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Un acte peut-être planifié, selon l'ex-petite amie du copilote Journée de Vendredi Andreas Lubitz*, le copilote allemand de l'Airbus A320 * de Germanwings *, qui aurait précipité l'appareil sur la montagne et provoqué ainsi la mort de 149 autres personnes, était en arrêt de travail le jour du drame. Selon l'ex-petite amie du copilote, son geste pourrait avoir été prémédité depuis longtemps. «Un jour, mon nom sera connu de tous », aurait-il confié. Selon l'ex-petite amie du copilote, citée par Bild , son acte pourrait avoir été prémédité depuis longtemps. «Un jour, tout le monde connaîtra mon nom», lui aurait-il confié. . Une du quotidien Bild , à paraître ce samedi Cette révélation frappe de stupeur les familles des 150 victimes qui se recueillent depuis jeudi sur les lieux du drame. Une cérémonie religieuse aura lieu ce samedi à 10h30 à Digne-les-Bains. L'enquête se poursuit sur les lieux du crash et en Allemagne. Le parquet allemand a révélé ce vendredi midi qu' Andreas Lubitz * faisait l'objet d'un arrêt de travail le jour de l'accident et qu'il l'avait dissimulé à son employeur. Le document avait été trouvé la veille dans une poubelle lors d'une perquisition à son appartement dans la périphérie de Düsseldorf *. Il y cohabitait a priori, selon le «Rheinland Post », avec son amie, qui est enseignante dans le secondaire. Elle a confirmé aux enquêteurs que Le témoignage glaçant de l'ex-petite amie du copilote Maria , hôtesse de l'air et ex-petite amie d' Andreas Lubitz * confie au quotidien allemand Bild *, à paraître ce samedi que le copilote qui a partagé sa vie pendant longtemps «avait des idées noires» et «voulait que son nom reste gravé dans l'histoire». Cette dernière connaissait très bien le jeune homme. Elle aurait voyagé avec ce dernier plusieurs mois à travers l'Europe il y a un an. Et son témoignage à la Une du journal allemand ce samedi est glaçant : « Je l'ai quitté parce qu'il était tourmenté et avait trop de problèmes personnels. Un jour, il s'est réveillé en pleine nuit et a crié : Nous sommes en train de descendre», raconte la jeune fille. Andreas Lubitz lui aurait même confié ses pensées morbides. Selon elle, il aurait planifié depuis longtemps de commettre un acte odieux. «Un jour, il a dit Je vais faire quelque chose qui changera le système. Alors, tout le monde connaîtra mon nom». Un témoignage qui laisse penser que l'acte fou du copilote pourrait avoir été prémédité. 1h30. Perquisitions au domicile d' Andreas Lubitz*. Les enquêteurs allemands perquisitionnent depuis jeudi soir les deux domiciles du copilote de l' A320*, dans la région de Düsseldorf *. Le parquet de Düsseldorf * a ouvert une enquête parallèle aux investigations faites en France. Dans un communiqué, le parquet évoque ces perquisitions pour y trouver des «éléments personnels susceptibles d'éclairer les faits». 2h30. Deux membres d'équipage dans le cockpit. L'acte du copilote de l' A320* de Germanwings *, qui a empêché le commandant de bord de regagner les commandes avant le crash, conduit dès jeudi un pays, le Canada, et plusieurs compagnies aériennes européennes à imposer la présence de deux membres de l'équipage dans la cabine de pilotage tout au long du vol. 6h30. La presse perplexe. Le geste irrationnel du jeune copilote qui a volontairement provoqué la chute de l' A320* de la compagnie Germanwings, plonge la presse française dans la perplexité et la réflexion. «Crash de l' A320* : le geste fou d' Andreas Lubitz*», titre Le Figaro, tout comme le gratuit Metronews, alors que Libération se penche sur «les mystères d' Andreas Lubitz *». Ces trois quotidiens publient en une la photo du copilote, posant devant le célèbre pont, le Golden Gate à San Francisco, tandis que 20 Minutes remarque que le copilote était «hors de contrôle». «Crash des Alpes. Le copilote voulait en finir», affirme Le Parisien/Aujourd'hui en France. Les événements de la journée de vendredi

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Un acte peut-être planifié, selon l'ex-petite amie du copilote

Journée de Vendredi

Andreas Lubitz*, le copilote allemand de l'Airbus A320* de Germanwings*, qui aurait précipité l'appareil sur la montagne

et provoqué ainsi la mort de 149 autres personnes, était en arrêt de travail le jour du drame. Selon l'ex-petite amie du

copilote, son geste pourrait avoir été prémédité depuis longtemps. «Un jour, mon nom sera connu de tous», aurait-il

confié.

