lettre d’informationn° 12 juin 2013

InterviewGaëlle Bujan

Déléguée régionale du CNRS Alsace

Programme scientifiqueVivanlit

ÉvénementsRetour sur les 10 ans de la MISHA

Les pionniers de la photo d’archéologie

Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme - Alsace 5, allée du Général Rouvillois, 67083 STRASBOURG cedex

Sommaire

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Lettre d’information n°12

Directeur de la publication Christine Maillard

Rédaction Gaëlle Bujan, Christian Jeunesse, Jean-Marie Gachon, Camille Lemonnier, Christine Maillard, Hélène Michel, Christophe Steyer, Anne-Laure Zwilling

Coordination éditoriale et PAO Jean-Marie Gachon

Photographies Pôle communication CNRS-MISHA sauf mention contraire

Impression / Édition Imprimerie DALI - Université de Strasbourg

MISHA - Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme-Alsace5, allée du Général Rouvillois, CS 50008, 67083 STRASBOURG cedexTéléphone : +33 (0) 3 68 85 61 00 Télécopie : +33 (0) 3 68 85 62 84CONTACT courriel : communication@misha.fr

Lettre d’information N° 12 - Dépôt Légal 1er trimestre 2013 ISSN 1777-7690

Editorial .................................................................................................................................................. page 3Interview : Gaëlle Bujan, Déléguée régionale du CNRS en Alsace .................................... pages 4 à 6Vie institutionnelle et ressources mutualisées ........................................................................ page 7La vie scientifique : UMR 7363 SAGE ........................................................................................... page 8La vie scientifique : Le programme inter-MSH «Vivanlit ».................................................... page 9Programmes interdisciplinaires 2013 - 2017 ............................................................................ page 10Programme « Construction et déconstruction du communautarisme »........................ page 11Partenariat et valorisation : retour sur les 10 ans de la MISHA expositions ................................................................................. page 12Activités et manifestations scientifiques ................................................................................... pages 13 et 14Publications des équipes et programmes ................................................................................. pages 15 et 16

Éditorial

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Après une année 2012 marquée notamment par les festivités du dixième anniversaire de notre maison, 2013 voit le démarrage d’un nouveau contrat quinquennal. Confor-tée dans ses options par un rapport favorable de l’AERES, la MISHA s’efforcera de poursuivre sa mission avec l’aide de tous ses partenaires et de ses établissements de tutelle, re-présentés dans ce numéro par Madame Gaëlle Bujan, délé-guée régionale du CNRS Alsace, qui a bien voulu nous faire profiter de son regard sur les évolutions récentes en ma-tière d’organisation de la recherche en sciences humaines et sociales. L’année 2013 est également celle du lancement des douze nouveaux programmes scientifiques interdisci-plinaires soutenus par la MISHA pour la période 2013-2017.

L’un d’entre eux, consacré à la question du communautarisme, est présenté dans ce numéro.

Cet éditorial est l’occasion de saluer l’arrivée dans nos murs de l’Institut d’Etudes Avan-cées de l’Université de Strasbourg (USIAS) dont nous accueillons le secrétariat et une partie des fellows œuvrant dans le domaine des sciences humaines et sociales. Les UMR DRES (7354 – Droit, Religion, Entreprise, Société) et SAGE (7363 - Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe) ne sont pas, à proprement parler, de nouveaux arrivants, puisqu’elles sont issues d’un remaniement de l’ancienne UMR 7012, hébergée de longue date à la MISHA. Nous nous réjouissons cependant de la mise en route de ces nouvelles équipes et leur adressons tous nos vœux de succès.

L’existence de conditions d’accueil d’excellente qualité pour l’organisation de manifesta-tions scientifiques est un des atouts de la MISHA. Nombreux sont ceux qui ont déjà pu profiter des fonctionnalités de la salle des conférences. A partir de l’automne 2013, son attractivité sera encore améliorée grâce à l’installation d’un nouvel équipement de traduction simultanée.

Enfin, nous avons le plaisir de saluer l’arrivée dans notre équipe d’un nouveau secrétaire général, Monsieur Christophe Steyer, qui nous apporte notamment une précieuse expérience in-ternationale acquise lors d’une carrière déjà riche et variée.

Christine Maillard, Directrice de la Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme-Alsaceet Christian Jeunesse, Directeur-adjoint

Interview

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Gaëlle BUJAN, Déléguée régionale du CNRS Alsace.

La Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme - Alsace donne la parole, dans les colonnes de chacune de ses Lettres d’information, à l’un des représentants des établissements de tutelle ( Université de Strasbourg, CNRS), à son établissement partenaire (Université de Haute-Alsace) ou à d’autres parte-naires institutionnels. Ils sont invités à exprimer leur point de vue sur l’entreprise interdisciplinaire de recherche et de for-mation doctorale qu’est la MISHA.

Gaëlle Bujan, Déléguée régionale du CNRS en Alsace, a ac-cepté de répondre à nos questions.

Notre première question porte sur les projets du site alsacien en matière d’organisation de la recherche : comment voyez-vous l’apport du CNRS, quelles sont les priorités de la délégation Alsace ? Pour la Délégation, les priorités s’inscrivent dans la politique nationale de notre établissement tant des points de vue scientifique que de l’appui à la recherche. Le CNRS travaille avec de multiples partenaires, essentiellement les universités. Les conventions de site, dont la première a été signée le 4 décembre 2012 en Aquitaine, traduisent ce parte-nariat renforcé, elles correspondent à la façon dont le CNRS souhaite décliner sa politique nationale sur un site particulier. Pour ce qui est de l’Alsace, nous avons commencé à travailler avec l’Université de Haute Alsace (UHA) et l’Université de Strasbourg

