Lettre BCE 14 web

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n°14 avril 2011 La lettre BCE > Mercredi 2 février 2011 : Soirée thématique > Vendredi 4 mars 2011 : Déplacement à Bordeaux (Matcth NM1 JSA Bordeaux-ADA Basket) > Mercredi 6 avril 2011 : Visite d’entreprise - St-Michel Biscuits à Contres > Vendredi 27 mai 2011 : Soirée Festive Sommaire > Interview de… Jelani Gardner > Rencontre avec Guillaume Pasquet… > Soirées BCE… • Business cocktail chez Bowling World • Déplacement et visites de Domaines viticoles à Bordeaux Quelles sont les raisons qui t’ont pous- sé à signer à Blois ? J’ai signé à Blois, car c’était pour moi une réelle opportunité de rejoindre un club professionnel que l’on sent sur le point de réaliser de grandes choses. Cela me per- met aussi d’être proche de ma famille qui vit à Paris. Avec mes 2 fils scolarisés, c’est difficile de quitter la France. Ma famille a besoin de moi et j’ai besoin d’être près d’elle. Comment te sens-tu dans l’équipe ? Quels sont tes objectifs ? J’ai confiance dans notre équipe... malgré le dernier match perdu [NDLR : défaite à domicile face à Sorgues]. Nous avons beaucoup de talent, mais il faut du temps et du travail pour devenir vraiment une bonne équipe. Quant à mes objectifs : ce qu’on attend de moi est plutôt nouveau pour moi mais je suis prêt à le faire pour gagner. Nous devons simplement continuer d’amélio- rer notre collectif, faire «l’extra-passe» et jouer pour les autres. Mon but est bien sûr de gagner le championnat. Australie, Israël, Russie, Allemagne, Grèce… Tu sembles avoir fréquenté de nombreux championnats étrangers ?… Comment gères-tu ces déménagements et ces changements de pays, de langue, de culture… ? J’ai parcouru le monde entier pour jouer avec cette balle orange [Rires]. Je prends ça comme une bénédiction de pouvoir voyager autour du monde et de pratiquer le sport que j’aime. Il peut être parfois dif- ficile de s’adapter aux différents types de basket-ball pratiqués, aux différents rôles que l’on a à jouer, mais je suis juste re- connaissant d’avoir de telles opportunités professionnelles. C’est une bénédiction ! As-tu pu observer des particularités dans le sponsoring ou les partenariats engagés avec les clubs selon les pays ? J’ai remarqué que dans les grands cham- pionnats de Basket comme en Russie, en Grèce ou en Australie, le sponsoring Interview de Jelani Gardner Suite >

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Comment te sens-tu dans l’équipe ? Quels sont tes objectifs ? J’ai confiance dans notre équipe... malgré le dernier match perdu [NDLR : défaite à domicile face à Sorgues]. Nous avons beaucoup de talent, mais il faut du temps et du travail pour devenir vraiment une bonne équipe. Suite > > Vendredi 4 mars 2011 : Déplacement à Bordeaux (Matcth NM1 JSA Bordeaux-ADA Basket) > Vendredi 27 mai 2011 : Soirée Festive > Mercredi 2 février 2011 : Soirée thématique

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n°14 avril 2011

La lettre BCE

> Mercredi 2 février 2011 : Soirée thématique

> Vendredi 4 mars 2011 : Déplacement à Bordeaux (Matcth NM1 JSA Bordeaux-ADA Basket)

> Mercredi 6 avril 2011 : Visite d’entreprise - St-Michel Biscuits à Contres

> Vendredi 27 mai 2011 : Soirée Festive

Sommaire> Interview de…

Jelani Gardner

> Rencontre avec

Guillaume Pasquet…

> Soirées BCE…

• Business cocktail chez Bowling World

• Déplacement et visites de Domaines viticoles à Bordeaux

Quelles sont les raisons qui t’ont pous-

sé à signer à Blois ?

J’ai signé à Blois, car c’était pour moi une

réelle opportunité de rejoindre un club

professionnel que l’on sent sur le point de

réaliser de grandes choses. Cela me per-

met aussi d’être proche de ma famille qui

vit à Paris. Avec mes 2 fils scolarisés, c’est

difficile de quitter la France. Ma famille a

besoin de moi et j’ai besoin d’être près

d’elle.

