Les secrets de l'islam !

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LES SECRETS DE L'ISLAM !Hassan ABBASILe Coran, posie en style Persan !Une nouvelle recherche (de 25 ans) sur les posies du prophte d'islam qui furent compiles aprs sa mort et que l'on appela le Coran.Cet crit est ddi tous les rationalistes et novateurs qui, pendant des millnaires et des sicles, ont, courageusement et audacieusement, offert leur vie pour clairer des gens.Les secrets que vous n'avez jamais lus ! :Islam, un danger ou un enjeu politique ?Depuis la chute du communisme, le monde entier se retrouve en qute d'une direction idologique nouvelle.Partout, et en dpit des gouvernements totalitaires, intellectuels et savants continuent rechercher avec ferveur cette idologie nouvelle, qui dpasserait les ides existantes actuelles, tant internationales que sur les devants de diverses scnes politiques locales...Les grandes puissances mondiales, dans le but de sauvegarder leurs intrts no-colonisateurs, feraient bien d'apprendre composer avec toutes ces volonts cratrices, et ces nouvelles forces en puissance......de plus, voil que l'Islam devient trs en vue, la veille du XXIme sicle !Paralllement, certains pays, comme l'Angleterre et l'Allemagne, voire mme les tats-Unis, tentent de comprendre cette religion, et d'intervenir en la politisant leur faveur. Depuis dj plusieurs annes, les tats-Unis avaient programm la ceinture verte au nom de l'islam autour des pays communistes.Aujourd'hui, aprs la chute du communisme, il leur faut trouver un autre Moscou pour focaliser le regard du monde entier sur un autre danger mondial ! Le seul but est de faciliter premirement la progression de ses marchs internationaux l o se trouvent le ptrole et d'autres richesses conomiques et deuximement de possder des emplacements stratgiques. C'est pour cette raison que l'idologie islamiste va s'tendre sur le monde entier et conduire une nouvelle guerre froide, qui a dj commenc bien sr, manipule par les forces qui prtendent tre en lutte contre cette idologie.Et d'autres pays tels que la France, qui souffrent d'une vritable dchirure nationale, notamment au sein de leurs rangs politiques, ne savent pas sur quel pied danser... mais Jacques Chirac, depuis son lection a pu marquer plusieurs points dans le domaine international, surtout dans les pays faibles que cela soit dans le Pacifique, en ex-Yougoslavie ou tout rcemment au Liban. Il est vident que ses prises de position gnent les pays qui prtendent au leader ship mondial.Sans sa dtermination la France n'aurait jamais dmasqu le jeu des Etats-Unis qui imposent des embargos sur certains pays et dont le rsultat est d'affamer les populations et de maintenir les dirigeants en place. Sans cette dtermination, la France n'aurait jamais pu imposer sa force et montrer son indpendance sur la scne mondiale.Faut-il interdire les pratiques musulmanes, et les exposer en vitrine, afin de faire tat, plus tard, du danger national qu'elles auraient pu reprsenter pour le pays ?Manifestement, il faut envisager une autre solution.En effet, l'intimidation des masses populaires, sous des prtextes fallacieux, peut se retourner contre soi un jour ou l'autre.Mais par contre, clairer, purifier et faire la part des choses, dans ce foisonnement d'ides, peut contribuer donner une nouvelle conscience aux fidles eux-mmes, afin que plus d'un milliard de musulmans travers le monde puissent cohabiter, et se construire un paradis sur terre, au lieu de multiplier les guerres successives... (De ces guerres qui, par-dessus le march, ont surtout servi les intrts de certaines puissances mondiales).C'est enfin la raison pour laquelle je pense qu'il faut toucher les ides principales de cette religion, les analyser historiquement, et en parler ; ce qu'on n'a pas pu ou voulu faire jusqu' prsent.Oser en parler, et discuter objectivement de son contenu et de ses fondements, comme cela se fait pour n'importe quelle autre religion humaine.Il s'agirait alors l d'un rel pas vers la lacit et le rationalisme au sein des pays musulmans, comme d'ailleurs au sein des socits o les musulmans sont en minorit.Et voil pourquoi je vais dvoiler quelques secrets sur l'Islam pour aider les pays et les intellectuels musulmans fuir le fanatisme et voguer vers la lacit.Qu'est-ce que les sujets tabous ?Mais qu'est-ce que les secrets non dits, vritablement ? Quels mystres nous seront dvoils dans ce texte ?Avant tout, nous parlerons de l'mergence de l'islam, de la compilation du Coran et du vrai personnage de Mohammad et.... bien que dans d'autres crits comme Edjthad, renouveau dans les ides , Religieux et rationalisme et De Mitra Mohammad ainsi que d'autres articles et livres, nous ayons beaucoup dit sur les non-dits concernant la religion, le Coran, le Prophte, la chastet [Esmate], le miracle, Gabriel, la rvlation de Dieu, [Vah] et les conseillers de Mohammad, nous avons, prsent, et dans le sillage d'une nouvelle dcouverte qui a inspir le titre de ce chapitre mme, dcouvert d'autres vrits. Mais une grande partie de ce livre est le rsultat de plusieurs annes de recherche et d'investigation, de l'tude de milliers de pages et si besoin est, de leur traduction. Certains des sujets de ce livre ont t dbattus ds 1978 et jusqu' aujourd'hui, avec beaucoup de savants d'islam; chacun d'eux s'est dispens de continuer de tels dbats. Je me contente de rappeler quelques noms.Certaines parties de cet crit ont t sujettes discussion pendant les annes qui ont prcd la rvolution de 1978, et cela jusqu'en 1980 et 1981, avec des personnages comme : Khomeini (fondateur de la Rpublique islamique d'Iran), Ali Khamnhi (Guide spirituel de la R.I.I.), Hachmi Njad, Mortza Motahari (ancien Prsident du Conseil rvolutionnaire iranien), Ali Thrani (Elve de Khomeini, Professeur de beaucoup de personnalits du pouvoir actuel, Chef de Tribunal rvolutionnaire pour la rgion de Khorassan la veille de la rvolution iranienne), Javadi Amoli, Bahonar, Mofath, Rabani Shirazi, Khalkhali (Premier Chef de Tribunal rvolutionnaire iranien et plus communment dnomm le Boucher de Khomeiny ), et Matre Mohammad Taghi Shariati (Rationaliste depuis plus de 50 ans, n'ayant accept aucun portefeuille ministriel aprs la rvolution et pre du Docteur Ali Shariati mort Londres 18 mois avant la rvolution).La seule personne qui m'a aid largir mon tendue intellectuelle fut le dfunt Mohammad Taghi Shariati. Les autres ont dtourn la discussion en abordant d'autres sujets ou, tout en confirmant certaines questions, ont prfr les laisser sous silence eu gard la situation de l'poque. Il est dire que parmi de rares personnalits intresses par ces questions, comptait Ali Khamnhi qui, l'poque, confirmait une partie des secrets non dits et qui, l'occasion de ses cours et de ses discours la mosque Karamatte Mchhad, ou lors de ses discussions prives, approuvait leur nonciation tout en regrettant que ce ne soit pas le bon moment... J'ignore, prsent qu'il dtient le pouvoir du plus grand pays islamique, et est assis la place de Cyrous et Fridoun, quelle est donc sa croyance ? Qu'est-ce qui l'empche de divulguer les secrets non dits ? Quand on se souvient que suite certaines de ses paroles, il fut trait d'hrtique et de Bahai [croyant Babolah], alors qu'il tait en exil Iranshahre.Il est bien videmment noter que dans cet crit, je ne prononcerai aucune parole, ni aucune affirmation issues de mon imagination. Mes rfrences seront les contenus des ouvrages dont personne ne peut douter de la crdibilit. Ouvrages qui, d'autant plus, sont publis en rpublique islamique d'Iran. Tout ce que je raconte provient de ces ouvrages. Ainsi, et pour confirmer mes propos, je ne me rfrerai pas aux ouvrages relevant de l'Amrique, de l'Isral, des Juifs, des Chrtiens, des Bahais ou des rengats, etc. Je prendrai pour tmoignage les ouvrages qui taient et sont tous attests par les savants d'islam, et sont mmes crits par eux.D'autre part, et pour la premire fois, je noterai les rfrences se rapportant aux propos la fin des sujets en question, et non la fin du livre.La sagacit et l'ingniosit du prophte d'islamComme nous l'avons not dans le livre intitul De Mitra Mohammad , publi onze ans avant la rvolte du prophte d'islam, l'ide de monothisme et d'unit de dieu existait dans la pninsule arabe, Damas et au Ymen. Cette ide tait dominante en Iran depuis des annes et Zorastre mme, en rejetant les dmons [Diwhh] (qui furent des dieux disperss), et en prsentant l'Ahoura Mazda, avait donn l'unit aux dieux en les renforant devant l'Ahriman (le Satan). Il importe de dire que l'Allah de Mohammad mane d'Alh, compos de l'article A, L et Diw qui n'est que le mot Dieu en latin (et signifie dieu); pour le peuple, cela signifiait tout simplement dieu. La tche de Zorastre consistait rejeter les dieux d'hier (les Diws, les dmons) et confirmer son dieu, l'Ahoura Mazda (Ces deux mots signifiant : puissant et savant).Cela pour dire que le principe d'unification des dieux (Alh) est une pense qui est alle de la Perse, vers le Ymen et la pninsule arabe. Le nom d'Allah existait avant Mohammad, la preuve en est que le nom de son pre tait Abd Allah (esclave et crature de Dieu). En gnral, pour les Arabes il existait bien un dieu suprieur leurs idoles, distinct d'elles, qu'ils considraient comme le crateur du monde et qu'ils appelaient Allah . Allah fut considr comme un dieu intangible et si lointain d'eux qu'en son absence, ils s'attachaient aux lments naturels accessibles.La croyance en Allah est vritablement une vieille croyance chez les Arabes. (Histoire de la littrature de la langue arabe).Mais Mohammad, grce sa sagacit et son ingniosit, et l'aide de ce que nous allons raconter et dnombrer, a pu obtenir le leadership rvolutionnaire et unificateur de son temps, un mouvement dont le fondement fut une imitation de celui de la Perse.Le Coran, une posie en style persanCe que l'on a appel le miracle de Mohammad fut son livre et ses paroles. Les paroles que l'on a compiles vingt ans aprs sa mort s'appellent le Coran (livre lire). Nous savons que pour accepter une nouvelle science ou une nouvelle thorie, les savants exigent des raisonnements et des arguments, mais les masses populaires sont dpourvues de fondements intellectuels levs, quand elles doivent passer leur temps travailler et exercer un mtier et que, par consquent, il ne leur reste pas suffisamment de temps pour se consacrer aux tudes approfondies. Elles attendent donc un miracle de chaque prophte et, mme en l'absence de ce dernier, en s'attachant sa tombe ou ses souvenirs, elles pensent y trouver un remde miraculeux. Donc, un prophte sage et perspicace doit avant tout produire un miracle. Et comme nous le savons, le miracle de Mohammad est son livre, qui est connu comme une parole rvle, nomme le Coran. Les paroles de Mohammad, c'est -- dire le Coran, surtout les versets de la Mecque, sont accomplis d'une mthode et d'un style qui furent sans prcdent dans l'histoire de la posie arabe et la rhtorique des Arabes.A cette poque, il y avait de l'lgie, le sonnet, et le quatrain dont le rythme mtrique fut identique. Mais la posie persane fut, ainsi que l'on peut le constater dans les Gasses de Zorastre, sans rimes, tout en tant trs belle, par exemple