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. Ryder Cup 2018 : retour sur une attribution historique . Petites structures : à la rencontre des collectivités LETTRE AUX CLUBS Trimestriel ffgolf • n° 72 • Juin 2011 www.ffgolf.org Alstom Open de France : Incontournable ! Photo : Philippe MILLEREAU - DPPI pour ASO

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. Ryder Cup 2018 : retour sur une attribution historique

. Petites structures : à la rencontre des collectivités

LETTRE AUX CLUBS Trimestriel ffgolf • n° 72 • Juin 2011 www.ffgolf.org

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LETTRE AUX CLUBS n°72 • Juin 2011

2 • Sommaire

Lettre aux Clubstrimestriel électronique édité par la ffgolf

68 rue Anatole France - 92309 Levallois Perret cedex - www.ffgolf.org

Directeur de la publication : Christophe Muniesa Réalisation : Service Communication ffgolf - Photos : Alexis Orloff - François Sciméca - Françoise Virlogeux + voir mentions

n°72 - Juin 2011 ISSN 1626 - 9063Tous droits de reproduction totale ou partielle réservés

P A R T E N A I R E M A J E U R F O U R N I S S E U R SO F F I C I E L S

P A R T E N A I R E S O F F I C I E L S

3. Edito

4 à 13. DOSSIER SPÉCIAL : Alstom Open de France

5. Une épreuve au sommet de la hiérarchie du golf européen

6. Miguel Angel Jimenez : «Gagner une nouvelle fois serait la cerise sur le gâteau»

8. Un plateau riche des meilleurs joueurs du monde

10. Les chances françaises

11. Filière haut niveau : Alexander Levy à l’Alstom Open de France

12. L’accueil des grands événements : un atout pour le développement !

13. «Le parcours se défend bien» : Hubert Chesneau, architecte du Golf National

14. Ryder Cup 2018 : retour sur une attribution historique

16. Petites structures : la ffgolf à la rencontre des collectivités

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LETTRE AUX CLUBS n°72 • Juin 2011

Les grands événements, clés de voûte de notre stratégie

Édito • 3

Par délégation de service public, la Fédération française de golf a notamment pour mission d’améliorer le rayonnement sportif de notre pays. Pour répondre à cet objectif, nous développons depuis plusieurs années une filière d’accès au sport haut niveau pour encourager l’éclosion de jeunes champions sur les principaux circuits mondiaux et nous avons misé sur l’accueil des grands événements. Ils sont la clef de voûte de notre stratégie et, au-delà des enjeux sportifs, ils peuvent contribuer à susciter des vocations et favoriser l’arrivée d’un public plus nom-breux vers le golf.

A ce titre et dans quelques jours, le Golf National sera le théâtre du traditionnel Alstom Open de France qui, je vous le rappelle, est l’une des plus grandes épreuves du circuit élite du Vieux Continent et la première en Europe continentale. Le plateau de joueurs sera comme chaque année, riche des meilleurs joueurs du monde. L’événement est à ne manquer sous aucun prétexte. Il donnera à tous les

passionnés de la petite balle blanche un avant goût de la prestigieuse Ryder Cup pour laquelle nous avons rem-porté l’organisation en 2018. Ces deux événements, au cœur de notre stratégie, seront largement développés dans cette LETTRE AUX CLUBS qui donnera aussi un nouvel éclairage sur l’un des sujets qui a le plus séduit les dirigeants du Circuit Européen à savoir : les petits

équipements.

Le développement de la pratique passe, pour une large part, par la création de ces nouvelles struc-tures urbaines indispen-sables pour alimenter à long terme les golfs tradi-tionnels. La promotion bat son plein avec des résultats très prometteurs.

Georges BarbaretPrésident de la ffgolf

Toute l’actualité du golf français,

les résultats, des interviews sur :

www.ffgolf.org

▲Attention : l’utilisation de ce logo est interdite sauf accord du Comité RYDER CUP Europe.

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Lettre aux clubs n° 69 • Printemps 2011

4 • Spécial Alstom Open de France

A quelques jours de l’ouverture de l’Alstom Open de France (30 juin - 3 juillet), nous consacrons un dossier spécial à l’événement majeur du golf français pour lequel nous vous attendons nombreux.

Rappel :

L’ Alstom Open de France

c’est GRATUIT pour tous

les licenciés ffgolf

sur présentation de la licence 2011

Possibilité de la prendre sur place

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Les circuits européens, pour vous, ça n’est pas évident ? Vous peinez à vous y retrouvez ? Pas de panique. Règle numéro 1 : n’oubliez jamais que le circuit européen est un système pyramidal divisé en trois étages. Au sommet de la structure, la division 1, vous retrouvez le Circuit Européen qui regroupe les tournois les plus huppés. Eparpillé sur quatre continents, le Vieux évidemment, mais aussi l’Asie, l’Afrique et l’Océanie, il accueille la crème de la crème des joueurs de golf. Les 115 premiers conservent leur accès à ce circuit à la fin de l’année.

Au deuxième étage de l’édifice, vous posez les pieds sur le Challenge Tour qui est un peu l’Université du golf pro. Il s’articule autour de 25 tournois dont 4 disputés sur le sol français. C’est l’antichambre de la division 1. Le passage presque obligé pour s’endurcir. C’est un circuit dur, exigeant qui propose un mixage entre des joueurs qui apprennent et des anciens, rétrogradés du Circuit Européen, qui cherchent à rebondir. Les 20 pre-miers accèdent au circuit européen l’année suivante.

