LES ÉTUDIANTS DANS LA MÉTROPOLE DU GRAND NANCY · Métropole ? 6/ Géographie de l’enseignement...
Transcript of LES ÉTUDIANTS DANS LA MÉTROPOLE DU GRAND NANCY · Métropole ? 6/ Géographie de l’enseignement...
Avec 50 980 étudiants en 2016-2017, la Métropole du Grand Nancy est le deuxième pôle d’enseignement supérieur de la région Grand Est, derrière Strasbourg. Concentrant plusieurs grandes écoles et les ⅔ des cursus de l’Université de Lorraine, elle se distingue sur le plan national par une forte spécialisation dans les formations d’ingénieurs et les formations médicales.
Près d’1 habitant sur 5 de la Métropole est étudiant et 1 habitant sur 10 dans l’aire urbaine, ce qui en fait la 2e aire française en termes de densité d’étudiants. Cette spécificité a des impacts sur le territoire : la présence des étudiants engendre des polarités spécifiques (écoles, facultés), et induit des besoins spécifiques en terme de logements et de services dédiés, rythme la vie urbaine par les temps forts étudiants (semestrialisation, rentrée universitaire, vie nocturne…), et influe sur les politiques locales.
SOMMAIRE1/ Nancy, 2e pôle d’enseignement
supérieur de la région Grand Est
2/ Une forte spécialisation nancéienne dans les formations d’ingénieurs et médicales / paramédicales
3/ Le poids de l’Université de Lorraine dans la Métropole
4/ La progression du nombre d’étudiants étrangers
5/ Qui sont les étudiants de la Métropole ?
6/ Géographie de l’enseignement supérieur dans le Grand Nancy en 2015-2016
EN RÉSUMÉ
LES ÉTUDIANTS DANS LA MÉTROPOLE DU GRAND NANCY
VIE ÉTUDIANTE
#40JUIN 2018
DE SCALEN
Afin d’étudier les enjeux liés à l’enseignement supérieur, Scalen a mis en place l’Observatoire de l’enseignement supérieur et de la vie étudiante, en lien avec la Métropole du Grand Nancy, l’Université de Lorraine, le Rectorat de l’Académie Nancy-Metz, et le Centre des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) Lorraine. Cet Observatoire permet de situer la question étudiante de la Métropole du Grand Nancy au sein de la région Grand Est, d’offrir des informations et éléments de repère sur la démographie universitaire, l’offre de formation, les logements dédiés et conditions de vie, et présente les évolutions universitaires en cours et à venir sur le territoire.
Ce cahier rend compte du travail d’actualisation de l’Observatoire réalisé par l’Agence en 2017. L’année 2018 sera consacrée à une analyse beaucoup plus approfondie de la géographie étudiante, en particulier leur origine géographique, et complétée par des réflexions prospectives des pratiques et besoins en matière de logements. Ces éléments feront l’objet d’un nouveau cahier à paraître début 2019.
Créd
it ph
oto
: Uni
vers
ité d
e Lo
rrai
ne/ A
lex
Her
ail
2 LES CAHIERS DE SCALEN #40 | JUIN 2018
50 980 étudiants en 2016-2017 dans la Métropole Au 10e rang des agglomérations françaises (hors Île-de-France) en termes d’effectifs étudiants inscrits, la Métropole du Grand Nancy est le deuxième pôle d’enseignement supérieur de la région Grand Est. Quatre agglomé-rations concentrent 80 % des étudiants de la nouvelle région : Strasbourg (63 410), Nancy (50 980), Reims (29 490) et Metz (22 560). Les deux premières se distinguent particulièrement, et représentent à elles seules 55 % des effectifs étudiants du Grand Est.
À l’échelle de l’ancienne région lorraine, l’offre d’enseignement supérieur est polarisée par Nancy et Metz qui rassemblent 89 % des étudiants lorrains en 2016-2017. Un réseau de petites et moyennes villes vient compléter cette offre : certaines concentrent jusqu’à 2 380 étudiants comme Épinal, tandis qu’une offre locale est assurée à travers la présence d’une ou deux formations (classe préparatoire, IUT, BTS) rassemblant entre 40 et 60 étudiants dans des villes comme Stenay ou Château-Salins, par exemple.
