Lettre de l'ADIRA - octobre 2013

4
En tant que Président du Conseil Général du Bas-Rhin, je tiens à souligner ma fierté d’avoir été élu Président de l’ADIRA lors de l’Assemblée Générale du 21 juin 2013. Tout en m’appuyant sur les compétences indéniables de l’équipe, je souhaite organiser l’action de l’agence selon trois axes : - la consolidation de l’appui aux TPE, PME et ETI bas-rhinoises dans leurs projets de développement mais aussi en cas de difficultés ; - le développement de l’accueil d’investisseurs français ou étrangers pour la création d’activités nouvelles ; - le conseil aux élus des territoires afin de renforcer l’attractivité de notre département. Je suis convaincu que le développement économique est indissociable d’une coopération territoriale : l’entreprise ne peut se développer durablement que dans un environnement qui lui est favorable. Si les dirigeants de grands comptes sont de plus en plus sensibilisés aux questions de responsabilité sociale des entreprises (RSE), le constat est moins unanime du côté des plus petites entreprises. Pourtant, ces démarches ont intérêt à se propager dans toutes les sociétés afin de leur permettre de réaliser des gains de performance et de s’inscrire dans une vision à long terme. Par le biais de son action collective Lean&Green, dont l’intérêt a été largement reconnu, l’ADIRA a aidé les entreprises à progresser et à valoriser leurs performances économiques tout en minimisant leur impact environnemental. Par ailleurs, l’ADIRA joue un rôle fondamental au profit de l’ancrage territorial des entreprises en favorisant les réseaux d’entreprises, les partenariats et les relations dirigeants-élus. Bonne lecture ! Guy-Dominique Kennel, Président de l’ADIRA Denis Guichot © Édito Les enjeux de la RSE Si le Lean manufacturing est connu dans l’industrie pour amé- liorer l’efficacité en production, la responsabilité sociale des entre- prises aborde un spectre beau- coup plus large. Il s’agit d’une déclinaison des principes du développement durable (économique, social et environnemental) à l’entreprise en intégrant l’idée que chaque « entité économique » a un impact sur ses parties prenantes et son territoire. Ainsi, lors de la prise de déci- sions, il est devenu important de prendre en compte les salariés, partenaires, clients, fournis- seurs, associations, collectivités, voisinage… Le Lean permet d’identifier des sources de gaspillage pour optimiser la performance de la production, aussi très vite, il génère des économies de ressources et des gains environ- nementaux (opération qualifiée de Lean&Green). Dans une démarche d’amé- lioration continue, la RSE constitue une prolongation des actions de Lean&Green par l’intégration du volet « Safe » (bien-être des salariés en termes de conditions de travail) et d’actions sociales en lien avec la société civile. De nombreuses pratiques peuvent s’inscrire dans la RSE et influencent la réputation de l’entreprise. Leur réussite dépend impérativement des convictions de la Direction et de son implica- tion à partager ses valeurs. Loin de se résumer à un objectif de communication, une étude récente indique que la première motivation des stratégies RSE est d’améliorer la performance globale de l’entreprise. La lettre de l'ADIRA N° 36 - octobre 2013 L’agence de développement économique du Bas-Rhin NOTRE DOSSIER : La RSE (responsabilité sociale des entreprises) : un levier de performance Enjeux économiques Améliorer la compétitivité Optimiser les filières d’approvisionnement Traiter avec des partenaires de qualité et développer de nouveaux partenariats Attirer des investisseurs Se positionner sur le marché Enjeux sociaux Sécurité et qualité de vie au travail Accès à l’emploi (notamment pour des publics fragiles : personnes handicapées ou en insertion…) Respect des droits de l’homme (vigilance concernant les fournisseurs) Mécénat de solidarité Enjeux environnementaux Gestion des risques (naturels, technologiques, sanitaires) Préservation des ressources, en particulier de l’eau Economies d’énergies et développement des énergies renouvelables Réduction et valorisation des déchets