Si le Challenge Tour est l’université, l’Alps Tour est le lycée, le socle de la pyramide, la troisième division qui a été créée pour permettre à la jeunesse golfique de se faire les crocs avant une accession aux étages supé-rieurs. L’Alps Tour, c’est 18 tournois dont 6 disputés sur le sol français et seulement cinq places qualifica-tives pour le Challenge Tour l’année suivante. Quant à l’Alstom Open de France, comment s’intègre-t-il dans cette architecture du golf européen ? C’est très simple.

Il appartient au Circuit Européen et est surtout l’un de plus grands rendez-vous de l’année, très prisé par les meilleurs joueurs.

Découvrez dès maintenant toutes les bonnes raisons de nous rejoindre au Golf National pour vibrer aux exploits des plus grands champions professionnels.

Lettre aux clubs n°70 • Printemps 2011

Spécial Alstom Open de France • 5

L’Alstom Open de France au sommet de la hiérarchie du golf européen

L’Alstom Open de France est le plus grand rendez-vous de la saison golf en France et l’une des plus importantes étapes du circuit européen. Décryptage pour tous ceux qui sont pris de migraine à l’évocation de l’organisation de l’élite pro masculine.

CircuitEuropéen

1ère divisioneuropéenne

Challenge Tour2ème division européenne

Alps Tour3ème division européenne

Le tournoi appartient au calendrier du circuiteuropéen. Avec 3 millions d’e de dotation, c’est l’un des plus grands rendez-vous de la saison.

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LETTRE AUX CLUBS n°72 • Juin 2011

L’Alstom Open de France a t-il une saveur particulière pour vous ?

Oui notamment parce que je l’ai gagné durement. Nous jouons depuis de nombreuses années au Golf National de Saint-Quentin en Yvelines. Le par-cours me plaît beaucoup. C’est l’un des meilleurs tournois européen, l’un des plus importants de la saison, l’un des mieux dotés… Ce n’est pas un hasard si je suis au rendez-vous tous les ans. J’ai toujours voulu le gagner. Et puis, j’aime énormément Paris. Je m’y sens bien. Les gens me connaissent bien après toutes ces années. Je m’y sens apprécié et soutenu par le public quand je joue. Cela m’aide à bien jouer. Et gagner là-bas une nouvelle fois serait la cerise sur le gâteau.

A 47 ans, vous avez vu défiler plusieurs générations de très grands joueurs. Avec le recul, quel sentiment cela vous procure t-il ?

J’ai joué avec Jack Nicklaus, Seve Ballesteros, Ian Woosnam, Nick Faldo, Bernard Langer, Jose Maria Olazabal et même Gary Player… C’est évidemment un grand honneur d’avoir pu partager des parties avec eux alors qu’ils étaient au top. J’ai ensuite vu arriver la génération des Darren Clark, Tiger Woods, Lee Westwood, Padraig Harrington, Sergio Garcia, Phil Mickelson, Ernie Els, Retief Goosen, des joueurs très talentueux, avant d’assister aujourd’hui à l’émergence d’Alvaro Quiros, Martin Kaymer, Rory Mc Ilroy ou encore Matteo Manassero. C’est un pri-vilège d’avoir été et d’être avec ces trois générations de joueurs et de continuer à être compétitif ! Je préfère le voir ainsi, de savoir que je peux continuer à être au même niveau qu’eux même si certains m’appellent «Papi» (rires).

Il faut bien le prendre. Je me fais certes «chambrer» mais c’est la vie.

Vous êtes en effet toujours très compétitif. Comment expliquer une telle longévité ?

J’ai commencé à jouer à 15 ans. A 20 ans j’ai décidé de faire de la com-pétition. Tout est arrivé avec un peu de retard. Certains ont commencé à gagner plus tôt, moi ce fut plus tard mais peut être suis-je en train de me «prolonger dans le temps». Et puis, je ne me laisse pas aller. Je continue à faire de l’exercice, même si j’aime fumer, boire du vin et bien manger. Du coup, je me maintiens dans un état optimal pour continuer à être compétitif. Le résultat est là ! C’est un savant mélange de jeu, de contrôle de la balle, de physique… Je continue aussi à me faire plaisir sur le parcours… Ce sont tous les ingrédients que je mets dans ma «soupe» pour qu’elle soit bonne et dont j’ai besoin pour jouer et gagner.

L’Alstom Open de France accueillera quelques uns des meilleurs joueurs européens qui trustent aujourd’hui les premières places au classement mondial. Qu’est ce que cela vous inspire ?

Nous avons la chance d’avoir des européens au plus haut niveau du classement mondial et la chance aussi de voir ces joueurs désireux de continuer à jouer en Europe. Par le passé, d’autres sont partis aux USA, y sont restés en nous oubliant un peu. C’est important d’avoir des joueurs comme Martin Kaymer, Lee Westwood ou Rory Mc Ilroy qui veulent continuer en Europe. Nous avons ainsi des tournois avec plus de points à distribuer pour le classement mondial.

6 • Spécial Alstom Open de France

Miguel Angel Jimenez :

« Gagner une nouvelle fois serait la cerise sur le gâteau »

Tenant du titre de l’Alstom Open de France, l’espagnol Miguel Angel Jimenez sera de nouveau au départ d’une épreuve qui lui tient à cœur. Entretien.