NANCY, 2e PÔLE D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR DE LA RÉGION GRAND EST
1
L’enseignement supérieur dans la région Grand Est en 2016-2017 Source : MESR 2016-2017 / Traitement Scalen
BELGIQUE
GRAND DUCHÉDE LUXEMBOURG
ALLEMAGNE
SUISSE
E�ectifs étudiants en 2016/2017dans la région Grand Est(ne �gurent que les unités urbainesrecensant plus de 300 étudiants)
VILLE1 000 •
SÉLESTAT 390
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES1 590
CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE1 790
TROYES9 060
ÉPINAL2 380
COLMAR 2 950
THIONVILLE 1 310
SARREGUEMINES1 080
SAINT-AVOLD460PELTRE
460
SEDAN440
HAGUENAU1 040
SAINT-DIÉDES-VOSGES
610
FORBACH 600
VERDUN600
BAR-LE-DUC410
SAINT-DIZIER360
LUNÉVILLE300
CHAUMONT650
LONGWY 720
MULHOUSE8 710
NANCY50 980 STRASBOURG
63 410
REIMS29 490
METZ22 560
3
Atouts et enjeux de l’enseignement supérieur dans la région Grand Est• 206 220 étudiants inscrits en 2016-2017
• Soit 8 % des effectifs nationaux
• Présence dans les classements internationaux : l’Université de Strasbourg figure à la 144e place, et l’Université de Lorraine entre la 201 et la 300e place du classement de Shanghai 2017
La région Grand Est dispose d’une offre en formation supérieure diversifiée et de qualité, qui lui vaut d’être classée au 4e rang des régions françaises hors Île-de-France en termes d’effectifs étudiants, et au 4e rang en concentration d’ingénieurs.
19 % de la population régionale a entre 15 et 29 ans. Pourtant le taux de scolarisation dans l’enseignement supérieur y est plus faible que la moyenne nationale : 49 % des 18-24 ans contre 52,4 % en France métropolitaine. En dépit de ses formations reconnues, le Grand Est se situe en 3e position des régions métropolitaines françaises quant à la proportion de jeunes sortis du système scolaire sans diplôme (15,2 % des 25-34 ans contre 14,4 %).
Source : MESR 2013 2016 – Source : INSEE 2014
Une densité d’étudiants qui progresse : l’aire urbaine nancéienne gagne une place Avec 11,4 étudiants pour 100 habitants, Nancy se positionne au 2e rang des aires urbaines françaises en termes de densité d’étudiants derrière Montpellier, mais devant Strasbourg, Toulouse, Grenoble et Lille… C’est une place de mieux qu’en 2012. Le taux de sco-larisation des 18-24 ans s’élève à 74,8 % en 2014 (soit près de 26 points de plus que la moyenne régionale).
Évolution comparée des effectifs de l’enseignement supérieur par rapport aux effectifs de 2001-2002 Source : MESR 2001-2017 / Traitement Scalen
Une hausse des effectifs similaire à la tendance de la région Grand Est L’évolution des effectifs étudiants dans la Métropole du Grand Nancy est similaire à l’ensemble de la région Grand Est : + 18 % entre 2001 et 2017. Cette hausse a suivi la même courbe que la tendance nationale, avec un léger repli des effectifs lors des rentrées 2007 et 2008, liée aux évolutions démo-graphiques. La situation est tout de même moins favorable qu’à l’échelle nationale (+ 21 % sur la même période). Parmi les agglomérations de la région Grand Est, Strasbourg tire son épingle du jeu (+ 25 %), Reims connaît une hausse plus modérée que Nancy (+ 11 %), et Metz reste stable (+ 1 %, qui cache une importante diminution d’effectifs jusqu’en 2013 avant un important rebond).
France
Grand Est
Strasbourg Nancy
Metz Reims
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
2e
Nancy se place au 2e rang des aires urbaines françaises en
termes de densité universitaire
4 LES CAHIERS DE SCALEN #40 | JUIN 2018
UNE FORTE SPÉCIALISATION NANCÉIENNE DANS LES FORMATIONS D’INGÉNIEURS ET MÉDICALES/PARAMÉDICALES
2
Le poids des formations médicales et paramédicales La Métropole du Grand Nancy concentre la majorité des formations liées à la santé proposée par l’Univer-sité de Lorraine, à l’exception de la première année commune aux études de santé (PACES), qui est en partie enseignée à Metz. Les Facultés de médecine, de pharmacie, ainsi que l’odontologie regroupent plus de 8 100 étudiants à Nancy, soit près d’1 étu-diant nancéien sur 6. Cette spécialisation nancéienne va d’autant plus se trouver renforcée à l’horizon 2018 par l’actuelle structuration d’un Campus Biologie-Santé sur le pôle Henri Poincaré, qui concentrera sur un même site des laboratoires et des formations uni-versitaires de santé.
Nancy est la 1re Métropole de la région Grand Est pour ses effectifs en formations paramédicales : soins in-firmiers, ergothérapie, formations des auxiliaires de puériculture, des ambulanciers… Avec plus de 2 250 étudiants dans ces formations, elle devance Stras-bourg (1 725 étudiants) et Metz (1 340 étudiants).
