Les «services» français derrière · couvre-feu imposé par le préfet de l’époque, Maurice...

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WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 6870 – Dimanche 27 septembre 2020 - Prix : DA La guerre menée par le colonialisme français contre les Algériens en lutte pour l’indépendance de leur pays, livre ses secrets un à un grâce au travail d’in- vestigation de journalistes et d’écrivains qui sans être particulièrement historiens, contribuent à lever le voile sur les crimes commis par l’armée française. Jacques Forollou, journaliste d'investigation, vient de révéler, dans une contribution au Journal français Le Monde de vendredi, que la France a ordonné à ses services secrets d’assassiner des citoyens français "pro-FLN" (Front de Libération nationale). Lire en page 2 Les «services» français derrière les assassinats d’amis du FLN Guerre d’Algérie La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE NR La guerre menée par le colonia- lisme français contre les Algériens en lutte pour l’indépendance de leur pays, livre ses secrets un à un grâce au travail d’investigation de journalistes et d’écrivains qui, sans être particulièrement historiens, contribuent à lever le voile sur les crimes commis par l’armée fran- çaise. Jacques Forollou, journaliste d'investigation, vient de révéler, dans une contribution au journal français Le Monde de vendredi, que la France a ordonné à ses ser- vices secrets d’assassiner des ci- toyens français «pro-FLN» (Front de Libération nationale). Lire en page 2

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WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 6870 – Dimanche 27 septembre 2020 - Prix : DA

La guerre menée par le colonialisme français contreles Algériens en lutte pour l’ indépendance de leurpays, livre ses secrets un à un grâce au travai l d’ in-

vestigation de journalistes et d’écrivains qui sans êtreparticul ièrement historiens, contribuent à lever levoile sur les crimes commis par l’armée française.

Jacques Forol lou, journaliste d' investigation, vient derévéler, dans une contribution au Journal français LeMonde de vendredi, que la France a ordonné à sesservices secrets d’assassiner des citoyens français

"pro-FLN" (Front de Libération nationale). Lire en page 2

Les «services» français derrière les assassinats d’amis du FLN

Guerre d’Algérie

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUENR

La guerre menée par le colon ia-l isme français contre les Algériensen lutte pour l ’ indépendance deleur pays, l ivre ses secrets un à ungrâce au travai l d’ invest igation dejournalistes et d’écrivains qui, sansêtre part icu l ièrement h istor iens ,contribuent à lever le voi le sur lescr imes commis par l ’armée fran-çaise. Jacques Forollou, journalisted' invest igat ion, v ient de révéler,dans une contribut ion au journalf rança i s Le Monde de vendred i ,que la France a ordonné à ses ser-v ices secrets d’assassiner des ci-toyens français «pro-FLN» (Frontde Libération nationale) .

L ire en page 2

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Jacques Forollou, journalisted'investigation, vient de révé-ler, dans une contribution aujournal français Le Monde devendredi, que la France a or-donné à ses services secretsd’assassiner des citoyens fran-çais «pro-FLN» (Front de Libé-ration nationale). Il s’appuie surdes documents tirés du livre«Les Tueurs de la République»(Plon), de Vincent Nouzille, etdes extraits du fonds d’archivespersonnelles de Jacques Foc-cart, «homme de confiance dugénéral de Gaulle, chargé desuivre les services secrets etles affaires africaines». Le jour-naliste rapporte qu'«au cœurde l’été 1958, dans le plus grandsecret d’un pouvoir gaullistetout juste revenu aux affairesgrâce au putsch d’Alger du 13mai, Jacques Foccart a coor-donné, sous les ordres du Gé-néral, un programme d’opéra-tions clandestines sur fond deconflit algérien. Le service ac-tion du Sdece (Service de do-cumentation extérieure et decontre-espionnage, devenuDgse) était chargé de mener cesmissions. Constantin Melnik,conseiller du Premier ministrechargé des affaires de rensei-gnement de 1959 à 1962, chif-frait le nombre d’assassinats à140 pour la seule année 1960,sans pour autant fournir de dé-tails». Il y avait neuf personnes à éli-miner classées en trois catégo-ries : les «Français pro-FLN»avec un nom, Jacques Favrel,un journaliste basé à Alger ; les«trafiquants» (des vendeursd’armes mais aussi des prochesdu FLN, dont un Autrichien, unAllemand et un «Français mu-sulman algérien» appartenantà un réseau d’exfiltration de lé-gionnaires déserteurs, et les«Politiques». «Cette liste a reçul'accord de l’amiral Cabanierqui était le chef d’Etat-major dela Défense nationale attaché augénéral de Gaulle à la prési-dence du Conseil». Selon le jour-naliste, «à ce jour, la seule

preuve documentaire existantsur ces assassinats concernaitseulement Wilhelm Schulz-Lesum, un sujet allemand dontl’action est très néfaste aux in-térêts français en Algérie. Unautre document récapitule,

sous forme de tableau, l’en-semble des opérations réaliséesdepuis le 1er janvier 1956, as-sassinats, sabotages ou atten-tats, en indiquant le but à at-teindre, le lieu, les moyens uti-lisés et le résultat. On sait

qu’un grand nombre de mili-tants politiques et intellectuelsfrançais, ont refusé d’être lescontinuateurs de Cavaignac etSaint Arnaud qui sont entrésdans l’histoire comme précur-seurs des «enfumades», ni lesconcitoyens de racistes spé-cialistes des «ratonnades», unechasse à l’Algérien, qui se ter-minait toujours par la mise àmort de la malheureuse victimesans défense. Des Français,femmes et hommes, de profes-sions et d’origines sociales dif-férentes - des avocats, des ins-tituteurs et des professeurs delycée, des universitaires, desjeunes étudiants, et même descinéastes -, ont choisi de parti-ciper à la lutte du peuple algé-rien pour son indépendancecontre la France coloniale, leurpays. Chez nous, on les appelle «LesAmis de l’Algérie» et ils le res-tent «envers et contre tous», unpeu comme nous, Algériens,sommes avec les Palestiniens.Républicains, voire révolution-naires pour certains d’entreeux, ces Français sont venus àla lutte anticolonialiste et à lasolidarité active avec les Algé-riens par des voies différenteset mus par des motivations di-verses. Humanistes, libertaires,socialistes ou communistes, ilsétaient guidés par les idéaux dela grande Révolution françaisede 1789, de la Commune deParis et son internationalisme,des idéaux résumés dans le trip-tyque républicain inscrit sur lesfrontons des institutions fran-çaises, «Liberté, Egalité, Fra-ternité». Ils ont aidé le FLN et sesont sentis «pleinement FLN»,et pas seulement à son service.Ils sont connus comme «les por-

teurs de valises» du fameux ré-seau Henri Jeanson, et commedéserteurs dont Boris Vianavait traduit les motivations àl’époque même. Leurs noms: Anne Preiss, AlbanLietchi, Hélène Cuenat, SimonBlumenthal, Didar Rossano,Henri Curiel, René Vauthier,Pierre Clément, Adolfo Ka-minski, Noël Fravelière, NielsAnderson, Jean Galland, NicoleDreyfus, Nicole Rein, Jean-Claude Paupert, Louis Orhan…pour les plus connus. Etaient-ilseux aussi sur la liste des cibles?

Lakhdar A.

Voir sur Internetwww.lnr.dz.com

actuel Chiffre du jourAccidents de la route : 11 morts et 150 blessés en 24 heures

Guerre d’Algérie

Les «services» français derrière les assassinats d’amis du FLN

BelhimerLe débat sur la Constitutiondénote la conscience dupeuple qui suit de près lesujetIl y a comme un «hiatus» pour un ancien

Chef du gouvernement (Mouloud

Hamrouche) après avoir lamentablement

échoué à la mise en place de la

démocratisation de l’Algerie post-

octobre 1988, à vouloir venir dans des

tribunes complaisantes (toujours les

mêmes, en prolongements de guerres

idéologiques mondialisées – voir El

Watan du 24/09/2020), se poser en

donneur de leçons de dérives qu’il croit

«autoritaires» au moment même où le

Hirak du 22 février 2019 sonne la phase

historique irrévocable de la

démocratisation irréversible de la société

algérienne, à ne pas confondre avec la

nature de l’étape de reconstruction

institutionnelle délicate que nous

traversons. «La méprise» est d’autant

plus ironique qu’elle provient d’un

homme politique, qui a agi alors qu’il

était en charge des affaires du pays,

dans le sens de réformes économiques

libérales dont on voit aujourd’hui la

production désastreuse défiler devant le

tribunal d’El Harrach. C’est en

s’appuyant sur la réforme de la loi sur la

Monnaie et le Crédit, inspirée de cette

période, que les flibustiers du pays ont

mis à sac le Trésor public. Cela

n’empêche pas, Mouloud Hamrouche de

jouer les oiseaux de mauvais «augures»

en prédisant à l’authentique expérience

démocratique qui a cours dans notre

pays, la reproduction de «fragilités» et

de «retards dans la réflexion sur les

grandes questions nationales».

Pourtant, nous pouvons témoigner de

l’orientation résolument anti-rentière de

l’action publique (le développement en

gestation d’une véritable industrie du

phosphate en étant l’une des

nombreuses illustrations), comme cela

ne fut jamais le cas auparavant et encore

moins sous le régime de Mouloud

Hamrouche. Auréolé du qualificatif de

«démocrate» ou de «réformateur» par

les parties intéressées de voir l’Algerie

rester un marché de déversements pour

les marchandises de nos partenaires

commerciaux, ce que craint cet ex-

politicien et ses alliés sociaux-

démocrates, c’est de voir «une

démocratie à contenu populaire» et des

«réformes structurelles anti-rentières»

sortir le pays de l’ornière des impasses

des régimes précédents dont il fut partie

intégrante au plus haut niveau.

La guerre menée par le co-lonialisme français contreles Algériens en lutte pourl’indépendance de leur pays,livre ses secrets un à ungrâce au travail d’investiga-tion de journalistes etd’écrivains qui, sans êtreparticulièrement historiens,contribuent à lever le voilesur les crimes commis parl’armée française.

n Une chasse à l’Algérien se terminait toujours par la mise à mort de la malheureuse victime sans défense.(Photo : D.R)

La NR 6870 – Dimanche 27 septembre 2020

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R E P È R E

Démantèlement d'un réseau spécialisédans le vol de véhiculesDeux (2) individus membres d'un réseau spécialisé dans le vol de véhicules ont été arrêtés à Tizi-Ouzou, par laGendarmerie nationale, a-t-on appris vendredi du chargé decommunication du groupement territorial de ce corps desécurité, le commandant Ouchene Noureddine.

tizi-ouzou Les rassemblements publics sont soumisà un protocole sanitaire spécialLes services de la wilaya d'Alger ont affirméjeudi soir dans uncommuniqué que l'organisation de rassemblements publicsdansla conjoncture actuelle était soumise à des mesures etprocédures préventives relevant d'un protocole sanitaire spécialgarantissant la protection des participants de tout risque decontamination à la Covid-19.

wilaya d'algerLes problèmes de développement en suspensde nombreuses zones d’ombre réglésLe Conseiller du président de la République chargé des zones d’ombre,Brahim Mourad a souligné, jeudi à Naâma, que les problèmes dedéveloppement en suspens de nombreuses zones d’ombre à travers lepays ont été réglés, notamment le manque des salles de classe, laréalisation des routes, l’approvisionnement en eau potable,l’électricité et le gaz.

naâma

? Les massacres d’Algériens qui étaient sortis le 17 octobre 1961 à Paris,manifester pacifiquement contre le couvre-feu qui leur a été imposéexclusivement par le préfet Maurice Papon, font partie des crimes deguerre que l’Etat français doit reconnaître. Une association française(Association républicaine des anciens combattants, des combattantspour l'amitié, la solidarité, la mémoire, l'antifascisme et la paix‘’ARAC’’) l’exige comme elle exige le «libre accès à l’ensemble desarchives relatives à ces massacres». Dans son communiqué publié sur sapage Facebook jeudi, l’ARAC rappelle les faits : «Le 17 octobre 1961, desdizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement contre lecouvre-feu imposé par le préfet de l’époque, Maurice Papon, quelquesmois avant la fin de la Guerre d’Algérie. Dans la nuit du 17 octobre etdurant les jours qui suivirent, la répression des forces de police dirigéepar le préfet Papon, fut d'une extrême violence ; manifestants arrêtés,torturés, entassés dans les bus de la RATP, réquisitionnés et enfermésdans les commissariats et dans les stades parisiens étaient courants ;des Algériens furent tués par balles, assassinés dans la cour de lapréfecture de police de Paris, jetés dans la Seine. L'ARAC indique qu’ellesera présente le 17 octobre prochain, au Pont St Michel pour fairetriompher ‘’Vérité et Justice pour ces massacres’’. L’ARAC fait constaterqu’«il n’a pas été possible jusqu’ici de connaître combien de personnessont mortes dans ces massacres». C’est pourquoi elle demande «le libreaccès à l’ensemble des archives relatant des travaux des chercheurs ethistoriens français sur ces massacres. Par cette disposition, l’Etatfrançais arriverait à rompre le silence et provoquerait par la voix de sonParlement, la reconnaissance des crimes du 17 octobre 1961». L'ARAC a souligné dans sa publication intitulée «17 octobre 1961-17octobre 2020 : Obtenir la reconnaissance du crime par l’Etat», que «cefut un événement d’une gravité exceptionnelle de la répression d’Etat,la plus violente qu’ait jamais provoquée une manifestation de rue enEurope occidentale dans l’histoire contemporaine». Elle estime que «par cette reconnaissance officielle, la Républiquefrançaise œuvrerait au rapprochement franco-algérien, à un traité depaix et d’amitié plus que jamais nécessaire aujourd’hui». Les archivesde la police française relatives à la répression des manifestantsalgériens, le 17 octobre 1961 à Paris, sont toujours secrètes et n'ont pasété versées, jusqu'à aujourd'hui, dans les archives nationales françaisespour qu'elles puissent être consultées par le public.

