Lettre d'information mensuelle du Stéréo-Club Français … · marque-page d’époque : une...

www.stereo-club.fr

Septembre 2017n° 1003 Association pour l’image en relief

fondée en 1903 par Benjamin Lihou

LLeettttrree mmeennssuueellllee

Activités du mois.........................................................................................2Un nouveau couple stéréo...........................................................................3Ma visite à Bièvres...................................................................................... 4Visite virtuelle en 3D chez Pierre Loti..........................................................6Exposition 3D de Philippe Dallais................................................................ 8Nouveaux albums sur le site web du Club...................................................9Petites annonces......................................................................................... 9Itinéraire d’un médecin en Indochine, Charles Ragiot (1896-1970).......... 10La 3D, c'est à nous !..................................................................................15Vu sur la toile............................................................................................ 16Mireille Darc et Antoine d'Ormesson sont passés dans la "Dimension 4"..17Queen in 3-D............................................................................................. 18Collecte de photos pour Montier-en-Der 2018...........................................22Nouvelles de l'ISU - Stereoscopy n°110.................................................... 23

Le Grand Canyon du Yellowstone, Wyoming, USA - Photo : Pierre Meindre

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• LOREM, 4 rue des Mariniers (Rez-de-chaussée de la tour au bout de la rue à gauche)Métro Porte de Vanves ou tramway Rue Didot.

MERCREDI 6 SEPTEMBRE 2017, à partir de 19h30, au LOREMSéance technique & pratique

• Pot de rentrée • Apportez vos photos stéréo ou vidéos 3D de vacances pour les voir surle téléviseur 3D LG ou en projection.

MARDI 12 SEPTEMBRE 2017, à partir de 19h, au LOREMRéunion du conseil d'administration du Stéréo-Club Français

Les membres du club peuvent être invités à assister (sans droit de vote) aux réunions duconseil, sur demande adressée au président.

MERCREDI 13 SEPTEMBRE 2017, à partir de 19h30, au LOREMProjection de diapositives

• Apportez vos paniers Carousel, remplis de diapos.

MERCREDI 20 SEPTEMBRE 2017, à partir de 19h30, au LOREMSéance technique & pratique

• La "Z-barre" : une Z-barre sert à relier physiquement deux appareils photo.

GGrroouuppee rrééggiioonnaall NNoouuvveellllee--AAqquuiittaaiinneeDIMANCHE 24 SEPTEMBRE 2017 à partir de 10h à Sainte-Foy

Siège du Rotary Club - 103 rue Alsace-Lorraine - 33220 Sainte-Foy-la-Grande• Au programme : Projection de nos nouveaux montages

• Questions techniques et prévisions pour 2018Renseignements auprès de Christian Garnier : [email protected]

MERCREDI 27 SEPTEMBRE 2017, à partir de 19h, au LOREMRéunion du groupe Perspectives

• Les membres du Club peuvent y assister. Venez nous rejoindre en vous signalant àJean-Yves Gresser : [email protected]

MERCREDI 4 OCTOBRE 2017, à partir de 19h30, au LOREMSéance technique & pratique

• Projection d’images stéréoscopiques sur TV ou vidéoprojecteur • Apportez vos photoset vidéos pour les voir sur le téléviseur 3D LG ou en projection, pour discussion

constructive et réponses aux questions sur les techniques correspondantes.

MERCREDI 11 OCTOBRE 2017, à Paris à 19hHenri Clément et le lenticulaire

• Henri Clément fera une présentation dans son atelier parisien : 20 rue deRochechouart - Paris 9e - Métro Cadet. www.lenticulaire.fr

• Inscription nécessaire par mail à [email protected] car nombre de places limité

GGrroouuppee FFrraannccoo--ssuuiissssee ddee GGeennèèvveeSAMEDI 14 OCTOBRE 2017 à 14h, à Satigny

• La Société Suisse de Stéréoscopie se promène • Musée Giger à Gruyères• Renseignements sur www.stereoscopie.eu

mailto:[email protected]


http://www.stereoscopie.eu

http://www.lenticulaire.fr



SSeepptteemmbbrree 22001177 -- nn°°11000033

Karine Estève et Gervais Garnier, le nouveau couple stéréo - Photos : Christian Garnier

L e 20 mai 2017 à Saintes, Gervais Gar-nier et Karine Estève se sont dit

« OUI » pour la vie. Tous deux sont trèsappréciés du groupe Aquitaine du Stéréo-Club Français où ils œuvrent depuis denombreuses années, notamment Gervaisqui aux commandes des "projos" du Clubnous offre les séances de Phot'Aulnay,

dans la plus grande des sérénités. Cesdeux fanas de stéréoscopie que sont Ka-rine & Gervais ont décidé de former unnouveau couple... 3D !!!! Outre les tradi-tionnelles photos, c'est tout naturellementque la famille Garnier a mis en batterieW3 et autres couplages Canon.

Christian Garnier

UUnn nnoouuvveeaauu ccoouuppllee ssttéérrééoo

Le stand du Club à Bièvres, Charles Couland et Régis Fournier - Photo : François Lagarde



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Le stand du Club à la foire de Bièvres - Photo : Pierre Meindre

L a foire à la photo, quoique toujours ac-tive, n’offre plus les étalages et les co-

hues d’autrefois — las, les Américains neviennent plus à Bièvres, la vente des Rea-list ne rembourse plus le voyage — mêmeremarque pour les Spoutnik, les FED etautres Horizon des Russes — et pas unseul Belplasca… sur cette herbe-ci, il y adeux ans, j’en ai acheté un à un couplevenu de Catalogne — il faisait le même so-leil qu’aujourd’hui — soleil comme sur lestand ou plutôt sur la plage du Stéréo-Cluboù les curieu-x-ses se pressent et n’encroient pas leurs yeux et écoutent FrançoisLagarde et Michel Mikloweit — c’est pour-tant Charles Couland que j’écoute expli-quer comment il réalise ses photographiesde fleurs naturelles qui passent sur legrand écran de télé : c’est incroyable, ilutilise un appareil numérique ordinaire,pas d’objectif bricolé, pas de trépied ni derail… une démonstration autrefois inimagi-nable et qui aurait passé pour de la sorcel-lerie… — un vertige tant visuel quemétaphysique me saisit alors : non, monvieil ami ne plaisantait pas, mais alorspourquoi ne le crois-je donc pas ?! Je mesens comme Papy Six-Treize assistant dansla seconde moitié du XXe siècle aux nou-velles pratiques stéréo portées par denouveaux venus avec des matériels nou-veaux, des idées originales… portées pardes gens comme moi… — étrange reflet :ce n’est plus le stand de Jean-Pierre Moltermais c’est pourtant bel et bien notre standdu Stéréo-Club… — j’ai oublié de prendre

un chapeau — je laisse à mes pieds le soinde me changer les idées — ils meconduisent sur un déballage où un vieuxlivre Holographie, guide théorique et pra-tique de la photographie en trois dimen-sions attire mon regard ; dedans il y a unmarque-page d’époque : une fiche perfo-rée — les jeunes ignorent que cela ait puexister ! — c’est pas cher, j’achète — plusloin je suis en arrêt devant les publicationsdu Club Niepce-Lumière… — c’est in-croyable ! Mais où donc l’auteur de cettesomme sur Les Jumelles photographiquesfrançaises a-t-il trouvé tout cela ? — bonnepioche, É. Gérard me l’explique lui-même :les registres d’état-civil, du commerce,des publications professionnelles, des bre-vets, Gallica… et une base de donnéesque j’imagine pharaonique ! — le livre estcher mais beau, j’achète — nous devisonsà perte de vue sur la disparition de laculture photographique — par hontej’omets de lui dire que le SCF aussi estpassé au numérique — et maintenant quelest le sujet de votre prochain livre ? — lesprocédés trichromes ? il ne manquait plusque ça… et nous re-devisons à perte devue sur des procédés centenaires… — jeremonte au stand du SCF où, voyant cebeau livre, Patrice Cadot me demande s’ily a un article sur les jumelles Cadot… Ehbien, en veux-tu, en voilà, sur quatregrandes pages, et avec les gravuresd’époque ! — et nous trouvons même unfabricant qui s’appelait Fournier, c’est in-croyable comme le monde est petit ! — et



