Les yeux grands ouverts

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Recueil de poésie écrit et édité par les jeunes de secondaire 3 de l'école secondaire de l'Odyssée à La Plaine. Mai 2010

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Les yeux grands ouverts

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Les éditions des anges cornus

Les Yeux Grands Ouverts

Recueil de poésie

Créé par les élèves de 3e secondaire De l’école de l’Odyssée

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Les éditions des anges cornus (Édition Marchand d’idées )

4577, Parthenais Montréal, Québec H2H 2G8

Éditeurs - Éditrices

Karl Peterson Sandra Soutière Chanel Larocque

Correcteurs - Correctrices Marie-Ève Bélisle Caroline Prévost

Illustrations Stéphanie Boulay

Alexandra Rousseau-Nadeau

Mise en page Martin Clément Mathieu Nault Pauline Motais

Relation de presse et Marketing Maxime Corbeil-Dicaire

Frédérique Pépin Kassandra Izéard-Tanguay

Andrée-Anne Bertrand Élyane Larocque

Impression Imprimerie Sprint Média

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Dépôt légal, 2e trimestre 2010 Bibliothèque et archives nationales du Québec Bibliothèque et archives du Canada ISBN: 978-2-9809350-7-7 Tous droits réservés. Aucune reproduction de ce livre n’est permise sans l’approbation des auteurs et des éditeurs. Imprimé au Québec Copyright © 2010 édition les anges cornus

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Avant propos Ceci n’est pas qu’un simple livre, c’est un recueil de poésie dans le-quel nous avons laissé libre cours a notre créativité. Espéré peut-être un jour un monde meilleur, voila un souhait que nous exprimons clairement en abordant un sujet aussi délicat que la tolérance. Concevoir se recueil na pas été évidant. Il nous a fallu plusieurs heur de préparation et d’organisation. Cela a été un très beau et un grand défie que nous avons tous relever avec brio. Bravo a toute l’équipe! Karl Peterson Chanel Larocque Sandra Soutière

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Mot du directeur

Il me fait grandement plaisir d’être associé, en tant que directeur de l’école secondaire de l’Odyssée, à ce recueil de poésie. Fruit du travail de certains élèves de notre milieu qui ont cru en leur projet, ce recueil sert aussi une belle cause, soit celle d’Opération Enfant Soleil. Je désire offrir mes félicitations sincères à Madame Julie Cadieux et à ses écrivains pour ce beau travail qui, je l’espère, saura vous tou-cher vous aussi. Bonne lecture! M. Jean-François Collard

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Mot du directeur adjoint 2e cycle du secondaire

Salut la « Gang » de la poésie, La vie est remplie de projets, les projets donnent la vie. La réalisation que vous venez de terminer en est une belle preuve. La passion, le goût d’apprendre, le dépassement de soi ne se comp-tent pas en heures, mais en désir, en vouloir, en révélations. Vous avez construit, grâce à ce qui vous anime à l’intérieur de vous-même, un outil de référence, de méditation qui saura, et j’en suis sûr, animer des réflexions, des discussions très intéressantes chez les futurs lecteurs. Je suis très heureux et fier d’être le directeur de ces élèves. Membres de ce comité et Mme Cadieux, vous êtes un modèle pour les élèves et les adultes qui vous côtoient. Un gros merci à M. Sauvageau pour son temps et son expertise. M. Luc Lépine

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Mot du Marchand d’idées (coordonnateur du projet)

Le flot de mes pensées est chargé de paroles élogieuses à l’égard de ceux et celles qui ont travaillé, à mes côtés, à l'achèvement de ce projet d’édition de recueil de poésie. Il est particulièrement génial d’a-voir la chance de collaborer avec un groupe aussi motivé, aussi moti-vant.

La jeunesse, lorsqu’elle est en action, en créa-tion, sur la route de la concrétisation, est tou-

jours très inspirante.

Motivation, Effort, Constance, Volonté, Créativité, Professionnalisme, Réalisation de soi.

Voilà quelques mots clefs qui résument avec justesse les apprentis-sages qui ont pu être intégrés dans le cadre de ce projet. En d’autres mots, cela a été une occasion originale de repousser nos limites; au-tant celles des jeunes que les miennes.

Le succès commence toujours par une graine que l’on sème. Ce sont souvent de simples gestes posés à l’adolescence qui forgent la per-sonnalité de l’adulte en devenir. Si je me fis à l’ampleur de l’accom-plissement présent, l’avenir des jeunes ayant participé à ce projet est assuré. À tous ceux qui doutent encore de la capacité des adoles-cents de réaliser des projets d’envergure, ouvrez grand les yeux, ce qui va suivre vous éblouira. Vous tenez dans vos mains la preuve concrète du contraire.

Félicitations à toute la gang, ce que vous venez d’accomplir est gi-gantesque

M. Marc Sauvageau

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Mot de l’enseignante responsable

Tout d’abord, je tiens à féliciter et à remercier toute l’équipe qui m’en-toure dans ce merveilleux projet. C’est une première à l’Odyssée et je dois avouer que cela n’a pas été de tout repos, mais ô combien en-richissant et valorisant pour nous tous! Tous les élèves bénévoles ont travaillé avec leur cœur et c’est ce qui a créé : «Les yeux grands ou-verts». J’ai eu l’honneur de côtoyer des jeunes gens merveilleux, tal-entueux et persévérants. Ce sont des poèmes d’élèves de la 3e secondaire qui vous sont présentés en plus de chansons écrites par les élèves du PR3 (merci à Julie et à Claire pour leur implication). La vie est malheureusement pleine de préjugés et c’est le thème que nous avons abordé dans le première section de ce recueil afin d’ame-ner les gens à réfléchir sur l’importance du vivre et du laisser vivre! Des sujets plus libres vous sont aussi offerts dans la deuxième sec-tion puisque la liberté est primordiale dans un univers rempli de con-traintes. Merci à la direction de nous avoir laissé utiliser le matériel et les lo-caux de l’école ainsi que de la confiance que vous m’avez accordée. Merci à M. Marc Sauvageau pour tout le soutien qu’il nous a donné. Merci à Élaine Godard pour son initiative face à ce projet. Merci à tous ceux qui ont mis la main à la pâte.

Mme Julie Cadieux

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À chacun ses espérances. (Le groupe des poètes)

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À tous ceux qui sont victimes d’injustices.

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Table des matières Tolérance La chicane : un sujet à éviter 27 Si un soir tu marches 28 L’intolérance 29 La tolérance non respectée 30 La douleur des pleurs 31 La violence verbale 32 Tannée des agresseurs d’enfants 33 Cruauté 34 Le racisme doit cesser 35 Préjugés 36 Les races 37 Moi, je tolère 38 La politique 39 Laissez-moi vivre! 40 La vie sans malheur 41 La discrimination 43 La maladie du désespoir 44 Ouvrez-vous les yeux 45 L’agression 46 Ce monde si loin 47 La tolérance = se tolérer 48 La tolérance = la différence 49 La tolérance aujourd’hui 50 Les nationalités 51 Intolérance à l’homophobie 52 L’homosexualité 53

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Les violeurs d’enfants 54 La tolérance 55 Les gais 56 La souffrance a une tolérance 57 La guerre c’est la misère 58 Aidez-les 59 Pourquoi tant de haine? 60 Elles ont peur 61 La tolérance en général 62 Le bien et le mal 63 Le système de santé 64 Guerres enfantines 65 Les enfants battus 66 La couleur 67 La tolérance, une attitude 68 La minorité visible 69 Tous humains 70 Les enfants exploités 71 Je t’aime malgré tout 72 Tolérer les menteries 73 Racisme 74 Le respect 75 La tolérance au Québec 76 Le silence 77 Toi et tes préjugés 78 La mort 79 L’intolérance 80 Souffrance 81 Dépression 83 Intolérance 84

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Les enfants maltraités 85 Je, tu, il… nous 86 J’ai tant essayé de comprendre 87 La guerre 88 Le racisme 89 Les couleurs du monde 90 Des enfants maltraités 91 Souffrance de mille âmes 92 Femmes battues 93 Libre Un enfant oublié 97 La fumée 98 L’amour 99 Si j’avais seulement… 100 Le bonheur 101 La graine de tournesol 102 Le suicide 103 Pour ma télévision 104 La violence 105 Ma meilleure amie pour la vie 106 L’enfant démoralisé 107 Je suis mon «punching bag» 108 Rêve 109 Le future 110 Le rêve 111 L’homme 112 La magie d’un rêve réel 114 Ce fameux soir 115

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Ton arrivée 116 Mémoires du passé 117 Que de beaux souvenirs 118 Ma meilleure amie 119 Le cœur brisé 120 Les tremblements 121 Soirée magique 122 L’amour perdu 123 La chance d’une malchance 124 M’envoler 125 Michaël 126 Jeux Olympiques 127 Un rêve 128 Maltraités 129 Descente aux enfers 130 Coups psychologiques 131 Jessica, ma sœur 132 Poème 133 L’amour n’est pas 134 L’amour infidèle 135 L’amour fait mal 136 Adieu mon père 137 En mémoire d’elle 138 Le crime 139 Le syndrome de la page blanche 140 Une amie en or 141 L’enfer 142 Amour détruit 143 Nos erreurs nous suivent 144 Manque d’inspiration 145 Une vraie amie 146

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L’école comme une prison 147 Pour une personne 149 Hier encore 150 L’amour de ma vie 151 Je t’aime encore 152 Du paradis à l’enfer 153 L’amitié 154 État d’ébriété 155 Je t’aime plus que tout 156 La personne que j’aime 157 Chansons

Paix aux survivants 161 L’union fait la force 163 Joie de vivre 165 Québec 167

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La chicane : un sujet à éviter

Depuis que l’être humain vit, Il y a eu toutes sortes de vacarmes Plusieurs gouttes de larmes Souvent provoquées par des conflits

Face à face, Deux êtres font une énorme délibération Exigeant une grande domination Figeant plusieurs visages en glace

Blasphèmes sortant sans penser De monstrueuses paroles blessantes Souvent avec une tournure innocente Peut ne plus vous ressembler

Certains jeunes ignorants, Révoltés par cet énorme différend Deviennent une victime injustement Par la faute de leurs parents

Telle que la bagarre, la chicane est une rivalité Parfois difficile à expliquer, Mais souvent dure à arrêter, Et qui me fait souvent enrager

Myriam Fortin

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Si un soir tu marches…

Si un soir tu marches Alors que la peau t’arrache, Ne t’en prends pas à cet homme Qui n’est pas plus haut qu’une pomme

Si un soir tu marches Alors que la peau t’arrache, Laisse cette fille tranquille, Celle qui est ronde comme une bille

Si un soir tu marches Alors que la peau t’arrache, Fais un homme de ta personne Pendant qu’elle te raisonne

Si un soir tu marches Alors que la peau t’arrache, Garde ces préjugés de côté Chacun a droit à sa sexualité

Si un soir tu marches Alors que tes paroles se cachent, C’est que tu as bien compris Que ces différences font partie de la vie

Maude Lavoie-Bégin

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L’intolérance

Ce que je ne tolère pas, Ce sont les gars qui se croient meilleurs que moi, Ces gens me rendent agressif, Ce n’est pas de ma faute si je suis impulsif

Une chose qui m’irrite, Ce sont les hypocrites, Ces personnes sont malhonnêtes, Ce ne sont que des sales traîtres

Ce qui me fait sortir de mes gonds, Ce sont les petits cons, Ceux qui ne cessent de m’énerver Je ne pense qu’à tous les enterrer

J’exècre tous ceux qui me font fâcher Je ne tolère pas qu’on me cherche, C’est ce qui me fait exploser, Donc n’essayez pas d’allumer ma mèche

Je sais que dans la vie, je me dois d’être tolérant, Mais parfois, certains ne me donnent pas le choix, C’est pour cette raison-là Que parfois, je peux être très intolérant

Lucas Gagnon

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La tolérance non respectée

Action, nous le voulons; Passion, nous désirons; Agression, nous ne nierons Un jour, nous périrons

Admirable ainsi que tolérable, La tolérance ne sera que gravée Au plus profond de vos pensées Seul l’amour pourra dire la vérité

Jour de chance, Amour d’enfance; Seul l’égalité Ne pourra que succomber

Arrêtée, stoppée, jamais vous ne pourrez Tolérance rejetée totalement reniée Pour notre sécurité Nous devrions écouter et accepter

Jamais la tolérance Ne sera respectée; Toujours blessé, il faudra retomber Chacun de nous avons nos espérances

Jade Jourdain

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La douleur des pleurs

Elle n’est plus capable de supporter Ces mots vexants Qui l’ont rendue réservée Et ne voulant plus ces problèmes incessants

Elle n’est plus capable de tolérer Ces rires sournois Qui, comme les épreuves, la font douter De ses propres choix

Elle n’est plus capable d’endurer Ces plaisanteries insupportables Qui la rendent irritable Et qui la transpercent d’une lame acérée

Elle n’est plus capable d’encaisser Ces gestes désagréables Qui, dans sa mémoire, restent ineffaçables Même si elle voulait oublier

Grâce à ses amies, Elle s’en est sortie grandie, Elle continue à aller plus haut Et elle est mieux dans sa peau

Léonie Beauchesne

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La violence verbale

Pourquoi Tant de rage envers moi? Ce que tu me fais subir, Me fait tant souffrir

Pourtant, je fais tout ce que tu me fais entreprendre Et toi, rien en retour Je n’arrive pas à comprendre Comment tu peux me faire cela tous les jours

Toutes tes paroles me blessent Je ne veux plus vivre dans le stress, Je pleure des larmes de métal, Car tu me fais tant de mal

Pourquoi tu me fais cela papa? Moi, je t’aime Et toi, tu me fais de la peine J’ai besoin de toi

Un jour, tu vas le regretter De tout le pouvoir que tu as eu sur moi Maintenant, je suis libérée Et j’ai confiance en moi

Marie-Pier Côté

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Tannée des agresseurs d’enfants

Tannée des agresseurs d’enfants Qui font toujours l’horreur Aux petits enfants savoureux, Aux petits enfants heureux

L’agresseur, c’est le soupçon, C’est la destruction, C’est complètement inhumain, C’est tellement enfantin

Le mal d’un agresseur, c’est méchant, C’est enlever une vie à un enfant; Un enfant, c’est magnifique, C’est si comique

Enlever un être cher, c’est déculotter les autres; C’est tellement cruel qu’il pleure, Car l’amour, c’est la vie Et non la nostalgie

La vie d’une personne enfantine, c’est la tendresse; La tendresse d’une jeunesse Et non l’imprudence D’un agresseur qui n’est pas penseur

Sabrina Bissonnette

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Cruauté

À leur naissance, Ils n’ont pas conscience Qu’ils viennent d’arriver Dans un lieu de cruauté

Ils ne savent pas encore marcher Et déjà, ils sont exploités Ils sont pris des mains de leurs parents Seulement pour une poignée d’argent

Ils débutent leur vie d’une drôle de façon Et ils ne savent pas pour quelle raison Maintenant, ils ont conscience de la vie Et d’où ils sont partis

Ils sont de plus en plus âgés Et de plus en plus souffrants Sentimentalement et physiquement Dû aux traitements qu’ils ont endurés

Quand ils sentent que la fin approche, Ils sont si étonnés De voir un poids de leur poche Se libérer

Frédéric Beauséjour

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Le racisme doit cesser

Blanc ou noir, quelle différence? Pourquoi être si méchant Envers ceux qui ont été si tolérants Face à nos préjugés d’apparence

Si nous étions nés noirs, Notre vie aurait été la même Même parcours, même avenir, il faut croire Dans des propos déplacés, nous aurions vécu quand même

Aucune fierté à dénigrer, à rabaisser, À être tant détestable, si désagréable Sans aucune raison valable, Ils sont mis de côté

Toujours nous nous acharnons, Un jour, nous regretterons Ils vont nous le faire payer En raison des méchancetés

Le racisme doit cesser Pour leur liberté, ils sont épuisés Arrêtez de les taquiner, Ils vont finir par se venger

Stéphanie Bossé

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Préjugés

Ils marchent derrière eux comme des esclaves soumis, Leurs poignets enchaînés, victimes de préjugés Les erreurs du passé leur sont maintenant dévoilées Et devant eux, les autres scandent : «Bande de pourris!»