description

La Responsabilité Sociale des Entreprises : un levier de performance

Transcript of Lettre de l'ADIRA - octobre 2013

Page 1: Lettre de l'ADIRA - octobre 2013

En tant que Président du Conseil Général du Bas-Rhin, je tiens à souligner ma fierté d’avoir été élu Président de l’ADIRA lors de l’Assemblée Générale du 21 juin 2013. Tout en m’appuyant sur les compétences indéniables de l’équipe, je souhaite organiser l’action de l’agence selon trois axes : - la consolidation de l’appui aux TPE, PME et ETI bas-rhinoises dans leurs projets de développement mais aussi en cas de difficultés ;- le développement de l’accueil d’investisseurs français ou étrangers pour la création d’activités nouvelles ; - le conseil aux élus des territoires afin de renforcer l’attractivité de notre département.

Je suis convaincu que le développement économique est indissociable d’une coopération territoriale : l’entreprise ne peut se développer durablement que dans un environnement qui lui est favorable.

Si les dirigeants de grands comptes sont de plus en plus sensibilisés aux questions de responsabilité sociale des entreprises (RSE), le constat est moins unanime du côté des plus petites entreprises. Pourtant, ces démarches ont intérêt à se propager dans toutes les sociétés afin de leur permettre de réaliser des gains de performance et de s’inscrire dans une vision à long terme.

Par le biais de son action collective Lean&Green, dont l’intérêt a été largement reconnu, l’ADIRA a aidé les entreprises à progresser et à valoriser leurs performances économiques tout en minimisant leur impact environnemental. Par ailleurs, l’ADIRA joue un rôle fondamental au profit de l’ancrage territorial des entreprises en favorisant les réseaux d’entreprises, les partenariats et les relations dirigeants-élus.

Bonne lecture !Guy-Dominique Kennel, Président de l’ADIRA

Den

is G

uich

ot ©

Édit

o

Les enjeux de la RSE Si le Lean manufacturing est connu dans l’industrie pour amé-liorer l’efficacité en production, la responsabilité sociale des entre-prises aborde un spectre beau-coup plus large. Il s’agit d’une déclinaison des principes du développement durable (économique, social et environnemental) à l’entreprise en intégrant l’idée que chaque « entité économique » a un impact sur ses parties prenantes et son territoire. Ainsi, lors de la prise de déci-sions, il est devenu important de prendre en compte les salariés, partenaires, clients, fournis-seurs, associations, collectivités, voisinage…

Le Lean permet d’identifier des sources de gaspillage pour optimiser la performance de la production, aussi très vite, il génère des économies de ressources et des gains environ- nementaux (opération qualifiée de Lean&Green).

Dans une démarche d’amé-lioration continue, la RSE constitue une prolongation des actions de Lean&Green par l’intégration du volet « Safe » (bien-être des salariés en termes de conditions de travail) et d’actions sociales en lien avec la société civile.

De nombreuses pratiques peuvent s’inscrire dans la RSE et influencent la réputation de l’entreprise. Leur réussite dépend impérativement des convictions de la Direction et de son implica-tion à partager ses valeurs.

Loin de se résumer à un objectif de communication, une étude récente indique que la première motivation des stratégies RSE est d’améliorer la performance globale de l’entreprise.

La lettrede l'ADIRAN° 36 - octobre 2013

L’agence de développement économique du Bas-Rhin

notre dossier :

La RSE(responsabilité sociale des entreprises) : un levier de performance

Enjeuxéconomiques

Améliorer la compétitivité

Optimiser les filières d’approvisionnement

Traiter avec des partenaires de qualité et développer de nouveaux partenariats

Attirer des investisseurs

Se positionner sur le marché

Enjeuxsociaux

Sécurité et qualité de vie au travail

Accès à l’emploi (notamment pour des publics fragiles : personnes handicapées ou en insertion…)

Respect des droits de l’homme (vigilance concernant les fournisseurs)

Mécénat de solidarité

Enjeuxenvironnementaux

Gestion des risques (naturels, technologiques, sanitaires)