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Lettre aux clubs n°71 • Printemps 2011

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LETTRE AUX CLUBS n°72 • Juin 2011

8 • Spécial Alstom Open de France

Un plateau riche des meilleurs joueurs du monde

Le pouvoir d’attraction de l’Alstom Open de France Tour n’est plus à démontrer. Les meilleurs joueurs du Monde ont pris pour habitude de s’arrêter chaque année du côté de Saint Quentin en Yvelines pour y disputer le tournoi. Cela sera de nouveau le cas cette année. Tour d’horizon des forces en présence.

Martin Kaymer Allemand / 3e au classement mondial

Martin Kaymer est l’une des plus grandes étoiles de la planète golf. N°1 mondial pendant 8 semaines avant de céder sa place à l’Anglais Lee Westwood, il sera l’un des favoris de l’Alstom Open de France. Une épreuve qu’il a déjà remportée en 2009, saison au cours de laquelle il s’était hissé à la 3e place de la Race to Dubaï. L’année suivante, l’Allemand, brillant vainqueur de l’US-PGA, dernière levée du grand chelem, terminait cette fois-ci 1er du classement européen.

Rory Mc Ilroy Nord Irlandais / 6e au classement mondial

Il est avec Matteo Manassero, la plus grande révélation des trois dernières années. A seulement 21 ans, il s’est admirablement hissé à la 2e place de l’ordre du mérite du circuit européen en 2009. Un an plus tard, alors qu’il a partagé son temps entre le Vieux Continent et les Etats-Unis, il décroche une 13e place finale. Jamais classé au-delà de la 24e place après 8 tournois dis-putés (Majeurs et Championnats du Monde inclus), il s’est déjà positionné comme un des plus sérieux pré-tendants pour s’adjuger la Race to Dubaï. Une victoire à l’Alstom Open de France pourrait l’y aider.

Bubba Watson Etats-Unis / 11e au classement mondial

L’actuel n°11 mondial sera une des principales attrac-tions de l’Alstom Open de France. Pensionnaire du circuit américain, sur lequel il s’est déjà imposé à deux reprises cette saison, Bubba Watson est reconnu pour être l’un des plus grands frappeurs du PGA Tour. De quoi assurer le spectacle à l’Alstom Open de France où l’américain sera attendu par un public particuliè-rement enthousiaste à l’idée de voir évoluer un joueur en pleine confiance.

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Spécial Alstom Open de France • 9

Francesco MolinariItalien / 20e au classement mondial

Frère d’Edoardo, Francesco est passé très proche d’une victoire à l’Alstom Open de France 2010, tout juste devancé après play off par l’expérimenté Miguel Angel Jimenez. De retour cette saison au Golf National, l’italien pourra s’appuyer sur la confiance emmagasi-née au cours des premiers mois de l’année 2011 qui l’ont vu notamment faire 5e du Volvo World Match Play Championship et 3e du WGC Cadillac Championship, deux épreuves du championnat du Monde.

Mattéo Manassero Italien / 30e au classement mondial

Mattéo Manassero, âgé seulement de 18 ans, est un phénomène qui accumule les records. Il est devenu en 2009 le plus le plus jeune joueur (16 ans) à remporter le prestigieux British Amateur. Une victoire qui lui a ouvert les portes de l’Open britannique 2009 et du Masters 2010 chez les professionnels, deux épreuves où il passa le cut devenant même à Augusta le plus jeune golfeur de l’histoire à jouer le week-end. Passé pro juste après cette excellente prestation (2e plus jeune membre du Circuit Européen après Seve Ballesteros), il s’est imposé au Castello Masters, conservant ainsi son droit de jeu sur le circuit élite du vieux continent en 2011. Vainqueur cette année en Malaysie, Matteo Manassero n’a pas fini de nous épater. Il ne serait pas étonnant de voir briller à l’Alstom Open de France.

Edoardo Molinari Italien / 33e au classement mondial

Edoardo Molinari, âgé de 30 ans, reste sur une excep-tionnelle saison 2010. Vainqueur du Scottish Open et du Johnny Walker Championship, l’italien avait intégré l’équipe européenne victorieuse de la Ryder Cup. Ces performances répétées au plus haut niveau lui auront permis de décrocher en fin d’année dernière la 11e place de l’ordre du mérite du circuit européen. 11e, c’est éga-lement sa place au dernier Masters d’Augusta.

LETTRE AUX CLUBS n°72 • Juin 2011

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Lettre aux clubs n°71 • Printemps 2011

10 • Spécial Alstom Open de France

Les chances françaisesGrâce à Raphaël Jacquelin, vainqueur de l’Open de Sicile, les Français ont retrouvé le chemin de la victoire en 2011. Cette performance, accompagnée d’autres excellents résultats, permettent de nourrir de l’espoir pour l’Alstom Open de France. Alors qui pour succéder à Jean-François Remésy, dernier joueur français à s’être imposé au Golf National ?

Grégory Bourdy75e au classement mondial - 16e au classement européen

Le bordelais, certainement le joueur français le plus régulier, reste sur une excellente performance à l’Alstom Open de France avec une très belle 6e place. En constant progrès ces dernières années, comme le prouve le standing des trois tournois qu’il a remportés, Grégory Bourdy poursuit l’objectif d’intégrer rapidement le top 50 mondial. Une victoire à l’Alstom Open de France lui permettrait de s’en rapprocher et d’aborder la suite de sa carrière avec une confiance renforcée.