Comment te sens-tu dans l’équipe ?

Quels sont tes objectifs ?

J’ai confiance dans notre équipe... malgré

le dernier match perdu [NDLR : défaite

à domicile face à Sorgues]. Nous avons

beaucoup de talent, mais il faut du temps

et du travail pour devenir vraiment une

bonne équipe.

Quant à mes objectifs : ce qu’on attend

de moi est plutôt nouveau pour moi mais

je suis prêt à le faire pour gagner. Nous

devons simplement continuer d’amélio-

rer notre collectif, faire «l’extra-passe» et

jouer pour les autres. Mon but est bien sûr

de gagner le championnat.

A u s t r a l i e , Israël, Russie, Al lemagne, Grèce… Tu sembles avoir fréquenté d e n o m b r e u x

c h a m p i o n n a t s

étrangers ?… Comment

gères-tu ces déménagements et ces

changements de pays, de langue, de

culture… ?

J’ai parcouru le monde entier pour jouer

avec cette balle orange [Rires]. Je prends

ça comme une bénédiction de pouvoir

voyager autour du monde et de pratiquer

le sport que j’aime. Il peut être parfois dif-

ficile de s’adapter aux différents types de

basket-ball pratiqués, aux différents rôles

que l’on a à jouer, mais je suis juste re-

connaissant d’avoir de telles opportunités

professionnelles. C’est une bénédiction !

As-tu pu observer des particularités

dans le sponsoring ou les partenariats

engagés avec les clubs selon les pays ?

J’ai remarqué que dans les grands cham-

pionnats de Basket comme en Russie,

en Grèce ou en Australie, le sponsoring

Interview de Jelani Gardner

Suite >

Ouvert depuis la mi-décembre 2009, Bowling World compte 12 salariés à Blois mais fait partie d’un groupe beau-coup plus vaste. Mercredi 2 février, son directeur général Guillaume Pasquet avait fait le déplacement depuis Com-piègne, où il vit, pour accueillir le BCE dans ses murs.

Bowling World, ce sont combien d’établissements et de salariés en France ? Nous comptons actuellement 7 établis-sements à Compiègne, Arras, Hénin-Beaumont, Le Mans, Conflans-Sainte-Honorine, Châlons-en-Champagne et Blois. Deux nouveaux établissements sont prévus à Beauvais et Vannes. Le groupe représente 138 salariés.

Comment est né Bowling World ? Tout a commencé avec une piste de karting à Compiègne... J’ai vite constaté que pendant que les hommes s’amu-saient sur les pistes, les femmes et les enfants s’ennuyaient en les attendant. Je me suis dit qu’il fallait mettre en place des activités à côté du karting. On a commencé par un bowling où les enfants pouvaient jouer. Et puis, il y a eu le bar, les jeux vidéo... Le concept était né : un espace de loisirs où l’on peut pratiquer toutes ces activités côte à côte et en famille. Certains établissements proposent du karting, du mini-golf indoor, des es-

offrait plus de possibilités. Par exemple, il est possible pour certains joueurs de ces pays, de signer des contrats avec des sponsors “personnels” comme des fabricants de chaussures, des restau-rants, etc.

Est-il facile selon toi d’accéder au statut professionnel aux Etats-Unis ?

Non la NBA, c’est très difficile ! J’ai été choisi comme l’un des meilleurs joueurs universitaires pour participer à des camps NBA à Chicago et Phoenix. J’étais en contact avec de nombreuses équipes et leurs « general managers ». Cependant, à Chicago lors des exa-mens médicaux, ils ont décelé chez moi des problèmes rénaux ce qui a un peu faussé mes chances.

Quelle est ta formation universitaire ?

J’ai étudié la communication à l’Univer-sité de Pepperdine, afin de travailler dans les métiers de l’audiovisuel (no-tamment la télévision). Mon objectif premier était de devenir commenta-teur sportif pour les matchs de Bas-ket. Mais aujourd’hui je pense plutôt m’orienter vers le coaching.