L. A.

17 octobre 1961 : Une association françaisedemande le libre accès aux archives

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Le ministère de l’Energie avaitexprimé à maintes reprises sonobjectif de mettre en place denouveaux mécanismes et dispo-sitifs pour moduler les tarifsafin d’aider les entreprises àmieux gérer leur consomma-tions, mais surtout réfléchir àd’autres alternatives pour pro-mouvoir l’efficacité énergétique. Certes, le ministère de l’Energiea attiré l’attention des opéra-teurs économiques sur la ques-tion, évoquant d’ailleurs l’éven-tualité de réviser les prix del’énergie à usage industriel, écar-tant, à priori l’augmentation destarifs de l’énergie pour les mé-nages. «Il n'y a aucune intentiond'augmenter le prix de l'électri-cité et du gaz à usage domes-tique», a affirmé le ministre del’Energie, Abdelmadjid Attar,

hier, depuis la wilaya d’Annaba.Il a mis fin aux rumeurs quant àla révision des prix de l’électri-cité et du gaz à usage domes-tique bien que la capacité deconsommation des foyers aconnu une hausse considérabledurant la période du confine-ment. Hormis, la conjonctureactuelle marquée par une crisesanitaire inédite du Coronavirusqui a mis à genoux l’économiedu pays et plombé la situationfinancière des ménages ne per-met pas de revoir la tarificationde l’énergie. Du moins, c’est laraison invoquée par les pouvoirspublics qui tentent d’amortir lerisque d’une implosion sociale.Dans un autre contexte et dans

l’objectif d’asseoir une industriemanufacturière prospère et di-versifiée, la stratégie est diffé-rentes. Dans sa déclaration à lapresse, M. Attar a fait savoir, que«l'augmentation de la productionénergétique du pays et sa mo-bilisation au service des inves-tissements et de la relance éco-nomique constitue une orienta-tion urgente et stratégique pourle ministère de l’Energie». «Ledéveloppement impose de four-nir de l'énergie au citoyen, à l'in-vestisseur, à l'agriculteur et auxpropriétaires d'activités produc-tives», a-t-il ajouté. Un défi detaille à relever par le ministèrequi devra assurer l’approvision-nement en énergie les foyers à

travers le territoire national etle secteur industriel, estimant,à cet effet, qu’»en sus de la né-cessité d’assurer l'approvision-nement en énergie des foyersnotamment dans les zonesd'ombre, il est impératif d'œu-vrer à fournir cette même éner-gie en quantité et qualité re-quises pour accompagner les in-vestissements économiquesdans les domaines productifs gé-nérant des emplois, l'industrieet l'agriculture en particulier, etcelles des activités de produc-tion, des services et des petiteset moyennes entreprises». Avecla baisse des prix du pétrole surle marché mondial et du volumede la production, l’Algérie devradoubler d’effort afin de maintenirce rythme, expliquant dans ledétail, que «l’énergie produiteactuellement, électricité, gaz na-turel et d'autres matériaux éner-gétiques est exploitée dans ledomaine domestique, qui utiliseenviron 70 % de l'énergie totaleproduite». En termes de priorité,le raccordement au réseau dugaz naturel des zones d’ombreset des zones rurales demeurent«une priorité stratégique pour legouvernement», a-t-il souligné,lors de la cérémonie de raccor-dement au réseau du gaz natureldes 301 logements ruraux de larégion de Kalitoussa, dans lacommune de Berrahal, dans lawilaya d’Annaba. Le ministre a,également, procédé à l’inspec-tion de plusieurs chantiers dansla région.

Samira Takharboucht

actue l La NR 6870 – Dimanche 27 septembre 2020

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Attar : «Pas de hausse des prix de l’énergie à usage domestique»

Hamdani appellela levée descontraintesfinancièresLe ministre de l’Agricultureet du Développement rural,Abdelhamid Hamdani, aappelé la Banque del'Agriculture et duDéveloppement Rural (BADR)à la levée des contraintesfinancières qui entravent lescéréaliculteurs, notammentles lourdeursadministratives, a indiquéun communiqué duministère.Lors d'une réunion de travailavec le Président-directeurgénéral de la BADR,consacrée au traitement despréoccupations desagriculteurs liées aufinancement, M. Hamdani aévoqué les contraintesauxquelles sont confrontésles céréaliculteurs,«notamment l’exigence, parla banque, d’une panopliede documents administratifsliés au financement et àl’assurance», a précisé lecommuniqué. Aussi, M. Hamdani aordonné la levée de toutesces contraintes, qui influentnégativement sur le bondéroulement de la campagnecéréalière, en appelant laBanque agricole de réduireles délais de traitement desdossiers et alléger, durant lapériode des labours-semailles, le dossieradministratif demandé auxagriculteurs, ajoute la mêmesource.Au terme de cette rencontre,qui a également regroupé leDirecteur général de l’Officealgérien interprofessionneldes céréales (OAIC), desmembres du Conseil nationalinterprofessionnel de lafilière céréales ainsi que lescadres centraux, au siège duministère, le P-dg de la BADRs’est engagé à prendre encharge, dans les meilleursdélais, toutes lespréoccupations soulevées parles professionnels.Par ailleurs, les deux partiesont examiné le projet deconvention révisée relatifaux crédits R’fig l iant laBADR et le ministère del’Agriculture et duDéveloppement rural. Le ministère rappelle,enfin, que cetterencontre tenue jeudidernier a été déjàprécédée par une réunionlundi passé avec lesdifférents intervenantsdans la préparation de lacampagne labours-semail les 2020-2021,durant laquelle plusieursquestions l iées aufinancement ont étésoulevées par lesprofessionnels. I ls 'agissait notamment deslourdeurs dans letraitement des dossiersconcernant l ’octroi ducrédit R’Fig, lerééchelonnement descrédits des producteursaffectés par la crisesanitaire liée à la Covid-19.

Agence

Céréaliculture

AGRICULTURE

Belaïd appelle à une«forte» participationau référendum sur la révision de la ConstitutionLe Président du parti du Front ElMoustakbel, Abdelaziz Belaid aappelé vendredi à Alger àl'impératif de participer avec«force» au référendum sur larévision de la Constitution prévu le1er novembre prochain eu égard auxdifférents aspects positifs proposéspar le nouveau projet deConstitution en faveur duchangement. S'exprimant lorsd'une conférence de presseorganisée en marge de sa rencontreavec les coordinateurs de wilayasde son parti, M. Belaïd a indiquéque «le Front El-Moustakbalappelle à la mobilisation et àl'entraide pour éviter l'abstentionélectorale, et à une forteparticipation au référendum sur larévision de la Constitution auquels'est engagé le président de laRépublique, AbdelmadjidTebboune». Il a mis en avant,dans ce cadre, les nombreuxaspects positifs que comporte leprojet de la nouvelle Constitutionen faveur du changement et del'édification de la deuxièmeRépublique.A ce propos, le président du FrontEl Moustakbel a fait savoir que sonparti «assumera son rôled'expliquer la Constitution àtravers tout le territoire national».Par ailleurs, M. Belaïd a soulignél'impératif de la refonte de lacouche politique et de sonredéploiement d'autant que leparti politique constitue «uneinstitution constitutionnellecontribuant à l'édification desinstitutions constitutionnelles dupays y compris l'APC et leParlement». Agence

B R È V E

Pour soutenir l’industrie na-tionale, diversifiée et com-pétitive, les autorités se plan-chent sur des options plusprospectives, mais qui peu-vent s’avérer incertaine enraison du coût de l’énergiedans le pays. Des prix qui de-meurent depuis des annéesmodérés par rapport au re-tour sur l’investissement dessociétés industrielles, notam-ment, énergivore.

Stimuler l’efficacité énergétique dans l’industrie s’impose en parallèle

n «Le développement impose de fournir de l'énergie au citoyen, à l'investisseur,à l'agriculteur et aux propriétaires d'activités productives». (Photo : D.R)

Instaurer dans l’objectif d’aiderles jeunes à promouvoir leursprojets et absorber relative-ment le chômage qui toucheparticulièrement cette frangede la société, l’Agence natio-nale de soutien à l'emploi jeune(ANSEJ) se trouve actuelle-ment dans une impasse finan-cière et administrative. Sur les380.000 entreprises crééesdans le cadre du dispositifAnsej, plus de 70% sont encrise financière, selon le mi-nistre délégué chargé de lamicro-entreprise, M. Diafat Nas-sim, qui a alerté sur la situationinsoutenable de ces jeunes pro-moteurs, appelant les autoritésà leur rescousse. Désormais,«cette agence sera tournée à70 % vers la formation et à 30% vers le financement et lesuivi», a-t-il affirmé récemment.En réponse à cette situation,l’Etat a décidé de remettre àniveau ce mécanisme de sou-tien à l’emploi de jeunes etl’orienter vers de nouveaux ho-rizons plus propices pourl’économie nationale. Prochai-nement, cette agence sera re-baptisée afin de la réorientervers l’entrepreneuriat, a fait sa-voir récemment, M. Diafat qui

a promis d’être à l’écoute desjeunes entrepreneurs pour lesaccompagner dans la mise enœuvre de leurs projets. «Nousnous sommes éloignés de l’ap-proche sociale de l’ANSEJ. Au-jourd’hui, nous avons une ap-proche économique nouvellequi nous a poussés à changerle nom de cet organisme enAgence nationale d'appui et depromotion de l’entreprenariat»,a-t-il expliqué, évoquant desperspectives et des optionsplus prospectives pour tirerpartie de ces petites etmoyennes entreprises. Il ad’ailleurs, salué le soutien duGroupe Imetal à ce projet en«étant la première entrepriseà participer au Fablab afin d'ai-der les PME et TPE à dévelop-per leurs produits industriels»,a précisé M. Diafat qui a ex-primé son souhait de voird’autres initiatives de ce genrequi inciteront les entreprisesà adhérer. Orienter l’ANSEJ vers l’entre-preneuriat éviterait de repro-duire les erreurs du passé etrecentrer l’intérêt et l’énergiedes jeunes promoteurs surleurs activités et leurs rende-ments, au-delà de l’aspect so-

cial. Permettre, également,d’apporter un soutien financierà ceux qui se trouvent dans ladifficulté. Pour rappel, l’Etatavait promis d’aider les entre-prises en difficulté qui n’ontpas de financement pour re-lancer leur activité et qui ontété lourdement impactées parla crise sanitaire et écono-mique qui sévit depuis desmois. Il a été d’ailleurs décidé«le rééchelonnement desdettes sur 5 ans avec un déféréd’une année et la suppressiondes pénalités de retard», avaitsouligné le mois dernier, le mi-nistre délégué, précisant qu’«iln’y aura pas de poursuites pé-nales contre ceux qui ont dé-tourné les fonds. Mais il doi-vent sur un échéancier de 10ou 15 ans s’acquitter de leursdettes».Les autorités visent désormaisà intégrer les TPE et PME dansle processus de la productionnationale et profiter du poten-tiel jeune et innovant de la jeu-nesse. Un décret exécutif portant surle soutien et la stimulation desmeilleurs jeunes entrepreneurssera prochainement élaboré.

Samira Takharboucht

L'ANSEJ réorientée vers l'entreprenariat

Mettre à profit la période actuelle pour développer les TPE et PME

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a c t u e l La NR 6870 – Dimanche 27 septembre 2020

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Il y a comme un «hiatus» pour un an-cien Chef du gouvernement (Mou-loud Hamrouche) après avoir lamen-tablement échoué à la mise en placede la démocratisation de l’Algériepost-octobre 1988, à vouloir venir

dans des tribunes complaisantes (tou-jours les mêmes, en prolongements deguerres idéologiques mondialisées – voirEl Watan du 24/09/2020), se poser en don-neur de leçons de dérives qu’il croit «au-toritaires» au moment même où le Hirakdu 22 février 2019 sonne la phase histo-rique irrévocable de la démocratisationirréversible de la société algérienne, à nepas confondre avec la nature de l’étape dereconstruction institutionnelle délicateque nous traversons. «La méprise» estd’autant plus ironique qu’elle provientd’un homme politique, qui a agi alors qu’ilétait en charge des affaires du pays, dansle sens de réformes économiques libé-rales dont on voit aujourd’hui la produc-tion désastreuse défiler devant le tribunald’El Harrach. C’est en s’appuyant sur la ré-forme de la loi sur la Monnaie et le Crédit,inspirée de cette période, que les flibus-tiers du pays ont mis à sac le Trésor pu-blic. Cela n’empêche pas, Mouloud Ham-rouche de jouer les oiseaux de mauvais«augures» en prédisant à l’authentiqueexpérience démocratique qui a coursdans notre pays, la reproduction de «fra-gilités» et de «retards dans la réflexionsur les grandes questions nationales».Pourtant, nous pouvons témoigner del’orientation résolument anti-rentière del’action publique (le développement engestation d’une véritable industrie duphosphate en étant l’une des nombreusesillustrations), comme cela ne fut jamais lecas auparavant et encore moins sous le ré-gime de Mouloud Hamrouche. Auréolédu qualificatif de «démocrate» ou de «ré-formateur» par les parties intéressées devoir l’Algérie rester un marché de déver-sements pour les marchandises de nospartenaires commerciaux, ce que craintcet ex-politicien et ses alliés sociaux-dé-mocrates, c’est de voir «une démocratieà contenu populaire» et des «réformesstructurelles anti-rentières» sortir le paysde l’ornière des impasses des régimesprécédents dont il fut partie intégrante auplus haut niveau. Et nous restons stupé-faits de le voir énoncer des généralités denature insipide se perdant dans une théo-risation douteuse de ce qui devrait êtreselon lui des principes nécessaires à l’éta-blissement d’une Constitution - dont oncomprend parfaitement le penchant pourun régime parlementaire qu’il n’ose pasénoncer clairement pour ne pas être ac-cusé de collusion avec des partis d’oppo-sition trop marqués par leur parrainageidéologique d’avec l’internationale Socia-liste - en complète déconnexion de la réa-lité sociologique et de la maturation cul-turelle des luttes populaires foncièrementanti-rentières et profondément anti-im-périalistes.

La rente, le cœur d’un système enbasculement progressifSi on devait interroger les Algériens sur ladéfinition qu’ils donnent à ce qu’ils qua-lifient de «système», beaucoup répon-draient par «pouvoir», d’autres par «Etatbureaucratique», certains par «généraux»mais tous s’accorderaient à lier l’ensemblede ces vocables aux intérêts qui s’expri-ment dans la captation à des fins égoïstesdes immenses revenus générés par larente pétrolière. Le régime unique duquelnous n’arrivons pas à nous défaire - n’estpas tant symbolisé par l’orientation sup-posée libérale ou sociale de l’action pu-blique ou sur les avantages et les fai-

blesses d’un système politique à partiunique versus une configuration institu-tionnelle favorisant le multipartisme, ouencore par une organisation de contrôledu pouvoir exécutif se voulant exigeanteet tatillonne comme si la réalisation d’untel dispositif était en soi un gage de suc-cès - que de comprendre le cadre dans le-quel ces «différentes options» sont dis-cutées. En réalité, il s’agit malgré leurs di-versités apparentes de propositionsidentiques, toutes estampillées «régimeéconomique singulier de la dictature de larente». Là où l’on croit décrypter deschoix alternatifs n’existe en réalité que lasoumission à l’ordre rentier impérial quin’a plus les moyens d’intégrer localement(en Algérie) les besoins de tous ordresd’une population atteignant désormaisles 45 millions d’habitants et dont on pré-dit pour l’avenir une vigoureuse crois-sance démographique. Alors que la Chine démontre la supério-rité de son modèle autoritaire, que la Rus-sie prospère sous la direction ferme d’unedirection sécuritaire fortement arc-boutéesur ses intérêts nationaux, que partouts’énonce protectionnisme des marchéset des intérêts dans le cadre de démo-craties parlementaires fermées, recroque-villées sur la domination des riches sur lespauvres, certains sont encore à se poserà partir de leurs retraites dorées la ques-tion de l’effet démocratique sur le déve-loppement d’une nation, comme si le pa-radigme démocratique échappait auxforces socio-économiques et culturellesdominantes qui imposent leur condomi-nium aux peuples de la Planète. De ce quenous pouvons comprendre de la marchede ce siècle nouveau, les progrès popu-laires ne peuvent absolument pas s’arti-

culer sur la question démocratiquecomme voie méthodologique d’un che-min critique, mais s’exprimeront commela résultante d’affirmations nationalesanti-impérialistes faisant la promotion dedéveloppements maîtrisés, certes en in-teractions avec des dynamiques mondia-lisées, mais prenant appui sur des syner-gies populaires internes autonomes etsouveraines. La difficulté de la phase his-torique que nous traversons se trouvedans la juste articulation entre des aspi-rations démocratiques induites par lesprogrès liés à la massification de la culturegrâce aux TIC (Technologies de l’Infor-mation et de la Communication) et le dé-veloppement continu des facteurs d’auto-nomie dans tous les domaines et d’aborddans ceux de la science et de la techno-logie, qui fondent la construction d’Etatssolides en prospérité partagée des popu-lations qui s’y abritent. Dans notre cas,l’exercice est rendu bien plus complexepar les illusions qu’ont constituées pen-dant très longtemps les facilités de pro-gressions offertes par la rente pétrolière.Février 2019 est venu sonner le rappelde la réalité, d’avancées non durablestant qu’elles seront corrélées à la décrois-sance de nos gisements en hydrocar-bures. La démocratie n’offre pas en elle-même d’alternative crédible à l’après-pétrole car elle n’a jamais nulle part nourriles hommes.