Préservation des ressources, en particulier de l’eau

Economies d’énergies et développement des énergies renouvelables

Réduction et valorisation des déchets

Page 2: Lettre de l'ADIRA - octobre 2013

La Lettre de l’ADIRA - numéro 36 - octobre 2013

Vincent Euzenat,Directeur du site Mondelez-Suchard à Strasbourg

« La petite usine de Strasbourg est devenue la pépite du groupe international »

En 2010, la Direction du groupe Kraft Foods a souhaité impulser des démarches Lean sur ses sites industriels. Le site de Strasbourg avait démarré la réflexion sur les méthodes du Lean dès 2009. Pour partager son engagement dans l’action collective Lean&Green pilotée par l’ADIRA, Vincent Euzenat a témoigné lors d’une conférence de presse organisée à l’INSA en octobre 2011. Il avait alors détaillé comment la démarche Lean&Green avait permis de faire progresser les perfor-mances économiques du site industriel local tout en améliorant les condi-tions de travail et en réduisant son impact sur l’environnement. Après cet événement, l’AFNOR a sollicité Vincent Euzenat pour participer à un témoignage lors d’une conférence sur la norme ISO 26000. C’est seulement à cette occasion que le Comité de direction de Kraft Foods à Strasbourg a pris conscience que la mise en pratique de ses valeurs correspondait à une démarche de RSE. Cette philosophie se retrouvait déjà historiquement dans l’ADN de Suchard donc la démarche n’a pas été vécue comme une révolution par les salariés.

La politique RSE a permis de donner encore plus de sens aux actions déjà mises en place dans le cadre de la démarche Lean.

« Le déploiement du Lean a eu l’adhésion des salariés »

La démarche Lean a été bien acceptée en interne. La première ligne de production adaptée aux principes du Lean (chantier 5S) a créé un engouement en termes de réappropriation de l’environnement de travail (propreté, rangement, ergonomie des postes de travail). La Direction a fait le choix d’investir dans d’importants moyens humains : un consultant extérieur et trois personnes à temps plein dédiées à la mise en place du Lean.

Les salariés ont rapidement compris l’intérêt de la démarche Lean pour gagner en compétitivité et favoriser la pérennité du site, et ce d’autant plus qu’elle n’a pas été réalisée au détriment de l’humain. Tous ont été agréablement surpris par les résultats obtenus : une ligne a maintenant doublé sa production journalière après avoir appliqué les principes du Lean (diminution des temps de changement de formats, évaluation des goulots d’étranglement et identification de solutions) sans détériorer les conditions de travail.

La démarche Lean a suivi trois axes : • valoriser un état d’esprit positif dans l’usine : après plusieurs plans de sauvegarde de l’emploi, il est apparu nécessaire de redonner du sens au travail bien fait, de rappeler les règles de fonctionnement et de tendre vers l’équité ; • mettre en place une organisation responsabilisée : le rôle de coordi-nateur de ligne a été créé avec toutes les ressources nécessaires pour atteindre les performances escomptées : la production, la maintenance qui a été intégrée en production, et la qualité. Ces changements ont contribué à la responsabilisation des équipes, au développement de la polyvalence et au bien-être des salariés au travail ;• améliorer les performances grâce à de nombreux chantiers Lean Manufacturing.

« Le prolongement de la démarche Lean par une politique de RSE »

Le comité de direction a travaillé sur un plan d’actions intitulé « Donner Envie » orienté vers les différentes parties prenantes : salariés actuels et futurs, partenaires clients et fournisseurs, financeurs pour les inciter à s’investir aux côtés de Mondelez.

L’objectif est d’être évalué d’après la norme internationale reconnue ISO 26000 début 2014. Le recours à un organisme extérieur facilitera la comparaison avec d’autres usines à travers le monde.

