigences Business, et besoins des clients et des marchés.

C’est la raison pour laquelle Equinix travaille directement avec les fabricants afin de mettre au point des technologies plus rationnelles, efficaces et robustes, à moindre coût. Des évolutions telles que les systèmes UPS sans transformateurs, qui fonctionnent en « mode éco » et qui permettent de réduire la consommation en veille de manière significative, ne sont pas le fruit du hasard.

Equinix demande également à ses fournisseurs de poursuivre leurs efforts de réduction de leur empreinte carbone sur leur propre chaîne d’approvisionnement. Les observateurs du secteur estiment, par exemple, que 60 % de l’empreinte carbone d’un PC a déjà été émise avant sa première mise en route. En conséquence, Equinix attend de ses fournisseurs qu’ils améliorent de façon continue leur chaîne d’approvisionnement et leurs pratiques afin de réduire leur consommation de carbone autant que possible.

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Les nouvelles constructions de datacentres IBX d’Equinix intègrent des qualifications et des certifications qui dépassent les exigences législatives actuelles. Ainsi, certains types de datacentres IBX sont tout à fait adaptés en vue de la certification LEED. Mais pour en arriver là, à l’instar de ses installations récentes aux États-Unis, Equinix a dû réaliser des investissements qui permettront, malgré un coût initial élevé, d’améliorer considérablement l’efficacité énergétique sur le long terme. Dans le but de maximiser les économies d’énergie et l’efficacité opérationnelle de ses datacentres, Equinix investit également des sommes considérables dans la rénovation de ses datacentres existants, en intégrant les technologies les plus récentes en matière d’économie d’énergie.

Enfin, Equinix continue d’investir dans de nombreux postes spécialisés et dans des technologies prévisionnelles, encore totalement inconcevables il y a cinq ans. Des analystes travaillent notamment en collaboration avec les législateurs pour examiner les bonnes pratiques opérationnelles du secteur. Des logiciels de modélisation prévisionnelle permettent désormais d’identifier la meilleure combinaison de variables – architecture, équipements informatiques, charges, techniques de refroidissement, agencement des installations, etc. – permettant ainsi de maximiser les économies d’énergie et la fiabilité.

Les clients doivent repenser leurs exigencesCependant, pour que le green IT se développe, les clients doivent également apporter leur pierre à l’édifice. Pour commencer, ils doivent repenser leurs exigences. Ainsi, de nombreuses organisations ont déjà abandonné les systèmes d’alimentation et de refroidissement 2N depuis que la technologie N+1 actuelle permet d’obtenir des temps de disponibilité supérieurs à 99,999 % tout en réduisant considérablement le coût du matériel, la consommation énergétique et le coût total d’investissement et d’exploitation.

Mais les organisations ne doivent pas s’arrêter là. À titre d’exemple, la plupart des appels d’offres que reçoit Equinix aujourd’hui exigent une température de 22 °C au sein du datacentre. Cette exigence est la même depuis 10 ans, et ceci malgré le fait que la technologie, le design et la tolérance des services informatiques aient considérablement évolué depuis. Les dernières directives de l’ETSI (Institut européen des normes de télécommunications) ne sont pas non plus le fruit du hasard, puisqu’elles autorisent des températures jusqu’à 35 °C, ce qui correspond aux paramètres de fonctionnement d’un serveur lame.

Idée reçue n°2 : Toutes les entreprises calculent leur indicateur d’efficacité énergétique de la même manièreLe calcul de l’efficacité énergétique repose sur une formule simple qui consiste à diviser le nombre de kilowattheures consommés par un établissement par le nombre total de kilowattheures consommés par ses équipements informatiques (ou dans le cas des fournisseurs de datacentres, par les équipements informatiques de leurs clients). Dans un monde idéal, l’indicateur d’efficacité énergétique devrait être égal à 1, mais l’éclairage, les humidificateurs et le matériel de refroidissement contribuent à réduire cette efficacité.

