LES ÉVOLUTIONS BEACH HANDBALL - CERIMES

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approches du handball # 155 30 LES ÉVOLUTIONS DU BEACH HANDBALL Du 12 au 17 juillet, l’île « Margit » de Budapesta a été le scénario du 7 ème championnat du Monde de beach handball. A partir de la première édition de El Gouna en Égypte (2004), en passant par Rio de Janeiro (2006), Cadix (2008), Antalaya (2010), Muscat (2012), jusqu'à la dernière de Recife (2014), le beach handball a de plus en plus capté l'attention du public un peu partout dans le monde. Laurene CATANI Par Giovanni QUATTRONE

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approches du handball # 15530

LES ÉVOLUTIONS

DU BEACHHANDBALL

Du 12 au 17 juillet, l’île « Margit » de Budapesta

a été le scénario du 7ème championnat du

Monde de beach handball.

A partir de la première édition de El Gouna en

Égypte (2004), en passant par Rio de Janeiro

(2006), Cadix (2008), Antalaya (2010), Muscat

(2012), jusqu'à la dernière de Recife (2014),

le beach handball a de plus en plus capté

l'attention du public un peu partout dans le

monde.

Laurene CATANI

Par Giovanni QUATTRONE

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Comme le «sandball», ce sport est jouésur le sable. Le terrain (27m x 12m) com-porte deux zones (6m x 12m) et deux buts.Le secteur central de jeu mesure 15mètres de longueur (schéma 1).Trois joueurs, plus le spécialiste de l'at-taque, jouent avec les mêmes règles duhandball indoor pour battre les défen-seurs et le gardien de but adverses. Lesdifférences les plus importantes sont l'in-terdiction du contact physique et la diffi-culté du dribble à cause du terrain ensable. Chaque match de beach doit décré-ter un gagnant après deux mi-temps dedix minutes chacune. Toute mi-tempsgagnée donne un point. En cas d'égalité après les deux mi-temps,l'équipe qui marquera plus de buts à tra-vers les « shoots-out » remportera lematch avec le score final de 2-1. Lesshoots-out sont une série de cinq tirspour chaque collectif. Si la situationd’égalité continue, l'équipe qui gagne est

l’équipe qui marque un shoot-out avecune erreur simultanée des adversaires.Cette forme de « pénalty » ressemble plu-tôt à une contre-attaque. Le tireur joue lapasse vers son propre gardien qui, à l'in-térieur de sa zone, peut tirer vers le butadverse (deux points s’il marque) ou jouerplus facilement une autre passe vers soncoéquipier pour qu’il puisse jouer le duelavec le gardien adverse pour marquer unou deux points (deux, s’il marque enkung-fu ou en pirouette 360°).

PROLONGER LA SAISON

INDOOR

Pour mieux comprendre et analyser lesévolutions du jeu du beach handball, on ademandé un petit rappel historique à soncréateur, Giampiero Massi, arbitre italienen 1990 : «... Pendant une journée à la mer,avec mes amis et collègues du handball onréfléchissait à un moyen pour prolonger lasaison de handball indoor. C'est comme çaqu’on a commencé à écrire les règles dubeach handball. On a organisé le premiertournoi à Gaeta (Lazio, Italie), un autre dansl'île de Lanzarote (îles Canaries, Espagne) et,après, la Fédération Européenne de Handballnous a proposé une collaboration officielle».C'est ainsi que Giampiero Masi, l'actuelprésident du groupe de travail de beachhandball de l’IHF a commencé à travaillerpour atteindre plusieurs objectifs.En 2005, pour la première fois, le beachhandball fait partie des «world games»,

la compétition mondiale pour tous lessports non olympiques. En 2007, legroupe de travail du beach handball voitle jour avec les sections de coaching,bureau et marketing. Finalement, en2016, le Comité International Olympiqueinclut ce sport dans les disciplines desJeux Olympiques de la Jeunesse de Bue-nos Aires (2018). Les prochains objectifssont de faire partie des disciplines olym-piques à partir des JO de 2024. En 2016,pour la première fois, les cinq continentssont présents au championnat du mondede Budapest.Au tout début, les équipes plus expertesau handball avaient un niveau de jeu sursable clairement supérieur à celles quidébutaient. Maintenant, les classementsle montrent, n’importe quelle équipe, quelque soit son continent, peut jouer avecpresque les mêmes possibilités de vic-toire. Qatar, Oman, Bahrein, Étas Unis,Uruguay pour les garçons représententl'évolution du niveau global de jeu. En fait,on peut parler d'homogénéité de niveau :la victoire surprise de l'Uruguay sur lasolide Espagne le confirme. Chez lesféminines, Taipei Chinois, Thaïlande,Argentine et Australie ont été des jeuneséquipes finalement capables de se placerdans le classement final, au-dessus d'uneéquipe de bonne tradition handballistiquecomme la Pologne. BurakTezcan, mem-bre de la section coaching du groupe detravail du beach handball à l’IHF, « trouvetrès intéressante l'évolution du jeu chez lesfilles, avec un grand développement des