Les valeurs de Novembre enprogramme du redressement nationalSeule la mobilisation de notre force detravail immense, de nos progrès intellec-tuels et pratiques dans tous les sec-teurs en veille attentive des opportu-nités offertes par la mondialisation

des échanges matériels et culturelspeut nous permettre un développe-ment à la hauteur de nos espérances. C’est le sens même de l’expériencechinoise. La démocratie offre dans lemeilleur des cas un cadre deconstruction d’un consensus plus éla-boré (ou plus sophistiqué) aux finsd’exercer les motivations psycho-sociales nécessaires à un tel effortcollectif. Cependant, le ressort essentiel restela volonté farouche de vivre souverai-nement et indépendamment decontraintes qui, s’y on n’y prendgarde, soumettent les traditions dé-mocratiques les plus anciennes - lecas de la Grèce est un exemple édi-fiant, ayant perdu la maîtrise de sondestin désormais confié pour une par-tie aux banques et pour l’autre partieà l’Organisation de l’Atlantique Nord– aux régressions les plus terribles.Il n’est donc pas fortuit que celui quifut longtemps l’espoir de l’aile atlan-tiste en Europe, présenté en modèlede la nécessaire «modernisation» dela politique en Algérie, au même titrequ’une autre «icône» de la planètedes «démocrates» Ali Ghediri, inter-vienne dans un débat qui a vu s’épui-ser en vaines manœuvres tous ceuxqui furent les thuriféraires des géné-raux laïques et francophiles aux agen-das douteux mais aux éradicationssanglantes de sinistre mémoire quiavaient cours sous le gouvernementde Mouloud Hamrouche. Nous pou-vons en tirer deux conclusions. Pre-mièrement, cette opposition n’a riend’autre à présenter qu’un programmevieux comme le libéralisme exploi-teur et antipopulaire. Deuxièmement, elle n’a aucun candi-dat crédible pour défendre des pro-grammes qui se trompent d’époque etde ruptures (le «Hirak béni» n’est pasprêt de se transformer en révolutionde couleur), à tel point que le parti dela réaction fait appel à des dinosaurespolitiques d’un âge dont la jeunessed’aujourd’hui n’entend même plusparler. L’intervention de MouloudHamrouche, en réfutation de la propo-sition constitutionnelle de redresse-ment national proposée par le prési-dent de la République, signe la dé-faite d’une tendance francophile quis’exprimait au plus haut niveau del’Etat pendant des décennies. Elleperdit le Pouvoir dans le bras de ferqui oppose depuis le 22 février 2019la jeunesse anti-rentière du pays auxbarons de l’or noir et aux Princesd’un commerce extérieur réservésans même parler de prêts jamaisremboursés remplissant systémati-quement les mêmes poches d’Alger-sur-Seine. De nouvelles offensives mé-diatiques, d’agitations de tous poils,de mises en scènes désespérées sesuperposeront aux explications pa-tientes réalisées autour du texteconstitutionnel qui porte pourtantdes compromis avec ceux qui pro-mettent de boycotter les élections aulieu de participer à la reconstructionnationale. Cette attitude suicidairen’a pas d’échos dans le pays profondqui n’entend rien de ces roulementsde tambour de l’impuissance infan-tile, sinon que de promettre à cesprofessionnels des incendies de fo-rêts et spécialistes des lancers de cock-tails Molotov médiatiques, la défaite pro-mise dans les urnes par le Premier No-vembre éternel.

Brazi

Octobre 1988 a provoqué la pre-mière évolution démocratiquedu «système» politique algé-rien. Furent alors introduits lemultipartisme, les processusélectoraux, le parlementarisme,les libertés de la presse, de ma-nifestations etc. C’est ainsiqu’est né la Constitution de fé-vrier 1989 qui représentait uneréelle avancée par rapport aucadre juridique fondamentalqui précéda. Cependant, nousne pouvons que constater auvu de ce qui a suivi (la décennienoire) que la démocratisation enAlgérie a échoué. Pour notrepart, nous nous donnons entreautres explications qu’il n’y apas eu de découplage néces-saire entre les processus démo-cratiques en cours à l’époqueet les logiques d’autonomisa-tion des facteurs économiquesvis-à-vis de la domination de larente énergétique aux mainsd’une minorité agissante en in-teraction avec les forces de lamondialisation. Pour le dire au-trement, les différentiations àl’œuvre furent essentiellementde nature culturelle (nous vou-lons dire collective), la démo-cratisation ne s’appuyant passur le principe d’individuationéconomique sous-tendu par unrapport social à l’exploitation

du travail de manière systéma-tique comme c’est le cas dansles pays occidentaux. C’est lecaractère rentier de nos organi-sations matérielles qui empê-cha ce processus de fraction-nement social d’aller jusqu’aubout de ses conséquences socié-tales et de ses maturations po-litiques. Les évolutions cultu-relles ne peuvent, dans nos so-ciétés dominées, que trèsdifficilement agir seules sur laqualité d’une économie, tant letravail productif est une catégo-rie qui interroge d’abord l’indi-vidu et sa propension à appré-hender cet acte dans une phé-noménologie de la globalitéfaisant de l’expérience indivi-duelle vécue, le lieu d’éveil leplus efficient de l’esprit. Au contraire de ce que nous vé-cûmes précédemment, février2019 affirme la prise deconscience anthropologique (re-lative à l’individu et non plus àla collectivité), condition im-pérative de la rupture de notrerapport au travail marqué par larente différentielle. C’est cequi nous porte à croire à la ten-tative de démocratisation encours, pourvu que les sens desréformes économiques et fis-cales agissent contre la renteet donc contre les… rentiers.

Contextualisation de la démocratisation

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Tizi-Ouzou : démantèlement d'un réseauspécialisé dans le vol de véhicules

Deux (2) individus membres d'un réseau spécialisé dans le volde véhicules ont été arrêtés à Tizi-Ouzou, par la Gendarmerienationale, a-t-on appris vendredi du chargé de communicationdu groupement territorial de ce corps de sécurité, lecommandant Ouchene Noureddine.

(Photo > D. R.)

I N F O SE X P R E S S

L'opération s'est soldéeégalement par la saisie de11.000 bouteilles de li-quides à caractère psycho-trope et l'arrestation dedeux individus, a-t-on indi-qué de même source. L'en-quête a été enclenchéesuite à des informationsparvenues à la BRI surl'existence d'une activitésuspecte d'un réseau cri-minel activant dans le stoc-kage et la commercialisa-tion de psychotropes, a-t-on précisé. Les élémentsrecueillis sur le terrain ontpermis aux enquêteursd'effectuer une perquisi-tion au lieu de stockage

des stupéfiants, après ob-tention d'une autorisationdu Procureur de la Répu-blique du tribunal d'El-Amria (Aïn Temouchent).Lors de la perquisition, lespoliciers ont découvert etsaisi la marchandise prohi-bée estimée à près d'undemi million de compri-més psychotropes, ainsi

qu'une somme de près de40 millions de dinars. L'en-quête a démontré, selon lacellule de communicationde la Sûreté de wilaya, quehuit individus, dont le prin-cipal suspect est actuelle-ment en détention dans lecadre d'une affaire simi-laire, sont impliqués danscette affaire. n

Une fuite de gaz suivied’une explosion à l’intérieurd’une habitation à El-Hamiz,a causé des blessures etdes brûlures à 8 personnes,a indiqué jeudi la Protec-tion civile dans un commu-niqué. Les unités de la Pro-tection civile de la wilayad'Alger et les éléments del'Unité nationale d'instruc-tion et d'intervention, sont

intervenus «ce matin auxenvirons de 06h05, suite àune fuite de gaz suivied’une explosion à l’intérieurd’une habitation à El-Hamiz,commune de Dar El-Beïda,causant des blessures etdes brûlures à 8 per-sonnes», précise la mêmesource. Les personnes bles-sées ont été traitées sur leslieux du sinistre puis éva-

cuées vers les hôpitaux deRouiba, Douera et HassanBadi», ajoute-t-on. L'explo-sion a causé également, desdégâts matériels impor-tants, dont l'effondrementdes murs des habitationsdu 2e et du 3e étage de la bâ-tisse ainsi que des dom-mages à deux (2) véhiculesstationnés à proximité. n

Aïn Témouchent

Relizane

Opération dedépistage dudiabète Des campagnes de dépistage etde sensibilisation sontorganisées dans la wilaya deRelizane depuis vendredi dernierà l'initiative du Centre dediabétologie, de l'Etablissementpublic de santé de proximité(Epsp) de Bermadia et desassociations comme «El Amel desdiabétique» de lutte contre lediabète. Le Docteur Boumédiène,spécialiste en diabétologie auniveau de l’hôpital MohamedBoudiaf de Relizane-Ville, aindiqué, dans un entretien ànotre bureau de rédaction enmarge d’une opération dedépistage organisée au centre-ville de Relizane, que lesdifférentes études réalisées danscette wilaya au cours des annéesdernières, ont démontré que letaux de prévalence du diabèteest élevé et fait des ravagesdans les zones reculées. Lediabète dont l'une desprincipales causes est l'obésité,est devenu un «véritableproblème de santé publique enAlgérie», a déclaré ce praticien,soulignant que les personnesatteintes de ce mal chronique,surtout les enfants, «ont aussibesoin d'une prise en chargepsychologique». Les cas dediabète «risquent de s'accroîtresi des mesures préventives et desensibilisation efficacesn'étaient pas prises», a ajouté leDr Boumédiène, soulignant quel'évolution de cette maladie estégalement due, en plus desquestions liées au régimealimentaire, au stress et àl'absence d'activités physiques.Il a, dans ce contexte, lancé unappel aux citoyens qu'il aexhorté à effectuer des analysesde dépistage pour éviter descomplications «souventsilencieuses» et réduire lesrisques.

N.Malik

é c h o s

Un réseau criminel activant dans le stockageet la commercialisation de psychotropes a étédémantelé et près d'un demi million de com-primés psychotropes ont été saisis dans la wi-laya de Ain Témouchent lors d'une opéra-tion menée par la Brigade de Recherche etd'Investigation (BRI), a rapporté mercredi laSûreté de wilaya.

Démantèlement d'un réseau de trafic de psychotropes

Une explosion de gaz cause des blessureset brûlures à 8 personnes à El-Hamiz

I N F O SE X P R E S S

Au lendemain de l’indépendance, laville d’Aïn Témouchent était plusbelle, propre, charmante et verte.Elle était également accueillante etattirante. Trois toilettes publiquessituées au cœur de la ville rendaienténormément de ser vices aux c i -toyens, passagers et visiteurs. Au-jourdhui elles sont inexistences carelles ont été purement et simple-ment démolies par ordre des auto-rités municpales.Et les visiteurs souffrent le martyrpour faire leurs besoins naturels.Contre son gré, la place du 9 dé-cembres1960 s’est pervertie en ves-pasiennes où s’exhalent les odeursnauséabondes. I l en est de mêmepour les fontaines publiques qui au-trefois rafraichissaient les gorges.Cependant, l’avenue Mohamed Bou-diaf, jalonnée d’administrations etd’établissements publics, s’est faiteremarquer ces dernières années parl ’ intense circulation piétonnière.Elle est très fréquentée. En principe, les pouvoirs publicsdoivent penser à construire des toi-

lettes publiques et des fontaines.C’est le souci des enfants de laville. En conséquence, le maire d’Aïn Té-mouchent, M. Ourred Omar a dé-claré aux journal : «Nous avons ins-crit l’opération de construction detoi let tes publ iques à travers laville. On souhaite qu’elles ne soientpas implantées à la périphérie dela ville pour servir aux chiens er-rants comme les précédentes». Concernant le t issu végétal , l ’onpeut le citer à titre illustratif et nonlimitatif. Autrefois, des squares em-bellissaient les cités et le paysage,mais ils ont été éradiqués de tellesorte qu’un enfant d’aujourd’hui nepourra jamais imaginer les fleurs etplantes ornementales plantées. Les notables de la ville regrettentqu’un certain wali, cheffe de l’exé-cutif, a décidé de déterrer la ver-dure et ensevelir le sol par le bétonet le carrelage pensant que ses opé-rat ions s ’ inscr ivent dans le pro-gramme d’embellissement et d’amé-nagement de la ville qui a gaspillé

des millions de dinars. Un carrelageaux couleurs éclatantes crève lesyeux sous l’effet de la réflexion desrayons solaires dans cette ville auclimat très ensoleillé. La place Verdun, très bien située, aperdu ses romarins, géranium, ver-dure pour devenir une lugubre airevêtue en carrelage. Ce même wali aégalement ordonné la fermeture dela place publique Emir Abdelkader,récemment réalisée devant le siègede la wilaya. Ses portes sont cade-nassées et des herbes folles ont in-vesti le sol.Encore, les riverains au siège de lawilaya, à Hay Zeitoun, ont pleurélorsque cet éminent wali a égale-ment dévasté un espace vert où lesenfants de la cité jouaient et où lesadultes et les familles se relaxaientsur une pelouse en gazon. Ne s’arrêtant pas à ce point, cettecheffe de l’exécutif a également pro-posé la suppression d’une partied’un joli et magnifique jardin bota-nique entourant le siège de l’hôtelde ville de la commune de Sidi Ben

Adda pour la construction d’une an-nexe administrative. Fort heureuse-ment, les citoyens, pas les élus, ontréagi et ont manifesté leur opposi-tion par des écrits médiatiques etsaisi les autorités supérieures del’Etat pour stopper ce massacre.Dieu soit loué, ils ont obtenu gain decause et ont préservé leur espacevert érigé depuis l’année 1953 et quiembellissait leur village à vocationagricole. Pour ces citoyens, le jardin fait par-tie du patrimoine communal. En fait, tous les passagers à traversle boulevard national contemplentavec amertume l’état lamentable dujardin public et son théâtre de ver-dure de la ville. Ils regrettent les carrés ornés de di-verses variétés de fleurs, ses pitto-resques arbres ornementaux, sa fon-taine où s’effectuaient les prome-nades et s’organisaient les soiréesmusicales et distractives. Il ne resteplus aujourd’hui que les souvenirsd’une époque révolue.