La 4e agglomération française hors Île-de-France pour les formations d’ingénieurs En 2016-2017, on recense dans la Métro-pole 4 790 étudiants ingénieurs inscrits dans des écoles de renommée nationale voire internationale (Mines Nancy, Agro-ParisTech, École nationale supérieure de Géologie, Telecom Nancy…), soit plus d’1 étudiant sur 9. Nancy est la 4e agglo-mération française hors Île-de-France en matière de concentration d’étudiants dans ces formations, devançant ainsi Bordeaux, Nantes, Rennes ou encore Strasbourg.
Malgré ce constat positif, on observe que les effectifs ingénieurs nancéiens pro-gressent moins vite que ceux de France, du Grand Est, et surtout de Strasbourg (respectivement + 23 % entre 2001 et 2016 contre + 49 %, + 38 % et + 106 %). Ainsi durant les quinze dernières années, le chef-lieu de l’ancienne région Alsace rattrape, en partie, son retard sur Nancy.
NANCY4 792
GRENOBLE4 740
RENNES4 128
NANTES4 028
TOULOUSE8 798
LILLE8 135
LYON11 630
ÎLE-DE-FRANCE35 939
STRASBOURG3 440
MARSEILLE / AIX-EN-PROVENCE
3 139
ANGERS3 144
ROUEN3 522
BORDEAUX3 292
HAUTS DE FRANCE
GRANDEST
NORMANDIE
BRETAGNE
PAYS DE LA LOIRE
CENTRE-VAL DE LOIRE
ÎLE-DE-FRANCE
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ
NOUVELLEAQUITAINE
AUVERGNE-RHÔNE-ALPES
OCCITANIE
PROVENCEALPES
CÔTE D’AZUR
CORSE
LES EFFECTIFS D’ÉTUDIANTS INSCRITSEN FORMATIONS D’INGÉNIEURS EN 2016-2017
(Ne �gurent que les unités urbaines recensant plus de 3000 étudiants en formation d’ingénieurs)
Les effectifs d’étudiants inscrits en formation d’ingénieurs en 2016-2017 (supérieurs à 3 000) Source : MESR 2016-2017 / Traitement Scalen
Les évolutions du nombre d’étudiants ingénieurs dans le Grand Est Source : MESR / Traitement Scalen
France Grand Est Strasbourg Metz Nancy ReimsIngénieurs en 2001 99 260 9 952 1 672 2 414 3 906 270Ingénieurs en 2016 148 180 13 704 3 440 1 657 4 792 322Ingénieurs entre 2001 et 2016 49,3 % 37,7 % 105,7 % -31,4 % 22,7 % 19,3 %
Ingénieurs entre 2015 et 2016 1,2 % 0,3 % 6 % -15,3 % 1,1 % -10,3 %
5
Nancy, première métropole universitaire de Lorraine Sur les 50 980 étudiants nancéiens, près de 3 étu-diants sur 4 sont inscrits à l’Université de Lorraine. Présentes sur l’ensemble du territoire lorrain, les forma-tions de l’UL concentrent leurs effectifs à Nancy et à Metz. 93 % des étudiants inscrits suivent leur cursus dans l’une de ces deux métropoles, dont 68 % à Nancy.
L’Université de Lorraine (UL) née en 2012 de la fusion de quatre universités, figure dans le classement de Shanghai entre la 201e et la 300e place. Elle a obtenu le label IDEX/ISITE, donc joue aussi dans la cour de l’excellence universitaire. L’un de ses atouts majeurs est d’avoir su intégrer onze écoles d’ingénieurs, et c’est la seule université française à avoir réussi à le faire. Sa force réside également dans les liens tissés et entretenus avec la plupart des grands organismes de recherche : l’UL rassemble 60 laboratoires.
LE POIDS DE L’UNIVERSITÉ DE LORRAINE DANS LA MÉTROPOLE
3
La concentration de formations longues Si les IUT et les formations d’enseignants sont davantage répartis sur le territoire régional (avec des formations à Epinal, Forbach, Saint-Dié-des-Vosges, Sarreguemines…), Nancy concentre la majorité des étudiants inscrits dans certaines composantes comme l’Institut Supérieur d’Ad-ministration et de Management, l’Institut de Préparation à l’Administration Générale, l’UFR de mathématiques et informatique, ou encore l’UFR faculté de droit, sciences économiques et de gestion. Cette tendance se renforce pour les écoles d’ingénieurs ainsi que les facultés de méde-cine, odontologie, pharmacie dont 80 % des étudiants sont concentrés dans la Métropole.