© Photo : Nicolas Busser / CNRS

(UNISTRA) pour leur proposer une politique de site. La politique scientifique pour les cinq prochaines années va être définie conjointement par le CNRS et les universités ; nous copilotons les unités mixtes et il est normal de réfléchir ensemble sur nos objec-tifs de développement de la recherche. Le parte-nariat historique et dynamique avec l’université de Strasbourg facilite la définition de ces orientations communes, il en est de même avec le partenariat reconstruit avec l’université de Haute-Alsace. L’arti-culation de notre stratégie nationale avec les stra-tégies locales a de longue date porté ses fruits, le plus récent étant la création de l’IdEx « Par delà les frontières, l’université de Strasbourg ». La Déléga-tion Régionale Alsace du CNRS n’a pas de politique scientifique propre. Le rôle de la délégation est d’être un relai à l’interface entre le national et le lo-cal. Il est important à la fois de décliner la politique nationale sur le territoire alsacien et d’informer nos collègues au niveau national des projets et orienta-tions « locaux » qui peuvent inspirer le CNRS dans ses orientations. L’objectif de la Délégation est d’ac-compagner le plus possible et autant que de besoin, le partenariat avec les établissements locaux. La venue régulière d’Alain Fuchs témoigne aussi de la place de la recherche en Alsace pour le CNRS. Dans le continuum entre la recherche, l’enseignement supérieur et l’innovation, l’excellence de l’un ne va pas sans l’autre ; le CNRS peut aider à l’installation de passerelles entre les chercheurs qui voudraient faire de l’enseignement et les enseignants-cher-cheurs qui souhaitent faire davantage de recherche. Nous pouvons également agir dans le domaine du transfert et de la valorisation et à travers les SATT* accompagner des projets de maturation.

Quels seraient à votre avis les bénéfices de cette SATT au regard de ses enjeux et en quoi cela peut-il faciliter les choses ? Certes la question peut se poser dans le domaine des sciences humaines et sociales (SHS). Ce qui est clair pour le CNRS, c’est que la SATT est un outil sup-plémentaire dans le processus de transfert de tech-nologies et d’innovation. Ce que le CNRS a confié à la SATT, c’est la gestion des brevets et l’implication dans le processus de maturation. La question dans le domaine des SHS est donc pertinente. Ici, l’apport pourrait être différent, notamment dans la cartogra-phie des compétences en recherche que les action-

Interview

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naires ont confié à la SATT Conectus.Parmi les réflexions issues des Assises de la recherche et de l’enseignement supérieur, les-quelles vous semblent particulièrement impor-tantes pour le futur de la recherche ? Les Assises ont permis d’engager une dynamique de concertation, de réflexion et d’échanges. Parmi les 117 propositions du rapport remis au Premier ministre, il me paraît important de mettre en avant la ou les propositions qui vont être cohérentes entre elles, et qui vont permettre à l’enseignement supé-rieur et à la recherche d’évoluer pour répondre aux enjeux de développement de la France. Je veux évoquer ici le terme Équipe d’Accueil (EA) qui, ainsi formulé, pourrait donner l’impression d’un déséqui-libre entre les universités et le CNRS. D’autres éta-blissements, que ce soit l’INRA, l’IRD et les EPST*** ont des unités mixtes de recherche et des unités propres. Sur le champ lexical nous pouvons pro-gresser : dans les unités mixtes, la politique des deux établissements converge avec un pilotage scientifique d’égal à égal.

Le point le plus important reste le projet bien plus que la dénomination. L’UMS (Unité Mixte de Service) n’a pas vocation à faire de recherche et aucun cher-cheur n’y est affecté, tandis que cette possibilité est offerte aux USR (Unité de Service et de Recherche). Le grand nombre d’USR comme structure de gestion pour les MSH montre bien une volonté du réseau national d’impliquer une partie recherche dans ses missions.

Quels sont les enjeux de la présence du CNRS dans le secteur SHS dans notre région ? Com-ment voyez-vous le rôle des collectivités et quels sont les enjeux de ces partenariats ? Le nombre d’unités SHS en Alsace est conséquent, environ quarante unités. Il est évident que le CNRS ne peut soutenir l’ensemble de ces unités, sachant que notre établissement n’a pas vocation à tout accompagner. Son soutien ne se traduit d’ailleurs pas par la seule attribution d’un label UMR ou USR. D’autres leviers peuvent être utilisés, sachant que pour le CNRS, les SHS en Alsace sont importantes. Nous sommes sur un site qui compte et qui a du po-tentiel, au carrefour de plusieurs pays avec de nom-breuses possibilités de coopérations européennes et internationales. Aussi, les modalités de soutien du CNRS ne se limitent-elles pas aux seules UMR et

USR ; elles sont aussi ouvertes à l’accueil en délé-gation. En matière d’interdisciplinarité, des projets exploratoires entre sciences dites dures et SHS sont encouragés. Les sujets ayant une dimension socié-tale sont de plus en plus pris en compte. Il existe bien évidemment des sujets pour lesquels les SHS ont toute leur place. Et si les compétences existent ici en Alsace, il faut oser proposer des projets.

Ces accueils en délégation vont-ils augmenter ?Tout dépend du budget alloué au CNRS et des orientations politiques concernant ce budget. Un équilibre est chaque année à trouver entre le recru-tement de chercheurs (dont on voit d’ailleurs cette année que nous avons une belle campagne avec des possibilités de recrutement conséquentes) et les autres leviers tels les accueils en délégation. Il faut néanmoins que le CNRS soit destinataire de propositions, ce qui est effectivement le cas.

Quant au rôle des collectivités, dans la définition de ses politiques, le CNRS veut tenir compte de la demande sociétale. Étant donné que les collectivi-tés sont proches du terrain, elles peuvent alimen-ter nos réflexions sur la définition de projets scien-tifiques et d’orientations. L’articulation entre notre politique nationale et les politiques locales est de mieux en mieux comprise, notamment le CNRS conduit des activités scientifiques par nature inter-nationales, il n’existe pas de recherche territoriale. Et nous pouvons trouver des terrains qui intéressent à la fois le CNRS et des collectivités. On le voit notam-ment à travers les CPER** pour lesquels, s’il n’y avait pas d’adéquation entre ces politiques, ce type de contrat n’existerait pas. Les collectivités locales ont pour objectif le développement économique, social et culturel sur leur territoire, l’une des missions du CNRS est d’effectuer des recherches qui contribuent au développement économique, le partenariat avec les collectivités sur ce point est important et porteur. Traditionnellement, le CPER finance des équipements et la construction ou la rénovation de bâtiment ; mais rien n’empêche qu’il en soit autre-ment.

