Lettre_special_dechets

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La lettre La lettre édito édito Casson Fay-de-Bretagne Grandchamp-des-Fontaines Héric Les Touches Nort-sur-Erdre Notre-Dame-des-Landes Petit-Mars Saint-Mars-du-Désert Sucé-sur-Erdre Treillières Vigneux-de-Bretagne Sommaire Sommaire Pas belles, nos poubelles ! N’oubliez pas notre rendez-vous Édition spéciale “déchets” Regarder nos déchets en face ! Ce sont bien nos déchets : nous en sommes responsables devant la collectivité et pour l’avenir. Trop facile de les poser dans le bac qui sera emporté, on ne sait où, par le camion benne ! Un petit peu de discernement, de volonté. Un effort somme toute minime, mais un gain significatif que nous partagerons tous, que nous offrirons à nos enfants : consommer plus malin, trier, recycler. Voilà le sens fort d’un petit tribut individuel pour un grand résultat collectif. La démarche est facilitée : tout est “presque” possible. Il suffit de vouloir. C’est la grandeur de la contribution individuelle. Souvenez-vous : “un petit pas pour moi, un grand pas…” Jean-Louis Petermann, Président du Conseil de développement Erdre & Gesvres

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Lettre numéro spécial déchets du Conseil de Développement d'Erdre & Gesvres

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Page 1: Lettre_special_dechets

La lettreLa lettre

éditoédito

CassonFay-de-Bretagne

Grandchamp-des-FontainesHéric

Les TouchesNort-sur-Erdre

Notre-Dame-des-LandesPetit-Mars

Saint-Mars-du-DésertSucé-sur-Erdre

TreillièresVigneux-de-Bretagne

SommaireSommaire

Pas belles, nos poubelles !

N’oubliez pas notre rendez-vous

Édition spéciale “déchets”

Édition spéciale - juin 2010

Conseil de Développement Erdre & Gesvres

1, rue Marie-Curie P.A. La Grand’Haie 44119 Grandchamp-des-Fontaines Tél. 02 28 02 22 40 Fax : 02 28 02 22 47 [email protected] participé à ce numéro :Responsable de la publication : Jean-Louis PetermannDirecteur de la rédaction : Jacky LEROYCoordination de la rédaction : Commission CommunicationRéalisation : Aries Computing - 02 28 02 02 91Crédit photo : Fotolia LLC

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Regarder nos déchets en face !

Ce sont bien nos déchets : nous en sommes responsables devant la collectivité et pour l’avenir.Trop facile de les poser dans le bac qui sera emporté, on ne sait où, par le camion benne !Un petit peu de discernement, de volonté. Un effort somme toute minime, mais un gain significatif que nous partagerons tous, que nous offrirons à nos enfants : consommer plus malin, trier, recycler.Voilà le sens fort d’un petit tribut individuel pour un grand résultat collectif. La démarche est facilitée : tout est “presque” possible. Il suffit de vouloir.C’est la grandeur de la contribution individuelle. Souvenez-vous : “un petit pas pour moi, un grand pas…”

Jean-Louis Petermann, Président du Conseil de développement Erdre & Gesvres

[email protected]

Notez bien cette date !C’est celle de la

prochaine soirée débats du Conseil de

développement Erdre & Gesvres

Mardi

15juin

Réagir et changer d’habitudes :Modifier la manière d’acheter en privilégiant des condition-nements plus gros et moins sophistiqués Des idées émergent et peu-vent être mises en place avec un peu de bonne volonté :Dans un environnement rural, le compostage individuel est efficace et peu contraignant.Dans une communauté, le compostage collectif offre un bon rendement. La pesée embarquée serait une incitation complémentaire.La méthanisation reste une voie intéressante à explorer.Mais si ces mesures ne sont pas comprises et acceptées, elles peuvent avoir un effet pervers.

Bien se comporter… et espérer que les autres en feront autant.Parfois, le spectacle de certains points de tri sélectif n’est pas encourageant, il nous faut alors choisir son camp : celui des cochons ou celui des civilisés. Le pouvoir politique, dont on attend qu’il fasse notre bonheur, ne prendra que des mesures susceptibles d’être acceptées

par les citoyens. Et si l’individu n’accepte pas de se transfor-mer lui-même, comment espé-rer transformer la société ?