Diverses actions entrent dans la démarche RSE :• partenariat avec la Ligue de Protection des Oiseaux pour une étude sur la biodiversité du site de la Meinau, • réalisation d’un bilan carbone, • actions avec Alsace Active, • recyclage des bâches publicitaires en sacs Dosch grâce à une mise en relation lors de réunions du Club Lean&Green, • mise en place d’une fonction de conseiller social accessible aux salariés, • amélioration de l’ergonomie des postes de travail, • enquête de satisfaction auprès des salariés du groupe (91 % des salariés à Strasbourg sont fiers de travailler pour Mondelez).

Le site local pilote désormais les démarches de RSE du groupe Mondelez en France et en Europe pour transposer ses bonnes pratiques et partager l’idée que la démarche RSE contribue aux performances économiques de l’entre-prise. L’usine de Strasbourg est maintenant considérée comme un site pilote dont les performances sont reconnues par la direction européenne.

notre dossier

La RSE : un levier de performance

Cré

dit p

hoto

: M

aiso

n de

l’E

mpl

oi e

t Nis

&Fo

r ©

Page 3: Lettre de l'ADIRA - octobre 2013

Suite à une bonne pratique identifiée aux Etats-Unis par Patrick Dancourt, Directeur des Achats chez Steelcase, l’ADIRA s’est lancée dans le pilotage d’une action collective Lean&Green, c’est-à-dire associant efficacité industrielle et performance environnementale. Le groupe SALM a tiré profit de l’action collective pour améliorer d’une part, son organisation interne et d’autre part, les prestations de ses fournisseurs. L’action Lean&Green 1 a été mise en place chez deux fournisseurs : Verissima et Jung Logistique. Le choix par la SALM de sélectionner ces deux entreprises a consti-tué un moyen de nouer des liens durables entre donneur d’ordres et fournisseurs.

La SALM a également souhaité s’appliquer à elle-même les principes de « zéro-gaspillage et éco-efficacité ». C’est un atelier de peinture qui a été choisi comme process à améliorer. La cartographie des processus et les audits de terrain ont détecté des potentiels de progression dans un atelier de laquage manuel. Le regard d’un expert extérieur a permis d’identifier rapidement des gisements de perfor-mance. La quantité de laques et de solvants a baissé, ce qui représente une économie d’achat de plus de 50 000 euros et évite le rejet de 48 tonnes de CO2 par an. Les indicateurs ont été largement partagés afin de faire connaître les progrès réalisés.

Dans le cadre de l’opération Lean&Green 2, la SALM a sou-haité décliner la démarche chez un de ses fournisseurs : l’ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail – anciennement CAT, Centre d’Aide par le Travail) « Les Tournesols » situé à Sainte-Marie-aux-Mines. La SALM, était d’ailleurs particu-lièrement motivée à l’idée d’offrir du travail à des personnels handicapés. La prestation de ce partenaire consiste à gérer le conditionnement et à apporter les pièces au bon moment pour permettre à son donneur d’ordres de produire en flux tendu. Il s’agissait alors de donner à cet ESAT la possibilité de démarrer une nouvelle activité de prestation dans les règles de l’art. L’ergonomie des conditions de travail et l’organisation de l’atelier ont été particulièrement réfléchies. L’atelier servant à la SALM est devenu une vitrine et Hubert Lé, le directeur de l’ESAT souhaite le transformer d’après les principes du Lean et vise une certification ISO 9001.

Bruno Haan continue d’accompagner le prestataire pour transformer les ateliers et améliorer sa qualité de service. Il apprécie par ailleurs les partages de bonnes pratiques, l’entraide et les retours d’expérience du Club Lean&Green animé par l’ADIRA.

Cré

dit p

hoto

: S

téph

ane

Loui

s ©

Bruno Haan, Responsable Assurance Qualité Fournisseur :« L’action Lean&Green : améliorer ses performances et nouer des relations durables avec ses fournisseurs »

La SALM, Société Alsacienne de Meubles, connue pour ses marques Cuisines Schmidt et Cuisinella, emploie près de 1500 personnes dans 4 unités de production.