Giampiero MASIIHF BH Working Group et inventeur du BH

Brésil / Espagne

Schéma 1

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éléments tactique et technique. Pour exem-ple elles ont davantage tendance à tirer enpirouette 360°. »

Le beach handball est donc devenu unsport avec une identité précise. Toutes leséquipes jouent plus rapidement, le nom-bre d'attaques a augmenté ainsi que lenombre de kung-fu chez les garçonsparce que chaque équipe commence àavoir sa propre identité de jeu, notam-ment en défense.

LES ÉVOLUTIONS DU JEU ENDÉFENSEPendant le tournoi, l’apparition de dispo-sitifs défensifs a marqué les nouvelles ten-dances du beach handball. Un exemple: ladéfense de zone des deux équipes brési-liennes avec beaucoup du volume et unegrande activité des bras en cas de dés-avantage dans le score. En cas de sortie enposte du pivot, les trois défenseurs mon-tent jusqu'à toucher le porteur de balle,puis redescendent en s'alignant à deux surle pivot quand il a pris sa position.Les Espagnols et les Uruguayens ontdéfendu avec le poste 3 qui montait aux 8mètres face au demi-centre porteur deballe, malgré la présence du pivot dans lesecteur central. L'organisation défensiveprévoyait un grand flottement pour lesdeux postes 2 et une grande attention àdéfendre sur les trajectoires de passe versle pivot. Intéressante aussi la tendance montrée

surtout par les équipes féminines dejouer la double infériorité numériquedéfensive. Beaucoup de volume à l'opposédu ballon, une grande activité dynamiquepour défendre les trajectoires des passespour le pivot avec pour objectif de laissertirer l'ailière externe la moins efficace.

LES ÉVOLUTIONS DU JEU ENATTAQUEUne des stratégies mises en place parplusieurs équipes a été la feinte delongues passes du demi-centre ou del’arrière vers l'arrière opposé, pour fina-lement jouer la passe dans l'espaceaérien du pivot. La tendance des passesau pivot va, en fait, vers une exploitationde plus en plus extrême: les Brésiliennes,Hongroises et Argentines ainsi que, chezles garçons, les Croates, Espagnols ouQatariens ont joué la passe au pivot aprèsson impulsion, de sorte qu’il n’attrape laballe que quelques centimètres avantqu’elle ne tombe à l’intérieur de la zone.La dextérité et la vitesse de coordinationde l'armé du bras pour le pivot sontnotamment augmentées. Au niveau de la relation avec le pivot, leséquipes ont démontré une nouvelle apti-tude à jouer le passe et va quand le pivotétait sorti de son poste ou en demi-posi-tion. Après, le pivot pouvait rejouer sur lemême arrière ou renverser sur l'arrièreopposé. On a aussi vu une diminution de tirs directs

du gardien porteur de balle vers le but. Mal-gré les deux points potentiels, on a ren-contré une tendance générale à l'optimi-sation de la gestion du ballon en attaque :moins de risques face à des défenseurstrès rapides à rentrer sur le terrain aprèsle changement de statut. Une autre évolution concernant les shoots-out a été l’amélioration des compétencesdéfensives des gardiens, désormais ca-pables d’enchaîner les actions de harcè-lement et de contre, en jouant sur la dis-tance de combat, hors de la zone. On a vu,en fait, moins de tirs directs du gardien debut. Le gardien de but qui attendait les tirsde l'adversaire, en fonction de la passe del'autre gardien vers l'attaquant, jouaitpour intercepter ou pour obtenir un pas-sage en force. C'est grâce à une intercep-tion de Patricia Encinas, pendant les shoot-out, que l'Espagne a battu la Norvège endemi-finale.