Inviter les ménages à composter leurs déchets, individuellement ou collectivement.

Le compostage est un pro-cédé biologique naturel assu-rant la transformation de la matière organique en un pro-duit stable ressemblant à l’hu-mus et appelé “compost”. Jusqu’à 28 % de nos déchets sont constitués de déchets organiques qui pourraient être valorisés ainsi. D’une mise en œuvre simple et nécessitant peu d’investisse-ment, il permet de produire un engrais pratiquement gratuit pour l’amendement des jardins ou des parterres.La pratique a été très long-temps individuel le, mais, depuis plusieurs années, dans certains quartiers de grands centres urbains, tels Paris, Nantes ou Rennes, le compos-

tage collectif a pris sa place sous forme de “composteurs” implantés entre les immeubles.Parallèlement, d’autres com-munes, ont conduit des réali-sations regroupées à proximité des centres u r b a i n s , dont cer -taines peu-vent être considérées comme des modèles. A ins i , à St Phi l iber t de Bouaine, le compostage col-lectif est pratiqué depuis 2002 avec un réel succès, puisque 80 % de la population agglo-mérée y participe.Cette démarche s’inscrit dans une gestion intégrée des déchets, permettant d’apporter une solution locale et durable au problème de la valorisation des déchets d’une part, et de la maîtrise du coût de l’élimina-tion de ceux-ci, d’autre part.

Une interrogation ? :Parfois quelqu’un demande :“Quel monde allons-nous laisser à ceux qui viendront après?” Ou bien : “Aurons -nous assez de sagesse pour laisser l’endroit où nous vivons aussi propre que nous l’avons reçu ?”

Une réponse :“Je ne sais pas, mais je veux bien t’aider !”

Page 2: Lettre_special_dechets

2 Juin 2010 3

détailsPour plus de détailssur cette soirée

Tout le monde le sait : Les déchets ménagers, issus de l’activité quotidienne des ménages, des commerçants et artisans, suivent le même circuit de collecte et de traitement.

Ce que l’on constate aussi :Nous connaissons une crois-sance économique favorable à la consommation depuis au moins quatre décennies.Les lois du marketing, dont dépendent en partie la survie des entreprises, génèrent chez les consommateurs des habi-tudes néfastes pour l’environ-nement. On est plus sensible à l’attracti-vité d’un bel emballage qu’au produit qu’il protège. D’ailleurs il n’est pas rare que le contenant coûte plus cher que le contenu ! Quoi qu’il en soit, son destin presque immédiat après l’achat est de venir gonfler et alourdir nos poubelles.

Nos habitudes :Malgré les campagnes d’infor-mation, les mesures incitatives et les discours, la réalité demeure implacable : nous produisons de plus en plus de ces déchets.L’augmentation est de 20 % en 12 ans ! Ce bilan calamiteux est encore alourdi par les papiers et les encres des pros-pectus d’incitation à la retenue, sans effe t vér i tab lement notable sur notre comporte-ment.Nous continuons donc à jeter allègrement dans nos pou-belles les toxiques issus de notre consommation : azote, chlore, soufre, fluor, arsenic, bore, cadmium, cobalt, chrome, cuivre, manganèse, mercure, plomb et zinc…Invisibles à nos yeux mais bien présents, tous ces polluants mystérieux sont contenus dans nos sympathiques déchets de viandes, de plastique, d’impri-

més ou de matières diverses que nous déposons chaque semaine au bord de la route.A l’échelle d’un ménage, au quotidien, cela semble vrai-ment peu de chose. Pourtant, chaque année, une famille de 4 personnes rejette plus d’une tonne de déchets. A l’échelle de la collectivité, cela devient un fléau.

Nos attitudes :Peu nous importe ! Nous payons des impôts pour ne pas être ennuyés par des détails sordides !Une organisation est en place et fonctionne plutôt bien, pour pas trop cher.Pourquoi changer de compor-tement ? Nous imposer une contrainte ? Attenter à notre liberté ? Et c’est ainsi que, depuis une quarantaine d’années que l’on discourt, nos volumes de déchets croissent plus vite que notre sens civique.

Pas belles, nos poubelles !