l'image des pomes modernes d'aujourd'hui. Les pomes persans d'avant l'islam furent soit des khosrawani, soit des chansons ou des paroles comme dans la posie moderne, ils n'taient ni entirement en prose ni compltement en vers.Le prophte d'islam a profit de ce style de posie persan, surtout des posies religieuses, pour laborer la nouvelle religion. L'on trouve mme quelques versets du Coran qui sont la traduction arabe de l'Avesta.Certains versets du Coran sont la traduction des Gattas de l'Avesta.Outre un bon nombre de symboles et de caractres coraniques qui se rencontrent dans l'ancien rite persan, nous trouvons galement dans le Coran la traduction de certains Gasses de l'Avesta Lorsqu'au dbut de l'univers, tu nous as crs, et souffl de ta nature pour nous offrir la raison, lorsque tu nous as inspir de la vie. (l'Avesta)= la sourate 15 - le verset 29 (le Coran). Quelle est la punition de celui qui rend matre le menteur impur ? (l'Avesta)= la Sourate 9 - le Verset 31 (le Coran).Quel est la sanction de ce malveillant qui ne gagne sa vie qu'en blessant les agriculteurs honntes et les animaux ? (l'Avesta)= la Sourate 9 - le Verset 34 .De plus, un des cinq piliers de l'islam, consistant en cinq prires journalires des priodes prcises de la journe, est une pratique imite de Zorastre...L'image employe de Dieu comme tant la Lumire est galement reprise des ides de Zorastre..L'instituteur du prophte d'islam ? ! Ou Gabriel ! ?Mon ami qui n'a jamais vu cole ni criture est, d'un clin d'il, devenu le matre des matres (Hafez)Il faut voir si le prophte d'islam a dcouvert le talent potique de la posie persane du jour au lendemain ou si, comme le tmoigne l'histoire de l'islam, et comme cela tait confirm par les savants des trois groupes pr-cits, il y est parvenu en veillant dans la grotte de Har.L'on sait parfaitement que Mohammad passait beaucoup de nuits dans la solitude, dans la montagne, et qu'en rentrant un matin, il tait fivreux et dut rester alit pendant plusieurs jours... son lever, il fit sa premire nonciation potique. (Sourate 74).Mais quels sont les secrets non dits de Mohammad dans le mont ? Avant tout, il est souligner que je ne suis pas oppos l'Irfn, la concentration et le recueillement, et au fait d'accder l'impossible l'aide d'un esprit pur. Bien au contraire, moi-mme et ma famille, tions et sommes depuis longtemps amoureux de l'Irfn et y croyons. Mais pour chaque effet, il existe une cause et chaque connaissance exige un prcepteur ; Chaque Mollawi, aurait un Shams de Tabriz. L'on sait que Mollawi fut pendant des annes le juge suprme de Ghounih Conya et n'avait jamais fait des pomes, et n'avait vcu aucun tat spirituel man de l'Irfn, jusqu' ce qu'il ait fait la connaissance d'un vieux dpenaill nomm Shams de Tabriz ; et c'est ce dernier qui suscita une volution dans l'esprit et l'me de Mollawi. Celui-ci commena faire de la posie ds l'ge de trente cinq ans et cra l'ocan potique prcieux que l'on connat. Ses pomes sont comme une fontaine, dont la source devient dornavant fertile, cela sans Shams mme.Mais qui fut le Shams de Mohammad, devenu lui-mme le Shams de millions de gens ?Un Persan, que les historiens appellent sous des noms divers, mais dont nous prfrons Rouzbhan.A la suite de longs vnements, il devient l'esclave d'un Arabe, se trouva la Mecque et fit connaissance avec Mohammad.Rouzbahan tait un rudit et un savant qui connaissait bien toutes les religions persanes, et les avait servi. Pendant un certain temps il fut zoroastrien et mage (Chef religieux de Zoroastre), puis s'est libr du foyer sacr du zoroastrisme et s'est converti au manichisme et au mazdisme.Aprs le massacre des mazdistes en Iran, lui, qui tait l'un des leaders intellectuels de cette religion, fuit l'Iran et se rfugia l'Eglise. Il se rendit ensuite Damas ou en Irak, et fut victime de guerre et prisonnier, par la ruse d'un juif ou d'un Arabe. A cette poque les prisonniers de guerre n'taient que des esclaves. Il fut vendu dans un des marchs d'esclaves, jusqu' se retrouver la Mecque.Au march de la Mecque, Rouzbahan fut l'un des esclaves les plus chers. Sa tche ne consistait pas exercer des activits physiques mais crire, traduire et enseigner. C'est au cours de ces enseignements qu'il entre en contact avec Mohammad.Rouzbahan connat parfaitement la conjoncture politique de son temps. Il sait qu'en Iran, la suite des massacres internes, le fondement du pouvoir imprial est fragilis. Il se rend compte que les Arabes s'affaiblissent mutuellement, en se querellant par des rivalits tribales, dans le but d'obtenir la gestion de la Kaaba et de la position des idoles. Rouzbahan pressent alors que si quelques clairs sages et riches nonaient, en s'appuyant sur le soutien des vieux, un nouveau message, ils trouveraient l'cho.Rouzbahan avait gard des relations avec le chef de l'Eglise de Damas, Bahira, et son reprsentant la Mecque, Nofel. Bahira avait, depuis bien avant, prsag la prophtie de Mohammad, quand il l'avait connu.D'autre part, Nofel, qui est de la famille de Khadijh, premire femme de Mohammad, tait trs vieux et sur ses derniers jours. Il avait donc depuis quelque temps reu de Damas l'ordre de prsenter un supplant.Pendant nombre de voyages que Mohammad avait effectus Damas, Bahira avait discut avec lui, et vu dans cet homme la personne la plus convenable qui soit pour remplacer Nofel, et la plus savante pour le reprsenter la Mecque. Il l'avait dit mme d'autres membres de la Quoriche : Mohammad allait Damas en s'accompagnant d'Aboutalb et de la caravane de Quoriche pour faire du commerce. La caravane est arrive Bosri de Damas et y rencontra un prtre nomm Bahira. Ce dernier tait un prtre savant qui tait constamment au couvent, o l'on apprenait tout son savoir propos d'un livre... Bohira interrogea le Prophte (Mohammad) sur certaines choses... le Prophte lui donna des rponses, toutes conformes aux caractres que Bohira avait pressentis... Bohira dit Aboutalb : Amne-le (Mohammad), chez lui, et mfie-toi de l'attitude des Juifs son gard, car s'ils l'aperoivent, et qu'ils savent ce que j'ai su de lui, ils le lseraient, car il a un grand avenir ; amne-le chez lui le plus tt possible. (Lhistoire de Tabarie. Page 83)Aprs cela, Bohira recommanda ses proches de bien respecter Mohammad et de l'instruire. Dans la rivalit acharne qui existait l'poque entre les religions monothistes du judasme et du christianisme, les Chrtiens essayaient de l'emporter sur les autres.Au retour de son premier voyage Damas, et la suite de la recommandation de Bohira, Nofel qui tait l'un des grands chefs chrtiens de la pninsule arabe et qui avait Kadijeh pour nice, fit des efforts pour que la responsabilit de la caravane commerciale de Khadijeh soit confie Mohammad, et Khadijeh agit ainsi. De cette faon, Mohammad eut, plus souvent qu'avant l'occasion de voyager Damas, dans le but de contacter Bohira directement.Puisque le dclenchement du mouvement de Mohammad tait impossible sans soutien financier et puisqu'il avait fait preuve d'honntet et de droiture l'gard de Khadijeh, et suite la proposition de l'oncle de Khadijeh, Mohammad alors g de 25 ans, se maria avec elle, qui tait alors ge d'une quarantaine d'annes.Lorsque Mohammad nona son premier message, pour Khadijeh, celle-ci s'en tonna.Khadijeh s'adressa alors ainsi Mohammad : O tais-tu, j'ai dpch mes envoys ta recherche ? Ils sont partis vers la Mecque, et sont revenus. Mohammad dit : Je fais de la posie ou suis au bord de devenir madjnon .Khadijeh dit : Je te confie Dieu car il ne te fait pas cela. (L'histoire de Tabarie. page 849)C'est ce moment l que Mohammad rvla Khadijeh qu'il tait lu par la prophtie, et lui lit la sourate Ya Ayoh al Modasser .Khadijeh, qui avait plus de 55 ans, tait trs tonne. Elle prit la main de Mohammad et l'amena chez son oncle, Vraghat Ibn Nofel. Ce dernier confirma alors Khadijeh la prophtie de Mohammad. Il dit : Je jure Dieu, dont ma vie dpend de la volont, que tu es le Prophte de cette communaut [mate]... L'on te refusera, te vexera et te chassera de chez eux, et on te fera la guerre, et si je suis vivant, j'aiderai Dieu. (Lhistoire de Tabarie - page 850)Une fois que Varagheh eut confirm Mohammad et lui eut rappel les dangers venir, Khadijeh, la plus riche des femmes de La Mecque, fut la premire personne prendre la dfense de son mari. Parmi les chefs chrtiens qui ont soutenu Mohammad et lui firent une propagande favorable, l'on peut citer Amro Ibn Nofeil.Concernant le personnage, la situation et la capacit du prophte d'islam pour la prophtie, il faut savoir qu'il avait tout ce qu'il fallait en vue de cette destine :- Sur le plan tribal, il tait issu des Quoriche, la plus haute des tribus arabes, d'autant qu'elle grait la Kaaba.- Du point de vue familial, tous ses anctres furent les responsables et les portiers de la Kaaba.- Sur le plan financier, il fut, la suite de son mariage avec Khadijeh, l'un des hommes les plus riches de son temps.- Concernant la sagacit et l'ingniosit, il possdait le plus jeune esprit rvolutionnaire de tous les membres de sa tribu.- -Du point de vue de sa personnalit et son apparence, c'est un homme de bonne stature, loquent et populaire.En tout cas, derrire les soutiens, les instructions et les investigations, le rle principal appartenait Salman Parsi (Salman de Perse).C'est pour cette raison que les premiers pomes de Mohammad sont faits en style persan. Bien que les savants du premier groupe pr- cit dclarent dans l'histoire que les paroles de Mohammad ne sont pas dues au fait qu'il aurait t un pote, nous avons toutefois vu, dans les pages prcdentes, que Mohammad lui-mme dit, comme premire parole Khedijeh, qu'il tait devenu pote ou madjnon.Un autre point important consiste prciser que l'panouissement littraire et potique des Arabes concide avec cette priode de l'obscurantisme pendant laquelle l'on croyait que tout pote un diable qui lui dicte des posies . Mais dans le langage de Mohammad, ce porteur de chants s'appelle Gabriel, mot hbraque signifiant l' envoy de Dieu . La question qui se pose est de savoir comment il est possible que Dieu envoie un envoy pour son envoy, c'est--dire un prophte pour son prophte ? Pour clairer les esprits, nous citerons un verset du Coran, nonc la suite d'innombrables rumeurs populaires, et dont le contenu est le suivant : Nous savons bien que l'on dit, qu'un tre humain, dont la langue est persane, instruit Mohammad. (La sourate 16, le verset 103)Une autre citation de Mohammad, est connue de tout le monde : Si Abouzar savait ce que sait Salman (Rouzbahan persan) il deviendrait rengat. Aprs des sicles, cette parole pourrait tre crdible, d'autant que de jadis nos jours, il y eurent beaucoup de croyants et fidles qui, en raison de leur troitesse d'esprit, ne pouvaient pas entendre les secrets non dits. Combien d'Abouzar ont donn leur vie, et leur bien, pour de telles penses, alors que leurs leaders s'en prvalent. Et cette parole de Mohammad, se rapportant la comprhension d'Abouzar et de Salman, peut tre l'ternel tmoignage de l'histoire, et la meilleure preuve gnrale de nos propos pour ceux qui ne peuvent entendre la vrit.L'on ne sait pas exactement partir de quand l'on a nomm Rouzbahan, Salman de Perse, mais ce que l'on peut