Bièvres aussi : n’est-ce pas avec PierreAllio que le Rédacteur de notre Lettremensuelle plus que "millénaire" est entrain de deviser à perte de vue ? PierreMeindre tente bien de le cuisiner, mais envain ; je lui demande comment font lesstudios de cinéma pour convertir en 3Ddes films tournés en monoscopie ? —… pas si compliqué : toutes ces superpro-ductions sont déjà entièrement numéri-sées, il n’y a pas une séquence dont lesdécors ne soient un assemblage de plu-

sieurs couches ou de traitements et ra-jouts divers, et comme tout ceci est de faitorganisé de manière spatiale, le réorgani-ser en stéréoscopie n’est pas si difficile,d’autant que le psychisme se montre as-sez accommodant… — bon, finalement jen’achète pas l’écran Allioscopy, il y en adéjà un au LOREM…

Merci à tous les passionnés de photo etde stéréo, ainsi qu’au soleil, qui ont fait decette journée une réussite !

Régis Fournier

De charmantes visiteuses sur le stand du Club à Bièvres - Photo : François Lagarde

Michel Mikloweit présente (à d.) des fantogrammes à des visiteurs - Photo : François Lagarde

Le stand du Club à la foire de Bièvres vu par la petite caméra Hoot 3D déclenchée àdistance par un téléphone. De gauche à droite : Charles Couland, Michel Mikloweit,

François Lagarde et Pierre Meindre - Photo : Pierre Meindre



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La maison de Pierre Loti à Rochefort - Photo : Alain Talma

L e promeneur remontant la rue Pierre Lotià Rochefort (Charente-Maritime) et ar-

rivant devant le numéro 141 aura le regardattiré par la plaque signalant qu'il s'agit là dela maison du célèbre écrivain-voyageur etpar les affiches annonçant sa fermeture pourrestauration. Rien, en revanche, ne lui laisse-ra entrevoir que derrière cette banale façadede pierre blanche se cache l'un des plus fas-cinants décors intérieurs jamais réalisés.

Ici naît, le 14 janvier 1850, Julien Viaud(Ce sont les servantes la reine Pomaré qui lesurnommeront Loti, du nom d'une fleur tropi-cale). Brillant officier de marine (42 années àbord d'une trentaine de navires), il tomberaamoureux des contrées exotiques qu'il dé-couvre. La Turquie le fascinera particulière-ment, et il vivra une grande histoire d'amouravec la belle pensionnaire d'un harem qui luiinspirera Aziyadé, son premier roman.

Entre deux missions, Loti revient dans lamaison de Rochefort, qu'il meuble d'objetsrapportés de ces pays lointains ou témoins

de l'Histoire. Mais son besoin d'exotisme vale pousser à la démesure. Disposant d'unvolume conséquent (il a acquis la maisonmitoyenne en 1895), il va transformer sademeure en un décor de théâtre mélan-geant authentique et imaginaire. Outre sachambre – d'allure étonnamment monacale– et les deux salons dont le salon familialpréexistant, la maison comprendra septsalles transportant le visiteur loin dans letemps ou l'espace : la salle Renaissance, lasalle gothique (on y donnait des dîners encostume d'époque), la mosquée, le salonturc, la chambre arabe, la pagode japonaiseet la salle chinoise.

Loti meurt le 10 juin 1923. La villeacquiert la maison en 1969 et la transformeen musée en 1973. En 1990, elle est classéeMonument historique. Hélas, en raison de lafragilité de ses fondations et de la détériora-tion des œuvres d'art qu'elle contient, elleest fermée le 1er octobre 2012. Vu l'ampleurdes travaux, aucune date n'est avancée

Portrait de Loti en guerrier persan (Edmond de Pury, 1895) - Photo : Christian Garnier



pour la réouverture. Même l'échéance 2023,date anniversaire de la mort de Loti, paraîtillusoire...

L'histoire aurait pu s'arrêter là. C'étaitcompter sans la clairvoyance des conserva-teurs des musées de Rochefort. Dans le Mu-sée d'Art et d'Histoire, installé dans l'HôtelHèbre de Saint-Clément, à 300 mètres de samaison, un espace est désormais dédié àl'auteur de Pêcheur d'Islande, présentantune exposition permanente sur sa vie horsdu commun.

Ensuite et surtout, les responsables onteu une idée géniale. Avant sa fermeture, àpartir de centaines de photos numériques,la société Mgdesign de Nantes avait étéchargée de numériser/modéliser intégrale-ment la maison selon la technique du« nuage de points », en vue de sa restaura-tion. Les images tridimensionnelles obte-nues sont composées de millions de points3D en couleur et constituent une reproduc-tion exacte des conditions existantes et « telque construit ». D'où l'idée d'utiliser ce «matériau » pour concevoir une visite vir-tuelle en 3D de la maison. Une salle de pro-jection immersive de 18 places a donc étéaménagée au musée. Une fois les visiteurséquipés de lunettes actives, le vidéoprojec-teur fournit une magnifique image de 3mètres de base, lumineuse et sans aucunfantôme. Mais le plus étonnant, c'est que lespectacle proposé n'est pas un film, c'estune visite accompagnée de la maison dePierre Loti « comme si on y était » !

Monsieur Michel Basse, notre « guide »,muni de sa tablette tactile équipée de com-mandes directionnelles, nous entraîne dans

les méandres de la maison, passant d'unepièce à l'autre, s'arrêtant pour commentertel détail, dirigeant notre regard vers le pla-fond ou au contraire vers le parquet. Lesmontées et descentes d'escalier sont exécu-tées sans saccades, grâce aux capacités dela carte graphique équipant l'ordinateur. Onoublie totalement qu'on voyage à l'intérieurd'une reconstitution virtuelle, le résultatd'un immense puzzle numérique qui nouspermet de changer de salle sans aucun hia-tus visuel et avec une parfaite fluidité. Letravail de postproduction effectué sur le ren-du des matières, les couleurs et les éclai-rages parachève cette sensation de réalité,donnant l'impression de se retrouver àl'époque de Pierre Loti (« 100 ans de pous-sière effacée », dixit Monsieur Basse !).Chaque séance dure environ 45 minutes, etce uniquement pour des raisons de plan-ning, cette durée pouvant être adaptée àloisir, puisque encore une fois, on n'assistepas à la projection d'un film. Les personnesassises devant l'écran ne sont pas des spec-tateurs, mais bel et bien des visiteurs. Enfonction de l'humeur du guide et des réac-tions du public, de ses questions ou de sesdésirs, la déambulation suivra des itiné-raires différents. En fait, chaque visite estunique. Ajoutez à cela les avantages dumonde virtuel sur la réalité. Ainsi, votre cu-riosité ne sera jamais arrêtée par un cordonvous interdisant de fouler l'un ou l'autre ta-pis. Et l'effet est garanti lorsqu'en réponse àune question concernant l'aiguière ou laTalavera posée sur un meuble, MonsieurBasse, d'un simple clic sur sa tablette, faitapparaître l'objet en question en gros plan

Monsieur Basse, tablette en main, dans la salle immersive - Photo : Christian Garnier


juste sous notre nez, isolé de son contexteet tournant lentement sur lui-même, nouspermettant de l'observer sous tous lesangles... et bien sûr en relief !
Cette réalisation constitue une éclatantedémonstration des prouesses permises parles méthodes modernes de stéréoscopie. Enattendant la sans doute lointaine réouver-ture du site réel, elle vient au secours du vi-siteur frustré. Tout comme la Corderieroyale, la frégate l'Hermione ou le dernier

pont à transbordeur français, la fascinantemaison de Pierre Loti peut ainsi continuer àdéployer ses charmes dans la bonne ville deRochefort.