Raphaël Jacquelin77e au classement mondial - 18e au classement européen

Raphaël Jacquelin est certainement le joueur français qui s’est mis ces dernières années le plus souvent en position de remporter un tournoi. Déjà triple vainqueur sur le circuit européen, le lyonnais semble avoir retrouvé le niveau de jeu qui lui avait permis en 2007 de se rapprocher du top 50 mon-dial. Pas toujours à son avantage au Golf National sur un parcours qu’il apprécie pourtant, le français apparaît toutefois comme une de nos meil-leurs chances. Sa récente 4e place au BMW PGA Championship dans un tournoi très relevé en atteste.

Grégory Havret124e au classement mondial - 41e au classement européen

Il a prouvé qu’il était un homme des grands rendez-vous. Sa 2e place à l’US Open à Peabble Beach en 2010 en témoigne tout comme sa brillante vic-toire devant Phil Mickelson au Scottish Open en 2008. Grégory Havret a le talent pour remporter l’Alstom Open de France et faire mieux que sa 4e place en 2005, son meilleur résultat au Golf National.

Romain WattelPro depuis fin 2010 - 83e au classement européen

Champion du monde Amateur par équipes en 2010, Romain Wattel est le grand espoir français. Passé professionnel en fin d’année dernière, il s’est qualifié brillamment pour jouer le circuit européen grâce à une excellente performance aux cartes européennes. Et pour ses premiers pas dans l’élite du golf sur le Vieux Continent, il a réalisé un début de saison remarquable avec notamment une 5e place à l’Open d’Espagne qui lui permet aujourd’hui d’espérer raisonnablement se maintenir au sommet de la hiérarchie du golf européen et de nourrir de réelles ambitions pour l’avenir… comme celle de jouer les premiers rôles à l’Alstom Open de France. C

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Lettre aux clubs n°71 • Printemps 2011

Spécial Alstom Open de France • 11

Quelles sont ses principales qualités d’Alexander Levy ?

Alexander est avant tout un formidable attaquant. On le surnomme «el toro». Son driving offensif est une pure merveille. Quand la machine est à plein régime, il peut vrai-ment dominer le par-cours. Des coups de fer vers les drapeaux, des putts déterminés, c’est le type de jeu que produit Alexander quand il est en pleine conf iance. I l rêve désormais d’un duel avec Rocky Fowler le dimanche sur l’US-PGA !

Romain Wattel et Victor Dubuisson se sont hissés, dès leur passage profession-nel, sur le circuit euro-péen. Pensez-vous qu’Alexander Levy soit en capacité de suivre la même trajectoire ?

I l bénéf ic iera des mêmes aides que la génération précédente. Il dis-posera de 7 invitations sur le Challenge Tour et de la mise à disposition d’un caddy pro et d’un coach. Il rencontrera aussi les 3 principales agences de mana-gement de sportif en Europe pendant l’Alstom Open

de France. Jean Van de Velde, dans le cadre de sa mission auprès des néo-professionnels, le suivra aussi. À lui de suivre le rythme et de jouer comme ses pré-décesseurs, sans complexe.

Depuis deux ans, émergent plusieurs jeunes talents fran-çais issus de la filière d’accès au sport de haut niveau de la ffgolf. Pourriez-vous nous éclairer sur le travail que vous avez entrepris ?

Notre filière fonctionne de mieux en mieux. La précocité des montées de nos jeunes joueurs sur le circuit européen en atteste. Le niveau de nos pôles Espoirs et France est chaque année meilleur grâce à de multiples initia-tives de la Direction Technique Nationale comme la formation continue des coachs, l’organisation de plu-

sieurs stages à l’étranger, le transfert d’expérience entre nos jeunes joueurs et nos golfeurs du circuit européen ou encore la mise en place d’un programme élite pour nos meilleurs espoirs proches du passage dans les rangs professionnels.

Alexander Levy à l’Alstom Open de France

« Notre filière de haut niveau fonctionne de mieux en mieux »

Patrice Amadieu

Romain Wattel ne sera pas le seul champion du monde amateur 2010 à disputer le prochain Alstom Open de France. Alexander Levy, qui passera professionnel en juillet prochain, sera également au départ. L’occasion de faire réagir Patrice Amadieu, responsable du coaching au sein de la ffgolf et témoin ces dernières années de l’éclosion d’un joueur qui a bénéficié des aides de la Fédération.

L’équipe de France championne du Monde Amateur Masculin

de gauche à droite : Johann LOPEZ LAZARO, Maïtena DELAMONTAGNE (capitaine), Alexander LEVY et Romain WATTEL

avec le Eisenhower Trophy

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Lettre aux clubs n°71 • Printemps 2011

12 • Spécial Alstom Open de France

Le 24 novembre 2009, le Président de la République a confié à David Douillet une mission de réflexion sur la capacité de la France à accueillir de grands événe-ments sportifs. Après de multiples rencontres avec des acteurs publics et privés, l’ancien judoka avait notamment alerté en 2010 le gouvernement du manque d’infrastructures sportives modernes et conformes aux standards et exigences des cahiers des charges des compétitions internationales.

