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1 LES TRAVAILLEURS INDOCHINOIS ET LA DEFENSE NATIONALE A l’orée du second conflit mondial, faire appel aux ressources humaines des Colonies, n’est plus, comme ce fût le cas au début de la guerre de 1914-1918, une option secondaire. Et pour cause, dès 1926 les autorités, convaincues par l’expérience, envisagent cette éventualité, puis lui donnent un cadre légal en 1934. Les besoins en hommes ne concernent pas uniquement des combattants mais aussi des ouvriers, en particulier des ouvriers non qualifiés susceptibles d’être utilisés en groupes importants. C’est ainsi que vingt mille « travailleurs indochinois » seront recrutés, pour la plupart sous la forme d’une réquisition. Un nombre très supérieur avait été prévu mais l’arrêt des hostilités mit fin au projet.

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LES TRAVAILLEURS INDOCHINOIS

ET

LA DEFENSE NATIONALE

A l’orée du second conflit mondial, faire appel aux ressources humaines des Colonies, n’est plus, comme ce fût le cas au début de la guerre de 1914-1918, une option secondaire.

Et pour cause, dès 1926 les autorités, convaincues par l’expérience, envisagent cette éventualité, puis lui donnent un cadre légal en 1934.

Les besoins en hommes ne concernent pas uniquement des combattants mais aussi des ouvriers , en particulier des ouvriers non qualifiés susceptibles d’être utilisés en groupes importants.

C’est ainsi que vingt mille « travailleurs indochinois » seront recrutés, pour la plupart sous la forme d’une réquisition. Un nombre très supérieur avait été prévu mais l’arrêt des hostilités mit fin au projet.

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L’EFFORT DE GUERRE

L’industrie de guerre avait besoin de bras pour faire face, à la fois au départ de nombreux ouvriers français mobilisés pour le front, mais aussi à l’augmentation des productions. De novembre 1939 à juin 1940, sitôt les hommes débarqués à Marseille, soixante douze compagnies sont constituées et mises en route en quelques jours vers les établissements publics ou privés qui produisaient pour la défense nationale. Elles y assureront un travail effectif de plusieurs mois à quelques semaines entre leur arrivée dans les lieux de travail et la signature de l’armistice.

Source : http://www.travailleurs-indochinois.org

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CAPTIVITÉ

Bien que constituées d’éléments civils, plusieurs compagnies furent faites prisonnières par les Allemands :

. La 35èmecompagnie fut faite prisonnière le 9 juin. Libérée le 9 août, elle rejoignit la zone libre à Loches, sous le commandement de l’adjudant Lê Khiêm,

. La 43ème compagnie, après avoir quitté Saint Florentin fut rattrapée par les Allemands et emmenée près de Pouilly sur Loire où elle ne fut libérée qu’en décembre,

. La 38ème compagnie fut, elle, retenue 45 jours à Amboise,

. La 37ème ne connut que six jours de captivité à Tours,

. La 54ème dut patienter elle aussi jusqu’au 9 août.

. La 49ème compagnie demeura prisonnière à Laon pendant près de six mois,

. La 69ème, capturée à La Roche sur Yon fut libérée du Frontstalag 135 le 8 août.

C’est donc environ 10% des effectifs qui connaîtront une période de captivité.

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FIN DE L’HISTOIRE ?

Les raisons de la venue des compagnies de « travailleurs indochinois » n’étant plus d’actualité avec la défaite, il devenait logique de préparer leur retour en Indochine.

Dans les mois qui suivirent, le regroupement en zone libre fut donc réalisé et les préparatifs pour un réembarquement débutèrent en dépit on l’imagine d’une situation générale difficile. Les rapatriements commencèrent entre janvier 1941 et septembre 1941, par la route Marseille-Dakar-Diego Suarez-Saïgon. Ils se firent lentement car l'envoi de troupes pour protéger l'Indochine, contre les visées siamoises en particulier, et le rapatriement des tirailleurs indochinois et malgaches étaient prioritaires. En treize bateaux, 4 434 travailleurs seulement purent être embarqués avant que la route maritime ne puisse plus être empruntée en raison du blocus exercé par la flotte britannique.

Quinze mille « travailleurs indochinois » se trouvèrent donc dans l’impossibilité de rejoindre leur terre natale. La plupart d’entre eux ne la reverront qu’après sept à onze années supplémentaires loin des leurs !

