Lettre du Maire octobre 2011

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La lettre du maire Savigny-sur-Orge Laurence SPICHER-BERNIER Permanence sur rendez-vous : Contact au 01 69 54 40 14 ECRIRE AU MAIRE : [email protected] LE POINT SUR L'INTERCO : OUI A LA CALPE, MAIS PAS N'IMPORTE COMMENT VOTRE MAIRE SUR LE TERRAIN A VOTRE ECOUTE Octobre 2011 / n°3 L’hallali a été sonné mais je vis toujours. Non sans délectation, certains espéraient que la justice m’abatte et m’oblige à me démettre de mes fonctions représentatives de Maire. Lors du dernier conseil municipal, une minorité d’élus de gauche a demandé ma démission. Malheureusement ceux-là devront attendre. Ma force de conviction et ma détermination à mener à son terme ce qui m’a été confié, le mandat de Maire de Savigny-sur-Orge, demeurent entières. Certains de mes adversaires ont cru m’atteindre par l’amalgame volontaire entre ma charge publique actuelle avec ma vie professionnelle antérieure, voulant brouiller la frontière aux yeux du plus grand nombre, entre vie publique et vie privée, pour mieux nuire à l’équipe dévouée qui m’accompagne à la direction de la ville, comme à moi-même. Ce que je ne puis, en l’occurrence, accepter. Car les mêmes, qui aujourd’hui m’accablent, ont la mémoire sélective. Les affaires se succèdent et s’effacent avec le temps. Pourtant, les faits sont là ; et la réalité est bien cruelle pour eux. Faut-il leur rappeler que l’actuel premier secrétaire par intérim du parti socialiste a été condamné le 17 décembre 1998 à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour abus de biens sociaux après avoir bénéficié d’un emploi fictif au sein d’une association lilloise rémunéré à hauteur de 8 900 francs mensuels ? Et depuis, plus récemment, le festival continue pour le parti à la rose ; une rose avec de nombreuses épines. Je me garde bien d’évoquer les feuilletons de l’été, celui des frères Guérini et surtout l’incroyable aventure new-yorkaise de DSK. D’ailleurs, à propos de Monsieur Guérini, j’attends avec impatience qu’il communi- que, comme cela a été annoncé dans le journal le Monde, la liste des 56 élus socialistes mis en examen. Je conseille donc à mes opposants socialistes, le registre de la pudeur et de la décence. Car pour critiquer, encore faut-il se présen- ter irréprochable devant l’opinion publique dans la conduite … des affaires publiques. L’affaire qui me concerne reste un dossier d’ordre privé sans rapport avec ma fonction actuelle, contrairement aux exemples cités qui traitent d’utilisation d’argent public et d’agressions sexuelles. Sur ce dossier, les commentateurs, sans aucune précaution d’usage, ont volontairement brouillé la césure entre mes fonctions d’édile et ma vie privée, me diffamant avec une hargne mortelle. Environ 1300 € mensuels pour les maires-adjoints dissidents ! Ce sont les mêmes qui m’ont trahie une première fois en reniant leurs engage- ments de mars 2008 lorsqu’ils ont accédé aux responsabilités à la mairie de Savigny. Cependant, honnête avec eux dans la mémoire de celui qui nous a engagés ensemble sur ce chemin, je me suis toujours refusée jusque-là à leur retirer leur délégation et la rémunération qui l’accompagne depuis leur entrée en dissidence en mars 2010. LE MAIRE à votre écoute AVEC VOUS ET POUR VOUS, JE CONTINUE MA ROUTE J’exerce un mandat qui me passionne et je réaliserai le programme pour lequel nous avons été élus pour les Saviniens, même si certains cherchent à faire couler le navire. Celui-ci ne sombrera pas.

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Lettre du Maire octobre 2011,savigny sur orge

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Page 1: Lettre du Maire octobre 2011

Sur le terrain...Savigny-sur-Orge

La lettre du maireSavigny-sur-Orge

Laurence SPICHER-BERNIER

Permanence sur rendez-vous : Contact au 01 69 54 40 14

ECRIRE AU MAIRE : [email protected] Directeur de la publication : Laurence Spicher-Bernier, Maire de Savigny-sur-Orge. Conception : division de la communication. Photographies : Christian Denis. Imprimeur : L.V.R.I.