constater, c'est qu'il n'y a pas de grande diffrence entre Salman et musulman [(mossalman)]. Cela est charg de sens. Islam, musulman et Slaman proviennent tous de la mme origine. Ce n'est donc pas sans raisons que ds que le mouvement de Mohammad s'entame et prend force, la premire chose qu'il accomplit, c'est d'acheter Salman (Rouzbahan de Perse) son matre, un prix astronomique incroyable ! Salman fut rachet au prix de trois cent soixante arbrisseaux de palmier et quarante oughiys (ancienne mesure, quivalent 7 msghals ou 35 gramme) d'or, et pour payer ce prix, ses condisciples ont particip. Et c'est ainsi que commencent les pomes de Mohammad, et ils n'ont aucune ressemblance avec l'lgie, le sonnet, ou le quatrain ...Les mots sont beaux, magiques, et expriment en petit nombre de grands messages, de telle sorte que beaucoup de personnages importants des Quoriche se convertissent l'islam, rien qu'en entendant quelques mots de Mohammad. Les paroles de Mohammad deviennent ainsi le miracle de sa prophtie ! ! La raison principale de ce phnomne, et du fait que l'on ne trouve plus aucun tmoignage de la posie et des pomes persans d'avant l'islam, est que les musulmans, lors de leur invasion en Iran, y commettant des massacres ou y faisant des rescaps leurs esclaves, dtruisirent galement les bibliothques en les incendiant, afin que personne ne puisse se rendre compte des similitudes entre les pomes de l'Islam et ceux de la Perse.De cette faon, puisque la parole de Mohammad fut diffrente de ce qui existait pendant la priode de l'obscurantisme, elle fut considre comme un miracle.Mohammad donna son livre un nom diffrent de ceux que les Arabes donnaient leurs paroles, il appela tout son livre le Coran , alors que l'Arabe appelait l'ensemble de son livre la Divan , et il nomma la sourate une partie de son livre, tandis que les Arabes utilisaient le mot Ghasidh (l'lgie, l'ode). De mme, il appela Ah (verset) une partie du sourate alors que les Arabes parlaient de la Bte (distique). Il mit enfin une distance la fin de chaque verset, comme pour des rimes. (Al Etghan -Page 180)Les Djinns (dmons) rejoignent le prophte d'islam- Un jour qu'Omar Ibn Khatb (deuxime successeur de Mohammad aprs Abou Bakr) tait assis dans la mosque du prophte de l'Islam, un Arabe entra et commena chercher Omar ; quand ce dernier le vit, il dit : Cet homme (l'Arabe) est toujours paen et pendant la priode de l'obscurantisme, c tait un prtre des Babyloniens. L'Arabe salua Omar et s'assit. Omar lui dit : T'es-tu converti lislam ? L'Arabe dit : Oui .Omar dit : Dis-nous quelle tait la nouvelle la plus surprenante que ton diable t'ai apporte avant l'islam ? L'Arabe rpondit : Mon diable est venu un mois ou un an avant l'islam et a dit : Tu ne vois pas comment l'affaire des Djinistes a volu ? - Djobir Ibn Motm disait : En Bavan l'on tait assis prs d'une idole, et cela, un mois avant la rvlation du prophte de Dieu ; on avait sacrifi un chameau, lorsque quelqu'un cria : Ecoutez la surprise : l'illumination de la rvlation est envoye. L'on nous lance des mtorites, et cela, cause d'un prophte qui viendra la Mecque et qui s'appelle Ahmad ; le lieu de son immigration est la Mdine. (le livre d'histoire de Tabari).Il est noter que le mot madjnon vient de djinn (dmon) et signifie atteint par le djinn (atteint par le dmon), et non pas fou, car l'quivalent de fou en langue arabe est Mahboule et non Madjnon .Pendant la priode de l'obscurantisme, les riches et l'lite arabes, qui constituaient la classe suprieure, se rpartissaient en quatre catgories :1. Les chefs et les leaders de chaque tribu : ceux-ci taient suprieurs aux autres par le fait qu'ils dtenaient le pouvoir aux niveaux conomique, politique et social. (Lassemble des Quoriche);2. Les chefs religieux (du judasme, du christianisme, ainsi que les portiers de la Kaaba ...);3. Les potes et les orateurs;4. Les madjnons : Madjnon tait celui en qui le djinn (dmon) s'tait install ; au dbut il s'vanouissait, transpirait et se tordait, et quand enfin il se ressaisissait, il tait capable de faire de belles nonciations, en vers ou en prose (consonance), ou de prvoir l'avenir, ou de faire sortir le djinn (ou dmon) du corps des autres etc...Selon les versets coraniques, le prophte d'islam tait pass, de son adolescence jusqu' l'annonce de sa prophtie, par ces quatre tats, et ce n'est qu'aprs avoir pass ces tapes qu'il a annonc sa prophtie et sa mission.- Concernant la premire catgorie des classes suprieures arabes, le leadership de la Quoriche, tout le monde sait que le prophte de l'islam a vcu son enfance orphelin, et loin du foyer parental. Mais toute sa famille constituait des chefs de la tribu des Quoriche, et il tait capable pour cette raison de se placer aux cots des grands cheikhs de la Kaaba, et mme de remplacer, par exemple, Aboutalb. Il faut galement rappeler que son mariage avec Khadijh lui avait valu de devenir l'une des plus grandes et des plus influentes fortunes de la Quoriche, et de participer au conseil des cheikhs des Quoriche. Cependant l'annonce, prmature, de la prophtie lui ta cette chance, ajoute au fait que les vieux chefs de la Quoriche, comme Abou Djahl et Abou Lahab et... s'taient opposs lui, en l'accusant d'tre madjnon (atteint par des djinns).- La deuxime catgorie des classes suprieures arabes, celle relative aux chefs religieux, comprend galement beaucoup de parcours similaires celui de Mohammad, qui, dj, s'tait vu prdire un bon avenir par les chefs religieux, juifs ou chrtiens de son temps, avec qui il avait pu discuter. Mais videmment, ces affirmations seraient aujourd'hui plus srieuses et reconnues, si le prophte de l'islam, en tant qu'un personnage notable, tait devenu le missionnaire de l'une de ces deux puissantes religions actuelles, et non le prdicateur d'une nouvelle ...- Enfin les troisime et quatrime catgories, concernant d'une part la posie, et d'autre part le fait d' tre madjnon , ont t voques au cours des pages prcdentes.Le mot Modasser qui se trouve dans la premire parole du prophte, signifie l'extase des madjnons ; ce mot fut utilis chez les Arabes de l'poque de l'obscurantisme, pour justement dsigner cet tat. Si Mohammad utilise ce terme c'est qu'il se tordait, attitude propre aux madjnons.Quelques cas de ces madjnons existent encore en Iran et dans la ville Bdjestan. Ainsi, un berger analphabte, reconnu sous l'appellation de docteur Gawarssi. Jusqu' la rvolution il fut considr comme l'homme qui dtenait le remde tous les maux, les difficults, les mystres, etc. Il apparut un jour subitement dans une chambre o des besogneux l'attendaient, s'assit sa place et tomba dans l'tat d'extase. Aprs quelques instants, et quand il eut retrouv l'esprit, il annona que le contact avec son djinn tait tabli, et commena alors rsoudre les problmes des gens, ou dvoiler leurs mystres ...La collaboration du prophte avec des djinns (dmons) et la lutte contre les potesComme cela peut se constater au cours de l'histoire, entre le premier verset du Coran et les versets venir, il y a un grand intervalle de quelques annes. C'est -- dire qu'entre le verset de Modasser, qui fut le premier (et dans lequel se trouvait un tat de posie et d'atteinte aux djinns propre Mohammad), et les versets suivants, quelques annes ont pass. Ce temps fut en fait consacr des rflexions, et des recueillements complets du prophte de l'islam, et le prparrent choisir son chemin et son but final. Et puisque la posie , ainsi que le fait d' tre madjnon n'taient pas initialement acceptables pour sa femme Kadijeh, elle-mme monothiste et chrtienne, Mohammad dut choisir un parcours plus noble que les quatre catgories pr-cites, et suivre ce parcours comme tant celui fidle la prophtie et la mission .La premire personne qui l'encouragea annoncer la prophtie, reste sans doute Khadijeh, qui obtint des chefs religieux chrtiens beaucoup de soutiens pour son mari.Ds le dbut de l'annonce de la prophtie, Mohammad n'oublie pas ceux qui sont atteints djonon prtendant que les djinns ont adhr lui, confirment sa mission, et lui font la prire (cf. le Coran, la sourate de Djinn).Mais contrairement sa bienveillance l'gard des djinns, Mohammad s'en prend aux potes (dont la caractristique consiste en la raison et les sentiments). Ainsi, non seulement il ordonna, sitt aprs son arriv au pouvoir, l'excution d'un certain nombre d'entre eux, mais il les vitupre aussi dans les pages du Coran.Il est intressant de savoir que l'envoy (Rassoule) et le missionnaire (Nab) sont des stades bien diffrents, que le prophte de l'islam a tous deux traverss, et correspondent aux tapes de son arrive au pouvoir; c'est--dire qu'il fut d'abord l'envoy et par la suite, il annona sa mission .C'est ainsi qu'au dbut de sa mission il annonce les limites de cette dernire : Om al Ghora (La Mecque et ses alentours), qui s'tendront ensuite aux Arabes, puis, plus tard, au monde entier et l'humanit.Qui fut le premier Gabriel ?D'aprs les recherches, les tudes dtailles et d'aprs la parole du Coran lui-mme (la sourate 16, le verset 103), qui fut aborde au cours des pages antrieures, la premire personne qui apprit Mohammad faire de la posie en style persan fut Rouzbahan de Perse, plus tard rebaptis, et par lui-mme, sous l'appellation de Salman.A l'poque de l'obscurantisme il existait une tradition selon laquelle les individus croyants, ayant une nature pure, devaient demeurer chaque anne dans la grotte de Har. Tous alors, qu'ils soient pauvres ou riches, esclaves ou matres, demeuraient les uns cot des autres au sein de la grotte. C'est sans doute au cours de ces moments de recueillement que Rouzbahan apprit au prophte d'islam faire de la posie en style persan.