Nous voudrions enfin vous poser une question sur la parité et l’égalité dans le monde de la re-cherche : comment évaluez-vous la situation ? Des progrès restent-ils à faire ? Lesquels ? Il est vrai qu’en matière de parité, il y a encore

Interview

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des progrès à faire. C’est là un sujet sur lequel les EPST et notamment le CNRS travaillent depuis plu-sieurs années. Cette question est très suivie par notre tutelle : le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Comme vous le savez, il existe au CNRS une « Mission pour la place des femmes » qui a réalisé une étude sur le genre et parmi les éléments mis en évidence on note qu’au CNRS plus de 42% des personnels sont des femmes. Lorsque nous considérons le taux des directeurs d’unités, ce même pourcentage n’est pas atteint sauf en Alsace, où cette année plus de 50% des DU (Directeur d’Uni-té) sont des femmes. Et lorsque nous considérons les fonctions de gouvernance, nous sommes parfois loin de ce taux. Dans une autre étude sur le genre, il est ressorti que certaines femmes oseraient moins poser leur candidature sur un certain nombre de fonctions auxquelles les hommes candidatent vo-lontiers. Nous pouvons agir sur l’information à don-ner à tous ; agir sur l’encouragement à candidater, et dans le quotidien, contribuer à organiser le tra-vail de sorte à ce qu’hommes et femmes puissent au mieux concilier vie privée et vie professionnelle. Cela peut se traduire par l’aménagement du temps de travail selon les moments de la vie de chacun. Sans compter qu’une simple organisation du travail peut résoudre bien des tracas. Par exemple, débuter une réunion à 17h n’est pas forcément compatible avec des obligations familiales. À nous de mettre en place les bonnes conditions qui permettent aux femmes de candidater et d’être retenues sur des postes à responsabilité. Il n’est pas exclu que des collègues de la « Mission pour la place des femmes » viennent en région, notamment en Alsace pour pré-senter le programme européen auquel le CNRS par-ticipe sur cette question du genre. Des propositions d’accompagnement restent sans doute à trouver pour répondre à cette problématique. Il s’agit aussi de sensibiliser les directeurs d’unités et les chefs d’équipes sur les questions liées à la parité. Autre problème : dans le cas où un agent répond à une offre de mobilité et qu’il prend un poste à l’autre bout de la France, comment faisons-nous pour que son conjoint puisse avoir un emploi de condition égale à celui qu’il laisse en partant ? Lorsqu’il s’agit de deux agents CNRS, bien entendu, c’est plus fa-cile. Lorsqu’il s’agit de personnel dont le conjoint est dans la fonction publique, nous pouvons éga-lement utiliser des leviers en utilisant le réseau des établissements publics. Au niveau local, nous avons

constitué un groupe de travail avec plusieurs éta-blissements publics et privés. Nous essayons de considérer les situations afin que les personnes qui souhaiteraient venir en Alsace bénéficient d’un carnet d’adresses pour résoudre ce problème.

Quels dispositifs mettez-vous en place pour ré-soudre les problèmes de souffrance au travail dans le cadre des unités ? Du côté du CNRS, notre Délégation a mis en place une cellule de veille sociale à laquelle participent la responsable des ressources humaines, le mé-decin de prévention et l’assistante sociale. Cette cellule identifie les situations et, selon les cas, un travail peut se faire avec le directeur d’unité. Nous essayons d’utiliser tous les leviers possibles pour sortir de la situation de souffrance. Pour ce qui est d’agir, je ne tends pas à déplacer les situations d’une unité vers une autre. Dans la mesure du pos-sible, nous optons pour des solutions durables au sein de l’unité d’origine. Et si au bout de quelques mois les résultats ne sont pas probants, nous pro-posons d’autres solutions bien entendu. Parfois il faut vraiment du courage managérial pour régler certains problèmes. Nous savons que nous pou-vons régler certaines situations mais pas forcé-ment toutes les situations. Au CNRS, nous avons l’avantage de ne pas travailler seuls sur ces problé-matiques ; nos directions fonctionnelles et les Ins-tituts nous apportent leur concours dans le cadre de notre politique nationale.

Souhaitez-vous apporter d’autres éléments à cette interview ? Le CNRS œuvre de plus en plus avec les universités et les écoles. Je ne définis pas de politique scienti-fique mais je m’emploie à l’accompagner au mieux en collaboration étroite avec le directeur scienti-fique référent qui est aujourd’hui Dominique Mas-siot. Nous interagissons sur les dossiers en lien avec les présidents des universités. Et si le CNRS ne peut agir sur tous les aspects de l’enseignement supérieur et de la recherche, il peut cependant apporter une pierre à la construction de sa future organisation.

Propos recueillis par Christine Maillard et Jean-Marie Gachon

*SATT : Société d’Accélération de Transfert de Technologies.**CPER : Contrat de Projet État-Région.***EPST : Établissement public à caractère scientifique et technologique..

Vie institutionnelle

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La salle des conférences devient multilingue

La salle de conférence de la MISHA va être dotée d’un équipement complet pour la traduction simul-tanée. Ainsi, durant les événements internationaux tenus à la MISHA, lorsqu’un locuteur s’exprimera en salle des conférences, l’interprète(s) , situé(s) dans une cabine à proximité assurera (assureront) la traduction simultanée ; les auditeurs entendront la traduction dans leur langue à l’aide d’un casque individuel. C’est grâce à une centaine de casques UHF (Ultra hautes fréquences) et grâce à une régie insonorisée pouvant accueillir jusqu’à 2 interprètes, que notre salle de conférence pourra offrir un nouvel outil de communication, contribuant ainsi à la réussite des manifestations internationales. Cette salle qui répond déjà à toutes les normes d’ac-cessibilité pour handicapés, sera également dotée d’un récepteur Haute Fréquence avec une boucle d’induction pour malentendant. Ainsi, toute per-sonne équipée d’un appareil facilitant l’audition pourra connecter son appareil avec ce récepteur afin d’accéder directement à la traduction.

La technologie UHF offrira également la possibi-lité d’utiliser les casques de manière mobile, par exemple lors d’une visite guidée des bâtiments, ou pour une utilisation réduite à un traducteur, dans un lieu différent que la Salle de Conférence.

Contact : Camille Lemonnier, technicien audiovisuelTéléphone : 03 68 85 62 42 camille.lemonnier@misha.fr

Secrétariat général

Christophe STEYER a rejoint la MISHA en début d’année après un parcours professionnel de 15 années en qualité d’administra-teur au sein d’administrations nationales et européennes en Europe et en Asie.