Alain Talma & Christian Garnier

Hôtel Hèbre de Saint-Clément, 63 avenue Charlesde Gaulle, 17300 Rocheforthttp://www.ville-rochefort.fr/culture/equipement/loti

N otre collègue Philippe Dallais nousannonce sa nouvelle exposition "Du

relief dans la photographie" consacréeà la stéréoscopie et qu'il a réalisée en col-laboration avec Didier Chatelard et PascalGranger. Elle se tiendra à Bulle en Suisseau Musée Gruérien du 2 septembre 2017au 15 avril 2018.

Vernissage le vendredi 22 septembre2017 à 18h30. Dimanche 8 octobre de 14à 16h visite commentée de l'exposition,démonstrations sur la 3D et conférencesur les débuts de la photographie en reliefdans le canton de Fribourg.Plus d'informations (adresse, horaires, ta-rifs,...) sur le site web du musée :http://www.musee-gruerien.ch/fr/230-du_relief_dans_la_photographie.html

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http://www.ville-rochefort.fr/culture/equipement/loti

http://www.musee-gruerien.ch/fr/230-du_relief_dans_la_photographie.html



À vendre :• Fuji W3 d’occasion. Ayant cassé mon Fuji W3, j'étais fortmarri de l'arrêt de sa production. Je me suis donc mis en routesur la toile (ebay, PriceMinister, Le Bon Coin...), et, oh ! miracle,j'ai trouvé l'offre d'une paire à moins de 300€ l'un. Égoïste, jeles ai gardés tous deux jusqu'à la Nuit des Musées, histoire d'avoir du secours en cas deproblème. Mais l'un d'eux était déjà réservé et l'autre, je me le garde ! Donc je suis re-tourné sur la toile en mai et j’ai ramené dans mes filets deux autres W3, avec délai et,pour l'un d'eux, à compléter (carte SD et chargeur).Il y a donc 2 W3 d’occasion, complets, disponibles à 250 € pièce (moyenne des prixd'acquisition), plus port bien entendu. Écrire à [email protected]

Recherche :• Je cherche des contacts pour collection Bruguière.Contacter Michel Pierre - [email protected]

Le Paraguay vu par ManuelleToussaint

Manuelle Toussaint a ramené une bellemoisson d'images d'une grosse semaineau pays des Guarani : la Mission JésuiteGuarani de Jesus de Tavarangüe (départe-ment de Itapua), inscrite au patrimoinemondial de l'Humanité en 1993 ; de ma-gnifiques crèches et bâtiments religieux ;quelques beaux effets de lumière ; leschutes de la rivière Iguaçu, affluent duParaná, sur 3 km de large.

Ces images ont été prises au Fuji W3 etcomprennent aussi de premiers essais deprise de vue en deux temps dit "cha-cha".Elles ont été montrées lors d’une séanceparisienne au Lorem et tout le monde peutmaintenant les admirer.http://www.stereo-club.fr/album/Toussaint_Manuelle_2017_01-Paraguayhttp://www.stereo-club.fr/Diaporamas/indexSAI3D_new.php

Stéréos de 1901 et 1902 de Mau-rice Viguié (don d’Éliane Gau)

Dans l’espace ouvert à tout public, unalbum présente quelques pépites avec unmontreur d’ours lors des moissons à va-peur, un quadricycle à moteur, l’avenuedu bois avec cavaliers, la fête à Neuville.http://www.stereo-club.fr/album/Viguie_Maurice_1901_1902-Selection

Elles proviennent de la premièrepériode (1901-1902) des plaques stéréode Maurice Viguié (1869-1936). Cettepériode couvre 134 stéréos visibles dansles archives (accès réservé aux adhé-rents), accès direct :http://www.stereo-club.fr/ZenArchives/zen/Vigui--Gau/Viguie_Gau_1901-1902/Rappel la liste des albums des archives estvisible là :http://www.stereo-club.fr/TEMPO/spip.php?page=presente_archives

Ce n’est que la première partie d’unelongue série. En effet Madame Éliane Gau,petite-fille de Maurice Viguié a confié auClub les plaques de verre prises par songrand-père de 1901 à 1922. Des positifs etdes négatifs correspondants, dont plusd’un millier de scènes exploitables. Biensûr elles nécessitent le plus souvent untraitement pour des différences de densi-té, des taches et des rayures. Ceci ex-plique que seule une première partie soitaujourd’hui présentée.

Cet ensemble est assez exceptionnelcar les vues sont documentées dans lapartie intercalaire des plaques 45x107mm,avec date, lieu et sujet. Famille, chapeaux,robes à la mode 1900, véhicules d’époque,scènes de campagne et de bord de meretc…

François Lagarde

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http://www.stereo-club.fr/album/Toussaint_Manuelle_2017_01-Paraguay

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http://www.stereo-club.fr/album/Viguie_Maurice_1901_1902-Selection

http://www.stereo-club.fr/ZenArchives/zen/Vigui--Gau/Viguie_Gau_1901-1902/

http://www.stereo-club.fr/TEMPO/spip.php?page=presente_archives





IIttiinnéérraaiirree dd’’uunn mmééddeecciinn eenn IInnddoocchhiinneeCChhaarrlleess RRaaggiioott ((11889966--11997700))

L es collections photographiques de la So-ciété de géographie s'enrichissent d’un

ensemble de 158 photographies stéréosco-piques prises entre 1925 et 1946 par CharlesRagiot, médecin en Indochine. Ce don faitpar son fils François Ragiot 1) a été transmisà la Société de géographie par Jean-YvesGresser du Stéréo-Club Français et remis àOlivier Loiseaux le 9 décembre 2016.

C harles Ragiot est né à Montreuil-sous-Bois le 9 décembre 1896. Après un dé-

but d'études à la faculté des sciences de Pa-ris et à celle de médecine, il est incorporé enaoût 1916 à la 22e section d'infirmiers mili-taires. Démobilisé en septembre 1919, il re-prend ses études à l'école de santé navale deBordeaux, où il passe son doctorat en 1922.

Il séjourne en Indochine à partir d'août1925 en tant que médecin, chercheur et en-seignant. Cadre de l’Assistance médicale del’Indochine à l’hôpital de Cholon, ses re-cherches sur les maladies tropicales sont pu-bliées dans le « Bulletin de la Société dePathologique exotique ». Il est incontestableque ces travaux ont sauvé et continuent àsauver nombre de vies humaines.

Il fait partie de la Mission hydrographiquede la Marine en Indochine (1925-1927). Il estde nouveau mobilisé dans la Marine en 1939,

d'abord à Saïgon puis à Haïphong. Marié en1941, il est, en 1942, professeur à l’écoled’infirmiers du Pavillon Pasteur de l’hôpitalLalung Bonnaire à Cholon.