Édition spéciale

Le Conseil de développement a été saisi par la CCEG pour émettre un avis sur la collecte des déchets ménagers.

http://www.cceg.fr/

Comment en est on arrivés là ?Longtemps les hommes ont confié à la nature le soin de digérer leurs déchets. Ce qui ne pouvait être récupéré ou uti-lisé pour nourrir les animaux était enfoui, brûlé ou broyé pour obtenir de l’engrais utilisé par les agriculteurs.Avec le développement de l’ur-banisation, ce cycle naturel s’est trouvé rompu, essentielle-ment pour cause d’hygiène.Dans les contextes actuels d’urbanisation et de consom-mation, le problème du traite-ment des déchets préoccupe les élus qui ont en charge d’as-surer notre qualité de vie. Des groupes de réflexion phos-phorent sur des mesures popu-laires, donc faciles et peu contraignantes ; hélas, si des solutions existent, leur mise en œuvre nécessite un effort, et ce n’est jamais le moment…

Des arguments sont pourtant éloquents :La fabrication de ces déchets coûte de l’énergie.Leur mise en œuvre et le transport ont une incidence sur le coût final du produit.Le ramassage et l’achemine-ment vers le lieu d’enfouissage coûte encore de l’énergie.Une partie échappe au traite-ment et s’installe dans la nature ou dans la mer pour longtemps.

Des espèces animales sont en vo ie de d ispar i t ion pour confondre des matières plas-tiques avec leurs aliments habituels. Nous arrivons quand même à recycler quelques éléments : 30 % en moyenne, alors que nos voisins européens arrivent à recycler 50 % des mêmes déchets.

Vers un Savoir vivre civil ?Att i rer l ’a t tent ion sur la cont ra in te incombant au consommateur.

Trier en vue du recyclage : Le recyclage permet de lutter efficacement contre le gas-pillage des ressources natu-relles et d’épargner l’environ-nement. De plus, la récupération des déchets recyclables limite les quantités à éliminer par des pro-cédés se révélant de plus en plus coûteux et polluants comme l’incinération ou l’enfouissement.

Penser à donner au lieu de jeter. De nombreux organismes se développent autour du don ou de l’échange, grâce aux moyens très performants de communi-cations actuels.

de 20 heures à 22h30 - Entrée libre et gratuiteN’oubliez pas notre rendez-vous !Siège de la CCEG, Parc d’activités La Grand’Haie,1, rue Marie Curie à Grandchamp des Fontaines.SOIREE DEBATproposée par le conseil de développement Erdre et Gesvres

Ne nous laissons pas envahir par le contenu de nos poubelles !…

Le compostage collectif : une solution réaliste, écologique et économique.

Avec la participation de :Jean Pierre MORISSEAU, Président de Compost citoyen (a participé à la mise en place du compostage collectif sur la commune de Saint Philbert de Bouaine).

Pascal RETIERE, Président de Compostri, association qui développe le compostage collectif sur le territoire de Nantes Métropole.

Mardi

15juin

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2 Juin 2010 3

détailsPour plus de détailssur cette soirée

Tout le monde le sait : Les déchets ménagers, issus de l’activité quotidienne des ménages, des commerçants et artisans, suivent le même circuit de collecte et de traitement.

Ce que l’on constate aussi :Nous connaissons une crois-sance économique favorable à la consommation depuis au moins quatre décennies.Les lois du marketing, dont dépendent en partie la survie des entreprises, génèrent chez les consommateurs des habi-tudes néfastes pour l’environ-nement. On est plus sensible à l’attracti-vité d’un bel emballage qu’au produit qu’il protège. D’ailleurs il n’est pas rare que le contenant coûte plus cher que le contenu ! Quoi qu’il en soit, son destin presque immédiat après l’achat est de venir gonfler et alourdir nos poubelles.

Nos habitudes :Malgré les campagnes d’infor-mation, les mesures incitatives et les discours, la réalité demeure implacable : nous produisons de plus en plus de ces déchets.L’augmentation est de 20 % en 12 ans ! Ce bilan calamiteux est encore alourdi par les papiers et les encres des pros-pectus d’incitation à la retenue, sans effe t vér i tab lement notable sur notre comporte-ment.Nous continuons donc à jeter allègrement dans nos pou-belles les toxiques issus de notre consommation : azote, chlore, soufre, fluor, arsenic, bore, cadmium, cobalt, chrome, cuivre, manganèse, mercure, plomb et zinc…Invisibles à nos yeux mais bien présents, tous ces polluants mystérieux sont contenus dans nos sympathiques déchets de viandes, de plastique, d’impri-

més ou de matières diverses que nous déposons chaque semaine au bord de la route.A l’échelle d’un ménage, au quotidien, cela semble vrai-ment peu de chose. Pourtant, chaque année, une famille de 4 personnes rejette plus d’une tonne de déchets. A l’échelle de la collectivité, cela devient un fléau.