Passionné de musique, il effectue ses études de musique et musicologie à Strasbourg puis de management franco-allemand à l’Institut des Ad-ministrations des Entreprises de Metz; il a assuré la gestion des projets européens portant sur l’aide à l’acquisition de qualifications professionnelles sup-plémentaires (Employment-NOW) et la formation des adultes (Leonardo da Vinci) au sein du Berufs-fortbildungswerk, organisme de formation continue à Saarbrücken et Saarlouis en Allemagne de 1995 à 1998. La même année, il a intégré le réseau de coopération et d’action culturelle du ministère des Affaires étrangères et européennes dans les fonc-tions de directeur adjoint de l’Alliance française de Dacca au Bangladesh puis de directeur de l’Institut français de Brême en Allemagne, lui permettant de concilier l’action culturelle et linguistique et l’admi-nistration d’un établissement dans un environne-ment multiculturel.

Après avoir validé son expérience profes-sionnelle par le biais du double diplôme bilingue franco-allemand Master Européen de Gouvernance et d’Administration piloté par l’École Nationale d’Admi-nistration et les Universités de Paris 1 Panthéon-Sor-bonne et de Potsdam, il a été recruté en 2008 par la Direction Générale EuropeAid de la Commission européenne à Bruxelles pour y assumer les fonctions de chargé d’aide et de coopération internationales, plus particulièrement en charge des relations avec la société civile.

Ingénieur d’études du CNRS au titre du concours 2012, il revient avec grand plaisir à Stras-bourg, lieu de ses études supérieures de 1988 à 1992, afin d’assumer les fonctions d’administrateur- secrétaire général de la Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme – Alsace pour y apporter son expérience et contribuer à l’accomplissement des missions dévolues à l’établissement.

Vie institutionnelle

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SAGE, un nouveau laboratoire pluridisciplinaire de recherche en sciences sociales du politique labellisé par le CNRS hébergé à la MISHA. Depuis le 1er janvier 2013, la MISHA héberge la nouvelle UMR 7363 Sociétés, Acteurs, Gouver-nement en Europe (SAGE), qui résulte de la fusion de 4 unités de recherche : le GSPE, Groupe de So-ciologie Politique Européenne, le CRESS, Centre de Recherche et d’Etude en Sciences Sociales, le LESVS, Laboratoire d’Epistémologie des Sciences de la Vie et de la Santé, et le CDES, Centre du Droit de l’En-vironnement de Strasbourg, auxquelles s’ajoutent des chercheurs et enseignants chercheurs de la Fa-culté de géographie.

SAGE a placé au cœur de son projet scienti-fique l’interdisciplinarité, mobilisée sur les ques-tions européennes, à travers des enquêtes de terrains ambitieuses. Les 9 chercheurs CNRS et les 55 enseignants-chercheurs sur poste, auxquels s’ajoutent des ATER, PAST et de nombreux associés, sont issus de science politique, de sociologie, de démographie, d’ethnologie, d’histoire des sciences et des techniques, de droit de l’environnement, des droits de l’homme, d’urbanisme et de la géographie sociale. Ils se rejoignent autour de questionnements communs et partagent une même perspective em-piriquement fondée des sciences sociales, croisant des méthodes quantitatives et qualitatives. Six per-sonnels d’appui à la recherche en méthodes quan-titatives et qualitatives, en gestion et en traduction, soutiennent cette ligne directrice.

Les recherches développées au sein de l’UMR se déploient sur deux fronts : d’une part, l’analyse des processus de transnationalisation des élites et des espaces politiques et sociaux (et tout particuliè-rement la construction européenne et l’internatio-nalisation) ; d’autre part, l’étude des transformations sociales et politiques qu’ils induisent. Dans cette perspective, une attention particulière est portée à la sociologie des acteurs, à l’élaboration et la mise en œuvre de normes et de dispositifs publics et à la genèse d’enjeux sociétaux (environnement, san-té, vieillissement, vulnérabilités sociales) ainsi qu’à leurs dynamiques de territorialisation à différentes échelles, notamment urbaine.

Plusieurs Masters 2 sont adossés à SAGE. Les étudiants qui poursuivent en doctorat avec un directeur de thèse membre de SAGE sont accueillis au sein du laboratoire. Actuellement 75 doctorants sont membres de l’UMR, suivent les formations en lien avec les Écoles Doctorales (Sciences Humaines et Sociales, Droit ) et participent aux différentes ac-tivités de recherche.

SAGE est aussi le principal porteur du Projet d’Excellence Europe de l’Université de Strasbourg, lui aussi pluridisciplinaire, analysant les dynamiques d’européanisation. L’UMR est également partenaire fondateur du Labex iPOPs - Individus, Populations, Sociétés, validé en 2010 en liaison avec l’INED. Elle développe actuellement 2 ANR, 4 contrats européens (3 Interreg et 1 FUI-Oséo-FEDER), de nombreux contrats nationaux, des programmes du GIS Mondes germaniques et des conventions CIFRE. Signe de son association étroite à la MISHA, SAGE y pilote depuis 2013 3 programmes pluriannuels et souhaite encore renforcer cette présence à l’avenir. Les recherches au sein de l’UMR SAGE s’arti-culent en 6 axes : Axe 1 Transnationalisation des élites et reconfigu-ration des espaces politiques supranationaux Axe 2 Environnement, santé, sciences et société Axe 3 Sociétés critiques et mutations des formes de revendications collectives en Europe Axe 4 Politiques sociales, dynamiques familiales et professionnelles Axe 5 Transformations des marchés de biens sym-boliques : culture, médias et éducation Axe 6 Dynamiques territoriales, villes et mobilités

Contact : Hélène Michel, directrice de SAGE helene.michel@unistra.frsite de l’UMR 7363 : www.sage.unistra.fr

Le Parlement Européen à Strasbourg. © Photo : Laurent Brancaléoni

La vie scientifique

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VIVANLIT, un programme de recherche inter-MSH. VIVANLIT. Penser le vivant : les échanges entre litté-rature et sciences de la vie (de la fin du XVIIIe siècle à l’époque contemporaine.)Ce programme s’organise autour d’un axe interdisci-plinaire – les relations entre sciences du vivant et lit-térature – et il associe des littéraires, des spécialistes d’épistémologie et d’histoires des sciences mais aussi des biologistes. En outre, il tient compte de la circulation des idées et des textes entre la France, l’Allemagne et l’Angleterre, importante à partir de la fin du XVIIIe siècle.

L’objectif de ce programme est double.