Si la France a un bilan plutôt positif en matière d’organi-sation sportive, avec l’accueil en moins de 20 ans de la plupart des événements sportifs internationaux majeurs (les Jeux Olympiques d’hiver, Coupe du Monde de foot-ball et de rugby…), les menaces qui pèsent sur la capa-cité et l’attractivité de notre pays pour les accueillir sont réelles.

La Fédération française de golf visionnaireUn problème qui ne concerne pas la ffgolf laquelle, vision-naire, a imaginé puis construit le Golf National aux débuts des années 90 avec, pour ambition, celle d’y recevoir les plus grandes manifestations golfiques de la planète. Et l’objectif est déjà rempli avec l’accueil chaque année au Golf National de l’Alstom Open de France, épreuve majeure du circuit européen, et en 2018 de la presti-gieuse Ryder Cup.

Ces événements permettent à la ffgolf d’exposer notre discipline auprès du plus grand nombre. «C’est une vitrine unique et exceptionnelle pour notre sport et nous en attendons sur le long terme un réel impact en terme de développement», précise Georges Barbaret, convaincu que l’accueil de grandes manifestations sur notre sol susci-tera, au même titre que l’émergence de champions, à faire rêver les plus jeunes et à leur donner l’envie de pratiquer.

L’accueil des grands événements, un atout pour le développement !

L’Alstom Open de France dispose avec le Golf National d’un parcours de grande qualité qui contribue à la notoriété du tournoi et qui permet, contrairement à d’autres disciplines, de recevoir de très grands événements. Et les bénéfices pour le développement du golf sont nombreux.

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Dans le cadre de la candidature française à la Ryder Cup 2018, la ffgolf a mis particulièrement en avant la capacité d’accueil (70 000 spectateurs par jour) du Golf National. Avez-vous conçu le site pour qu’il devienne un stade de golf ?

Lorsque j’ai imaginé et proposé l’idée du Golf National en 1985, j’étais à quelques jours d’une opération cardiaque importante. J’ai eu une «permission» de deux jours avant d’être hospita-lisé. Je l’ai utilisée pour assister à l’Open de France et consta-ter une fois de plus que nos parcours n’étaient plus adaptés à l’accroissement du nombre de spectateurs. Nous en avons alors beaucoup parlé avec Claude Roger Cartier, Président de la ffgolf, et il a adhéré avec le Comité Directeur au projet de construction d’un centre fédéral de compétition, en stade de golf, pouvant accueillir de grandes épreuves. Je souhaitais un terrain «sans contraintes topographiques ou de site» pour y dessiner, comme sur une feuille blanche, le stade adapté à ces objectifs : un parcours de championnat susceptible de recevoir en permanence l’Open de France (parcours, infras-tructures d’accueil, village, public, TV, …) et d’autres épreuves amateurs ou professionnelles.

Quels sont les bénéfices pour le spectateur de cette configuration en stade de golf ?

Le principal bénéfice pour les spectateurs est certainement de pouvoir, en grand nombre suivre toute une partie dans de bonnes conditions ou de s’installer à 3 ou 4 points stra-tégiques offrant plusieurs vues. Les joueurs apprécient aussi de sentir qu’il peut y avoir foule autour d’eux sans que le public soit trop près.

Les joueurs portent des jugements parfois assez durs sur les parcours. Qu’en est-il de l’Albatros ?

L’un des cauchemars d’architecte est toujours la perception ou le jugement de ceux pour qui l’on a conçu un équipement. Comme un théâtre, que j’ai construit il y a bien longtemps, on doit attendre la première représentation pour être sûr du résultat (acoustique, scène, lumière et réaction des acteurs). Il en fut de même, le matin du premier tour du premier Open de France joué sur l’Albatros, en 1991, ou Nick Faldo, alors un des meilleurs joueurs européens, par un temps maus-sade et frais, termina son parcours. J’ai demandé ce jour là, à John Paramor, arbitre du PGA European Tour, de bien vouloir aller recueillir l’avis du champion britannique. A peine sorti du green du 18, il dit simplement «Tough but fair». J’ai su alors que c’était gagné.

Depuis sa création, le parcours a beaucoup évolué pour s’adapter notamment à l’évolution du matériel. Se défend-il bien aujourd’hui face aux meilleurs joueurs professionnels ?

L’analyse et l’observation de la manière de jouer le parcours par les meilleurs joueurs sont importantes et appellent des changements, soit en remède à des positions «inéquitables» après certains coups joués, soit pour rendre d’autres coups plus sélectifs au profit des meilleurs. Mais la principale évo-lution a été rendue nécessaire par l’évolution du matériel en effet. Allonger des trous n’est qu’une partie de la solution et ne doit pas être la seule. Des largeurs de réception, quelques obstacles imposant le choix entre différentes options, des pré-parations de parcours adaptées sont et seront encore indis-pensables, surtout dans l’optique d’une éventuelle Ryder Cup. Je pense tout de même que le parcours se défend bien et il suffit de voir que l’Open se gagne avec des scores plus rai-sonnables que les -25 ou les +1ou 2 de quelques parcours du Monde. Si les joueurs sont bons, il est normal que les scores soient bons et stupide de faire en sorte qu’ils ne bat-tent pas le Par… Joueurs et spectateurs aiment faire ou voir le spectacle… à condition de bien jouer !