Ils leur crient de mieux s’habiller Faute de ne jamais avoir essayé Ils leur disent qu’ils ne sont pas méchants, Ils veulent seulement voir leurs larmes de sang

Les victimes ne flanchent pas : ils lèvent la tête De leur prison improvisée, ils font la fête Ne souhaitant pas voir le lendemain, Ils ferment les yeux et se tiennent la main

Unis dans la peur, dans l’intolérance, Pourquoi ne pas leur laisser une chance Ils ne sont pas comme les autres, Homosexuels, maigres, pauvres; ils supportent les regards

Les préjugés ne manquent jamais à l’appel, Pourquoi ne pas simplement ignorer les rebelles? Parce que leurs mots blessent, Ils le disent sans cesse

Natalye Huard-Boudreau

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Les races

Ce n’est pas parce que tu es noir Que tu peux tout avoir, Ce n’est pas parce que tu es blanc Que tu es mieux pour autant,

Si tu viens d’ailleurs, Ta vie peut être meilleure On est tous différents Avec ou sans changement

Peu importe ton pays, Pour nous tu viens d’ici, Avec tout ce chemin, On sait que tu viens de loin

Ce n’est pas notre couleur Qui définit nos valeurs Peu importe notre race, On a tous droit à une place

N’oubliez surtout pas, Haïtien ou Québécois Qu’il n’est pas question de notre couleur, Mais bien de ce qu’il y a au fond de notre cœur

Jessica Leclerc

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Moi, je tolère

Moi, je sais en quoi je crois; Même si je suis voilée, Même si je suis maltraitée, J’affirme mon choix

Moi, je sais qui je suis; Même si je suis noire comme de la suie, J’arrête de me prendre pour une imposture, J’affirme ma nature

Moi, je sais que je fume; Même si je n’allume pas, Je m’empoisonne si je la hume, J’endure ce tabac

Moi, je sais ce que je dis; Même si je ne me fais pas toujours comprendre, Les gestes peuvent toujours surprendre, J’affirme mes mots incompris

Juger sans connaître, Nier à cause de son ignorance, Détruire les espérances, Moi, je tolère

Alexina Messier

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La politique

On tolère, on les laisse faire, Mais des fois, il faut arrêter de se taire Ils nous contrôlent; on endure Sérieusement, on fait dur!

D’habitude, on dit ce qu’on a à dire, Mais là, On ne dit rien, puis on les laisse détruire Il faut que cela arrête, ça ne peut pas continuer comme ça Je pense qu’aucun de nous ne devrait vivre comme cela

Ils nous rient dans la face, Nous on les prend comme des menaces Tel un tigre dévorant sa proie, Les politiciens se prennent pour des rois

Ils ne savent pas ce qu’ils font, Ils détruisent plein de belles choses, Ils nous prennent pour des cons Sans vraiment se préoccuper des dommages que cela cause

Ils sont attachés à leur bulldozer Tels les petits garçons à leur père, Nous, on ne dit rien, On les laisse nous mettre dans le pétrin

Noémie Major-Gauthier

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Laissez-moi vivre !

Tous les jours, je me fais affecter Par des tonnes de préjugés Et j’espère toujours que demain, Tout ira bien

Mon cœur, petit à petit A comme seule cupidité, Sa seule envie De pleurer et de céder

De l’intérieur, ne jaillit plus aucune lumière Tant de violence Et très peu de défense Mon être se lacère

Embrasser, toucher et caresser Ne sont guère entre hommes et femmes des gestes chastes d’af-fection, Alors pourquoi ces gestes le sont-ils entre garçons? La plupart sont tous dégoûtés

Laissez-moi vivre! Je ne demande que cela… Je souhaite un jour que tout cela arrêtera Maintenant, laissez-moi aimer!

Karl Peterson

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La vie sans malheur

Certaines personnes en souffrent et d’autres en font souf-frir Par les gestes ou seulement par les mots, ils donnent aux gens l’envie de mourir Peu importe la raison, le problème ou l’identité de cette personne-là Il doit se rendre compte que, peut-être un jour, ce jeune lui pardonnera

Certains ont un cœur et d’autres des remords Ils croient toucher à un simple corps, Mais à l’intérieur de cette personne se cachent des senti-ments et des douleurs Sans le dire, celui-ci veut seulement que son agresseur vive de malheur

La peine et la douleur sont deux choses différentes, Les deux peuvent détruire une personne comme les au-tres Ceux-ci se font très souvent parler de manière méchante Par contre, il y a des gens qui le font par plaisir sans pen-ser que ce jeune est contre

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La vie sans malheur (suite)

Avoir une vie paisible sans blessure pendant un instant Nous donne l’envie de pouvoir admirer ce moment Nous aimerions tous avoir une vie pleine de bonheur Sans avoir à nous soucier de notre millième malheur

La violence envers les enfants N’est qu’un simple geste pour paraitre plus grand Cette personne qui pense à la souffrance exagérée Tout au fond d’elle, de l’agressivité elle veut se débarras-ser

Lysa Sorya Sim

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La discrimination

Ce qu’il a dû endurer Durant toutes ces années; Il n’a absolument rien choisi De ce qu’il a subi

Chaque jour, pour lui, Vécu comme un cauchemar Le rapproche peu à peu de la mort Et un peu plus loin de la vie

Personne n’a encore compris Tant on le fait souffrir, Car tous ces gens ont détruit Tout ce qu’il avait mis du temps à bâtir

Alors, avec le temps, Il essaie d’évoluer, Mais avec tous ces détournements, Rien n’a changé

Il faudrait arrêter de tolérer Ces tristes paroles versées Pour qu’on arrive à comprendre Que la discrimination peut se faire entendre

Véronique Boulanger

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La maladie du désespoir

Le sourire aux lèvres, Une tempête dans la tête, La présence un peu bête, Un air un peu mièvre

Le sentiment de ne plus exister, L’âme perdue dans le silence, Des larmes en abondance, Un cri du cœur qu’on ne sait exprimer

Faible, lâche et profiteur Sont des reproches dévastateurs Qui provoquent cette détresse Et qui évoquent de la tristesse

Il faut vaincre l’ignorance, Stopper ce silence, Arrêter les jugements sans importance, Faisons preuve de tolérance

Avec de l’aide et du soutien, Un traitement et un médecin. Il y a toujours une lueur d’espoir Et pas que du désespoir

Laurianne Moreau

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Page 46: Les yeux grands ouverts

Ouvrez-vous les yeux

Pendant que moi je dors, d’autres sont réveillés Ils voudraient comme nous aller se coucher Seulement, eux n’ont pas la même chance Ils sont sur une emprise de malchance

Rêver d’être protégé par celui qui nous veut du mal Vouloir tout effacer Pour que rien ne se soit passé Je ne suis plus capable

Savoir que du monde se fait violer Jour et nuit Par un être aimé, Cela peut créer des ennuis

Ouvrez-vous les yeux On n’est pas tous heureux On cache des choses sous un sou-rire Sans le vouloir vraiment, on veut vous le dire

Il faut apprendre à écouter Même si cela peut nous ennuyer, Mettez-vous un peu à leur place Parce que eux, aimeraient bien changer de place

Mélanie Roger

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L’agression

L’agression n’est pas toujours évidente Pourquoi faire du mal à de pauvres innocents? Voler une vie qui en avait tant à donner ? C’est la détruire sans y penser

Finalement, cela ne s’oublie pas La blessure reste toujours là Chaque personne peut s’en sortir De ces gestes posés sans réfléchir

La victime cesse d’y croire L’agresseur refuse de voir Au lieu d’agresser Pourquoi ne pas protéger?

En parler aide à se libérer De ces rêves ensorcelés Qui nous permettent d’évacuer toute cette horreur Dans ce monde sans peur

Sortir toute cette rage Demande beaucoup de courage Avec le temps, tu pourras pardonner Aux gens qui t’ont abusée

Joany Dussault

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Page 48: Les yeux grands ouverts

Ce monde si loin

Vous êtes-vous déjà demandé À quoi ressemble le monde des fées? Un monde de joie et de paix Où l’amour est vrai

Cet univers est peut-être vrai, Mais bien sûr, il y a un mais Est-ce que nous y croyons Aussi fort que nous le désirons?

Toi, là-haut, est-ce que tu m’entends? Tolèreras-tu encore longtemps Toute cette souffrance, Cette joie inexistante?

Nous nous posons souvent des questions Aux réponses infinies Le bien, le mal; une invention, Cela fait partie de notre vie

Les cœurs brisés Comme les fleurs coupées Sont impossibles à réparer Alors, il est important de nous respecter

Domithilde D’anjou

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La tolérance = se tolérer

Nous prétendons être ouverts d’esprit Alors pourquoi, pour certains, n’éprouvons-nous que mépris? Acceptons les gens de différentes couleurs Et cessons de dire que les gens des autres pays nous font peur

Nous acceptons les défauts, Alors pourquoi rions-nous des gros? Au Mc Do, si on prend une grosse frite, On agit alors en hypocrite

Les autres religions sont douteuses, Leurs pratiques sont scandaleuses Arrêtons l’ignorance Peut-être arrêterons-nous les souffrances?

Oui, nous sommes différents, Mais ne soyons pas indifférents À chacun sa chance Et voilà la tolérance

Pour ceux qui se disent tolérants Agissez avec un bon jugement, Car si vous l’êtes vraiment, L’amitié viendra tout simplement

Jean-Philippe Boutin

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La tolérance = la différence

La tolérance, le respect Pour vous, ils ont le même aspect Pourtant, vous vous trompez, La tolérance n’est pas souvent respectée

Chacun a ses idées et en fait sa loi Sans se préoccuper des gens qui ont la foi Pensez-vous avoir tous les droits? Alors que finalement, c’est votre choix

Tous devraient accepter la différence Sans se fier à l’apparence, Car c’est un signe à la tolérance Et je dis non à l’ignorance

Je suis jeune et pleine de vitalité, Ce matin, j’ai laissé place à cette personne âgée Ayant les yeux attristés, Ce qui m’a bouleversée

Vous me direz bravo pour ta tolérance, Mais non, arrêtez vos arrogances, C’est juste que j’ai appris le respect d’autrui Et aujourd’hui, je m’en réjouis

Maude Lafontaine

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La Tolérance aujourd’hui

De nos jours, des gens sont malheureux, Car ils ne se font pas respecter Ils donneraient tout pour être simplement plus heureux Pour que leur vie soit métamorphosée

Pour commencer par l’amour et l’amitié Les paroles peuvent être considérées comme des coups de couteau Qui marquent leur vie pour l’éternité; Ce qui fait que leur cœur devient de plus en plus gros

Le respect représente un sentiment qui apporte de la reconnaissance, Il faut être conscient des jugements qu’on prend Nous devons donc avoir de la tolérance, Mais cela peut être probablement décevant

Le respect des autres est comme le respect de nous-même Il faut en être conscient et y faire attention, Mais surtout avoir confiance en soi-même Sinon, il faut y porter attention

Respecter les autres est aussi leur laisser la liberté Eux aussi ont le droit d’avoir du bonheur Ils seraient prêts à tout changer Nous devrions tous leur redonner une seconde chance pour une vie meilleure Karoline Auclair

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Les nationalités

Dans le monde entier, Il existe plein de nationalités Des gens normaux Qui jugent la couleur de la peau

Le racisme ne sert à rien Juste à faire du mal aux humains On est tous des êtres égaux Seulement, on n’a pas la même couleur de peau

Nous ne sommes pas si différents, On est pareil en dedans, Il faut apprendre à ne pas juger, Car c’est si facile de blesser

Il n’y a pas de tolérance, Il faut accepter les différences; Accepter les personnes telles qu’elles sont Et ne pas écouter les cons

Espérer un jour qu’il n’y aura plus de préjugés, Il ne faut pas rêver, Cela n’arrivera jamais Dans ce monde imparfait

Ananda Siggia

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Intolérance à l’homophobie (Soirée Poésie)

Que de préjugés Affligeons-nous à l’homosexualité Que de respect Manquons-nous à ce sujet

Déjà beaucoup trop de peur, Beaucoup trop de douleur Subissent ces personnes chaque jour Juste pour cacher ce qu’elles seront toujours

Trop de morts, Trop de torts Nous leur avons causés Sans remords ni pitié

Leurs cœurs pleurent et supplient De leur laisser le droit de vie Ils demandent et crient la paix Seulement pour avoir droit au respect

Ils sont prisonniers de nos préjugés Tel un criminel faussement accusé Beaucoup trop de menteries Pour des gens qui ont le droit à la vie

Trop d’intolérance à l’homophobie

Stéphanie Boulay 52

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L’homosexualité

L’homosexualité est un choix propre Qui ne doit aucunement être jugé, Car cela n’est pas le vôtre, Vous jugez sans avoir idée

Ce n’est pas tous les gens dans ce monde Qui ont les mêmes envies, Car personne n’a les mêmes avis Et en les jugeant, vous creusez leur propre tombe

Ce n’est pas parce que tu aimes Les gens de ton sexe Que vous devez craindre Ce que dira le «next»

Vous devez garder la tête haute Parce qu’il y en aura d’autres, Cela ne changera pas Qu’il n’y aura aucune fin à cela

Pour en venir à bout, Il faut se préparer à tout Les gens qui vous ont jugés Un jour, vont s’excuser

Maxine Vanesa Michel-Gallegos

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Page 55: Les yeux grands ouverts

Les violeurs d’enfants

Ces ordures qui ont violé Ces pauvres enfants Qui n’ont rien demandé Terrorisés jusqu’à la fin des temps

De leurs misérables vies, Ces voleurs de vies Leur laisseront cette cicatrice Remplie de malice

Ce sont des monstres Qui font du mal Et des meurtres, Ce qui est immoral

Ces pourritures finiront Dans leur prison Et subiront un châtiment Pour ce qu’ils ont fait à ces pauvres enfants

Samule Nantel

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Page 56: Les yeux grands ouverts

La tolérance

La tolérance À tous ceux qui ont été rejetés, À tous ceux qui ont été frappés, À tous ceux qui vivent de leur indifférence

Il est temps de bouger, Arrêter ce fléau Qui ne rend point notre monde plus beau Il est temps de parler

À tous ceux qui se lèvent le matin Et qui ont le dégoût de tout Et qui sont intolérés partout, Ne vous en faites point

Le soleil se relèvera, Les fleurs refleuriront, Des gens vous attendront Et ce monde sera peut-être moins rat

À tous ceux qui ont été rejetés, À tous ceux qui ont été frappés, Ne vous en faites pas, ayez le sourire Le monde finira pas vous faire rire!

