Les preconisations du cabinet Deloitte

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    Detoitte.

    1.

    Le dispositif

    mis en place .3

    2. contexte de

    marché

    6

    3,

    Analyse des risques

    9

    4. PRECONISATIONS 12

    5. ANNEXES 16

    1) Réponses

    aux

    questions posées

    2)

    Rapport

    ESMA

    Guidelines

    on

    ETFs

    and

    other

    UCITS

    issues

    -

    Consultation

    on

    recallability of

    repo

    and

    reverse repo

    arrangements

    3)

    CESR’s

    guidelines on

    the

    methodology for cajculation of the ongoing charges figure

    in the Key Investor Information Document

    2/20 ©Deloitte conseil

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    D oftta

    Dans

    le

    cadre de

    son

    activité d’intermédiation « RTO

    *

    (Réception et

    Transmissions

    des

    Ordres

    et

    Exécution), NAM Finance intermédiait des opéations de cessions temporaires de titres (CTF) pour le

    compte

    des

    OPCVM

    dont

    la

    gestion

    es t

    assurée

    par

    NAM.

    Les transactions éaient alors conclues directement

    entre

    les OPCVM et les

    contreparties

    de

    marché

    NAM Finance

    intervenant

    uniquement

    en tant qu’agent. Ce schéma opéationnel

    aboutissait

    à

    une

    multitude

    de

    relations bilatéales

    entre les

    contreparties

    et

    les

    OPCVM.

    Ce mode

    d’intermédiation présente

    de nombreuses

    contraintes

    opéationnelles, généatrice de risques,

    pour NAM

    ainsi que pour

    NAM

    Finance. En effet, la multiplication

    des

    flux  Règlement/Livraison,

    appels

    de marge, collatéal), des contrats de marché et/ou avenants encadrant ces opéations

    et

    la nature

    même des opéations

     partial

    recalls

    f

    partial

    returns)

    peuvent être généatrices de risques

    opéationnels. Par ailleurs,

    il est plus

    difficile

    pour NAM et NAM Finance d’avoir une taille

    critique

    suffisante sur

    le

    marché

    De

    plus, ce

    schéma opéationnel

    « NAM

    Finance

    Agent » éait

    contra ignant pour

    les

    contreparties de

    marché qui

    devaient dès lors signer

    des contrats

    avec chacun

    des

    OPCVM

    NAM

    afin

    de pouvoir traiter

    des cessions

    temporaires

    de titres avec eux. Ceci éait un frein majeur au

    développement

    de

    l’activité

    pour NAM et NAM Finance.

    A noter, que

    dans

    ce schénia, le collatéal éait constitué

    quasi exclusivement de titres

    et donc

    ne

    faisait l’objet

    d’aucune rémunéation.

    Par

    ailleurs, le

    collatéal-titres

    est

    un

    frein

    à

    l’activité

    les

    contreparties prééant le collatéal espèce.

    De ce que nous avons pu

    observer,

    le schéma

    « agent»

    est

    le

    schéma le plus fréquemment

    rencontrésur le marchéet est utilisépar les principaux concurrents

    de

    NAM

    NAM et NAM Finance devaient,

    dans

    la mesure où les cessions temporaires de titres sont

    un

    outil

    de

    gestion et

    un

    levier

    de

    performance

    pour

    les

    OPCVM

    géés, optimiser

    cette

    activité

    en

    mettant

    en

    place

    un schéma

    opéationnel

    plus

    adapté

    NAM Finance a adopté

    le

    statut de «

    principal »

    pour les opéations de cessions temporaires de titres.

    NAM Finance est contrepartie

    o Des

    OPCVM

    NAM, auprès

    desquels

    elle emprunte les titres,

    o

    Des

    contreparties

    de

    marchés,

    à qui elle

    prête les

    titres.

    Le mode

    opéationnel « NAM Finance Principal » limite les

    risques

    opéationnels,

    et accro it

    l’efficacité

    opéationnelle

    o

    Tant

    pour

    les contreparties

    de

    marché

    o

    Que

    pour

    les

    OPCVM

    géés.

    En

    effet,

    les OPCVM et les contreparties de

    marché

    ne font face qu’à une seule contrepartie, NAM

    Finance.

    Ce

    dispositif facilite

    o Les

    transactions,

    o Le règlement

    livraison,

    o

    Les appels

    de marge,

    o

    Les

    appels

    de

    collatéal,

    o La mise en place et

    la revue

    des

    contrats/avenants,

    o

    Les

    retours partiels et

    rappels

    de titres.

    3/20 ©Oeloitte

    conseil

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    De~oftte

    Dans le cadre de ce schéma « principal », NAM

    Finance

    est rémunéé à chaque opéation, via

    o

    Le s loyers des cessions

    temporaires de titres rendements

    perçus des

    contreparties

    externes qui empruntent les

    titres

    — rendements versés aux OPCVM NAM qui prêtent leurs

    titres

    o La rémunéation du collatéal

    Rémunéat ion

    effective du collatéal (par le déposita ire via

    un compte

    espèce dédié

    — Eonia

    A

    noter que

    les fonds dédiés NAM sont

    toujours dans

    le schéma RTO. Ce mode représente

    1/4

    à 1/3

    de

    l’activité

    de

    l’activité

    CTÎ

    de

    NA M Finance.

    85

    portefeuilles

    utilisent le mode

    « principal

    ».

    Schéma

    des flux

    financiers

    au dénouement de l’opéation de prêt de titres

    ê

    +

    Les ~oyers

    Natixis AM

    ~

    e  

    Finance

    Légende

    4-

    Contrepartie

    X

    Loyer

    Rémunéation du

    collatéal

    NAM Finance

    conserve

    16,7 des loyers des cessions temporaires de titres

    perçus

    des contreparties

    de marchés

    à

    qui

    il

    prête

    les titres.

    NAN

    Finance verse le so lde aux

    OPCVN.