1) Il s’agit de promouvoir l’étude des transferts épis-témiques entre sciences du vivant et littérature, pas-sant parfois par le relais des sciences humaines (his-toire, sociologie, philosophie), et dans l’autre sens l’analyse des emprunts des sciences du vivant aux sciences humaines ou à la littérature. Les membres du programme sont donc amenés à travailler sur des textes scientifiques, et collaborent plus particu-lièrement avec l’Institut de Recherches Interdiscipli-naires sur les Sciences et la Technologie, et les cher-cheurs de deux laboratoires de biologie de Paris et Strasbourg.

2) Le second objectif est de construire un réseau, avec des collaborations durables et de recenser ensemble des problématiques majeures dans le domaine afin d’être en mesure de répondre à des appels à projet nationaux ou européens. Dans cette perspective, le projet s’appuie sur des programmes et réseaux thématiques déjà existants, notamment sur le programme de la FMSH de Paris Littérature et savoir du vivant – XIXe-XXe siècles, et sur le réseau Savoirs littéraires, savoirs scientifiques, piloté par la MISHA.

Novateur par le choix d’une collaboration hors SHS peu commune, actuel par son sujet qui touche à des questions éthiques, philosophiques, environnementales, le projet comporte une forte dimension interinstitutionnelle ainsi qu’une visibi-lité internationale grâce à des collaborations déjà bien établies avec l’Allemagne, l’Angleterre, le Cana-da, les États-Unis et le Japon.

Ce projet a été sélectionné dans le cadre de l’Appel à projets 2012 Soutien aux programmes de recherche interdisciplinaires, intersectoriels, du réseau national des MSH. Vivanlit est co-piloté par la Fonda-tion MSH de Paris et par la MISHA , sous la responsabli-lité de Gisèle Seginger et de Christine Maillard.

MSH associées au projetFondation Maison des sciences de l’homme de Paris (FMSH); Maison des Sciences de l’Homme-Alsace (MISHA); Maison des Sciences de l’Homme Lorraine; Maison des Sciences de l’Homme Claude Nicolas Ledoux, Besançon (MSHE); Maison des Sciences de l’Homme de Dijon (MSH-Dijon); Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de Poitiers (MSHS-Poitiers); Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de Toulouse (MSHS-T).

Laboratoire(s) hors SHS impliqués dans le projet- Laboratoire de Génétique Moléculaire, Géno-mique, Microbiologie (GMGM-UMR 7156) de l’Uni-versité de Strasbourg directeur : Serge POTIER- Institut Jacques Monod – UMR 2027 directeur : Giuseppe BALDACCI- collaborateur du projet VIVANLIT Jean-Marc GALAN (Institut Jacques Monot)

Contact : Christine Maillard christine.maillard@misha.frGisèle Seginger gisele.seginger@univ-paris-est.fr

Le programme Vivanlit organise des journées d’études les 26 et 27 septembre 2013 à la MISHA.

www.msh-paris.fr/recherche/projets-collaboratifs/projet-inter-msh-vivanlit

Programmes

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Programmes de recherche 2013-2017 soutenus par la MISHA

- La nature à la lettre. Écritures et production des savoirs sur la nature dans l’Europe moderne et contemporaine. Responsables : Isabelle HAJEK et Philippe HAMMAN (EA 1334 CRESS)

- Réformer l’État par le marché. L’« économisation » du secteur public dans l’Europe postcommunisteResponsable : Valérie LOZAC’H (UMR 7363 SAGE)

- Percevoir la Parole : une Histoire Sensori-Motrice d’Evénements Audibles et Visibles. Responsables : Rudolph SOCK et Béatrice VAXELAIRE (EA 1339 LiLPA)

- Images du savoir pratique : les figures de l’informati-cien et du médecin dans les récits de fiction populaires contemporainsResponsable : Catherine ALLAMEL-RAFFIN (EA 3424)

- Hybris et catastrophe. Les arts de la scène face à la crise. Responsable : Isabelle RECK (EA 4376 CHER)

- Entre logique d’assistance et de surveillance : les politiques religieuses de l’État français depuis 1905. Responsable : Solenne JOUANNEAU (UMR 7363 SAGE)

- Construction et déconstruction du communau-tarisme: prescriptions religieuses et communauta-risme religieux. Responsables : Samim AKGÖNÜL et Anne-Laure ZWILLING (UMR 7354 DRES)

- Opinions et valeurs des étudiants de l’Université de Strasbourg.Responsable : Abel FRANÇOIS (EA 2364 LARGE)

- France-Allemagne : La colonialité mise en scène. Représentation, performances, stratégie mémo-rielles. Responsables : Catherine REPUSSARD (EA 1341) et Sylvia PALESTSCHEK ( Univ. Freiburg-im-Brisgau);projet commun avec le Frankreichzentrum de Fribourg en Brisgau.

- Historical and Theological Lexicon of the Septuagint. Responsable : Eberhard BONS (EA 4377)

ArkeoGIS

«Entre Vosges et Forêt-Noire, archéologie et géogra-phies antiques » «Zwischen Vogesen und Schwarzwald, Archäologie und Antike Geographie»

Arkeogis développe un web-SIA (Système d’Infor-mation archéologique en ligne) sécurisé et bilingue permettant aux différents partenaires du projet de disposer d’un outil propre of-frant de visuali-ser les données cartographiées concernant la fin de la Préhistoire et l’antiquité. Ce web-SIA sert à la fois d’outil de re-cherche et d’ou-til pédagogique.

www.arkeogis.org (juin 2011 à mai 2014)

ArkeoGIS est cofinancé par l’Union EuropéenneFonds Européen de DEveloppement Régional (FEDER)Projet B 27, de l’INTERREG IV Rhin Supérieur.

Responsable : M. Loup BERNARD(UMR 7044)

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Programmes

Un programme scientifique MISHA 2013-2017 Le programme scientifique « Construction et déconstruction du communautarisme » est porté par DRES (Droit, Religion, Entreprise, Société) UMR 7354, sous la responsabilité d’Anne-Laure Zwilling, Samim Akgönül et Anne Fornerod. Il vise à explorer, tant en droit qu’en sociologie, ce qu’il en est du communautarisme religieux en France.