Pourquoi ne pas tolérer?

Mikaël Doré Savard

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Page 57: Les yeux grands ouverts

Les gais

Que disons-nous des gais? Pourquoi juste des mauvaises pensées? L’image que nous projetons Est une fille qui est en réalité un garçon

Lorsqu’on voit un gai, On pense voir une fille, Mais ils sont si tranquilles Et ils sont intéressants à écouter

Un ami gai Est un bien qu’on veut garder Pourquoi les faisons-nous souffrir? Quand ils peuvent nous faire rire!

Tant de préjugés, Tant de souffrance Et aucune tolérance Ne leur sont apportés

Ils sont si gentils, On doit les laisser vivre leur vie, On doit apprendre à leur parler Et on doit apprendre à les aimer

Pauline Motais

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Page 58: Les yeux grands ouverts

La souffrance a une tolérance

C’est sombre, Elle a peur Comme une tombe, Elle vit dans l’horreur

Elle a toléré, Elle veut croire au lendemain, Elle a peur d’avancer, Elle voudrait voir au loin

Perdue au milieu de ses larmes, Ta voix qui l’a mise au silence; Tes yeux qui sont des armes, Tu as détruit son enfance

Tu dis l’aimer, Tu la fais souffrir; De toi, elle est effrayée; Elle ne souhaite que partir

Les bras ouverts, Mais le cœur fermé; La tête dans les airs, Elle prendra le courage d’avancer

Marie-Pier Dumas

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Page 59: Les yeux grands ouverts

La guerre c’est la misère

À la guerre, C’est la misère Bien des gens meurent Ils restent dans nos cœurs

Ils sont courageux Même si c’est dangereux Ils sont courageux comme bien des hommes Entre les deux, c’est la course à la couronne

Sur le champ de bataille, C’est le désastre Au-dessus du champ s’alignent les astres La guerre est notre pire trouvaille

Elle peut tout ravager Bien sûr, c’est provisoire La seule chose qu’il leur reste à faire, c’est prier Bien souvent, il n’y a pas d’espoir

Pourquoi s’engager Quand on n’est pas sûr de gagner? La seule chose qu’on peut espérer, C’est de revoir les gens que nous avons quittés

Pierre-Luc Lemieux

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Page 60: Les yeux grands ouverts

Aidez-les

Enfants malchanceux, Enfants battus, Enfants qui ne pourront être joyeux, Enfants qui n’auront jamais qu’un seul but

Enfants nés dans la peur De ne jamais connaitre le bonheur, Dans la peur d’être frappés Sans pouvoir le crier

Enfants qui veulent s’en sortir, Enfants qui veulent une nouvelle vie, Enfants qui seraient prêts à mourir, Enfants qui ne veulent plus vivre ainsi

Chaque soir, Alors qu’ils sont dans le noir, Ils s’inventent une pluie d’étoiles filantes Rêvant d’être aussi libres et brillantes

Enfants rêvant du jour où ils seront libérés, Enfants voulant sortir de ce trou noir sans fin, Enfants attendant d’être retrouvés, Enfants cherchant le bonheur qui continuera demain

Andrée-Anne Bertrand

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Page 61: Les yeux grands ouverts

Pourquoi tant de haine?

Pourquoi le peuple N’accepte-t-il pas les différences? Pourquoi le peuple N’accepte-t-il pas ceux qui n’ont pas sa ressemblance?

Les personnes ayant des différences psychiques Ou bien physiques Sont toujours la proie Des injures des voix

Que tu sois gai, Prophète Ou bien tapette, Il y aura toujours des préjugés

Mais qu’est-ce qu’un préjugé? Est-ce une souffrance refoulée? Ou peut-être Qu’ils veulent que ces différences viennent dans leur être?

Pourtant, Tout le monde est différent Alors, pourquoi cherche-t-on à les cacher au monde Quand la différence est le monde?

Martin Clément

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Page 62: Les yeux grands ouverts

Elles ont peur

Pauvres elles, Ils brisent leur vie, Les empêchent de voler de leurs propres ailes, C’est ce qu’elles ont ressenti

Malgré cela, L’amour toujours plus fort Ceux qui leur ont fait du tort Le cœur aimera

Heureuses, elles voudraient l’être, Mais les blessures restent Alors, un jour, peut-être, Les coups disparaissent

L’idée de se défendre Certaines n’y pensent pas Les plus courageuses y vont de ce pas Parties dénoncer, se faire entendre

Pourtant, ce n’est pas écrit sur leur front La seule façon de décrire Est d’observer ce qu’elles font La peur peut se faire sentir à des environs

Alexandra Rousseau-Nadeau

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Page 63: Les yeux grands ouverts

La tolérance en général

Tolérer les cris des enfants, Ils en feront autant quand ils seront grands; Accepter leurs rires et leurs pleurs Pour que leur vie coule en douceur

Tolérer le froid, la pluie et la chaleur Qui nous font voir de toutes les couleurs L’été; la nage et l’hiver; le ski Quel plaisir de retrouver ses amis

Tolérer les imperfections de la vie, Car il y a toujours un ami Qui nous tend la main et nous sourit Quand on voit tout en gris

Tolérer nos ennemis, Quand ils nous narguent; Voyez-les sans mépris Et vous serez libérés des algues

L’intolérance me tape sur les nerfs Et la tolérance me donne la chance et l’élégance De reconnaître les différences, Mais à quoi cela sert?

Michael-Cédric Prud’homme

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Page 64: Les yeux grands ouverts

Le bien et le mal

Lorsqu’on fait du bien, Ça nous revient, Ça donne aux gens du bonheur, C’est souvent dans nos valeurs

Ça pourrait être une belle aventure Qui vient de notre nature, Mais le mal peut nous rendre malheureux Pourquoi ne pas passer son souffle heureux?

Ça donne aussi le mal de vivre Alors que le bien, c’est comme donner le sourire Il suffit d’aider ou de donner Pour que les gens puissent nous remercier

Donner de l’amour ou de l’affection Et le monde se sent en émotion Simplement avec un bon geste, On peut changer tout le reste

Bref, c’est facile de faire souffrir Il n’est pas possible de tout rebâtir Et c’est pourquoi il faut toujours faire du bien Non seulement pour être gentil Ou vouloir agir en ami, Mais aussi pour préserver ses liens

Fadwa Rabeh

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Page 65: Les yeux grands ouverts

Le système de santé

Le système de santé va s’effondrer; Passer 18 heures à attendre à l’urgence, C’est cela la vraie urgence Les médecins font tellement d’heures supplémentaires qu’ils sont épuisés

Mon médecin de famille me dort en pleine face, Le monde va voir au privé; Imagine-toi combien cela peut coûter À un moment donné, cela va nous exploser dans la face Pas moyen d’avoir un rendez-vous, On est refusé partout, On essaie de se soigner avec les remèdes de grand-mère, Mais il n’y a rien à faire

À la clinique, ce n’est pas bien mieux, On attend une semaine ou deux, Après, on va consulter Le seul médecin qui n’est pas assez brûlé pour ne pas rentrer travailler

Il hésite à nous donner un antibiotique qui nous ferait du bien Même si on est malade comme un chien Les animaux sont mieux soignés que nous, Le vétérinaire vient n’importe quand, n’importe où

Marc-Antoine Bédard

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Page 66: Les yeux grands ouverts

Guerres enfantines

Dans vos guerres enfantines Pour la peau, pour la race, Vous êtes perdus dans la masse Pourtant cela n’est qu’une broutille

Toute votre énergie gaspillée N’a servi qu’à plus vous égarer Vous ne savez plus, Mais vous avez perdu

Nos cœurs battant à l’unisson, Nous courons à la vitesse du son Les arbres nous regardent courir Eux, depuis longtemps, savent qu’on doit agir

Telle une brûlure faite en bas âge, Vous vous atténuez des premières pages; Les idées que vous disiez conservatrices Sont maintenant des marques de racisme

Maintenant que la Terre est dépouillée de vos idées, Nous allons enfin pouvoir tout mélanger, Nous qui vous avons tant agacés, Vous avez fini par nous lâcher

Alexandrine Forget

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Page 67: Les yeux grands ouverts

Les enfants battus

Pourquoi battre des enfants Lorsqu’on peut se battre pour de l’argent? Leur cœur est si petit, Pourquoi ne pas leur enlever leurs soucis?

Détruire des vies Lorsqu’on peut en construire Ou même en produire, Tel un soldat, tu détruis

La vie est si difficile, Pourquoi la rendre plus compliquée Lorsqu’on peut la simplifier Et la rendre plus facile?

Il y a des salauds qui n’ont pas de cœur, Qui se croient les maîtres de leur demeure; Ils ne sont pas maîtres, Mais bel et bien des êtres

Battre ne sert à rien, Car nous sommes tous humains Pourquoi se détruire Lorsqu’on peut s’unir?

Jonathan Naud

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Page 68: Les yeux grands ouverts

La couleur

Est-ce seulement une question de couleur? Pourquoi apporter tant d’importance? Tant d’importance à la différence Comment une couleur peut-elle créer tant de pleurs?

Ouvrez, ouvrez les yeux Pour un ciel encore plus bleu Soyez, soyez ouverts d’esprit À ces cultures, cultures différentes de celles d’ici

Arrêtons de dénigrer Ces peuples du monde entier Seulement parce qu’ils sont différents Différents, en fait, c’est ce qu’on prétend

Et si notre vision était en noir et blanc Quelle différence verriez-vous à tous ces gens? À quoi bon se détester? Quand on pourrait tous s’aimer!

Le racisme fait tant de mal Tout cela en raison d’une peau foncée ou pâle Tous auraient envie d’une vie Où tout le monde serait uni

Kassandra Izéard-Tanguat

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Page 69: Les yeux grands ouverts

La tolérance, une attitude

La tolérance, Ceci n’est pas seulement un sentiment de démence, Mais une attitude consistant à tolérer ce qu’on pourrait rejeter Ou peut-être même interdire et refuser;

Mentir a comme définition De nier ce que l’on sait être vrai dans l’intention De tromper Donc, ne pas dire la vérité

Pourquoi certaines personnes Sont incapables de s’assumer Et simplement avouer la vérité? Seulement… elles continuent de nier

Je remercie ma mère Pour m’avoir montré à être sincère, Car sans elle, j’aurais été Parmi ce nombre de personnes, en train de divaguer

Ne pas voir la vérité en face, Ne nous en débarrasse pas, Car maintenant, quand je te vois, Je sais que tu me mens en pleine face

Marina Briand-Robinson

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Page 70: Les yeux grands ouverts

La minorité visible

Réduis en esclavage, Nous fûmes maltraités À n’importe quel âge, Nous fûmes détestés

La peur dans le cœur, Noyés dans nos pleurs, Nous les laissions faire Pour ne pas leur déplaire

Battus, fouettés, tués et vendus, Nous fûmes traités de tous les noms Sans jamais qu’ils nous demandent pardon Un fardeau de plus sur nos épaules abattues,

Mais un jour c’en fut plus qu’assez, Alors eux aussi furent tués Ainsi notre fameuse indépendance vit le jour, Certains que nous nous battrons toujours

C’est la peau noircie par la colère Que nous nous battrons contre cette misère, Car l’union fait la force; Ce qui ne rendra la guerre que plus féroce

Alors STOP aux préjugés

Starnola Théodore

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Page 71: Les yeux grands ouverts

Tous humains

On a su apprendre à aimer, On a su apprendre à s’adapter À la personne et sa différence Avec aisance

Certaines personnes ne sont pas aimées Alors, toute différence est intolérable et rejetée Où à cette circonstance, On ne peut pas avoir aucune tolérance

Vous croyez que c’est dur d’accepter, d’agir, De rester optimiste, Faire preuve de civisme; Certains préfèrent les voir s’anéantir

Il faut savoir accepter de pardonner, Acquérir, saisir et devenir Une bonne personne, sans préjugé, De pouvoir s’accomplir

La disconvenance est humaine Il faut savoir oublier la haine, Regarder plus loin que le bout de votre nez Vous verrez que tous méritent d’être aimés

Kristin Doyle

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Page 72: Les yeux grands ouverts

Les enfants exploités

Dans le monde de la tolérance, il n’y a pas Les petits enfants exploités qui travaillent toute la journée Même parfois, ils n’ont pas à dîner, Mais ce n’est pas comme cela au Canada

Ici, ce n’est pas comme cela, Aucun enfant n’est exploité Dans les autres pays, je ne sais pas pourquoi ils font cela Ce sont que des paresseux qui ne veulent pas travailler

Pourquoi eux travailleraient-ils si fort Et gagneraient moins d’or Que l’autre qui affiche une telle paresse Et qui est saisi d’ivresse?