    Ensuite,

    les

    loyers

    sont

    partagés, conformément

    aux prospectus

    des

    OPCVM,

    entre

    NAM

    et les

    DPCVM.

    Les

    OPCVM

    conservant

    au moins 50 des loyers perçus. Généalement, la cléde répartition est d’environ 30 pour NAM et

    70 pour

    les

    OPCVM.

    Explications et déails des flux présentés dans le schéma ci-dessus « Schéma des flux financiers au

    dénouement de l’opéation

    de prêt

    de

    titres »

    Titres

    + 100 du

    loyer

    Au dénouement de l’opéation de

    cession

    temporaire

    de

    titres, la contrepartie

    rend

    les

    titres

    empruntés

    à NAM

    Finance + le

    loyer

    initialement

    négocié

    Titres

    -I- 83,3

    du

    loyer

    Dans le schéma

    NAM

    Finance «agent», les

    transactions

    éant directement conclues entre les

    portefeuilles

    et

    les

    contreparties

    de

    marché

    les

    loyers

    éaient

    directement

    versés

    par

    la

    contrepartie

    à

    PortefeuIlle

    A

    CACEIS BANK

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    ©Deloitte

    Conseil

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    D&oftte~•

    chacun des

    portefeuilles concernés. Comme

    pour

    toutes opéations

    intermédiées par

    NAM Finance,

    celle-ci perçoi t

    des

    frais de transactions au titre de sa

    prestation

    RTO.

    En

    revanche,

    dans le schéma « NAM Finance Principal », où NAM Finance

    est

    à

    la fois

    contrepartie des

    portefeuilles

    et

    des

    contreparties

    de

    marché

    NAM

    Finance

    ne

    reçoit

    plus

    de

    frais

    de

    transactions

    parce

    qu’il n’agit plus en qualité

    de

    «

    RTO ». C’est

    pourquoi,

    il préève une

    marge sur le

    loyer

    reçu de

    la

    contrepartie.

    NAM

    Finance prend une

    marge de

    lG,7

    sur le

    montant

    du

    loyer.

    NAM

    Finance,

    par

    conséquent,

    retourne

    au

    portefeuille

    les titres

    + 83,3

    du

    loyer. Cette

    m arge est fixe et a

    éécalculée

    par

    assimilation des

    frais

    de

    transactions perçues

    en mode

    RTO.

    Elle

    a ééfixée

    en

    accord avec

    la

    sociéé

    de gestion NAM et

    a éé

    validée lors de l’agrément de NAM Finance.

    30

    à

    40°/o du loyer perçu

    par

    l ’OPCiIM est reverséà NAM Sociéé

    de

    gestion

    Le portefeuille A reverse, selon

    une

    clé de répartition déinie

    dans

    le prospectus du fonds, 30

    à

    40

    du

    loyer

    perçu, de

    NAM

    Finance,

    à

    NAM.

    Le

    portefeuille

    A

    conserve

    par

    conséquent

    50

    à

    58,3

    du

    loyer initialement reçu.

    Un

    rapide

    sondage sur lês

    prospectus des fonds opéant des CC (sur

    base

    du tableau fourni

    par les

    Risques) met en

    évidence

    cette

    hééogénété

    qui trouve son

    origine

    dans les difféents traitements

    historiques de ces opéations

    o

    33,48

    de la rémunéation sera reversée à NAM (par ex. Natixis

    Action

    Euro,

    Natixis

    CAC 40, Natixis Conver tible

    Euro, etc)

    o 40 de

    la

    rémunéation sera reversée à

    NAM

    (par ex. Natixis Convertible Europe,

    Natixis

    Actions

    CAC 40, Natixis Actions Européenn es, etc...)

    o 50 de la rémunéation sera reversée à NAM (par

    ex.

    Prepar

    croissance,

    Fructi

    Europe Cyclique, Avenir Dynamique, etc...)

    o

    100

    pour

    le

    fonds

    (par

    ex.

    Natixis

    Impact

    Euro

    Aggregate, Natixis Oblig

    Prem

    Court

    terme, Avenir Dynamique, etc)

    o

    50

    pour

    le

    dépositaire

    / 50

    pour

    le fonds (par

    ex. Fructifonds Valeurs

    Européennes)

    o

    D’autres

    prospectus ne mentionnent

    pas

    ce point (par ex. CNP

    Moyen

    Terme,

    Croissance Diversifiée, Natixis Credit Euro,

    etc

    ...)

    o Le

    fonds

    n’a

    pas vocation à utiliser les opéations de CTT (par ex. Avenir Actions Euro)

    +

    L.e

    collatéail

    Le

    cash-collatéal

    a

    pour

    objet de couvrir

    le

    risque

    de contrepartie

    généé

    par

    les

    opéations

    de

    cessions temporaires

    de

    titres déenus par les

    OPCVM

    et initiées

    par NAM

    Finance

    auprès

    des

    contreparties

    bancaires. Le cash-collatéal es t déposé su r un compte espèce

    dédié

    auprès du

    dépositaire des portefeuilles,

    Caceis

    Banlc. La sociéé

    de

    gestion a privilégié

    le

    dépôt

    du collatéal

    auprès

    du dépositaire

    pour

    des

    raisons

    de sécurisation

    des

    positions

    en négociant

    une

    rémunéation

    minimum permettant de

    déivrer le

    rendement contractuel su r

    le

    collatéal aux contreparties

    .

    Selon

    les accords pa ssés entre

    NAM,

    NAM Finance et Caceis Bank, ce montant d’intéêt après rémunéation

    contractuelle

    de la

    contrepartie

    (Eonia) est partagéselon la cléde répartition suivante

    o

    60 pour NAM

    Finance

    o 40 pour

    Caceis Bank.

    Une rémunéation planchera éé

    négociée, en fonction

    des

    conditions de

    marché à Eonia ± 12,Sbps.