Il se pose d’abord une question de conceptualisa-tion: comment peut-on définir, dans ces deux dis-ciplines, la notion de communauté, puis celle de communautarisme? Le projet vise à la réflexion théorique, mais aussi à explorer ce que l’on pour-rait considérer comme des manifestations commu-nautaristes, en essayant de les mesurer à l’aide de données objectives et subjectives et en prenant en considération la façon dont elles sont appréhen-dées juridiquement et socialement. Un thème spé-cifique a ici été retenu comme outil d’analyse : les prescriptions religieuses alimentaires. L’approche sera à la fois pluridisciplinaire (abordant la question tant du point de vue des juristes que de celui des sociologues) et interdisci-plinaire. La double compétence de l’équipe DRES permet en effet de se donner comme objectif l’éla-boration d’outils conceptuels communs au droit et à la sociologie. Nous entendons donc aussi bien construire la notion de communautarisme religieux que dé-construire les représentations communes et les idées reçues, dans les deux disciplines. À l’heure des débats publics sur l’intégration, une contribution d’ordre scientifique apportera le nécessaire éclai-rage dépassionné et fondé objectivement sur la situation présente.

Mise en route Le programme a commencé en janvier 2013. La priorité de cette année est double : initier les en-quêtes de terrain sur lesquelles va reposer la partie sociologique du projet de recherche, et organiser la première rencontre scientifique. Les étudiants du master 2 islamologie : droit, religion et société ont entrepris une enquête quali-tative sur la consommation halal à Strasbourg. Les premiers résultats de cette enquête feront d’ailleurs l’objet d’une communication présentée par deux étudiants à la journée d’étude Étudier les commu-nautés par les sciences sociales, Ressources, régula-tions et inégalités, organisée par l’EHESS (à Paris, les 19 et 20 juin 2013).Un carnet de recherche http://communautarismes.hypotheses.org a été ouvert et est alimenté régulièrement par les par-ticipants au projet. Il reçoit déjà plus de deux cent visites par mois. Plusieurs documents de travail sont en cours de rédaction collective (bibliographie commentée sur le thème et définition critique du mot communautarisme). Trois membres du projet ont pris part au colloque «Les pratiques religieuses alimentaires: limiter le risque discriminatoire», qui s’est tenu à l’Université catholique de Lille, en mars 2013. Deux collaboratrices sont venues contribuer au projet : Mariagrazia Tirabassi, de l’Université de Piacenza, est actuellement accueillie à l’UMR 7354 pour des recherches liées à son travail doctoral consacré aux pratiques religieuses alimentaires. Elle contribue au projet communautarismes notamment par une étude de la jurisprudence. Stella Coglievina, post doctorante de l’Université de l’Insubria, séjourne également à Strasbourg et prend part au projet.

À venirUn séminaire exploratoire sera organisé les 17 et 18 septembre 2013. Dans ce cadre, la fin de l’après-mi-di du mardi sera consacrée à une rencontre ouverte «mardi de la Misha», avec une approche à deux voix (histoire / droit) sur la notion de communautarisme en France (Rita Hermon-Belot – CEIFR, Pierre-Henri Prelot - Université de Cergy). Enfin, en collaboration avec le projet Dynamiques religieuses et religions mi-noritaires, un colloque sera organisé en février 2014 sur la notion de communauté.Anne-Laure Zwillinganne-laure.zwilling@misha.fr

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Partenariat et valorisation

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Expositions en salle Europe

Les pionniers de la photographie archéologique Issue de la collection de photographies an-ciennes de l’Institut d’archéologie classique, cette exposition a rassemblé des tirages originaux sur supports argentiques, des documents et des ouvrages présentés à Nantes durant la quinzaine de la photogra-phie en automne 2012. Ren-due ensuite à la Misha d’où ils provenaient, les clichés légendés et commentés ont étés présentés dans les vitrines de la salle Europe avec libre accès au public. L’exposition a été conduite par Jean-Yves Marc (UMR 7044 Archimede) et par Émeline Dufrenoy de la galerie La Chambre à Strasbourg. La collection est conservée au Service Commun de la Documentation sous la responsabi-lité de Claude Lorentz, Conservateur.

Les délices du jardinEn mars 2013, la MISHA a accueilli une exposition de tableaux originaux de l’artiste Jaime Olivares et de supports pédagogiques du Jardin. Cela concer-nait 13 plantes : cacaoyer, caféier, cannelier, carou-bier, chêne, citronnier, dattier, figuier, grenadier, maïs, pommier, vanillier et vigne, choisies parce qu’elles sont toutes des plantes nourricières au sens large, originaires de l’ensemble de la planète et présente au Jardin botanique de Strasbourg qui a conduit cette exposition. Dans le hall d’entrée, une sculpture porte-étiquettes introduisait le parcours et présentait la démarche artistico-scientifique. Les délices du Jardin, exposition présentée à la MISHA, a été également un terrain de réflexion sur les arts dans la médiation scientifique.

Retour sur les 10 ans de la MISHA

Du 5 au 9 novembre 2012, la Maison Interuni-versitaire des Sciences de l’Homme-Alsace a invité à des conférences, à une journée d’étude, à un café musical, à des visites commentées, à des expo-sitions, à des séminaires théma-tiques et à un concert à l’occasion de son dixième anniversaire. Point fort de cette semaine événementielle : une conférence-débat sur Strasbourg, capitale euro-péenne ? par le politologue Richard Kleinschmager. Cette rencontre interrogeait sur les institutions européennes qui ont fait de la ville une capitale et qui ont puissamment contri-bué à son développement. Il s’agissait de considérer si ce rôle est aujourd’hui menacé. Au-delà de cette ques-tion du rôle de la ville, se pose encore le problème de la

structure territoriale des institutions européennes et notamment celui de son évolution géopoli-tique. À l’occasion de la journée d’étude du 9 no-vembre, et avec la partici-pation du Réseau national des Maisons des Sciences de l’Homme, la MISHA a mené des réflexions sur les contextes et les enjeux régionaux de l’activité scientifique en Sciences de l’Homme et de la So-

ciété, en privilégiant deux aspects indissociables :- l’apport des disciplines de Sciences humaines et so-ciales à l’étude de faitsintéressant au premier chef les régions et les collectivités.- les formes de la coopération entre la recherche et les acteurs régionaux : entreprises, collectivités, institutions.

Démonstration d’une application pédagogique créée par MNESTRA

Activités et manifestations sccientifiques

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Des hommes et des ani-maux; savoirs, représenta-tions, interactions.