Les enfants qui sont exploités Devraient se dénoncer Et devraient être mieux traités Par des personnes qui vont les aimer

Les exploiteurs devraient être arrêtés Et emprisonnés Pour ces gestes commis Auprès des jeunes démunis

Nicolas Bleau

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Page 73: Les yeux grands ouverts

Je t’aime malgré tout

Tu le sais Comme je suis tolérante, Tu le savais, Mais je suis arrivée au bout de la pente

Toutes les fois Que tu es arrivé Soûl, éméché, J’étais là pour toi

Quand tu arrivais et tu avais bu, Tu étais tout massacré, Car tu t’étais battu, J’étais à tes côtés

Quand tu arrivais drogué, J’ai toujours essayé, Toujours voulu te comprendre; J’étais là près de toi, toute tendre

Ma limite, tu l’as poussée Je ne peux plus continuer Je t’aime tellement Et cela pour longtemps

Eugénie Daigle

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Page 74: Les yeux grands ouverts

Tolérer les menteries

Je te voyais comme ma muse, Mais j’avais peur de te parler, Car tu étais comme une écluse, J’ai eu peur d’être trop attaché

Un jour, tu es devenue mon héroïne Et moi, j’ai eu une concubine J’ai toléré tes menteries, Mais maintenant, c’est fini

Je dois recommencer Tout ce que tu m’as enlevé J’ai toléré tes mensonges, Tout cela me ronge

Tolérer la nuance, C’est se détruire Et souffrir, C’est perdre de l’assurance

Maintenant, je dois te supporter, Car je t’ai tant aimée Mon intolérance à tous ces mensonges Me laisse vide comme un songe

Keven Socheath Khim

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Page 75: Les yeux grands ouverts

Racisme

Les gens ne voient pas au-delà de leurs couleurs Lorsqu’ils les croisent dans la rue Ils cherchent une issue Dans leurs regards, on voit la peur

Ils ont l’air insensible Et toujours prêts au combat Ils ne rendent pas visibles Le sentiment qui les abat

Seules les personnes de couleur font le mal Elles se promènent avec un fusil et un couteau à la main, C’est ce que les blancs ont comme idée générale De la vie d’un noir qui veut vivre jusqu’à la fin

La vie d’une personne de couleur Peut être très difficile Entre la tristesse et la peur Ce n’est pas toujours facile

Ils essaient de la rabaisser, Mais ils n’y arriveront jamais Jamais ils n’auront de regrets D’avoir voulu la blesser

Frédérique Pépin

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Page 76: Les yeux grands ouverts

Le respect

On peut tolérer jusqu’à un certain point, Car c’est ce point qui nous pousse hors de nos limites, Hors de notre esprit, hors de tout et si loin Que lorsqu’on revient tout est si critique

Dans la vie de chaque être humain, Le respect a une grande importance, Car pour chaque humain, On doit garder la confiance

Tu as détruit sa vie Comme tu en avais envie, Mais un jour, cela sera à ton tour De te faire jouer le même tour

Il y a beaucoup de races, Mais tous devront faire face À nos droits et à nos lois Dans le respect de soi

Quand la nuit tombe, Tous les problèmes se précèdent, Les jeunes filles marchent dans la partie sombre Pour cacher leur déception

Mathieu Ouellette

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Page 77: Les yeux grands ouverts

La tolérance au Québec

Rarement, on ne croisera pas d’autres races; Au Québec, il y en a de tous les côtés Il n’y a pas de mal à s’accepter Non, mais regardons-nous la face

Nous n’avons pas la même apparence, Mais nous avons tous deux yeux, une bouche et un nez Est-ce une si grande différence D’avoir une mélanine plus élevée?

Pouvons-nous seulement aujourd’hui Respecter la liberté d’autrui? Pas la peine de devenir des saints, Juste se rappeler que nous sommes humains

Le racisme est un poids nous séparant, c’est de plus en plus lourd Cela m’écrase comme un char Brisons cette bannière qui nous sépare Puis, nous vivrons de meilleurs jours

Pourquoi suis-je noir et toi blanc? Ce qui fait notre richesse, c’est notre diversité Pourquoi suis-je noir et toi blanc? Quand vous l’aurez compris, viendra la liberté

Yanick Tshinkenké

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Page 78: Les yeux grands ouverts

Le silence

C’est dans une cour d’été Que tout a commencé, Que tout a chaviré, Que ma vie a basculé

Je voulais qu’on me trouve Pour ne plus jouer, Pour me retrouver et ne plus y penser, Pour qu’enfin, je me recouvre

Je remets ce masque Que personne ne démasque, Car tous pensent être immunisés Pourtant, j’ai été touchée

Chaque jour, je demande à la vie Pourquoi moi? Car maintenant, ma vie est finie Parce qu’on m’a pris moi, sachant que je serais sans voix

Cela fait maintenant 8 ans Que je mens, Mais le destin m’a offert une meilleure amie À qui j’ai tout dit

Andrée-Anne Bertrand

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Page 79: Les yeux grands ouverts

Toi et tes préjugés

Ça m’énerve les préjugés; Ceux-là devraient être aussi jugés De peine de mort Pour tous leurs torts

De grosseur ou de laideur, Ça me donne mal au cœur Jouer avec la joie comme dans un jardin Déterrer, enterrer, jouer avec ses mains

Je suis laide peut-être, Mais j’ai un cœur Que tu brises à toutes les heures En n’écoutant que ton être

Tu rabaisses le monde Pour te sentir supérieur J’en ai marre que tu nous prennes pour des inférieurs Arrête ton attitude immonde

Arrête toutes ces singeries Regarde-toi dans le miroir Pense aux gens, pense à leur mémoire Arrête toutes ces conneries

Gabrielle Rossi-Gauthier

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Page 80: Les yeux grands ouverts

La mort

Déjà un an que tu nous as quittés Et c’est impossible de t’oublier Pourquoi es-tu parti? Maintenant, tout est fini

Dès le jour où je t’ai vu, J’ai tout de suite su Que tu étais l’homme de ma vie, Mais tu es parti

Je suis triste comme jamais Et jamais je ne t’oublierai, Car tu m’as laissé La garde d’un bébé

Je pleure des larmes de métal, Car tu ne verras pas cet enfant grandir En ton honneur, je l’appellerai Charles Lorsqu’il saura ton décès, comment va-t-il réagir?

Pourquoi t’es-tu suicidé? Sans avoir la moindre idée De ce qui aurait pu arriver dans le futur Pour moi, c’est vraiment dur

Stéphanie Lapierre

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Page 81: Les yeux grands ouverts

L’intolérance

J’étais un batteur professionnel J’avais fait plusieurs tournées Je passais mes journées à me droguer Mes mains allaient aussi vite que des ailes

Mais maintenant, tout est fini, Je ne pourrai plus jamais jouer de la batterie À cause de mon accident, Je ne peux plus autant bouger qu’avant

Mes bras y ont laissé l’âme, Je ne pourrai plus jamais toucher qui que ce soit Je ne pourrai plus jamais embrasser ma femme et ma fille Et jamais plus je ne pourrai reprendre la batterie

L’alcool au volant n’a pas été l’idée du siècle J’ai non seulement perdu mes bras, Mais j’ai tué les personnes de la voiture qui était en face Donc, je dois passer 25 années en prison

Je ne peux plus supporter l’absence de mes membres, Je ne suis plus qu’un bon à rien Une pièce de viande qui bouge Ma vie est intolérable

Jean-Marc Laliberté Pareja

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Page 82: Les yeux grands ouverts

Souffrance

J’aimerais vivre comme dans un conte de fées Où les problèmes n’ont jamais existé, J’aimerais revenir en enfance Où rien n’avait d’importance

Je vis depuis longtemps le cœur rempli de souffrance Je souris comme si tout était beau et sans ne rien dire j’a-vance, Personne ne sait comment je me sens, Personne ne sait comment je suis mal en dedans

J’ai toujours été ignorée, détestée, insultée J’ai toujours détesté la solitude, pourtant, j’y suis condam-née Est-ce qu’un jour, je vais, moi aussi, être heureuse? Est-ce qu’un jour, aux yeux de quelqu’un, je serai pré-cieuse?

J’aimerais avoir la force de tout combattre, de tout surmon-ter, De pouvoir ignorer les critiques des autres, d’oublier mon passé, Mais cela me parait si difficile de tout traverser

Il y a trop eu de souffrance dans ma vie, trop d’épreuves à surmonter

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Page 83: Les yeux grands ouverts

Souffrance (suite)

Que maintenant, j’en trouve plus le bonheur, je n’arrive plus à oublier; Oublier toutes ces journées passées à déprimer, toutes ces journées passées à espérer, Toutes ces journées qui n’arrêtaient jamais d’exister

Valérie Huard-Boudreau

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Page 84: Les yeux grands ouverts

Dépression

Comme un tourbillon de détresse Comme une sensation de tristesse, La dépression qui est surprenante Perturbe les petits comme les grands

C’est au milieu de cette cacophonie Que ces femmes et ces hommes ont acquis Certains vont revenir sain d’esprit, Mais d’autres vont sombrer dans la folie

La dépression est comme un ravin Dans lequel nous remontons en vain, Mais ce trou n’est pas si profond Avec l’appui de nos proches, nous vivrons

La dépression est un vrai combat Dans lequel notre corps et coincé, Mais lorsque la brume se dissipera Peut être serons-nous libérés?

C’est avec l’aide d’un appui Que seuls nos proches peuvent nous donner Que nous ne serons peut-être plus pris Dans cette maladie qui nous est donnée

Nicholas Di Iorio

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Page 85: Les yeux grands ouverts

Intolérance

Qu’est-ce que l’intolérance? Sinon un mot dépourvu de grand sens Son contraire pourtant fréquent Utilisé partout et sans échappement

Se plaindre de tout, Ne pas pouvoir tolérer, Violence et crimes sont présents partout, Choses horribles que l’on ne peut s’empêcher de dicter

Un événement qui cause un énervement Comme un moustique qui bourdonne à l’oreille, Chose que l’on souhaite voir disparaître absolument Préjugés, disputes, faire envoler tout cela dans une bouteille

Cela peut aussi être une incapacité à utiliser Bières, cigarettes, ecstasy; Cela peut être aussi néfaste que bon dans la vie, Objets dont certaines personnes ont de la difficulté à manier

Petit mot prenant beaucoup de formes, Si fort et utilisé souvent À la fois inutile et important, Merci de faire de nous des hommes

Audrey Patenaude

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Page 86: Les yeux grands ouverts

Les enfants maltraités

Les enfants maltraités ne sont pas respectés, Ils sont battus et exploités Là où les enfants travaillent fort, Cela pourrait leur causer la mort

Ils sont battus après un travail acharné Parfois, ils n’ont même pas le droit à leur dîner Ils mettent tellement d’efforts Et n’ont même pas droit au réconfort

Les tuteurs ont autant de pouvoir, Car les enfants ont peu de savoir, Les grands sont paresseux et ils croient être heureux En essayant de faire leur bonheur, ils rendent la vie des petits en malheur

Les enfants sont malheureux maintenant, Quand il sera temps de devenir grand, Ils auront droit à leurs opinions, Car aujourd’hui, c’est une restriction

Un jour, il sera temps de les affronter, Car vous voulez être respectés Vous allez être les plus forts et les plus grands Et vous serez vétérans

Nathan Barrette

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Page 87: Les yeux grands ouverts

Je, tu, il… nous

Si je suis blanche, Tout de suite les gens tranchent, Si je suis noir, Je suis supposément inférieur au pouvoir

Je me demande qui a décidé de tout cela, Que du jour au lendemain, je ne peux pas être ça ou ça, Que si je suis une femme ou un homme, Tout change dans l’idée de qui a mordu dans la pomme

À ce que je sache, je suis apte à savoir, Si oui ou non, je dois changer mon histoire, Si oui ou non, Je peux faire telle ou telle chose sans me faire crier des noms

Que je porte le voile ou le turban, On ne devrait pas juger ma façon de suivre le courant, Que je vienne de ce pays-ci ou de ce pays-là, J’en ai rien à foutre de ce que tu penses de moi

Que je sois grand ou pas, Tu n’as pas à me dicter quels sont mes droits, Ou bien me pointer du doigt, Car qui que je sois, j’ai le droit de faire mes propres choix

Caroline Prévost

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Page 88: Les yeux grands ouverts

J’ai tant essayé de comprendre

J’ai beau me forcer pour un jour essayer de comprendre Pourquoi le monde s’entête à ne jamais être tendre? Essayer d’être gentil, cela démontrerait notre faiblesse Où sont passés les gens avec un peu de sagesse?

J’ai tant essayé de comprendre le monde d’aujourd’hui, Mais j’ai vu que de tout savoir me rapporterait la folie Donc, je fais comme tout le monde et je reste enfermé chez nous En souhaitant ne jamais rencontrer un fou

J’ai tant essayé de comprendre pourquoi nous vivons ainsi, Mais jamais aucune réponse valable ne m’a été garantie Donc, j’ai une routine établie que je suis tous les jours Sans poser de questions, sans réponses en retour

J’ai tellement essayé de comprendre la société, Mais jamais personne ne s’est assis et m’a expliqué Alors, je vis ma vie du mieux que je peux la vivre En espérant qu’un jour, les réponses arrivent

J’ai tant essayé de comprendre la société, J’ai tant essayé de comprendre l’humanité, J’ai tant essayé de comprendre n’importe qui, J’ai tant essayé de comprendre ce qu’est la vie!

Kévin Kendall-Huot 87

Page 89: Les yeux grands ouverts

La guerre

Pourquoi l’avoir inventée? C’est un mot si violent Qui a tué et dévasté Comme un couteau tranchant

Une violence gratuite Personne ne la mérite Pourquoi les faire souffrir, Ils ont le droit de vivre

La vie est si belle, Mais pour plusieurs, cruelle Ces cris de détresse, Ces coups de faiblesse

Enfants, adultes; tous sont prisonniers Pour certains, c’est la mort D’autres chanceux s’en sortent Ce n’est pas une vie d’or

La paix, ils la prient Comme nous prions Dieu Donnez-leur cette vie Qu’ils puissent enfin ouvrir les yeux

Mélissa Verguet

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Page 90: Les yeux grands ouverts

Le racisme

Aujourd’hui, noirs et blancs se rassemblent, Mais ils ont de la difficulté à être ensemble La guerre entre ces deux clans est déclenchée Personne ne s’entend, on est séparé

La couleur est la différence, Il n’y a pas de tolérance On n’écoute rien de ce qu’ils ont à dire, On pense toujours au pire

On peut voir leur souffrance, Mais on se fout de ce qu’ils pensent Nous on peut rire, Mais eux n’ont pas le droit de souffrir

On les traite comme de la pourriture, Mais ils ne devraient pas subir cette torture L’apparence est souvent trompeuse, Leur âme est souvent merveilleuse

Si un jour quelqu’un pouvait comprendre Ce qu’ils ressentent Enfin, quelqu’un pourrait parler en leur faveur Pour qu’il n’y ait plus de douleur

Véronique Bélanger

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Page 91: Les yeux grands ouverts

Les couleurs du monde

Un gars, une fille Un noir, un blanc On est tous différents De la façon dont on brille

Que ce soit une femme arabe avec un voile Qui se promène sur un chameau Ou un Américain sale Qui conduit une auto

Il faut tous se tolérer Même si on a le goût de s’entretuer Il ne faut pas s’enfermer dans une prison de solitude On a besoin d’avoir une bonne attitude

Briser le mur du silence, C’est la clef Se communiquer La façon qu’on pense, Cela peut nous aider

Surmonter les préjugés Pour apprendre à s’aimer, Pour s’apercevoir qu’on se ressemble Voilà comment on peut vivre ensemble

Maxime Boivin

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Page 92: Les yeux grands ouverts

Des enfants maltraités

Je ne peux pas imaginer La tristesse de ces pauvres jeunes gens Comment pouvons-nous autant maltraiter De pauvres innocents?

