L’étagement bioclimatique montagnard : approche azonale et comparative.

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L’étagement bioclimatique montagnard : approche azonale et comparative

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Alexandre de Humbold :

«  Lorsque, du niveau de la mer, on s’élève aux sommets des hautes montagnes, l’on voit

changer graduellement l’aspect du sol et la série des phénomènes physiques que présente

l’atmosphère. Des végétaux d’une espèce très différentes succèdent à ceux des plaines : les

plantes ligneuses se perdent peu à peu et font place aux plantes herbacées et alpines ; plus haut, on ne trouve plus que des graminées et des cryptogames. Quelques lichens couvrent les rochers, même dans

la région des neiges perpétuelles. »  

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I Les grandes formations végétales à l’échelle du globe

Reprendre les cartes des grandes formations végétales, des types de climats, précipitations et de sols et

définir la répartition des formations végétales de montagnes.

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Steppe: Formation herbeuse sans arbre.

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Pelouse : Couverture strictement herbeuse, naturelle ou créé.

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Sylvatique : Se dit d’une plante ou d’un groupement vivant en forêt.

Orophile : Se dit d’une espèce ou d’un groupement inféodé aux massifs montagneux

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« Toutes les montagnes se caractérisent par un même phénomène : étagement de la végétation avec l’altitude du fait d’une dégradation des conditions climatiques. »

II Pourquoi une végétation de montagne ?

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Variations des facteurs climatiques en fonction de l’altitude :

-    - diminution de la température de –0,6°C tous les 100 m

-    - augmentation du nombre de jour de gel

-    - diminution de l’amplitude thermique

-    - augmentation des précipitations jusqu’à un certain seuil

-   - Variation liées également à l’exposition (opposition ubac et adret), au vent et à l’homme

Pourquoi une végétation de montagne ?

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-    - diminution de la température de –0,6°C tous les 100 m

- augmentation du nombre de jour de gel

- diminution de l’amplitude thermique

La détente adiabatique

Pourquoi une végétation de montagne ?

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- augmentation des précipitations jusqu’à un certain seuil

Leur comportement est lié à celui de la T°. Celle-ci diminuant avec l’altitude, le point de saturation s’abaisse, l’humidité relative augmente, et il suffit d’un faible refroidissement, par exemple d’une brusque ascension de l’air, pour déclencher la condensation en nuages puis en précipitations. Dans l’Oberland bernois (Alpes) il tombe 1 m à 1000 m et 4m à 4000 m puis il y a stabilisation et même régression. Les massifs montagneux sont généralement considérés comme des châteaux d’eau.

Pourquoi une végétation de montagne ?

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-   - Variation liées également à l’exposition (opposition ubac et adret), au vent et à l’homme

Pourquoi une végétation de montagne ?

Ubac: Versant d’une montagne peu éclairé.Dans les montagne de l’hemisphére Nord le versant Nord

Adret: Versant d’une montagne bien éclairé.Dans les montagne de l’hemisphére Nord le versant Sud. (Soulane dans les Pyrénées)

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Pourquoi une végétation de montagne ?

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III La variation en altitude

Conséquence sur la végétation :Impact de la T° sur la plante. Tellement Haut et Froidque végétation plus possible.

Rappel différence entre pour la végétation dimension paysagère et dimension floristique Quel est l’impact de l’altitude sur les paysage et sur le fore ?

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III.1 L’étagement des paysage végétaux

La notion d’étagement: (stratification) Différenciation verticale des couverts végétaux: en montagne, en relation avec la variations altitudinales des facteurs climatiques et morphopédologiques. On notera qu’à chaque zone climatique correspond un étagement caractéristique.

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III.1 L’étagement des paysage végétaux

la classique subdivision  :

-          étage collinéen -          étage montagnard-          étage subalpin-          étage alpin          étage nival

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III.1 L’étagement des paysage végétaux

étage collinéen: où se combine le bioclimat et la floristique de la plaine voisine, des chênes en générale.Mais le drainage est accéléré par la pente topographique, et les contrastes d’exposition apparaissent.

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étage montagnard-       couvert d’arbres à feuilles caduques, hêtre principalement, et déjà des coniféres (spin blanc, pin sylvestre….)  Il coïncide avec l’accroissement des précipitations et des brouillards, et un rôle saisonnier plus grand du gel et de la neige. Le sol s’amincit et s’acidifie.

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-étage subalpin: :également forestier mais constitué de coniféres. Le climat devient de plus en plus rude. Cette étage forestier s’arrête lorsque simultanément, la vitesse du vent dépasse un certain seuil, la chaleur cumulée < 1200°/J et pression du gaz carbonique chute de 30%.

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étage alpin: Les conditions climatiques étant de plus en pus défavorable à la vie, le tapis végétale est composé de pelouse.

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étage nival: Là tous les facteurs concournt à l’élimination du végétal. Seuls résistent les lichens.

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III. 2 La variation floristique altitudinale

Optimum écologique….( pour la plupart des espèces ne correspond pas avec l’aire de densité maximale). Plante étage sup peuvent vivre plus bas mais se retrouve en concurrence avec des plantes dont l’optimum écologique est moins haut.Limite altitudinale sup est une limite mésologique (physique et éco) mais la limite altitude inf est une limite lié à la concurrence entre espèce. Chaque espèce posséde son propre génome, les limites écologiques pour chacun des facteurs sont inscrit dans le génome, donc chaque espèce connaît une distribution potentielle qui lui est propre.

Conclusion : Si étagement des paysages il n’est pas pour autant prouvé qu’il y ait un étagement ( discontinuité) de la composition floristique