(on retrouve mention du rite de la grotte et le terme Har galement dans les crits de Zorastre). Le prophte d'islam allait un mois par an la Har pour le recueillement, selon la tradition Quoriche pendant l're de l'obscurantisme. Au cours de ce mois, il donnait manger aux pauvres. Quand le mois tait coul, il revenait la Kaaba, et aprs avoir effectu une tourne de vnration autour de la Kaaba (qui tait cette poque-l la maison d'idoles), il rentrait chez lui. (Lhistoire de Tabari- Page 848)Pendant ces veilles la Har, Salman avait transmis beaucoup d'rudition Mohammad. C'est pourquoi l'histoire du Coran comme de l'islam sont parcourus d'vidents signes des penses persanes, dont la confirmation du mazdisme persan, dans le Coran. Bien que les religions persanes et le mazdisme n'aient pas t des religions d'Abraham et fussent loin des penses smites et arabes, nanmoins, la confirmation de la religion persane dans le Coran eut pour effet d'viter le massacre excessif des Persans et d'assurer la survie du rite persan ; l'astroltrie est galement confirme dans le Coran cot d'autres religions : islam, christianisme, judasme, zorastrisme. Ceux qui se sont convertis et ceux qui ont adhr au judasme, les apostats, les zoroastriens... Le Prophte avait plusieurs reprises dclar que Salman appartenait notre famille et faisait partie de nous; il le distinguait des autres, et lui allouait un statut lev et important, de faon ce que les autres califes le consultent galement. Mais la suite de l'invasion, impitoyable, des Arabes en Iran, Salman se retira du pouvoir politique et fut isol Tisphone et Mdaen. C'est lui qui organisa le mouvement rvolutionnaire schite face l'islam Omayyades. Dans les crits prcdents nous avons parl des influences profondes de la doctrine persane dans l'islam..., dans d'autres parties du Coran, l'on constate aisment des vocations de l'instruction du prophte par les autres, et dans le Coran mme, l'on trouve : L'on dit que tu les as appris. (Le verset 105, la sourate Ename) Avant l'islam, la Kaaba tait la maison des idolesNous savons bien que la Kaaba fut le lieu des idoles des Arabes, et que lorsque ces derniers tournaient autour d'elle, c'tait pour faire intercder les idoles.La premire personne a avoir install des idoles dans la Kaaba, fut Amr Ibn Lah. Une fois, devenu le chef de sa tribu, il se rendit la ville, Blgha, et y vit un peuple qui adorait des idoles... Il leur demanda une de leurs idoles et ils lui donnrent la Hbale. Il l'amena la Mecque et l'installa la Kaaba, accompagne de l'Assf et du Nlh, et ils constiturent un couple d'idoles, qu'il invita le peuple adorer et vnrer. (Tsh El Mllal - Page 375).La Kaaba fut la maison des idoles de la majorit des Arabes de la pninsule, et c'est dans cette maison que chaque tribu installait son idole, l'intrieur ou l'extrieur, en vue de l'adorer :(La Lte fut adore par la tribu Saghif, qui habitait Taf, et l'Os fut l'idole des Quoriche; les tribus Ausse, Khazradje et Ghassan vnraient la Mnnate, et la Hbale tait la grande idole, que l'on avait installe en arrire de la Kaaba.) (Tsh al Mllal - Page 386).Deux points sont souligner, le premier c'est que la Hbale, qui tait la grande idole de la Kaaba et se rjouissait d'une supriorit sur les autres en raison de son anciennet et de grandeur, s'appelait galement Allah ; et le pre de Mohammad, qui tait portier de la Kaaba, s'appelait Abdo Allah, c'est -- dire l'esclave de Dieu ; par consquent Allah est la mme chose que Elh , qui signifie dieu, et qui, rajout l'article AL , constitue l'ensemble Allah . Selon un rcit historique, Abdo Allah devait sa vie la grande idole Hbale. En effet, pendant l'obscurantisme, et alors que les Arabes taient plongs dans l'ignorance, il leur arrivait de sacrifier un animal de temps autre ou parfois mme, un de leurs gendres, au pied des idoles.Le grand pre de Mohammad, Abd al Mottlbe, avait fait le vu de sacrifier un de ses fils s'il pouvait en avoir dix. Lorsqu'il eut ses dix fils, il tira l'un d'entre eux au sort pour savoir lequel constituerait l'offrande, et le sort tomba sur Abdo Allah (le pre de Mohammad)... Alors, son grand-pre lui prit la main et l'amena vers les idoles Assf et Nalh pour lgorger. Ces deux idoles taient celles des Quoriche, au pied desquelles ils offraient leurs oblations. Alors les Quoriche se levrent et lui demandrent : O, Abd al Mottlbe ! Que vas-tu faire ? lI rpondit : Je lui tranche la tte. Les Quoriche et les gendres d'Abd al Mottlbe rpliqurent : On jure Dieu que tu ne dois pas le dcapiter... ; ils donnrent alors plutt dix chameaux pour tre sacrifis la place d'Abd Allah . (Lhistoire de Tabbari - Page 796)Il est difficile de ne pas se mettre rflchir au fait que, dj, le pre du prophte d'islam tait un rescap des idoles des Quoriche ! ?Le dbut du sacrificeLe fait de sacrifier des vaches pour fertiliser les terres fut introduit pour la premire fois dans l'histoire humaine par Mitra, 1er prophte Perse, il y 7000 ans. Plus tard, cette pratique se dveloppa d'autres religions, et surtout aux tribus de Hedjaz.Comme cela a t dit, Abraham le pre des religions du judasme, du christianisme et de l'islam, transforma le sacrifice d'animaux en celui d'tres humains. En effet, suite aux querelles entre ses deux pouses Sara et Hadjer, il dcida de sacrifier son fils en le dcapitant. (Les enfants de ces deux femmes taient Issac, le pre des Juifs et des Chrtiens, et Ismal, le pre des anctres du prophte d'islam, et fils de Hadjar, n d'esclave).Abraham dcida de sacrifier un de ses fils, d'aprs le Juif Issac et le Musulman Ismal, pour mettre fin aux querelles entre ses pouses. Mais Abraham, voyant la rsistance de son fils, ne put se dcider l'gorger. A sa place, il sacrifia un mouton, envoya Hadjar et Ismal en exil Hdjaz, et leur y construit la Kaaba(ville o se retrouvent tous les musulmans une fois par an pour le plerinage), pour que son fils et ses enfants aient un lieu pour faire le commerce.L'ide de sacrifice fut abolie en Iran ds l'poque de Zorastre, mais elle est reste vivante parmi les Arabes jusqu'aujourd'hui. Avant l'islam, les arabes tuaient mme leurs gendres la place des animaux pour le sacrifice.J'ai toujours tent de comprendre la vraie raison du sacrifice des vaches par Mitra.La comprhension de ce problme me paraissait trs difficile, car bien que l'ide de sacrifice ft abandonne par Zorastre, les religions issues du culte d'Abraham l'intgrrent. Mais la question du sacrifice du fils d'Abraham me paraissait et me parat encore inexplicable ; comment un homme peut-il ce point s'garer dans ses sentiments et son affection, qu'il puisse dcider d'gorger son enfant dans le but de contenter son pouse ?Au cours de l'histoire, l'assassinat et l'limination des enfants de grands seigneurs, de rois et de chefs de tribu est un phnomne assez connu. Pour viter la lutte pour le pouvoir entre les gendres du prince, les pres tuaient leurs enfants ou vice versa.Abraham s'est trouv devant la mme situation ; chacune de ses pouse a un fils, mais la place du pre, la mort de ce dernier, revient l'an. Influenc par les provocations de ses pouses, il dcide donc d'liminer l'un en faveur de l'autre. Il justifie donc cette dcision mort par l'ordre Divin, prtendant que Dieu lui-mme le lui a demand, dans le but de le mettre l'preuve.Il ignorait qu'aucune pense, quelque obscurantiste qu'elle soit, ne saurait admettre que Dieu (omniscient et puissant) ignore ce point la volont et l'intention des hommes, pour qu'il ait besoin de les mettre l'preuve...Si Dieu est omniscient et savant, il sait alors parfaitement dans quelle mesure il peut compter sur l'obissance d'Abraham ! Quelle est donc la ncessit de le tester ? Soumettre l'preuve provient de l'ignorance de l'instituteur du degr de savoir et de connaissance de l'lve...Mais Dieu, qui sait tout sur tout, n'a pas besoin d'examiner sa crature. Quoi qu'il en soit, cette vaine ide de sacrifice est malheureusement reste d'actualit des sicles durant !Pourquoi Mitra a-t-il sacrifi le taureau ?Le sacrifice du taureau par Mitra fut donc excut dans l'intention de fconder la terre ; c'est -- dire que le sang des taureaux tait utilis en guise d'engrais, afin de rendre la terre plus productive.A l'poque o Mitra utilisait le sang de taureau comme engrais fertilisant, personne ne connaissait l'utilit et l'efficacit d'une telle matire ; c'est pourquoi, conscient de l'absence de connaissances des les gens sur ce sujet, Mitra ne leur expliqua pas la raison, cache, de son acte. Plus tard cette pratique devint un rite religieux, dpourvu de son sens originel, et se transforma en une pratique rituelle futile, jusqu' son abolition par Zorastre. Mais le sacrifice se transmit dans la pense obscurantiste des Arabes et survcut l'abolition.Ainsi, et jusqu' l'arrive du dernier prophte arabe, les gendres ignorants d'Abraham continuaient sacrifier leurs enfants ou enterrer vivantes leurs filles.Quelques pratiques et croyances de l'obscurantisme arabe, qui furent malheureusement adoptes par Mohammad pour attirer davantage de disciples, et qui se sont pratiques jusqu'au monde civilis d'aujourd'hui. C'est ainsi que chaque anne, on gorge, sous prtexte de sacrifice, des millions de moutons dans le dsert d'Arabie, ensuite vous la pourriture, alors qu'aux quatre coins du monde, des tres humains trpassent, faute de quelques grammes de viande. Et nos plerins ignorent qu'ils vnrent la maison des idoles des Arabes et font des sacrifices que Dieu dteste. Etre Omi relatif MohammadLe prophte de l'Islam, l'orphelin du dsert de l'Arabie, qui avait commenc sa lutte politico-idologique avec le slogan de Il n'y a de dieu qu'Allah , a pu, aprs quelque annes, unifier les Arabes et mettre genoux les plus grands puissants de son temps.Ceux qui interprtent tre Omi , attribu au prophte d'islam, comme une marque d'analphabtisme, se trompent gravement.Pendant l'obscurantisme arabe, ce mot fut attribu ceux qui n'taient pas des gens de livre , par opposition aux Juifs, Chrtiens, Zoroastriens, Manichens etc...qui eux, eurent leurs livres.L'on appelait Om, les tribus et les peuplades ignorantes et primitives, dpourvues de prophte. De mme que l'on appelle depuis toujours la priode d'avant Mohammad la priode de l'obscurantisme .C'est pour cette raison que l'on trouve dans le Coran : Nous avons choisi un prophte parmi les Omion .Ce qui veut dire qu' part le Prophte lui-mme, qui tait Omi, les membres de sa tribu galement taient des Omi, car dans beaucoup de versets coraniques est employ le mot Omion le pluriel d'Omi.Le prophte de l'Islam faisait partie de ceux qui n'avaient jamais de prophte ni de livre. Il est descendant d'Ismal, alors que tous les prophtes isralites et mme Jsus taient descendants d'Isaac, le fils d'Abraham et de Sara ; le prophte de l'Islam est donc le seul tre d'une gnration d'esclaves (c'est--dire de Hadjar la servante de Sara et l'pouse [la camarade de lit] d'Abraham, le pre d'Ismal).Ainsi tre Omi ne signifie pas tre analphabte, mais dpourvu d'rudition (qu'on trouve dans les livres), et ce terme n'tait pas seulement allou au prophte d'islam, mais aussi toute sa tribu, et d'autres tribus, galement sans religion ni livre.D'autre part, Mohammad est le seul des descendants d'Isaml avoir prdit la prophtie et reconnu ses rivaux historiques - Mose, Jsus etc. (les descendants d'Isaac) - pour crditer sa propre formation.Le personnage, ingnieux, qu'tait le prophte d'islam marqua ds son enfance le cours de l'histoire, et son esprit curieux et chercheur, lui octroyait la possibilit d'effectuer beaucoup de voyages durant lesquels il accompagnait des caravanes commerciales sortant de la Mecque. Il faisait toujours preuve de beaucoup de diligence pour apprendre et dcouvrir les penses rvlatrices. Ce n'est donc pas sans raison qu'aujourd'hui, tous les savants et les chercheurs historiens (amis ou trangers) ont trouv en la personne du prophte de l'Islam quelqu'un d'adroit, de politicien et de sage.Ds son enfance, le jeune prophte allait au march Akase et coutait rciter les pomes et les allocutions d'orateurs, discutant pendant des heures avec les dignits juives ou chrtiennes.Une partie des versets donns la Mecque fut crite par le prophte de l'Islam en imitation Ghass Ibn Sadh qui, au march Akase, tait l'un des potes et orateurs qui connaissait Allah.Les voyages conscutifs de Mohammad pendant qu'il tait au service d'Abou Talb et de Khadijh, lui avaient permis de connatre tous les rites, les cultures et les paroles de grands hommes historiques...Les anctres du prophte de l'Islam : les portiers de la maison des idolesLe cinquime anctre de Mohammad, Ghassi fils de Kalab, tait un personnage fin et intelligent. Il parat que le prophte de l'Islam a hrit de son ingniosit et de son intelligence. Ghassi Ibn Kalab s'empara du leadership des Quoriche, et