01 60 89 06 22 - RC EVRY 87B479 - Code Naf 18122. La lettre du maire est imprimée sur un papier 115g labélisé PEFC. Les encres utilisées sont exemptes de métaux lourds. Impressions offset et numérique conformes aux exigences IMPRIM’VERT®

LE POINT SUR L'INTERCO :

OUI A LA CALPE, MAIS PAS

N'IMPORTE COMMENT

VOTRE MAIRE SUR LE TERRAIN

A VOTRE ECOUTE

Octobre 2011 / n°3

L’hallali a été sonné mais je vis toujours. Non sans délectation, certains espéraient que la justice m’abatte et m’oblige à me démettre de mes fonctions représentatives de Maire. Lors du dernier conseil municipal, une minorité d’élus de gauche a demandé ma démission. Malheureusement ceux-là devront attendre. Ma force de conviction et ma détermination à mener à son terme ce qui m’a été confié, le mandat de Maire de Savigny-sur-Orge, demeurent entières.

Certains de mes adversaires ont cru m’atteindre par l’amalgame volontaire entre ma charge publique actuelle avec ma vie professionnelle antérieure, voulant brouiller la frontière aux yeux du plus grand nombre, entre vie publique et vie privée, pour mieux nuire à l’équipe dévouée qui m’accompagne à la direction de la ville, comme à moi-même.

Ce que je ne puis, en l’occurrence, accepter. Car les mêmes, qui aujourd’hui m’accablent, ont la mémoire sélective. Les affaires se succèdent et s’effacent avec le temps. Pourtant, les faits sont là ; et la réalité est bien cruelle pour eux.Faut-il leur rappeler que l’actuel premier secrétaire par intérim du parti socialiste a été condamné le 17 décembre 1998 à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour abus de biens sociaux après avoir bénéficié d’un emploi fictif au sein d’une association lilloise rémunéré à hauteur de 8 900 francs mensuels ? Et depuis, plus récemment, le festival continue pour le parti à la rose ; une rose avec de nombreuses épines. Je me garde bien d’évoquer les feuilletons de l’été, celui des frères Guérini et surtout l’incroyable aventure new-yorkaise de DSK. D’ailleurs, à propos de Monsieur Guérini, j’attends avec impatience qu’il communi-que, comme cela a été annoncé dans le journal le Monde, la liste des 56 élus socialistes mis en examen. Je conseille donc à mes opposants socialistes, le registre de la pudeur et de la décence. Car pour critiquer, encore faut-il se présen-ter irréprochable devant l’opinion publique dans la conduite … des affaires publiques.

L’affaire qui me concerne reste un dossier d’ordre privé sans rapport avec ma fonction actuelle, contrairement aux exemples cités qui traitent d’utilisation d’argent public et d’agressions sexuelles. Sur ce dossier, les commentateurs, sans aucune précaution d’usage, ont volontairement brouillé la césure entre mes fonctions d’édile et ma vie privée, me diffamant avec une hargne mortelle.

Environ 1300 € mensuels pour les maires-adjoints dissidents !

Ce sont les mêmes qui m’ont trahie une première fois en reniant leurs engage-ments de mars 2008 lorsqu’ils ont accédé aux responsabilités à la mairie de Savigny. Cependant, honnête avec eux dans la mémoire de celui qui nous a engagés ensemble sur ce chemin, je me suis toujours refusée jusque-là à leur retirer leur délégation et la rémunération qui l’accompagne depuis leur entrée en dissidence en mars 2010.

LE MAIREà votre écoute

◆ Lundi 5 septembre : Madame le maire s’est assurée d’une bonne rentrée pour les petits Saviniens dans les 10 maternelles et les 7 écoles élémentaires de la commune.

◆ Dimanche 18 septembre : Une nouveauté à Savigny : la Fête des enfants, où les animaux de la ferme, le manège à légumes et la piscine à paille ont fait le bonheur des petits.

◆ Dimanche 25 septembre : Visite à l’atelier Joie de Créer qui reçoit en permanence une trentaine de jeunes handicapés de Savigny et des environs.

◆ Samedi 10 septembre : Une journée ensoleillée au Forum des Asso’s pour soutenir et encourager le tissu associatif savinien.

◆ Vendredi 23 septembre :Bon anniversaire à nos papys et nos mamies du Foyer Logement Lucien-Midol et de la Résidence César-Franck.

◆ Dimanche 25 septembre : Parmi les collectionneurs et les passion-nés au salon multicollections organisé au COSOM par l’association "Art et Loisirs ".

◆ Samedi 17 septembre : Moment d’émotion avec l’inauguration de la nouvelle école Aimée-Leclerc à côté du magnifique parc Champagne.