Part des étudiants inscrits à l’Université de Lorraine en 2015-2016 selon le type de diplôme préparé et l’agglomération d’étudesSource : MESR 2015-2016 / Traitement Scalen
AUTRE DIPLÔME
DOCTORAT
DIPLÔME ÉTAT SANTÉ
DIPLÔME D'INGÉNIEUR
MASTER
LICENCE
LICENCE PRO
DUT
Métropoledu Grand Nancy
Agglomération messine
Autre en Lorraine
89
74
100
79
63
66
46
46
8
16
36
32
25
24
3
5
1
2
29
30
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
26
6 LES CAHIERS DE SCALEN #40 | JUIN 2018
LA PROGRESSION DU NOMBRE D’ÉTUDIANTS ÉTRANGERS PRÉSENTS SUR LE TERRITOIRE
4
12,8 % des étudiants de l’Académie Nancy-Metz sont des étudiants étrangers Dans un contexte concurrentiel, la France attire 324 000 étudiants étrangers en 2016-2017. Ce qui en fait le 4e pays d’accueil des étudiants en mobilité après les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, et donc fort logiquement le 1er pays non anglophone.
Au sein de notre territoire, l’académie Nancy-Metz compte 10 770 étudiants étrangers (12,8 %) dans l’enseignement supérieur, ce qui est un volume moyen. Environ 6 000 se localisent dans la Métropole du Grand Nancy. En revanche, l’Académie figure en 8e place sur 27 en matière de proportion d’étudiants dans ses effectifs totaux, devant Grenoble et Rennes, mais après Strasbourg ou Montpellier. Avec une hausse de + 70 % d’étudiants étrangers entre 2010 et 2016, c’est aussi l’une des plus fortes progressions (+ 48 % en France).
Des étudiants étrangers fortement présents chez les doctorants L’Université de Lorraine concentre 8 310 étudiants étrangers (soit les ¾ du total de l’académie Nancy-Metz), dont 5 200 dans la Métropole du Grand Nancy. Ils proviennent majoritairement d’Afrique (53 %), d’Europe (23 %), d’Asie (17 %) et d’Amérique (7 %). Le poids de l’Afrique progresse. Les 5 nationalités les plus représentées à l’UL sont les suivantes : Maroc (1 447), Algérie (1 094), Chine (596), Sénégal (400) et Allemagne (391).
Au sein de l’Université de Lorraine, plus de la moitié des étudiants étrangers est inscrite en licence ou en master. Par ailleurs plus le cycle d’études est élevé, plus la proportion d’étrangers dans les effectifs totaux est importante. Ainsi ils représentent 7 % des étudiants de licence, 19 % des étudiants de master et 44 % des doctorants. Toutefois d’après les données du Ministère le poids des doctorants étrangers semble légèrement diminuer en 2015-2016.
E�ectifs des étudiantsétrangers par académieen 2016-2017(uniquement France métropolitaine)
Évolution entre 2013 et 2016(en %)
60 00010 000
5 000
de -11,6 à -10 %de -9,9 à -0,1 %de 0 à 9,9 %de 10 à 19,9 %de 20 à 29,9 %de 30 à 32,4 %
CRÉTEIL22 789
PARIS61 594
VERSAILLES27 295
LYON26 327
LILLE16 732
TOULOUSE15 554
MONTPELLIER14 569
STRASBOURG12 851
BORDEAUX12 410
NANTES11 933
RENNES11 453
AIX-MARSEILLE11 233
GRENOBLE11 402
NANCY-METZ10 766
NICE9 737
ROUEN6 767
POITIERS5 970
ORLÉANS-TOURS6 255
AMIENS4 562
CLERMONT-FERRAND4 392
REIMS4 707
DIJON3 522
BESANÇON3 447
CAEN2 645
LIMOGES2 465
CORSE303
LES EFFECTIFS D’ÉTUDIANTS INSCRITSEN FORMATIONS D’INGÉNIEURS EN 2013-2014
(Ne �gurent que les unités urbaines recensant plus de 2 500 étudiants en formation d’ingénieurs)
Répartition des étudiants étrangers par académie en 2016-2017 et évolution depuis 2013Source : MENESR-DGESIP-DGRI-SIES, 2016-2017
6 000
La Métropole accueille plus de 6 000 étudiants étrangers
dont 5 200 inscrits à l’Université de Lorraine
7
Les étudiants étrangers représentent un enjeu fort pour le territoire L’accueil des étudiants étrangers est un investissement durable, avec un fort retour sur investissement. En plus des savoirs et des compétences qu’ils véhiculent, ils sont d’excellents ambassadeurs du territoire. Un attachement durable au pays se créé au-delà de leur séjour d’études, ce qui constitue un véritable levier de développement de la diplomatie d’influence (Soft Power). Les retombées liées à la présence de ces étudiants sont à la fois directes et indirectes :
• Ils deviennent des prescripteurs et diffusent largement à l’étranger une bonne image du territoire qu’ils fréquentent si le séjour se déroule bien (pour 90 % d’entre eux).
• Ils participent souvent davantage que les étudiants autochtones à la dynamique locale (emploi, engagement associatif ou citoyen) pour se créer un réseau.
• Ils participent à renforcer durablement l’économie de la sphère présentielle, car ils consomment localement, et souhaitent pour la majorité travailler en France ou y revenir.