Rapatrié le 30 août 1946 avec sonépouse et leur premier fils, il doit abandonnerà grand regret la recherche médicale ets’installe la même année comme praticien de« médecine générale et tropicale » à Cannes.Il y décédera le 15 novembre 1970, peuaprès s'être arrêté d'exercer, sans être re-tourné en Indochine.

Les plaques stéréoscopiques qui ont étédonnées à la Société de géographie, ne sontpas prises dans un cadre professionnel etillustrent les voyages de Charles Ragiot dansl'Indochine, entrepris entre 1925 et 1946.Charles Ragiot se rend pour son voyage denoces, en 1941, à Nuoc Lam, Dalat… et vajusqu'au cap Varella. Il visite les ruines d'Ang-kor en 1942. Mais c’est majoritairement auTonkin et en Annam que sont prises cesphotographies.

Ragiot s’intéresse aux monuments ettombeaux de la route Mandarine, aux pa-godes d’Hanoï ou d’Haïphong, il sacrifie à latradition du tour en bateau dans la Baied’Along, s’arrête dans les villages de pê-cheurs à Hongay ou Apowan, photographieles habitats sur pilotis… C’est l’itinéraire d’untouriste que nous suivons ici mais avec une

Illustration 1 - Charles Ragiot au milieu des élèvesinfirmiers du pavillon Pasteur de l’hôpital Lalung

Bonnaire à Cholon en juin 1943.

Illustration 2 - Archives des Instituts Pasteurd'Indochine, n° 18, avril 1932

1) Le principe en fut acquis lors d'une réunion du cercleDocAsie en juin 2016, suite à une conférence sur lastéréoscopie et grâce à l'intérêt manifesté par YannickGrandcolas, chargé de collections à la BnF.



Illustration 3 - Olivier Loiseaux, responsable des collections de la Société de géographie àla BnF, examine les plaques que vient de lui apporter J.-Y. Gresser du Stéréo-Club Français

attention particulière pour les petits métiers,les scènes de rues, les marchés.

Les photographies prises à Angkor s’ins-crivent dans une longue lignée d’images pro-duites et rapportées par les voyageurs :militaires, archéologues, archi-tectes, diplomates mais ellesn’en sont pas moins intéres-santes pour cela. Ellesmontrent les principaux monu-ments (Bayon, Angkor Vat, Ter-rasse des Éléphants etc.) etl’état des sites en 1942. Ellessont aussi intéressantes par leprocédé photographique utilisé.

Les premières photogra-phies d'Angkor, qui nous sontparvenues (Bayon, statue ditedu « roi lépreux »), ont étéprises en 1866 par John Thom-son (1837-1921). Elles sont enstéréoscopie. Mais cette der-nière fut « boudée » par lesgrandes expéditions françaisesde la fin du XIXe siècle (cf. réf.3, 4). Elle fut cependant utili-sée de manière continue par lesarchéologues et les architectes(cf. réf.. 5) jusqu'à ce que, plus récemment,les relevés se fassent par laser. Quelquesrares photographes ou cinéastes contempo-rains utilisent encore la stéréoscopie commeRobert Bloomberg 2) ou François Chabrerie 3).Il semble que les vues de Charles Ragiotsoient les dernières plaques de verre stéréo-scopiques sur Angkor. Cela les rend d'autantplus précieuses.

François Ragiot, Jean-Yves Gresser etavec la collaboration d’Olivier Loiseaux

Références bibliographiques1. Olivier Loiseaux (dir.) Trésors photo-

graphiques de la Société de Géographie,BNF/Glénat, 2006

2. Isabelle Poujol et al. (École fran-çaise d'Extrême-Orient), Ob-jectif Vietnam, photographiesde l'École française d'Extrême-Orient, 2014

3. J.Y. Gresser(membre du Stéréo-Club Fran-çais), À la recherche de clichésstéréoscopiques d'Angkor (en2 parties) et Nouvelles de l'an-cien Cambodge (suite), Lettred'information du Stéréo clubfrançais, n° 975 et 976, 2014(Également accessibles enligne dans les actes ducolloque DocAsie de 2014), n°986, 2015

4. Philippe Franchi-ni (historien), Jérôme Ghes-quière (Musée Guimet) coord.,Des photographes en Indo-chine, Tonkin, Annam, Cochin-

chine, Cambodge et Laos auXIXe siècle, Marval, 2001

5. Isabelle Poujol (École françaised'Extrême-Orient) et al. (Musée Cernuschi,EFEO), Archéologues à Angkor, Archivesphotographiques de l'École française d'Ext-rême-Orient, 2011

6. Olivier Loiseaux, « Éternelle redé-couverte des ruines d’Angkor », Revue de laBibliothèque nationale de France, n° 26,2007, p. 61 63.

Portrait de Charles Ragiot, sacasquette de capitaine de fré-

gate de réserve (1955)

2) http://rgb3d.com/index.php/film-video3) http://www.franchab-photographe.fr/

http://rgb3d.com/index.php/film-video

http://www.franchab-photographe.fr/



Illustration 4 - La pagode du pilier unique (Chua Môt Côt), HanoïNote : Les droits de diffusion et de reproduction de ce cliché et des suivants sont réservés.

Illustration 5 - Deux « stèles » sur la route des pagodes, Haïphong

Illustration 6 - Labourage dans une rizière, Haïphong



Illustration 7 - Le marché, Hongay

Illustration 8 - Barque amarrée au ponton d'une maison d'Apowan, Baie d'Along

Illustration 9 - Preah Neak Pean (serpents sacrés enlacés) avant que la chapelle centralesoit totalement dégagée.



Illustration 10 - Preah Neak Pean- Partie nord (chapelle de l'éléphant ?)

Illustration 11 - Charles Ragiot (?) au Banteay Kdei (Citadelle des cellules)

Illustration 12 - Angkor Vat, Cour du sud-ouest, 2e étage



LLaa 33DD,, cc''eesstt àà nnoouuss !!

L a dimension 4 est d'ordre divin ! Letemps perdu qui ne se retrouvera

jamais...Les phénomènes métaphysiques, on

peut les décrire mais on ne peut les expli-quer. C'est incompréhensible, de l'ordre duDivin. Mais c'est excitant pour l'esprit.Sans limite, évidemment. Et comment semettre dans la tête que l'univers, l'infinin'ont jamais commencé, ne connaîtrontpas de fin, n'ont ni passé, ni présent, niavenir ? Ils font partie des concepts hu-mains. Bien courts. Comment en serait-ilautrement ? Nous ne voyageons pas dansl'espace-temps, même si Albert Einsteins'amuse avec, en nous tirant la langue. Leconcept de "relativité" est un début demétaphysique, ou de physique quantique.Mais après le "début", c'est le vide vertigi-neux !...

Maurice Maeterlinck s'intéressait àtout. Au relief aussi (19e siècle). Et à lamétaphysique (voir "l'Hôte Inconnu", avecles "tessaracts" à deux dimensions !...).Les stéréoscopistes sont des positivistes,soit ! Mais un peu de spiritualisme, c'estrafraîchissant !... Et puis, donnons-nous letemps de jongler un peu avec les para-doxes... Voici quelques notions de "4D"dont certaines sont éternelles. Les Anciensont bien trouvé la 3D alors qu'ils n'avaientrien pour la réaliser...