Sabraoui Djelloul

Les notables pleurent le lustre évanescent de leur ville

Relizane

500 cartouches de cigarettes et144 sachets de chicha «mielleux»saisis à Belacel Selon un communiqué rendu public par la cellule decommunication de l’Inspection divisionnaire des Douanes deMostaganem, pas moins de 500 cartouches de cigarette et centquarante-quatre (144) sachets de chicha mielleux ont été saisishier par les services des Douanes algériennes au niveau dutronçon routier de l’autoroute Est-Ouest au lieudit « Belacel »,en destination d’Alger. C’est lors d’un barrage de routinedressé au niveau de l’Autoroute Est-Ouest, plus précisément àBelacel, que les douaniers ont intercepté une voituretouristique de marque « Renault Master ». L’opération decontrôle douanier a permis la saisie de cinq cent (500)cartouches de cigarettes (350 de marque « EDGE », 150 autresde marque « Busines-Royal » et cent quarante-quatre (144)sachets du produit chicha (mielleux), ajoute leditcommuniqué. La voiture en question a été saisie à cetteoccasion, conclut le communiqué. L’amende de l'infractiondouanière est estimée à 14.555.000.00 DA, selon leditcommuniqué. Une enquête a été ouverte par les servicescompétents pour essayer de déterminer les tenants et lesaboutissants de cette affaire et localiser les responsables de cetrafic.

N.Malik

Aïn Témouchent

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m o n d e La NR 6870 – Dimanche 27 septembre 2020

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Le président et le vice-président detransition du Mali ont prêté serment

Mali

30 ans après sa parution, le souvenir du livre «Notre ami le roi» reste vivace

Maroc

Bah N’daw, 70 ans, et le colonelGoï ta , v ice -prés ident de t rans i -t ion , ont prê té success ivementserment devant le président de laCour suprême , Wa f i OugadeyeCissé, ont précisé des médias lo-caux. Cette investiture est censéemarquer le début d 'une périodede transi t ion d 'une durée maxi -ma le de 18 mois préparant desélect ions générales et le retourdes civils à la tête du pays, a rap-pe lé le procureur généra l de laCour suprême, Boya Dembélé.«El le ne doit pas s 'éterniser, celas 'entend», a insisté le procureur,citant à plusieurs reprises les ar-ticles de la «Charte de transition»du 12 septembre . La cérémonies 'est tenue en présence de l 'an-cien président nigérian GoodluckJonathan, médiateur mandaté parl a Communau té des E t a t sd'Afrique de l 'Ouest (Cédéao), quidoit décider de lever ou non sessanc t i ons à l a su i t e de ce t t edouble investiture. «Nous sommesoptimistes sur le fait que cet évé-nement marquera le début du re-tour à la normalité au Mali» , a in-diqué M. Jonathan, jeudi soir, surson compte of f iciel twitter. Lorsd'un sommet sur la crise maliennel a s ema ine passée , l a Cédéaoavait réclamé la nominat ion im-médiate de c iv i l s comme prés i -dent et Premier ministre de tran-sit ion. Bah N’daw, un colonel -major à lare t r a i t e , a é t é b r i èvemen t m i -n istre de la Défense en 2014 del ’ex-président Ibrahim BoubacarKeïta (IBK). C'est lui qui nommera

le Premier ministre, selon le plande transition retenu par le Comiténational pour le salut du peuple(CNSP).

Mali : le président de transitionrencontre le médiateur de la CédéaoSu i te à l a dés igna t ion lund i auposte de président de la Transi -t i on , Bah N ’daw pa r l e co l l èget rans i to i re m is en p lace par l eCNSP, l 'Algérie, par la voix du mi-nistère des Af faires étrangères, adéclaré «prendre acte» de cettedésignation, réitérant «son enga-gement à accompagner le Mali du-rant cette période di f f ic i le» .Le ministère a ajouté : « l 'Algériea t t end avec i n t é r ê t l a m i se en

œuvre du reste des inst i tut ionsde transition en vue de permettreune conduite apaisée et calme dela période de transit ion vers l 'or-ganisat ion d 'é lect ions qui acte -ront le retour à l 'ordre constitu-t ionnel au Mali frère et voisin».Le ministère des AE a rappelé viaun communiqué « les importantse f f o r t s » dép loyés pa r l ' A l gé r i epour « la s tabi l isat ion du Mal i àtravers la conclusion, en 2015, del 'Accord pour la paix et la récon-ci l iat ion au Mal i et pour la pré-s e r va t i on de l a s t ab i l i t é de cepays durant les derniers mois» ,sou l ignant que « l 'A lgér ie cont i -nuera de suivre de près l 'évolu-t ion de la situation au Mali» . A ce

propos , l 'A lgér ie s 'est « fé l ic i té»de l ' a t tachement de l ' ensembledes par t ies mal iennes à la miseen œuvre e f f ec t i ve de l ' a ccordd'Alger et a ré i téré son engage-ment, en sa qualité de chef de fi lede la médiation internationale etprésidente du Comité de suivi demise en œuvre de l 'accord (CSA),à tout entreprendre pour pour -suivre la mise en œuvre de l 'ac-co rd en t an t que s eu l e vo i e àmême de permet t re au Ma l i depréserver durablement sa stabi -l i té et de re lever les déf is mul -t ip les auxquels i l fa i t face» , re -l è ve l e m in i s t è re des A f f a i re sétrangères.

R.I

L'écrivain français Gilles Perrault, au-teur du retentissant livre critique surHassan II , «Notre ami le roi», se dit en-core «très ému» par le succès qu'a euson ouvrage, trente ans après sa paru-tion, tout en déplorant l'«absence dechangement» au Maroc depuis. Dansun entretien accordé au journaliste,Omar Brousky, paru jeudi sur le siteOrient XXI, l'écrivain français revientlonguement sur ce «tsunami politico-diplomatique» qu'a provoqué son livre,paru en septembre 1990 aux éditionsGallimard. Malgré certaines réticences,Gilles Perrault a dit avoir décidé finale-ment d'écrire ce livre après avoir reçudes «informations qui n’étaient pas trèsrassurantes sur le Maroc», citant entreautres, la condamnation à 10 ans deprison d'un jeune marocain à Kénitra«pour cause de distribution de tracts».«Donc voilà, là ça m’a vraiment per-turbé. Je me suis dit : il faut faire

quelque chose», dira l'auteur qui af-firme «connaître bien» le Maroc, l'ayantvisité très jeune. Quant aux réactionsqu'a suscitées la parution de «Notreami le roi», un nom proposé par EdwyPlenel (journaliste politique français),Gilles Perrault s'est dit vraiment «sur-pris», comparant cet événement à «untremblement de terre». Et d'ajouter :

«le livre a même provoqué une crise di-plomatique entre le Maroc et la France,marquée notamment par l'annulationde l’Année du Maroc en France, desprotestations de la part de Hassan II etdes soi-disant protestations envoyéespar des milliers de Marocains à l’Elysée.

Un livre bénéfique mais...rien n'a changédepuisLe livre a aussi provoqué l'ire des per-sonnalités politiques françaises. «La ré-action dont je me souviens le plus estcelle d’Hubert Védrine, à l’époqueporte-parole de la Présidence, unproche de François Mitterrand. Il s’enest pris violemment à moi», me traitantd'«irresponsable», révèle Gilles Perrault.Malgré l'effet dévastateur qu'a eu l'ou-vrage de Gilles Perrault, «le livre a étébénéfique surtout quand Hassan II a li-béré les détenus de Tazmamart, de Ké-nitra et des autres lieux de détention».

Il a été aussi «bénéfique pour les vic-times, leurs familles et leurs proches.Certains étaient emprisonnés depuisvingt ans», se réjouit l'écrivain français,considéré jusqu'ici «persona non grata»au Maroc. «Malgré tout, je garde un sou-venir très ému parce que ce livre acontribué à ce que des prisons soientouvertes au Maroc. Car, ne l’oublionspas, les vrais combattants pour la li-berté au Maroc, ce sont ces dizainesde militants marocains qui se sont bat-tus en héros pour que le régime d’Has-san II soit obligé de faire des conces-sions». Pour autant, Gilles Perrault es-time, avec regret, que «l'avenir duMaroc est sombre aussi longtemps quece fossé entre riches et pauvres conti-nuera de s’élargir. «Déjà, ça n’est plus unfossé, c’est un précipice», dira-t-il. Etenchaîne : «tout a changé pour que rienne change».

Le président et le vice-président detransition au Mali, Bah N’daw et lecolonel Assimi Goïta, ont prêtéserment vendredi à Bamako de-vant la Cour suprême lors d'unecérémonie officielle.

n Mali : Le président de transition, Bah N’Daw et le colonel Assimi Goïta recontrent le médiateur de la Cédéao, Jonathan Goodluck. (Photo : D.R)

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enquêteLa NR 6870 – Dimanche 27 septembre 2020

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C omposés de 6 personnes âgésentre 24 et 38 ans, originaires dela région, ils ont été capturés enpossession de 870 grammes de

cocaïnes à bord de deux véhicules nou-veaux et une moto saisis par les élémentsde la police judiciaire. Dans la même option,l’on informe de source sécuritaire que 12heures avant un autre réseau internationalde trafic de Cocaïne a été démantelé à l’Estdu pays notamment dans la wilaya de OumEl Bouaghi. Huit individus impliqués furentplacés en détention préventive par le par-quet de Ain M’lila après que la gendarmeriede la région avait perquisitionné une voi-ture utilisée par les trafiquants, et l’enquêteordonnée par la justice a rapidementconduit vers un trafic transfrontalier com-posé de 14 personnes âgés de 22 à 43 ans,originaires de plusieurs wilayas dont 5membres sont actuellement en fuite. Uneimportante quantité fut saisie, estimée à2,1 kg de cocaïne, 13,64 kg de drogue dureainsi qu’une somme de 16 481 480 DA et 6voitures de luxes. Les dealers ont été écroués dans la prisond’oum El Bouaghi. La vente et la consom-mation du kif se sont malheureusementgénéralisées dans plusieurs cités et quar-tiers de la wilaya de Annaba malgré les ar-restations remarquables des services desécurité. Aujourd’hui, le trafic de la droguedure commence à se faire une place bansla banlieue de la ville. En effet, les dernières48 heures ont été une bonne prise pourles policiers en traque des narcotrafiquantsdans la région en question. Or, un véritablecoup de filet dans le milieu des narcotrafi-quants a été accompli par la brigade desstups récemment après une minutieuseenquête menée. Les policiers ont arrêté lefils d’un patron d’une discothèque sur lacorniche bônoise dans son domicile enpossession d’un demi-kilo de cocaïne prêtà être écoulé. Plus tard, les éléments ducommissariat du 5e arrondissement ontopéré dans le quartier des Lauriers Roses,connu par le trafic de drogue à Annabapour neutraliser 8 trafiquants de drogue,une prise de 200 comprimés de substancespsychotropes, de la prégabaline, de la ri-votryl, des flacons de réditex, de spasmo-dil, de la cocaïne, des couteaux à cran d’ar-rêt, un sabre, un pistolet à rayonnementélectrique (tazer), plusieurs lampes élec-triques, 2 fusils harpons ainsi qu’une

somme d’argent, fruit des ventes. Outre,un individu de 39 ans, originaire de Sarouel,a été pris par les policiers anti-drogue enflagrant délit au centre-ville pas loin ducommissariat central de police de la wilayaavec une quantité de 18 grammes de co-caïne et une somme d’argent de 44 millionsde cts, a-t-on appris de source policière.Cette opération vient juste après l’arres-tation durant les mois derniers d’un réseaucomposé de cinq membres dont troisfemmes, une certaine patronne d’un salonde coiffure âgée de 38 ans qui fut arrêtéeen possession de 2 grammes de cocaïnepure, puis l’interpellation de son compliceun binational de 25 ans avec une autrequantité de 3,4 grammes et des psycho-tropes. Deux autres femmes sont tombéeségalement dans ce même réseau de trafi-quants de cocaïne. L’affaire était sur lebureau du magistrat instructeur prés detribunal de Annaba, informe-t-on. Rappelantaussi qu’un important réseau spécialisédans le trafic de drogue dure a été déman-telé le mois de mars 2016 par la Brigadede recherche et d'investigation BRI suiteà une enquête minutieuse menée depuisplusieurs jours par la police, indiquent des

sources sécuritaires. Les enquêteurs, quiétaient sur la piste de cette bande, ont ré-cupéré dans un premier temps, une armeautomatique chez une personne originairede la cité des Orangers. L’arme a été retrou-vée dans une voiture abandonnée par le tra-fiquant en fuite qui fut pris aussitôt en chassepar les policiers. Après avoir été neutraliséet conduit au commissariat de police, lemis en cause dévoila les noms de ses com-plices, a-t-on informé auprès des servicesde police. Durant les perquisitions effec-tuées aux domiciles des présumés, auteursde ce vaste trafic de drogue, les enquêteursont saisi une quantité de 150 grammes deCocaïne à Sidi Mbarek, une localité situéeà quelques kilomètres de la communed’Echatt dans la wilaya d’El Taref. Quatretrafiquants ont été arrêtés parmi ce réseaude narcotrafiquants. L’enquête se poursuittoujours pour remonter à la tête du baronqui notamment tire les ficelles, indique-t-on. A ce sujet, il convient d’indiquerqu’entre 250 000 et 300 000 jeunes, âgésentre 12 ans et 35 ans, consomment de ladrogue, selon une enquête nationale surla drogue en Algérie. La consommation dedrogue «touche également les universités

et les cités universitaires milieux de transit,l'Algérie est devenue ces dernières années,un pays consommateur de drogue en par-ticulier le cannabis et les psychotropes.

La drogue dure, la cocaïne circuleLe tribunal de Bir Mourad Raïs avait inscritet traité une affaire de drogue dure en 2012notamment de la cocaïne introduite parun important réseau de trafic de héroïneet crack, activant au niveau d’un quartierhuppé de Hydra, en plus des Cités de BabEzzouar, Dar El Beida et la ville d’El Afroun.Ce réseau de trafic de drogue est dirigé pardeux ressortissants africains, un Nigérianet un Malien, selon les informations judi-ciaires. Parmi ses membres, figurent aussideux fils de deux généraux et le fils d’unancien ministre de l’Habitat. Les servicesde sécurité ont saisi une importante quan-tité de ces drogues dures (plus de 40 cap-sules) en plus de seringues et de cigarettes.Il faut savoir que l’Afrique est un point detransit de plus en plus important pour lesorganisations de trafic de narcotiques.L’Afrique n’est cependant plus le seul pointde passage de la drogue provenant de l’Amé-rique Latine et de l’Asie vers l’Europe etl’Amérique du Nord, mais elle est désormaisdevenue un marché peut-être encore «ré-siduel», mais cependant non négligeablepour les réseaux de trafiquants de narco-tiques. Le prix de cette drogue varie entre80 et 100 euros/g, précise-t-on.