Selon l'ex-petite amie du copilote, citée par Bild, son acte pourrait avoir été prémédité depuis longtemps.

«Un jour, tout le monde connaîtra mon nom», lui aurait-il confié.

. Une du quotidien Bild, à paraître ce samedi

Cette révélation frappe de stupeur les familles des 150 victimesqui se recueillent depuis jeudi sur les lieux du drame. Une cérémonie religieuse aura lieu ce samedi à 10h30 à Digne-les-Bains.

L'enquête se poursuit sur les lieux du crash et en Allemagne. Le parquet allemand a révélé ce vendredi midi qu' Andreas Lubitz * faisait l'objet d'un arrêt de travail le jour de l'accident et qu'il l'avait dissimulé à son employeur. Le document avait été trouvé la veille dans une poubelle lors d'une perquisition à son appartement dans la périphérie de Düsseldorf*. Il y cohabitait a priori, selon le «Rheinland Post», avec son amie, qui est enseignante dans le secondaire. Elle a confirmé aux enquêteurs que

Le témoignage glaçant de l'ex-petite amie du copilote

Maria, hôtesse de l'air et ex-petite amie d' Andreas Lubitz * confie au quotidien allemand Bild*, à paraître ce samedi que le copilote qui a partagé sa vie pendant longtemps «avait des idées noires» et «voulait que son nom reste gravé dans l'histoire». Cette dernière connaissait très bien le jeune homme. Elle aurait voyagé avec ce dernier plusieurs mois à traversl'Europe il y a un an. Et son témoignage à la Une du journal allemand ce samedi est glaçant : «Je l'ai quitté parce qu'il était tourmenté et avait trop de problèmes personnels. Un jour, il s'est réveillé en pleine nuit et a crié : Nous sommes en train de descendre», raconte la jeune fille.

Andreas Lubitz lui aurait même confié ses pensées morbides. Selon elle, il aurait planifié depuis longtemps de commettre un acte odieux. «Un jour, il a dit Je vais faire quelque chose qui changera le système. Alors, tout le monde connaîtra mon nom». Un témoignage qui laisse penser que l'acte fou du copilote pourrait avoir été prémédité.

1h30. Perquisitions au domicile d' Andreas Lubitz*. Les enquêteurs allemands perquisitionnent depuis jeudi soir les deux domiciles du copilote de l' A320*, dans la région de Düsseldorf*. Le parquet de Düsseldorf* a ouvert une enquête parallèle aux investigations faites en France. Dans un communiqué, le parquet évoque ces perquisitions pour y trouver des «éléments personnels susceptibles d'éclairer les faits».

2h30. Deux membres d'équipage dans le cockpit. L'acte du copilote de l' A320* de Germanwings*, qui a empêché le commandant de bord de regagner les commandes avant le crash, conduit dès jeudi un pays, le Canada, et plusieurs compagnies aériennes européennes à imposer la présence de deux membres de l'équipage dans la cabine de pilotage tout au long du vol.

6h30. La presse perplexe. Le geste irrationnel du jeune copilote qui a volontairement provoqué la chute de l' A320* de la compagnie Germanwings, plonge la presse française dans la perplexité et la réflexion. «Crash de l' A320* : le geste fou d'Andreas Lubitz*», titre Le Figaro, tout comme le gratuit Metronews, alors que Libération se penche sur «les mystères d'Andreas Lubitz *». Ces trois quotidiens publient en une la photo du copilote, posant devant le célèbre pont, le Golden Gate à San Francisco, tandis que 20 Minutes remarque que le copilote était «hors de contrôle». «Crash des Alpes. Le copilote voulait en finir», affirme Le Parisien/Aujourd'hui en France.

