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Les rituels

en ateliers.

Vendredi 23 Janvier 2015.

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Plan.I - Qu’est-ce qu’un rituel ?

1. Définitions.

2. De quelles rituels parle-t-on à l’école ?

3. Les intérêts des rituels.

4. Les écueils.

II – Les rituels en ateliers.

1. L’appel et les prénoms.

2. Le calendrier.

3. Présents / absents : compter.

4. Autres ateliers possibles.

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I - Qu’est-ce qu’un rituel ?

1 – Définitions.

• Rituels : Se dit de ce qui est conforme aux rites ; se dit

de quelque chose qui est comme réglé par une coutume

immuable. L’origine religieuse de ce terme qui renvoie à

un ensemble de règles destinées à permettre un passage

vers un état nouveau, plus valorisant et valorisé.

• Routine : Ensemble bien établi d’habitudes qui crée un

climat d’apathie, une absence de vitalité, d’élan,

d’innovation de progrès.

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�Pédagogiquement, les rituels désignent un ensemble

d’activités régulières mais évolutives selon l’âge des élèves et

la période de l’année scolaire. Elles doivent échapper au

piège de la routine.

� Ils nécessitent comme toute autre ac3vité́ d’apprentissage,

une réflexion de la part des enseignants.

� Catherine DUMAS : « Le rituel crée un sentiment

d’appartenance, le sentiment d’être partie du groupe, dans

un espace partagé ».

Les rituels permettent ainsi de fédérer le groupe dans un

espace temps particulier.

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Définition d’Eduscol.

• Activités régulièrement reproduites, parfois identiques, qui

fournissent aux enfants des repères dans le temps, dans

l'espace, mais aussi en matière d'apprentissage scolaire (voire

d’élaboration de concepts).

• Partage collectif qui leur confère une vertu symbolique

importante notamment au niveau de la socialisation.

• Ils répondent par ailleurs aux besoins qu'ont les enfants

d'appropriation par la répétition. C'est par leur régularité́ et

leur fréquence que des activités prennent pour l'enfant le statut

de rituel.

• Les rituels doivent être porteurs de sens. Pour cela, ils doivent

évoluer tout au long de l'année et s'inscrire dans une

programmation de cycle.

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2 - De quels rituels parle-t-on à l’école ?

• On peut distinguer différents rituels, il est nécessaire

d’en définir les objectifs:

- Activités ritualisées d’apprentissage : accueil du

matin.

- Rituels de transition ou sociaux : déplacements,

regroupements, endormissement…

- Rituels culturels (mémoire collective).

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3 - Les intérêts des rituels.

• Construire par la répétition des savoirs et des savoirs-faire.

• Développer la mémoire, la confiance en soi, l’autonomie,par des repères constants offerts.

• Développer les capacités d’anticipation.

• Permettre la gestion de l’hétérogénéité en différenciantles tâches.

• Moment de pédagogie différenciée. Vir

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4 - Ecueils :

1. Moment trop long.

2. Les rituels sont parfois vides de sens (ex: la météo)

3. Les rituels sont parfois devenus des routines qui mobilisent

peu les enfants (agitation)

4. Les rituels sont souvent répétitifs et donc lassant pour les élèves.

5. La majorité́ des élèves sont passifs.

6. Parfois certains enfants peuvent ne pas entrer dans ce type

d’activités.

7. La participation des enfants est inégale : Moment où celui qui sait participe et où celui qui ne sait pas n’écoute pas.

Cas particulier de la TPS : Ils ne peuvent être qu’invités à participer (Inutile de les asseoir là, à ne pas comprendre ce qui se passe alors que les activités/les jeux leur apporteraient davantage)

« LORSQUE TOUS LES ENFANTS SE SONT APPROPRIES UN RITUEL, ILDOIT EVOLUER OU ETRE REMPLACE » Programmes 2002 – Chapitre« Vivre ensemble »

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II - Les rituels en ateliers.1. L’appel et les prénoms.

� Chez les PS :

Pendant l’accueil, en début d’année, l’enseignante

accompagne l’élève dans sa tâche : les étiquettes vont se

complexifier au cours du temps :

- Photo de l’enfant uniquement, sans prénom tout au

début.

- Prénom en capitales d’imprimerie (initiale en rouge) et

petite photo.

- Prénom seul, la petite photo qui était à côté a été coupée

lorsque l’enfant a reconnu son prénom tout seul et

accepte qu’on l’enlève.

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• Le panneau des présents va lui aussi évoluer :

- Au début, le panneau est vide et l’enfant dépose sa photo où il le

souhaite.

- Il dépose sa photo sur la photocopie de sa photo.

- Les étiquettes prénoms remplacent les photos.

- Sur le tableau des présents, l’initiale est présente pour chaque

prénom. Les lettres sont placées dans un ordre quelconque.

- Les initiales sont regroupées : les A ensemble, … Vir

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• Un temps plus long sera consacré en regroupement pour lacomplémentarité de ces temps.