Selon Campus France, les étudiants étrangers rapporteraient en moyenne 15 772 € par an et par personne, dont 11 046 € de frais de vie courante. Dans près de 54 % des cas, les proches en visite génèrent des dépenses touristiques (105 €/jour).
L’Université de Lorraine est la première université française, hors programme, demandée par les étudiants étrangers sur Campus France.
Dépenses mensuelles des étudiants étrangers ayant récemment terminé leur séjour d’études en France (depuis 2010) Source : Campus France
Répartition annuelle de la proportion d’étudiants étrangers par cycle dans la population totale des étudiants de l’Université de LorraineSource : MESR
0%
10%
20%
30%
40%
50%
2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017
1er cycle
2e cycle
3e cycle
Loyer + charges 383,15 € 41,60 %Frais de vie quotidienne (alimentation hors resto U, vêtements) 202,84 € 22 %Activités sociales-loisirs (sport, sorties…) 100,07 € 10,90 %
Frais de transports mensuels 60,08 € 6,50 %Resto U 55,99 € 6,10 %Autres dépenses diverses 45,97 € 5 %Frais de communication (tél, internet…) 29,34 € 3,20 %Mutuelles/Assurances 25,90 € 2,80 %Autres frais de santé 17,32 € 1,90 %Total mensuel 920,66 € 100 %
8 LES CAHIERS DE SCALEN #40 | JUIN 2018
QUI SONT LES ÉTUDIANTS DE LA MÉTROPOLE ?
5
Les étudiants de la Métropole du Grand Nancy se déclarent plus satisfaits et optimistes qu’auparavant Une majorité d’étudiants de la Métropole se dit satisfait de ses études, avec cependant d’importantes variations selon la filière. Les principaux critères figurent dans le nuage de mots ci-dessous. En revanche 40 % se disent insatisfaits de la possibilité de choisir dans une large gamme de cours. Cela se traduit souvent par une faible proportion de tronc commun et parfois d’une difficulté à faire émerger un esprit de promotion.
On constate qu’une majorité d’étudiants se déclarent optimistes sur leur avenir (particulièrement dans les filières de santé, d’enseignement ESPE*, et dans les écoles d’ingénieurs) et cette proportion progresse en trois ans. Par ailleurs 40 % des interrogés de la Métropole sont convaincus que leur avenir sera meilleur que celui de leurs parents, et autant pensent qu’il ne sera ni meilleur ni moins bon.
Près d’un étudiant sur deux exerce une activité rémunérée durant l’année universitaire et 20 % au-delà d’un mi-temps La majorité des étudiants nancéiens déclare avoir assez d’argent pour couvrir leurs dépenses mensuelles. Mais ce n’est pas le cas pour 20 % de la population, qui dit connaître des difficultés financières importantes voire très importantes, soit 5 points de moins que la moyenne française.
En 2016, les revenus d’activités apparaissent comme la principale ressource des étudiants (33 % contre 29 %) suivie des aides pu-bliques (31 %) et des aides de la famille (25 %). Cette structure a évolué en trois ans car les aides familiales étaient alors la pre-mière ressource. En termes monétaire, cette dernière n’a pas augmenté alors que les deux autres ont respectivement progressé de + 122 €/mois et + 41 €/mois.
Dans la Métropole du Grand Nancy en 2016, 46 % des étudiants ont une activité rémunérée dans l’année, tout comme à l’échelle nationale. Cette proportion reste stable depuis 2013, mais elle est à mettre en lien avec la progression du niveau de revenus issus d’une activité. Ainsi, ceux qui travaillent en plus de leurs études ont un emploi plus rémunérateur, ou ils consacrent plus de temps qu’auparavant à cette activité. Pour ceux qui travaillent durant la semaine, la moitié d’entre eux consacre 8 h contre 4 h pour ceux dont l’activité a lieu le weekend. Les revenus atteignent 740 €/mois en moyenne.
Précision méthodologique :En 2016, comme tous les 3 ans, l’Obser-vatoire national de la Vie Etudiante (OVE) mène pour le ministre en charge de l’ensei-gnement supérieur, une enquête qualitative pour donner une information précise sur les conditions de vie des étudiants et sur leur rapport avec le déroulement des études. Les fichiers détails permettent d’analyser le profil de 1 000 étudiants présents dans la Métropole du Grand Nancy.
QUALITÉétablissement
pédagogique
GA
MM
E
CO
UR
S
Formation disponibilité réputation
SATISFAIT
LAR
GEIN
TÉR
ÊT
Enseignants
* ESPE : Enseignement Supérieur des Professeurs des Écoles
9
L’exercice d’une activité rémunérée représente un important complément de revenu destiné à financer leurs études ou à leur assurer une plus grande indépendance vis-à-vis de leurs parents.
43 % des étudiants déclarent que cette activité leur est indispensable pour vivre et 70 % qu’il s’agit d’un moyen d’améliorer leur niveau de vie.