Certaines entreprises se rapprochent de cet idéal : en tant qu’opérateur neutre laissant ses clients libres d’installer le matériel de leur choix au sein de ses infrastructures, Equinix a su maintenir un indicateur d’efficacité énergétique moyen égal à 1,6 pour les établissements construits au cours des deux dernières années. Ce résultat souligne le rôle primordial qu’ont joué les investissements réalisés par Equinix dans ses établissements, afin de les doter d’équipements de refroidissement de pointe.

Il peut toutefois arriver que l’indicateur d’efficacité énergétique soit mal interprété, notamment lorsqu’il est utilisé pour comparer plusieurs sites entre eux. En effet, les différences en termes de situation géographique, de climat, de taux d’occupation et de design peuvent faire varier cet indicateur, dont la pertinence en tant qu’outil de comparaison diminue si l’on tient compte de la saison, des conditions climatiques et de la nature des applications hébergées par le datacentre lui-même (la charge informatique).

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Afin de clarifier ces débats, des organisations telles que le consortium Green Grid, dont Equinix est membre, proposent, à travers la publication d’un livre blanc, des optimisations de la méthode de calcul de l’indicateur d’efficacité énergétique en vue de dépasser certaines de ses limites. Parmi ces propositions, figurent de nouvelles catégories d’indicateurs d’efficacité énergétique, mesurant la performance annuelle moyenne, et non à un instant T. Si les choses se déroulent comme prévu, les entreprises du secteur disposeront bientôt d’une méthode plus adaptée et plus exhaustive pour mesurer et comparer leur efficacité énergétique.

Au-delà des modifications des températures de fonctionnement, les éléments suivants doivent être pris en compte :

• Les infrastructures : de petits changements peuvent conduire à d’importantes économies d’énergie. Par ex-emple, dans le cadre de la modernisation de ses datacentres, qui représentent 550 000 m² d’espace à l’échelle mondiale, Equinix installe des systèmes d’éclairage à détecteur de mouvements, des lampes à LED longue durée et des ampoules fluo-compactes (réduisant de 75 % la consommation d’énergie), et même des toilettes sèches.

• Les systèmes UPS en « mode éco » : traditionnellement, le courant alternatif entrant transite par un système UPS où il est transformé en courant continu, pour subir ensuite la conversion inverse, ce qui occasionne une perte d’énergie. Aujourd’hui, grâce au « mode éco », le courant alternatif alimente directement les équipe-ments, tout en conservant un niveau de fiabilité satisfaisant.

• La séparation physique : lorsqu’Equinix est en mesure de contrôler l’intégralité du design de ses datacentres, ses ingénieurs séparent physiquement les différents équipements en fonction de leur tolérance en termes de température, ce qui permet de réduire de façon notable les exigences de refroidissement et, par conséquent, la consommation d’énergie.

• Les systèmes de confinement : lorsque les conditions étaient réunies, Equinix a investi dans des systèmes de confinement de l’air (aussi bien chaud que froid), afin de maximiser l’efficacité des équipements de gestion de l’air et de permettre le déploiement de systèmes informatiques plus denses.

• Les plaques d’obturation : Equinix recommande toujours à ses clients d’utiliser des plaques d’obturation afin de séparer efficacement les flux d’air chaud des flux d’air froid, et de configurer correctement leurs installations afin de maintenir un flux optimal d’air chaud et froid.

Au lieu de vouloir atteindre un idéal abstrait ou peut-être dépassé, mieux vaut s’interroger sur ce qui est « suffisamment bien ». Afin de répondre à cette question, Equinix emploie des ingénieurs spécialisés dans les datacentres, dont l’expertise en matière de configuration et de déploiement des installations permet d’obtenir les meilleurs résultats. De plus, Equinix fait appel à des experts qui utilisent des outils prévisionnels de pointe pour concevoir de nouvelles techniques permettant d’améliorer l’efficacité et de réduire la consommation énergétique.