Lettre aux clubs n°71 • Printemps 2011

Spécial Alstom Open de France • 13

Hubert Chesneau :

« Le parcours se défend bien ».Hubert Chesneau, architecte du Golf National, nous expose les atouts de l’Albatros, parcours adapté à l’accueil d’un public nombreux et aux exigences des golfeurs professionnels.

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Lettre aux clubs n°71 • Printemps 2011

14 • Ryder Cup 2018

Video Ré-écoutez toutes les réactions de la délégation française à l’annonce de la décision Clic sur le triangle

Jamais le golf français ne s’était pareillement mobilisé et rassemblé pour porter un projet de nature à boule-verser le visage de notre sport. Jamais le golf n’avait capté autant l’attention des médias, suscité autant la curiosité et mobilisé autant pouvoirs publics et par-tenaires privés. La Fédération française de golf vou-lait cette Ryder Cup. Elle s’en est donnée les moyens en présentant un dossier parfaitement équilibré et en menant une promotion active, sans arrogance et, avec le recul, efficace. Le dossier et la méthode ont su en effet séduire les 24 membres du jury qui ont écarté une à une les candidatures du Portugal, de Madrid, de l’Allemagne et de la Hollande. La France s’impose après plus de deux ans d’un engagement sans relâche. «Nous y avons toujours cru. Ma plus grande

satisfaction est d’avoir convaincu et rassemblé. La France du golf était unie et cela n’a pas échappé aux dirigeants du circuit européen. Cette grande victoire est celle de l’ensemble des acteurs du golf français», s’est réjoui Pascal Grizot, Président de la Commission Ryder Cup au sein de la ffgolf. Des licenciés, qui par-ticipent à hauteur de 3€ au financement de la candi-dature tricolore (voté à 80% en Assemblée Générale Extraordinaire), aux joueurs professionnels français en passant par les dirigeants de clubs, tous ont, à leur manière, apporté leur contribution à un succès qui s’est construit autour d’un dossier dont la qua-lité a été unanimement reconnue par les dirigeants du circuit européen comme l’a souligné le Président Georges O’Grady.

La France accueillera la Ryder Cup 2018 au Golf National

La Ryder Cup se jouera au Golf National en 2018. La décision a été rendue le 17 mai dernier à Wentworth, siège du Circuit Européen, détenteur des droits (sur le Vieux Continent) de la plus prestigieuse des compétitions de golf. Notre nation aura donc une nouvelle fois l’occa-sion de démontrer son savoir faire dans l’accueil de grandes manifestations sportives. Quant à la Fédération française de golf, qui a porté cette candidature, elle repart de la banlieue de Londres avec le sentiment du devoir accompli et déterminée désormais à faire de la Ryder Cup un formidable levier de développement, principal enjeu pour un sport olympique qui compte déjà plus de 400 000 licenciés.

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Lettre aux clubs n°71 • Hiver 2010

Ryder Cup 2018 • 15

Le Golf National, Paris, Versailles…

C’est donc au Golf National que les douze meilleurs joueurs européens et leurs homologues américains s’af-fronteront à l’horizon 2018. L’accueil de cet événement majeur à Saint-Quentin en Yvelines vient récompenser la ffgolf qui, visionnaire, avait imaginé puis construit le golf aux débuts des années 90 avec pour ambition, celle d’y recevoir les plus grandes manifestations golfiques de la planète. Dans un contexte où nombreuses sont les fédérations sportives dans l’incapacité d’organiser une épreuve internationale faute d’équipement adapté, la ffgolf a démontré sa capacité à relever un défi cher aux gouvernements successifs, faire rayonner la France. Il en sera question donc en 2018. Nul doute que les charmes de Paris et de Versailles, principaux atouts de la candi-dature française, sauront séduire les golfeurs du monde entier désireux de vibrer aux exploits des plus grandes étoiles du golf international et découvrir un patrimoine culturel réputé par delà les frontières. «J’ai déjà hâte d’être en 2018. Nous avons imaginé des passerelles entre la culture et le sport qui, j’en suis certain, feront de la Ryder Cup en France un événement unique et laisse-ront des souvenirs impérissables», s’enthousiasme déjà Georges Barbaret, Président de la Fédération.

Laisser un héritage

Avec autant d’énergie et de passion, l’espoir de voir le golf français faire de la Ryder Cup un formidable levier de développement est grand. La Fédération n’a cessé de le répéter depuis des mois. Si elle s’est portée candidate,

c’est pour laisser un héritage. «Nous sommes convain-cus que la Ryder Cup sera un catalyseur fantastique sur la pratique sportive de haut niveau et surtout un formidable levier de développement», a insisté Christophe Muniesa, Directeur général de la ffgolf avant d’ajouter : « c’est pour-quoi nous avons notamment mis autant d’ardeur à bâtir et à défendre un plan de construction de 100 petits parcours urbains de golf accessibles à tous les publics».