Nos attitudes :Peu nous importe ! Nous payons des impôts pour ne pas être ennuyés par des détails sordides !Une organisation est en place et fonctionne plutôt bien, pour pas trop cher.Pourquoi changer de compor-tement ? Nous imposer une contrainte ? Attenter à notre liberté ? Et c’est ainsi que, depuis une quarantaine d’années que l’on discourt, nos volumes de déchets croissent plus vite que notre sens civique.

Pas belles, nos poubelles !

Édition spéciale

Le Conseil de développement a été saisi par la CCEG pour émettre un avis sur la collecte des déchets ménagers.

http://www.cceg.fr/

Comment en est on arrivés là ?Longtemps les hommes ont confié à la nature le soin de digérer leurs déchets. Ce qui ne pouvait être récupéré ou uti-lisé pour nourrir les animaux était enfoui, brûlé ou broyé pour obtenir de l’engrais utilisé par les agriculteurs.Avec le développement de l’ur-banisation, ce cycle naturel s’est trouvé rompu, essentielle-ment pour cause d’hygiène.Dans les contextes actuels d’urbanisation et de consom-mation, le problème du traite-ment des déchets préoccupe les élus qui ont en charge d’as-surer notre qualité de vie. Des groupes de réflexion phos-phorent sur des mesures popu-laires, donc faciles et peu contraignantes ; hélas, si des solutions existent, leur mise en œuvre nécessite un effort, et ce n’est jamais le moment…

Des arguments sont pourtant éloquents :La fabrication de ces déchets coûte de l’énergie.Leur mise en œuvre et le transport ont une incidence sur le coût final du produit.Le ramassage et l’achemine-ment vers le lieu d’enfouissage coûte encore de l’énergie.Une partie échappe au traite-ment et s’installe dans la nature ou dans la mer pour longtemps.

Des espèces animales sont en vo ie de d ispar i t ion pour confondre des matières plas-tiques avec leurs aliments habituels. Nous arrivons quand même à recycler quelques éléments : 30 % en moyenne, alors que nos voisins européens arrivent à recycler 50 % des mêmes déchets.

Vers un Savoir vivre civil ?Att i rer l ’a t tent ion sur la cont ra in te incombant au consommateur.

Trier en vue du recyclage : Le recyclage permet de lutter efficacement contre le gas-pillage des ressources natu-relles et d’épargner l’environ-nement. De plus, la récupération des déchets recyclables limite les quantités à éliminer par des pro-cédés se révélant de plus en plus coûteux et polluants comme l’incinération ou l’enfouissement.

Penser à donner au lieu de jeter. De nombreux organismes se développent autour du don ou de l’échange, grâce aux moyens très performants de communi-cations actuels.

de 20 heures à 22h30 - Entrée libre et gratuiteN’oubliez pas notre rendez-vous !Siège de la CCEG, Parc d’activités La Grand’Haie,1, rue Marie Curie à Grandchamp des Fontaines.SOIREE DEBATproposée par le conseil de développement Erdre et Gesvres

Ne nous laissons pas envahir par le contenu de nos poubelles !…

Le compostage collectif : une solution réaliste, écologique et économique.

Avec la participation de :Jean Pierre MORISSEAU, Président de Compost citoyen (a participé à la mise en place du compostage collectif sur la commune de Saint Philbert de Bouaine).

Pascal RETIERE, Président de Compostri, association qui développe le compostage collectif sur le territoire de Nantes Métropole.

Mardi

15juin

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La lettreLa lettre

éditoédito

CassonFay-de-Bretagne

Grandchamp-des-FontainesHéric

Les TouchesNort-sur-Erdre

Notre-Dame-des-LandesPetit-Mars

Saint-Mars-du-DésertSucé-sur-Erdre

TreillièresVigneux-de-Bretagne

SommaireSommaire

Pas belles, nos poubelles !