    Les

    40 reçus

    par

    Caceis

    Bank correspondent

    à

    la

    rémunéation

    des

    risques

    de transformation et

    de

    crédit

    que prend

    Caceis

    Bank

    dans

    les

    opéations

    de

    placement

    du cash

    collatéal.

    5/20 ©Deloitte Conseil

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    Deioftta.

    ~CoUatéal

    rémunééà

    ~onia + 6G

    x bps

    Cé~ortefeuille dépose le

    collatéal

    reçu su r un compte espèce

    dédié chez son dépositaire, CACEIS

    Bank.

    CACEIS Bank place

    le

    collatéal

    à

    Eonia

    +

    x bps. CACEIS

    Bank conserve

    40°k de la

    performance

    au-dessus d’Eonia.

    CACEIS

    Bank

    verse

    au

    portefeuille

    A

    la

    rémunéation

    du

    collatéal

    soit

    Eonia

    ±

    60

    x bps.

    CACEIS

    Banlc s’est

    engagécontractuellement

    à

    reverser

    au moins

    Eonia

    + 12,5

    bps (lloor). Le

    contrat

    est signé entre

    Caceis

    Bank

    et

    NAM

    (agissant en qualité

    de sociéé

    de

    gestion par déégation

    pour le

    compte

    de chaque OPCVM).

    Collatéal

    rémunéé

    à ~onia + 60

    x

    bps

    Le

    portefeuille

    reverse

    la

    rémunéation

    reçue

    de CACEIS Bank (Eonia + 60 x

    bps)

    à NA M Finance. Le

    portefeuille ne

    conserve

    par

    conséquent

    aucune

    quote-part de la rémunéation provenant

    du

    collatéal.

    it~: Collatéai

    rémunéé

    à Eonia

    NAM

    Finance

    reverse

    le

    collatéal

    rémunéé

    à

    Eonia

    à la

    contrepartie

    emprunteuse

    des

    titres,

    con form ément aux

    engagements contractuels qui est verséà la contrepartie. NAM Finance conserve

    le

    difféentiel

    entre la rémunéation du

    Fonds

    (Eonia 60  

    X bps)

    et le rendement du collatéal (Eonia).

    +

    Le rêsuftat de NAM flnance

    Contribution

    aux résulta ts de NA M

    NAM Finance

    est

    filiale à

    100

    de NAM. A ce titre,

    le résultat

    de

    NAM

    Finance remonte vers NAM et

    contribue

    aux résultats de NAM.

    Th~b

    ~:n 

    nvironnement de marché

    Depuis l’éé 2011, les conditions de marché sur les taux payés par les émetteurs bancaires ont

    éé

    bouleversées compte

    tenu de

    l’asséchement

    de l’offre.

    En effet, les

    taux

    monéaires

    n’ont cessé

    d’augmenter pour atteindre les sommets historiques suivants:

    Echéanoes

    J~J   Mois 3

    Mois

    6 Mois lan

    I~ 30/06/2009 -23

    -9

    9~ 25

    31

    2

    30/01/2010

    -14

    -6

    2

    16

    29

    ~

    30/06/2010 -14

    -5 10 30 49

    ~

    30/01/2011 -15 -4

    11

    31

    48

      30/06/2011

    4 -3 11 29 47

    .~ 30/0912011 18 28 64 92 118

    ~ 30/0112012

    5 5

    59 88 117

    ~

    30/03/2012

    9 -10 14 48 74

    30/06/2012 -3 -9 21 50[ 84

    Source

    NAM Finance

      Deloitte

    Ces chiffres sont des moyennes des spreads constatés entre l’Eonia et ce

    que

    les principaux émetteurs

    (une huitaine) bancaires payent

    pour

    le placement de leur CD en JJ ,

     

    semaine,

     

    mois, 3 mois, 6

    mois

    et

    un

    an

    aux

    difféentes

    dates.

    6/20 ©Deloitte

    conseil

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    7/19

    Deloftte0

    Les rendements sont significativement plus éevés depuis environ 1

    an,

    en particulier sur

    les

    maturités

    supéieures à

    1

    an.

    L’activité

    de Caceis

    Bank (couplage

    du volume

    des

    opéations et du contexte inedit

    de

    marché a permis d’enregistrer des rendements très largement supéieurs au minimum requis de

    rémunéations

    devant

    être

    servies

    aux

    contreparties

    bénéiciant

    par

    la

    même

    à

    NAM

    Finance.

    +

    Déiance vis-à-vis du monde financier

    Les

    difféentes

    malversations, les deux crises

    financières

    récentes, celles des crédits

    hypothécaires en

    2008

    et

    celles des

    dettes

    souveraines de

    la zone

    euro en 2010 on t

    contribué

    à

    la déiance vis-à-vis

    du

    monde

    financier

    (cf. enquête Delo it te 2011), déiance fortement relayée par le monde politique. La

    n otio n de « bankster

    » constitue

    désormais

    un «

    marronnier »

    de

    la

    presse

    généaliste

    qui

    traque et

    condamne

    (sans

    toujours maîtriser)  es

    éventuelles suspicions de

    malversations.

    Environnement réglementaire

    La

    protection

    de

    l’investisseur

    est

    devenue un des thèmes principaux d’évolution de

    la

    réglementation.