Métempsycose : (du grec metempsu-khôsis). La tradition parle d'une réincarna-

tion de l'âme après le décès dans un corpshumain, d'un animal ou d'un végétal(Égypte, Grèce). Mais d'autres n'ad-mettent la réincarnation d'un humain QUEdans un humain !

"Méta", en grec, signifie "change-ment"; "empsuchoun" = animer... Atten-tion à notre orthographe ! Métempsycosene se termine pas par "psychose" = fo-lie !... Mais devant le fantastique, nousn'en sommes pas loin.

Psycho-Synchronie : De "psycho" =âme (grec) et de "événements simulta-nés". Lorsque deux personnes, dans la viecourante, pensent à la même chose enmême temps, ou accomplissent la mêmeaction, ou prononcent le même mot ou lamême phrase, il s'agit d'un phénomène de"synchronie". Cela peut être métaphysiqueou simplement fortuit (rarement reconduc-tible) entre parents ou amis proches.

Psycho-Synchronie Phonique (néo-logisme) : phénomène psychique qui in-trigue ceux qui en sont le siège. Lesesprits de personnes humaines quis'ignorent, entrent en synchronisme parl'intermédiaire du verbe. Une personneprononce un mot parmi d'autres, à la se-conde où un inconnu pense le même mot.Les sujets évoqués sont absolument dif-férents. D'un côté (depuis la radio et latélévision) il y a un journaliste, uncommentateur, etc., et de l'autre un "audi-teur" qui pense à tout autre chose. Le

La méchante sorcière de l'Ouest utilise sa TV3D (!) pour espionner Dorothy et ses amis.Le Magicien d'Oz (version 3D), 1939 © Metro-Goldwyn-Mayer


même mot intervient sans prévenir ! Alorsqu'il existe des milliers de mots ! Pourquoicelui-là, le plus souvent dérisoire ? Le phé-nomène se reproduit n'importe quand,souvent. Ce qui abolit le hasard ! Le casfortuit ! Si l'on essaie de reproduire le phé-nomène, cela ne fonctionne pas du tout !Cela échappe à la volonté, à la logique !Les sujets ne sont pas des "méta-psychistes", mais d'un sexe ou de l'autre,
jeunes ou âgés, de toutes conditions. Cephénomène est incompréhensible. Quelleest son utilité ? C'est le propre de la méta-physique dont les tenants et les aboutis-sants nous échappent, et ceci pourtoujours.

Si toutefois "toujours" existe... Enmétaphysique, tout est le contraire detout. Et inversement.

Serge Lebel

VVuu ssuurr llaa ttooiillee• Une liste des 18 meilleurs films en stéréo :http://www.empireonline.com/movies/features/best-3d-movies/Sommes-nous d'accord ?• La collecte pour le projet de notre collègue Manuelle Toussaint a réussi, merci auxmembres qui l'ont soutenue.https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/meme-pas-peur-un-livre-une-expo• Un vol au dessus de Mars. Ce n'est pas de la stéréoscopie pourtant, dans certainesséquences, le mouvement parvient à donner une impression relief.https://www.wired.com/2017/03/stunning-video-mars-took-three-months-stitch-together-hand/

http://www.empireonline.com/movies/features/best-3d-movies/

https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/meme-pas-peur-un-livre-une-expo

https://www.wired.com/2017/03/stunning-video-mars-took-three-months-stitch-together-hand/



D epuis ma prise de contact en 1999 avecle Club, je n'ai pas cessé de vanter la 3D

auprès de mes relations, presse et showbiz,dont Cinéscopie et Défense de la LangueFrançaise. Et il m'a été donné de propaganderauprès de personnalités comme Mireille Darcet Antoine d'Ormesson, ce dernier connu en1953 et retrouvé... 60 ans plus tard ! Lui etMireille sont passés dans la "Dimension 4".Mais ils restent mes amis vivants pour l'éter-nité. Car... Ils me comprenaient. Et ap-préciaient la 3D...

Antoine d'Ormesson (cousin de Jean) : En1953, je travaillais dans la même société quelui : Radio-Industrie-Tévéa. Nos bureauxétaient voisins. Épris de musique savante, jechantais ou sifflais à longueur de journée duBartok, du Ravel, du Jolivet. Antoine m'enten-dait, abasourdi... Lui, était compositeur, élèvede Frank Martin, que j'adorais. Antoine, pour-tant du genre distant, a tenu à me rencontrer.Sympathie immédiate. "Affinités électives"...En 1954, il m'a proposé d'entrer avec lui à Eu-rope n°1, avec les disques Tévéa... Manquede pot, j'ai été appelé pour l'Algérie. De re-tour après vingt-huit mois, Tévéa n'existaitplus. Plus d'Antoine. J'ai appris, bien plus tard,qu'il était devenu producteur de films, auteur,réalisateur, etc. Mais c'est seulement 60 ansaprès que je l'ai retrouvé, grâce à la SACD(Société des auteurs et compositeurs drama-tiques). Au téléphone, il m'a dit : "Il faut abso-lument se voir !". Les semaines ont passé. Enmai 2016, son épouse est morte. Il m'a ditqu'il était en pleine déprime... Le 5 juillet, ildécédait; curieusement le jour de la Saint-An-toine !... Il devait venir nous voir, quartierSaint-Lazare. C'était facile car il habitait prèsde la Salle Gaveau... Nous avons eu le tempsd'échanger nos livres. Le sien était titré "D'uncousin l'autre". Les médias sont restés muets.Alors qu'en ce qui concerne Jean, sesmoindres gestes sont commentés avec abon-dance... Je ne comprends pas la logique denos existences. Pourquoi ces rencontres, cesaffections, qui débouchent sur le sable, dansla Dimension Nulle ?

Mireille Darc, j'ai rencontré deux fois Mimi

la grande sauterelle, en 1962 et... en 2003. Jene m'étendrai pas sur elle... en tant quegrande travailleuse. Voir Wikipédia... Ses ob-sèques, le 1er septembre, ont été filmées etles personnalités présentes nommées, dontson mari Pascal Desprez, Alain Delon, ClaudiaCardinale, Francis Huster, Jack Lang, PhilippeLabro, etc. Et une foule de près d'un millier depersonnes...

J'aimais Mireille depuis 1963. Car elle mecomprenait ! Pour mon travail de cinéaste,puis pour ce que je lui dirai de la 3D et duSCF. Début des années 60, j'ai écrit et réaliséun C.M. de 20 minutes, en 16mm, avec troisacteurs : "Sisyphe", austère à souhait. Le ma-gasin "Le Bon Marché" de Paris organisait unconcours. Ont voté pour moi : Mireille et le di-recteur de la Cinémathèque de la Ville de Pa-ris (quartier Monceau). Ce dernier aprogrammé mon film en première partie de"Monika", d’Ingmar Bergman. Rien que ça !...Pour "piger" Sisyphe, il faut avoir des lettreset de la sensibilité, de l'imagination. MireilleDarc avait tout cela. Nous nous sommes ren-contrés après la projection. Excellent contact.Une admiratrice superbe ! Une vedette !Mince alors ! Cela ne s'oublie pas ! Et puis...Chacun son chemin, son Destin (fatum!)...Quand je la retrouve... en 2005, elle me re-connaît !... On parle 3D. Elle, elle tourne, elleproduit. Elle a connu la grande époque durelief au cinéma dans les années 50. AvantOrmesson, elle décide de venir nous visiterrue de la Bienfaisance...