Les événements de la journée de vendredi

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6h48. Le copilote suivi pour dépression. Citant des informations transmises par Lufthansa à l'autorité allemande de supervision du transport aérien (Luftfahrtbundesamt, LBA*), le quotidien Bild* révèle que le copilote avait traversé «un épisode dépressif lourd» en 2009 et suivi alors un traitement psychiatrique. Depuis, le jeune homme était sous traitement «médical particulier et régulier», poursuit le quotidien. Selon Bild*, à l'époque où sa formation a été interrompue, en 2008, il souffrait «de dépressions et de crises d'angoisse».

7h20. Le pilote a tout tenté. Le pilote de l'Airbus A320*, coincé hors du cockpit, a tenté de forcer la porte du poste de pilotage avec une hache, affirme le quotidien Bild* citant des sources sécuritaires. Alors que son copilote était en train de manœuvrer l'avion vers le sol pour des raisons encore inconnues, le pilote du vol Germanwings* a utilisé une hachese trouvant à bord de l'appareil pour tenter de forcer la porte blindée, et tenter d'empêcher la catastrophe, rapporte Bild*. Une porte-parole de la compagnie allemande assure à Bild* qu'une hache «fait partie de l'équipement de sécurité d'un A320*».

7h50. Un psychologue doit consulter les documents des autorités de supervision du transport aérien. Cette affirmation émane du journal Bild après les révélations sur une grave dépression dont a souffert le copilote Andreas Lubitz *. Ces documents seront ensuite récupérés par les autorités judiciaires allemandes qui doivent les transmettre aux enquêteurs français.

8h15. «Tout s'oriente» vers la thèse du «geste fou, criminel» selon Manuel Valls. Interrogé sur i>Télé*, Manuel Valls*, le Premier ministre déclare au sujet du crash de l'A320* : «Par principe, aucune piste ne peut être écartée car nous devons la vérité aux familles de victimes. Mais le procureur a donné hier assez d'éléments pour que l'on pense que ce geste fou... Tout s'oriente vers ce geste fou, suicidaire, criminel, on a du mal à le qualifier...»

8h22. «Les familles auront droit à des réponses» déclare Manuel Valls*. Pour le Premier ministre, interrogé sur i>Télé*, «Il appartient à cette compagnie de donner le maximum d'éléments pour comprendre. Les familles vont poser des questions et elles auront droit à des réponses.»

8h35. «Mais pourquoi était-il autorisé à voler?» C'est la question posée à la Une du «Daily Mail» qui tente de comprendre comment Andreas Lubitz* qui avait souffert de dépression a été autorisé à voler. Une question qui tourmente désormais les familles des victimes.

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8h42. L'avion en pilote automatique lors du drame selon CNN*. La chaîne d'informations indique que le pilote automatique a été reprogrammé par quelqu'un dans le cockpit pour passer de 11 000 m à 30 m d'altitude ce qui a provoqué le crash. CNN* se base sur les données du transpondeur de l'avion révélées par le site spécialisé Flightradar24*.8h50. «Tout le monde est mobilisé pour récupérer les corps», déclare Valls. Le Premier ministre sur i>Télé* met en avant le travail mené par les opérations de secours sur le lieu du crash : «Je tiens à saluer l'extraordinaire travail des services de l'Etat français, gendarmes, sapeur pompiers, services de santé, sécurité civile, bénévoles, élus locaux --je pense au maire de Seyne*. Tout le monde est mobilisé pour récupérer les corps et que les familles puissent enfin pouvoir leur rendre un dernier hommage».

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SNPL France ALPA @SNPLFALPASuivreLe SNPL France ALPA demande une réforme du #BEA afin de garantir la confidentialité des informations de l’enquête.

9h10. Le SNPL demande une réforme du BEA*. Sur BFMTV*/RMC, Eric Derivry*, le président du Syndicat national des pilotes de ligne , réclame «une réforme du BEA* (Bureau d'enquêtes et d'analyses) afin de garantir la confidentialité des informations de l'enquête».