• En début d’année, il est fondamental que l’enseignant montre son cahierd’appel et explique que l’on doit faire l’appel chaque jour. On leurdemande de répondre par « je suis là, je suis venu à l’école ... »

• Le comptage des absents :

on peut compter les petits nombres : absents (filles et/ou garçons ) : audébut ce sera l’enseignante qui fera cet exercice (ne pas omettre d’associerun nom avec un chiffre).

Montrer que cette information a du sens : pourquoi compte-t-on lesprésents ? On sait combien il y a d’élèves dans la classe.

Ensuite y adjoindre les élèves.

Puis les élèves le font seuls.

Ateliers : jeux de déplacement sur piste portant des indications chiffrées.

Cf. jeu de la galette.

Jeu du voleur : chaque enfant a devant lui un arbre avec 1O pommes ousapin avec 5 boules. Un grand stock de jetons est devant eux et ilsassocient terme à terme. Puis, ils ferment les yeux et l’enseignante voleune petite quantité de jetons. Ils vont devoir aller chercher la quantitémanquante en une seule fois.

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• Loto des prénoms :

- Le jeu de loto a été introduit au préalable par l’enseignante en

atelier.

- En milieu d’année, le loto se transforme en loto des prénoms,

après avoir abordé les lettres de l’alphabet par le biais de l’initiale

des prénoms.

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• Ensuite ce jeu est utilisé en atelier autonome et on enlève le

principe de transparence car les étiquettes sont cartonnées.

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• Autre atelier possible par la suite : écrire le prénom en autonomie

avec des lettres mobiles :

- d’abord sous le prénom.

- puis sans modèle.

• Fiche d’évaluation de reconstitution du prénom : reconstituer son

prénom après découpage en plusieurs morceaux.

• Prolongement sur des ateliers autour de l’écriture du prénom pour

des élèves qui manifestent le désir de laisser la trace de leur

prénom :

- Jeu de kim avec les photos des camarades.

- Jeu –problème : on a disposé les étiquettes prénoms des élèves aux

tables, à eux de trouver leur place.

- Ranger les étiquettes du panneau de présence devant leur initiale.

- Lecture d’abécédaires en commentant la forme de lettres : elle

ressemble à , qui a cette lettre au début de son prénom …

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� Chez les MS – GS.

• Plusieurs enfants font l’appel : on passera de 4 à 30 élèves sur

la liste progressivement. (Les autres sont en écriture de la date,

calendrier individuel, coin bibliothèque, coin écoute, …)

• Le choix du type d’écriture évoluera dans le temps : capitales

d’imprimerie, script, cursive.

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Déroulement :

Pendant l’accueil, deux élèves sont installés sur une table et observent l’arrivée de leurs camarades.

La relation duelle permet de réels échanges langagiers. L’avis de l’autre doit être pris en compte et ils prennent ensemble des décisions.

En fin du temps d’accueil, les fiches sont présentées au tableaudu regroupement. Les élèves doivent alors rendre compte durésultat de leur activité.

Une fois que toutes les fiches avec des degrés de difficultésvariables ont été réalisées par tous les élèves, on peut envisagerde faire réaliser à un seul élève la totalité de l’appel (ou surplusieurs fiches ou sur une seule.

On pourra ensuite y adjoindre le nom de famille des élèves (GS).

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• Les variables :

- Le nombre de prénoms.

- Le type d’écriture.

- Les difficultés des prénoms proches.

- L’ordre alphabétique.

- Un travail seul ou à deux sur une même fiche.

- On peut aussi faire remplir la page du cahier d’appel agrandie

au format A3.

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• Evaluations :

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Ateliers sur les prénoms.

• Jeux de lotos :

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• Variables :

- Augmenter le nombre de prénoms : 4, 6, 8.

- Jouer sur le type d’écriture :

o Capitales,

o Script,

o Cursive,

o Une même planche pourra comporter des prénoms écrits

dans les trois écritures.

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• Jeu de Mémory :

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• Variables :

- Le nombre de cartes-prénoms mises en jeu.

-L’écriture : un jeu en capitales, un jeu en script, un jeu en

cursive.

- La correspondance entre deux types d’écriture : l’objectif

étant alors de reconnaître et d’associer un même prénom

dans deux de ces écritures.

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• Jeu de dominos :

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• Variables :

- Le nombre de pièces de jeu.

- L’écriture : un jeu en capitales, un jeu en script, un jeu en

cursive.

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• Le jeu de l’oie :

Les prénoms sont proposés aux enfants sur une piste de jeu avec

un départ et une arrivée :

Les élèves lancent le dé et avancent du nombre de cases

correspondant. Ils doivent identifier le prénom inscrit dans la

case. Si c’est réussi, ils avancent d’une case supplémentaire.

La piste permet de jouer sur le nombre de prénoms proposés et

sur le type d’écriture dans lequel les prénoms sont inscrits.

Il est possible de mélanger les différentes écritures.

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• Deviner le prénom épelé :

L’enseignant épelle un prénom. Les enfants écoutent et

doivent retrouver le prénom épelé, le nommer ou l’écrire sur

l’ardoise.