◆ Samedi 24 septembre : Madame le Maire et les élus accueillent les nouveaux Saviniens : une visite guidée en ville et un verre de l’amitié pour leur souhaiter la bienvenue.

AVEC VOUS ET POUR VOUS,JE CONTINUE MA ROUTEJ’exerce un mandat qui me passionne et je réaliserai le programme pour lequel nous avons été élus pour les Saviniens, même si certains cherchent à faire couler le navire. Celui-ci ne sombrera pas.

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Une indemnité qui s’élève à environ 1 300 € mensuel, soit un total de plus de 97 000 € pour nos collègues maire-adjoints de droite entrés en dissidence. Pourtant, depuis ce moment, ils font obstruction par tous les moyens, en votant avec l’opposition socialiste, à la politique pour laquelle nous avions été élus et pour laquelle les Saviniens nous avaient donné leur confiance. De plus, lors des récentes élections cantonales, ils ont eu l’outrecuidance de refuser, sous des prétextes fallacieux, de tenir la présidence de bureaux de vote comme la loi leur en donne pourtant obliga-tion. En première instance, la demande de démission d’office à leur égard n’a pas été suivie. Nous avons fait appel de cette décision et le ministère de l’Intérieur s’est même associé à nous dans cette démarche.

Aujourd’hui, j’assume ouvertement mes responsabilités et les combats syndicaux qui ont été les miens par le passé. J’ai commis une erreur par ignorance, mais très certainement pas des abus de confiance. Cette dernière était nécessaire pour défendre les causes que je pensais justes et nobles. J’étais ainsi obligée de me mettre en danger. La justice a compris mon combat et a bien marqué la différence entre ce passé et mon actuelle fonction politique.

Au terme d’un parcours judiciaire de dix ans, qui a été mis sur la place publique parce que je suis devenue Maire, certains veulent exploiter les sanctions qui m’ont été délivrées, avec une lecture parfois erronée et tronquée, et qui fera l’objet d’un rectificatif en temps et en heure. Ils auraient bien conclu avec la suppression de mes droits civiques et ma démission de mon mandat, en employant tous les moyens pour y arriver mais la Justice a été équilibrée.

J’en sors meurtrie, pas à cause de la meute qui essaie de me salir, mais à cause des conséquences sur mes proches et ma famille qui en ont terrible-ment souffert. Mais je n’en éprouve aucune rancœur. Cela ne m’atteint pas. Car pendant que les chiens aboient – pour reprendre une expression de François Mitterrand – je continue ma route. Plus tristement, tout cela démontre simplement le niveau, indigne d’élus, de bassesse et d’avilissement dans lequel ils sont tombés pour me nuire.

Je réaliserai le programme pour lequel nous avons été élus

Aujourd’hui, l’important pour moi est de regarder l’avenir avec lucidité, pour continuer mes combats sans m’apitoyer sur un passé aujourd’hui révolu. Alors non, je ne démissionnerai pas et j’assumerai avec courage les prochains enjeux que notre pays comme notre ville doivent relever. J’exerce un mandat qui me passionne et je réaliserai le programme pour lequel nous avons été élus pour les Saviniens, même si certains cherchent à faire couler le navire. Celui-ci ne sombrera pas. Par contre je souhaite bon vent, à celles et ceux qui veulent le quitter.

Contrairement aux allégations, contre vents et marées et en pleine tempête financière, j’ai rétabli avec mon équipe, les comptes communaux. Quoiqu’il puisse arriver, je resterai fidèle à mes convictions politiques et à nos engagements pour le cadre de vie de Savigny et des Saviniens, pour la réfection de la voirie, pour la qualité des espaces verts, pour des équipements publics, sportifs ou scolaires, accueillants, pour une service public dévoué pour la famille, nos enfants et nos aînés, pour la sécurité pour tous, …

Pour finir, je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont fait parvenir des messages de soutien, que cela soit par téléphone, courrier ou mail. Je peux vous dire qu’une constante se dégage de leurs propos : « trop, c’est trop ! ». Et cet acharnement sur ma personne devient insoutenable à leurs yeux. Ceux qui l’ont activé et pratiqué porteront cet agissement comme une honte indélébile à leurs yeux, je l’ai bien compris.

Je voudrais vous dire simplement que "ce qui ne tue pas, rend plus fort. "

Je resterai au service de notre Ville et de nos concitoyens.