Et puis, le temps passe... Santé fragile,qui a connu deux opérations du "palpitant",un accident de voiture qui lui a brisé des os.Des séparations, dont celle avec Delon, aubout de quinze années... (Voir son livre "LaBarbare", Ed. Fixot). Mimi nous a quittés dansla nuit du 27 au 28 août 2017, à 79 ans...Comme Arletty, elle avait des problèmes avecses beaux yeux (attention, les sunlights !) etportait des lunettes à grosses monturesnoires. Mais elle voyait juste ! Elle aurait pudéchiffrer nos stéréogrammes... Dieu lui a fer-mé les yeux sans nous demander notre avis...

Serge Lebel

MMiirreeiillllee DDaarrcc eett AAnnttooiinnee dd''OOrrmmeessssoonnssoonntt ppaassssééss ddaannss llaa ""DDiimmeennssiioonn 44""



QQuueeeenn iinn 33--DD

E n novembre 2014 nous avions reçuune demande peu banale et qui nous

avait quelque peu surpris : celle de BrianMay (co-fondateur du groupe Queen avecFreddy Mercury et guitariste du groupemondialement célèbre) et de son ami, Fran-çais et collaborateur, Denis Pellerin, histo-rien de la photographie et, tous deux,passionnés de stéréoscopie. Il nous deman-dait, à l'époque, si le Stéréo-Club pouvaitassurer une projection pour promouvoirleur premier ouvrage stéréoscopique enfrançais intitulé : « Les Diableries » voirLettre Mensuelle n°976 de décembre 2014.

C'est à cette occasion que nous avionsdécouvert l'existence des lunettes Omégadont Brian May et Denis Pellerin étaientéquipés et que le conseil d'administrationdu SCF de l'époque, aussitôt leur projec-tion, avait décidé de se procurer des lu-nettes identiques au vu de la qualité duvisionnage sans aucune image fantôme.

Suite à cette acquisition, j’avais contac-té Denis Pellerin, possesseur de quelques400 paires de lunettes à l'époque, afin delui proposer un « deal », à savoir que si l'unou l'autre d'entre nous avait besoin de lu-nettes supplémentaires à notre stock res-pectif, nous pouvions réciproquement nousprêter le complément souhaité.

Denis avait trouvé l'idée très intéres-sante et d’ailleurs, quelque temps plustard, à l'occasion du Festival Internationalde l’Image projetée de Chelles, nous avionsalors, à notre disposition, une salle de 700places pour laquelle nous souhaitions, bienévidemment, compléter les 200 paires dontle SCF disposait. Denis ne s'est pas faitprier. El est venu, à cette occasion, deLondres sur Paris, muni de ces 400 pairessupplémentaires pour cette projection trèsréussie sur un écran de 12 m de base (voirLettre Mensuelle n°990 d’avril 2016).

Depuis lors, nous sommes restés, régu-lièrement, en contact téléphonique et, aumois de mars, Denis m'appelait pour medemander si nous accepterions de lui prê-ter et apporter nos 220 paires de lunettespour compléter les 600 qu'il possède au-jourd'hui afin de permettre à Brian May de

projeter, dans une salle de près de 1000places, un diaporama réalisé par nos deuxamis sur des photos originales que BrianMay avait réalisées depuis l'âge de 12 ansqu'il pratique la stéréoscopie et pour lequelil venait d'éditer un livre somptueux intitulé« Queen in 3-D ».https://www.queenin3-d.com

Bien entendu, la grande majorité de cesphotos retracent la grande aventure dugroupe durant ses tournées planétaires.

Michel Mikloweit n'ayant pu, pour desraisons de santé, assister à la projection del'hôtel Sully en 2014, alors qu'il nous avaitparticulièrement aidé, la veille, à tous lespréparatifs, je lui ai suggéré de m'accom-pagner, cette fois-ci, à Londres, pour ap-porter nos lunettes et aider Denis et Brianà réaliser cette projection pour le lance-ment de leur livre, le 30 mai dernier, à l’oc-casion du Festival du livre de Hay-on-Wyequi a lieu tous les ans, depuis une vingtained’années, en Angleterre et qui est trèsfréquenté.

Le lundi 29 mai, la veille de l’évène-ment, Michel Mikloweit et moi-même avonspris l'Eurostar Gare du Nord à Paris, pourarriver aux alentours de 14h00 à Londresoù Denis Pellerin nous attendait, accompa-gné d’un chauffeur et d'une voiture demaître, s'il vous plaît, afin de nous conduiredans notre lieu de résidence ou il nous hé-bergeait, durant trois jours et deux nuits etsitué à une bonne heure de route deLondres, et qui n'était pas moins que l’unedes propriétés de Brian May où Denis Pelle-rin réside.

Inutile de préciser que la demeure étaitsplendide et son jardin superbement entre-tenu entièrement entouré de nombreuxrhododendrons gigantesques et merveilleu-sement fleuris dont je n'ai jamais vul'équivalent en France.

Nous avons donc pu, durant cet après-midi et cette première soirée, échangeravec Denis sur la stéréoscopie, bien enten-du, mais aussi sur la manière dont lesévénements étaient censés se dérouler lelendemain.

C'est à cette occasion que nous avons

https://www.queenin3-d.com



appris l'origine de ce livre. En effet, DenisPellerin sachant que Brian May pratiquait lastéréoscopie depuis l'âge de 12 ans, il amotivé ce dernier à retrouver et regroupertoutes les photos qu'il avait pu prendre de-puis cette époque afin d'en éditer un livre(nous avons,d'ailleurs, eu l'occasion, danscette demeure, de voir le tout premierappareil photo de Brian ainsi que son toutpremier stéréoscope publicitaire ainsi quesa première photographie stéréoscopique,puisque c'est, précisément dans cette de-meure où nous nous trouvions, que le livrea été conçu.

Le lendemain matin, Denis nous accom-pagnait en voiture à Hay-on-Wye, situé auPays de Galles, à environ 200 km à l’ouestde Londres. Là, nous avons vidé le véhiculede tout le matériel nécessaire à la projec-tion et nous sommes installés dans le carréVIP du salon où nous avons attendu Brian,lui-même parti, en même temps que nousmais de Londres intra-muros.

Une heure environ après nous, il est ar-rivé accompagné de son attachée depresse que nous avions vu quelques an-nées auparavant à l'hôtel Sully à Paris.C’est à cet instant que l’on a pu mesurer leniveau de célébrité de Brian. Tout le mondese tait, tous les regards convergent vers lui,et c’est la course aux autographes et auxselfies auxquels il se prête, volontiers, avecbeaucoup de simplicité, d’humilité de gen-tillesse et de courtoisie. C’est un vrai gent-leman.

Après une bonne demi-heure d’effer-vescence, Denis s’est dirigé vers lui pourlui pour lui signaler notre présence et pourle sortir de cet enthousiasme collectif. À cetinstant même, et à ma très grande sur-prise, Brian me reconnaît et se dirige versmoi, m’ouvrant ses bras, très amicalementcomme pour m’embrasser et s’écrie : Oh !Pascal ! En me tenant fermement les brasavec un si grand sourire et un accueil queje ne suis pas prêt d’oublier.

Deuxième effet « Kiss-Cool » lorsqueson attachée de presse me reconnaît à sontour et m’appelant aussi par mon prénom,me réserve un accueil tout aussi chaleu-reux et amical. Je n’en revenais pas. Ils neconnaissaient pas encore Michel pour quil’accueil fut tout autant chaleureux.