QUELQUES RAPPELS…Au niveau technique, la spécialisation desrôles d'attaque ou de défense revêt uneinfluence de plus en plus importante dansles évolutions du jeu.Après chaque changement de statut, troisjoueurs sur quatre ont la possibilité dechanger en sortant sur le côté latéral duterrain pour laisser la place aux autres co-équipiers. Par exemple, après un ballon ré-cupéré ou un but encaissé, le changemententre les défenseurs et les attaquantspeut s’effectuer dans les zones corres-pondantes. Ces rotations et la substitutiontemporaire du gardien de but avec le spé-cialiste de l'attaque (à n’effectuer que parla zone de changement prévue), repré-sentent l'organisation commune à toutesles équipes. En fait, chaque but du spé-cialiste d'attaque vaut deux points. Il est,comme le gardien, identifiable par une cou-leur différente de maillot : la même cou-leur pour les spécialistes, une autre pourles autres joueurs. Une des caractéristiques qui rend spec-taculaire le beach handball est justementla règle du but à 2 points. Quand un joueurqui n’est ni le gardien de but, ni le spécia-liste d'attaque, marque un but en kung-fuou en sautant avec une pirouette 360°, cebut vaut deux point. Exactement commeun but du spécialiste d'attaque. Autre-ment tous les buts des joueurs qui ne sontpas les « spécialistes » valent un point. Certaines équipes masculines (Croatie oul'Uruguay par exemple) ont joué plutôtavec un « attaquant spécialiste » grand,capable de tirer de loin. Il pouvait créerdes ouvertures d'espace pour mieuxexploiter le surnombre à l'opposé.

Brésil / Italie

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Le Brésil et l'Oman ont donné les clés dujeu en attaque à leur plus petit et rapidejoueur, capable, à travers ses feintes etses lectures des trajectoires de passes,d'être efficace sur la dernière passe. Uneautre équipe, le Qatar, a aussi utilisé unebatterie de différents spécialistes pendantle même match, parfois 5.

ESPAGNE ET CROATIE

CHAMPIONS DU MONDE

Douze équipes masculines et fémininesissues des cinq continents ont animé sixjours de matchs sur trois terrains diffé-rents à l'intérieur du complexe aquatique« Palatinus ». Les filles des équipes sui-vantes : Argentine, Australie, Brésil, Tai-pei Chinois, Hongrie, Italie, Norvège,Pologne, Espagne, Thaïlande, Tunisie etUruguay se sont rencontrées dans deuxpoules de six équipes. Les trois meilleuresde chaque poule ont gagné l'accès au«main round» en gardant les points rem-portés dans les matchs joués face auxéquipes issues de la même poule. Ensuite,les quatre premières équipes du mainround se sont affrontées en demi-finale.Pour finir, les deux meilleures équipes sesont retrouvées en finale pour le titre dechampionne du monde.Le processus a été identique pour les gar-çons avec les équipes suivantes: Australie,Bahreïn, Brésil, Croatie, Égypte, Hongrie,Oman, Espagne, Ukraine, Etat Unis etUruguay.

Le verdict du terrain a été : la Croatiechampionne du Monde, deuxième placepour le Brésil et troisième pour le Qatarchez les garçons. Espagne, Brésil et Nor-vège ont été les trois premières équipeschez les filles.

Par rapport à la dernière édition de 2014au Brésil où les équipes locales ont gagnéles deux titres, en Hongrie les finalisteseuropéens, qu’ils soient masculins ouféminins, ont battu les deux équipes bré-siliennes championnes du monde en titre.

Nous avons questionné Bruno Oliveira, spécialiste d'attaque del'équipe masculine du Brésil, nominé meilleur spécialiste duchampionnat du monde, et champion du monde à quatre reprises.

Giovanni Quattrone. Quel est le point fort du jeu de l'équipebrésilienne ?

Bruno Oliveira. Pendant une période de trois semaines nousavons vécu ensemble et travaillé sur trois séances par jour. A cemoment-là, notre priorité de travail était le kung-fu, qui, à ladi\érence de la pirouette, après l'impulsion, permet de regardertout le temps le but et donc de prendre les informations sur lesmouvements du gardien.

G.Q. Quelles évolutions dans le jeu avez-vous vécues dans cechampionnat du monde ? Quelles adaptations avez-vous misesen place comme spécialiste?

B.O. Le jeu est surement plus rapide par rapport aux premierstournois et le temps de la prise de décision va diminuer de plus en plus. C'est pour ça qu’à chaque possessionde balle je reste le plus de temps possible en position de quadruple menace pour la défense : une passepossible pour chacun de mes coéquipiers, plus mon tir. Je pense à la possible trajectoire de passe par rapportaux espaces créés par les mouvements des défenseurs et j'utilise beaucoup la vision périphérique. J'attendsle dernier moment pour m'orienter avant de libérer la balle.

Désormais toutes les équipes ont étudié mon mode de jeu à travers des vidéos et les défenseurs sont deplus en plus spécialisés dans le contre et l'interception de la passe. J'essaie, même pendant les séances, detravailler tout le temps des nouvelles feintes.