    Elle

    vise

    notamment

    à

    renforcer

    les

    principes

    de

    o

    Gestion au bénéice exclusif

    des

    porteurs

      o Maîtrise des risques

    o Encadrement

    des

    conflits d’intéêts

    o Information

    préalable

    des porteurs

    o Suivi quantitatif

    Se

    désengageant

    progressivement

    de son

    autorisation

    précommercialisation, l’autorité de tutelle a

    consolidéson

    dispositif de contrôe

    a posteriori

    et son processus de

    sanctions à l’encontre des

    sociéés

    de gestion. Une

    revue succincte

    des

    sanctions adressées sur les 3 dernières années

    met en

    évidence

    les

    thématiques

    traitées

    o

    Déaut de mise en place de

    procédures

    adéquates

    visant

    à

    déecter

    tout

    risque de

    non-conformitéaux

    obligations

    professionnelles

    o Déaut d’information aux

    porteurs,

    o Absence de procédure

    de

    gestion des

    conflits

    d’intéêts

    o Gestion des conflits d’intéêt et manquement à l’obligation

    de

    prévention

    des

    situations

    de

    conflits d’intéêts

    o Atteinte

    à

    l’intéêt de s porteurs,

    o Absence de procédures et de

    processus

    de gestion

    des

    risques,

    o

    Déaillance

    du

    contrôle

    interne,

    o Porositéde

    la

    «

    muraille de

    Chine »

    Dans ce

    cadre,

    les règlementations

    à venir(AIFM, ucrrs

    V,

    MIFID,

    PRIPS

    pour

    ne parler que des

    européennes),

    perpéueront cette

    évolutions.

    7/20 ©Deloitte

    Conseï l

  • 8/20/2019 Les preconisations du cabinet Deloitte

    8/19

    DeMtte~

    Finance

    parallèî e /

    Shadow

    banking

    2012 a

    vu

    fleurir les « écrits» sur

    la

    finance parallèle

    (rapport

    du CSF en octobre 2011 faisant suite

    au x

    demandes

    du

    G20

    de 2010).

    La

    Commission

    Européenne

    notamment

    dans

    son

    livre

    vert

    (printemps 2012)

    pointe

    du

    doigt les acteurs de cette «finance

    de

    l’ombre» (notamment

    les

    fonds)

    et

    les activités généatrices (titrisation, prêt de titres et pension). Le CSF, dans

    son

    rapport préiminaire

    liés aux risques prêt

    de titres

    et opéations

    de

    pension, laisse entrevoir les recommandations qu’il

    doit

    présenter au

    020

    d’ici la

    fin 2012.

    Il

    y

    déplore le manque de transparence de ces activités (compte tenu des volumes)

    et

    l’exploitation

    des

    failles réglementaires

    par

    certains

    éablissements

    et

    souligne

    les

    risques systémiques liés à

    la

    vitesse du collatéal, à la réutilisation des suretés et au rénvestissement des

    liquidités

    reçues en

    contreparties des

    titres

    garantis.

    Dernièrement,

    la

    Commission

    Européenn e, dans le

    cadre

    d’une consultation sur

    UCITS

    5 (26/07/2012)

    introduit

    une

    rélexion sur le recours aux méhodes d’optimisation du portefeuille (EPM)* intégrant les

    C]P

    ESMA

    Report and Consultation Paper

    Guidelines on ETFs

    and other UCITS Issues

    (25/07/2012)

     

    L’ESMA

    recommande

    que (morceaux choisis)

    o Le rénvestissement du cash collatéal ne pourra s’effectuer que sur une liste limitée

    d’actifs.

    e Concernant les

    accords

    de partage des revenus, tous les revenus, nets des

    coûts

    opéationnels doivent être rendus

    à

    l’OPCVM.

    • Seules

    les entités

    répondant aux

    obligations de l’art. 50 (Directive UCITS)

    peuvent

    recevoir

    en

    dépôt le

    collatéal espèces.

    Aucune limité

    d’opéations de CCT ne soit fixée su r l’actif net.

    Guideline

    EPMT***

    (extraits)

    1.

    L’OPCVM

    doit informer clairement dans

    le prospectus sur

    ses intentions de

    recours

    aux techniques et instruments EPM.

    2.

    Il

    doit

    inclure

    une description

    déaillée

    des risques

    associés à

    ces activités, y

    compris le risque de contrepartie, les conflits d’intéêt potentiels et les impacts sur

    la

    performance de

    l’OPCVM.

    3.

    L’utilisation de

    ces

    techniques

    doit

    être en ligne avec le

    meilleur intéêt des

    porteurs.

    4.

    L’OPCVM,

    dans

    le

    prospectus, devra présenter la

    politique des coûts

    opéationnels

    directs

    et indirects résultant de ces opéations

    qui

    peuvent être

    déduits

    des revenus

    déivrés à I’OPCVM.

    5.

    L’OPCVM

    devra

    présenter

    l’identité

    des

    structures

    qui perçoivent

    des

    rémunéations

    6.

    Tous

    les revenus résultant

    des

    EPMT

    nets des

    charges,

    doivent être

    rendus

    à

    l ’OPC.

    7.

    Le

    rapport

    annuel

    de l’OPC doit contenir les ééments

    suivants

    j

    4 L’exposition obtenue

    à

    travers

    les EP M

    -) L’identitédes contreparties  

    4

    Le type et le

    montant

    des

    collatéaux reçus

    par l’OPC

    4 Les revenus

    provenant

    des

    EPMT

    pour l’exercice avec

    les

    coûts

    opéationnels

    * Efficient

    Portfolio Management

      Cessions temporaires de Titres

    ~‘~

    Efficient

    Portfolio Management Techniques

    8/20 ©Deloitte

    Conseil

  • 8/20/2019 Les preconisations du cabinet Deloitte

    9/19

    D oltta

    Concurrence et notoriéé

    Le

    contexte de marché

    et

    surtout

    la

    pénu rie de collecte a conduit à

    un

    fort renforcement

    des

    observatoires

    de

    la concurrence au

    sein des éablissements

    et

      une

    analyse plus pointue

    de

    l’information

    destinée

    aux

    porteurs

    de

    la

    part

    des

    journalistes

    spécialisés.

    La

    partie

    «

    frais de gestion

    »

    fait l’objet d’analyse

    plus

    aff inée

    d’autant plus que

    l’application française du

    texte

    européen a omis

    d’intégrer de

    façon

    explicite les

    charges /

    manques à gagner provenant

    des

    opéations

    temporaires

    sur

    les

    titres payés à la sociéé

    de

    gestion

    ou éablissements liés. En effet, le guideline CESR

    prévoit

    spécifiquement que les

    rémunéations de

    la sociéé de

    gestion

    (ou

    autre

    structure) provenant d’un

    accord

    de

    partage

    de

    revenus

    (notamment

    sur

    les

    revenus

    de prêts de

    titres)

    doivent

    être inclus dans

    les frais de gestion.