À la simple idée de les voir pleurer, J’ai le cœur brisé Et je ne comprends pas les parents Qui, sans aucun regret, trouvent cela amusant

Comment peux-tu frapper ton propre enfant? Quand tout ce qu’il veut, C’est être heureux Et devenir grand

Quand c’est rendu le soir Où ils se regardent dans le miroir Et doivent aller se coucher Tout en continuant de pleurer…

Comment pouvons-nous faire Pour arrêter de leur faire vivre cet enfer? Et enfin leur donner, La chance d’être aimés

Chrystelle Forest

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Page 93: Les yeux grands ouverts

Souffrance de mille âmes

La mort est une chose bien cruelle, Mais elle est bien réelle J’aimerais l’arrêter, Ne plus y penser

Beaucoup y ont succombé Et jamais je ne les reverrai J’ai beaucoup pleuré Jamais, je n’aurais imaginé qu’une telle chose puisse se passer

C’est comme une blessure À travers mon armure, Jamais cicatrisée, Mais je continue d’exister

La Terre continue de tourner Le temps n’est pas arrêté, C’est la pure vérité Jamais je ne pourrai l’oublier

Même avec une éternité, Cela ne peut pas changer Tous ces morts, Tous ces remords

Un monde sans vie, Un monde sans espoir Tels des fantômes, ils sont partis Tous comme moi qui plonge dans le noir David Beauchemin

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Page 94: Les yeux grands ouverts

Femmes battues

Il la bat régulièrement, Elle pleure tout le temps; Il la viole de plus en plus souvent, Elle prend sur elle depuis longtemps

Ils se foutent de nous, Nous enfoncent comme des clous; Ils nous mentent sans cesse Et leurs coups nous blessent

Il la trompe chaque soir Et ne fait que boire, C’est un véritable monstre, Mais elle ne s’en rend pas compte

Ils sont horribles avec les gens Et seulement pour une peine de 2-3 ans Il disait qu’il l’aimait plus que tout, Mais c’est lui qui l’a mise dans le trou

Il la tue juste comme cela, Mais il ne saurait dire vraiment pourquoi Elle était si belle avant qu’il ne la défigure, Mais quelle pourriture!

Jessye Campeau

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Page 98: Les yeux grands ouverts

Un enfant oublié (Soirée Poésie)

En sortant dans la nuit, Dans le sombre qui m’encombre, J’aperçois une flamme qui reluit

Malgré la cigarette qui fume entre mes doigts, Je sens l’odeur du bois fumant Je m’approche pour mieux voir c’est quoi

C’est alors que je vois là-bas, Seule, une petite silhouette Au bord d’un feu allumé de ses bas

Je vois cet enfant dont je connais le visage Qui me regarde de ses grands yeux tristes Fumant son joint pour faire passer la rage

Je m’assois près de lui, puis le serre contre moi Je me demande, ce qu’à huit ans, ce jeune fait dehors, Mais au fond, je sais bien pourquoi; Je sais d’où viennent les ecchymoses sur son petit corps,

Mais pourquoi donc elle le frappe? Comment peut-elle? À ses pensées, une larme m’échappe, J’aimerais pouvoir lui donner des ailes…

Roxanne Pitre

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Page 99: Les yeux grands ouverts

La fumée ( Soirée Poésie)

Par une splendide journée d’été, Je regarde l’horloge qui me fait face Attendant le moment tant désiré Qu’elle sonne pour enfin sortir de la classe

Quelque chose me pique le nez, C’est une odeur trop familière; Je ne peux m’empêcher de tousser, Maudite soit cette chose qui vient polluer l’air!

Qu’est-ce que je vois en face de moi? Deux jeunes étudiants fumant la cigarette; Se croyant au dessus des lois, Mettant en péril la vie de leurs soeurettes

Ignorant le mal qu’ils font, L’un aspire l’infecte poison; L’autre le rejette dans la figure d’autrui Sans se soucier de ce qu’ils ont anéanti

Je remets en question bien des lois, Mais celle de l’anti-tabac compte pour moi; Je l’approuve telle qu’elle s’impose, Car la fumée secondaire m’indispose…

Frédérick Robitaille

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Page 100: Les yeux grands ouverts

L’amour

L’amour avec toi est si facile, Car tu es la moins difficile Avec ton sourire merveilleux, Tu me rends heureux

Tu es si belle Que je te donnerais le ciel Tu m’illumines, Tu me fascines

Il y a eu des temps magiques Des moments tragiques, Mais je suis toujours émerveillé Par ta loyauté

Cela fait un bout de chemin Que nous marchons main dans la main Mes souvenirs avec toi Resteront toujours avec moi

Tu es la lumière De mes prières Je t’aimerai pour toujours Mon amour

Novaly Kabal

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Page 101: Les yeux grands ouverts

Si j’avais seulement…

Si j’avais seulement des ailes Comme un ange entrant dans le ciel Voir le monde couleur miel Et qui croit que c’est éternel

Si j’avais seulement le mystère D’effacer la peur sur la terre De chanter la tolérance en chœur Et de ressentir la mélodie du bonheur

Si j’avais seulement tant de pouvoir, Je ferais un jardin d’espoir Où pousseraient des graines d’amitié Dont les fleurs sont entourées de pitié

Si j’avais seulement la volonté, Je renforcerais le cœur de bonté Pour faire de cette vie une liberté Afin de manifester sa beauté

Si j’avais seulement un peu de temps, Je méditerais ce monde longtemps Et cette vie ne s’est jamais méfiée De ces conflits qui détruisent la fierté

Amélie Provost

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Page 102: Les yeux grands ouverts

Le bonheur

La clé du bonheur N’est pas juste l’ouverture d’un cœur, Mais bel et bien l’amitié Peu contentée

Pourquoi s’arrêter sur l’argent Lorsque nous parlons de bonheur? Pourquoi ne pas s’axer sur les gens Qui nous rapportent ce bonheur?

On pourrait être pauvre Et vivre le parfait bonheur En regardant les gens avec un grand cœur, Même s’il y en a qui rient des pauvres

Le bonheur parfait, C’est aussi ce qu’on fait Notre bonheur, nous n’avons pas besoin de le chercher, Car nous l’avons déjà, Mais nous savons aussi le partager

Le parfait bonheur, C’est aussi avoir l’humeur de sourire Et de rire sans avoir de malaise

Kevin Socheath Khim

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Page 103: Les yeux grands ouverts

La graine de tournesol

Quand je t’ai ensemencée, J’ai espéré avoir du temps ensoleillé En regardant par la fenêtre, Je t’ai enfin vue naître

Cette odeur presque parfaite Me disait que tu étais prête J’ai eu envie de te cueillir En te voyant t’épanouir

J’ai dû t’étendre au soleil Pour que tu puisses carboniser Tu étais une merveille Avec ta couleur dorée

Juste à y penser J’avais envie de te goûter Ce goût si savoureux Était totalement délicieux

Après toute cette période d’évolution, J’ai adoré cette transformation Cela m’a donné le goût de recommencer Pour les prochaines années

Joany Dussault

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Page 104: Les yeux grands ouverts

Le suicide (Soirée Poésie)

Tous les jours, je meurs Pourquoi ne pas devancer ma mort? Une corde au cou ou une balle dans le corps, Il faut juste que je soulage mon vieux cœur

Je suis un homme âgé, La mort refuse de m’accepter À 120 ans, toutes les personnes que j’ai aimées Sont déjà mortes et enterrées

J’ai trop pleuré, j’ai trop souffert J’ai perdu mes parents dans la première guerre, Mes amis lors de la seconde Tués pas des Vietcongs

Cet hôpital va me faire perdre la tête, Cela ne serait peut-être pas une mauvaise idée, Je suis atteint de diabète, Mais les médecins disent que je survivrai

La vue est magnifique sur le toit de cet hôpital, Les gens en bas me prennent pour un malade mental, Ils me disent de ne pas sauter, Mais trop tard, je me suis déjà décidé

Jean-Marc Laliberté-Pareja

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Page 105: Les yeux grands ouverts

Pour ma télévision

Quand je te regarde, tu m’illumines avec tes couleurs Quand je t’écoute, tu m’instruis de tes connaissances Quand je suis avec toi, je danse comme je pleure

Tu me fais vivre des moments joyeux Et quelques fois, des moments terrifiants Si tu savais comment tu me rends heureux

Parfois, je m’endors près de toi Parfois, tu me fais crier Parfois, tu me combles de joie

Depuis que je suis tout-petit, Je te regarde et je t’écoute Même si tu m’as déjà menti,

Je te veux à mes côtés Je veux passer mes soirées Ou mes matinées À t’écouter

Mais viendra un jour L’heure de nous quitter Je vais toujours Me rappeler de ma «télé»

Hugo Lessard

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Page 106: Les yeux grands ouverts

La violence

La violence qu’elle soit physique ou mentale, Il faut que cela cesse Avant qu’on ne perde les pédales On sait tous que les paroles blessent

Quand on regarde toutes ces guerres, Qu’on observe tous ces militaires, Tous ces innocents qui périssent Et qui n’avaient aucune malice

Les enfants qui sont battus ou violés, Plus tard, ils risquent d’être traumatisés Ils seront en dialogue, Mais plus souvent chez des psychologues

Le problème, c’est que les jeunes sont trop agressifs Dans leurs gestes et dans leurs paroles; Ils sont impulsifs, Ils trouvent cela drôle de faire des vols

Les enfants, les immigrants vendus à tout moment, La violence faite aux enfants, Il faut que cela cesse maintenant,

La violence devrait être tolérance zéro

Olivier Truchon

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Page 107: Les yeux grands ouverts

Ma meilleure amie pour la vie

J’ai l’occasion, moi, D’avoir une amie extraordinaire

Dès la première fois, On savait parfaitement Que nous deux, c’était pour la vie

Nous avons passé des moments mémorables, Nous avons vécu plein de belles choses Et cela restera gravé dans ma mémoire À jamais, pour le reste de mon existence

Elle est toujours là à mes côtés, Quand j’ai besoin d’elle, Tu essayais toujours de me comprendre, Tu essayais toujours de trouver une solution Tu ne me laisses jamais tomber C’est pour cela que tu es ma meilleure amie

Maintenant, la vie fait en sorte Que nous sommes séparées par des milliers de kilomètres, Malgré tout cela, Nous allons rester les meilleures amies du monde Pour le reste de notre vie

Eugénie Daigle

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Page 108: Les yeux grands ouverts

L’enfant démoralisé

L’élève surdoué a dû succomber

Enfant obligé de se droguer pour être accepté Naître dans un monde de grands en partant Faire des vols juste pour un petit paquet de drogue Ecstasy, marijuana, speed, cocaïne Réussir à endurer une semaine sans tout avaler

Être un petit voyou dans un monde de fous

Une soirée où tout le monde fume et boit Être incapable de refuser et se doit de tout avaler

Jeune de plus de 14 ans Enfant incapable de revenir au passé Univers détruit obligé de se prostituer Nage en enfer, enfant de Satan Enfant obligé de se pendre pour s’en sortir

Dramatique comme histoire Routine d’un jeune de rue Ordure dans les ruelles Gladiateur dans sa banlieue Unique, mais personne n’ose le remarquer Échec d’une âme et tristesse d’un jeune

Joey Lapierre

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Page 109: Les yeux grands ouverts

Je suis mon «punching bag» ( Soirée Poésie)

Je m’insulte du regard Debout devant le miroir Et j’entends cette voix criarde : «LAID, MÊME DANS LE NOIR!»

Je m’abaisse à mes yeux Puisque je n’ai pas de qualité, Je suis malheureux, Avide de m’apprécier

Je me frappe avec mes mots, Me faisant mal à chaque pensée : «Hey mon gros! T’es rien qu’un raté!»

Mon estime de moi? Il n’est pas là Puisque cela fait des mois Que c’est comme ça!