Par ailleurs, 75 % d’entre eux considèrent que cela leur permet surtout d’acquérir une expérience professionnelle qu’ils n’ont pas. C’est spécialement le cas pour ceux qui l’exercent dans le cadre d’un stage ou une activité liée aux études qui sert leur cursus (ex : formations professionnalisantes).
Mais environ 20 % exercent une activité salariée au-delà d’un mi-temps hebdomadaire, qui est alors jugée par l’observatoire de la vie étudiante comme concurrente voir pénalisante pour les études. Ces cas se retrouvent particulièrement pour les étudiants inscrits en lettres et sciences humaines et sociales, en droit/économie, ou encore dans l’enseignement/ESPE. Ceux-ci considèrent souvent que cette activité salariée présente un impact négatif sur leurs résultats d’études.
Nombre d’heures travaillées en semaine et le weekend par les étudiants de la Métropole du Grand NancySource : OVE, Enquête CdV2013 / Traitement Scalen
Type d’activité rémunérée exercée durant l’année universitaireSource : OVE, Enquête CdV2016
Lecture : parmi les étudiants qui exercent une activité rémunérée pendant l’année universitaire, 13 % exercent une activité très concurrente à leurs études.
1. Activité rémunérée dont le contenu est en lien avec la formation suivie (internes ou externes des hôpitaux, allocataires d’enseignement, etc.).
2. Activité rémunérée non liée aux études, exercée moins d’un mi-temps.
3. Activité rémunérée non liée aux études, exercée au moins à mi-temps et moins de 6 mois par an.
4. Activité rémunérée non liée aux études, exercée au moins à mi-temps et plus de 6 mois par an.
ACTIVITÉ RÉMUNÉRÉEPENDANT L'ANNÉE
UNIVERSITAIRE
PAS D'ACTIVITÉRÉMUNÉRÉEPENDANT L'ANNÉEUNIVERSITAIRE
ACTIVITÉ LIÉEAUX ÉTUDES1
STAGE ETALTERNANCE
ACTIVITÉ TRÈSCONCURRENTE4
ACTIVITÉCONCURRENTE3
JOB2
54%
46%6%
13%
30%
15%36%
0
5
10
15
20
25
<1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 42 43 44
La semaineNombre d’heures rémunérées Le weekend
E�ec
tifs
10 LES CAHIERS DE SCALEN #40 | JUIN 2018
Le niveau de loyer est attractif et le logement reste le premier poste de dépense des étudiants La Métropole du Grand Nancy propose des loyers très accessibles par rapport à d’autres territoires tels que Rennes, Strasbourg, Toulouse, Montpellier… D’après l’Observatoire Local des Loyers (parc locatif privé) au 1er janvier 2016, le loyer médian du parc de la Métropole s’élève à 9,1 €/m² tout bien confondu, soit 460 €. On compte 335 € pour un appartement T1 ou 420 € pour un T2. A titre de comparaison le loyer médian à Strasbourg est de 9,8 €/m² soit 584 €.
Sur les 1 000 étudiants enquêtés dans la Métropole, 80 % n’habitent plus chez leurs parents, soit 10 points de plus que la moyenne nationale. Ils vivent soit dans un logement indépendant locatif où ils sont alors majoritairement seuls, bien que le système de la colocation se développe ; soit dans une résidence collective du CROUS (environ 5 200 logements), ou plus rarement dans une rési-dence étudiante du parc privé. Les décohabitants ne semblent pas connaître de freins majeurs pour trouver un logement étant donné que la recherche a duré moins de deux semaines pour la moitié d’entre eux, et que 4 étudiants sur 5 ont trouvé dans le mois. Une fois installés, près de 80 % d’entre eux se disent plutôt satisfaits de leur logement, que ce soit du point de vue de la surface, du confort, du cadre de vie. Les critères d’insatisfaction les plus fréquemment évoqués concernent l’éloignement du logement par rapport au lieu d’études.
21%32%
46%35%
17% 12%
16%7%
1%14%
Cohabitants Location Colocation
Résidence universitaire AutresMétropole du Grand Nancy France
La durée du trajet domicile-lieu d’études est de 15 minutes pour un étudiant sur deux Avec 21 minutes en moyenne, le temps de transport d’un aller logement-lieu d’étude des étudiants enquêtés au sein de la Métropole est identique à celui des autres agglomérations de même taille. La moitié de cette population arrive même en 15 minutes, ce qui se traduit par une forte proportion de marcheurs (nette surreprésentation par rapport au niveau national) et d’utilisateurs de transports en commun.