�L’AVIS D’UN SPÉCIALISTE

Rébecca BOSSAVY Norvège / Argentine

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LA COMPÉTITIONMASCULINE

FINALE.Brésil – Croatie 0:2 (15-19, 18-21)

Malgré la victoire dans le main round desBrésiliens face aux Croates vice-cham-pions du monde en 2014, l'approche de lafinale par les quadruples champions dumonde a été compliquée. Bruno Oliveira,meilleur spécialiste d'attaque, NailsonAmaral, meilleur ailier droit du cham-pionnat et l'ailier gauche Gil Pirez n'ont

�CLASSEMENT

1. Croatie

2. Brésil3. Qatar4. Hongrie

5. Espagne6. Ukraine7. Oman8. Égypte

9. Bahreïn10. Uruguay11. États Unis12. Australie

PRIX INDIVIDUELS

Gardien de but :

MoshinYafai, 196 cm, 110 kg, Qatar

Ailier droit :

Nailson Amaral, 185 cm, 90 kg, Brésil

Ailier gauche :

Ivan Juric, 193 cm, 97 kg, Croatie

Pivot : Attila Kun, 196 cm, 95 kg, Hongrie

Spécialiste :

Bruno Oliveira, 172 cm, 64 kg, Brésil

Défenseur :

Hagi Toure, 205 cm, 90 kg, Espagne

MVP : Ivan Juric, 193 cm, 97 kg, Croatie

pas été capables de répéter les presta-tions de qualité qui les laissaient penserêtre les meilleurs du monde. Beaucoupde dernières passes pas ou mal réussies,et donc beaucoup de tirs sans buts enattaque ont fait la différence pour les sud-américains. Par contre, du côté Croate, lasolidité défensive, notamment dans lesrelations au contre, et un très bon pour-centage aux tirs en attaque leur ont donnéle titre le plus prestigieux, pour ladeuxième fois de leur histoire. Jan Juric,MVP et meilleur ailier gauche et ValentinoValentakovic sont deux des protagonistesde la finale.

PLACES 3-4.Hongrie – Qatar 1:2 (15-14, 14-20, 6-7)

L'équipe du Golfe Persique confirme sonniveau avec la troisième place (mêmeclassement qu’en 2014 au Brésil). Elle esttrès solide en défense avec le meilleurgardien de but du tournoi. MoshinYafai estun spécialiste défensif, Ahmed Morgan esttrès efficace en poste 2 et 3. En attaque,l'ailier droit, Hani Kakhi a été un des plusperformants du tournoi.

PLACES 5-6.Ukraine – Espagne 0:2 (14-20, 14-22)

PLACES 7-8.Oman – Egypte 2:1 (16-20, 17-12, 6-2)

PLACES 9-10. Uruguay – Bahrain 1:2 (18-12, 20-21, 7-9)

PLACES 11-12. Etats Unis – Australie 2:0(21:17, 14: 13)

�CLASSEMENT

1. Espagne

2. Brèsil3. Norvège4. Hongrie

5. Italie6. Taipei

Chinois7. Argentine8. Australie

9. Thaïlande10. Pologne11. Uruguay12. Tunisie

PRIX INDIVIDUELS

Gardienne de but :

Regina Gulbrandsen, 173 cm, 61 kg, Norvège

Ailière gauche :

Raquel Cano, 162 cm, 52 kg, Espagne

Ailière droite :

Nathalie Sena, 171 cm, 65 kg, Brésil

Pivot : Renata Santiago, 179 cm, 71 kg, Brésil

Spécialiste de l'attaque :

Renata Csiky, 170 cm, 63 kg, Hongrie

Défenseur :

Maria Luisa Garcia, 175 cm, 64 kg, Espagne

MVP : Camila Souza, 162 cm, 52 kg, Brésil

LA COMPÉTITION FÉMININE

FINALEBrésil – Espagne 1:2 (18-8, 12-16, 4-7)

La première mi-temps a été gagnée faci-lement par les sud-américaines. Deuxcartons rouges compliquent fatalement lasituation pour les championnes du mondeen deuxième mi-temps gagnée par l’Es-pagne. Les shoots-out donnent le titre àl'équipe qui a le mieux géré les énergiesmentales et les ballons en attaque. Peude réussite pour le pivot Renata Santiagoface aux défenses efficaces des Espa-gnoles dans tous les secteurs.

PLACES 3-4Hongrie – Norvège 1:2 (16-12, 17-20, 6-8)

Dans le match pour la médaille de bronze,c'est la pluie qui influencera les attaquesà la faveur des défenses. Comme chez lesgarçons, les Hongroises perdent la finalepour la troisième place aux shoots-out,malgré la victoire de la première mi-temps. La Norvège, avec moins de fautesoffensives, s'ouvre les portes des «WorldGames».

PLACES 5-6Italie – Taipei 2:0 (23-16, 26-12)

PLACES 7-8Australie – Argentine 0:2 (3-13, 10-13)

PLACES 9-10. Pologne – Thaïlande 1:2 (8-11, 10-8, 6-7)

PLACES 11-12Tunisie – Uruguay 0:2 (11-12, 10-11)

Patrice ANNONAY