Oki Faouzi

Des réseaux de trafic de la cocaïne épinglés à Annaba et Oum El Bouaghi

Trafic de cocaïne à grande échelle à l’Est

Des informations de fraîche date ont été communiquées le 23septembre 2020 dans la matinée lors d’une conférence de presse àla Sûreté de wilaya de Annaba faisant état d’une bonne arrestationde six membres de la pègre qui sévit dans cette localité et le traficde la drogue dure.

CondoléanCesAbdelwahab Djakoun, directeur de publication du journal

La Nouvelle République, le chef du bureau à Paris, Hadj

Hamiani et l’ensemble du personnel de la rédaction,

profondément affectés par le décès de Mme Veuve

Manseur née Gharbaoui Fatima

survenu le jeudi 24 septembre 2020 à 23h30 à l’âge de

101 ans, présentent à leur confrère Manseur Si

Mohamed, chef du bureau de Mascara ainsi qu’à sa

famille, leurs sincères condoléances et les assurent, en

cette pénible circonstance, de leur profonde compassion.

Que Dieu accorde à la défunte Sa Sainte Miséricorde.

A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

Page 8: Les «services» français derrière · couvre-feu imposé par le préfet de l’époque, Maurice Papon, quelques mois avant la fin de la Guerre d’Algérie. Dans la nuit du 17 octobre

M.Mourad a déclaré, lors dela deuxième et dernière jour-née de sa visite marquée parl’inspection de projets des-tinés à améliorer les condi-t ions de vie des habitantsdes zones d’ombre de la wi-laya, que l 'évaluation de laconcrét isat ion des pro -grammes de développementau n iveau des zonesd’ombre est «positive», dé-clarant que les résultats pré-l iminaires sont rassurantspour ce qu i concerne laprise en charge des besoinsurgents de développementau niveau d’un nombre im-portant de ces zones et queles efforts continuent poursurmonter les difficultés etles obstacles auxquels le dé-veloppement fait face. «Denombreuses réa l i sa t ionssont devenues, aujourd’hui,une réalité palpable, dans lecadre du programme spécialde lu t te contre les zonesd’ombre qui bénéficie d’unsuivi spécial de la part duprésident de la RépubliqueM. Abdelmadjid Tebboune»,a-t - i l af f irmé. Brahim Mou-rad a fa i t savo i r que lesmoyens financiers sont dis-

ponibles et que les walis etles prés idents des com-munes, en partenariat et enconsultation avec les habi-tants, doivent déterminer demanière précise où cet ar-gent doit être dépensé et leszones dépourvues de condi-tions de vie décente, pourassurer un équilibre de dé-veloppement suivant les ca-ractér is t iques de chaquezone. En outre, il a instruitles responsables locaux etles services concernés deconcrétiser ces projets, avecla nécessité de prendre enconsidération le caractèred’urgence de ces opérationsde déve loppement , a ins iqu’un contrôle et un suivicontinus et précis de la réa-l isat ion, pour concrét iserles objectifs tracés dans les

délais prévus. Durant cetteseconde et dernière journéede sa visite dans la wilayade Nâama, le conseiller duprésident de la République ainspecté des projets de dé-veloppement et a écouté lespréoccupations des citoyensà t ravers p lus ieurs zonesd’ombre dans les communesde Moghrar, Djenine Bour-zeg, Asla et Nâama. Le pro-

gramme de la visite a com-porté le coup d’envoi d’ap-provisionnement de 10 fa -milles en gaz naturel au ni-veau de la zone de «Oum Elmanatiq» dans la communede Djenine Bourzeg , l ’ ins -pection des travaux de re-nouvel lement des réseauxd’approvisionnement en eaupotable et d’assainissementet l’inauguration d’un stadede proximité en tar tan auvillage Sidi Brahim dans lacommune de Moghrar. Leconseiller a aussi inspectéles travaux de réa l isat iond’un château d’eau de 500mètres cubes en phased’achèvement, qui sera reliéau réseau de distribution auniveau du vil lage Harchaïadans la commune de Nâama,ainsi que la réfection de laroute menant au v i l l age«Touadjer» sur une distancede 5 km dans la même com-mune. La wilaya de Nâamarecense 72 zones d’ombreoù 115 opérat ions ont étéenreg is t rées , notammentdans les secteurs des res-sources en eau, des travauxpublics, de l’éducation et del ’énerg ie , avec une enve -loppe budgétaire de plus de2 milliards de dinars.

R.R

Naâma

Wilaya d'Alger

Les rassemblementspublics sont soumis à un protocole sanitairespécialLes services de la wilaya d'Algeront affirmé, jeudi soir dans uncommuniqué, que l'organisationde rassemblements publics dansla conjoncture actuelle étaitsoumise à des mesures etprocédures préventives relevantd'un protocole sanitaire spécialgarantissant la protection desparticipants de tout risque decontamination au Covid-19.Les services de la wilaya d'Algerréagissaient à un communiquérendu public mercredi par le partidu Rassemblement pour laculture et la démocratie (RCD)«dénonçant l’avis défavorableémis par les services de la wilayaau sujet de la demanded’organisation d’unrassemblement public pour latenue de la session ordinaire duConseil national, prévu le 25septembre 2020 à l’hôtel ElRiadh, à la commune de Staoueli(circonscription administrative deZéralda)». «La demandeintroduite par le parti pour latenue d’un rassemblement publica été refusée, car portant sur laparticipation de près de 250personnes, en sus des chargés dela couverture médiatique, auniveau d’une salle ne pouvantaccueillir que 200 personnesdans le respect des mesurespréventives devant êtrerespectées pour prévenir lapropagation de la Covid-19», ontindiqué les services de la wilaya.Les services de la wilaya d’Alger«continuent à recevoir et àétudier toute demande derassemblement public, àcondition de se conformer auxmesures de préventionnécessaires», a conclu la mêmesource.

Agence

I N F OE X P R E S S

régionsLa NR 6870 - Dimanche 27 septembre 2020

8

Les problèmes de développement en suspensde nombreuses zones d’ombre réglésLe Conseiller du présidentde la République chargé deszones d’ombre, Brahim Mou-rad a souligné, jeudi àNâama, que les problèmesde développement en sus-pens de nombreuses zonesd’ombre à travers le pays ontété réglés, notamment lemanque des salles de classe,la réalisation des routes, l’ap-provisionnement en eau po-table, l’électricité et le gaz.

Deux réseaux de passeurs démantelés, 29 individus arrêtésLes services de la Gendar-merie nationale de la wilayade Mostaganem ont déman-telé ces 24 dernières heuresdeux réseaux de passeursorganisant des opérationsd'émigration clandestinepar mer et arrêté 29 per-sonnes, ont rapporté jeudiles services de ce corps desécurité. L'un des réseauxdémantelé activait dansl'Ouest de la wilaya. Il étaitcomposé de sept individus,dont une femme, et attiraitdes candidats à l'émigrationclandestine de différenteswilayas, a indiqué à l'APS lechargé de l'information à labrigade territoriale de laGendarmerie nationale, lecommandant Reda Gheraï-bia. Lors de l'opération, uneembarcation de type pneu-matique dotée d'un moteurde 40 chevaux, 5 téléphonesportables et une somme en

devises estimée à 300 eurosont été saisis, a-t-il précisé.La brigade de la Gendarme-rie nationale a arrêté, du-rant la même période dansson territoire de compé-tence, au large des côtes deMostaganem, 22 individusalors qu'ils s'apprêtaient àef fectuer une traverséeclandestine en mer, a ajoutéle commandant Ghraïbia.L'opération a permis l 'ar-restation de deux membresd'un réseau de passeurs demigrants clandestins via lamer à partir de la communede Khadra située à 70 kilo-mètres (Est de Mostaga-nem). Les recherches sepoursuivent pour arrêter lereste des éléments de cegroupe criminel, a affirméle commandant Reda Ghe-raïbia. D'autre part, la bri-gade opérationnelle de laSûreté de wilaya a déjoué,

durant les dernières 24heures, une opérationd'émigration clandestine àpartir de la zone rocheuseproche du port de pêche deSalamandre (commune deMostaganem), rapporte uncommuniqué de ce corpsconstitué. Cinq individus,âgés entre 20 et 42 ans, quis'étaient cachés derrière lesrochers, ont été arrêtés ethuit jerricans de mazout,des sacs à dos contenantdes habits et des articles denavigation saisis. Un procé-dure judiciaire a été enga-gée à l'encontre des mis encause pour le chef d'incul-pation de «tentative de quit-ter le territoire national demanière illégale», avant deles remettre au procureurde la République près le tri-bunal de Mostaganem, a-t-on fait savoir.

R.R

Mostaganem

Djelfa

Etude pour la réutilisation des eaux épurées à des fins d’irrigation agricoleUne étude visant à encouragerl’utilisation des eaux usées épu-rées à des fins d’irrigation agri-cole sera lancée prochainementdans la wilaya de Ghardaïa, a ré-vélé jeudi à l’APS le directeurdes ressources en eau (DRE).L’étude, dont le cahier descharges a été élaboré, porterasur la réutilisation des eaux épu-rées à la sortie des quatre sta-tions d’épuration existantes etfonctionnelles dans la wilaya deGhardaïa (Guerrara, Berriane,El-Menea et la vallée du M’zab),actuellement déversées dans lanature, a souligné Habib Boule-nouar. Initiées dans le cadre duprogramme national d’assainis-sement et d’épuration des eauxusées afin de promouvoir unepolitique environnementale du-rable et l’économie de l’eau,pour un montant de 60 millionsDA, cette étude permettra de ré-cupérer un total de près de100.000 m3/jour dans les régionsde Guerrara, Berriane, El-Meneaet la commune d’El-Atteuf quiconstitue l’exutoire de la valléedu M’Zab (quatre communes:Daya Ben-Dahoua, Ghardaia,Bounoura et El- Atteuf). Selonles responsables de la DRE, lawilaya de Ghardaïa, région aridequi lutte depuis longtempscontre le stress hydrique, leseaux épurées vont, une fois ré-cupérées, soulager les réservesconventionnelles jusque-là sur-

sollicitées par l’irrigation deszones agricoles. Outre cela, ceseaux usées épurées par lagunagedans des bassins de décantationdes quatre stations d’épurationet disponibles ont une teneurnon négligeable en éléments fer-tilisants d’origine organique im-portants dans l’agriculture, in-diquent-ils. Le recours à ce typede ressources hydriques pourl'irrigation permet, outre de va-loriser ces eaux traitées et épu-rées, d’économiser des engraisazotés et engrais phosphatés,selon des ingénieurs agronomesde l’Université de Ghardaïa. Ceprojet permettra à terme de mo-biliser les ressources en eaupour l’irrigation de plus de 2.000hectares de terres agricoles enrecourant aux eaux usées trai-tées épurées, selon les normesrequises par l’OMS et la FAO enmatière de potabilité, a précisé leDRE de Ghardaïa. En matièred'épuration des eaux usées, lawilaya de Ghardaïa a accumuléune expérience qui l'érige en mo-dèle, notamment par la construc-tion, pour un montant de plusde 6,4 milliards DA, de quatrestations de traitement des eauxusées par lagunage dans les com-munes d’El-Atteuf (46.000 m3/j),Berriane (14.000 m3/j), El-Menea(30.000 m3/j) et Guerrara (15.000m3/j), a précisé le responsabledes projets d’assainissement.

R.R

Page 9: Les «services» français derrière · couvre-feu imposé par le préfet de l’époque, Maurice Papon, quelques mois avant la fin de la Guerre d’Algérie. Dans la nuit du 17 octobre

d é t e n t eLa NR 6670 — Dimanche 27 septembre 2020

11

N° 523

Mots croisés

Mot mystère

Dans la citation suivante, un mot a été supprimé :

«L’ennui est entré dans le monde par la.........................................................»Est-ce le mot :

A : Porte ? B : Paresse ? C : Fainéantise ?

Solutions du numéro 522Mot

mystère

CONSOMMER

Le mot manquant

« La pensée d'un homme est avanttout sa nostalgie.».

(Proverbe Albert Camus)

Le mot manquant

Mots fléchésHorizontalement : A - A - E - S - PUBLICITE - RALLUMER - SINUERA - S - OGM - EGEE - DL -EQUIN - BRUINER - HAI - ALE - E - RAPT - RAM - ETIERS - RU - ES - EMUES.

Verticalement : P - S - D - H - E - AURIOL - ARTE - BANG - BIAIS - ALLUMER - PE - ILE -QUATRE - ECUREUIL - SM - IMAGINER - U - STE - ENE - ARE - ERSE - REMUS.

Mots croisésHorizontalement : FEROCITE - UPERISER - TAMANOIR - TONG - NA - PAN - LOTI - ENTEES - T - STEP - SP- ES - USUEL - B - CRU - SO - EPIERRER - BERS OUD - EUE - SIRS.

Verticalement : FUT - PESEBEBE - EPATANTS - PEU - REMONTE - CIRE - ORAN - EPURES - CINGLE - SUR- S - ISO - OSSU - ROI - TEINT - PESEUR - ERRAIT - LORDS.

Mots fléchés

HORIZONTALEMENT

I. Horrible. II. Est- Plancher des vaches. III. Flotter - Attacher.

IV. AHume (de d.à.g) - Avait le culot (de d.à.g). V. En nègre - En-

duit. VI. Article - Chef - Saint de France. VII. Agacé - Début de bu-

reau. VIII. officier municipal - Equipe. IX. Riche - Politique français.

X. Limitée.

VERTICALEMENT

1. Ville de France. 2. Jardin d’agrumes. 3. Pays d’Afrique -

Début de rissoler. 4. Dans l’Orne - Trait. 5.En ténor - Nouba

. 6. En route - Palpé - Fer. 7. Compulser - Pronom. 8. Guettât

- Pas tout à fait berné. 9. Vieux bisons - Sentant mauvais.

10. Art de l’empaillage.

(Proverbe La Bruyère)

Sanglierd’AfriqueSatyre

Grippe-SouElimées

Que Dieu !Enjouée

InfortuneDébut depeste

Préfixe latin

Vieilles char-rues

RésultatGenre defouines Existais

Met enterre

Peu courant

Parfum Coup autennis

RongeurPères

MineraTable de

boucher (deb. en h.)

AppelleraPriva dedroits

Titane aulabo

Queue deprimate

DisséminésSquelette

Mamans Demi pou Grecque (deD. à G.)

Effrontés(de D. à G.)