As-tu déjà réfléchi à l’après-basket ? Si oui dans quel domaine ? Dans quel pays comptes-tu t’installer ?

Je n’ai commencé à penser à ma recon-version qu’assez récemment. Je ne sais pas encore si je repars à Los Angeles ou si je reste en France pour perfectionner mon français ! Quoi qu’il en soit, je sou-haite devenir coach et je suis curieux

de voir comment ma technique de jeu

me servira dans ce futur job. J’ai la pos-

sibilité de vivre en France ou aux États-

Unis, plutôt cool non ?

Jusqu’à aujourd’hui, quel moment

fort gardes-tu de ta carrière de bas-

ketteur ?

C’est une question difficile car j’ai vécu

plusieurs moments très forts ! En High

School (lycée), j’étais le meneur de jeu

numéro un dans le top 5 US avec des

gens comme Allen Iverson, Chancey

Billups, Antoine Walker. J’ai aussi ob-

tenu de très bons résultats à l’Univer-

sité, en battant UCLA au Pauley Pavi-

lion [NDLR : la salle de basket-ball de

l’Université de Californie à Los Angeles

- Capacité 12 000 places] devant la

télévision nationale.

En France, j’ai été meilleur scoreur de la

saison. J’ai aussi scoré 25 points contre

le CSKA Moscou, numéro un en Europe

à ce moment là.

Peut-être que mon meilleur souvenir

est encore à venir, en remportant les

Play-offs de la N1 avec Blois ! J’ai eu

une carrière de rêve et de nombreux

temps forts, je joue au basket depuis

que j’ai 4 ans, et cela a été mon seul

travail. C’est une vie bénie, à mon avis,

et je suis reconnaissant ! Mon meilleur

temps fort sera quand mes enfants me

surpasseront, je crois qu’ils le feront ...

je suis impatient de vivre ça !

paces de jeux laser. On peut y accueillir des séminaires d’entreprises.

Ce sont des établissements immenses...Les Speed Park et les Karting Bowling Laser, qui regroupent karting et autres

activités, peuvent atteindre 9 000 m². Les Bowling World tournent autour de 3 000 à 4000 m².

Et à Blois ? A Blois, nous occupons une surface in-férieure à 3 000 m². Nous y proposons

20 pistes de bowling, 16 billards et un espace de jeux vidéo. L’établissement est ouvert tous les soirs. En semaine, nous pouvons recevoir des entreprises. Le week-end, le public est plus familial. La fréquentation peut atteindre 500 à 600 personnes par jour.

Comment êtes-vous arrivé à Blois, justement ? Un peu par hasard. Nous avons eu une opportunité avec cet espace dispo-nible. Tout s’est fait très vite. Nous nous sommes installés en 3 mois. Du coup, on m’a parlé du BCE et on m’a encouragé à y entrer. Et j’en suis très content !

Rencontre avec Guillaume Pasquet

Bowling World, le petit poucet d’un géant des loisirs

Soirée BCE…

Business et bowling : le BCE réussit son cocktail de début d’année

Le 2 février, les membres du Basket Club Entreprises avaient rendez-vous au Bowling World pour leur première rencontre de l’année. L’occasion d’allier business et détente puisque la soirée était placée sous le thème du « business cocktail ».

S’ils se côtoient toute l’année aux matches et lors des soirées trimestrielles, les membres du BCE n’ont pas toujours l’occa-sion d’échanger les uns avec les autres. Il faut dire qu’avec plus de 150 membres, connaître tout le monde devient une véritable gageure.

Il n’en fallait pas plus pour qu’à l’heure des speed dating et autres job dating, le BCE mette en place son propre business dating. Après une première expérience concluante en 2010, l’expérience a donc été renouvelée le 2 février pour la pre-mière soirée BCE de l’année 2011, sous la forme d’un business cocktail à Bowling World.

Une fois les règles rappelées, Pascal Gautier donne le top. Les participants se réunissent par groupes de 6 à 8 autour des salons ronds. L’occasion de découvrir des milieux profession-nels très différents : du graphiste au carrossier automobile en passant par la chargée de mission ou le conseiller financier,

chacun se présente. Les cartes de visite sont échangées et soigneusement rangées dans les portefeuilles. Au bout d’un quart d’heure, l’animateur donne le top pour cesser les dis-cussions : il est temps de changer de table et d’interlocuteurs.