Page 4: Lettre de l'ADIRA - octobre 2013

Yann Favry, Responsable Hygiène, Sécurité,

Environnement à la SALM :

« la RSE est un facteur d’attachement des salariés au groupe familial »

3, quai Kléber « Le Sébastopol »

67000 Strasbourg - France

Tél. +33 (0)3 88 52 82 82

Fax +33 (0)3 88 75 64 59

Email : [email protected]

www.adira.com

Directeur de publication : Vincent Froehlicher

Rédaction : Mathilde Lafaye,Sébastien Leduc

Relations avec les prestataires : Sigrid Périn

Conception graphique : la couleur du Zèbre - 03 69 96 41 69

Impression : 3ma Group, Erstein - 03 88 59 03 45

Abonnement : Contactez l’ADIRA.

La Lettre de l’ADIRA - numéro 36 - octobre 2013

En 2007, la SALM était le premier fabricant de meubles de cuisine européen à obtenir la triple certification qualité, sécurité, environnement (ISO 9001, OHSAS 18001 et ISO 14001).

La SALM souhaitait, en adéquation avec sa position de leader sur son marché, être leader en termes de sécurité des conditions de travail et d’impact environnemental. Pour se donner les moyens de ses ambitions, une importante équipe « Hygiène, Sécurité, Environnement » a été mise en place (6 personnes). Les conditions de sécurité au travail ont été améliorées et ont permis d’atteindre un taux d’accident du travail trois fois plus bas que la moyenne nationale.

La SALM a toujours cherché à réduire son impact environne-mental par la mise en œuvre des meilleures pratiques dispo-nibles, notamment en réduisant ses rejets atmosphériques, en triant ses déchets pour les valoriser (jusqu’à 54 %) ou bien en retournant les emballages aux fournisseurs pour les réutiliser.

Historiquement impliquée dans des actions sociales et environnementales - Anne Leitzgen a d’ailleurs l’habitude de souligner que « le développement durable est dans les gènes de la SALM » - une véritable démarche de responsabilité sociale de l’entreprise a été mise en place, portée au plus haut niveau et intégrée par tous les collaborateurs. Yann Favry, Responsable HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement) a suivi le MBA Développement durable et Responsabilité sociale des organi-sations à l’Ecole de Management de Strasbourg afin de mieux valoriser les actions mises en place au sein du groupe.

L’impact environnemental et social a été amélioré grâce à des actions concrètes et diverses telles que : l’utilisation de bois issu de forêts gérées durablement (label

PEFC), l’utilisation de panneaux à particules à faible émission de

formaldéhyde, l’optimisation des panneaux de bois pour minimiser les chutes qui

servent à chauffer les sites de production, la substitution des produits cancérigènes dans les locaux de

la SALM ce qui est bénéfique à la fois pour les salariés et les consommateurs, la baisse des quantités de solvants consommés et émis à

l’atmosphère (grâce à l’action collective Lean&Green), le tri des déchets, la compensation carbone des transports de déchets pour

contribuer à un programme de reforestation au Pérou, le développement de plateformes logistiques pour livrer

plusieurs magasins en même temps et réduire les retours à vide par le système de fret-retour, l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des

bâtiments des sites de production, le recyclage des eaux de pluie pour le lavage des véhicules PL, la sécurité des conditions de travail des collaborateurs, l’emploi de travailleurs handicapés (recours à des ESAT et emploi

de salariés reconnus travailleurs handicapés en interne bénéficiant de postes adaptés), le soutien financier à l’association SOS Villages d’enfants (depuis

2009, la SALM a versé plus de 500 000 euros dans le cadre de ce partenariat), l’ouverture d’une crèche interentreprises, le don d’équipements à la communauté Emmaüs de Scherwiller…

Les progrès en termes de performance économique se retrouvent dans de nombreuses actions grâce aux économies liées à la dimi-nution des déchets à retraiter, à la baisse des accidents du travail, l’optimisation des consommations (bois, solvants…)…

Le caractère familial de la SALM et les actions de RSE contribuent au sentiment d’appartenance des salariés et à leur fierté envers l’entreprise.

Cré

dit p

hoto

: S

ALM

©