En mai 1941, le Service de la Main d’œuvre Indigène (M.O.I.) est rattaché au Commissariat à la Lutte contre le Chômage. Dans les mois qui suivirent, la situation de l’emploi nécessita de mettre au travail, à l’instar des réfugiés espagnols, « étrangers en surnombre dans l’économie nationale », ceux qui pouvaient l’être, en particulier pour les travaux ruraux où une certaine pénurie se faisait sentir. De plus, la M.O.I. qui souhaitait amortir au maximum le coût d’entretien et d’administration de ces quinze mille travailleurs, à défaut d’obtenir les crédits suffisants pour l’assurer, ne trouva pas d’autre solution que de proposer cette main d’œuvre sur le marché. Ce régime demeura globalement en place jusqu’au terme de la présence des O.N.S. indochinois sur le sol métropolitain, exception faite de la possibilité qui leur fut ouverte à partir de 1945 de s’engager à titre individuel auprès d’un employeur s’ils trouvaient à le faire.

LE TRAVAIL POUR LES ALLEMANDS

En novembre 1942, l’armée allemande envahissait la zone sud. La pression des autorités d’occupation s’accentua très sérieusement sur les industries qui durent consacrer une part de plus en plus importante de leurs productions à l’effort de guerre allemand. Celles-ci durent donc engager du personnel supplémentaire et les « travailleurs indochinois » furent du nombre.

D’autre part, l’occupant accorda aux poudreries, ateliers de chargement et autres usines de guerre des contingents de matières premières supplémentaires à condition que la production qui en résultait lui fut acquise. C’est ainsi que plusieurs compagnies reprirent le chemin des poudreries.

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Environ 13% de l’effectif au milieu 1942 travaillait directement pour les Allemands. Cette proportion atteindra environ le tiers des compagnies en août 1944 après l’affectation d’une dizaine d’autres compagnies aux travaux de l’Organisation TODT pour la construction d’une réplique du « Mur de l’Atlantique » en Méditerranée.

Lors du procès de Nuremberg, le Rapporteur français, Edgar FAURE, demande la condamnation de l’Allemagne pour ce travail forcé :

«Finally, a last procedure employed by the Germans on a number of occasions during the whole course of the occupation, for direct forced labor as well as for indirect forced labor : the requisition of constituted groups already trained and disciplined and consequently an excellent contribution……"(a) Indo-Chinese labor (M.O.I.) : This formation of colonial workers had been intended from the beginning of hostilities to satisfy the needs of French industry in unskilled labor. Under the control of officers and noncommissioned officers of the French Army, who became civilian officials after the month of July 1940, Indo-Chinese labor was, from 1945 on, compelled to do partial forced labor, directly as well as indirectly.

LA RÉSISTANCE

Après plusieurs années de présence en France, les « travailleurs indochinois » avaient noué des relations avec la population, principalement dans les lieux et les alentours où étaient implantés les principaux camps (Bergerac, Sorgues, Toulouse pour ne citer que ces villes).

A leurs côtés se trouvaient également des militaires indochinois démobilisés dans le cadre des G.M.I.C.R.* qui, transformés en « travailleurs », comme cela fut le cas pour les « malgaches », étaient employés dans les mêmes lieux et à des travaux identiques.

C’est ainsi que certains, peut être assimilés rapidement à des militaires ou par l’entremise de leurs agents d’encadrement, furent approchés par divers mouvements de Résistance et que quelques-uns désertèrent de la M.O.I. pour rejoindre des groupes locaux.

« Tout au long de leur avancée dans le sillon rhodanien puis vers le Rhin, les alliés vont être appuyés sur leurs flancs par l'action des FFI. Ils vont ainsi progresser plus rapidement que les plans initiaux ne le prévoyaient. Parmi les maquis ayant possédé des combattants indochinois, on peut citer : - Le Ier Régiment de la Drôme, qui aligne une compagnie d'Asiatiques sous les ordres du lieutenant Papillon. Ces hommes proviennent de la poudrerie de Sorgues (Vaucluse). Avec une formation espagnole et un détachement russe, ils libèrent Nyons et Montélimar. »

Colonel Maurice RIVES

Source : http://www.anai-asso.org

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En outre, une unité de plus de 450 hommes se constitua dans la région de Nîmes à partir d’éléments « travailleurs » et d’éléments « militaires ». Dénommé « Bataillon Viêtnam » elle intégrera par la suite l’armée régulière en tant que « 2ème Bataillon de Marche Indochinois » et terminera son parcours dans la région de Constance au titre de la Zone d’Occupation Française en Allemagne.