7 juin 2013 MISHA salle de Table ronde

Journée d’études du programme «La nature à la lettre»

Journées nationales de l’archéologie

7,8 et 9 juin 2013 MISHA salle Europe et hall

patronnées par le Ministère de la Culture et de la Communication et organisées par l’INRAP

Visual history : théories en pratiques

12 juin 2013 MISHA salle Océanie

Workshop du programme «La colonialité mise en scène»

Sociologie des élites : posi-tions et reconversions

14 juin 2013 IEP salle du Conseil

Journée d’études organisée par Michel Mangenot (CNRS, SAGE)

L’utopie politique de la Cité idéale

17 juin 2013 Journée d’étude organisée par l’UMR 7044 (ARCHIMEDE)

Les psaumes de Salomon, une approche interdisci-plinaire pour un témoin méconnu de la piété juive

17 et 18 juin 2013 MISHAsalle de Table ronde

Atelier organisé par Catherine Maurer (GIS Mondes germaniques)

Bologne et au-delà; Experts, entrepreneurs, usagers face à l’internatio-nalisation des universités

20 et 21 juin 2013 MISHA salle des Conférences

Colloque international. Comité d’organisation : Ioana Cirtocea (CNRS, SAGE), Dorota Dakowska (IEP Strasbourg, SAGE)

Qu’est-ce que l’Europe fait à la compétence politique conçue comme une pra-tique culturelle ?

20 juin 2013 MISHAsalle de Table ronde

Séminaire organisé par Marine de Lassalle (CNRS, SAGE)

La consommation de médi-caments comme objet des sciences sociales et médi-cales en RFA

20 juin 2013 MISHAsalle de Table ronde

Séminaire général de SAGE organisé par Nils Kessel (Unistra)

Métropolisation de l’agricul-ture et enjeux alimentaires

du 24 au 21 juin 2013

MISHA salle des Conférences

École thématique Agricultures urbaines organisée par Laurence Granchamp (FRE 3578 LCSE)

La nature projetée; appro-priations, usages et repré-sentations de la nature

18 sept. 2013 MISHAsalle de Table ronde

Journée d’études des jeunes cher-cheurs (CNRS, SAGE)

Corps et construction des catégories d’âge : sortir de l’enfance, entrer dans l’ado-lescence

du 18 au 20 sept. 2013

MISHA salle des Conférenceset à Metz le 20 sept. 2013

Colloque organisé par Nicoletta Diasio (FRE 3578 LCSE)

Journées d’études du pro-gramme du réseau national des MSH « Vivanlit »

26 et 27 sept. 2013 MISHA salle de Table ronde

Journées d’études organisées par Christine Maillard (MISHA) et Gisèle Seginger (Fondation MSH, Paris))

Genre et développement.Le cas de l’Algérie

8 oct. 2013 MISHA salle des Conférences

Séminaire «Genre et développe-ment» organisé par Roland Pfefferkorn (FRE 3578 LCSE)

Maîtrise de la fécondité : une affaire de femmes et/ou de développement ?

22 oct. 2013 MISHA salle des Conférences

Séminaire «Genre et développe-ment» organisé par Roland Pfefferkorn (FRE 3578 LCSE)

L’invention de la nature : à la croisée des savoirs, des dis-ciplines et des imaginaires

25 oct. 2013 MISHAsalle de Table ronde

4 ème journée d’études du pro-gramme «La nature à la lettre»

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Activités et manifestations scientifiques

La Cour européenne des Droits de l’Homme dans la presse écrite

24 et 25 oct. 2013 Palais des droits de l’Hommeet MISHA salle des Conférences

Colloque international orga-nisé par Élisabeth Lambert(CNRS, SAGE)

Ottmar Nachtgall : quand Strasbourg chantait l’humanisme.

du 2 nov. au 24 déc. 2013

MISHAsalle Europe

Exposition du projet Interreg«Patrimoine humaniste du Rhin supérieur»

Les libéralismes face au libéralisme

8 nov. 2013 MISHAsalle de Table ronde

Journée d’études organisée par Jean-Daniel Boyer en par-tenariat avec l’ (UMR 7522 BETA)

L’héritage grec des colo-nies romaines d’Orient : interactions culturelles et linguistiques

8 nov. 2013 MISHA salle des Conférences

Colloque organisé par Cédric Brelaz (UMR 7044 ARCHIMEDE)

Le genre en question 14, 15 et 16 nov. 2013

MISHA salle des Conférences

Journée d’études organisée par Patricia Legouge et Roland Pfefferkorn (CNRS, LCSE)

Les expatriés à Strasbourg 14 nov. 2013 MISHA salle Océanie

Journée d’études organisée par Hélène Michel et Jean-Pas-cal Daloz (CNRS, SAGE)

Res novae : bouleverse-ments dans les sources humanistes du Rhin Supérieur

15 et 16 nov. 2013 MISHAsalle de Table ronde

Colloque de clôture pluri-disciplinaire et tri-national dans le cadre du projet INTERREG IV Rhin Supérieur

Numismatique grecque 18 nov. 2013 MISHA salle des Conférences

Séminaire organisé par Cédric Brelaz (UMR 7044 ARCHIMEDE)

Genre et microfinance 26 nov. 2013 MISHA salle des Conférences

Séminaire «Genre et dévelop-pement» organisé par Roland Pfefferkorn (FRE 3578 LCSE)

Classer et nommer les savoirs d’État (1750-1850)

27 et 28 nov. 2013 MISHA salle des Conférences

Colloque organisé par Isa-belle Laboulais (EA 3400)

Globalgender 28 et 29 nov. 2013 MISHA salle de Table ronde

Workshop du programme ANR mené par Iona Cirtocea (CNRS, SAGE)

Les malentendus culturels dans le domaine de la santé

2 et 3 déc. 2013 MISHAsalle de Table ronde

Coloque organisé par Valen-tine Gourinat (FRE 3578 LCSE)

Soldats d’entre-deux. Les nationalismes minoritaires dans les témoignages de combattants européens

du 3 au 5 déc. 2013 MISHA salle de Table ronde

Journées d’études «jeunes chercheurs» avec Raphaël Georges (GIS Mondes germa-niques)

Le compositeur Paul Méfano

6 déc. 2013 MISHA salle des Conférences

Journée d’études organisée par le labex Gream

Les spécificités du care au Brésil

10 déc. 2013 MISHA salle des Conférences

Séminaire «Genre et dévelop-pement» organisé par Roland Pfefferkorn (FRE 3578 LCSE)