Ensuite, Brian et son attachée depresse se sont assis à nos côtés sur desfauteuils que nous avions réservés en lesattendant et avons partagé café etquelques petits fours. Denis en profitaitpour mettre au point, avec eux deux, lestous derniers éléments de la projection quiavait lieu deux heures plus tard. Brianvoyant ma camera stéréo posée sur latable basse, s’est précipité dessus, commeun enfant face à un tout nouveau jouet etla saisissant et m’en demandait toute sescaractéristiques. Il était complètement ab-sorbé et n’écoutait plus ce que Denis lui di-sait. La passion avait repris le dessus.

Ensuite, nous nous sommes séparés,Brian devant répondre à différents inter-views de plusieurs chaînes de radio et detélévision pendant que nous étions, denotre côté, Denis, Michel et moi occupés àrejoindre la salle de projection et procéderaux différents réglages ainsi qu’à l’organi-sation de distribution et de la récupérationdes lunettes avec les membres du servicede sécurité et aussi de l’installation de noscaméras vidéo 3D respectives Michel etmoi. Puisque nous filmions la prestation etles commentaires de Brian de son diapo-rama sur la scène à côté de l’écran de pro-jection.

À 16h50, tout était fin prêt pour ouvrirles portes au public qui avait tous réservéleurs précieuses places pour 17 heures. 5minutes plus tard la salle était comble et lenombre de paires de lunettes était, oh mi-racle ! Exactement celui du nombre despectateur à l’unité près.

Le public était majoritairement des fansdu groupe Queen et de ce fait, conquisd’avance mais pas encore obligatoirementdes fans de stéréoscopie. Sans doute le sont-ils devenus après la projection des photos deBrian sur l’intimité du groupe avant, pendantet après leurs spectacles dans les plusgrands stades du monde entier.

Le public riait de bon cœur aux plaisan-teries ou anecdotes que Brian racontaitavec, bien évidemment, une touche d’émo-tion très perceptible lorsque Briancommentait les photos de son ami FreddyMercury, le chanteur du groupe, décédé,d’une pneumonie, due au VIH, il y a un toutpetit peu plus de 25 ans.


Une heure plus tard, branle-bas de
combat pour récupérer, compter et rangerles presque 900 paires de lunettes enquelques instants à peine puisque la sallede projection était réservée pour une autremanifestation aussitôt après. Heureuse-ment, pas une seule perte ni casse.

Très vite ensuite, pendant que Brian dé-dicaçait son livre au très grand nombred’acheteurs du salon, il fallait voir les fillesd’attente… Nous avons rechargé la voiturede Denis et repris la route jusqu’à son do-micile où nous sommes arrivés tard le soiralors que Brian nous appelait dans la voi-ture pour nous faire part qu’il partait seule-ment de là-bas.

Le lendemain, nous avons beaucoupdiscuté avec Denis sur sa collaborationavec Brian, sur leur gigantesque collectionde stéréoscopies les plus anciennes, surleurs ouvrages réalisés, leurs succès ounon, ainsi que sur les ouvrages en perspec-tive. Puis, en début d’après-midi, un chauf-feur est venu nous chercher Michel et moipour regagner la gare de Londres et re-prendre l’Eurostar du retour pour Paris oùnous sommes arrivés vers 22 heures.

Ce fut un bref séjour, cependant, trèsdense tant par la dimension de l’évène-ment où nous avons pu mesurer l’impor-tance et la notoriété de Brian sur le terrain,que par la ferveur de l’accueil et l’amitiésincère témoignées, tant par Denis que parBrian.

L’ensemble des frais de transport etd’hébergement a été entièrement pris encharge par la London Stereoscopic Compa-ny (http://www.londonstereo.com) apparte-nant et dirigée par Brian.

Nous sommes repartis, Michel et moi,avec ce superbe livre « Queen in 3-D » of-fert et dédicacé par Brian ainsi quequelques clichés stéréoscopique d’astrono-mie, puisque, rappelons-le, en sus d’être lemusicien accompli que tout le mondeconnaît, le passionné, le collectionneur etle co-auteur d’ouvrages stéréoscopiqued’exception, Brian est aussi docteur en as-trophysique.https://www.sciencesetavenir.fr/insolite/queen-trois-scientifiques-pour-un-quatuor-de-rock_37226

En 2014 Brian avait offert au Stéréo-Club Français le livre « Les Diableries » dé-dicacé à l’association.

Ensuite, avant de remettre nos 220paires de lunettes dans notre local, j’ai prissoins de les nettoyer, comme à l’habitude,au lave-vaisselle, jusqu’à leur future utilisa-tion car, heureusement, autre avantage etpas des moindres, elles passent au lave-vaisselle !

Le 19 juillet dernier, Brian May a fêtéses 70 ans, aux États-Unis où il se produiten tournée mondiale, jusqu’en décembre.Le jour même, je lui ai envoyé un petit SMSà cette occasion, auquel il m’a répondu,dès le lendemain, très gentiment.

Nous aurons certainement l’occasion derenouveler ce rapprochement franco-an-glais entre nos deux entités stéréosco-piques. Nous avons déjà un rapprochementcertain avec la Suisse au travers le groupeFranco-Suisse de Pascal Granger, MichelMikloweit, accompagné de Pierre Meindreet de Thierry Mercier avaient, eux aussi, enmai dernier, déjà participé à un rapproche-ment similaire entre l’Allemagne DeutscheGesellschaft für Stereoskopie (DGS), et laFrance (voir Lettre Mensuelle n°1002 dejuin 2017). À quand le S.C.E. (Stéréo-ClubEuropéen) ?

Quoi qu’il en soit, Brian May, lui, sesert, bien évidemment de sa célébrité pourpromouvoir la stéréoscopie au monde en-tier, il suffit de regarder toutes ses vidéossur Youtube en tapant les mots clés : «brian may 3d » et plus récemment, dans lenuméro de Stereo-World de juillet/août2017 :https://www.queenin3-d.com/2017/08/stereo-world-reviews-queen-in-3-d/

Pascal Morin

http://www.londonstereo.com

https://www.sciencesetavenir.fr/insolite/queen-trois-scientifiques-pour-un-quatuor-de-rock_37226

https://www.queenin3-d.com/2017/08/stereo-world-reviews-queen-in-3-d/



Avant la projection, Brian May et les techniciens - Photo : Pascal Morin

Avant la projection, Brian May et Denis Pellerin - Photo : Pascal Morin

Dans le carré VIP, Brian May et Denis Pellerin - Photo : Pascal Morin



L e Festival de Montier-en-Der est le ren-dez-vous de milliers de photographes

sur plusieurs journées. Il est centré sur lesphotographies de nature animale (mammi-fères, reptiles, insectes, oiseaux), lesphotographies de nature végétales (pay-sages, plantes et fleurs) et de nature mi-nérale.

Notre regretté collègue Pierre Gidonavait été le pionnier pour l’édition 2012.Pour l’édition de 2013, vous avez été nom-breux à proposer vos images ; cela a dé-bouché sur deux diaporamas de quinzeauteurs différents, complété par un diapo-rama sur les micro-minéraux des Vosgeset de la Forêt-Noire par André Marent. Voirles Lettres n°965 et n°966 de novembre etdécembre 2013. Ces diaporamas sont tou-jours visibles sur la chaîne YouTube duStéréo-Club Français.