de la responsabilit de la Kaaba, de faon habile, par un coup d'Etat expditif.Comme Ibn Hcham et Tabari l'crivent (deux grands historien d'islam), le nom de Ghassa tait d'abord Zid; puis, ayant ds son enfance, t lev chez un homme nomm Rabih, il prit le nom de Ghassa. Il faut dire que les anctres de Mohammad, tout comme lui, taient majoritairement orphelins et n'avaient pour aucun d'eux grandi chez leurs propres parents.Le fils de Ghassa, qui s'appelait Abd Menaf ainsi que ses propres enfants, Hashem, Abd al Mottalb, Abd Allah et Mohammad( le prophte d'islam), avaient tous t levs loin de leurs familles parentales.L'anctre du prophte avait achet la Kaaba au prix d'une outre de vin !Comment le cinquime anctre de Mohammad se chargea-t-il du patronage de la Kaaba ?Ghassa, qui avait t lev chez un certain Rabih, sur le territoire de Ghasah, partit, l'ge de l'adolescence, pour le plerinage la Mecque. Dans cette ville, il coucha avec la fille du cheikh Khasa qui tait le portier de la Kaaba, se maria avec elle et quatre enfants naquirent de leur union. Il les prnomma comme lui, ainsi que du prnom de la Kaaba, et de deux des idoles de la Kaaba :Abd al Dar (esclave de la Kaaba)Abd Manaf (esclave de la belle idole des Quoriche Manaf, le quatrime anctre de Mohammad)Abd al Os (esclave de l'idole Os). Concernant cette idole, dont le nom est cit dans le Coran, nous en parlerons davantage lorsque nous expliquerons les versets Gharanigh.Abd Ghassa (esclave de Ghassa, qui est le nom du cinquime anctre de Mohammad).Au moment de sa mort, Cheikh Khasa, confia la garde des cls de la Kaaba sa fille, l'pouse de Ghassa et chargea un certain Abo Ghabchan d'aider celle-ci l'ouverture et la fermeture des portails de la Kaaba. Les cls taient donc dans les main d'Abou Ghabshan, mais symboliquement, la responsabilit de la Kaaba tait en fait confie Habi, fille de cheikh Khasa et pouse de Ghassa.Selon Ibn Hcham et Tabari, Ghassa enivra Abou Ghabchan et lui acheta les cls de la Kaaba au prix d'une outre de vin et d'un bois d'alos. Il chassa ensuite les Khasaites de la Kaaba, y fit entrer sa propre tribu et, aprs ralisation de transformations importantes dans l'affaire, il fit de la Kaaba une source de revenus fructueuse pour lui-mme ; il unifia ensuite la tribu Quoriche et en devint le chef. Ghassa parla avec les Quoriche de Bani Kananh dans le dessein de chasser Khasa et Bani Bakre, et ds qu'ils eurent accept sa proposition et se furent engags dans ce but, il contacta son frre du ct maternel, Rash, qui vivait Ghasah, et lui demanda de l'aide. Rash appela les habitants de Ghasah (qui vivaient loin de la Mecque) pour aider son frre. Ce qu'ils acceptrent.... Ghassa devint alors le responsable des affaires de la Kaaba, et appela sa tribu vers la Mecque, puis en devint lui-mme le gouvernant. Sa tribu lui obissant, il possda ds lors la charge de la Kaaba, de l'eau potable,[ Rfadate], de l'assemble, de l'tendard, et toute la dignit de la Mecque, lui fut ds lors acquise. ( Tarikh Al Kabir - Pages 809-810)Il est intressant de noter comme Mohammad tendit, quatre gnrations plus tard, et l'instar de son cinquime anctre, s'emparer du leadership et de la direction de sa tribu, au moyen d'une nouvelle mthode.Or, aprs Ghassa, ce furent ses gendres qui se chargrent de poursuivre la responsabilit de leur pre. Mais leur ambition ainsi que leur soif de pouvoir furent la cause des querelles intestines, entre eux. Mme aprs l'islam, les guerres entre Arabes se produisirent suite aux ambitieuses controverses internes et pr-islamiques de leurs anctres. Car les Bani Hachme , dont Mohammad fait partie, et les Bani mah , dont Abou Sofan, Movh et ssmn(concurrents politiques de Mohammad et de sa fille Fatima) sont issus, sont tous les gendres de Ghassi, fils de Klabe, qui se disputaient pour dominer la Kaaba, leur propre tribu et les Arabes.L'on sait galement que la Kaaba tait l'poque, de mme qu'aujourd'hui, similaire une chapelle de Saints, o les habitants des quatre coins de la pninsule venaient faire le plerinage. La seule diffrence entre aujourd'hui et hier rside dans le fait qu' l'poque, le nombre des plerins tait limit et trs bas, et que l'on adorait des idoles, alors qu'aujourd'hui, des millions de musulmans venus du monde entier se rassemblent chaque anne la Mecque pour tourner autour de la Kaaba au nom d'Allah, et versent des milliards de dollars dans la poche de l'Arabie Saoudite. Donc, tout comme hier, la Kaaba est reste une maison d'idoles qui rapporte des rentes considrables ses gardiens.Le Hadj aurait pu tre le congrs du message
d'unification des musulmans !Au vu de la sagacit du prophte de l'Islam, la plupart des lois et des rgles qu'il a labores avaient sans doute des objectifs organisationnels ou politiques, mais, malheureusement, ces objectifs furent dvis tout au long de l'histoire.Le phnomne du Hadj aurait pu se transformer en un congrs annuel des Musulmans du monde. De cette manire, ils auraient pu crer une unit mondiale islamique, et jouer un rle considrable dans le monde ; mais hlas, l'actuel Hadj n'est qu'un simple voyage inefficace. Mme la prire de vendredi aurait pu constituer la meilleure tribune de formation du parti des Musulmans ; comme tous les partis, qui ont une runion interne dans l'intervalle de quelques jours, et entretiennent un congrs une fois par an en vue de rorganiser leurs forces (ce qui tait l'objectif de Mohammad concernant le Hadj).Des pratiques de l'poque de l'obscurantisme Arabe, que le prophte d'islam a admises, et qui ont survcu jusqu'ici !Un autre problme, propre aux socits islamiques, est que Mohammad tait oblig, pendant sa rvolution, d'accepter certaines traditions et rites existants dans la socit, afin que les vieillards consentent sa nouvelle religion et ne soient pas heurts des nouveaux ordres, trangers leurs anciennes traditions.Les traditions de l'obscurantisme Arabe, que Mohammad a admises :1. Effectuer des tournes de vnration [Tavf] autour de la maison des idoles, la Kaaba ; les idoles avaient t dloges, mais leur place y subsistait toujours. Au dbut, Mohammad avait choisi Jrusalem comme direction, vers laquelle se tourner pour faire la prire (Ghblh) ; mais aprs de violentes disputes et des conflits avec les Juifs, et suite son rapprochement renforc d'avec sa propre tribu, il choisit la Kaaba, au lieu de Jrusalem.2. Les crmonies et les rites du Hadj sont tous assimils ceux de l'poque de l'obscurantisme. Lorsque la Kaaba constituait l'unique lieu des idoles, les Arabes venaient de partout vers la Mecque pour y accomplir les formalits du Hadj. Le Hadj d'Omr [visite], lui aussi, est une tradition de l'obscurantisme arabe.3. La tradition du triple divorce des femmes se situe dans le mme contexte.4. Les mois Moharam et Safar furent dclars mois dfendus, pendant lesquels l'on ne faisait pas la guerre.5. Faire la prire pour les morts.6. Habiller les morts.7. Laver les morts.8. Se laver aprs le contact sexuel.9. Mutiler la main des voleurs et des brigands, pratique accomplie par les princes de Harh et du Ymen10. La pendaison est aussi une des traditions de l'obscurantisme Arabe.(Citation rsume de Toush al Mllal - De page 407 416)Les paroles des proches du prophte de l'Islam, qui sont devenues les versets coraniques.Bien que ce fut Salman de Perse qui introduisit cette nouvelle mthode, consistant faire de la posie un livre, qui allait, vingt ans aprs la mort de Mohammad, tre nomm le Coran, une partie des versets de celui-ci se constitue de paroles et propos des amis du prophte de l'Islam, comme Omar, Imam Ali et Hamzh, qui taient des personnages pensifs, guerriers ou importants, Arabes.Djalaldine Abd al Rahaman Soti crit dans Al Etghan Fi Oloum al Coran ( la perfection dans les sciences du Coran ) : L'envoy de Dieu dit : Dieu a mis la raison dans le cur et dans la parole d'Omar...Quand une ide arrivait l'esprit d'Omar, le Coran en tait rvl de la mme faon.... Omar dit : Je me suis mis en accord avec mon Dieu sur trois choses :D'abord, j'ai dit : O envoy de Dieu ! Cest mieux de faire la prire vers le lieu d'Abraham (la Kaaba). (Le verset 25 - la sourate 2)Deuximement, j'ai dit : O envoy de Dieu ! Tes femmes rencontrent des bienveillants et des malveillants, et si tu leur donnais l'ordre de se voiler ! Le verset de Hidjab fut alors rvl : O Prophte ! Prescris tes pouses, tes filles et aux femmes des croyants, d'abaisser un voile sur leur visage. (La sourate Ahzab-les confdrs-, le verset 59)Troisimement, les femmes du prophte furent jalouses les unes des autres, je leur ai dit : si Dieu le divorait de vous, peut-tre qu'il lui trouverait les meilleurs pouses . Cela est devenu le verse : (la sourate 66 - le verset 5).Mais aussi le verset (la flicitation de Dieu sa meilleur crature ? le verset 14 - la sourate 23), qui tait la parole d'Omar, et qui est devenue un verset du Coran. En outre, le verset 98 de la sourate Baghar (la vache) est d'Omar, d'autant plus que lors d'une discussion qu'il avait avec un Juif, il aurait cit le verset 16 de la sourate 24.La sourate Nour (la lumire), le verset 16, On a dit aussi que ce verset fut dit pour la premire fois de la part de Sad Ibn Mose , au moment o Achh fut accuse de trahison. Mais l'origine de ce verset est galement attribue Zd, et Abo Aoub. C'est le cas aussi pour le verset : la sourate Al Omrn- la famille d'Omran- le verset 140), qui fut dit par une des femmes musulmanes qui, aprs avoir appris la nouvelle selon laquelle le prophte tait rescap de la guerre Ohode, l'a nonc. Syoti crivit propos du fameux verset.(la sourate l Omran-la famille d'Omran- le verset 144) : Le jour de la bataille d'Ohode, Mossab portait le drapeau de l'Islam, quand sa main droite fut sectionne ; il prit alors le drapeau de sa main gauche, et dit en mme temps : (Mohammad n'tait qu'un messager comme les autres, s'il meurt ou est assassin retournerez-vous l'obscurantisme) Mais sa main gauche fut galement ampute ; alors il appuya le drapeau sur sa poitrine avec sa langue, et rpta cette parole jusqu' sa mort, lorsque le drapeau tomba finalement par terre ... Ce verset n'tait pas encore rvl, mais aprs cet vnement, il fut introduit parmi les versets du Coran.Comment le livre du prophte de l'Islam fut-il compil et nomm le Coran ?Ce dont il ne reste aucun doute, et qui est inscrit dans l'histoire, c'est que le livre du prophte de l'Islam fut rassembl aprs sa mort, et fut nomm le Coran par les califes islamiques.C'est--dire que Mohammad n'a jamais essay, durant sa vie, de recueillir ses pomes, et cela fut fait aprs sa mort comme on peut le trouver dans Sahhih Boukhari : Pendant la bataille de Yammanh, Aboubakr convoqua Zid Ibn Sabt, un des secrtaires de Mohammad, et Omar tait prsent galement. Aboubakr dit Zid : Durant les batailles, la tuerie de ceux qui connaissaient le Coran par cur, s'est intensifie et je redoute qu'elle continue et que par consquent, une partie du Coran disparaisse. A mon avis, tu dois essayer de recueillir le Coran. Zide dit Omar : Comment pourrais-je faire ce que le prophte lui-mme n'a pas fait ?Dans l'histoire l'on trouve cinq personnes parmi les proches de Mohammad qui, aprs avoir appris les versets et les pomes du prophte de l'Islam, transcrivirent ceux-ci sur les