1

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

2 3 4 5 6 7 8 9 10

Page 10: Les «services» français derrière · couvre-feu imposé par le préfet de l’époque, Maurice Papon, quelques mois avant la fin de la Guerre d’Algérie. Dans la nuit du 17 octobre

10.20 Automoto11.05 Téléfoot12.00 Les douze coups de midi13.00 Journal13.40 Grands reportages 14.50 Reportages découverte15.00 24 heures aux urgences 18.15 Sept à huit19.15 Journal19.54 Météo20.45 Merci 20.50 Petits plats en équilibre21.05 Le nouveau stagiaire23.35 Esprits criminels

09.55 Météo 09.55 Journal 11.00 Tout le monde veut

prendre sa place12.25 Santé bonheur14.05 Vivement dimanche

prochain17.00 Tout le monde a son

mot à dire18.00 19h le dimanche18.20 N'oubliez pas les paroles19.00 Météo19.55 D'art d'art !21.50 Blade Runner 204923.47 Total Recall

10.15 Turbo10.20 Turbo11.20 Turbo11.30 Sport 612.10 En famille14.20 Recherche appartement

ou maison15.45 Maison à vendre18.40 66 minutes : grand

format19.10 La reine des neiges19.25 Capital 21.05 Zone interdite23.10 Enquête exclusive

06.00 Les 24 Heures du Mans 2018

06.25 Shaun le mouton06.40 Boule et Bill06.55 Boule et Bill07.20 Boule et Bill07.35 La garde du Roi 08.10 Dimanche Ludo08.50 Le Noël des Looney 09.10 Le Noël des Looney

Tunes09.50 Tom et Jerry Show11.15 Les nouveaux nomades 12.10 Il faut sauver les

rhinocéros noirs

14.05 Miss Fisher enquête

15.05 Miss Fisher enquête

16.10 Comme une envie

de jardins...

16.20 Comme une envie de

jardins...

17.20 8 chances de tout

gagner

18.00 Le grand Slam

19.00 Tout le sport

19.25 Plus belle la vie

20.55 Les enquêtes de Murdoch

21.10 Les enquêtes de Murdoch

21.55 Les enquêtes de Murdoch

11.00 Passe-moi les jumelles16.00 Les Pays d'en Haut19.00 Journal 19.59 Maghreb Orient-Express21.05 On n'est pas couché

13.45 Météo des plages16.20 Le destin de Monica17.15 Mary Higgins Clark 17.25 Mary Higgins Clark 18.30 Mary Higgins Clark 19.15 Mary Higgins Clark :

Ni vue ni connue21.05 Ma femme s'appelle

reviens

11.40 Blue Bloods 13.10 Blue Bloods 13.55 Blue Bloods 14.50 Blue Bloods 15.40 Blue Bloods 17.00 La petite histoire de

France20.00 MI-5 : infiltration21.45 Le pacha

15.35 Titeuf16.20 Titeuf17.15 Une saison au zoo17.45 Une saison au zoo20.50 Terminator III 21.30 LeLa gloire de mon père

13.10 La grille 14.10 Championnat du

monde 2018 16.05 Newcastle / Sheffield

United19.00 Formula One, le débrief 20.00 Groland le zapoï22.10 Babylon Berlin

14.57 Labyrinthe16.29 Hollywood Live16.43 Les enquêtes du

Chronicle19.59 Le fer est la loi20.50 Aquaman23.08 Maggie

18.22 Les invisibles20.20 L'instant cinéma :

Grand écran20.50 La mule22.43 Gringo

13.15 Vous êtes super ! 14.40 Les vestiges de Pompéi15.30 Des trains pas comme

les autres

17.50 Hôtels mythiques19.45 Arte journal20.05 Hôtels mythiques21.00 Vanilla Sky23.15 La fabrique d'Arnold

Schwarzenegger

15.20 Double jeu 16.05 Double jeu 17.00 Profilage 19.00 Profilage 20.00 Coco21.00 Le fabuleux destin

d'Amélie Poulain22.15 90' Enquêtes

14.30 Finale17.30 6 Heures de Spa-Fran-

corchamps18.30 Megève - Megève

(153,5 km)19.45 Les rois de la pédale20.00 Soignies - Templeuve

(188,9 km)20.30 Finale

Programme

t é l é v i s i o n

Sélection

LE CINQUIÈME POUVOIR

«Demain ne meurtjamais» est le 18e

volet de la sagaculte «007 Jamesbond». Encore unJames Bond accep-table. James Bond,Pierce Brosnan,tente de contrecar-rer les plans deEliott Carver, Jona-than Pryce, res-ponsable desmédias ( journaux,chaîne de TV...) quitente de créer uneguerre entre laChine et l'Angle-terre pour pouvoiravoir un scoop, unsujet fort dans sesjournaux et fairede l'audimat... Ce18e volet de la sagaest original. L'ori-ginalité vient dufait que le scénarioaborde le thèmedes médias prêt àtout pour décro-cher le scoop etfaire de l'audimatquitte à créer euxmême le fameuxscoop. Pierce Bros-nan est excellentdans ce rôle deJames Bond. Il estentouré par les trèsbelles MichelleYeoh et TerryHacher charmanteJames Bond girls.James Bond devrafaire face à un trèsbon méchant, trèsbien interprété parJonathan Pryce.James Bond à unenouvelle fois à sadisposition desgadgets étonnantspour l'aider danssa mission commeune BMW télécom-mandée à distance.Le dépaysement estassuré grâce auxescales de JamesBond pendant samission notam-ment en Chine. Lefilm contient tou-jours son lot d'hu-mour et de trèsbelles scènes d'ac-tions spectaculaires(la scène d'ouver-ture, la coursepoursuite à moto,la scène dans leparking souter-rain...). En bref ce 18e

James Bond est unexcellent cru quiconnut égalementun très gros succèsen salle... Alors neboudons pas notreplaisir.

C H R O N I Kp a r H e r b é

La NR 6870 - Dimanche 27 septembre 2020

12

Ciné Frisson - 22.38AquamanFilm fantastique de James Wan

,Un superhéros, né d'un père humain etd'une mère Atlante, affronte de puissantsennemis, et notamment son demi-frère, afinde sauver son royaume sous-marin et laTerre.

,À presque 90 ans, dépossédé de sa maison et auxabois, Earl Stone franchit pour la première fois la barrièrede la loi en acceptant de faire la mule pour un cartel mexi-cain. Earl, un vétéran âgé de 80 ans, se bat pour sauverson entreprise d'horticulture. Si ses affaires vont mal, savie de famille est également un désastre.

,Tandis qu'une redoutable pandémie se propage,transformant les humains en "infectés", un père defamille tente de protéger sa fille, elle-même contami-née...Les Etats-Unis est en train de subir une terribleépidémie : un virus transforme les personnes infec-tées en zombie.

Ciné Frisson - 23.08MaggieFilm d'horreur de Henry Hobson

Ciné Premier - 20.50La muleDrame de Clint Eastwood

Page 11: Les «services» français derrière · couvre-feu imposé par le préfet de l’époque, Maurice Papon, quelques mois avant la fin de la Guerre d’Algérie. Dans la nuit du 17 octobre

S e lever tôt après s’êtrecouché tôt, n’est pasdonné à tout le monde,mais à une catégorie de

gens de nature matinale. Il y a biend’autres domaine où le plaisir del’effort trouve sa place pleine et en-tière, c’est d’abord celui de la ré-flexion. N’avez-vous pas entendude «l’idjtihad» ou effort de réflexiond’Ibn Rochd, qui est le fondementessentiel de la pensée de ce grandphilosophe. Le plaisir de l’effortentre dans tous les domaines ; unexemple frappant est celui de lalecture car pour lire des livres, ilfaut faire des efforts de réflexion etmémorisation et pour celui qui n’ajamais lu, c’est parler dans le dé-sert. Il est impossible pour celuiqui n’a jamais lu d’acheter unroman, et Dieu sait s’il y en a, deprendre le temps qu’il faut pour lelire page après page, en faisantl’effort de le comprendre. Onachète un roman. «Le Polygoneétoilé» de K. Yacine, ou un romande M. Dib, par exemple «Qui sesouvient de la mer», sinon un deses premières productions roma-nesques, plus facile à comprendre«La Grande Maison». On peut à larigueur proposer un roman d’E.Zola dont la plupart sont longsmais beaux à lire. Cependant lemême principe doit être de rigueur«le plaisir de l’effort» en lisant lapage patiemment et en faisant l’ef-fort de comprendre le thème et lerôle de chaque personnage.

«Le plaisir de l’effort» doit êtrepartout comme principefondamentalIl y a un proverbe célèbre qui dit :«Sans un peu de peine, il n’y apoint de plaisir» faisant allusion àla pénibilité qu’un travail peut cau-ser à celui qui l’accomplit aprèsdes efforts fructueux. L’expres-sion : «Plaisir de l’effort» s’emploiesurtout en milieu scolaire. Onpourrait relever à l’infini des ap-préciations significatives portéessur les bulletins scolaires : des ef-forts mais résultats nettement in-suffisants, Fournit de gros efforts,mais hélas !, A fourni beaucoupd’effort et les résultats sont nette-ment améliorés, Travail correct,mais doit faire des efforts pour demeilleurs résultats, etc. Mais leplaisir de l’effort parle de toutélève qui éprouve du plaisir à fairedes efforts pour être au dessus detout son groupe. Il en existe qui auprix de gros efforts accomplis ontréussi de brillantes études et ontobtenu au mérite des diplômesdifficiles. Finalement, tout doit êtremérité pour que le bout de papierqu’est le diplôme atteste bien quele lauréat possède le niveau que re-quiert le titre obtenu. Un autreproverbe incite à la patience tousceux qui s’impatientent de voir ar-river quelque chose qu’ils dési-rent ardemment : de l’argent pourréaliser un projet, une embauchepour avoir un gagne pain, unefemme pour se marier, une mai-son pour s’abriter. Attendre quecela vienne, c’est faire des efforts

de patienter. Le Coran recom-mande la patience et il est dit dansquelques versets : «Celui qui pa-tiente finit par obtenir ce qu’il dé-sire», et un proverbe universel quia des équivalents en langue po-pulaire algérienne dit ceci : «Toutvient à point à qui sait attendre».Ainsi, le plaisir de l’effort finit pars’émousser par les bons résultatsescomptés qui tardent à venir. Onest plein d’enthousiasme au début,mais au fil du temps on finit parcéder au découragement. Mais, ily a des gens et il y en a eu dansl’histoire des personnes qui res-tent tenaces dans leurs efforts etqui finissent par triompher. Ce futle cas d’Edison, l’inventeur del’ampoule électrique et qui a révo-lutionné le monde. La plupart des savants qui ont dé-couvert ou inventé quelque chosed’important, ne se sont jamais sen-tis vaincus face aux échecs et àl’adversité. L’invention de la lampe électriquen’a pas été facile, elle a nécessitédes années de recherche laborieu-sement acharnée et des sommesruineuses. Que de fois, il a échouépour recommencer tout de suiteaprès, mais il a fini par mettre aupoint l’ampoule que des indus-triels se sont dépêchés de pro-duire en quantité suffisante pourl’éclairage d’une ville comme NewYork. Une page importante venaitd’être tournée dans le monde.

L’homme se forme par la peine ;ses vrais plaisirs, il doit lesmériterAutrement dit, il n’y a rien, sanspeine. Pendant que certains trou-vent la lecture d’un livre trop dif-ficile, d’autres lisent avec plaisir,tout ce qui leur tombe d’intéres-sant sous la main. En effet, cer-tains éprouvent du plaisir à fairel’effort de lire en essayant de com-prendre, et chemin faisant, ils es-saient de garder le schéma séman-tique de l’œuvre romanesque et

lorsqu’ils ont fini, ils ont en mé-moire l’essentiel du contenu, etce n’est pas rien surtout quand ils’agit de gros livres de 500 pagesou plus. Lire est une corvée diffi-cile à accomplir, et sitôt qu’on a en-tamé les premières pages oulignes, on abandonne pour ne ja-mais le reprendre. L’apprentissagede la lecture commence très tôt etse poursuit sans relâche. Que debienfaits on perd en se privant dela lecture : niveau de culture et demémorisation en régression, ap-pauvrissement langagier, amenui-sement des capacités de réflexion.Et tous ces préjudices sont dusaux efforts insuffisants. Il n’y apoint d’expérience qui élève mieuxun homme que la découverte d’unplaisir qu’il aurait toujours ignorés’il n’avait point pris un peu depeine. Avec des efforts persistantsfournis avec plaisir, on découvredes tranches de vie de divers per-sonnages intéressants pour la for-mation psychologique, des uni-vers sociaux culturels enrichis-sants, des itinéraires qui donnentà réfléchir en nous aidant à mieuxcomprendre la vie dans les suc-cès et les échecs qu’elle nous ré-serve. Enfin ! Que chacun choi-sisse la voie qui lui convient. Enfinla géométrie par cartons peutplaire, mais dès qu’on arrive auxproblèmes rigoureux de géomé-trie qui exigent beaucoup d’effortsde réflexion et de raisonnement, laplupart abandonnent par paresse,alors le plaisir dans l’effort constantde réflexion est immense, parce que lagéométrie c’est l’art de raisonner justesur des figures fausses. On ne serend pas compte des profits quenous rapporte le fait de raisonnerlongtemps sur un problème diffi-cile dont on finit par découvrir lasolution. Aller à la recherche de so-lutions de problèmes, est un ap-prentissage difficile qui met à rudeépreuve nos capacités de raison-nement mais combien exaltant, ildevient presqu’un jeu dont on

n’arrive plus à se départir tant leplaisir qu’il procure est immensé-ment revigorant. Et lorsqu’on dé-couvre les ficelles, on les mani-pule avec aisance et on est sur lavoie du progrès. Le langage desmathématiques et des mathémati-ciens est clair, simple d’accès facilepour tout le monde. On le dé-couvre aisément à la lecture d’unroman écrit par un mathématicien.Beaucoup de mathématiciens sontdevenus de très bons romancierscomme Tahar Djaout, Anouar Ben-malek, Descartes et beaucoupd’autres qu’il est difficile de citertant la liste est longue. On ne faitpas l’éloge des mathématiques,mais on essaie de faire com-prendre le plaisir de l’effort de ré-flexion qu’elles exigent face à desproblèmes et qui finit bénéfique àla longue. Bien des situations peu-vent servir à illustrer le profitqu’on peut tirer de l’effort de ré-flexion. L’une d’elle est celle de lafrivolité d’un enfant, dans son be-soin de faire du bruit, mais qui abesoin de se sentir grandir par letravail, il passe du jeu au travailqui nécessite du sérieux face auxexercices qu’on lui demande deréaliser : besoin d’écoute atten-tive, discipline, efforts de réflexionqui débouche sur la compréhen-sion. En pédagogie, on dit qu’on nedoit jamais donner la noix éplu-chée à un enfant, parce que sapensée s’engraisse comme une vo-laille et qu’il vaut mieux une pen-sée maigre qui chasse son gibier.Lorsqu’on l’oblige à éplucher lui-même la noix, c’est mieux pourlui car dans ce cas, il chercheraplus la voie de la facilité qui est lavoie des plus grands paresseux quitrouve rebutant et difficile le décryp-tage d’un livre qui nécessite des ef-forts qui, prolongés finissent parprocurer du plaisir.