Le monde végétal(Montier-en-Der)9:34https://youtu.be/-KMmQEfESnM

Animaux (Montier-en-Der)11:44https://youtu.be/RLjtL3a6Hws

Les Micro Miné-raux des Vosgeset de la Forêt-Noire4:40https://youtu.be/mLsXShEImaU

Rappel, adresse de la chaîne YouTube du SCF :https://www.youtube.com/user/StereoClubFrancais/videosVous pouvez l’atteindre à partir du site duSCF, rubrique « Images > Vidéos, Films »

Le SCF était aussi présent lors de l’édi-tion 2016, voir la Lettre n°996 dedécembre 2016. Les diaporamas sur la na-ture végétale et animale étaient un pré-

lude aux trois splendides documentairesréalisés par notre collègue et ami PhilippeNicolet que ce dernier avait gentimentraccourcis pour l'occasion.- Au Rwanda, avec les gorilles de

montagnehttp://www.nvp3d.com/fr/au-rwanda-avec-les-gorilles-de-montagne

- Les seigneurs de la forêt au Cœurde Bornéohttp://www.nvp3d.com/fr/au-coeur-de-borneo

- 3 minutes dans la vie d'un phasmehttp://www.nvp3d.com/fr/3-minutes-dans-la-vie-d-un-phasmeOutre la présentation en continu sur

quatre jours dans une salle de 25 placesassises, les œuvres de Philippe ainsi quenos diaporamas ont été projetés sur grandécran, dans le chœur de l’abbatiale béné-dictine de Montier-en-Der le dernier jour,dimanche, à 14h.

Il nous faut maintenant viserl’édition 2018.

La notoriété du Festival conduit les or-ganisateurs à être de plus sélectifs et lasélection démarre au printemps prochain ;c’est donc dès maintenant que nous de-vons préparer de nouveaux diaporamas àla hauteur de ce que nous avons déjà pro-duit.

C’est pourquoi je lance l’appel dès au-jourd’hui pour vos meilleures photos. Lethème est large : photographies de natureanimale (mammifères, reptiles, insectes,oiseaux), photographies de nature végé-tales (paysages, plantes et fleurs) et denature minérale.

Les images seront intégrées à desdiaporamas en format 16:9e, full HD(1920x1080 pixels).

Merci de privilégier le côte-à-côte,dans ce format, ou avec une définition su-périeure permettant de faire travelinget/ou zoom dans le diaporama.

Envoyez vos images à l'adressesuivante : [email protected]

François Lagarde

CCoolllleeccttee ddee pphhoottooss ppoouurr MMoonnttiieerr--eenn--DDeerr 22001188Montier-en-Der 2018 : Festival international de la photo animalière et de nature

https://youtu.be/-KMmQEfESnM

https://youtu.be/RLjtL3a6Hws

https://youtu.be/mLsXShEImaU

https://www.youtube.com/user/StereoClubFrancais/videos

http://www.nvp3d.com/fr/au-rwanda-avec-les-gorilles-de-montagne

http://www.nvp3d.com/fr/au-coeur-de-borneo

http://www.nvp3d.com/fr/3-minutes-dans-la-vie-d-un-phasme




S TEREOSCOPY n°110 nous est parvenuau début de l’été, avant le congrès

d’Irvine dont il annonce en détail les acti-vités, les ateliers et les expositions.

L’introduction de Gary Schaker à laphoto HDR est très complète. HDR, HighDynamic Range Photography, disons plusclairement : Plage Dynamique Étendue,c’est à dire écart augmenté entre leszones les plus sombres et les plus clairesd’une image. Cette technique est destinéeà compenser la dyna-mique des capteurs,nettement inférieureà celle de la percep-tion humaine. Ellenécessite un appareilphoto permettant lebracketing, c’est-à-dire le temps de posemultiple.

L’auteur utiliseune paire de CanonSD 880 de 2008, peucoûteux sur e-bay etSDM, capable decommander automa-tiquement les posessuccessives. On peutaussi utiliser unappareil unique surun rail si le sujetphotographié est im-mobile. Le traitementdes trois ou cinq ex-positions est effectuéavec le logiciel Photo-matix Essentials ($39). L’article est illustréd’une quinzaine de photos. L’auteur justi-fie ce type de traitement d’image etajoute que son goût évolue vers des résul-tats réalistes aux couleurs un peu moinsdramatiques et exagérées que cellespermises par le procédé et qui l’ont tentéà ses débuts. Je n’ai pas encore essayél’HDR, mais j’ai maintenant bien envie dem’y mettre. Lecteurs de la lettre, nousavons tous déjà apprécié les productionsde notre rédacteur, expert en la matière.

George Themelis défend et décrit lecouplage de Samsung NX1000 d’occa-sion sur barre en Z ou en différentesconformations côte à côte, selon la basedésirée. Différentes solutions de com-mande sont comparées et illustrées. Laqualité de la synchronisatin et l’usage duflash sont analysés. Enfin, l’auteur cite lesavantages des Samsung comparés àd’autres appareils.

Stephen O’Neil et Damir Vrančić ontrécemment publié lesprérequis (assez sé-vères voir la Lettren°1001) pour l’aligne-ment des couplesproposés pourl’échange internatio-nal CODE. Cela afinde permettre leur pro-jection sur grandécran sans trop de fa-tigue oculaire. DavidKunz, le rédacteur enchef de STEREOSCO-PY a eu connaissanced’une controverse quiaurait eu lieu danscertains clubs dontles contributeurs, no-tamment ceux qui uti-lisent les appareilsFuji W1 ou W3 sou-mettent les clichéstels que sortis del’appareil, sans aucun

post-traitement. Il re-commande alors, à juste titre, l’usagenécessaire et facile de StereoPhoto Maker.Suit un tutoriel avec copies d’écran. Celapourra être très utile aux débutants, maisété enseigné et répété au Groupe Aqui-taine, et, j’en suis certain dans les autressections du Stéréo-Club Français.

La traditionnelle galerie présente 18couples très variés du Los Angeles 3DClub,Californie, USA.

René Le Menn

NNoouuvveelllleess ddee ll''IISSUU -- SStteerreeoossccooppyy nn°°111100

Couverture du n°109 de Stereoscopy"Sunray" par Andrew Lauren (USA).



SSttéérrééoo--CClluubb FFrraannççaaiissAAssssoocciiaattiioonn ppoouurr ll''iimmaaggee eenn rreelliieeffffoonnddééee eenn 11990033 ppaarr BBeennjjaammiinn LLiihhoouu

wwwwww..sstteerreeoo--cclluubb..ffrr

Paiement France : chèque (sur une banque française seulement) à l'ordre du Stéréo-Club Français.Étranger : mandat international ou par Internet. Adressez votre chèque à l’adresse ci-dessous :Michel Mikloweit, Trésorier du SCF - 54, rue Carnot - Appt 126 - 94700 Maisons-AlfortPaiement par Internet : www.stereo-club.fr, menu Membres > Cotisation au SCF pour l’année 2017

Membre de l'ISU (Union stéréoscopique internationale)www.stereoscopy.com/isu

et de la FPF (Fédération photographique de France)http://federation-photo.fr

SIRET : 398 756 759 00047 – NAF 9499ZSiège social : Stéréo-Club Français

46 rue Doudeauville75018 Paris

Président du SCF, directeur de la publication : François LagardeVice-président : Pascal Morin. Secrétaire : Patrice Cadot. Trésorier : Michel Mikloweit.

Rédacteur en chef de la Lettre : Pierre Meindre - [email protected]

Cotisation 2017Tarif normal : . . . . . 65 €

Tarif réduit (non imposable avecjustificatif) : . . . . . . 22 €

Valable du 1er janvier au 31 décembre.À partir du 1er novembre 2016 pour lesnouveaux adhérents.

Les rhododendron dans la propriété de Brian May - Photo : Pascal Morin

Macro de fleurs - Photo : Pascal Morin

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Lettre d'information mensuelle du Stéréo-Club Français … · marque-page d’époque : une...

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