Votre Maire, Laurence SPICHER-BERNIER

INTERCOMMUNALITE :

LA CALPE OUI, MAIS PAS N'IMPORTE COMMENT !Lors du Conseil municipal du 29 septembre, Mme le maire a fait le point sur l’avenir intercommunal de Savigny-sur-Orge. La majorité rejette l'entrée de Morangis dans la CALPE.

Il s’agissait de se prononcer sur le Schéma départemental de coopération intercommu-nale (SDCI), dévoilé par le Préfet de l’Essonne le 4 juillet dernier devant la Commission départementale de coopération intercommunale, chaque commune du département devant s’exprimer sur ce document avant le 21 octobre. Cet avis sera ensuite examiné par la Commission départementale de coopération intercommu-nale qui a seule le pouvoir de proposer des amendements au Schéma directeur du préfet. Lors du conseil municipal du 28 juin dernier, les élus saviniens s’étaient exprimés à la quasi unanimité en faveur du principe d’adhésion à la Communauté d’Agglomération Les Portes de l’Essonne, qui regroupe les villes d’Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge et Paray-Vieille-Poste.

Le Conseil municipal avait justifié ce choix par l’existence d’une cohérence territoriale, par le partage de nombreux services publics, notamment au sein de syndicats intercom-munaux, et par une orientation commune vers le pôle économique d’Orly – Rungis et vers le Grand-Paris. Toutefois, les cartes ont été rebattues par le Préfet et ceci sans concertation avec les intéressés eux-mê-mes. Le Schéma directeur qui est aujourd’hui proposé suggère l’intégration simultanée de Morangis pour accompagner Savigny dans la CALPE.

Et soudain, MorangisPourquoi ce soudain rattachement de Morangis à la CALPE, alors que cette ville, loin d’être "orpheline", appartient jusqu’alors à la Communauté d’agglomération Europ’Essonne ? Un intense lobbying et des intérêts partagés ainsi qu’un savant dosage politique ont certainement pesé dans le redécoupage composé par le Préfet.

Déjà, il y a quelques mois, devant l’inquiétude des élus de Gauche, majoritai-res à la CALPE, de voir entrer Savigny-sur-Orge, commune la plus importante démogra-phiquement, la petite ville socialiste d’Ablon avait été pressentie pour la rejoindre, mais sa candidature avait été rejetée parce qu’elle est située dans le Val-de-Marne.

La proposition du Préfet d’intégrer la ville de Morangis, elle aussi dirigée par un maire socialiste, vient répondre aux attentes des élus majoritaires de la CALPE. En quoi le rattachement de la commune de MORAN-GIS à la CALPE est pertinent ou cohérent ? Le projet de SDCI n’apporte aucune explica-tion.

d’Europ’Essonne, ni semble t-il le Maire de Morangis, n’ont été consultés sur le projet final de SDCI présenté par le Préfet.D’ailleurs, la Gazette des Communes du 19 septembre dernier et la Lettre du Cadre territorial du 15 septembre posaient la même question : " Interco : à quoi jouent les Préfets ?" La règle du jeu est claire : le préfet joue et les élus regardent, en n’ayant de pouvoir que s’ils sont très nombreux ou très influents.Voilà le pouvoir régalien, absolu dans toute sa splendeur, a regretté Madame le Maire, face à des élus locaux qui n’ont d’autres portes de sortie que d’amender, interpeller avec les 55 membres de la Commission départementale de coopération intercommu-nale pour modifier le projet préfectoral à la majorité des deux tiers, dans les trois mois qui viennent. Nous devons donc nous mobiliser au sein de la CALPE, au sein d’Europ’Essonne mais aussi à Morangis pour réprouver la désunion d’un côté, le mariage forcé de l’autre.

Le Conseil retoque le SDCI

Bâtir une intercommunalité d’avenir doit reposer sur une volonté commune et pas sur des tripatouillages politiciens. Pourquoi avoir refusé en 2000 l’adhésion de Morangis à la Communauté de communes des portes de l’Essonne, sinon parce qu’elle était alors dirigée par un maire UMP ? Et on fermerait aujourd’hui les yeux sur ce qu’on jugeait hier incohérent, simplement parce que la mairie est passée à gauche entre temps ?Sans adhésion forte et réelle des commu-nes, il sera difficile d’assurer un bon fonction-nement de la Communauté d’Agglomération Les Portes de l’Essonne.

Le Conseil municipal a donné un avis défavorable au projet de Schéma départe-mental de coopération intercommunale tel que soumis par le Préfet. Il s’est prononcé contre le rattachement de Morangis à la CALPE et a renouvelé son souhait d’intégrer les Portes de l’Essonne dans sa configura-tion actuelle.

