7/25/2019 Lettre Ouverte Pre Auguste

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B.P. 2551 , 98713 Papeete T

Tl. : (689) 40 47 20 00 - Fax.

Le Prsident

Cher Pre Auguste,

Jai t particuliremen

sur le plateau de Polynsie 1re

.

Dabord, si je pense

rappeler que beaucoup dautres

prendre conscience des consq

populations. Il en est ainsi da

uvre avec abngation depui

consquences de ces essais, ou e

ne passerai pas non plus sous sil

Le dbat que vous souh

finalement dj eu lieu depuis t

trouv sa rponse : oui, lEtat

sanitaires, environnementales et

Cest dailleurs ce qua

les aviez oublis, ses propos le

reconnais que les essais nuclaimpact environnemental, provo

entrain des bouleversements so

Mais avant lui, lEtat,

responsabilit dans les consque

franaise comme en Algrie.

Ceux qui vous ont p

compatriotes que les essais avai

amener beaucoup plus dhumil

HITI, Polynsie franaise Quartier Broche, Avenue Po

: (689) 40 47 21 10 - Email : capr@presidence.pf - http://w

P O L Y N E S I E F R

N

Papeete, le

re Auguste UEBE-CARLSON

t choqu par une partie des propos que vou

ue votre action a toute sa justification, p

que vous se sont battus depuis de nombreu

uences ngatives des essais nuclaires po

tres associations, et je pense notamment

2001 pour dfendre les victimes et

ncore TamariiMoruroa, moins mdiatique

nce le combat historique du TaviniHuiraati

aitez au travers du rfrendum que vous pr

utes ces annes, et la question que vous s

a bien une responsabilit en ce qui conce

sociales.

reconnu le Prsident de la Rpublique. Je

22 fvrier 2016 devant les lus de la Po

res mens entre 1966 et 1996 en Polynsiu des consquences sanitaires et aussi,

iaux lorsque les essais eux-mmes ont cess

vec la loi Morin mme si elle est imparfa

nces sanitaires et pour lindemnisation des

rcd pour faire prendre conscience

ent t nfastes et que lEtat devait le reco

it dans vos propos.

uvanaa a OOPA

w.presidence.pf

A N A I S E

/ PR

avez tenus lundi soir

ermettez-moi de vous

ses annes pour faire

ur notre pays et nos

Moruroa e tatou qui

aire reconnaitre les

mais bien prsent. Je

a.

posez a, mon sens,

uhaitez poser a dj

rne les consquences

vous rappelle, si vous

ynsie franaise Je

e franaise ont eu unt cest un paradoxe,

.

ite avait reconnu sa

ictimes, en Polynsie

lensemble de nos

naitre devraient vous

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Jen viens maintenant ce qui ma rellement choqu dans vos propos quand, rpondant

la question du journaliste, vous avez dclar ne pas tre entendu par les lus et le gouvernement

dont vous vous tonnez du silence. Pire, vous affirmez que vos demandes de rencontres sont restes

lettres mortes.

Le gouvernement, et moi en particulier, nest pas silencieux dans ce dossier quil a mis au

cur des discussions avec lEtat. Vous connaissez dailleurs parfaitement ma position puisque je

vous ai convi partager le pain la prsidence le 17 mai 2016. Vous ne pouviez tre prsent,

aussi avez-vous dlgu le vice-prsident de votre association pour voquer cette question, en

compagnie de Moruroa e tatou et TamariiMoruroa, juste avant mon dplacement Paris o je

devais aborder ce dossier avec les reprsentants de lElyse, de Matignon, des ministres des

Outremers et de la Dfense. Je peux donc affirmer que nous nous sommes bien rencontrs et que

nous avons dbattu.

Par ailleurs, vous aviez dj eu personnellement eu dautres runions la prsidence,

avec moi ou avec les ministres de lEnvironnement et de la Sant.

Parlant du silence du gouvernement, sans doute avez-vous eu une dfaillance mmorielle.

Je vous rappelle galement que le gouvernement a rpondu favorablement votre

demande de subvention de fonctionnement de 1 million pour votre association 193, inscrite au

dernier collectif budgtaire adopt par lAssemble de la Polynsie franaise.

Vous vous interrogez sur la posture du gouvernement. Permettez-moi de vous

retourner cette interrogation, au point que je me demande, compte-tenu de la teneur de vos propos

lgard du gouvernement, si vous ne vous tes pas lanc dans une croisade politique qui sloigne

du message que vous affirmez porter.

Pour conclure mon propos, je vous rappellerai galement un passage de mon discours du

22 fvrier devant le Prsident de la Rpublique : Notre peuple, et vous en tes bien conscient,

comprend mal le fait quaprs avoir accueilli le centre dexprimentation du Pacifique, nous

soyons encore obligs, aujourdhui, de nous battre pour faire reconnatre les consquences

humaines, sanitaires, environnementales et conomiques qui dcoulent des exprimentations. Cette

page doit tre dfinitivement tourne et nous attendons des gestes forts de votre part pour rsorber

ce qui reste un traumatisme dans nos relations fraternelles .

Soyez certain que jai cur, et le gouvernement avec moi, que lEtat aille jusquau bout

de ses engagements. Nous y travaillons afin de pouvoir un jour dfinitivement tourner cette page

traumatisante pour notre Peuple.

Soyez assur, Cher Pre Auguste, de toute ma fraternit.

Copies :

PR 1

VP 1

Min. 8

SGG 1

REG 1Cottanceau 1

Aumran 1

Edouard FRITCH