Pour les participants, ce business cocktail est très apprécié. Avant tout, il permet d’élargir le réseau des contacts profes-sionnels. Même si le BCE est un regroupement de chefs d’en-treprise, le business n’est pas la première préoccupation. Cer-tains sont membres du BCE depuis 5 ans et n’ont même jamais parlé « boulot » ! Alors le principe de la soirée est plébiscité : « C’est plus facile d’entrer en contact en petit comité et autour d’une table. Il n’y a pas de filtre », affirme un participant. Un autre souligne la richesse d’un club qui représente toutes les professions : « Ca ouvre les horizons professionnels ». Après tout, le BCE est aussi un réseau d’entrepreneurs...

Mais dans un réseau où on privilégie avant tout la convivia-lité, le business ne doit pas faire oublier la détente. Après plu-sieurs tours de table dédiés au travail, il est temps de passer aux choses sérieuses : la compétition de bowling. Les équipes se forment et les businessmen rejoignent les pistes. La soirée peut commencer...

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Il fait encore nuit en ce matin du vendredi 4 mars quand une trentaine de membres du BCE montent dans le bus en direction de Bordeaux. En effet après la visite du Champe-nois en janvier 2010, les partenaires de l’ADA Basket prennent la route de la Gironde pour une journée à connotation gastronomique.

Au programme : bonne humeur, visite de deux grands crus classés et match de basket ! C’est sous un superbe soleil que le petit groupe découvre le fameux village de Saint-Emilion. Destination le Clos Fourtet, superbe bâtisse surmontant une petite colline à quelques hec-tomètres du centre du village. A la grande surprise de tous, c’est Matthieu Cuvelier en personne, propriétaire du do-maine, qui a pris en main la visite du site : vignes travaillées manuellement, cuves der-nière génération et savoir faire ancestral. La grande spécificité du Clos Fourtet réside dans ses galeries souterraines creusées dans le sous sol calcaire. C’est donc à 20 mètres sous terre dans des caves troglodytes que les visi-teurs ont pu admirer quelques bouteilles sans âge dont la valeur peut laisser rêveur !

Après cette découverte, il est temps de pas-ser à table, toujours au Clos Fourtet. L’indis-pensable dégustation intervient autour d’un déjeuner du plus bel effet. Coté vin, c’est la montée en puissance. Après le second vin du domaine (déjà excellent), les crus 2000 et 1985 sont proposés aux convives, à la satis-faction de chacun. Après Saint-Emilion, direction Pessac Léognan pour la visite du Château Haut Bailly, grand cru classé des vins de Graves. C’est un domaine alliant classicisme et modernité que le BCE va découvrir. Là aussi la culture du vin est partout avec un voisin aussi prestigieux que le Châ-teau Larrivet Haut-Brion par exemple. Com-mence alors une véritable visite pédagogique avec le passage obligé dans des vignes bai-gnées de soleil, toutes plantées sur la courbe haute du domaine, donnant au raisin l’expo-sition et le terroir nécessaires à l’élaboration d’un vin rouge d’exception. Car là aussi il s’agit de ne pas négliger la dégustation et les hôtes girondins ont totalement joué le jeu de la dé-couverte des saveurs.Après ce nouveau moment de grande qualité, il est temps de prendre la route de Bordeaux

pour assister à la rencontre, non sans remer-cier Patrick Tessier, négociant en vin membre du BCE et son alter ego bordelais Frédéric Sans, tous deux grands artisans de cette belle journée et qui ont su ouvrir les portes de ces prestigieux grands crus.La suite fut un peu moins douce puisque l’ADA Basket s’inclinera nettement face au leader et futur vainqueur du championnat, après Reims en 2010 les visites du BCE portent décidément bonheur !

Informations et renseignements :

Julien Monclar - Tél. : 06 22 19 85 41

27, rue des Ecoles - 41000 BLOIS

E-mail : [email protected]

Soirée BCE…

Un BCE grand cru !