Où est la cohérence ?Cette démarche d’intégration de Morangis fait naitre de nombreuses inquiétudes, notamment parmi certains élus d’Europ’Essonne. Ainsi, le président d’Europ’Essonne, sénateur-maire de Massy, soulignait que, par le départ de Morangis, son intercommunalité se voyait amputée d’une entrée indispensable vers le Pôle d’Orly. Que dire également de Morangis dont le Maire est le vice-président en charge du développement économique au sein d’Europ’Essonne ? Nous sommes nombreux à nous interroger également sur les réalisations en cours à Morangis, qui sont actuellement portées par Europ’Essonne : la requalification de la zone industrielle, la mise en place du Haut débit, la mise en place d’un plan habitat, l’implantation d’une école de la 2ème chance…

Nous pouvons estimer que la proposition du représentant de l’Etat va à l’encontre des intérêts des deux intercommunalités car elle défait tout ce qui a été construit au sein d’Europ’Essonne au bénéfice de Morangis et je m’interroge sur le remboursement demain de tous ces investissements à son intercom-munalité d’origine. Est-ce Morangis qui réglera l’addition ou bien sa nouvelle intercommunalité, et donc les Saviniens ?Nous pouvons également nous interroger sur la méthode concernant l’élaboration de ce schéma par le Préfet.

Aucune concertation

La circulaire du Ministre de l’Intérieur du 27 décembre 2010 stipule que l’élaboration du SDCI est conçue comme un exercice de production conjointe entre le préfet et les élus, par le biais notamment de la commis-sion départementale de la coopération intercommunale. Il est donc impérativement nécessaire qu’il fasse l’objet d’une concerta-tion. Or cette collaboration avec les élus n’a pas eu lieu et ni la ville de Savigny-sur-Orge, ni la Communauté d’Agglomération

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Une indemnité qui s’élève à environ 1 300 € mensuel, soit un total de plus de 97 000 € pour nos collègues maire-adjoints de droite entrés en dissidence. Pourtant, depuis ce moment, ils font obstruction par tous les moyens, en votant avec l’opposition socialiste, à la politique pour laquelle nous avions été élus et pour laquelle les Saviniens nous avaient donné leur confiance. De plus, lors des récentes élections cantonales, ils ont eu l’outrecuidance de refuser, sous des prétextes fallacieux, de tenir la présidence de bureaux de vote comme la loi leur en donne pourtant obliga-tion. En première instance, la demande de démission d’office à leur égard n’a pas été suivie. Nous avons fait appel de cette décision et le ministère de l’Intérieur s’est même associé à nous dans cette démarche.

Aujourd’hui, j’assume ouvertement mes responsabilités et les combats syndicaux qui ont été les miens par le passé. J’ai commis une erreur par ignorance, mais très certainement pas des abus de confiance. Cette dernière était nécessaire pour défendre les causes que je pensais justes et nobles. J’étais ainsi obligée de me mettre en danger. La justice a compris mon combat et a bien marqué la différence entre ce passé et mon actuelle fonction politique.

Au terme d’un parcours judiciaire de dix ans, qui a été mis sur la place publique parce que je suis devenue Maire, certains veulent exploiter les sanctions qui m’ont été délivrées, avec une lecture parfois erronée et tronquée, et qui fera l’objet d’un rectificatif en temps et en heure. Ils auraient bien conclu avec la suppression de mes droits civiques et ma démission de mon mandat, en employant tous les moyens pour y arriver mais la Justice a été équilibrée.

J’en sors meurtrie, pas à cause de la meute qui essaie de me salir, mais à cause des conséquences sur mes proches et ma famille qui en ont terrible-ment souffert. Mais je n’en éprouve aucune rancœur. Cela ne m’atteint pas. Car pendant que les chiens aboient – pour reprendre une expression de François Mitterrand – je continue ma route. Plus tristement, tout cela démontre simplement le niveau, indigne d’élus, de bassesse et d’avilissement dans lequel ils sont tombés pour me nuire.

Je réaliserai le programme pour lequel nous avons été élus

Aujourd’hui, l’important pour moi est de regarder l’avenir avec lucidité, pour continuer mes combats sans m’apitoyer sur un passé aujourd’hui révolu. Alors non, je ne démissionnerai pas et j’assumerai avec courage les prochains enjeux que notre pays comme notre ville doivent relever. J’exerce un mandat qui me passionne et je réaliserai le programme pour lequel nous avons été élus pour les Saviniens, même si certains cherchent à faire couler le navire. Celui-ci ne sombrera pas. Par contre je souhaite bon vent, à celles et ceux qui veulent le quitter.