• Deviner le prénom en posant des questions :

L’enseignant choisit un prénom, elle conserve ce prénom sur

une étiquette retournée pour la validation à la fin.

Les élèves posent des questions pour trouver les lettres du

prénom : « y a-t-il la lettre … ? ». L’enseignant donne une

réponse du type oui/non et les élèves écrivent la lettre sur leur

ardoise. Lorsqu’ils ont trouvé un nombre suffisant de lettres, ils

peuvent écrire le prénom sur l’ardoise.

On peut poser aussi des questions sur des syllabes, l’enseignant

écrit alors la syllabe. Les élèves trouvent plus vite le prénom car

parfois, une syllabe suffit à identifier le prénom.

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2. Le Calendrier.

a. La journée.

Afin de structurer le temps, un emploi du temps de la matinée, puis dela journée sera fait grâce aux photos des différents moments de lajournée.

On pourra faire évoluer celui-ci vers des pictogrammes, voire des dessinsd’élèves.

Il est très important que les élèves se structurent dans le temps de lajournée.

Ce calendrier est expliqué et réalisé en classe en grand groupe. Ensuite,lors de l’accueil, un élève ou deux peuvent le remettre en ordre au tableauet les autres le font avec les miniatures sur table, en atelier.

Cf. exemple : calendrier de la journée.

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b. La semaine :

� Chez les MS :

1. A l’accueil, les élèves vont retirer leur calendrier de la

semaine et positionne une croix le repérage du jour et de son

quantième.

Les bandes semaines vont reconstituer le mois.

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2. On écrit la date en capitales d’imprimerie sur une bande de

papier.

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Evaluation en regroupement :

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• Jeux sur les jours de la semaine :

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• Jeu de Mémory : capitales, script, cursive, dans deux

écritures….

Variante du jeu de Mémory : Les étiquettes des prénoms

(groupe) sont disposées face lisible sur la table. On demande à

chaque enfant de retrouver son prénom dans les deux écritures.

Ensuite, on prend toutes les étiquettes et on les dispose sur la

table face cachée, bien alignées.

Chaque enfant, à tour de rôle, retourne une carte puis une autre

en les laissant à leur place : si c’est le même prénom (il le

nomme), il garde la paire de cartes ; sinon il retourne les cartes à

leur place.

On compte les paires trouvées par chaque enfant pour voir qui a

gagné.

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• Loto des jours : les MS peuvent jouer et un GS supervise.

Variante du loto : But du jeu : remplir une carte jour (ou prénom).

Chaque élève pioche une lettre, chacun son tour.

Si la lettre piochée est dans le mot, le joueur la place dans labonne case et il rejoue.

Si la lettre piochée n’est pas dans le prénom choisi, le joueurgarde la lettre à côté de son carton et c’est au joueur suivant depiocher.

Le même jeu peut être fait avec les prénoms, avec les mots de laclasse.

Variables : - varier les lettres mises à disposition dans la pioche.

- jouer avec son prénom puis avec celui d’un autre.

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Jeu des syllabes.

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c. Le mois.

En GS : il est important de savoir ce qu’est un calendrier,

comment il est fait, ce qu’il y a d’écrit dessus afin d’aider et de

guider les élèves dans ce support.

En septembre, on peut reprendre les bandes semaine qui vont

s’ajouter pour constituer progressivement le mois sous les yeux

des enfants.

Les élèves complètent leur calendrier (et renseignent les

évènements) individuel puis écrivent la date en capitales / cursive

(MS / GS).

Toutes les productions et calendriers peuvent être placés dans le

cahier de vie de l’élève : cela constitue une chronologie.

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Calendrier : résolution de problème :

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• Le calendrier individuel s’utilise chez les GS (fin d’année) pour

mesurer des durées, de manière à connaître :

- combien de jours il reste pour une sortie, en maternelle …

- Combien y aura-t-il de jours de vacances ?

- Combien de semaines ?

Il est possible de faire des retours en arrière :

- Depuis combien de jours … a déménagé ?

- Il y a combien de semaines que nous sommes allés … ?

- Il y a combien de temps qu’ont été prises ces photos ?

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3. Présents / absentsV

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4 - Autres ateliers possibles :

• Ecriture approchée.

• Jeu de cartes à remettre dans l’ordre …

• …

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Des éléments incontournables

• L’organisation spatiale (Elle induit un mode de communication,est-ce que tout le monde voit celui qui parle?)

• L’affichage : le lieu (Espace à hauteur des yeux /des mainspour manipuler)

• L’affichage : la qualité (Majuscule/script/cursive en fonction del’âge des élèves, couleurs attrayantes, format…)

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Bibliographie.

� BRIQUET-DUHAZE Sophie, Les rituels à l’école maternelle,

Nathan.

� DUMAS Catherine, Construire des rituels à la maternelle PS,

MS, GS, Retz.

� MARQUIE-DUBIE Hélène, Activités ritualisées en maternelle,

SCEREN.

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