«Comment une société sérieuse a t-elle pu laisser un homme dépressif piloter un avion?»Claude Driessens, le frère de Christian qui a perdu la vie dans le crash de l' A320*, est abasourdi par les dernières révélations sur le passé dépressif du copilote Andreas Lubitz *. Interrogé sur RTL, Claude Driessens est sous le choc : «Je ne comprends pas comment une société sérieuse puisse laisser un homme dépressif … piloter un avion.» Il poursuit : «Là il y a quelque chose qui ne va pas. Là où j'en veux vraiment à cette société c'est de ne pas avoir instauré dans leur règlement intérieur d'aviation, le fait qu'il doit toujours y avoir deux personnes dans un cockpit, ça se fait dans des tas de compagnies aériennes …»

Claude Driessens déclare également qu'il est très en colère : «Je tombe à la renverse quand j'apprends qu'il n'y a même pas un membre de l'équipage qui est présent dans le cockpit quand l'un des pilotes va se dégourdir les jambes ou se soulager. C'est pas normal de laisser quelqu'un tout seul qui commande tout et qui bloque les portes … Je suis très fâché.»

A la question, «Comptez-vous engager un recours contre la compagnie et souhaitez-vous aller demander des réparations en justice?», la réponse de Claude Driessens est cinglante : «Je ne veux pas que mon frère soit l'objet de réparations. Mais j'attends la fin des enquêtes parce que les enquêteurs vont continuer leur travail, cette affaire n'est pas finie. Quand nous aurons tous les résultats des enquêtes, à ce moment-là on pourra peut-être intervenir et dire le fin fond de notre pensée parce que pour le moment, je vous l'avoue honnêtement, je me freine pour ne pas dire le fond de ma pensée parce que ça risque d'être très méchant.»

9h48. Quatrième jour de recherche sur le site de la catastrophe. Enquêteurs et secouristes reprennent, pour la quatrième journée consécutive leurs recherches pour localiser la seconde boîte noire de l' A320* de Germanwings* et identifier les 150 victimes du crash. Trente-sept secouristes et onze gendarmes de la police scientifique doivent être dépêchés sur la zone d'impact de l'appareil, au départ de Seyne-les-Alpes* (Alpes-de-Haute-Provence) située à une dizaine de kilomètres des lieux du drame, à bord de deux hélicoptères, contre cinq jusqu'à présent, selon la gendarmerie, qui précise que les opérations ont débuté à 9 heures.

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10 heures. Des preuves d'une maladie psychiatrique ? Le site du journal allemand «der Spiegel*» annonce que les enquêteurs ont trouvé au domicile d' Andreas Lubitz * «des indices témoignant d'une maladie psychiatrique». «der Spiegel *» assure que le contenu des ces indices reste «peu clair» pour l'instant.

10h10. La police allemande affirme avoir saisi des indices. La police allemande affirme avoir saisi des indices à l'un des domiciles du copilote Andreas Lubitz. «Lors de la perquisition de l'appartement du copilote, on a saisi des indices. Il s'agit de divers objets et papiers», affirme un porte-parole de la police de Düsseldorf *, Marcel Fiebig. Il dément cependant les informations de la presse britannique évoquant en particulier une «découverte significative».

«On verra si (les indices saisis) apportent finalement des éléments de preuve. On va étudier tout cela», a-t-il précisé, évoquant un «malentendu» avec des médias britanniques citant la police de Düsseldorf * sur la découverte de preuves.

10h15. Un ordinateur saisi lors des perquisitions. Les enquêteurs allemands ont perquisitionné jeudi soir aux deux domiciles du copilote de l'avion, à Düsseldorf * où il disposait d'un appartement et à Montabaur*, dans la Rhénanie-Palatinat* où il vivait une partie du temps chez ses parents. Une personne, le visage couvert par un manteau, est sortie avec les enquêteurs qui n'ont fait aucune déclaration à la presse. Ils ont notamment emporté l'unité centrale d'un ordinateur, ainsi que deux grands sacs bleus et un carton visiblement pleins.

10h17. Les compagnies japonaises n'imposent pas deux personnes en permanence dans le cockpit. Les deux principales compagnies aériennes japonaises ANA* et JAL* se disent prêtes à discuter d'évolutions avec les autorités compétentes, à la lumière du geste encore inexpliqué du pilote de la compagnie allemande Germanwings*, filiale à bas coûts de Lufthansa*.