Contrairement aux allégations, contre vents et marées et en pleine tempête financière, j’ai rétabli avec mon équipe, les comptes communaux. Quoiqu’il puisse arriver, je resterai fidèle à mes convictions politiques et à nos engagements pour le cadre de vie de Savigny et des Saviniens, pour la réfection de la voirie, pour la qualité des espaces verts, pour des équipements publics, sportifs ou scolaires, accueillants, pour une service public dévoué pour la famille, nos enfants et nos aînés, pour la sécurité pour tous, …

Pour finir, je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont fait parvenir des messages de soutien, que cela soit par téléphone, courrier ou mail. Je peux vous dire qu’une constante se dégage de leurs propos : « trop, c’est trop ! ». Et cet acharnement sur ma personne devient insoutenable à leurs yeux. Ceux qui l’ont activé et pratiqué porteront cet agissement comme une honte indélébile à leurs yeux, je l’ai bien compris.

Je voudrais vous dire simplement que "ce qui ne tue pas, rend plus fort. "

Je resterai au service de notre Ville et de nos concitoyens.

Votre Maire, Laurence SPICHER-BERNIER

INTERCOMMUNALITE :

LA CALPE OUI, MAIS PAS N'IMPORTE COMMENT !Lors du Conseil municipal du 29 septembre, Mme le maire a fait le point sur l’avenir intercommunal de Savigny-sur-Orge. La majorité rejette l'entrée de Morangis dans la CALPE.

Il s’agissait de se prononcer sur le Schéma départemental de coopération intercommu-nale (SDCI), dévoilé par le Préfet de l’Essonne le 4 juillet dernier devant la Commission départementale de coopération intercommunale, chaque commune du département devant s’exprimer sur ce document avant le 21 octobre. Cet avis sera ensuite examiné par la Commission départementale de coopération intercommu-nale qui a seule le pouvoir de proposer des amendements au Schéma directeur du préfet. Lors du conseil municipal du 28 juin dernier, les élus saviniens s’étaient exprimés à la quasi unanimité en faveur du principe d’adhésion à la Communauté d’Agglomération Les Portes de l’Essonne, qui regroupe les villes d’Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge et Paray-Vieille-Poste.

Le Conseil municipal avait justifié ce choix par l’existence d’une cohérence territoriale, par le partage de nombreux services publics, notamment au sein de syndicats intercom-munaux, et par une orientation commune vers le pôle économique d’Orly – Rungis et vers le Grand-Paris. Toutefois, les cartes ont été rebattues par le Préfet et ceci sans concertation avec les intéressés eux-mê-mes. Le Schéma directeur qui est aujourd’hui proposé suggère l’intégration simultanée de Morangis pour accompagner Savigny dans la CALPE.

Et soudain, MorangisPourquoi ce soudain rattachement de Morangis à la CALPE, alors que cette ville, loin d’être "orpheline", appartient jusqu’alors à la Communauté d’agglomération Europ’Essonne ? Un intense lobbying et des intérêts partagés ainsi qu’un savant dosage politique ont certainement pesé dans le redécoupage composé par le Préfet.

Déjà, il y a quelques mois, devant l’inquiétude des élus de Gauche, majoritai-res à la CALPE, de voir entrer Savigny-sur-Orge, commune la plus importante démogra-phiquement, la petite ville socialiste d’Ablon avait été pressentie pour la rejoindre, mais sa candidature avait été rejetée parce qu’elle est située dans le Val-de-Marne.

La proposition du Préfet d’intégrer la ville de Morangis, elle aussi dirigée par un maire socialiste, vient répondre aux attentes des élus majoritaires de la CALPE. En quoi le rattachement de la commune de MORAN-GIS à la CALPE est pertinent ou cohérent ? Le projet de SDCI n’apporte aucune explica-tion.

d’Europ’Essonne, ni semble t-il le Maire de Morangis, n’ont été consultés sur le projet final de SDCI présenté par le Préfet.D’ailleurs, la Gazette des Communes du 19 septembre dernier et la Lettre du Cadre territorial du 15 septembre posaient la même question : " Interco : à quoi jouent les Préfets ?" La règle du jeu est claire : le préfet joue et les élus regardent, en n’ayant de pouvoir que s’ils sont très nombreux ou très influents.Voilà le pouvoir régalien, absolu dans toute sa splendeur, a regretté Madame le Maire, face à des élus locaux qui n’ont d’autres portes de sortie que d’amender, interpeller avec les 55 membres de la Commission départementale de coopération intercommu-nale pour modifier le projet préfectoral à la majorité des deux tiers, dans les trois mois qui viennent. Nous devons donc nous mobiliser au sein de la CALPE, au sein d’Europ’Essonne mais aussi à Morangis pour réprouver la désunion d’un côté, le mariage forcé de l’autre.