Génération 2018

Un développement qui ne sera que plus fort si en France émergent dans les prochaines années un ou des cham-pions capables de rivaliser avec les meilleurs joueurs du monde. La ffgolf en a fait une de ses priorités. Les moyens humains et financiers déployés par la Direction Technique Nationale en témoignent. Les premiers résul-tats d’une politique ambitieuse mais récente sont déjà des indicateurs précieux. Ils permettent raisonnablement d’espérer en 2018 retrouver des joueurs français dans l’équipe européenne (pour succéder à Jean Van de Velde et Thomas Levet, les deux ambassadeurs de la candida-ture française qui ont participé à la Ryder Cup respective-ment en 1999 et en 2004). Nul doute que Romain Wattel et Alexander Levy, champions du monde par équipes en 2010 ou encore Victor Dubuisson (N°1 mondial Amateur fin 2009) et Alexandre Kaleka, nos principaux espoirs, l’ont désormais dans un coin de leur tête… comme une nouvelle ambition qui se dessine et une source de moti-vation supplémentaire. L’Alstom Open de France, dis-puté au Golf National chaque année (début juillet), avait déjà une saveur particulière. Avec la Ryder Cup en ligne de mire, le golf change de dimension.

La délégation française à Wentworth : de gauche à droite : T. Levet, G. Dufeigneux, JF. Lamour, P. Grizot, F. Illouz, C. Jouanno, C. Mantei, G. Barbaret, AM. de Chalembert, R. Hills, J. Van de Velde, P. Barquez, B. Deydier, C. Muniesa

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Lettre aux clubs n°71 • Printemps 2011

16 • Petites structures

100 petites structures : la stratégie fédérale

Etapes à respecter

En introduction, une enquête conduite par le groupe Moniteur et adressée aux élus et adjoints des communes de plus de 5 000 habitants ainsi qu’aux responsables d’intercommunalités, a mis en évidence un intérêt certain pour ces projets. En effet sur les 344 répondants 50% envisagent l’implantation d’un tel équipement à court ou moyen terme. Particuliers ou collectivités ils sont tous venus chercher les solutions aux ques-tions qu’ils se posent sur les étapes du projet. Olivier Schiffer, basé en Dordogne, pilote une initiative privée, et témoigne. «Je viens ici pour trouver les bonnes personnes qui puissent me conseiller sur la marche à suivre car j’ai le sentiment que c’est un vrai chemin de croix d’un point de vue administratif. La mairie est favorable au projet mais n’a pas toutes les réponses à mes nombreuses questions. Je pense que le document «Construire un golf»que m’a remis la Fédération fran-çaise de golf va m’aider à y voir plus clair.»

Représentante de la Communauté de Communes Pays de Bievre Liers en Isère, Deborah Capalbo-Galera est aussi en quête de réponses. «Je représente 20 com-munes qui partagent une base de loisirs avec un petit golf de 4 trous. Nous souhaitons rénover la structure et la faire passer en 9 trous afin qu’elle devienne l’ac-tivité locomotive de la Base de Loisirs. Je suis venue chercher des idées mais aussi les bons arguments pour convaincre les élus de s’orienter vers ce choix d’équi-pement. Enfin j’ai compris que les études qui nous sont préconisées peuvent aider notre communauté de com-munes à saisir les enjeux.»

Construire un golf : tout savoir

Etude préalable

Pour donner les meil-leures chances de réussite aux porteurs de projet de rejoindre les 12 réalisations identifiées à ce jour par le service dévelop-pement /équipements de la Fédération, celle-ci a en effet conçu des outils performants. «J’ai commencé à l’envers en voulant faire un petit parcours familial dans la

propriété. J’ai tracé les fairways et placé des drapeaux. J’ai vu qu’il y avait un engouement. Beaucoup de personnes, notamment des étrangers, me demandaient si c’était ouvert et s’ils pouvaient jouer. C’est comme ça que je me suis dit que ce serait peut-être une bonne idée de créer une petite structure. Le 1er Golf est situé à 35km de l’endroit où je me trouve, il est également relativement cher.» assure Olivier Schiffer convaincu que l’équipement qu’il conçoit a de l’avenir. Des intui-tions qu’il est toutefois nécessaire de confronter aux chiffres dont dispose la ffgolf pour valider la viabilité du projet et s’assurer que celui-ci est bien dimensionné.

Pour toutes infos complémentaires :01 41 49 77 42 • [email protected]

Golf de proximité : Un atout pour les collectivités

Soucieuses de l’aménagement et de l’animation «durables» de leur territoire, les collectivités peuvent aujourd’hui tirer le meilleur parti d’un concept en développement, les terrains de golf de proximité. Pour mieux s’en persuader 200 personnes, représentant principalement des collectivités (Communes, Communauté de Communes…) ont assisté à la Rencontre Technique intitulée «Construire un golf de proximité : Un atout pour les collectivités» inspi-rée par le plan «100 petites structures golfiques» de la Fédération française de golf. Retour sur cette rencontre particulièrement stratégique au regard des enjeux pour alimenter à long terme les golfs traditionnels.

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Lettre aux clubs n°71 • Printemps 2011

Petites structures • 17

Impacts positifs

Conscient que l’image du golf a changé et qu’il se débarrasse des clichés de sport élitiste et pol-luant, les collectivités y voient désormais beau-coup d’avantages. Les golfs de proximité (7 à 15 ha) nécessitent des investissements 3 à 4 fois moindres que les terrains de golf «traditionnels» (9 et 18 trous de 25 à 50 ha), ils bénéficient, a contrario d’un enthousiasme plus important encore de la part des pratiquants. «Lorsque nous avons créé notre golf compact urbain, il s’agissait d’une volonté d’étendre la gamme de nos équipements sportifs en utilisant, mais aussi en sauvegardant, la réserve fon-cière qui constitue une forme de poumon au coeur de la ville. Nous sommes fiers d’avoir participé à la démocratisation de ce sport en l’ouvrant à d’autres publics avec une politique tari-faire basse et en ciblant des catégories sociales plutôt défavorisées. On a également de bons retours chez les jeunes et dans les écoles. Aujourd’hui, les usagers

sont en attente d’un parcours plus grand et nous travaillons à l’extension à 18 trous de notre parcours compact.» explique Valérie Duponchel directrice Générale des Services de Saint O u e n L’ A u m ô n e .Equipée depuis 2 000, cette ville du Val d’Oise est un bon exemple des impacts positifs d’une telle structure.