    L’AMF,

    dans

    son

    interpréation,

    a

    ignorécette obligation.

    Sur le schéma de flux,

    nous

    avons positionnéles risques

    potentiels

    identifiés.

    NatixisAM

     

    Po~efeuilleA sA NatixisAM ÷

    e contrepartiex

    Finance

    CACE S BANiC Légende

    Loyer

    Rémunéation du

    collatéal

    O

    Àisoue potentiel Agissant en tant

    que

    « principal », NAM Finance

    devient

    l’unique et

    directe contrepartie

    des

    fonds.

    Le

    risque

    de

    contrepartie, dans le

    cadre

    de ces

    opéations, se trouve

    pleinement

    compensé par la

    récept ion d’actifs

    liquides

    (collatéal

    espèces).

    Ce s

    garanties espèces ne

    peuvent être

    investies

    que dans

    des

    actifs

    non

    risqués.

    La

    politique

    de

    gestion

    des

    risques

    prévoit

    de

    limiter ce risque de contrepartie à hauteur de 40 de l’actif

    net.

    Le prospectus

    de

    I’OPCVM

    précise

    les

    règles en matière

    de politique

    de

    risque

    vis-à-vis des

    contreparties qui font l’objet

    d’un

    processus

    de

    séection. Le s

    modalités de séection de

    NAM

    Finance

    n’ont

    pas éépor tées

    à

    notre connaissance.

    isque potentiel

     

    La

    SGP

    peut recevoir

    une

    quote-part du

    revenu

    des

    opéations de

    d’acquisitions

    et cessions temporaires de

    titres (Art

    314.80

    du

    RG

    AMF). Les conditions pour

    percevoir

    une rémunéation

    (Art

    314.76

    du

    RG AMF):

    o

    Améioration de

    la

    qualité

    du service fourni au client,

    o Respect

    de

    l’obligation d’agir

    au mieux

    des intéêts du

    client,

    o Information claire sur

    l’existence,

    la

    nature,

    le montant

    de

    la

    rémunéation

    ou mode

    de

    calcul.

    9/20 .

    ©Deloitte

    Conseil

  • 8/20/2019 Les preconisations du cabinet Deloitte

    10/19

    D&oftte~.

    L’ESMA

    dans l’annexe et

    le

    Guideline précisant

    la

    méhodologie

    de

    calcul des frais

    de

    gestion

    (CESR/09-1028

    et CESR/10-674)

    indique lorsquil y

    a

    un accord

    de

    partage

    de

    revenu,

    toute

    rémunéation

    de

    la

    sociéé

    de

    gestion qui découle

    d’un

    tel accord devrait être prise

    en

    considéation et

    additionnée

    au

    total

    des

    frais

    de

    gestion

    (cas des

    revenus

    provenant

    des

    emprunts

    de

    titres).

    Cette

    règle ne semble pas

    être appliquée

    en France alors qu’il s’agit effectivement d’une remuneration visant

    à

    couvrir

    une prestation de

    gestion.

    Risque

    potentiel

      La rérocession de

    loyer

    est mentionnée dans le prospectus de chaque

    Fonds. Le

    partage

    des revenus

    s’effectue (pour

    des

    raisons historiques) sur

    la base de

    taux

    hééogènes. La part

    à distinction

    de

    la sociéé de gestion fluctue entre 30 et 40

      ,

    permettant

    à

    chaque portefeuille de conserver au moins 50   du loyer initial.

    Dans

    ce contexte,

    la

    sociéé

    de

    gestion ou le géant pourrait

    être

    incité à pr ivilégie r un client par

    rapport à

    un autre

    (art.

    313-19

    alinéa 3)

    Cette

    diversité

    dans

    les

    taux, d’origine

    historique,

    peut conduire à

    un

    potentiel risque

    de

    conflit

    d’intéêt. Ndus avons compris

    que

    pour limiter ce risque (à actualiser dans

    la

    cartographie des conflits

    d’intéêt

    de NAt’l) un

    algorithme

    est

    en

    cours de mise en

    production

    afin

    d’écarte r

    toute

    possibilité

    de

    favoriser

    un

    fonds

    par

    rapport

    à

    un

    autre.

    Risque

    potentiel Chaque portefeuille intéessé a

    conclu avec

    Caceis Bank

    une

    convention

    de

    rémunéation de compte

    espèces. La sociéé de gestion

    a

    opté pour

    les fonds, de

    privilégier la sécurisa tion

    des

    collatéaux en logeant ces

    montants

    au sein

    de

    comptes

    ségrégués

    au

    nom du fonds

    chez

    le

    déposita ire.

    Chaque portefeuille doit rendre   l’échéance le collatéal des

    opéations

    de cessions

    temporaires de

    titres à la

    contrepartie, rémunééà

    Eonia.

    Caceis Bank

    en

    tant que déposita ire

    constitue-t-il

    un

    risque de contrepartie

    compte

    tenu de l’obligation

    de restitution

    ?

    Dans le cadre

    de

    sa mission

    de

    déposita ire

    de

    tenue

    de

    compte conservation, le déposita ire à toute

    possibilité d’ouvrir tous comptes espèces au nom du fonds (article 323-2

    RG

    AMF). Concernant

    l’obligation

    de

    restitution,

    l’interpréation relative à

    la

    notion « d’actifs

    d e l’OPCVM

    »

    est

    difféente

    o Limitée

    à la tenue du

    compte conservation côté

    dépositaires

    o

    A

    l’ensemble

    des

    actifs

    de I’OPCVM côté

    sociéés

    de gestion.