Le Conseil retoque le SDCI

Bâtir une intercommunalité d’avenir doit reposer sur une volonté commune et pas sur des tripatouillages politiciens. Pourquoi avoir refusé en 2000 l’adhésion de Morangis à la Communauté de communes des portes de l’Essonne, sinon parce qu’elle était alors dirigée par un maire UMP ? Et on fermerait aujourd’hui les yeux sur ce qu’on jugeait hier incohérent, simplement parce que la mairie est passée à gauche entre temps ?Sans adhésion forte et réelle des commu-nes, il sera difficile d’assurer un bon fonction-nement de la Communauté d’Agglomération Les Portes de l’Essonne.

Le Conseil municipal a donné un avis défavorable au projet de Schéma départe-mental de coopération intercommunale tel que soumis par le Préfet. Il s’est prononcé contre le rattachement de Morangis à la CALPE et a renouvelé son souhait d’intégrer les Portes de l’Essonne dans sa configura-tion actuelle.

Où est la cohérence ?Cette démarche d’intégration de Morangis fait naitre de nombreuses inquiétudes, notamment parmi certains élus d’Europ’Essonne. Ainsi, le président d’Europ’Essonne, sénateur-maire de Massy, soulignait que, par le départ de Morangis, son intercommunalité se voyait amputée d’une entrée indispensable vers le Pôle d’Orly. Que dire également de Morangis dont le Maire est le vice-président en charge du développement économique au sein d’Europ’Essonne ? Nous sommes nombreux à nous interroger également sur les réalisations en cours à Morangis, qui sont actuellement portées par Europ’Essonne : la requalification de la zone industrielle, la mise en place du Haut débit, la mise en place d’un plan habitat, l’implantation d’une école de la 2ème chance…

Nous pouvons estimer que la proposition du représentant de l’Etat va à l’encontre des intérêts des deux intercommunalités car elle défait tout ce qui a été construit au sein d’Europ’Essonne au bénéfice de Morangis et je m’interroge sur le remboursement demain de tous ces investissements à son intercom-munalité d’origine. Est-ce Morangis qui réglera l’addition ou bien sa nouvelle intercommunalité, et donc les Saviniens ?Nous pouvons également nous interroger sur la méthode concernant l’élaboration de ce schéma par le Préfet.

Aucune concertation

La circulaire du Ministre de l’Intérieur du 27 décembre 2010 stipule que l’élaboration du SDCI est conçue comme un exercice de production conjointe entre le préfet et les élus, par le biais notamment de la commis-sion départementale de la coopération intercommunale. Il est donc impérativement nécessaire qu’il fasse l’objet d’une concerta-tion. Or cette collaboration avec les élus n’a pas eu lieu et ni la ville de Savigny-sur-Orge, ni la Communauté d’Agglomération

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LETTRE OCTOBRE VERSO.pdf 4/10/11 12:11:20

Page 4: Lettre du Maire octobre 2011

Sur le terrain...Savigny-sur-Orge

La lettre du maireSavigny-sur-Orge

Laurence SPICHER-BERNIER

Permanence sur rendez-vous : Contact au 01 69 54 40 14

ECRIRE AU MAIRE : [email protected] Directeur de la publication : Laurence Spicher-Bernier, Maire de Savigny-sur-Orge. Conception : division de la communication. Photographies : Christian Denis. Imprimeur : L.V.R.I.

01 60 89 06 22 - RC EVRY 87B479 - Code Naf 18122. La lettre du maire est imprimée sur un papier 115g labélisé PEFC. Les encres utilisées sont exemptes de métaux lourds. Impressions offset et numérique conformes aux exigences IMPRIM’VERT®

LE POINT SUR L'INTERCO :

OUI A LA CALPE, MAIS PAS

N'IMPORTE COMMENT

VOTRE MAIRE SUR LE TERRAIN

A VOTRE ECOUTE

Octobre 2011 / n°3

L’hallali a été sonné mais je vis toujours. Non sans délectation, certains espéraient que la justice m’abatte et m’oblige à me démettre de mes fonctions représentatives de Maire. Lors du dernier conseil municipal, une minorité d’élus de gauche a demandé ma démission. Malheureusement ceux-là devront attendre. Ma force de conviction et ma détermination à mener à son terme ce qui m’a été confié, le mandat de Maire de Savigny-sur-Orge, demeurent entières.