11H05. Les parents des jeunes mariés échappent miraculeusement au crash. Les parents du jeune marié d'origine marocaine, Mohamed Tehrioui, qui devaient accompagner leur enfant à Düsseldorf* , à bord de l' A320*, sont des miraculés révèle le site marocain le 360.ma. Un retard de dernière minute sur la réservation a fait qu’ils n'ont pas pris le même vol.

11h20. Un labo -in situ- pour l'identification des victimes. «Nous avons un labo -in situ- mis en place dans la commune, dans un local technique de Seyne-les-Alpes*, à 800 m de la drop zoné (aérodrome) ou nous procédons à la chaîne d'identification des victimes du crash», précise le lieutenant-colonel Vialenc, porte-parole de la gendarmerie.

Le local technique de Seyne-les-Alpes* a été reconverti en laboratoire biologique, avec plusieurs tentes blanches complétement opaques, raccordées à des générateurs. Il y a également plusieurs camions frigorifiques ainsi que des véhicules de l'identification criminelle. L'endroit est sous haute surveillance: plusieurs voitures de police montaient la garde devant la grille du portail qui a été entièrement masquée.

11h35. Une quarantaine d'enquêteurs travaillent à l'identification des victimes. Une quarantaine d'enquêteurs travaillent, à l'identification des victimes se basant sur les «prélèvements effectués sur la montagne, rapatriés par hélicoptère jusqu'à l'aérodrome (drop zone), avant d'être transférés par six gendarmes» jusqu'au laboratoire déclare le lieutenant-colonel Vialenc, porte-parole de la gendarmerie. «On extrait l'ADN ici et on fait la comparaison avec les prélèvements effectués sur les familles», ajoute t-il.11h50. Des antidépresseurs retrouvés chez le copilote. Selon M6, les enquêteurs allemands ont retrouvé au domicile d'Andreas Lubitz des antidépresseurs lors de leur perquisition jeudi soir. Le dossier médical du copilote a également été saisi par la police.Toujours selon M6, les enquêteurs ont enfin entendu son ancienne petite amie qui a expliqué que l'homme suivait depuis 6 ans un traitement pour lutter contre sa dépression.

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12h12. Des syndicats de pilotes dénoncent les révélations sur l'enquête. L'European Cockpit Association (ECA*) dénonce «la fuite des données du cockpit voice recorder», la boîte noire*enregistrant les sons dans le poste de pilotage de l'appareil, dont la teneur a été dévoilée dans la nuit de mercredi à jeudi par le New York Times*, puis confirmée jeudi midi par le procureur de Marseille, Brice Robin *. La divulgation de ces informations «est une violation grave des règles fondamentales et mondialement acceptées en matière d'enquêtes sur les accidents», dont «les motivations et les conséquences devront être abordées», estime l'ECA* dans un communiqué.

Plus tôt, dans la matinée, le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a «pris la décision de porter plainte contre X pour violation du secret professionnel».

12h20. Le directeur général de la gendarmerie nationale sur les lieux du crash. Le général Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, est aux côtés des 500 gendarmes engagés à

Seyne-les-Alpes sur les lieux du crash.

>>>Crash de l'A320 : la délicate question de l'indemnisation

12h29. La délicate indemnisation. Délicate, mais pas prématurée au regard des textes internationaux en vigueur, la question de l'indemnisation des proches des victimes se pose. Le droit allemand est en tout cas moins généreux que le droit international en matière de préjudice moral. Le patron de Lufthansa, la maison mère de Germanwings*, a d'ailleurs anticipé ce problème en parlant dès jeudi d'indemnités «suffisamment hautes». Le montant prendra en compte une sorte de hiérarchisation économique des victimes, la vie d'en enfant étant par exemple moins indemnisée que celle d'un grand patron. Enfin, si le suicide du copilote est avéré, un tel cas pourrait ne pas être couvert par les assureurs et c'est donc la compagnie qui devrait payer.

12h45. Le copilote a caché qu'il était en arrêt de travail le jour de l'accident, annonce le parquet de Düsseldorf*. Les enquêteurs ont retrouvé chez lui des formulaires d'«arrêts maladie détaillés, déchirés» et qui concernaient aussi «le jour des faits», affirme le parquet dans un communiqué, sans préciser la nature de la «maladie».