    La jurisprudence

    «

    Lehman » semble avoir tranché pour la version des sociéés de gestion.

    En

    outre,

    le

    projet

    de Directive AIFM

    semble aller dans ce sens. Dans

    ces

    conditions,

    le nantissement

    s’avère

    superflu

    et sa mise

    en

    place constitue

    un risque

    opéationnel (complexification) et

    de

    remise en cause

    globale du dispositif.

    Risque

    potentiel

    Dans

    la convention

    de

    rémuné ation, Caceis Bank fixe

    un

    taux

    plancher

    de

    rémunéation à Eonia

    ÷

    12,5bps. Caceis Bank

    se

    réserve

    la

    possibilitéde modifier

    ce taux

    plancher

    en

    fonction des évolut ions

    de

    placement sur le marché

    et/ou

    de

    l’évo lution des

    conditions

    de

    marché

    La

    rémunéation

    est

    «

    floorée»

    mais

    pas

    «capée

    ».

    La

    rémunéation

    «

    Eonia

    +

    x

    bps»transite systématique par

    le

    fonds. Dans le schéma

    opéationnel

    des cessions temporaires de

    titres

    déini entre

    IMAM,

    NAM

    Finance et

    les portefeuilles, la rémunéation du collatéal

    est reversée

    en

    totalité

    à NAM

    Finance via le portefeuille.

    Le portefeuille ne conserve donc

    aucune quote-part de la

    rémunéation versée.

    La sur-rému néation

    du collatéal (au-dessus d’Eonia) est une composante

    importante

    de

    la rentabilité des opéations de cessions temporaires. Cette sur -rémuné ation est

    pleinement

    inédite car

    liée

    à

    la capacité

    de

    CACEIS

    Bank à optimiser le placement

    et

    aux

    spreads

    anachroniques de marche. Ce schéma

    a

    ééexplicité

    à

    l’AMF qui n’a

    pas émis de réserve.

    Cette

    sur

    rémunéation versus le montant des intéêts

    à

    payer

    à la contrepartie

    finale

    (Eonia)

    est

    pa rtagée à

    hauteur

    de

    40  

    pour CACEIS

    Bank et

    à

    60   pour NA M Finance. CACEIS garantit une

    sur-

    rémunéation minimum

    de

    12,5

    bp

    à NAM

    Finance.

    10/20

    ©Deloitte

    Conseil

  • 8/20/2019 Les preconisations du cabinet Deloitte

    11/19

    Deioftta

    OÀisque

    potentiel

    NAM

    Finance,

    filiale de

    NAM

    contribue

    au

    résultat

    de NAM.

    « L’organisation de NAM

    doit lui

    permettre

    d’exercer

    ses

    activités

    avec

    loyauté

    diligence,

    neutralité

    et

    impartialité

    au

    bénéice

    exclusif des

    porteurs’>

    (312.25).

    NAM

    se trouve

    intéessée

    par l’optimisation des

    résu ltats de

    sa

    filiale. «

    Lorsque

    le prestataire de

    services d’investissement

    appartient

    à

    un groupe,

    la politique

    de gestion

    des

    conflits dintéêts

    doit

    également

    prendre en

    compte les

    circonstances qui

    sont connues ou

    devraient

    être connues

    par

    le

    prestataire,

    susceptibles

    de provoquer

    un conflit

    d’intéêt résultant

    de la

    structure et

    des

    ac tiv ités

    professionnelles

    des

    autres membres

    du

    groupe» (313.20).

    La politique

    de conflit

    d’intéêt ne couvre

    pas

    actuellement ce

    double

    risque

    portant

    sur

    la

    personne morale,

    portant

    sur les personnes physiques via les modes

    de

    rémunéation

    variable

    * En outre,

    les

    organes

    de

    direction de la sociéé de gestion doivent enregistrer de manière

    adéquate le

    déail de

    ses activités et de son organisation

    interne.

    Les prises de décision

    nécessitent d’être va lidées et justifiées par

    les

    organes

    de

    structure.

    Le procès-verbal

    ou

    compte

    rendu de

    comitéentéinant

    la validation du

    schéma

    n’a pu nous être communiqué

    11/20

    ©Deloitte Conseil

  • 8/20/2019 Les preconisations du cabinet Deloitte

    12/19

  • 8/20/2019 Les preconisations du cabinet Deloitte

    13/19

    D&o

    itte

    if

    -4

    Absence de

    justification

    du

    préèvement de

    la

    sur-

    rémunéation par

    NAM

    Finance

    Contractualisation entre

    CAOEIS Banque

    et le

    fonds

    qui

    garantit au

    fonds

    Eonia

    ÷12,Sbps+50 de X

    Contrat ISLA/TBMA

    entre

    NAM

    Finance et Fonds

    qui

    prévoit

    une rémunéation d’Eonia +

    12,Sbp

    Contrat entre

    NAM Finance

    rémunéation

    éga le à

    Eonia

    Contrat de

    prestation entre NAM Finance

    et

    NAM

    relatif aux frais

    perçus

    supéieurs à

    l’Eonia

    NAM

    Finance est

    un

    éablissement liéet

    la totalité de la

    rémunéation perçue

    doit

    faire l ’objet d’une information au porteur.