Les entreprises doivent donc, elles aussi, examiner ce qui est possible aujourd’hui. Pour commencer, cela implique d’élargir les fourchettes de température et d’humidité autorisées ainsi que de s’informer sur les dernières technologies disponibles. De plus, il faut garder à l’esprit que ce qui fonctionne (ou fonctionnait) dans un datacentre d’entreprise n’est pas toujours ce qui fonctionnera le mieux pour les plus grands datacentres, dont les services se tournent de plus en plus vers la virtualisation et le cloud computing

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Les questions clés que les clients devraient poserPour les clients des datacentres, l’adoption de pratiques écologiques relève de la carotte ou du bâton, les facteurs environnementaux de plus en plus stricts constituant le bâton. En même temps, le besoin d’efficacité est bien réel, et la législation, qui pousse les entreprises à améliorer leur efficacité en termes d’approvisionnement et d’utilisation de leurs ressources informatiques, offre à certaines entreprises l’occasion de prendre de l’avance, laissant leurs concurrents accumuler un retard difficile à rattraper.

Et la carotte ? Les organisations ayant déjà intégré le green IT et l’efficacité énergétique dans leurs décisions d’achat vont voir leurs performances et leur flexibilité s’améliorer, de même que leur image sur le plan de la responsabilité sociétale de l’entreprise. Voici quelques questions que les clients des datacentres indépendants devraient désormais se poser :

• Efficacité : Les nouvelles installations (et les plus anciennes) du fournisseur de datacentres répondent-elles aux normes actuelles en matière de green IT et d’efficacité énergétique ? Les indicateurs moyens d’efficacité énergétique sont-ils satisfaisants ?

• Modélisation : Ce prestataire utilise-t-il des modèles prévisionnels ainsi qu’un nombre suffisant d’analystes afin de maximiser les performances ?

• Empreinte carbone : Ce prestataire connaît-il son empreinte carbone ainsi que celle de ses fournisseurs ? Et poursuivent-ils un objectif commun d’amélioration de celle-ci ?

• Certifications : Ce prestataire intègre-t-il les dernières lignes directrices et certifications en matière d’écologie et d’efficacité énergétique ?

• Équipements : Le fournisseur de datacentres collabore-t-il avec les fabricants de matériel afin de rester toujours à la pointe de la technologie et d’améliorer les performances tout en réduisant la consommation d’énergie ?

• Construction : Le fournisseur de datacentres utilise-t-il des outils de design et de construction élaborés afin de modéliser puis de bâtir des installations de pointe intégrant autant de techniques de refroidissement adaptées à l’implantation géographique que possible ?

• Durabilité : Au cours des cinq à dix prochaines années, quel fournisseur de datacentres va réaliser les inves-tissements lui permettant de minimiser ses émissions de carbone et d’améliorer son efficacité énergétique et sa rentabilité ?

• Échelle mondiale : Quel est le seul fournisseur de datacentres qui propose une plateforme offrant une couver-ture internationale (gestion simplifiée des prestataires), un écosystème collaboratif (constitué de partenaires réseau, services et cloud), ainsi que des datacentres extrêmement fiables, efficaces, sécurisés et évolutifs ?

Pour répondre à ces questions, les fournisseurs de datacentres et leurs clients doivent examiner la responsabilité sociétale de l’entreprise et la législation applicable au microscope. Dans ce cas, vers qui les entreprises peuvent-elles se tourner pour relever au mieux ces défis ?

Les clients ont besoin d’un opérateur de datacentres international, neutre et spécialisé dans l’hébergement d’infrastructures, capable de leur apporter la meilleure aide possible pour évoluer dans cet environnement complexe, tout en continuant à leur offrir un haut niveau de fiabilité, de disponibilité et de service client, ainsi que des conseils en lien avec l’évolution rapide du paysage juridique, législatif et social.

Tournez-vous vers Equinix pour surmonter ces obstacles et pour prendre une longueur d’avance en vous positionnant à la pointe du green IT et de l’efficacité énergétique. Découvrez comment Equinix soutient le green IT et l’efficacité énergétique à travers des investissements continus, des améliorations opérationnelles, le développement de ses ressources humaines, la conformité aux normes, l’obtention de certifications et ses résultats économiques. Votre stratégie écologique ne mérite pas moins.

1. Source : Étude Tier1 Research, « Présentation du marché international des datacentres multi-hébergement - 2011 » (février 2011, anglais) 2. Source : « Baromètre du datacentre de Jones Lang LaSalle » (automne 2010, anglais)

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