*(Groupements de Militaires Indigènes Coloniaux Rapatriables)

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ENFIN RAPATRIÉS ?

Le territoire métropolitain libéré, les « travailleurs indochinois » purent espérer proche leur retour en Indochine.

Dans un premier temps, les seuls à qui cette possibilité fut offerte, furent ceux qui, fin 1944, se portèrent volontaires pour le Corps Expéditionnaire d’Extrême Orient afin de participer à la poursuite de la lutte contre les Japonais. Ils étaient environ mille cinq cent. Mais le Japon capitula avant que ce Corps ne puisse quitter la France. La plupart des O.N.S. engagés retournèrent à leurs unités d’origine d’autant plus que l’objectif de guerre avait changé ; Il s’agissait maintenant d’une reconquête coloniale.

La proclamation de l’indépendance du Viêtnam par HO CHI MINH le 2 septembre 1945 et les développements ultérieurs empêchèrent de nouveau la mise sur pied d’un véritable rapatriement.

Seuls, en 1946, furent renvoyés une cinquantaine de Cambodgiens, puis les plus malades soit un peu plus d’un millier d’hommes.

L’année 1947 fut quasi vierge de retours ; La priorité fut accordée aux troupes et aux matériels de guerre.

Ce n’est qu’en 1948, après nombre tergiversations que les premiers groupes importants de « travailleurs indochinois » commencèrent à quitter Marseille. Les départs s’échelonneront jusqu’à la fin de l’année 1952.

QUEL BILAN ?

Un peu plus de onze cent « travailleurs indochinois » ont laissé la vie dans cette période dont près de neuf cent en raison de maladies pour lesquelles les très mauvaises conditions de vie qui furent les leurs en sont la cause indéniable

Par l'ordonnance n° 45-1280 du 15 juin 1945 (Journal Officiel du 16 juin 1945), le gouvernement du Général DE GAULLE reconnaissait plus qu’implicitement l’ambiguïté du statut des « travailleurs indochinois » en étendant à leur profit le bénéfice des pensions d'invalidité et de décès prévues pour les militaires indochinois.

La question qui se pose : pourquoi, comme ce fut le cas lors du conflit précédent, ces hommes ne furent-ils pas recrutés sous statut militaire ?

Depuis, à part pour le millier d’entre eux restés en France faire leur vie, rien n’est venu confirmer le moindre droit à une validation de cette période au titre d’une retraite de « travailleur ? » fut-il civil ou militaire…….

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(Nécropole Nationale de Luynes)

(Nécropole Nationale de La Doua)

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LES TRAVAILLEURS INDOCHINOIS

QUELLE MÉMOIRE ?

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UNE MÉMOIRE HOMMAGE

L’exposé précédent a mis en lumière une partie de l’histoire des ces compagnies indochinoises, celle qui se rapporte à la participation à l’effort de guerre.

Cette participation se doit tout d’abord d’être rappelée lors des commémorations officielles ayant trait à la Seconde guerre mondiale (mais aussi à la Première en ce qui concerne leurs aînés). Nous n’avons pas souvenir du moindre discours faisant état de la présence de ces travailleurs « venus pour la …. Guerre ». Il serait donc juste et conforme à la réalité historique d’en faire état.

Il nous apparaît ensuite souhaitable de revenir sur l’alignement, même à postériori, du statut de ces « travailleurs indochinois » sur celui de leurs compatriotes militaires. La première et unique raison de leur venue se trouve bien, (est-ce à démontrer ?), dans la survenance d’un conflit armé dont, qui plus est, chacun appréciera à l’aune de ses convictions s’il les concernait ou pas.

Un début de mise en œuvre avait d’ailleurs eu lieu en 1945, nous l’avons rappelé.

UNE MÉMOIRE REPARATRICE

Ces compagnies de « travailleurs indochinois » constituent à notre connaissance le seul exemple de civils « sous discipline militaire », dépouillés du statut de leurs aînés et réquisitionnés vigoureusement puis transférés contre leur gré loin de chez eux.