parchemins.Ces cinq personnes furent :1. Imam Ali2. Zid Ibn Sabt3. Abi Ibn Kaab4. Mase Ibn Djobal5. Abdoullh Ibn MassoudTout compte fait, l'poque d'Abou Bakr, Zid Ibn Sabt, n'tait pas convaincu de compiler le Coran. On se mit alors chercher, et on trouva quelqu'un qui connaisse la prononciation exacte du Coran ; mais Omar apprit que cette personne avait t tue pendant la bataille de Yamnh ; alors il dcida instantanment de rassembler le Coran. (Al Mosahf)Cependant la premire personne qui, aprs la mort du prophte d'islam, se chargea de recueillir le Coran fut Imam Ali. Lors de l'alliance avec Abou Bakr (premier calife de Mohammad), Imam Ali resta chez lui. On dit donc Abou Bakr qu'il s'est dfendu ton alliance. Abou Bakr envoya le chercher et lui dit : As-tu vit mon alliance ? Ali dit : Je jure Dieu que non. Abob Bakre lui demanda : Qu'est-ce qui t'a loign de nous ?Imam Ali rpondit : J'ai redout qu'il y ait des ajouts dans le livre de Dieu, je me suis alors dit que je ne me prparerais pour sortir que pour faire la prire, et cela jusqu' ce que je l'aie recueilli. ( Al Etghan-la Perfection, page 203)Comme Imam Ali l'a indiqu, il redoutait les ajouts dans le Coran, et nous allons voir dans les pages qui suivent, comment les Califes, et surtout Othman, essayrent de prsenter, en tant que Coran, un livre fort diffrent de celui des secrtaires et des proches du prophte de l'Islam. Ce problme, et le dvoilement des secrets non dits propos du Coran peuvent bouleverser beaucoup de personnes, mais je demande au cher lecteur qui, depuis des annes, rvre le Coran avec beaucoup d'enthousiasme, d'amour et de respect, d'tre raisonnable et comprhensif, de ne pas avoir de haine ou de fanatisme en entendant ou en lisant les vrits historiques.C'est aprs avoir tudi des milliers de pages des plus crdibles ouvrages islamiques, que j'ai crit ce bref texte, afin dclairer quelques problmes historiques. Il serait bien que nous tous, retroussions nos manches pour tudier et rechercher, ou, si nous n'avions pas la possibilit de faire ces recherches, de profiter de celles qui sont effectues par les autres.Cela prserve la foi intacte et fournit l'homme une raison de comprendre que l'absolu, le complet et le tout dans l'univers n'est que le grand Dieu et l'Ahoura Mazda (le Dieu fort, sage et infini).Le Coran fut rassembl trente ans aprs l'Hgire (fuite et errance de Mohammad de la Mecque vers Mdine) et quarante trois ans aprs le premier versetComme il existait des problmes de rivalit entre les trois premiers califes et Imam Ali (quatrime Calife de Mohammad), et puisque le nom mme d'Ali tait vnr dans de nombreux versets, ce qui dplaisait aux califes, et malgr tout l'espoir que portaient Abou Bakr et Omar jusqu' la trentime anne de l'Hgire, aucun livre qui leur soit favorable ne fut compil. En effet, en prsence d'Ali et d'autres proches du Prophte, ils ne pouvaient pas crire un livre avec lequel Imam Ali n'tait pas d'accord.Mais l'poque d'Othman, presque une gnration aprs l'poque du prophte d'islam, Othman cra beaucoup d'innovations en contradiction avec l'tape initiale de l'islam. Pour justifier ses actes, il fut oblig d'inscrire le Coran tel qu'il lui convenait, d'autant que les msententes s'intensifiaient de jour en jour. A la suite de ces dsaccords, Othman fut assassin. l'poque d'Othman, (l'an trente de l'Hgire) il y eut des dsaccords importants propos de la prononciation du Coran de telle sorte que les lves et les matres se sont mis en bagarres sanglantes. Othman a appris cette nouvelle et dit : A mon temps niez-vous le Coran et le prononcez-vous comme vous l'entendez bon ? Vous, les compagnons de Mohammad ! Rassemblez-vous et crivez le Coran pour le peuple.L'on s'est donc runi et l'a fait. (Al Etghan-la Perfection- page 51)Othman sortit le livre qui fut chez Abou Bakr ou plutt chez sa fille, et dcrta que le Coran soit ordonn selon ce livre et uniquement en conformit avec la prononciation des Quoriche. Car comme aujourd'hui, l'poque, les Arabes de chaque tribu ou rgion avait son dialecte et prononait le Coran de son accent. Cette multitude des dialectes engendrait des diffrends considrables sur la signification de mots. Par consquent, lorsqu'Othman a confirm le Coran, tel qu'il est aujourd'hui, il l'a fait recopier en cinq exemplaires et les a envoys dans le monde islamique pour que l'on dtruise des livres antrieurs et depuis, c'est cette version d'Othman qui est reste.Comme je l'ai dj crit dans Renouveau dans les ides au jour de l'installation du Coran d'Othman, Imam Ali monta son coran sur un chameau et apparut en public, mais Othman donna l'ordre de le faire rentrer chez lui et le menaa de mort s'il n'obissait pas ; Puisque le fait de se battre pour le Coran crait des dsaccords, et que ces dsaccords, propos du livre, tait susceptible de porter prjudice la religion elle-mme, alors, Ali rentra chez lui.En quoi diffre le coran d'Imam Ali de celui d'aujourd'hui ?Comme l'ont crit tous les commentateurs et les historiens, premirement, le coran d'Imam Ali est crit dans l'ordre o chaque verset avait t compil ; deuximement, il comportait les abrogatifs et les abrogs du Coran ; en troisime lieu, ce que les versets confirmaient comme tant son Imamite (le statut d'Imam Ali), existait toujours. Comme Suiot l'crivait au septime sicle, c'est parce qu'il n'a pas pu inscrire son coran, qu'Imam Ali l'a donn ses hritiers, et il tourna entre leurs mains.La question qui pourrait se poser est de savoir pourquoi Imam Ali n'a pas chang le Coran lorsqu'il tait au pouvoir ? L'on sait qu'Imam Ali est en effet arriv au pouvoir grce aux rvoltes des musulmans de l'Egypte, du Damas, et de la pninsule arabe. La lutte des classes et les guerres internes sont alors, sous le rgne d'Othman, leur paroxysme. Lorsqu'Imam Ali prit le pouvoir, il se heurta, lui aussi, aux afflux des mcontents et des gouvernants influents, qui avaient t mis en place par Othman. Il dut affronter Movh et Achh, l'pouse du prophte d'islam et fit les guerres de Saffen avec Movh, de Djamal avec Acheh, Talhh et Zobar, de Nahravn avec les Khavardjs (dissidents), avant d'tre assassin par Ibn Moldjam Moradi aprs environ cinq ans de rgne chaotique. Il ne lui resta donc plus aucune occasion de changer le Coran. Mais diverses occasions il s'exprime sur son contenu, et l'on peut dcouvrir ses propos dans son livre Nahdj al Balghh . Ses points de vue sont galement repris par Kolin dans Ossoul al Kafi, de mme que par Chikh Soudough, l'un des rudits de l'Islam, qui cita les paroles des gendres d'Imam Ali propos de la dformation du Coran.Il faut cependant tre attentif. J'insiste encore une fois sur le fait que je ne suis ni un rengat, ni un hrtique ou un apostat...en crivant de telles choses. Et les plus grands personnages islamiques, qui traitrent de ces questions, et dont les crits sont confirms par tout le monde ne sont heureusement pas, eux, reconnus comme rengats ou hrtiques;On peut citer quelques noms :v Imam Ali, le grand chef de l'islam ;v Cheikh Colin, l'un des grands rudits islamiques du deuxime sicle, en contact avec l'assistant de Mahdi [l'imam cach];v Cheikh Soudough, un des rudits islamiques notoires;v Sot, le plus grand interprte et historien islamique;v Bokhari, qui a rapport les plus grands documents de l'histoire de l'Islam.Imam Ali disait : Le Coran n'est qu'un ensemble de feuilles inscrites, mises entre deux couvertures en cuir, il ne prendra jamais la parole et quelqu'un doit forcment l'interprter. Tout le monde sait que dans la bataille de Saffen, Movih, qui tait en train de perdre devant l'arme d'Ali, donna l'ordre de mettre des livres du Coran au bout des lances pour que celui-ci soit seul juge de la reconnaissance d'Ali ou de lui, et c'est ainsi que l'arme de Movh lana le slogan Al Hokm Lel Allh (le jugement de Dieu).Imam Ali ordonna de frapper les Corans l'pe, comme contre tout soldat de Moavih.Lorsque les fanatiques religieux protestrent, il rpondit : Je suis le Coran parlant et tout ce que vous voyez au bout des lances n'est que papier, cuir et encre. A partir de ce moment, les Khavardjs [les dissidents], qui n'acceptaient pas ces mots, l'abandonnrent, et lui firent la guerre.Et le cheikh Sadough cita dans son Khssal la prdiction du prophte de l'Islam, propos de l'altration du Coran, par ces mots : Le Coran dira un jour que l'on m'a altr et dchir. Et Kolni, dont Aoussoul Kafi est l'une des plus crdibles sources d'rudits, cita ainsi l'Imam Mohammad Baghr : Et l'un des garements du peuple du Coran c'est...qu'il l'altre .Pourquoi le prophte de l'Islam n'a-t-il pas compil ses pomes ?Avant tout, nous nous devons d'expliquer la raison pour laquelle nous parlons de faire de la posie , au lieu de rvlation :Jusqu'ici, quand il s'agissait du Coran, l'on parlait de rvlation, c'est -- dire rvler, transcender. L'on entendait par-l que le Coran tait parvenu du ciel par un envoy de Dieu (Gabriel), pour un autre envoy de Dieu (le prophte de l'Islam). Nous avons fait tat, dans nos prcdents livres, de l'existence de Dieu, et de son statut, et de ce que Dieu n'est pas un roi dont le palais serait dans le ciel, et qu'il enverrait de l-haut des satellites ou des soucoupes volantes, des hommes de l'espace ou des paroles cosmiques du cosmos vers la terre ! ! Mais que, concernant la cration de l'homme, elle est symboliquement voque, et cela dans toutes les religions, comme l'me de Dieu qui fut souffl dans le corps humain ; que l'ensemble de l'univers est gal Dieu, et que chaque homme est une partie de Dieu. Faire tat de quelque chose, ou de quelqu'un qui descendrait du ciel ou d'autres plantes, c'est faire rfrence des contes fictifs de l'obscurantisme arabe. (Nous n'avons pourtant jamais ni l'existence de la vie, de la pense, ou mme d'un mouvement inhrent d'autres plantes, mais ce dbat relve d'un autre domaine).Dieu signifie l'me qui domine l'univers ; en consquence, et dans tout ce qui existe de vivant ou de non-vivant, il y a l'me de Dieu. Les anges ne sont donc pas la combinaison d'une certaine entit hermaphrodite, et qui serait muni de deux ailes etc. qui viendraient du ciel vers la terre ; les Mallkh, (anges) ce sont les Mlk (domaine) et les Amlk (domaines) de Dieu, c'est--dire tout ce qui se trouve dans l'univers, dont les plantes, les toiles, le soleil, le vent, les mers et les terres...Ainsi, Mallkh (anges), signifient les domaines et les biens de Dieu; tout ce qui est sa disposition ...Enfin, c'est pour cette raison que nous emploierons les mots faire de la posie au lieu de rvlation .Enfin, pourquoi le prophte d'islam lui-mme, avec toute son ingniosit, sa sagacit et sa prvention n'a-t-il pas inscrit son livre ?Dir Ghol (Historien du 11me sicle) crit dans son livre Favad : Ibrahim Ibn Bachar nous fait dire, de la part de Zahri, d'Abide, et de Zid Ibn Sabt ( le secrtaire spcial du prophte), que le prophte est mort alors que le Coran n'a pas t rassembl. Khatabi, lui, avait dit : Le prophte ne l'a pas rassembl dans un livre, car il attendait d'ventuelles abrogations de certains ordres, ou la citation de certains de ses extraits. Les noms du livre du prophte de l'IslamCe qui fut rassembl et inscrit par Othman a pris le nom de Coran, et jusqu' aujourd'hui, on l'appelle le Coran , le grand