N’oubliez pas notre rendez-vous

Édition spéciale “déchets”

Édition spéciale - juin 2010

Conseil de Développement Erdre & Gesvres

1, rue Marie-Curie P.A. La Grand’Haie 44119 Grandchamp-des-Fontaines Tél. 02 28 02 22 40 Fax : 02 28 02 22 47 [email protected] participé à ce numéro :Responsable de la publication : Jean-Louis PetermannDirecteur de la rédaction : Jacky LEROYCoordination de la rédaction : Commission CommunicationRéalisation : Aries Computing - 02 28 02 02 91Crédit photo : Fotolia LLC

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Regarder nos déchets en face !

Ce sont bien nos déchets : nous en sommes responsables devant la collectivité et pour l’avenir.Trop facile de les poser dans le bac qui sera emporté, on ne sait où, par le camion benne !Un petit peu de discernement, de volonté. Un effort somme toute minime, mais un gain significatif que nous partagerons tous, que nous offrirons à nos enfants : consommer plus malin, trier, recycler.Voilà le sens fort d’un petit tribut individuel pour un grand résultat collectif. La démarche est facilitée : tout est “presque” possible. Il suffit de vouloir.C’est la grandeur de la contribution individuelle. Souvenez-vous : “un petit pas pour moi, un grand pas…”

Jean-Louis Petermann, Président du Conseil de développement Erdre & Gesvres

[email protected]

Notez bien cette date !C’est celle de la

prochaine soirée débats du Conseil de

développement Erdre & Gesvres

Mardi

15juin

Réagir et changer d’habitudes :Modifier la manière d’acheter en privilégiant des condition-nements plus gros et moins sophistiqués Des idées émergent et peu-vent être mises en place avec un peu de bonne volonté :Dans un environnement rural, le compostage individuel est efficace et peu contraignant.Dans une communauté, le compostage collectif offre un bon rendement. La pesée embarquée serait une incitation complémentaire.La méthanisation reste une voie intéressante à explorer.Mais si ces mesures ne sont pas comprises et acceptées, elles peuvent avoir un effet pervers.

Bien se comporter… et espérer que les autres en feront autant.Parfois, le spectacle de certains points de tri sélectif n’est pas encourageant, il nous faut alors choisir son camp : celui des cochons ou celui des civilisés. Le pouvoir politique, dont on attend qu’il fasse notre bonheur, ne prendra que des mesures susceptibles d’être acceptées

par les citoyens. Et si l’individu n’accepte pas de se transfor-mer lui-même, comment espé-rer transformer la société ?

Inviter les ménages à composter leurs déchets, individuellement ou collectivement.

Le compostage est un pro-cédé biologique naturel assu-rant la transformation de la matière organique en un pro-duit stable ressemblant à l’hu-mus et appelé “compost”. Jusqu’à 28 % de nos déchets sont constitués de déchets organiques qui pourraient être valorisés ainsi. D’une mise en œuvre simple et nécessitant peu d’investisse-ment, il permet de produire un engrais pratiquement gratuit pour l’amendement des jardins ou des parterres.La pratique a été très long-temps individuel le, mais, depuis plusieurs années, dans certains quartiers de grands centres urbains, tels Paris, Nantes ou Rennes, le compos-

tage collectif a pris sa place sous forme de “composteurs” implantés entre les immeubles.Parallèlement, d’autres com-munes, ont conduit des réali-sations regroupées à proximité des centres u r b a i n s , dont cer -taines peu-vent être considérées comme des modèles. A ins i , à St Phi l iber t de Bouaine, le compostage col-lectif est pratiqué depuis 2002 avec un réel succès, puisque 80 % de la population agglo-mérée y participe.Cette démarche s’inscrit dans une gestion intégrée des déchets, permettant d’apporter une solution locale et durable au problème de la valorisation des déchets d’une part, et de la maîtrise du coût de l’élimina-tion de ceux-ci, d’autre part.

Une interrogation ? :Parfois quelqu’un demande :“Quel monde allons-nous laisser à ceux qui viendront après?” Ou bien : “Aurons -nous assez de sagesse pour laisser l’endroit où nous vivons aussi propre que nous l’avons reçu ?”

Une réponse :“Je ne sais pas, mais je veux bien t’aider !”