Je m’acharne sur moi Comme sur un «punching bag» En tous les cas, je suis bien placé Pour dire que des mots, ça peut frapper

Starnola Théodore

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Page 110: Les yeux grands ouverts

Rêve

Aimer, c’est comme rêver; Cet homme fait battre ton cœur À la vitesse supérieure, Ce qui te fait tout oublier

Comment te dire ce que je ressens Quand je suis avec toi, mes sentiments grandissent à chaque instant Ton sourire illumine mes journées et Tu occupes toutes mes pensées

Le fait que tu m’aies chuchoté À l’oreille que tu m’aimais A fait de ma vie Un immense paradis

La nuit avant de t’endormir, Il n’était plus là, alors tous tes souvenirs De lui venaient te hanter Cela te faisait mal jusqu’à en pleurer

Tu aimais tout, surtout Ses mots doux qui te faisaient faire des rêves fous C’est là que tu as su ce qu’était aimer; Que dans ton cœur, son nom était gravé

Gabriela Urias

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Page 111: Les yeux grands ouverts

Le future

Toute personne a une vision de son propre futur Avancer est un peu perdre de son immaturité Et pour pouvoir en profiter, Il ne faut pas attendre après rien, Il faut tout simplement vivre et profiter, Car de vivre dans le futur Est de passer à côté de toutes les merveilles de la vie Sans s’empêcher de vivre Seconde pas seconde Minute par minute Et de pouvoir apprendre de chaque connaissance Apprise au cours de cette vie Et que tu n’aies pas attendu pour la vivre Et que tu te dises que le bonheur n’est pas Dans 5 ans ou demain, il est partout À tout moment, il ne faut que le voir Que toute personne qui dit que demain sera plus beau, Non, il sera plus laid Parce que chaque journée est la plus belle Il ne faut qu’en profiter

Philippe Sasseville

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Page 112: Les yeux grands ouverts

Le rêve

J’ai rêvé d’un bonheur un jour D’un bonheur éternel Qui durerait toujours Et qui serait immortel

J’ai rêvé un bonheur Que j’ai trouvé d’ailleurs, Mais qui s’en est allé Quand tu m’as laissée

J’ai rêvé que je pleurais, Je pleurais parce que je t’aimais Mais, tu n’étais pas là, Car tu ne m’aimais pas

Je me suis révélée Et aperçu que c’était la vérité Alors, désormais, ma vie est détruite Car tout est fini, tu es parti

Je devrais te détester au point de t’haïr Après tout ce que tu m’as fait subir, Mais je t’aime encore Malgré tous ces remords

Meggie Deshaies

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Page 113: Les yeux grands ouverts

L’homme (Soirée Poésie)

On vit dans un monde d’illusions Où un jour, nous nous réveillerons Tous ensemble nous pleurerons Devant le ravage de nos rebellions,

J’aimerais tant pouvoir dire Que mon monde est utopique, Pouvoir dire Que mes enfants vivront dans un monde féérique,

Mais chaque jour est illusoire, Où tous nous espérons y croire Ne pas faire face à ce miroir Qui reflète notre terrible histoire

Ouvrez donc les yeux, Voyez à quel point notre monde est déchu; Ce monde où nous prions les dieux De nous redonner un passé perdu

L’homme peut tant faire de ces mains… comme il peut détruire… L’homme donne tendrement la vie… aussi facilement qu’il la reprend L’homme promet… L’homme espère…

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Page 114: Les yeux grands ouverts

L’homme (suite)

Et aujourd’hui, l’homme regrette…

Sera-t-il pardonné De tous ces terribles péchés Qui nous font encore pleurer? Et qui aujourd’hui…

Nous font garder les yeux honteusement fermés…

Caroline Prévost

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Page 115: Les yeux grands ouverts

La magie d’un rêve réel ( Soirée Poésie)

Découvrir un paradis sur terre Si beau que les rêves ne lui rendent pas justice

Un endroit où le ciel est d’un bleu si pur et éclatant, Où la neige scintille sous l’éclat du soleil d’hiver, Où les arbres tissent la forêt de leurs branches

Sur ce sentier blanc et tellement rassurant, Sur ces collines qui nous procurent un sentiment d’émerveille-ment intense Nous guidant à travers un rêve enneigé

D’où l’on peut apercevoir au loin, Une montagne abritant un lac, Une rivière qui y prend sa source, Ruban argenté sinuant sous le regard de notre planète

Avoir comme seuls compagnons, les échos de nos pensées Et le silence, par le doux sifflement du vent, brisé

Un lieu où le seul but est de vivre, Vivre l’extase du moment, du moment présent, Un lieu pour s’épanouir

Un tel paradis existe pour chacun des êtres humains Ouvrez simplement les yeux, il existe Il ne reste qu’à le trouver Chanel Larocque

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Page 116: Les yeux grands ouverts

Ce fameux soir

Je t’ai vue l’autre soir Une chance qu’il faisait noir Lorsque je t’ai regardée J’ai vu que tu n’étais pas une beauté J’aime mieux être avec toi, Car lorsqu’on te voit, on ne rit plus de moi Depuis toutes ces années Je ne peux pas encore te regarder sans rigoler Malgré tous ces défauts Tu dois bien avoir quelque chose de beau Je suis sorti avec toi pour un pari Entre moi et mes amis Si je suis resté C’est parce que le pari n’était pas terminé Tu es le comble de mes cauchemars Et de toi j’en ai marre Comment puis-je faire pour me débarrasser de toi? Même si tu m’as créé bien des émois Je n’en peux plus Notre amour est révolu

Jessy Lee Desravines

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Page 117: Les yeux grands ouverts

Ton arrivée

Au fil d’un temps, tu m’aimais plus qu’il ne le fallait, Mais plus le temps passait, Plus ce grand amour sombrait dans un gouffre malheureux

Je t’avais même fait cadeau de mon cœur, Mais tu n’as fait que détruire mon bonheur Alors, à cause de cela, ma vie est plongée dans l’obscurité Je ne peux plus le supporter

Pourtant, j’avais tout donné Tu étais devenu ma priorité, Mais je n’étais qu’une option dans ta vie Alors, tu es parti pour l’infini

Maintenant, je sais que c’est désormais fini, Cela m’apprendra à faire confiance aux gens de la vie, Car si on s’attache trop, on finit par sombrer Et en avoir assez

Désormais, je vis ma vie Sans toi à mes côtés C’est fini aujourd’hui J’entame une nouvelle arrivée

Meggie Deshaies

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Page 118: Les yeux grands ouverts

Mémoires du passé

Je me souviens il me semble Des jeux qu’on inventait ensemble Et je trouve dans un sourire La flamme de mes souvenirs

Autrefois, nous étions jeunes et innocents Pour nous, l’amour valait tous les péchés du monde Tu étais délicate et amusante Tandis que moi, j’étais jeune et amoureux

Mais le temps a passé Alors, il a fallu nous séparer Pendant que le pays était de feu et de sang, Tu es allée te trouver un autre prétendant

Je me remémorais nos souvenirs de vous et de moi qui dan-saient sous l’érable De M. Carmichaël, mais le temps a passé auparavant votre cœur était Un diamant tandis que maintenant, il n’est que du charbon noirci Brûlé sous un feu miroitant de tristesse,

Mais aujourd’hui, je suis bien dans cette tombe Parce que ma femme et moi Sommes morts ensemble Je t’aimerai toujours et ce, jusqu’à la fin des temps

Dannick Simard

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Page 119: Les yeux grands ouverts

Que de beaux souvenirs

Je suis petit, petit comme un grain de sel… Lorsque je n’étais qu’un tout petit bonhomme, J’allais souvent à la pêche avec ma famille

C’était très plaisant… J’étais le plus détestable, Je débordais d’énergie

Maintenant que je suis grand et indépendant, Je laisse ma famille de côté un moment Et je vis la vie comme elle doit être vécue

Le temps passe et je prends de l’âge Je ne me suis pas rendu compte que ma famille Avait besoin de son enfant, de son bijou…

Dans le feu, mes souvenirs d’enfance, Les beaux moments familiaux s’envolèrent… Avec ma famille…

J’ai vu les ruines, les cendres de ceux que j’aime De mes propres yeux. J’ai le sentiment de culpabilité De ne pas avoir été là pour venir en aide à ma famille

Je les aime et je les aimerai toujours Où que je sois sur cette Terre… Vous me manquez terriblement!

Karl Peterson

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Page 120: Les yeux grands ouverts

Ma meilleure amie

Cela fait cinq ans aujourd’hui Que nous sommes des meilleures amies Grâce à toi, J’ai su prendre confiance en moi

Notre amitié est dure comme le fer Rien ni personne ne pourra la défaire Même avec nos mauvais côtés, Nous sommes capables de nous tolérer

On a eu nos hauts et nos bas, Mais on a toujours surmonté tout ça Tu as toujours su être là pour moi Je ne te remercierai jamais assez de fois

Nos moments de folie, Nos moments les plus tristes Rien n’est détruit L’amitié existe

Une amie en or comme toi Plusieurs en auront envie, Certains diront que cela n’existe pas, Mais moi, je sais que tu seras là pour la vie

Maude Beaudoin-Robitaille

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Page 121: Les yeux grands ouverts

Le cœur brisé

Quand je t’ai rencontré, Au début de l’été, J’ai su que tu étais parfait Un jour, tu m’as dit que tu m’aimais

Je fus tellement heureuse Je me sentis fonceuse, Mais plus le temps avançait, Moins tu m’aimais Un jour, tu m’as dit Que c’était fini

Et tu es parti Tu m’as laissée Avec mon cœur brisé J’espère ne plus jamais te revoir Et ne plus t’apercevoir Dans mon miroir,

Mais maintenant, je vis ma vie Et je lui souris Même si tu m’as fait vivre de la douleur, J’ai passé au travers et je vis dans le bonheur

Joanie Fontaine

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Page 122: Les yeux grands ouverts

Les tremblements

Ces bleus De la mer et du ciel Se réfléchissent ton sur ton

Dans les nuages Et sur les vagues, Le vent joue à saute-mouton

Des rayons pleuvent Qui d’or s’abreuvent Le sable léger scintille

Pourtant, là-bas, à l’autre bout La terre tremble et se secoue Et l’on entend, glacés de peur, La terre qui crie à l’intérieur

Ce bruit de la terre qui tremble Sans crier gare Et se dérobe sous les pas Des gens partout là-bas

La terre crie, La terre se démolie, La terre perd la vie…

Éric Gaudet

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Page 123: Les yeux grands ouverts

Soirée magique

Durant cette soirée magique De pluie infinie, Tu m’as adressé avec une voix an-gélique «Viens près de moi», tu m’as dit

J’avais si froid Que ton chandail tu m’as donné Ensuite, tu m’as prise dans tes bras De la pluie nous étions protégés

Longtemps nos regards Ne se sont lâchés des yeux On est resté comme cela très tard Seuls tous les deux

Puis, chacun de notre côté, On s’est rapproché peu à peu Nos lèvres se sont touchées Jamais, je n’oublierai ce moment merveilleux

Je ne veux pas qu’il y ait une fin, Continuer ce long baiser, je veux Malheureusement, c’était trop bien Tu as terminé ce petit jeu

Kristine Doyle

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Page 124: Les yeux grands ouverts

L’amour perdu

Je renoncerais au paradis Si l’enfer c’était toi; Je voudrais te voir jour et nuit, car j’ai envie De sentir ta présence près de moi

Ce n’était pas juste une histoire de cœur, Le mien s’est brisé et se meurt Je me suis fait trop d’attente et de déchéance, Car dans mon cœur, tu comblais un vide immense

Je ne pense plus à la vie, Juste à la mort; Je ne vis plus, je survis Malgré de nombreux efforts

J’ai eu de la misère, Mais j’ai renoncé à l’amour Je me ferai prisonnière de l’enfer Pour ne te pas te voir au paradis un jour,

Mais loin des yeux loin du cœur, Ce proverbe est bien menteur, Car malgré la distance, C’est encore à toi que je pense

Syndy Dion

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Page 125: Les yeux grands ouverts

La chance d’une malchance

Seul et perdu sur ton île déserte, Tu laisses à la dérive une bouteille remplie d’amour Ce mot qui aidera ta bien-aimée à te retrouver Afin de vivre toute l’éternité l’un près de l’autre

Malchanceuse elle est, Elle tombe du haut d’une chute Et dérive vers le Canada Et par une gigantesque vague Fut emportée au plus profond des mers

La plus belle et la plus magnifique des sirènes de l’océan Trouva ton message Le lut avec attention pour finalement tomber en amour, Se précipita aussitôt Vers ton île et ton paradis

Et maintenant que cinquante années ont passé, Vous deux, Êtes follement amoureux, Votre vie vous avez finie Les mains dans les mains Et le regard foudroyant d’amour

Samuel Déry

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Page 126: Les yeux grands ouverts

M’envoler

Parfois, j’aimerais tant m’envoler Pour tout oublier Ce que tu as fait à mon corps Ne vois-tu pas ton tort? Pour continuer à vivre Je devrai fermer le livre, Celui que j’ai ouvert Pour ne plus avoir à me taire Tes doigts sur ma peau Cela était de trop Et d’entendre tous tes dires Cela me fait encore frémir Ton souffle dans mon cou Tu voulais que je te montre tout Je pensais que tu m’aimais Voilà ce en quoi je croyais, Parfois, j’aimerais tant m’envoler Comme des ballons par milliers Nous étions si intimes C’est ce qui a fait de moi ta victime

Maude Lavoie-Bégin

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Page 127: Les yeux grands ouverts

Michaël

Depuis si longtemps, Je souhaitais t’avoir près de moi Après tous les moments si agréables passés à tes côtés Je suis convaincue que notre amour durera une éternité

Tu m’as tant rendue amoureuse Que maintenant, j’en perds la tête Je suis si bien dans tes bras Que plein de belles émotions s’emparent de moi

Nous sommes dans notre monde Quand tu mes serres fort contre toi Tout le monde aperçoit L’amour que j’aie envers toi

Ceci n’est pas un jeu C’est notre histoire Je me sens si belle à tes yeux Rien ni personne ne pourrait y croire

Tu n’es plus tout simplement l’homme de ma vie, Car j’ai découvert en toi un meilleur ami Je t’aime plus que tout Michaël, Cela a l’air irréel

Marina Briand-Robinson

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Page 128: Les yeux grands ouverts

Jeux Olympiques

Ils ont enfin débuté, Nos espoirs veulent gagner,

C’est un grand moment Qui arrive seulement aux quatre ans

Les Jeux Olympiques d’hiver Atteignent tous les gens sur terre

Chacun compte sur leurs athlètes Pour qu’ils sonnent l’alerte

Avec autant de pratiques Ne reste plus que les critiques

Surtout nos Canadiens Qui ne risquent rien,

Qui vont tenter de remporter Sans aucune pitié

Les Jeux Olympiques du Canada Vancouver 2010, on ne le regrettera pas

Sans le stress, tout est beau Nous vous levons notre flambeau

Nicolas Rouleau

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Page 129: Les yeux grands ouverts

Un rêve

Tu m’as dit : «Je t’aime pour la vie» Et tout de suite je t’ai aimée C’était trop facile Tu m’as laissé

J’ai voulu être fort, Mais j’étais incapable de t’oublier J’ai succombé J’ai suivi la mort

Maintenant, je te regarde toutes les heures Et je remarque que tu as de la peine, Car tu m’avais encore dans ton cœur Actuellement, contre moi-même, j’ai de la haine

Le royaume de Dieu n’est rien sans toi Je te veux de nouveau près de moi Je veux tes lèvres sur les miennes Et tes yeux rayonnants comme le soleil

Merci, ce n’était qu’un rêve Je vais pouvoir être L’homme de ta vie Ma chérie…

Gabrielle Rossi-Gaulthier

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Page 130: Les yeux grands ouverts

Maltraités

Pourquoi leur faire autant de mal? Ils n’ont donc aucune morale? Ces pauvres enfants maltraités Comment pouvons-nous les aider?