Abed Boumediene

Pour obtenir ce que chacun de tenaceobtient au mérite

Plaisir de l’effort

culture La NR 6870 - Dimanche 27 septembre 2020

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Vous avez sans doute entendu parler de quelqu’un qui par son travail, ou sa participation à une compétitionsportive, obtient une récompense au prix de gros efforts. On parle d’effort comme fondement pour réussirà un examen, remporter un titre parmi d’autres compétiteurs, faire un travail difficile exigeant beaucoup detact et de courage. «L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt», ce proverbe vaut son pesant d’or tant il aune lourde charge sémantique dont l’idée d’effort pour celui qui se lève et qui accomplit son travail dans lesmeilleures conditions physiques possibles, profite de la fraîcheur matinale revivifiante.

PREMIÈRE EXPÉRIENCECINÉMATOGRAPHIQUEVALORISANT LA CULTUREET LE PATRIMOINE LOCAL

Le tournage de l’œuvrecinématographique inti-tulée «Arak D’Arak» (tonfils est ton fils, en va-riante amazighe Ouar-glie) vient d’être ache-vée, ouvrant la voie à saproduction pour êtreprojeté au début del’année prochaine, aannoncé le directeurtechnique de cette pro-duction audiovisuelle.Première expérience dugenre en matière deproduction de docu-mentaires traitant de fa-cettes du patrimoinematériel et immatériellocal, cette œuvre de 90minutes en varianteamazighe Ouarglie «Ta-guergrant», tend, à tra-vers une trentaine d’ar-tistes, de jeunes talentslocaux, à mettre en va-leur les coutumes et tra-ditions de la sociétéouarglie dans les années80 et 90 du siècle der-nier, son quotidien etcertaines pans sociocul-turels menacés de dis-parition, a expliqué Mo-hamed-Ali Mahdjar.Cette production viseégalement à ressusciterles composantes du legsmatériel et immatérielde l’ancienne villed’Ouargla, puisant dansles connaissances desarchéologues, des socio-logues, des conteurs po-pulaires et du glossairede la variante Taguer-grant, en plus de l’utili-sation d’anciens lexèmesen voie de disparition,a-t-il expliqué.Les scènes de cetteœuvre ont été prisesdans le ksar de Ouargla,ses espaces cultuels etculturels, mosquées,zaouias, placettes, ve-nelles et palmeraies dece site séculaire, mettanten exergue les anciennesactivités agricoles, lesmétiers, les monumentset vestiges, en sus del’art culinaire tradition-nel, a fait savoirM. Mahdjar.Les responsables de cetteproduction entendentvaloriser le legs culturelséculaire et sa préserva-tion ainsi que la promo-tion du 7e art et de l’au-diovisuel dans la région.Cette œuvre artistiqueest produite par la coor-dination des associa-tions du vieux Ksar deOuargla, sous l’égide dela direction locale de laculture, avec le concoursde nombreux instanceslocales.

R. C.

"ARAK D’ARAK"

Page 12: Les «services» français derrière · couvre-feu imposé par le préfet de l’époque, Maurice Papon, quelques mois avant la fin de la Guerre d’Algérie. Dans la nuit du 17 octobre

Parfait au café

INGRÉDIENTS- 10 cl d’eau- 100 gr de sucre- 5 cl de café expresso (trèsfort)- 5 gouttes d’extrait de café- 4 jaunes d’œufs- 30 cl de crème fraîcheliquide 30% minimum- 20 gr de sucre glace- Coulis de chocolat(décoration)

PRÉPARATIONPréparer le café expresso etréserver. Mettre l’eau et lesucre dans une casserole,

mélanger et mettre à chaufferjusqu’à ce que des petitesbulles apparaissent. Lever lacasserole du feu et ajouter lecafé et l’extrait de café,mélanger et réserver.Mettre les jaunes d’œuf dansun saladier et commencer àles fouetter puis ajouter au furet à mesure le sirop de café enfilet. Le mélange doit doubler

de volume. Mettre le saladierdans un récipient plus grandremplie d’eau froide etcontinuer à fouetter jusqu’à ceque le mélanger soit froid.Mettre le saladier au frais pour30 mn. Monter la crèmefraîche liquide en chantilly,quand elle commence àprendre ajouter le sucre glace.Incorporer la chantilly auprécèdent mélange enmélangeant avec une marysepour ne pas casser la chantilly.Il faut mélanger en aérant lapréparation.Verser cette crème dans unmoule (ron ou cake). Mettre aucongélateur minimum 3havant de consommer la glace.Décorer «Parfaits» avec ducoulis de chocolat.

vie pratiqueLa NR 6870 - Dimanche 27 septembre 2020

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Horaires des prières

SANTÉ

Samu :

021.67.16.16/67.00.88

CHU Mustapha :

021.23.55.55

CHU Ben Aknoun :

021.91.21.63

CHU Beni Messous :

021.93.11.90

CHU Baïnem :

021.81.61.13

CHU Kouba :

021.58.90.14

Ambulances :

021.60.66.66

Dépannage Gaz :

021.68.44.00

DépannageElectricité :

021.68.55.00

Service des eaux :

021.58.32.32/58.37.37

SÉCURITÉ

Protection civile :

021.61.00.17

Sûreté de wilaya :

021.63.80.62

Gendarmerie :

021.62.11.99/62.12.99

ADRESSES UTILES

Aéroport Houari-Boumediene

021.54.15.15

Air Algérie

(Réservation)021.28.11.12

Air France :

021.73.27.20/73.16.10

ENMTV :

021.42.33.11/12

SNTF :

021.76.83.65/73.83.67

SNTR :

021.54.60.00/54.05.04

Hôtel El-Djazaïr :

021.23.09.33/37

Hôtel El-Aurassi :

021.74.82.52

Hôtel Hilton :

021.21.96.96

Hôtel Sofitel :

021.68.52.10/17

Hôtel Sheraton :

021.37.77.77

Hôtel Mercure :

021.24.59.70/85

n u m é r o su t i l e s

R e c e t t e d u j o u r

MétéoDimanche 27 septembre28° C

,Dans la journée :Partiellement nuageuxmax 28°C ressentie 24°CVent modéré de sud

,Dans la nuit :Partiellement nuageuxmin 20°C ressentie 20°C Vent modéré d'ouest

Alger : Lever du soleil : 06:33Coucher du soleil : 18.45

Dimanche 10 safar 1442 :27 septembre 2020

Dhor ......................12h50Asser ......................16h38Maghreb .................18h45Icha ........................21h52

Lundi 11 safar 1442 :28 septembre 2020

Fedjr ......................03h38

Camomille et concombreLes propriétés anti-inflammatoires et raffermis-santes de la camomille et du concombre se com-binent en un tonique naturel qui, en plus de réduirela chute des paupières, combat les poches et lescernes autour des yeux.Ingrédients- 2 cuillères à soupe de fleurs de camomille (20 g)-1 tasse d’eau (250 ml)- ½ concombrePréparationVersez les fleurs de camomille dans une tassed’eau bouillante et laissez reposer jusqu’à cequ’elles refroidissent.Quand elle est prête, filtrez l’infusion et passez-laau mixeur avec un demi-concombre.Mettez le traitement au réfrigérateur et laissez-lependant 2 ou 3 heures.

Méthode d’applicationAppliquez le tonique sur les paupières et tout au-tour des yeux.Laissez agir pendant 30 minutes et rincez à l’eau

froide. Répétez deux fois par jour, le matin et avantd’aller au lit.Aloe vera et huile d’avocat contre les paupièrestombantesEn raison de ses propriétés hydratantes, toni-fiantes et rajeunissantes, le gel d’aloe vera est uneexcellente alternative pour rehausser les pau-pières tombantes et ridées.Dans ce cas, nous renforçons ses qualités avec lesacides gras et les acides aminés de l’huile d’avo-cat, qui aident à maintenir l’élasticité et la fer-meté.Ingrédients3 cuillères à soupe de gel d’aloe vera (45 g)2 cuillères à soupe d’huile d’avocat (30 g)PréparationVersez le gel d’aloe vera dans un bol et mélangez-le avec l’huile d’avocat.Comment postulerÉtalez le traitement sur les paupières et laissez-leagir pendant 30 minutes.Rincez ensuite à l’eau froide et répétez 3 fois parsemaine.Prêt à essayer ces remèdes chez vous ? Si vousvoulez éviter que vos paupières ne tombent pré-maturément, essayez l’une de ces solutions natu-relles et voyez par vous-même.

(Suite et fin)

Remèdes naturels pour rehausser les paupièrestombantes

Pour se faire une peau neuve, on se prépare un gommagevisage maison. Découvrez nos dix recettes faciles à fairechez soi pour une exfoliation adaptée à chaque type depeau.

Gommage visage maison contre l’acné :Les ingrédients :-Argile verte : ½ c. à café-Marc de café : ½ c. à café-Hydrolat de thym : 1 c. à café

Les bienfaits :L’argile verte absorbante et purifiante assainit la peau enprofondeur. Le marc de café favorise l'élimination des cel-lules mortes et améliore l'aspect de la peau. L’hydrolat dethym purifiant, assainit et clarifie la peau.

Comment faire :Mélanger les ingrédients dans un bol et utiliser la prépa-ration sans attendre. Appliquer la préparation sur leszones concernées en effectuant de doux massages circu-laires à l’aide du bout des doigts. Laisser poser 5 minutes,puis éliminer à l’eau claire.

Gommage visage maison contre les points noirsLes ingrédients :-Fenugrec en poudre : ½ c. à café- Marc de café : ½ c. à café- Jus de citron : 2 c. à café- Huile essentielle de tea tree : 1 goutte

Les bienfaits :Le fenugrec en poudre est astringent, il resserre les pores,et il est riche en antioxydants. Le marc de café favorise l'éli-mination des cellules mortes et améliore l'aspect de lapeau. Le jus de citron, purifiant, désincruste la peau en pro-fondeur et, astringent, resserre les pores. L’huile essentiellede tea tree purifiante, assainit la peau.

Comment faire :Mélanger les ingrédients dans un bol et utiliser la prépa-ration sans attendre. Appliquer la préparation sur le visageen effectuant des massages circulaires à l’aide du bout desdoigts. Éliminer à l’eau claire.

Gommage visage maison pour l’éclat de la peauLes ingrédients :-Gel d’aloe vera : 1 c. à café-Macérât huileux de carotte : 1 c. à café-Sucre en poudre fin : 1 c. à café-Huile essentielle d’orange : 1 goutte

Les bienfaits :Le gel d’aloe vera riche en vitamines, enzymes et oligo-élé-ments, apporte de l’éclat à la peau. Le macérât huileux decarotte riche en β-carotène, apporte bonne-mine et lu-mière à la peau. Le sucre en poudre a des grains fins quipermettent de gommer la peau sensible du visage. L’huileessentielle d’orange tonique et revitalisant cutané, ap-porte un parfum doux, fruité et agréable.

Comment faire :Mélanger les ingrédients dans un bol et utiliser la prépa-ration sans attendre. Appliquer la préparation sur le visageen effectuant de doux massages circulaires à l’aide dubout des doigts. Éliminer à l’eau claire.

(Suite et fin)

Il existe des ingrédients naturels dont lespropriétés peuvent être très utiles pourraffermir les paupières tombantes etaméliorer leur tonicité sans avoir recoursà des produits chimiques.

n u t r i t i o n

Gommages pour le visage à faire

à la maison

Page 13: Les «services» français derrière · couvre-feu imposé par le préfet de l’époque, Maurice Papon, quelques mois avant la fin de la Guerre d’Algérie. Dans la nuit du 17 octobre

Personnage souriant, humble mais sur-tout fort mentalement, mais alors ques'est-il passé pour qu'il puisse tout lâ-cher lors de sa dernière conférence depresse ? Il n'a pas attendu que la pre-mière question pour dire tout dans sonintroduction. Comme par enchante-ment des personnes ne voudraient pasde lui à la tête de la barre technique duMCA, ce sont ceux de ce même calibreque l'on trouve un peu partout dans lesclubs, ceux là qui aiment les change-ments, mais quel changement ? Unequestion, les palpitations de son cœurs’accélèrent. Il s’agirait, pour grandnombre de professionnels, d'un phé-nomène qui fleurit un peu partout àtravers les clubs. Le cas de Neghiz nesurprend personne. «Des personnesqui profiteraient, selon, lui, de lamoindre occasion pour semer la ziza-nie entre sa direction et lui, et souvent

avec la complicité de certains joueurs».C'est dire que dans ce football aucuntravail de fond n'est donc possible. Ilfaut croire qu’aucune réforme signifi-cative ne peut aboutir et que seulesperdurent les mauvaises habitudes,dénuées de tout contrôles, portes ou-vertes aux abus ?De quoi se nourrit ce football ? Nabils’est engagé à tout faire pour sauverl’équipe du Mouloudia, et surtout amé-liorer ses résultats, confie-t-il aux mé-dias. Un pari impossible ? Non, sembledire Neghiz. Il raconte qu'il a ample-ment discuté des objectifs définis avecsa direction ainsi que des délais de 18mois, durant lesquels il devrait fairequalifier le MCA en Ligue des cham-pions africaine. «Si nous n'avons pas at-teint cet objectif, j'aurais quitté monposte. C'est pour dire que ce n’est pasmoi qui ai choisi d’être l'entraîneur duMouloudia». Ses objectifs seraient me-nacés et risquent de s'évaporer par la

faute de ces personnes qui ne cessent,selon lui, de l'attaquer de toute part àsavoir «certains dirigeants, agents dejoueurs, malheureusement aussi decertains journalistes et entraîneurs quise prennent pour des agents. J'entendsici et là dire que je ne suis pas un enfantdu club. Je précise que je suis carté-sien, une personne qui ne croit qu'autravail. Dire que je ne suis pas à la hau-teur du Mouloudia ne m'affecte pas, jen'ai aucun complexe dans ce sens». Cequi se passe n'est pas forcément uncas isolé, puisque le football traverseet continuerait à traverser des zones deturbulences, donnant ainsi une imagede ce sport, une sorte d'amateurisme.Comment accepter et respecter les en-gagements des entraîneurs, notam-ment lorsque ces derniers ont une sa-crée expérience. L'autre question qui sedétache c'est celle de savoir, qui jouele jeu pour la réussite, les joueurs, lesdirigeants ou l’entraîneur ?

Zidane disait en 2018 «je suis l'entraî-neur et je dois trouver les solutions.Nous en avons trouvé, mais pas assezrégulièrement. Je dois assumer la si-tuation. Je vais continuer à me battre,à travailler, je vais essayer de trouverdes choses pour que l'équipe soit plusperformante». Un autre entraîneur quia préféré taire son nom, disait «je ne de-mandais pas qu'il me fasse des cour-bettes, je voulais juste qu'il me laissetravailler en paix, comme j'avais tou-jours fait depuis le début». Enfin, pour-quoi essaye-t-on toujours de minimiserla valeur de l'entraîneur local ? Évo-quant la feuille de recrutement, il an-noncera qu'elle est déjà close à 85%«un effectif qui dépasse amplement lenombre de licences exigé par la régle-mentation, mais le 27 octobre prochain(date de la fin du mercato), on serafixé sur les 27 joueurs qui vont repré-senter l’équipe». L'essentiel pour lui,c’est d’avoir pris cette initiative decommuniquer et d'alerter à la fois sa di-rection. Ce qui le concerne pourraitconcerner ces collègues qui évoluentau sein des autres clubs. La fonctiond'entraîneur n'est souvent pas un jeu fa-cile. Un responsable des échecs. C'estplutôt le climat dans lequel il travaillequi est le terrain des diverses causesd’échecs.