Certains de mes adversaires ont cru m’atteindre par l’amalgame volontaire entre ma charge publique actuelle avec ma vie professionnelle antérieure, voulant brouiller la frontière aux yeux du plus grand nombre, entre vie publique et vie privée, pour mieux nuire à l’équipe dévouée qui m’accompagne à la direction de la ville, comme à moi-même.

Ce que je ne puis, en l’occurrence, accepter. Car les mêmes, qui aujourd’hui m’accablent, ont la mémoire sélective. Les affaires se succèdent et s’effacent avec le temps. Pourtant, les faits sont là ; et la réalité est bien cruelle pour eux.Faut-il leur rappeler que l’actuel premier secrétaire par intérim du parti socialiste a été condamné le 17 décembre 1998 à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour abus de biens sociaux après avoir bénéficié d’un emploi fictif au sein d’une association lilloise rémunéré à hauteur de 8 900 francs mensuels ? Et depuis, plus récemment, le festival continue pour le parti à la rose ; une rose avec de nombreuses épines. Je me garde bien d’évoquer les feuilletons de l’été, celui des frères Guérini et surtout l’incroyable aventure new-yorkaise de DSK. D’ailleurs, à propos de Monsieur Guérini, j’attends avec impatience qu’il communi-que, comme cela a été annoncé dans le journal le Monde, la liste des 56 élus socialistes mis en examen. Je conseille donc à mes opposants socialistes, le registre de la pudeur et de la décence. Car pour critiquer, encore faut-il se présen-ter irréprochable devant l’opinion publique dans la conduite … des affaires publiques.

L’affaire qui me concerne reste un dossier d’ordre privé sans rapport avec ma fonction actuelle, contrairement aux exemples cités qui traitent d’utilisation d’argent public et d’agressions sexuelles. Sur ce dossier, les commentateurs, sans aucune précaution d’usage, ont volontairement brouillé la césure entre mes fonctions d’édile et ma vie privée, me diffamant avec une hargne mortelle.

Environ 1300 € mensuels pour les maires-adjoints dissidents !

Ce sont les mêmes qui m’ont trahie une première fois en reniant leurs engage-ments de mars 2008 lorsqu’ils ont accédé aux responsabilités à la mairie de Savigny. Cependant, honnête avec eux dans la mémoire de celui qui nous a engagés ensemble sur ce chemin, je me suis toujours refusée jusque-là à leur retirer leur délégation et la rémunération qui l’accompagne depuis leur entrée en dissidence en mars 2010.

LE MAIREà votre écoute

◆ Lundi 5 septembre : Madame le maire s’est assurée d’une bonne rentrée pour les petits Saviniens dans les 10 maternelles et les 7 écoles élémentaires de la commune.

◆ Dimanche 18 septembre : Une nouveauté à Savigny : la Fête des enfants, où les animaux de la ferme, le manège à légumes et la piscine à paille ont fait le bonheur des petits.

◆ Dimanche 25 septembre : Visite à l’atelier Joie de Créer qui reçoit en permanence une trentaine de jeunes handicapés de Savigny et des environs.

◆ Samedi 10 septembre : Une journée ensoleillée au Forum des Asso’s pour soutenir et encourager le tissu associatif savinien.

◆ Vendredi 23 septembre :Bon anniversaire à nos papys et nos mamies du Foyer Logement Lucien-Midol et de la Résidence César-Franck.

◆ Dimanche 25 septembre : Parmi les collectionneurs et les passion-nés au salon multicollections organisé au COSOM par l’association "Art et Loisirs ".

◆ Samedi 17 septembre : Moment d’émotion avec l’inauguration de la nouvelle école Aimée-Leclerc à côté du magnifique parc Champagne.

◆ Samedi 24 septembre : Madame le Maire et les élus accueillent les nouveaux Saviniens : une visite guidée en ville et un verre de l’amitié pour leur souhaiter la bienvenue.

AVEC VOUS ET POUR VOUS,JE CONTINUE MA ROUTEJ’exerce un mandat qui me passionne et je réaliserai le programme pour lequel nous avons été élus pour les Saviniens, même si certains cherchent à faire couler le navire. Celui-ci ne sombrera pas.

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