Se regardant dans le miroir, Les yeux ouverts, bénis d’espoir Ils essayent d’oublier leur chagrin Sans vraiment penser au lendemain

Pourquoi ne pas leur donner la chance de voir ce qu’est la vie, D’avoir enfin le sentiment d’aimer celle-ci, Les laisser voler de leurs propres ailes, Telle une colombe qui monte au ciel

Ils n’ont rien fait pour mériter ça Une simple maladresse et puis, voilà Le mal arrive avec une telle froideur Ça les ronge de l’intérieur

Sans avoir le sentiment d’être aimé Ces pauvres enfants maltraités Un jour, vont s’épanouir Avec le sourire aussi radieux que du saphir

Noémie Gauthier

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Page 131: Les yeux grands ouverts

Descente aux enfers

Pourquoi avons-nous peur Lorsqu’on meurt? On descend aux enfers Où nous attend Lucifer

Caché dans les ténèbres, la mort nous guette Telle est son ultime quête Lorsqu’on fait un faux pas, Elle nous envoie en bas

Ce n’est qu’en étant mort Qu’on réalise nos torts; Il est trop tard pour recoller Toutes ces âmes que nous avons dévastées

C’est alors que surgissent de la nuit La faucheuse et les ennuis Il est trop tard, C’est le début d’un nouveau cauchemar

Âmes à jamais enfermées sous clé, On ne peut s’échapper Résignés à nous garder, à nous torturer, On ne peut s’échapper ou être pardonné

Alexandre Galarneau

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Page 132: Les yeux grands ouverts

Coups psychologiques

On ne sait jamais quand l’humeur a changé, On sait par contre quand les coups vont arriver On ferme les yeux, on ne veut pas le voir Le regard rouge, les dents serrées, prêt à frapper

Les cris s’ensuivent, tous les blasphèmes, Tu cries toi aussi, pas de haine mais de douleur Tu n’y crois pas plus, mais il y a toujours cette vie Il repart en claquant la porte, tu pleures

Tu vas vite perdre la vie Et tu écorches ton cœur nu Les marques de ton cou, il ne les a pas vues, Tu es l’enfant déchu

Tu continues de pleurer pendant des heures Et ta douleur te quitte peu à peu, Mais cela te ronge de l’intérieur Ils ne comprennent pas, eux

Aujourd’hui, c’est fini, tu es grand Tu ne te laisses plus faire, Mais tu te souviens de son air Lorsqu’il devenait méchant

Natalye Huard-Boudreau

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Page 133: Les yeux grands ouverts

Jessica, ma sœur

Elle, Jessica, ma grande sœur Tu es là pour moi à toutes les heures Tu es si belle et tu te maquilles Toi, ma grande sœur, tu es si gentille

Jessica, quand j’ai de la peine, Tu viens me consoler Et cela me rend enjouée, Car je sais que tu m’aimes

Jessica, tu es si intelligente, Tu es pas mal patiente Quand j’ai de la difficulté, Tu es toujours là pour m’aider

Tu es un modèle pour moi, Je t’apprécie tellement Que je ne voudrais jamais te perdre, Car tu es une personne en or

Jessica, je suis fière de toi, Ma sœur, tu es fière de moi, Malgré qu’on se dispute souvent Notre amour de sœurs restera longuement

Sabrina Bissonnette

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Page 134: Les yeux grands ouverts

Poème

J’ai le crayon à la main, Mais rien ne vient; Je dois écrire un poème original, Je vais peut-être parler d’animal Après mon poème, je dois faire une correction Pour corriger mes fautes d’inattention, Je vais prendre un dictionnaire Pour corriger mes fautes de vocabulaire Ce travail compte pour beaucoup, Je dois le réussir à tout coup Je dois faire vingt phrases, C’est une règle de base Je vais faire cinq paragraphes; Ensuite, corriger mon orthographe Je ne sais plus quoi dire, Je n’ai plus le goût d’écrire; Je ne veux pas aller me faire vérifier, Je sens que je vais être gêné Je dois avoir encore plein de fautes, Je vais en chercher d’autres

Bryan Lacombe

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Page 135: Les yeux grands ouverts

L’amour n’est pas

Main dans la main Ensemble sur le même chemin Toi que j’aime tant, Je suis si bien

L’amour avec toi est si beau Tu me rends tellement heureuse Et parmi tous les hommes de la terre, Tu es le seul que je désire

Des sentiments encore ignorés se sont créés Maintenant, il faut les conserver Avec toi mon cœur bat si fort Dans mes rêves, je te vois sans cesse

Je pense à toi tout le temps, Mais cela ne sert à rien Des fois, je te vois si loin, Comment expliquer ce que je ressens

Je t’aime, c’est ma main qui te l’écrit Et c’est mon cœur qui te le dit Le problème, C’est que je suis la seule à aimer…

Carolanne Delisle

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Page 136: Les yeux grands ouverts

L’amour infidèle

La première fois que je t’ai vu, J’ai été victime d’une bouffée de chaleur

Je me suis dit que cela était une erreur Comme si j’étais dans un rêve imprévu

J’ai finalement réalisé que tu étais parfait pour moi, Car à chaque seconde, je pensais à toi

Tu venais même hanter mes rêves; Je voulais que tout cela s’arrête,

Car le monde parlait souvent de toi en mal Comme si tu étais une personne infidèle

Tu as commencé à me charmer Et tu m’as séduite

Alors, je suis tombée dans ton piège, Mais avec toi, je me sentais au paradis

Marie-Pier Bessette-Dubé

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Page 137: Les yeux grands ouverts

L’amour fait mal

Un jour, je suis arrivé; Elle m’a attiré, Elle m’a regardé dans les yeux Et j’ai fait de même

J’ai attendu longtemps avant de lui demander; Le jour est arrivé, Je lui ai demandé Elle m’a regardé et un silence est sorti

Elle m’a alors dit qu’elle allait y penser Elle a pris son temps avant de répondre Moi, j’ai attendu tout ce temps Plus d’un mois

Je n’ai pas pu attendre plus longtemps Après un certain moment, Je lui ai demandé parce que je n’en pouvais plus, Je lui ai demandé

L’attente me faisait mal, La réponse encore plus mal Moi, je l’aime encore Et encore…

Simon Henry

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Page 138: Les yeux grands ouverts

Adieu mon père

Une nuit s’était écoulée, Puis sa mort était arrivée Le téléphone avait sonné, C’était le moment de vérité

Papa avait fermé les yeux Il avait rendu l’âme silencieux J’avais tant prié Juste pour un adieu

Il était mort maintenant Pour toujours et longtemps Et oui, déjà un an Qu’il a quitté ce monde à présent

Je n’ai pas pu lui serrer la main, Je n’ai plus, avec lui, de lendemain, Car il est sur un parallèle chemin Parmi les saints

Meurtri mon cœur est-il? Je sais maintenant que la vie ne tient qu’à un fil

Alors, même si tu n’es plus d’os et de chair, Ceci me sert d’adieu mon père

Stéphanie Boulay

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Page 139: Les yeux grands ouverts

En mémoire d’elle

Il est l’heure désormais De te laisser partir en paix

D’arrêter de compter le temps, D’aller au gré du vent

Les souvenirs resteront Et les larmes sècheront

La chandelle qui s’éteint, Tu pars au loin

Cette absence que tu me laisses Qui, chaque jour, me blesse

Tu m’as laissée de beaux souvenirs, Toutes nos folies et nos rires,

Des journées sans soleil, Des nuits sans sommeil

Merci d’avoir été là, Mais ta présence me manquera

Quand je pense à tout ce qu’on a vécu, C’est dur de me dire que tout cela n’existe plus

Tu es cette étoile qui brille dans le ciel, Savoir que tu me surveilles est pour moi essentiel

Amélie Paquin-Doiron

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Page 140: Les yeux grands ouverts

Le crime

Un individu m’a menacé, Il avait une arme en sa possession Ses amis sont ensuite arrivés, J’ai alors compris que j’étais en voie d’extinction

Ils ont tenté de tirer, Mais les policiers sont arrivés Ils sont ensuite partis, C’est pour cela que les policiers les ont suivis

Ils coururent comme des gazelles, Les policiers, ne les voyant plus, Se cachèrent derrière une poubelle Ils ont ensuite compris qu’ils les avaient perdus

Ils se rencontrèrent ensuite, Après leur prodigieuse fuite, Ils repensèrent à leur moment de tuerie Et se demandèrent ce qu’il leur avait pris

Ils sont ensuite partis Comme des abrutis finis En comprenant que le mal Pourrait devenir fatal

Alexandre Fortin-Émond

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Page 141: Les yeux grands ouverts

Le syndrome de la page blanche

Je ne sais pas pourquoi, Mais je ne peux pas écrire; Cela me dérange, Cela me ronge

Je réfléchis, J’agis, Mais je en trouve rien à écrire; Le syndrome de la page blanche

Pourquoi moi? Pourquoi là et maintenant ici? Je voudrais écrire, Mais je ne peux pas

Mon cerveau bouillonne, Surchauffe; Je ne trouve rien à écrire Qu’est-ce que je peux faire?

J’écris, J’efface, Je ne sais plus quoi écrire, Je suis fatiguée

Sherlyn Émile

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Page 142: Les yeux grands ouverts

Une amie en or

Ma meilleure amie, Celle qui connaît ma vie Du début à la fin Se nomme Frédérique Pépin

Celle qui m’a toujours aidée Elle ne m’a jamais laissé tomber Dans mes faiblesses Comme dans mes pires tristesses

Ma meilleure amie, Je l’apprécie Tous les moments passés à ses côtés Des amies comme elle, je passerais ma vie à en chercher

On se comprend toutes les deux Avec toi, c’est tellement mieux Un simple regard en dit beaucoup Sans toi, c’est comme si je perdais tout

On partage nos rêves comme nos peines, J’aimerais que jamais notre amitié ne s’éteigne, Car tu donnes un brin de bonheur à ma vie Je t’aime ma meilleure amie

Myriam Lavoie

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Page 143: Les yeux grands ouverts

L’enfer

Tu aurais pu aller au paradis, Mais tes chances d’y aller sont toutes parties : Drogue, violence, viol; tout cela commis à cause des gangs de rue Ton âme était due

Lorsque tu t’es embarqué dans cette galère, Tu as enfreint les sept péchés capitaux Et notre Père était très en colère En faisant cela, tu as vendu ta peau

En enfer que ton corps va pourrir, Crois-moi, tu ne vas pas rire Il est trop tard pour pardonner Tu n’avais qu’à y penser

Tu iras brûler Crois-moi, tu vas y passer Tu vas souffrir À n’en plus finir

Que ton âme pécheresse Soit accueillie par Lucifer L’enfer te suivra sans cesse Tu iras brûler en enfer

Jeff Beaupré

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Page 144: Les yeux grands ouverts

Amour détruit

Un regard, j’ai succombé; Un sourire, j’ai fondu; Un baiser, j’ai été passionnée

Les semaines ont passé J’étais comme une cerise sur un gâteau Mes émotions débordaient de joie Je t’aimais comme personne ne t’a aimé

Un jour, tu l’as regardée, J’ai senti mon cœur se briser Cet amour pour moi S’est envolé

La haine s’est emparée de moi, J’ai été abattue Par cet amour cruel Elle était si belle

Je n’arrive plus à avancer, Je ne cesse d’y penser Cette haine qui pèse

C’est décidé, ce soir, J’ouvre mes ailes Je m’envole pour toujours

Mélissa Verguet

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Page 145: Les yeux grands ouverts

Nos erreurs nous suivent

On m’a dit que la vie était trop courte, Qu’on n’avait pas droit à l’erreur, Tout cela me fait peur Chaque jour, je me réveille En me demandant où est ma place, Ce que je dois faire Depuis que tu es parti, Il me manque quelque chose Ce qui donnait un sens à ma vie, Je continue à me questionner Sur les étapes que j’ai sautées Ou plutôt à ce que j’ai négligé Si seulement j’arrivais à revenir En arrière, Refaire ce que j’ai mal fait, Mais c’est impossible; Le mieux que je puisse faire, C’est d’essayer de m’améliorer Et de me pardonner; Essayer d’accepter de ne plus être à tes côtés

Larissa Bergeron

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Page 146: Les yeux grands ouverts

Manque d’inspiration

J’ai un manque d’inspiration Et j’ai l’air d’un con Pourquoi est-ce si difficile? J’étais pourtant très habile

J’ai un manque d’inspiration, Tout seul dans mon salon J’essaie d’être original Sans toujours parler du bien et du mal

Il n’y a rien qui me vient J’ai un manque d’inspiration Je cherche dans tous les recoins Des trucs, astuces et solutions

Je n’ai aucune idée Alors, je décide d’abandonner Ces poèmes à moitié terminés Qui ont tourmenté mes pensées

Les poèmes, c’est fini Ils ne me hanteront plus De toute ma vie, J’ai entendu

Maxime Brouillette

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Page 147: Les yeux grands ouverts

Une vraie amie

Une amie, une vraie, C’est elle qui sera toujours là pour toi Même dans les pires moments Pour te réconforter et prendre soin de toi

Une amie, une vraie, C’est celle sur qui tu pourras toujours compter Pour passer à travers les obstacles de la vie, Les plus joyeux comme les plus tristes

Une amie, une vraie, C’est celle qui déclenchera les fous rires Seulement parce qu’elle t’aime Et n’aime pas te voir triste

Une amie, une vraie, C’est elle qui te comprend mieux que n’importe qui Parce qu’elle sait t’écouter

Bref, une vraie amie, C’est celle qui ferait toujours tout pour toi Malheureusement pour vous, Mes amies sont les meilleures

Marie-Ève Gauvreau Beaupré

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Page 148: Les yeux grands ouverts

L’école comme une prison

Comme en prison, à l’école nous sommes entourés de quatre murs Il y a toujours un surveillant dans son tour de garde qui est prêt à vous neutraliser Toujours l’air bête, ils prennent leur travail comme une quête La quête d’arrêter le plus d’élèves dans une journée

Bien sûr, il y a des gentils surveillants bienveillants Ils te disent : «Bonjour, comment ça va?» Ceux à l’air bête te disent : «Que fais-tu? Où vas-tu?» Et tout cela parce que tu vas boire de l’eau pendant ton heure de classe

Entre chaque heure de classe, nous n’avons que quinze minutes et après, nous devons retourner à nos cellules De plus, dans nos cellules, nous ne pouvons pas parler avec les autres détenus Bientôt, ils veulent enlever l’utilisation du IPOD Si on ne peut pas parler, nous pourrions écouter de la musique

Et parfois, quand tu en fais trop, ils te mettent au trou, on appelle aussi ça une salle de retenue L’autre fois, ils m’ont mis au trou parce que j’étais arrivé cinq fois dans le couloir de la mort quand la cloche a sonné

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Page 149: Les yeux grands ouverts

L’école comme une prison (suite)

Dans le trou nous sommes quasiment attachés à notre chaise, nous ne pouvons rien faire De plus, ce sont les surveillants qui gardent le trou