    Décorréation d’une prestation d’un

    rendement

    de marché (identifier un

    cap à

    déinir, le surplus

    revenant

    au fonds)

    0

    contreparties

    et

    prévoyant

    une

    du collatéal

    a

    Incitation de NAM (en

    tant

    que

    Exclusion

    pour

    le

    calcul de rémunéation

    personne morale) etde ses variable de

    la

    partie du RBE

    provenant

    de

    équ ipes

    de

    gestion

    à prendre NAM Finance

    des

    décis ion s

    de

    gestion visant

    à favoriser

    le

    résultat de

    la

    structure

    Non conformitédes décis ions Dispositif

    visant

    à s’assurer que

    de la sociééde gestion l’ensemble

    des

    prises de

    décis ion s

    des

    organes de la

    structure

    soit validé justifié

    et

    enregistré

    13/20

    ©Deloitte Conseil

  • 8/20/2019 Les preconisations du cabinet Deloitte

    14/19

    D oitta

    Les orientations de I’Esma concernant les méhodes d’optimisation du portefeuille

    (25/07/2012)

    abondent

    dans

    le

    sens des

    préconisations

    proposées

    et

    justifie

    une

    modification

    des prospectus et

    une

    information compléée

    aux

    porteurs.

    r~

    L

    ~JCi T~’’’tJ’’.—~t ‘Il ~I’~ L’J~   1.), J’

    L’oPcVM doit informer clairement dans

    le prospectus sur

    ses Ajustement du prospectus

    intentions

    de recours

    aux

    techniques

    et instruments EPM

    Une description

    déaillée

    des risques associés à ces activ ités (yc.

    Ajustement du

    prospectus,

    intégra tion

    des

    risques de

    contrepartie)

    ,

    des

    conflits

    d’intéêts

    potentiels

    et

    des impacts

    en

    terme

    de

    performance

    impacts

    sur

    la performance de l ’OPCVM

    doit être

    prévu e (méhode

    de déermination, processus

    de

    validation,

    production)

    L’utilisation

    de ces techniques doit être

    en

    ligne avec le meilleur Ajustement du modèle de rémunéa tion

    intéêt des porteurs des parties

    Une présen tation

    dans le

    prospectus de

    la

    politique

    des couts

    Ajustement du

    modèle

    de rémunéa tion

    opéationnels

    directs

    et indirects

    résu ltant de

    ces opéations

    ,

    des parties

    dédu its des revenus délvrés à

    i’oPCVM

    doit être

    effectuée

    L’identitédes

    structures

    percevant des rémunéations (yc. Intégrer NAM F inance dans

    l’information

    Éablissements

    liés doit

    être

    précisée aux porteurs

    L’ensemble

    des revenus

    résultant des EPMT nets

    des

    charges, Ajustement du modèle de rémunéa tion

    doivent être

    rendus

    à

    l’oPC

    des

    parties et

    déermination

    des

    méhodes

    de

    production

    et de

    validation

    Le

    rapport annuel de I ’OPCVM doit contenir: Prise

    en

    compte des informations

    -l’exposition

    obtenue

    à travers les EPMT

    spécifiques

    à faire figurer

    dans

    le rapport

    -l’identité des

    contreparties annuel et déermination

    des

    méhodes de

    -Le type et

    le

    montant des collatéaux

    reçus

    par l’OPc

    validation des

    données

    ~

    produire

    -Les revenus provenant

    des

    EPMT pour l’exercice

    avec les couts

    opéationnels

    directs

    et indirects ____________________________________________

    14/20 ©Deloitte conseil

  • 8/20/2019 Les preconisations du cabinet Deloitte

    15/19

    Schéma ajusté

    Debltta

    —s

    Avéitier

    -

    Contractualisation

    avec

    lefonds

    dans

    le cadre de

    la

    mission

    de

    dépos Ita ire TCC

    Prospectus:

    ~

    Description déaillée des coûtslfrals

    d’exploitation

    direct et indirect

    Montants

    L’identi tés des en tit és auxquelles les f rals/

    commissions

    sontreversés  y

    comp’is les éablissements liés)

    > Description déaillée

    des risques liés:

    Risque de contrepartie

    Potentiels

    conflits d’intéêts

    Impact

    sur

    la

    peilomiance de ~OPC

    Rapportarinuel:

    >

    L’exposition

    Y’ L’identitédes

    contreparties

    Y

    Les

    revenus

    décou lant

    de

    cette

    activité

    Y Les coûts et frais direct et Indirects

    * To

    be

    deflned

    si X>T8D

    ecnia + X où

    o,12so,ias

    A mettre en

    place:

    Points clés:

    - Compte

    dépôt

    ségrégué

    Points

    clés:

    -

    NAM Finance est

    une

    conlrepartie

    et

    un

    prestataire de

    service

    -

    Rémun éation

    de

    NAM

    Finance estde

    X

    dans

    la

    limite du

    TBD *

    cons

    1

    Contrat de

    prestation entre le

    Fonds

    e t N AM

    Finance Infomiation

    des

    porteurs

    (éablissement lié

    À

    4;

    Obligation

    de

    restitution

    (déposi taire)

    Ï

      krJ~l ~Ji ‘~Ft~1

    l4J~’

    &‘ï PflHt, ~{0fl ~

    15/20

    ©Deloifte Conseil

  • 8/20/2019 Les preconisations du cabinet Deloitte

    16/19

    D&oftte~

    16/20

    ©DeIoitte Consefl

  • 8/20/2019 Les preconisations du cabinet Deloitte

    17/19

    De~o~tta

    5.1 Réponses aux questions posées

    Gestion

    des

    Conflits

    d’intéêt

     • Les dispositions prises par MAM pour déecter les

    situations de

    conflits

    d’intéêt

    liées au dispositif

    sont-elles

    suffisantes?

    o La politique de conflit d’intéêt nécessite

    d’intégrer le s

    structures

    groupe.

    La

    relation

    NAM Finance/NAM et

    l’impact sur

    le

    RBE

    de NAM n’est pas

    pris

    en

    compte.

    + La

    Politique de gestion

    des

    conflits

    d’intéêt est-elle adaptée

    au

    dispositif?

    o La

    mise en production

    de l’algorithme

    de

    priorisation permet de couvrir

    le

    risque de

    conflit

    d’intéêt relatif à l’hééogénétédes proportions de partage

    de

    loyers

    entre

    le

    fonds

    et

    la

    sociéé

    de

    gestion

    o Un

    dispositif

    doit être mis en place pour couvrir les risques liés à l’intéêt de

    la sociééde

    gestion dans

    l’accroissement du résultat de

    NAM Finance.