Il en découle que d’autres aspects doivent impérativement retenir l’attention dans le cadre d’une mémoire élargie .

Nous en retenons quatre principaux qui correspondent aux questions suivantes :

. quelles sont les justifications, morales, légales et méthodologiques aux réquisitions dans la colonie ?

. quelle dose de préméditation et quel niveau d’intention dans les conditions de vie qui furent faites aux O.N.S. sont susceptibles d’être attribués aux autorités ?

. existe-t-il une seule justification recevable pour la si longue prolongation de leur séjour en métropole après la fin des combats sur le théâtre européen ?

. pourquoi existe-t-il une différence de traitement envers les rapatriés, en terme de pension de retraite, par rapport à ceux qui se sont installés en France ?

Les réponses à ces questions devraient entraîner une réparation des conséquences induites

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UNE MEMOIRE DES FAITS

Long et douloureux pour ces hommes et leurs familles, cet épisode s’inscrit dans une période à la charnière de mondes en redéfinition.

Guerres pour la Liberté, celle de la France métropolitaine en Europe, puis celle des rôles inversés au Viêtnam. Guerre civile, guerre de Blocs pendant vingt années supplémentaires. Et l’oubli, de chaque côté de la Terre.

Comme recouverte par le temps et par d’autres évènements d’importance, l’histoire des « travailleurs indochinois », depuis une quinzaine d’années maintenant, retrouve une visibilité qu’une dynamique certaine accompagne. Portée par des acteurs survivants, par les familles et quelques compagnons de route, il reste encore, de ces évènements, des thématiques à explorer et des archives aussi, pour autant qu’elles soient ouvertes à ceux qui travaillent sur cette mémoire.

A travers notre association, nous sommes les dépositaires et donc candidats naturels à ce travail pour lequel le soutien des différents départements ministériels nous est nécessaire.

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1 -- LE HUU THO « Itinéraire d’un petit mandarin »

2 – THIEU VAN MUU « Un enfant loin de son pays »

3 – NGUYEN VAN THANH « Saïgon-Marseille, aller simple »

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Une histoire en re-connaissance

1988 «Les travailleurs indochinois en France de 1939 à 19 48 » Mémoire de maîtrise d’histoire par Liêm Khê Tran Nu – Paris X - Nanterre

1996 « Les Hommes des 3 ky » documentaire de 52’ par Dzu LE LIEU

1997 « Itinéraire d ’un petit mandarin » par LE Huu Tho (ancien interprète à la 35ème compagnie) aux Editions L’HARMATTAN

2003

« Un enfant loin de son pays » par THIEU Van Mûu (ancien surveillant à la 47ème compagnie) en auto-édition Mise en ligne du site internet http://www. travailleurs -indochinois.org

2009

« Immigrés de force, les travailleurs indochinois en France 1939 -1952 » par Pierre DAUM aux Editions Actes Sud Arles - le 10 décembre, premier hom mage d’un élu de la République à l’apport des travailleurs indochinois à l’économie de guerre (riziculture)

2010 « Les travailleurs indochinois requis – parcours 1939 -1952 » par Liêm Khê LUGUERN aux Editions de DA NANG – texte en français et en vietnamien

2011

Mise en route d’une exposition itinérante à l’initiative de l’association Histoires Vietnamiennes Miramas/Saint Chamas – le 16 octobre , second hommage d’élus de la République aux travailleurs indochinois requis à la poudrerie de Saint Chamas Toulouse – le 30 novembre , troisième hommage républicain aux travailleurs indochinois affectés aux établissements de la Défense à Toulouse

2012

« Saigon Marseille, aller simple » par NGUYEN Van Thanh (ancien interprète de la 15ème compagnie) aux Editions Elytis Sorgues – le 6 septembre , nouvel hommage aux travailleurs indochinois avec dévoilement d’une plaque commémorative en présence du Préfet du Vaucluse et d’une centaine de représentants des familles.

à venir

Film documentaire : CONG BINH, la longue nuit indochinoise de Lam LÊ Projet d’érection d’une stèle en Camargue Thèse en cours

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Sorgues 1941 : un groupe de la 47ème compagnie

Sorgues 2012 : un groupe de descendants entoure deux anciens « travailleurs indochinois »