Type de logement des étudiants de la Métropole du Grand Nancy Source : OVE, Enquête CdV2013 / Traitement Scalen
11
Répartition des temps de transports des étudiants nancéiens pour un aller logement-lieu d’études, et parts modales Source : OVE, Enquête CdV2013 / Traitement Scalen
Temps de transport Part
Moins de 15 min 54,1 %De 15 à 30 min 29,8 %De 30 à 60 min 12,9 %Plus de 60 min 3,1 %
Les étudiants de la Métropole se déclarent globalement en bonne santé 67 % des étudiants du Grand Nancy se déclarent en bon état de santé, contre 8 % en difficulté. Ces avis varient selon les critères : ainsi les femmes, les étrangers, les jeunes issus de CSP populaires se disent moins souvent en bonne santé.
Au total 32 % des étudiants ont déclaré avoir renoncé au moins une fois dans l’année à voir un médecin. C’est 3 points de plus qu’à la précédente enquête, et également 3 points de plus que la moyenne nationale. Ceux qui ne s’y rendent pas pour des raisons financières restent stables : ils représentent 14 % de l’ensemble des étudiants. Il s’agit souvent des plus âgés, qui ont décohabité et sont auto-nomes économiquement vis-à-vis de leurs parents. Les autres étudiants n’expriment pas directement avoir agi par contrainte financière, même si certains arguments pour-raient le laisser supposer. Ils disent le plus souvent attendre un rétablissement naturel, qu’ils se sont soignés par leurs propres moyens, ou encore que leur emploi du temps ne le leur permettait pas.
Les étudiants se disent globalement satisfaits de leur temps de transport. Fort logiquement, ceux qui déclarent habiter trop loin du lieu d’étude (trajets compris entre 30 et 60 minutes) le sont moins :
• Ceux qui habitent chez leurs parents dans la Métropole ou dans le périurbain se déplacent essentiellement seuls en voiture, et subissent les difficultés du trafic.
• Ceux qui ont décohabité et habitent dans la Métropole se déplacent en transports en commun mais une ou plusieurs rupture(s) de charge atténue(nt) leur avantage géographique
Le prix des transports en commun pour les étudiants non boursiers est légèrement supérieur à la moyenne nationale (252 €/an). Par ailleurs il augmente de + 2,4 % en un an, ce qui impacte la hausse du coût global de la vie étudiante. Néanmoins, le réseau Stan propose un abonnement illimité « moins de 26 ans ou étudiant » à 21 €/mois, et la Métropole du Grand Nancy a mis en place un tarif boursier à 192 €/an pour les étudiants les plus précaires. Enfin, la Maison du Vélo du Grand Nancy propose aux étudiants de louer des vélos pour 55 €/an.
MARCHE À PIED
VÉLOTRANSPORTSEN COMMUNS
COVOITURAGE
SEUL EN VOITURE
TRAIN6%
15%
4%
28% 4%
43%
12 LES CAHIERS DE SCALEN #40 | JUIN 2018
GÉOGRAPHIE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR DANS LA MÉTROPOLE DU GRAND NANCY EN 2015-2016
6
+ 400étudiants
+ 2 500étudiants
ARTEM
PÔLEBIOLOGIE-SANTÉ
PÔLEGESTION-
MANAGEMENT
+ 1 700étudiants
PÔLE ALBERT 1er /MONBOIS8 830 étudiants
PÔLE MÉDREVILLE1 925 étudiants
BRABOIS8 500 étudiants
PÔLE RIVES DE MEURTHE2 750 étudiants
PÔLELÉOPOLD-CRAFFE10 695 étudiants
PÔLE ARTEM3 650 étudiants*
PÔLEVÉLODROME /AIGUILLETTES6 780 étudiants
3 700 ÉTUDIANTSse situent dans le di�us1 600 DOCTORANTSne sont pas précisément localisésmais se répartissent sur les di�érentssites de l’UL
PÔLE SAINT-PIERRE3 960 étudiants
Seichamps
Champenoux
Pulnoy
Essey-lès-Nancy
Dommartemont
Malzéville
Maxéville
Laxou
Villers-lès-Nancy
Vandœuvre-lès-Nancy
Nancy Tomblaine Saulxures-lès-Nancy
Saint-Max
Art-sur-Meurthe
Laneuveville-devant-Nancy
Jarville-la-Malgrange
Heillecourt
Houdemont
Perspectives 2018
Lignes structurantes Stanway
Lycées (STS / CPGE)Établissements publicshors Université de LorraineÉcoles / Instituts / Centres de formation privés
UNIVERSITÉ DE LORRAINE Facultés Institut Universitaire Technologique Écoles d'Ingénieurs / Instituts
Déménagement e�ectué en 2017
Déménagement provisoire en 2017 pour cause de travaux
* Ce chi�re tient compte des étudiants arrivés en 2017 sur le pôle Artem
Les effectifs d’étudiants dans la Métropole en 2015-2016Source : Académie Nancy-Metz 2015-2016 – MESR 2015-2016 / Traitement Scalen
13
Architecte : Agence Nicolas Michelin & Associés
Deux concentrations géographiques d’établissements se distinguent depuis de nombreuses années En 2015-2016, deux axes de concentration d’étudiants se distinguent nettement au sein du Grand Nancy :
• 40 % des étudiants sont localisés en cœur de la Métropole, dans les pôles Léopold-Craffe et Albert 1er-Monbois. Le centre accueille une grande diversité de formations : UFR de droit/sciences économiques/gestion, UFR de lettres et sciences humaines, UFR de mathématiques, administration, commerce, ingénieur…
• 30 % des étudiants se situent dans les pôles directement desservis par l’axe du tramway à savoir Vélodrome-Aiguillettes avec le campus scientifique, et Brabois avec le campus santé autour du centre hospitalier universitaire. Ainsi le sud de la Métropole, et plus précisément Vandœuvre-lès-Nancy et Villers-lès-Nancy, concentre près de 60 % des étudiants ingénieurs de la Métropole. Cette spécialisa-tion est renforcée par la présence de nombreux laboratoires de recherche.