Des impacts non seule-ment sportifs, mais éco-nomiques, touristiques, et

environnementaux. Ils sont bénéfiques à l’aménagement et la valorisation du ter-ritoire et participent à l’animation, la cohésion sociale.

RENCONTRE TECHNIQUEJeudi 9 juin 2011 - Paris

CONsTRUIRE UN gOlf dE pROxImITé :UN aTOUT pOUR lEs COllECTIvITés

8h30 Accueil café9h00 Ouverture de la Rencontre « Le goLf, sport pour tous ! » Présentation du plan « 100 petites structures golfiques » : plan national, enjeux locaux

georges Barbaret, président de la Fédération française de golf

stéphane de laage, journaliste - animateur9h15 Résultats de l’enquête le Courrier des maires / ffgolf :

« Le rapport des coLLectivités au goLf et aux équipements goLfiques »

9h30 Table ronde : comment s’équiper et à queL prix ?

Loin des préjugés, des collectivités font le pari de construire un golf de proximité (golf

compact ou « pitch & putt » non loin du cœur des villes). Un choix qui s’apparente aujourd’hui

à un investissement d’avenir puisque, au-delà de la dimension sportive, ce type d’équipement

- moins cher qu’un terrain de golf classique - dispose d’atouts sur de nombreux plans. Leur

construction fait en outre l’objet d’un soutien spécifique (via le CNDS) de l’Etat...

Jean-marc lafon, directeur général des services techniques, ville de Tours et Tour(s) plus

pierre lasfargue, directeur développement & équipements, ffgolf

Robert Berthet, architecte-concepteur, cabinet Archigolf

CNds, Centre national pour le développement du sport

10h30 Questions / Echanges11h00 Table ronde : expLoiter efficacement une petite structure goLfique

Si les golfs de proximité (7 à 15 ha) nécessitent des investissements 3 à 4 fois moindres que les

terrains de golf « traditionnels » (9 et 18 trous de 25 à 50 ha), ils bénéficient, a contrario d’un

enthousiasme plus important encore de la part des pratiquants. Leur plus grande accessibilité

joue ainsi en leur faveur : accessibilité géographique (au cœur des agglomérations, en centre-

ville ou en très proche périphérie) et accessibilité pécuniaire pour un large public (leur

entretien ne justifie pas des coûts aussi élevé que pour un terrain traditionnel). Si bien que,

selon leur mode d’exploitation, les golfs de proximité atteignent généralement l’équilibre (hors

investissement) en seulement 5 à 10 ans...valérie duponchel, directrice générale des services de la ville de Saint-Ouen-l’Aumône

pierre Chevallier, dirigeant de la société délégataire NGF Golf

Jean-Claude pedelaborde, consultant programmiste, Co Partner Consulting

12h00 Questions / Echanges12h30 Cocktail

pROgRammE

Rencontre coordonnée et animée par :

laurent Bigot, journaliste pour Le Courrier des Maires

stéphane de laage, animateur, journaliste indépendant

INfORmaTIONs pRaTIQUEs • lieu : Cité de l’Architecture & du Patrimoine,

7 avenue Albert de Mun, Paris 16e• accès : métro ligne 9, station Iéna / Bus n° 32, 63 ou 72

• Inscription en ligne obligatoire sur : www.lagazettedescommunes.com/colloque-ffg/

Participation gratuite réservée aux élus, agents

territoriaux et acteurs du sport, dans la limite

des places disponibles• Clôture des inscriptions le lundi 6 juin 2011

• Contact : Coralie Créquy - 01 40 13 33 90

S oucieuses de l’aménagement et de l’ani-mation « durables » de leur territoire, les

collectivités peuvent aujourd’hui tirer le

meilleur parti d’un concept en développement :

les terrains de golf de proximité. Compacts et

très attractifs, ils offrent aux cœurs de ville

de nouveaux espaces (verts) de convivialité,

à coût modéré. Leur présence dans les agglo-

mérations déjà équipées a déjà fait la preuve

d’un impact non seulement sportif, mais éco-

nomique, touristique, environnemental, ainsi

que sur l’aménagement et la valorisation du

territoire, l’animation, etc.Pour mieux comprendre les enjeux territo-

riaux de la construction d’un tel équipement,

la Rencontre technique « Construire un golf

de proximité : un atout pour les collectivi-

tés », réunira des représentants de l’ensemble

des parties prenantes : collectivités (élus, ser-

vices), programmistes, architectes, dirigeants

de la Fédération française de golf, CNDS, etc.

Elle donnera les clés de la construction et de

l’exploitation de ces équipements d’avenir.

Rencontre organisée par :En partenariat avec

Avec le soutien