13h05. L'Autriche impose deux personnes dans le cockpit. L'autorité aérienne autrichienne Austro Control* impose la présence de deux membres d'équipage dans les cabines de pilotage tout au long des vols, annonce le ministère des Transports. La mesure prend effet «immédiatement» précise une porte-parole. «Nous souhaitons qu'une réglementation européenne soit adoptée au plus vite», souligne t-elle. En pratique, la réglementation d'Austro Control ne s'impose qu'aux deux compagnies autrichiennes, Austrian Airlines* et Fly Niki*, filiales respectivement des groupes allemands Lufthansa et de Air Berlin*.

13h11. Le copilote était traité pour sa maladie. Les documents retrouvés au domicile d' Andreas Lubitz*viennent «appuyer la thèse» selon laquelle il «a caché sa maladie à son employeur et à son environnement professionnel», explique le parquet de Düsseldorf*. Les documents retrouvés attestent d'une «maladie existante et de traitements médicaux correspondants», selon la même source.

13h13. Aucune lettre d'adieu ou courrier annonçant un acte prémédité n'a été découvert au domicile du copilote.

13h56. Deux personnes imposées aussi dans les cockpits de Corsair et Thomson Airways. Dans le sillage de nombreuses compagnies européennes, les transporteurs français Corsair* et britannique Thomson Airways* du groupe TUI, annoncent qu'elles avaient pris la décision de maintenir une présence obligatoire de deux personnes dans le cockpit après le crash de l'A320* de Germanwings*. «La mise en œuvre est immédiate et applicable sur l'ensemble des vols de la compagnie», précise Corsair* dans un bref communiqué. Thomson * rend elle aussi cette consigne immédiate.

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14h09. Le copilote en arrêt de travail du 16 au 29 mars selon M6.

14h22. Le domicile des parents du copilote sous protection policière. A Montabaur *, dans l'Etat régional de la Rhénanie-Palatinat*, frontalier de la France, le domicile des parents du copilote, qui y résidait lui-même une partie du temps, est sous protection policière. Un camion de police est stationné devant la maison aux volets baissés.

14h25. Les compagnies allemandes adoptent la règle des deux personnes dans le cockpit. Les compagnies aériennes allemandes décident d'adopter la règle des deux personnes en permanence dans le cockpit de leurs avions, annonce vendredi la fédération allemande du secteur aérien (BDL).

15h18. L'UE souhaite imposer la présence de deux personnes en permanence dans le cockpit. «Nous attendons les conclusions de l'enquête en cours et, si cela s'avère nécessaire, les règles de sécurité seront revues», déclare la porte-parole de la Commission, Mina Andrea. L'obligation d'avoir en permanence deux membres d'équipage dans le cockpit «est à l'étude», ajoute-t-elle.

«A ce jour, aucune règle européenne n'impose de remplacer un des pilotes par un membre de l'équipage s'il doit s'absenter pour un besoin physiologique», confirme la porte-parole.

16 heures. L'hôpital universitaire de Düsseldorf* transmet des dossiers au procureur. L'hôpital universitaire de Düsseldorf* avait reçu deux fois la visite d' Andreas Lubitz* en février puis le 10 mars. Les dossiers médicaux vont être transmis au procureur. Il n'était pas traité a priori pour dépression dans ce établissement. Il pourrait souffrir de problèmes physiques.

16h15. L'identification se déroulera depuis le laboratoire de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). La gendarmerie explique entrer en contact avec les familles afin de leur demander d'envoyer des indices médicaux pour aider à l'identification des victimes. Une fois les indices reçus, l'identification débutera. «Nous sommes en mesure d'identifier tous les corps», indique la gendarmerie, qui procède au relevage d'indices biologiques sur le site du crash (sang, salive, cheveux).

16h19. «Chaque élément biologique est placé sous scellé et dans un congélateur. S'il y a besoin d'analyses sanguines ou cheveux, le procureur pourra le demander», explique la gendarmerie, suite à une question posée sur le copilote mis en cause dans ce crash.

16h21. «Ce qui est inédit, c'est la difficulté du relevage des éléments biologiques». «Je ne suis pas maître du temps. Si les conditions météorologiques s'avèrent défavorables, cela s'avérera compliqué. Je ne donnerai pas de date de fin», détaille Patrick Touron, colonel de la gendarmerie.