Mondialisation et créoli-sation

11 déc. 2013 MISHA salle des Conférences

Journée d’études organisée par Célestin Lomo (FRE 3578 LCSE)

Interculturalité, intercom-préhension et métissage au Maghreb

12 déc. 2013 MISHA salle des Conférences

Journée d’études organisée par Patrick Ténoudji (FRE 3578 LCSE)

Publications des équipes et programmes

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Histoires et cultures du Libre. Des logiciels partagés aux licences échangées

Ouvrage collectif sous la direction deCamille Paloque Berges et Christophe Masutti

Co-édition : Framasoft, Inno3 et INRIA 2013. 580 pages, 25 €, 14,5cm x21 cm

Les Sciences de l’Homme et de la Société et la Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme -Alsace

Paru à l’occasion des 10 ans de la MISHA.Ouvrage collectif sous la direc-tion de Christine Maillard préface de Jacques Commaille

MISHA Éditions Nov. 2012, 176 pages, 18 €, 16 x 24 cm

The Sociology of Wind Bands

Vincent Dubois, Jean-Matthieu Méon and Emmanuel Pierru, translated by Jean-Yves Bart

Series : Ashgate Popular and Folk Music Series

Édition : Ashgate Mai 2013, 246 pages, £49.50, 23,4 x 15,6 cm

Les Imams en France Une autorité religieuse sous contrôle

Solenne JouanneauFruit de six années d’enquête, ce livre rassemble des données iné-dites sur ces immigrés ou migrants devenus clercs dont les médias ne parlent que lorsqu’ils sont expul-sés.

Édition : AgoneMars 2013, 528 pages, 24 € 12 x 21 cm

A Political Sociology of Transnational Europe

Niilo Kauppi

Social science considerations of Europe and European integration have been colonised by ‘new insti-tutionalisms,’

Édition : ECPR ( European Consor-tium for Political Research Press)Nov. 2012, 220 pages, $93.33, 7.3 x 9.5 inches

Droit français des religions

F. Messner, I. Riassetto,J-M. Wœrling, P-H. PrélotL’ouvrage traite de manière détail-lée l’ensemble des sujets concer-nant l’organisation et le fonction-nement juridique des cultes en France, en prenant en compte à la fois les questions de principe et les aspects pratiques.

Édition : LexisNexis, Mars 2013, 2000 pages, 113 €, 24 x 16 cm

Lire et interpréter

Anne-Laure Zwilling

Quatre thématiques rythment le recueil : la place et le statut des textes sacrés, les éclairages historiques, les approches lit-téraires et philosophiques, les questions contemporaines. nn

Édition : Labor et Fides, Fév. 2013, 320 pages, 23 €, 23 x 15 cm

Tendances actuelles de la juris-prudence matrimoniale dans les tribunaux d’Église

Marc Aoun,Jeanne-Marie Tuffery-AndrieuContributions rassemblées en sou-tien à la réflexion de tous ceux qui, au sein des tribunaux ecclé-siastiques, oeuvrent à la promo-tion d’une correcte administra-tion de la justice dans l’Église. nn

Édition : Peter Lang, 2012, 176 pages, 42 €, 21 x 15 cm

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Publications des équipes et programmes

Finance et éthiquesous la direction de Michel Storck, Chantal Cutajar,Jérôme Lasserre Capdeville

Cet ouvrage a pour ambition de présenter les liens trop sou-vent occultés entre Éthique et Finance. Il présente comme spécificité de regrouper des contributions émanant de juristes et d’économistes. nn

Édition : Lamy, Fév. 2013, 248 pages, 46 €, 14,8 x 21 cm

BAHR numéro 21 Bulletin Analytique d’Histoire Romaine

Analyses d’articles de plus de 800 revues touchant l’histoire et l’archéo-logie romaines. Chaque année sont extraites et publiées en un volume plus de 2500 notices accompa-gnées de divers indices.

Édition : Université de Strasbourg454 pages, 53 €, 17 x 24 cm

KTÉMA numéro 37 Civilisations de l’Orient, de la Grèce et de Rome antiques

Revue anuelle publiée avec le concours du CNRS. Rédaction : Dominique Beyer, Gérard Frey-burger, Edmond Lévy.

Édition : Fondation PUS Service des publications, Unistra450 pages, 65 €, 18 x 25 cm

Le cheval, animal de guerre etde loisir dans l’Antiquité et auMoyen Âge Stavros Lazaris

Actes des Journées d’étude inter-nationales (6-7 novembre 2009). Aboutissement d’un programme de recherche (2007-2009) mené au sein de l’UMR 7044 Édition : Brepols Publishers 311 pages, 94 €, 16 x 24 cm

Revue des Sciences sociales n°49 Sous la direction de Freddy Raphaël, Rédacteur en chef : Patrick Schmoll

Que faire du religieux, aujourd’hui ? L’enseigner, ou enseigner comment l’interpréter ? Quels sont les outils que nos sociétés se donnent pour penser le religieux ?

Édition : Université de Strasbourg Service des publications, Unistra230 pages, 21,50 €, 20 x 24 cm

Entendre commeWittgenstein et l’esthétique musicale

Alessandro Arbo

Ce livre se veut une lecture d’en-semble des réflexions que Wit-tgenstein a consacrées aux ques-tions esthétiques concernant la musique.

Édition : Hermann, Janv.. 2013, 320 pages, 29,50 €, 15 x 23 cm

Pourquoi le théâtre ?textes réunis et présentés par Isabelle Reck et Sakae Murakami

Les articles de ce recueil consa-cré aux théâtres d’Orient et d’Occident tentent de dénouer les fils des influences formelles et des contacts culturels.

Édition : Ph. Picquier, Janv. 2013, 252 pages, 18 €, 14,4 x 23 cm

Recherches germaniques n°42

Revue annuelle, «Recherches ger-maniques» publie des études traitant, le cas échéant dans une optique comparatiste, de la litté-rature et de la civilisation des pays de langue allemande et concer-nant principalement, mais non exclusivement, la période allant de la Réforme à nos jours. nn

Édition : Université de Strasbourg144 pages, 18 €, 16 x 24cm

Dépôt Légal : 1er semestre 2013 - ISSN 1777-7690