Coran , le glorieux Coran ; mais dans ce livre mme, il existe plus de cinquante cinq noms pour nommer le livre de l'Islam. Ainsi, dans divers versets, les pomes de l'Islam sont appels diffremment :Ktab (Livre) - Mobain (Manifeste) - Coran (Lecture) - Karim (Gnreux) - Kalm (Parole) - Nour (Lumire) - Hdaat (Indication) - Rahmate (Clmence) - Forghan (Distinction) - Shaf (Gurison) - Mosh (Sermon) - Zkre (Mention) - Mobarak (Porte-bonheur) - Ali (d'aprs certains, cet Ali fait allusion Imam Ali - dans le verset 4 du sourate Zakhraf -Les Ornements- l'on trouve : Il est vrai qu'en matire d'original (mot mot : la mre du livre ) Ali est rudit auprs de nous).Hkmat (Philosophie) - Hakim (Philosophe) - Mossadgh (Confirmatif) - Mahiman (Protecteur) - Hobal (l'Idole) - Crate Mostaghim (Le sentier droit) - Ghaim (Tuteur) - Ghle (Promesse) - Fasle (Saison) -Naba al Azim (Le grand annonce) - Ahssan al Hadiss ( La meilleure tradition prophtique) - Motachabh (Identique)- Massani (La seconde corde d'un luth ) -Tanzil (Intrt) - Rouh (Ame)- Vahi (Rvlation)- Arabi (Arabe) - Bassar (Vues)-Baan ( Expression)- Elmme (Science)- Hagh (Raison)- Orvath al Vosgh (Mouton de sacrifice) - Adjab (Surprise - Etonnement) - Tasacor (Rappel)-Orvat al Vossgh (Lien indissociable)- Sdgh (Sincrit)- Adlle (Justice)- Amr (Ordre) -Mndi (Hros)- Bachar (Humain)- Madjid (Glorieux) -Zabour (Psaumes)- Bachir (Prcurseur)- Nasire (Vou Dieu)- Asis (Cher)-Ballgh (Eloquent)- Ghssass (Histoires) -Sohof (Livres) - Mokaramh (Honore) - Motaharh (Purifie)-Bref, au lieu du Coran (livre lisible), chacun de ces cinquante cinq noms aurait pu tre le nom du livre de l'Islam, mais jusqu'ici Coran , Glorieux et Gnreux sont les plus connus.Les livres crits sur les diffrences de coransL'on verra en quoi les livres compils par les secrtaires particuliers du prophte de l'Islam taient diffrents de celui qu'Othman inscrivit comme tant le Coran. Mais avant d'ouvrir ce dbat, il faut rappeler que dans les premiers sicles de l'Islam, beaucoup d'ouvrages furent crits, qui relevaient des diffrences entre corans existants ; et bien qu'Othman affirmait et inscrivait une seule version, il fallut des annes pour que les savants islamiques reconnaissent ce livre, et le propagent dans le monde islamique.Nous dnombrerons ici les noms des sept livres importants et notables qui furent crits par les savants originels d'Islam, propos des diffrences entre Corans :1. Le livre de la diffrence des livres (les corans des habitants de la Mdine, de Kouffh et de Bassora) crit par Kasse2. Le livre de la diffrence des livres (les Corans), uvre de Khalaf3. Le livre de la diffrence des habitants de Kouffh, de Bassora, et de Damas en matire des livres, crit par Farr.4. Le livre de la diffrence de Mossahf (les corans) d'Ibn Davoud Sdjestani5. Le livre de Madani sur la diffrence des livres (les Corans ensemble) crit par Madani6. Le livre de la diffrence des livres (les Corans de) Damas, Hdjaz, l'Irak crit par Ibn Amr Yahsbi7. 7-Le livre de Mossahf (les Corans) uvre de Mohammad Ibn Abd al Rahaman Isphahan.Donc, l'on voit que les milliers de pages ont t crites sur la diffrence des Corans de diverses villes et rgions et en dnombrant quelques brefs exemples concis de la diffrence des corans d'Imam Ali et des secrtaires du prophte d'islam, nous verrons en quoi le Coran actuel - appel dsormais le Coran d'Othman- diffre des autres.Quelles furent les diffrences de corans entre les secrtaires du prophte de l'Islam et du d'Othman ?En ce qui concerne le Coran d'Imam Ali, nous avons dit, lors des pages prcdentes, que d'abord, il fut ordonn en fonction des dates des crations potiques (dates des rvlations) et ensuite, que les versets abrogatifs et abrogs furent relevs dans ce livre.Hassan Ibn Abasse raconte qu'il avait entendu de Hokm Ibn Sahir, qui l'avait, lui, entendu d 'Abd Kheir qui finalement, l'avait entendu lui-mme entendu d'Imam Ali, que la premire personne ayant rassembl le Coran de sa mmoire fut (Imam) Ali, et que ce Coran tait gard dans la famille de Djaffar ; et j'ai vu chez Abou Hamzh Hassani - bni soit-il - un coran crit avec l'criture d'Ali Ibn Abi Talb et dont quelques feuillets taient abms, et ce Coran tait rest dans la famille de Hassan en hritage selon l'ordre des sourates, et d'aprs la rvlation.... (Al Fhrst Ibn Nadm-La liste d'Ibn Nadm- Page 147).Il est intressant de savoir que les autres Corans furent disponibles jusqu' une certaine poque puis ont t perdus soudainement dans quelque sombre recoin de l'histoire. Il se peut que l'on retrouve leurs traces dans des bibliothques ou des muses, et je m'engage l'avenir signaler par crit toute dcouverte personnelle ce sujet.Le Coran d'Abd Allah Ibn MassoudFazl Ibn Chsan dit : l'ordre des sourates du coran de Mossahf d'Abdo Allh Ibn Massoud fut, dans un ordre diffrent de celui d'aujourd'hui : da Abi Lahab Va Ghad Tab Ma Aghn Malhou Va Ma Cassab (Que les deux mains d'Abi Lahab prissent et qu'il prisse lui-mme, ses richesses et ses uvres ne lui serviront rien)-... (Al Phhreste d'Ibn Nadim-La liste d'Ibn Nadim).Pour ne pas nous taler, nous n'avons pas cit les noms de toutes les sourates, mais l'on trouve cinq problmes dans le coran d'Abd al Rahaman Ibn Massoud :1. Le nombre et l'ordre des sourates diffrent considrablement de ceux du Coran d'Othman, car dans le coran d'Ibn Massoud, il n' y a que cent dix sourates, telles que nous les avons dnombres.2. Les noms de beaucoup de sourates sont plus longs que ceux du Coran d'Othman.3. Il y a deux sourates nommes Sadjdh (prosternation).4. Il y avait quelques sourates supplmentaires, comme Havmime ou Mossabaht dans le coran d'Ibn Massoud, et qu'on ne trouve pas ailleurs.5. Certains versets du Coran d'Ibn Massoud diffrent de ceux du Coran d'Othman, surtout par la sourate Va al Assre dont l'on ignore le contenu dans le coran d'Othman. Il en est ainsi dans le coran d'Ibn Massoud : J'en jure par l'heure de l'aprs-midi, l'homme travaille sa perte. Tu en excepteras ceux qui croient et pratiquent les bonnes uvres, qui recommandent aux autres la vrit et la patience ! Le Coran d'Abi Ibn KabFazl Ibn Ghasan dit : L'un de nos proches en qui l'on a confiance disait : j'ai trouv l'ordre des sourates du Coran tel que celui d'Abi Ibn Kab, Bassora, dans un village qui s'appelait Ghariat al Ansar douze kilomtres de Bassora, chez Mohammad Ibn Malk Ansari, qui nous a montr un Coran et dit : ce Coran appartient mon pre et nous le tenons de nos anctres. J'y ai jet un coup d'il et en ai extrait les dbuts et les fins des sourates ainsi que le nombre de leurs versets. Au dbut il y avait : Fathat al Ktab (l'ouverture du livre)-Bagharh (la vache)- Nss (les femmes)- All Omran (la famille Omran) -Anm (les bienfaits) -Eerf (le purgatoire)- Madh (la table) - je doute qu'il ait eu la sourate (Younesse-Jonas)- Anfl (les surestimations) -... Davoud (David) ... Tahr (les propres) ...Insn (l'homme)... Nabi Alih al Salam (le missionnaire auquel salut)...Hai Ahl al Ktab les gens du livre) - Lam Yacon Aval Makan ... trois verset...B al Kofar Molhagh et ainsi de suite...Tous les versets furent au nombre de six mille deux cent dix. ( Al Fhreste -La liste d'Ibn Nadime Page 46).Enfin, l'ensemble des sourates du Coran de Ben Kab n'atteignait pas les cent seize et un bon nombre de sourates de ce Coran n'existent pas du tout dans le Coran d'Othman. Comme les sourates Davoud (David), Tahr (les propres), Nabi Alih al Salm (le missionnaire auquel salut)...Les destructeurs et les destructions du CoranLe dbat ayant trait aux destructeurs (nasskh) et aux destructions (mansoukh) est un des principaux problmes de l'Islam et du Coran. Problme qui fut nglig jusqu'ici et comme cela a t voqu plus loin, le prophte d'islam, lui-mme, avait envisag de rassembler son livre (le Coran) en vue de dterminer, ou d'liminer, les versets destructeurs ainsi que les versets dtruits, et l'on a dit que dans le Coran d'Imam Ali ce problme avait t pris en compte. C'est un sujet vident et clair. Car comme nous l'avons dit, Mohammad a admis un bon nombre de traditions datant de l'obscurantisme arabe, et nous verrons plus loin quel point, par obligation, il se comportait avec respect l'gard des Quoriche et de leurs rites. Et que donc s'il avait pu, il aurait abrog beaucoup de traditions et de pratiques de l'obscurantisme arabe, qui subsistent jusqu' aujourd'hui, poque de civilisation et de technologie.Mais, propos de la question des versets destructeurs et dtruits, de nombreux livres furent crits. Nous ferons allusion trois de leurs grands auteurs, et qui ont crit des centaines de pages sur ce sujet :1. Al Naskh va Mansoukh - ( abrogatif et abrog ) uvre de Hadjaj al Our2. Naskh et Mansoukh kodamand-(Quels sont l'abrogatif et labrog) - uvre d'Abd al Rahman Ibn Zid3. Le livre d'Abi Isshagh Ibrahim al Moadab propos des versets destructeurs et dtruits. Le Coran durable et agrable lireIl n'y a aucun doute que le Coran est une belle posie particulirement son Ghssar al Sour (Les plus petites SOURATES) qui se rapporte la Mecque et la premire priode d'Islam. Si nous rvlons quelques sujets tabous de ce livre durable, ce n'est pas pour le nier. Car le Coran est un livre historique, littraire et philosophique propos duquel l'on pourrait crire de nombreuses pages ; c'est ainsi que les mathmaticiens ont, grce la science de nombres, fourni des thories numriques sur ce livre. Les astrologues, galement, l'ont analys d'aprs l'astrologie... ou alors tel spcialiste de l'informatique a obtenu tels rsultats en faisant analyser ce livre par ordinateurs... ou tel mdecin aura crit un livre mdical sur le sujet etc... j'ai vu la majorit de ces ouvrages... et nous pourrions dvoiler des secrets que la saisie informatique rendrait encore plus passionnants. L'influence des conseillers persans, abyssins, juifs et romains dans le CoranComme nous l'avons expliqu dans le livre De Mitra Mohammad les principaux conseillers du prophte d'islam taient Salman Parsi d'Iran, Balal Habachi d'Abyssinie et Sahib de Rome. Ils faisaient partie, tous les quatre, du cercle des savants, intellectuels et rudits de leurs pays, dans leurs langues originelles, ainsi que celles des autres amis du prophte de l'Islam, de la mme faon que des Juifs, des Nabatens et des Syriaques influencrent le Coran. Les mots non arabes dans le CoranAlors !...Le prophte d'Islam eut quelques conseillers importants qui l'ont aid dans la formation de la rvolution et jusqu' l'laboration de son idal-type. Malgr ce que l'on apprend dans le Coran, savoir que ce livre fut rvl en langue arabe, mais que d'autres mots, issus des langues civilises de cette poque s'y rencontrent. Ces mots sont probablement les propos de proches amis du prophte de l'Islam, originaires d'autres pays, et jouant un rle certain dans les dcisions et les pomes du prophte de l'Islam. Ces proches amis furent de nombreuses occasions ils furent d'avoir recours aux mots de leur propre langue pour s'exprimer clairement. Ces mots furent ensuite arabiss , c'est--dire qu'ils se placrent naturellement dans le cadre de la grammaire arabe.Comme nous en avons dj voqu quelques exemples, une fois que le nouveau style du prophte de l'Islam dans la cration du Coran se fut install parmi les Musulmans de