Je crois qu’ils font exprès de mettre la cafétéria trop pe-tite Pour avoir une place, nous devons nous pousser Donc, ceux qui se font pousser n’aiment pas et c’est là que se déclenche les bagarres Ce n’est qu’une magouille de surveillants pour avoir leur quota de détenus au trou dans une journée

Matthieu Gadoury

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Page 150: Les yeux grands ouverts

Pour une personne

Pour une personne qui nous rabaisse Parce qu’elle est jalouse de nous Et que pour nous battre, nous donne un rendez-vous, On a juste le goût que tout cela cesse

Pour une personne qui, au lieu de parler Pour se défendre, utilise son poing; Au lieu que le problème soit réglé, Cela empire à un tel point

Moi, j’avais une amie Qui a raconté plein de menteries Je ne l’ai jamais comprise, Mais ma réputation est finie

Aujourd’hui, elle continue encore Je pleure à cause de tous ces torts, J’aimerais être libre comme un oiseau, Ce serait tellement un beau cadeau

C’est quand elle est avec ses amies qu’elle se croit tant Elle embête même les plus petits qu’elle en rigolant Un jour, je vais aller la voir pour que tout soit réglé, Que je puisse vivre tout ce que j’ai manqué comme l’amitié

Vicky Ouellette

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Page 151: Les yeux grands ouverts

Hier encore ( Soirée Poésie)

Hier encore, j’étais jeune et insouciante Aucune préoccupation ne me hantait; Hier encore, j’étais naïve et souriante Rien ne me démoralisait

Pourquoi vieillit-on? Ne pouvons-nous pas rester dans notre petit cocon? À l’abri des regards moqueurs Là où la joie règne dans nos cœurs

Même après avoir appris toutes les petites choses de la vie Je n’ai encore qu’une envie Redevenir la petite fille à maman, C’est tellement plus simple quand on n’est qu’une enfant

Aucune responsabilité Sans même avoir à stresser Je jouis des plaisirs de la vie De ce temps, je m’ennuie

On voudrait tous pouvoir vieillir, Mais c’est sans se dire Que la jeunesse est le plus beau moment de notre vie Les plus vieux nous en envient

Catherine Gamache

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Page 152: Les yeux grands ouverts

L’amour de ma vie

C’était ma petite amie, Elle faisait partie de ma vie, Elle adorait les fleurs Tout comme les cœurs Lorsque je l’ai perdue, J’étais dans la rue, Maintenant qu’elle est partie, Je ne sais plus quoi faire de ma vie; J’aimerais te rencontrer dans un chemin Pour ne plus avoir de chagrin Je voudrais encore croire à l’amour, Mais je ne sais pas si je pourrai un jour Je l’aimais à la folie Elle ressemblait à une petite souris Elle était tellement belle Maintenant, tu es un ange venu du ciel Tu n’as rien à craindre, Je viendrai bientôt te rejoindre C’était ma petite amie Je l’aimerai pour la vie

Claudia Julien

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Page 153: Les yeux grands ouverts

Je t’aime encore

Le premier jour où je t’ai vue, J’ai tout de suite su Que tu étais elle, La femme qui me donnerait des ailes

Je rêve de toi jour et nuit C’est grâce à toi que je suis encore ici Tu es la femme de ma vie Mon amour est à l’infini,

Mais un jour tu m’as trahi, Mon cœur, tu as démoli Je croyais que c’était pour la vie, Mais toi, tu es partie

J’ai même pensé m’enlever la vie, Mais un bon jour j’ai compris Que la vie est plus importante Que n’importe qui

Maintenant, j’ai compris Avant de trouver la femme de ma vie, Je dois réfléchir Pour ne pas à nouveau me nuire

Maxim Guernon Dagenais

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Page 154: Les yeux grands ouverts

Du paradis à l’enfer

Notre cher Père qui êtes aux cieux; Celui qui nous protège des péchés capitaux, Celui qui nous empêche d’aller vers le malheureux chemin des hôpitaux

Avec l’aide de la pure dame nature Qui montre au soleil le droit chemin des rivières Où nous pouvons entendre les sons mélodieux de l’eau pure Comme le chant des oiseaux à l’approche d’une nouvelle ère

Qui signifie la paix dans notre univers Comme le sourire émouvant d’un hippie face à la vie Étendu, en planant, dans le gazon vert En fumant et en buvant son eau-de-vie Tel un couple vivant heureux, Entrelacés tel un écureuil et son gland de chêne, Mais ils seront malheureux, Car face à Dieu, pour avoir commis un péché, ils feront face à la haine

À cause de l’homme, le bien de Dieu brûle et sombre dans les enfers Devenant l’allié de Satan, Ils seront enchaînés par des chaînes de fer Jusqu’à la fin des temps Rachel Groleau

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Page 155: Les yeux grands ouverts

L’amitié

L’amitié est unique, Ce n’est pas comique C’est quelque chose de vrai, Nous devons les garder, Ce sont des personnes précieuses

Des amies, nous en avons beaucoup, Mais des vraies, nous en avons peu Elles sont respectueuses Quand tu as besoin d’elles, Mais elles ne sont pas beaucoup

On peut leur faire confiance, C’est comme une alliance, Tu peux tout leur confier Sans qu’elles n’aillent le répéter À d’autres personnes

S’il n’y avait personne à qui se confier, Tous nos secrets, à qui on les dirait? Difficile de s’exprimer, L’amitié, c’est quelque chose d’extraordinaire Il faut en prendre soin

Chanel Ferrigno-Sedano

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Page 156: Les yeux grands ouverts

État d’ébriété

Chaque jour de l’hiver jusqu’à l’été, Je suis toujours en état d’ébriété, Je marche croche et je vois flou Ce soir, j’ai bu comme un trou Je ne comprends pas comment j’ai pu me rendre jusque-là J’ai besoin de me réconforter avec un verre de Vodka Chaque jour, je me défonce à fond C’est ce qu’est la vie d’un soûlon Dès le lever du soleil, Je ne pense qu’à la bouteille Je fais donc la même chose qu’hier, Je vais m’acheter une caisse de bière Je ne suis pas motivé par l’école, Tout ce qui m’intéresse, c’est l’alcool Vingt-quatre après vingt-quatre Je bois jusqu’à être à quatre pattes Chaque jour de l’hiver jusqu’à l’été, Je suis en état d’ébriété N’essayez pas de m’en sauver, Il n’y a rien à faire avec moé

Lucas Gagnon

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Page 157: Les yeux grands ouverts

Je t’aime plus que tout

Depuis deux mois maintenant que nous sommes ensemble, Tu m’aimes autant il me semble Moi, je t’aime tellement que j’en tremble J’ai même arrêté de manger

Aujourd’hui, j’ai recommencé Mon amour pour toi n’a fait qu’augmenter Je t’aime et je t’aimerai Ne font que traduire mes sentiments

Je sais que j’ai été lente, Mais c’est maintenant de l’histoire passée Puisque tu es à mes côtés Jamais je ne te laisserai aller

Mes souvenirs avec toi sont classés Dans mes plus beaux moments J’espère que notre amour est loin de mourir Je veux continuer de te faire rire

Pour ensuite voir ton sourire, Continuer de t’embrasser tendrement est mon désir Ces quelques lignes Démontrent une fois de plus mon amour pour toi

Annie Sauvageau

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Page 158: Les yeux grands ouverts

La personne que j’aime

Je pense à toi tout le temps Le matin, en marchant, Je fais exprès de marcher lentement Comme cela, je peux penser à toi plus longtemps

Je pense à toi quand je suis près de toi, Mais aussi quand tu n’es pas là Je suis tellement bien avec toi, Mes yeux s’illuminent quand je te vois

Est-ce que toi, parfois, tu penses à moi? Je me demande ce que je représente pour toi, Je sais que je ne suis pas parfaite, loin de là, Mais j’aimerais t’avoir près de moi

Quand je suis loin, je pense juste à revenir près de toi Parce qu’où je suis bien, c’est dans tes bras Peu importe où je suis, C’est à toi que je pense toutes les nuits

Tu es tellement attentionné Et puis, tu es toujours là pour m’écouter C’est toi qui me rends heureuse Tu es la personne dont je suis tout simplement amoureuse

Prescilia Aubert

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Paix aux survivants

Pourquoi le racisme existe-t-il ? On a tous un différent profil La couleur ce n’est pas important, Nous sommes faits de chair et de sang On est tous des êtres humains Arrêtons d’nous battre comme des chiens Serrons-nous la main Prévenons les dégâts de demain S’apprécier ça fait du bien

L’amour, quel beau sentiment, Tellement innocent Si puissant Enveloppant, envoûtant Paix à toi qui nous entend Paix aux survivants

L’homme existe seulement pour vivre et pour mourir, Tout ce qu’il construit, il finit par le détruire C’est fou comment on peut se faire souffrir Aimer, c’est se libérer De la méchanceté de l’humanité La cruauté dans le cœur Nous fait pourrir de l’intérieur Unissons-nous, soyons francs Et profitons de chaque instant C’est important

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Page 163: Les yeux grands ouverts

Paix aux survivants (suite)

(Refrain)

La liberté d’expression C’est pouvoir dire c’qu’on veut Sans que personne ne porte de jugement Faisons-en donc un engagement Il ne faut pas la gaspiller C’est tellement facile de tout gâcher Faut continuer pour que les choses finissent par changer Pour prospérer, s’accepter tel qu’on est Mettons de la passion dans nos émotions Rassemblons-nous, écoutons-nous Et réveillons-nous

(Refrain)

Groupe Prédep 32

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Page 164: Les yeux grands ouverts

L’union fait la force

Une tragédie causée par un séisme Évalué à 7.0 sur l’échelle de Richter Un monde tout à l’envers Un pays ravagé Plusieurs blessés, Tellement de morts, on a tous des remords Je ne peux pas croire qu’ils couchent dehors

Lorsqu’on voit toute cette misère Notre premier réflexe, c’est de regarder en l’air Pourtant notre vie peut être chambardée dans l’instantané En Haïti, tout est détruit, Enseveli, désolé Il faut les soigner, les aider à se relever

Un peuple entier démuni Maintenant devenu sans-abris Pourquoi être puni ainsi À quoi bon mène la vie Ça nous trouble l’esprit SVP, venez en aide à Haïti

Il y a du monde partout étendu dans les rues Qui attend l’aide de l’ONU Pour réussir à se reloger Se remettre de cette catastrophe qui a marqué Ce début de l’année Pour qu’ils puissent vivre leur vie d’avant Comme dans l’temps Plusieurs parents attendent des nouvelles de leurs enfants

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Page 165: Les yeux grands ouverts

L’union fait la force (suite)

Chose certaine, ce désastre Marquera l’histoire des astres Et restera gravé dans nos têtes à tout jamais Retrouverons-nous un jour la paix?

(REFRAIN)

Dans ce pays condamné À vivre comme des damnés Des gens sont encore enfouis, emprisonnés sous les débris Nous aussi, nous nous rappellerons cette tragédie Alors unissons nos efforts, donnons-leur un peu de support Faites des dons, pas juste aujourd’hui, Mais pour de bon, ça sauve des vies

Le monde est sous le choc Rendons-leur tous leurs biens Des familles ont perdu leurs proches Soutenons les Haïtiens

(REFRAIN)

Groupe Prédep 31

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Page 166: Les yeux grands ouverts

Joie de vivre

C’est vendredi soir, Je viens de finir de travailler Après m’être lavé, changé, préparé Je monte sur mon tracteur John Deer modifié Avec mes subs qui déchirent, J’te dis que la vie n’est pas si pire C’est ça la joie de vivre

Un peu plus tard J’arrive au party Prêt à fêter Mes amis à mes côtés Ça va être toute une soirée

Rien à faire de ce que les gens pensent Quand je rentre dans la nuance J’dis pas que je suis un accro, Mais j’adore tripper en gros

Je vais danser toute la nuit Pour célébrer la vie C’est chaud, c’est chaud, je suis en amour C’est ce que je voudrais faire tous les jours Ça va durer toute la veillée J’peux te l’jurer Jusqu’à temps que le coq se mette à chanter

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Joie de vivre (suite)

Y’en a qui me disent de me calmer, Mais j’veux pas les écouter, Moé, j’ai le goût de danser, célébrer, chanter Même si y’a une corde de mon banjo qui m’a lâché Y’a rien qui peut m’arrêter Les vacances sont arrivées

Je sors dehors, le soleil s’est déjà levé Je t’dis qu’il m’a carrément aveuglé C’est l’heure de retourner travailler

Je regarde le champ de tournesols, J’enfile trois quatre Tylenols Pis je retourne chez mon oncle Harold (J’ai mal à tête, ayoye)

Pas le temps de dormir, Je suis déjà en retard, Faut que j’aille traire les vaches Sortir les moutons, Ramasser les œufs en or Pour ma tante Lizette Qui va me préparer une omelette Avec des fèves au lard Yiha!

Groupe Prédep 32 166

Page 168: Les yeux grands ouverts

Québec

Au Québec, y’a une joie de vivre, les gens sont souriants, mais pas tout l’temps Y’a des belles filles, y’a des beaux gars aussi, tout le monde le dit, le Québec, c’est un beau petit coin de paradis

Ça fait déjà 400 ans qu’on est né dedans Y me semble que ça fait longtemps Le temps nous dicte notre tempérament

L’été y fait chaud, l’hiver n’est pas de trop Le printemps, on n’reste pas en dedans Pis l’automne, hey c’est tentant On a la chance d’avoir quatre saisons C’est bon comme une bonne vieille chanson

Un drapeau plein de bleu qui est si merveilleux Avoir la chance d’aimer C’est posséder un lien sacré Pour cette contrée entêtée On est si bien situé, il faut en profiter On est un peuple plein d’idées Avec une grande fierté

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Québec (suite)

Ça fait déjà 400 ans qu’on est né dedans Y me semble que ça fait longtemps Le temps nous dicte notre tempérament

C’est comme se dire que le rire Nous fait tous mûrir et grandir À partir d’un simple désir, Moé je peux dessiner mon avenir

Partir, ça me vient pas à l’idée, je serais tout déboussolé Je ne me vois pas ailleurs, ici c’est ma demeure, ça serait l’horreur L’envie des fleuves, des paysages, des rochers me donne le goût de rester J’ai envie de continuer, d’avancer, de jamais m’arrêter, Sans jamais me retourner, en souvenir de toutes ces années passées Jamais sans toi, moé, j’reste ici pour suivre ma voie

Groupe Prédep 31

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Achevé d’imprimer au mois d’avril de l’an 2010 sur les presses de Sprint Média à Montreal, Québec

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