16h46. Le copilote avait deux arrêts de travail en cours. Selon le «Rheinland Post», Andreas Lubitz avait deux arrêts de travail en sa possession. Il était suivi par plusieurs psychiatres, ce que confirme la «Suddeutsche Zeitung». Les arrêts seraient «apparemment» signés d'un «neurologue et psychiatre».

17h01. La Germanwings* retire une publicité à Londres. «Get ready to be surprised» : «Soyez prêts à être surpris». Tel était le slogan publicitaire que l'on pouvait lire dans les transports londoniens pour inciter les Britanniques à visiter Allemagne. La Germanwings* a demandé le retrait de cette réclame. Ce qui a été fait immédiatement pour les publicités sur écran et devait l'être rapidement pour 17 affiches traditionnelles en papier, selon «Bild».

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17h10. Selon BFM TV, 3 gendarmes ont été dépêchés en Allemagne.

17h15. Les premiers prélèvements ADN vont être analysés ce vendredi, toujours selon BFM TV.

17h50. Andreas Lubitz aurait récemment commandé deux voitures. Une pour lui, l'autre pour son amie, selon le magazine «Focus». Les voitures étaient des Audi et l'une d'entre elles aurait été livrée il y a quelques jours.

18 heures. Les recherches s'arrêtent provisoirement. Une quarantaine de personnes arrêtent les recherches sur la zone du crash, balayée par «un vent très prononcé», selon la gendarmerie. Ils tentent de retrouver la deuxième boîte noire. Les enquêteurs s'efforcent également d'identifier les corps au plus vite.

18h10. La petite amie de Lubitz* aurait confirmé la dépression du copilote. C'est ce qu'indique i>Télé*. Les parents du jeune homme devraient également être entendus par la police française dans les heures ou les jours qui viennent.

18h45. Le Portugal impose la présence de deux personnes dans le cockpit. Cette mesure, qui concerne notamment la compagnie nationale TAP Portugal*, «entre en vigueur immédiatement», annonce le secrétaire d'Etat aux Transports Sergio Monteiro*.

19h11. Air France* et KLM* vont mettre en œuvre «dans les meilleurs délais» la double présence dans les cockpits. La recommandation de l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA*) sur la présence permanente de deux membres d'équipage dans le cockpit de leurs avions« fait l'objet d'un échange suivi avec les opérateurs auxquels Air France* et KLM* ont été associés», a fait savoir la compagnie française. Elle sera mise en œuvre dans les «meilleurs délais».

19h30. Germanwings* offre une première aide de 50.000 euros. La filiale de la Lufthansa* offre aux proches des victimes «jusqu'à 50.000 euros par passager» pour faire face aux dépenses immédiates, annonce un porte-parole. Cette première aide, indépendante des indemnités qui devraient être versées par ailleurs au titre de la responsabilité de la compagnie, ne devra en aucun cas être remboursée

19h50. Andreas Lubitz comparé à un «Schettino allemand*». «Il Giornale», un quotidien italien qui appartient à Silvio Berlusconi*, fait une comparaison d'un goût douteux en référence au capitaine* du naufrage du navire* de croisière «Costa Concordia*».

21h40. Hommage aux victimes le17 avril. Une cérémonie à la mémoire de toutes les victimes aura lieu le 17 avril à midi à la cathédrale de Cologne*, selon le «Rheinland Post*». C'est dans cette ville rhénane que se trouve le siège social de la Lufthansa*. Cologne* est à 45 km au sud de Düsseldorf*.

1h05. Selon l'ex-petit amie du copilote, il aurait prémédité son geste. Maria, hôtesse de l'air et ex-petite amie d'Andreas Lubitz confie dans le quotidien Bild à paraître ce samedi, que le copilote qui a partagé sa vie pendant longtemps «avait des idées noires» et «voulait que son nom reste gravé dans l'histoire». Andreas Lubitz* lui aurait même confié : «Un jour je vais faire quelque chose qui changera le système. Alors, tout le monde connaîtra mon nom». Un témoignage qui laisse penser que l'acte fou du copilote pourrait avoir été prémédité.

16h35. «Sans défense. Un pilote, 149 victimes», titre

l'hebdomadaire «Der Spiegel de samedi.