Avec l’aboutissement du projet Artem, une troisième concentration géographique a émergé Depuis la rentrée 2017-2018 l’emménagement de l’école de commerce (ICN Business School), de l’ISAM-IAE, premier pôle public lorrain d’enseigne-ment supérieur et de recherche en gestion, de l’École d’Art et de Design (ENSAD) viennent s’ajouter à la présence de l’École des Mines, ou encore de l’Institut Jean Lamour (IJL).
Enfin, l’ouverture du restaurant universitaire, de la maison de l’étudiant et de la médiathèque universi-taire complète les équipements du site. Le projet Artem connaît ainsi son aboutissement et devient une polarité importante de l’enseignement supérieur.
14 LES CAHIERS DE SCALEN #40 | JUIN 2018
Perspectives : les restructurations des pôles attendues ou en cours amènent cette géographie à évoluer En parallèle se structure dans le centre-ville, un pôle dédié à la recherche en sciences juridiques, politiques et économiques. Le déménagement de l’ICN-Business School et de l’ISAM-IAE à Artem permet la réhabilitation des bâtiments libérés.
En raison de la réfection du bâtiment de l’École nationale d’architecture, cette dernière est héber-gée à la rentrée 2017 dans l’ancienne École des Beaux-Arts, avenue Boffrand à Nancy.
Prévu à horizon 2018-2019 à Brabois, un grand pôle de biologie-santé rapprochera l’ensemble des formations universitaires de santé.
Les facultés de pharmacie et dentaire seront également transférées du pôle Saint-Pierre à Brabois, à proximité de la faculté de médecine. La construction des bâtiments qui les accueilleront est en cours. C’est l’un des projets les plus importants, qui induira le déplacement d’environ 1 700 étudiants.
SRSMC : Structure et réactivité des systèmes moléculaires complexes / LCPME : Laboratoire de chimie physique et microbiologie pour l’environnement / CITHEFOR : Cibles thérapeutiques, formulation et expertise pré-clinique du médicament / CUESIM : Centre universitaire d’enseignement par simulation / CESU : Centre d’enseignement des soins d’urgence
Pôle biologie-santé de Brabois
P+R
Hôpital virtuelCUESIM, CESU et École de chirurgie
BiopôleInstitut de recherche en biologie et bioingéniérie
Administration commune et Amphithéâtre 400 places (ouverture en septembre 2018)
Facultés de Pharmacie et d’Odontologie(arrivée en septembre 2018)
Ligne Tram
3 laboratoires de recherche de la Faculté de Pharmacie :SRSMC, LCPME et CITHEFOR(arrivée en septembre 2018)
15
DIRECTION DE LA PUBLICATION : PASCAL TATON I RÉDACTION : FRANÇOISE JEANTIT, PIERRE-EMMANUEL CHOLLET I A CONTRIBUÉ À CE NUMÉRO : MÉLISSA COLLE I PILOTAGE ET COORDINATION ÉDITION : PRISCILLA PIERRE I CONCEPTION ET MISE EN PAGE : ALEXANDRE COLIN
EN PARTENARIAT AVEC : MÉTROPOLE DU GRAND NANCY, UNIVERSITÉ DE LORRAINE, RECTORAT DE NANCY-METZ, CROUS LORRAINE
LES CAHIERS DE SCALEN N°40 I JUIN 2018LES ÉTUDIANTS DANS LA MÉTROPOLE DU GRAND NANCY
Facultés de Pharmacie et d’Odontologie, depuis l’avenue de la Forêt de Haye Philippon-Kalt Architectes & Cabinet Lehoux-Phily-Samaha Architectes
LES ATELIERS DU BRAS VERT 49 BOULEVARD D’AUSTRASIE • CS 20516 • 54008 NANCY CEDEX
TÉL. 03 83 17 42 00 • [email protected]
www.agencescalen.fr agencescalen @Agence_Scalen