l'poque, il devint vident que ses proches amis pouvaient faire de la posie, et du discours, tout comme lui, l'instar des quatrains de Khayam, des odes de Hafz ou de la posie moderne de Nim (Nim est un pote contemporain, nomm le Pre de la Posie Moderne Persane). Si quelqu'un connat bien Khayam et Hafze, et possde un talent potique, il peut, en les prenant comme modles, faire de la posie dans le mme style. Depuis toujours, ce phnomne n'a t connu dans le monde littraire qu'une fois un style invent, les autres ayant alors pu s'en servir pour faire de la posie dans la mme tournure.Les termes persans dans le Coran- Abarigh (pluriel d'Abrigh); Estabragh; Tanour; Djahanam; Dinar; Al Rass; Al Rome; Zandjbil;Sdjil; Saradgh; Saghar; Salsabil; Sndass; Ghofl; Kafour; Kanz; Kourte; Madjous; Mardjan; Mask; Maghalid; Mazdjah; N; Houd; Yagoute; Al Yahoud. Les termes abyssins (thiopiens)- Ela Rac; Avh; Avb; Al Djabt; Horm (haram); Haub; Dr; Snn; Shatre; Th; Tghoute; Al Eram; Ghise; Ghoureh; Kafle; Machcouh; Mansh; Nachh; Yassin; Yassdon.Quelques termes romains dans le Coran- Srte; Tafagh; Ferds; Ghste; Ghstass.Quelques termes syriens dans le Coran- Yam (Al Yam); Houn; Ghouyoum; Addan; Toure.Quelques cas des termes juifs (hbraques) dans le Coran- Akhlad; Bare; Rana; Al Rahmn; Tav; Marghoum; Hodn; Ghamle.Quelques cas des termes nabatens dans le CoranVarz; Var; Malakoute; Cfre; Ghat; Mazhan; Sin; Sfrh; Havriyoun; Hasbe; Akvab; Asphar; Al; Alm.Le Coran et les erreurs du prophte d'islamQuoiqu'en 1980 dans la revue Erchad , signifiant la conscience (publie en Iran), et en 1981 dans par le livre Renouveau dans les ides , nous nous soyons expliqus brivement, sur la chastet et les erreurs des prophtes, ainsi que des Imams, puisqu'ici, nous parlons du Coran et de sa cration, nous nous devons d'expliciter ces notions une fois de plus.Lors des ouvrages pr-cits, nous avions dit que la chastet, et le fait d'tre chaste, ne signifient aucunement ne commettre aucune erreur ni faute. Quiconque peut tre un homme chaste, quoiqu'aussi fautif. Pour cela, voyons d'abord ce que signifie rellement chastet.Aux termes du dictionnaire Al Modjam al Arabie , Chastet signifie l'aptitude viter le pch pour celui qui en est capable .Or il apparat de faon vidente qu'viter le pch est tout autre qu'viter l'erreur. En effet, le pch est un concept religieux et moral, charg de spiritualit. Alors que les mots arabes Khat (faute), et Echtbah (erreur), dsignent des vnements probables, quotidiennement, dans toutes les affaires politiques, sociales, familiales. Une personne, quelque pudique et pure qu'elle soit, peut commettre des erreurs, et connatre des dsillusions l'occasion de ses dcisions quotidiennes.Au cours de l'histoire, aucun savant n'a ni ces fautes et ces erreurs, si ce n'tait pour trouver des prtextes, en dtournant le langage et en remplaant les mots faute et erreur par Tarkh Oul (abandonner le meilleur). Cette expression est fausse, car Tarkh Oul veut dire oprer un choix parmi d'autres, choix qui, bien que dcid au dtriment d'autres possibilits, n'est cependant pas le meilleur (Oul). Cette expression ne se diffrencie donc pas fondamentalement d'avec les mots faute et erreur.Plusieurs reproches furent cependant faits au prophte de l'Islam, par ses conseillers les plus importants, suite ses fautes et ses erreurs. Ces reproches furent qualifis par les savants islamiques d' Etab , (blmes) et furent attribues Gabriel et Dieu, mais non pas aux conseillers. Nous avons dj expliqu la cristallisation physique d'un ange venu du ciel de la part de Dieu vers Mohammad, et dit que cette ide de faire parvenir un envoy pour un envoy tait entirement fausse. D'autre part, cot de l'intelligence, le talent et l'intuition du prophte de d'Islam, l'on pourrait concevoir que ses conseillers - ceux du premier rang comme Salman de Perse, Sahbe de Rome, Balle d'Ethiopie, Bahir de Bassora et Ghasse fils de Sah et... qui ont jou un rle primordial dans l'laboration de l'Islam - soient pris en quelque sorte pour Gabriel et Dieu. Autrement, ce serait la dignit et l'importance de Mohammad qui s'en trouveraient rabaisses. Car Dieu attribuerait-il aussi peu d'importance son prophte qu'il ne lui parle pas directement ? N'aurait-il pas pu le contacter directement, sans avoir besoin d'un intermdiaire entre eux pour transmettre ses messages ?Les critiques faites l'gard du Prophte existent toujours et portent sur diffrents sujets :1 - On lui a reproch d'avoir mis un Elh (dieu) ct d'Allah (Dieu). Ne mets pas d'autres dieux avec le grand Dieu. (La sourate 4, le verset 150).2 - Une autre fois il lui fut rappel avoir dout et recul de peur devant les autres.(la sourate 3, le verset, 60)(O, Prophte, Ne sois pas, toi-mme, de ceux qui doutent (de ta religion)).3 - On le blma d'avoir t ennuy, et attrist, des propos des rivaux et des Quoriche qui le menaaient de mort. (la sourate Al Hadjr, le verset 97).(O, Prophte ! nous savons bien que tu es attrist et inquiet de leurs propos et....4 - Il lui fut galement reproch d'avoir quelquefois dout propos des concepts philosophiques complexes, et d'vnements historiques importants, voqus dans les pomes de ses conseillers (gabriels), qu'il avait du mal accepter alors, et qu'il hsitait noncer. On l'incitait alors aller tudier l'histoire et la philosophie. Et si tu doutes de nos pomes (rvlations historiques et philosophiques) (et n'arrives pas les saisir) vas demander ceux qui savent lire (et qui ont lu l'histoire du pass). (la sourate Younes- Jonas- le verset 9)5 - On le critiqua aussi d'avoir obi et cout les rengats et les hypocrites. Il est intressant de noter que dans le Coran, on retrouve exactement la proposition L Tat , c'est --dire n'obis pas . Cela relve de l'poque o, aprs la bataille d'Ohd, Abou Sofan et Akramh sont arrivs la Mdine, et organisrent une runion secrte avec le prophte de l'Islam chez Abd Allah Ibn Abi. Ils demandrent Mohammad de ne plus mdire leurs dieux, et de les juger capables d'intercder, comme pendant la priode d'avant l'Islam. Le prophte de l'Islam l'accepta, ce que (les) Gabriel(s) n'ont pas admis.(cit d'Ellh Ghomshhi :les notes du Coran, la sourate Ahzab- les confdrs- le verset 1)Voil le verset : O, Prophte ! Rfugie-toi en Dieu et n'obis ni aux rengats ni aux hypocrites ! (la sourate Ahzab-les confdrs-, le verset 1).6 - Quelquefois le Prophte devenait htif et citait des paroles comme versets coraniques, avec lesquels ses conseillers (Gabriel) n'taient pas d'accord. Dans de tels cas, on l'invitait demander Dieu d'enrichir ses connaissances afin qu'il n'nonce pas de propos impertinents. Pour lever tes propos en versets du Coran, ne te hte pas avant que la rvlation ne t'arrive, et dis-toi constamment : Mon Dieu augmente ma connaissance ! (la sourate T H, le verset 114 ).Ahmad (Prophte) ! Ici, le bien n'a pas de valeurIl faut un cur plein d'amour, de peine et d'amertumeLe non voyant perspicace est venu, ne sois pas rticentApprends-lui qu'il le mrite Mowlana 7 - Une fois, la suite des exigences des Quoriche, le Prophte voulut tenir des runions particulires, durant lesquelles les musulmans pauvres n'auraient pas t prsents. En effet les Quoriche notables disaient : O Mohammad ! Nous faisons partie de la noblesse des Quoriche, comment veux-tu que nous participions tes runions en nous asseyant cot de pieds nus, et des mendiants de la ville ? Le prophte de l'Islam, qui avait le don d'attirer les riches en leur parlant, accepta d'accueillir, un jour, les pauvres et les pieds nus , puis un autre jour, les riches et la noblesse des Quoriche . Il fut promptement critiqu par le Coran ce propos : N'carte pas ceux qui, avec toi, appellent Dieu chaque matin et chaque soir; si tu le fais, tu seras parmi des opprimeurs. (la sourate Anme (les bienfaits), le verset 52)8 - Certaines fois, il arrivait que Mohammad, alors qu'il tait en train de discuter avec les chefs des Quoriche, ne rpondit pas aux pauvres Musulmans qui, en passant par l, le saluaient, parce qu'au dbut, la noblesse des Quoriches lui reprochait de n'avoir pour ami que quelques mendiants et pied nus . Dans le Coran il y a une sourate qui relve exactement ce fait et lui reproche ainsi de n'avoir pas rpondu au salut d'Ibn Maktoum, mendiant musulman et aveugle. Il rechigna et tourna le dos. Lorsque cet homme non voyant vint. Mais celui qui est opulent, tu tournes ton visage vers lui ? Mais ce mendiant qui court vers toi, effray, tu le laisses, pour t'occuper de l'autre ? Mort l'homme, qui est si ingrat. (la sourate Absse-Rechigner,le verset1)9 - Il arrivait quelquefois que le Prophte se trouvt dans des piges complots par ses ennemis et, d'aprs le Coran, devant eux et leurs revendications, ou s'agenouillait (s'agenouiller est exactement le mot qui est utilis dans le Coran) ou s'apprtait le faire : Il a fallu que la noblesse des Quoriche te trompe, sur les rvlations que nous t'avons fournies, afin que tu nous insultes (et nous attribues des mensonges) pour obtenir leur amiti alors que nous t'avions rendu fort. Et tu as failli t'agenouiller. Dans ce cas, nous t'aurons chti doublement, dans ce monde et dans l'autre, et tu n'aurais plus trouv d'autre ami contre nous. (Le sourate Al Asrr- les secrets, le verset 73).Certains attribuent ce verset Gharanigh , mais puisque nous en parlerons longuement par la suite, n'entrons pas ici dans ce dbat.Le nombre des pouses de MohammadLe prophte de l'Islam aimait beaucoup les arts et la nature. Il disait lui-mme qu'il avait choisi en ce monde trois choses :Femme, Parfum, Prire.Le prophte de l'Islam s'habillait toujours proprement et lgamment, et se mettait les meilleurs parfums. Il n'avait jamais cach son amour pour les femmes et en prit autant qu'il pouvait pour pouses aprs le dcs de Khadijh. Comme il l'avait dit lui-mme la femme tait l'un de ses trois amants mondains.Lorsqu'il commena d'exagrer dans ces pousailles avec toutes ces femmes, il fut blm par le Coran sur tous ses prochains mariages, et le mariage lui fut dfendu. Dsormais il ne t'est point permis de te marier, et tu ne peux plus changer une pouse contre d'autres, quand bien mme leurs beauts te charmeraient. (la sourate Ahzab (les confdrs), le verset 52).10 - L'autre problme important pour lequel Mohammad fut critiqu plusieurs reprises, et qui se rencontre rgulirement dans les versets coraniques est relatif ses pouses.Il faut ici rappeler que le problme du voile (Hdjab), et les versets que l'on trouve ce propos, ont trait aux propos d'Omar et concerne directement les pouses du Prophte. En effet il avait plusieurs femmes et tait le guide d'une communaut, et Omar, qui tait le pre d'une des pouses du prophte de l'Islam, lui proposa que ses femmes se voilent ; ce fait s'est ensuite gnralis au cas de toutes les Musulmanes... avant cela, le Prophte lui-mme asseyait Achh sur ses paules, avec ses beaux cheveux longs, et l'amenait ainsi voir le march ou la danse des bohmiens. Et plus tard, lorsque le problme des rapports d'Aichh avec l'autre Arabe se posa, ce phnomne du voilement s'affirma plus srieusement. Qui fut Homir (beaux yeux) du Prophte ?Puisqu'il s'est agi d'Aichh, il convient de parler du phnomne en Iran.On sait bien que pendant des annes, et mme jusqu' aujourd'hui, le nom d'Aichh est