H. Hichem

s p o r t La NR 6870 – Dimanche 27 septembre 2020

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Coupe de la CAF :le secondreprésentantalgérien connule 4 octobreLe bureau fédéral de laFédération algérienne defootball se réunira ledimanche 4 octobreprochain, pour désignernotamment le secondreprésentant en Coupe dela Confédération, a apprisl'APS vendredi auprèsd'une source autorisée.Outre le troisième auclassement final de laLigue 1 professionnelle, laparticipation en Coupe dela Confédération revenaitd'habitude au vainqueurde la Coupe d'Algérie.Toutefois, l'épreuvepopulaire édition 2019-2020, a été définitivementsuspendue au terme desquarts de finale (aller)disputés en mars dernier,en raison de la pandémiede coronavirus.Le BF devrait ainsidésigner la JS Kabylie entant que secondreprésentant algérien enCoupe de la CAF, en saqualité de 4e auclassement final duchampionnat de Ligue 12019-2020, définitivementsuspendu en raison de lapandémie du Covid-19. L'ES Sétif, grâce à la 3e

décrochée au classement,prendra part également àla prochaine édition de laCoupe de la CAF, dont les1/32es de finale sont prévusen décembre.En Ligue des championsd'Afrique, l'Algérie serareprésentée par le CRBelouizdad (champion) etle MC Alger (vice-champion).

E ND E U X M O T S

Quotidien national d’information. Edité par laSarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune. Rédacteur en chef :Radia ZerroukiDirecteur commercial :Ouahid Kouba. Composition PAO La NouvelleRépublique Impression Alger :SIMPRAL.Tirage : 2500 exemplaires 16 - PagesOran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : LaNouvelle République, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mailpub : [email protected] -ANEP Spa : 1, avenue Pasteur, Alger.Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax: 021 73.95.59 - 021 73.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

Nabil Neghiz (entraîneur du MCA) :

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NR

,Qui en veut à cet ex-adjoint deGourcuff en sélection nationale, enl'occurrence l’entraîneur duMouloudia d’Alger, Nabil Neghiz ?Pourquoi cherche-t-on à lui polluersa vie sportive ? Du rire aux larmes.Voici comment il résume sespremiers pas au sein du club doyen,homme attachant qui se bat auquotidien sur les terrains de footballpour sa passion, l'amour qu'il portepour ce sport.

n Neghiz n’a pas mâché ses mots lors de la conférence de presse. (Photo > D. R.)

«J’entends ici et là dire que je ne suispas un enfant du club»

,Le MC Oran est déjà fixé ou presquesur son effectif appelé à défendre lescouleurs du club, lors de la saison 2020-2021 de la Ligue 1 professionnelle defootball, en comptant 27 joueurs, unnombre équivalent aux licences ac-cordées par la Ligue de football pro-fessionnel (LFP).Arrivé en août dernier à la tête du clubphare de la capitale de l'Ouest, TayebMehiaoui, qui a déjà occupé le mêmeposte lors de l’exercice 2010-2011, s’est

montré très actif sur le marché destransferts, en engageant pas moins de12 joueurs, tout en prolongeant le bailde plusieurs de ses cadres. Cela lui apermis d’arrêter précocement son ef-fectif, malgré que la période des trans-ferts court encore jusqu’au 27 octobreprochain. Outre tout ce remodelagequ’a subi l’effectif des «Hamraoua», leclub a fait appel à l’entraîneur français,Bernard Casoni, qui se trouve actuel-lement en isolement sanitaire à Alger,

avant de rejoindre Oran dimanche pro-chain, afin d’entamer les préparatifsde l’intersaison en prévision du nouvelexercice. La dernière recrue du MCOn’est autre qu’Abdelkrim Benrabah, unattaquant formé dans le club avantqu’il aille monnayer son talent du côtéde l'IRB Sougueur. Outre Benrabah, leMCO a fait venir, Belkaroui (ex-USMAlger), Nekkache, Derrardja, Draâouet le gardien Melouah (ex-MC Alger),Khettab (WA Boufarik), Siam (AS AïnM'lila), Limane (CS Constantine), Benali(Olympique Médéa), Naâmani (AlFath/Arabie Saoudite) et Berrezoug (US

Biskra). En revanche, l’équipe s’est sé-parée des services de Chouiter, Sebbah,Nadji (NA Husseïn-Dey), Heriat (US Bis-kra) et Abdelhafid (MC Alger), Mazouzi,Bendjelloul, Litim et Guetari.Reste néanmoins le cas du milieu of-fensif de Zakaria Mansouri, dont l’ave-nir au club est entouré d’ambiguïté,au moment où le nouveau coach a pro-posé d’engager un autre joueur, en l’oc-currence, le milieu de terrain ivoirienLandry Houssou. Un éventuel engage-ment de ces deux éléments exigerait auprésident Mahiaoui à libérer deuxjoueurs de l'effectif en place. n

,Le président de la Fédération fran-çaise de football (FFF) Noël Le Graët, aexprimé de nouveau son désir d'orga-niser un match amical face à l'équipenationale en Algérie, tout en se mon-trant pessimiste quant à la concréti-sation du projet sous sa mandature.«C'est un rêve pour moi d’aller jouer enAlgérie. Je ne sais pas si sur la durée demon mandat, j’aurais le temps. Maisc'est une proposition que j'ai faite àplusieurs reprises aux dirigeants algé-riens (Fédération, ndlr)», a-t-il indiquédans un entretien accordé au microd'Europe 1.Les présidents des deux fédérationsdevaient se rencontrer à la fin de jan-vier dernier à Alger, pour aborder lesujet relatif à l'organisation d'un matchamical entre la sélection algérienne etson homologue française, mais la ré-

union n'a pu avoir lieu. «Ça fait huitans que je suis à la Fédération, j’ai tou-jours souhaité aller à Alger. On n’a ja-mais réussi à trouver un accord. Leprésident de la Fédération algériennele souhaitait», a ajouté le patron de laFFF.Pour rappel, le président de la fédéra-tion algérienne (FAF) Kheireddine Zet-chi avait rencontré son homologuefrançais, en octobre 2019 à Paris, enmarge du match amical disputé parl'équipe nationale face à Colombie austade Pierre-Mauroy à Lille (3-0). Les deux parties cherchent à organiserun match amical en Algérie, 19 ansaprès un premier rendez-vous disputéle 6 octobre 2001 au stade de France(défaite 4-1). Le match avait été inter-rompu à la 76e minute suite à un enva-hissement de la pelouse. n

Noël Le Graët (FFF) :

«Un rêve pour moi d’aller jouer en Algérie»,Le WA Tlemcen, nouveau promu enLigue 1 professionnelle de football, estpassé à la vitesse supérieure en matièrede recrutement en engageant pasmoins de six joueurs depuis mercredipassé, a-t-on appris de la direction decette formation de l'Ouest du pays.Sentant le besoin de renforcer son ef-fectif pour faire bonne figure dans le pa-lier supérieur, le club des «Zianides» alancé son opération de recrutementpar l’arrivée de Belalam et Amiri, deuxmilieux de terrain qui évoluaient la sai-son passée à l’Olympique Médéa et auRC Arbaâ respectivement.Le club des «Zianides», qui retrouvel’élite après sept ans au purgatoire, apoursuivi dans sa lancée en faisant si-gner quatre autres joueurs. Il s’agit desdeux latéraux gauches, Ibouziden etBencheikh (AS Aïn M’lila et ASM Oran),l’attaquant Belaribi (ASM Oran), et lemilieu de terrain Zenasni (JSM Béjaïa).Le club, présidé par Nacerddine Sou-

leyman, ne compte pas se contenter deces joueurs, car il a également engagédes contacts avec d’autres éléments, àl’image de Kheïraoui (USM Alger), Sid-houm (NA Hussein Dey), Khiat (ESSétif), et Aïchi (CS Constantine), sou-ligne-t-on de même source.Dans le même registre, la direction duWAT a promu trois jeunes de la réserveen équipe première, et qui sont : legardien de but Bendadou, et les deuxjoueurs de champ, Smahi et Benhmida.Faisant face à des problèmes finan-ciers «énormes», la direction du WATn'entend pas offrir des salaires dépas-sant les 800 000 DA à ses nouvelles re-crues, avait prévenu le président duclub.Le WAT, qui a renouvelé sa confiance àl’entraîneur Aziz Abbès, a fixé au 1er

octobre prochain l’entame de la pré-paration de la nouvelle saison, dont lecoup d’envoi sera donné le 20 no-vembre, rappelle-t-on. n

Recrutement

Le WA Tlemcen passe à la vitesse supérieure

MC Oran

L’effectif de l’exercice 2020-2021 quasiment arrêté

Page 14: Les «services» français derrière · couvre-feu imposé par le préfet de l’époque, Maurice Papon, quelques mois avant la fin de la Guerre d’Algérie. Dans la nuit du 17 octobre

Ce qui pourrait être que rumeurs, puisquel’optimisme de Belmadi n'a pas tardé à semanifester, au grand bonheur des Verts,et notamment de ses supporters natio-naux et internationaux. Nous apprenonsqu’en difficulté pour organiser deuxmatches amicaux le mois prochain enraison des différentes restrictions de dé-placement en vigueur à travers le monde,le vainqueur de la Coupe d’Afrique des na-tions 2019 affrontera le Nigeria en matchamical le 9 octobre prochain en Autriche.C’est la Fédération nigériane qui vient eneffet de l'annoncer. Une informationconfirmée par le site de la Fédération al-gérienne de football vendredi soir. «LesSuper Eagles affronteront les Fennecsdans ce qui sera un remake de la demi-fi-nale de la dernière CAN (2-1 pour l'Algé-rie)».Que s'est-il passé pour que le Nigeria re-trouve les Algériens, alors qu'elle devaitaffronter la Côte d’Ivoire à cette mêmedate ? La Fédération ivoirienne a finale-ment renoncé en évoquant des «pro-blèmes internes», indique la NFF. «Celapourrait bien signifier que les Éléphantsvont rester à la maison en octobre, sans

le moindre match pour préparer les élimi-natoires de la CAN-2021 prévus en no-vembre…» Certainement une des consé-quences de la mise en pause du proces-sus électoral à la tête de la Fédérationsuite à l'intervention de la Fifa. En plus dumatch face aux champions d'Afrique, leNigeria se mesurera aux Tunisiens le 13octobre dans la même ville autrichienne,tandis que l'Algérie se mettra sur un bancet attendre son second adversaire quipourrait être le Cameroun qui sera enstage aux Pays-Bas, ou encore le Ghanaqui sera en Turquie. Disant que même sices matches amicaux n'ont pas la saveurdes rencontres à enjeu, les joueurs de-vront se motiver pour rester dans lesplans de Djamel Belmadi. Et ils voudront

sans doute se montrer à leur avantagelors de belles affiches d'ici les rencontresofficielles. Ces matches permettront au sé-lectionneur de mettre à niveau, indivi-duellement et collectivement, l'équipepour être prête, non seulement pour lesmatches amicaux mais aussi rencontresofficielles. Bien évidemment, la sélections'ouvrira fatalement à quelques nouvellestêtes et un renouvellement naturel de-vrait s'opérer à l'image du milieu offensifdu Paradou AC, Adam Zorgane et le défen-seur du MC Alger, Nabil Lamara. Deuxnouvelles têtes qui auront à démontrerque le choix de Belmadi est loin d'être unsimple choix. Ils figurent donc dans laliste élargie du sélectionneur nationalselon l’APS, «considérés comme des ca-

dors au sein de leurs clubs respectifs,Zorgane (20 ans) et Lamara (27 ans) ontaccompli les formalités d'obtention devisa d'entrée dans le territoire européen.La Fédération algérienne de football aprocédé cette semaine à l'envoi desconvocations aux joueurs retenus pour leprochain stage de la sélection, coïnci-dant avec la fenêtre internationale s'éta-lant du 5 au 13 octobre, comme le stipu-lent les règlements en vigueur».

H. Hichem

A voirn BeIN Sports 2  : AS Roma - Juventus Turin à19h45nCanal +  : Lyon - Bordeaux à 20h

n Belmadi, le sélectionneur sait où il va. (Photo > D. R.)

TransfertL’Algérien Naïdji vers leClub Africain

Coupe de la CAF

Le second représentantalgérien connu le 4octobre

en direct le match à suivre

sportLa NR 6870 – Dimanche 27 septembre 2020

Noël Le Graët (FFF)«Un rêve pour moid’aller jouer en Algérie»

football

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NRL’optimisme de Belmadi gagneune fois de plus

L'attaquant international algérien du Paradou AC, ZakariaNaïdji, devrait être prêté pour une saison au Club Africain(Ligue 1 tunisienne de football) avec option d'achat, rap-portent vendredi les médias locaux.Naïdji (25 ans) rejoindrait ainsi ses deux compatriotes ledéfenseur international Hocine Benayada (CS Constan-tine) et le milieu de terrain Brahim Farhi (JS Saoura), quiont signé un contrat de trois ans chacun.Le natif de Bordj Bou Arreridj avait été prêté lors du pré-cédent exercice au club portugais de Gil Vicente pour unesaison, assorti d'une option d'achat de 1,2 million d'euros,

qui n'a pas été levée par la direction du club. Naïdji seraitle premier joueur du Paradou «exporté» cet été, en atten-dant éventuellement le transfert du milieu de terrain AdamZorgane, retenu dans la liste élargie du sélectionneur del'équipe nationale Djamel Belmadi, en vue des deux éven-tuels matches amicaux des «Verts» en octobre prochain enEurope.En dépit de la réclamation formulée par la Fédération al-gérienne auprès de la Confédération africaine, pour contes-ter la décision de son homologue tunisienne de considé-rer le joueur algérien comme un élément local dans le

championnat tunisien, dans le cadre d'un accord de prin-cipe retenu en 2018 par l'Union nord-africaine de football,les clubs tunisiens continuent de faire leur marché dans lechampionnat algérien. En octobre 2018, l'UNAF avait adoptéle principe de la libre circulation des joueurs nord-afri-cains en les considérant comme non-étrangers. Deux moisplus tard, la FTF avait entériné ce principe qui est finale-ment entré en vigueur le 22 décembre de la même année.S'en est suivi un véritable exode de joueurs algériens versla Tunisie. A elle seule, l'ES Tunis détient au sein de son ef-fectif cette saison pas moins de 7 joueurs algériens.

L’Algérien Naïdji vers le Club Africain La Der

,On disait dans unerécente édition queDjamel Belmadi est denature optimiste. Bienque plusieurs ténorsdu continent africain,à l’image de la Côted'Ivoire, du Ghana etdu Nigeria refusaientd’affronter l’Algérie enmatch amical durantle mois d'octobre,après avoir étésollicités, justementpar la boîte Evol-Sport.