    + Les

    procédures

    et

    les mesures prises pour géer les conflits spécifiques

    au

    dispositif sont-elles adaptées

    et

    efficaces?

    o

    Elles nécessitent

    d’être

    ajus tées (cf

    ci-avant)

    +

    Y-a-t’il

    nécessité

    de

    consigner des

    informations

    relatives au dispositif

    au

    sein du

    registre

    des

    conflits d’intéêt?

    o Le registre

    des conflits

    d’intéêt

    doit consigner l’exhaustivité des conflits

    d’intéêts

    potentiels

    Transparence du disoositif

    +

    L’information des

    porteurs

    de

    parts et

    des

    actionnaires

    de

    SICAV est-elle

    nécessaire

    et

    suffisante?

    (kG

    AMG art. 313-318

    et

    suivants)

    o L’information

    est

    nécessaire, en phase

    avec

    la

    réglementation

    imprécise sur

    ce point Le Guideline ESMA sur EPMT apporte les

    déails

    explicites à des

    orientations

    désormais abouties.

    • Le

    niveau de transparence

    retenue est-il

    adapté et conforme aux

    dispositions du RG

    JUIF

    sur le

    partage

    du

    loyer entre OPCVM

    et

    NAM? Une

    formulation plus large

    du

    type

    « I’OPCVM

    reverse à la sociééde gestion

    x

    TTC

    du

    revenu

    (net

    de

    la

    marge

    de

    l’intermédiaire

    NAM

    Finance)

    généépar les opéations

    d’A&CCT.

    La rémunéation du collatéal

    associé

    à

    ces

    opéations

    bénéicie à hauteur de l’Eonia à

    l’OPCVM et

    pour son

    excédent à

    l’intermédiaire.

    Pour toute

    information

    complémentaire,

    le

    porteur

    pourra

    se

    rapporter au

    rapport

    annuel du FCP

    »,

    est-elle

    nécessaire, conforme à la

    pratique et

    adaptée?

    o Le rapport

    ESMA donne les clefs

    (raisonnement

    en coût

    opéationnel et non

    en marge)

    1

    Jntégration des risques associés à ces activités

    (yc.

    Risque

    de

    contrepartie), conflits

    d’intéêt

    potentiels

    et

    impacts

    sur

    la

    performance

    o Présenta tion de la politique

    des

    coûts opéationnels directs et indirects

    pouvant être

    déduits

    des revenus déivrés  

    l’OPC

    °

    Information

    sur

    l’identité

    des

    structures

    percevant

    des

    rémunéations

    o

    Informations

    spécifiques

    à

    prévoir

    dans le rapport

    annuel

    de l’OPC

    17/20 ©Oeloitte conseil

  • 8/20/2019 Les preconisations du cabinet Deloitte

    18/19

    Debftta.

    ê Y-a-t-II

    Heu

    de distinguer

    les

    OPCVM ouverts des OPCVM dédiés,

    notamment en terme

    d’accord préalable des porteurs

    de

    ces derniers

    sur le

    dispositif?

    o L’information déivrée

    dans

    le cadre d’un fonds dédié s’assimile à

    celle

    déivrée

    dans le cadre d’un mandat.

    L’obtention

    d’un accord préalab le

    nous

    paraît indiquée.

    Risque associéau collatéal

    ê

    La

    qualification

    retenue

    du compte

    espèces

    dédiéouvert dans les

    livres

    du

    dépositaire est-elle adaptée

    au

    regard des

    difféentes

    qualifications

    possibles?

    o

    Compte espèces pour rester dans les

    dénominations

    des conventions

    dépositaires

    et

    RGAMF

    sur la

    restitution.

    Imolications

    rentre dans

    les

    missions

    des

    TTC

    du

    dépositaire.

    Les

    fluxde

    collatéal

    sont considéés

    comme

    éant liés aux

    opéations

    de CCT sur les

    actifs.

    RGAMF

    articles 323-2

    et

    articles 323-16

    et

    sur la restitution 322-4, alinéa 3

    et

    convention

    déposita ire de place

    Article

    2.1

    et

    Article 2.3

    sur

    les

    espèces.

    A

    noter le dépositaire

    n’a

    pas d’obligation

    de

    restitution

    du

    cash. En effet,

    le cash

    est fongible.

    Le devoir de restitution du dépositaire se situe

    uniquement

    au niveau

    des instruments financiers (mais jurisprudence

    Lehrnan...).

    ê La

    mise

    en place

    d’un

    acompte de nantissement d’instruments financiers

    donnépa r le teneur de

    compte

    au bénéice de l’OPCVV4 est-elle pertinente

    et efficace ?

    o Le

    nantissement

    dans

    le

    cadre

    de

    ce

    dispositif

    n’apparaît

    pas

    pertinent.

    De

    plus, il

    est

    à

    même

    de

    généer

    du risque opéationnel suppléif

    et

    fragilise

    l’ensemble du

    schéma.

    ê Compte tenu

    des caractéistiques du

    dispositif

     gestion

    du risque

    de

    multiples contreparties déplacédes OPCVM vers NAM

    Finance,

    couverture

    du risque par un collatéal espèces

    non

    risqué

    conservation

    des espèces

    par le dépositaire

    astreint

    à

    une

    obligation)

    est-il nécessaire

    que les

    OPCVM conservent une quote-part de

    la rémunéation

    du compte espèces

    dédié?

    o Le schéma actuel s’avère

    robuste

    réglem entairement

    pour chaque

    flux

    pris

    individuellement.

    Cependant, le transit

    du

    flux de rémunéation et de sur-

    rémunéation

    du

    collatéal

    par

    le

    fonds

    sans

    justification

    constitue

    une

    source d’incertitude en dépit

    d’une

    validation,

    dans

    des

    conditions

    de

    marché difféentes, par l’autorité de

    tutelle.

    Il conviendrait

    d’analyser

    ce

    flux de

    sur-rémunéation comme

    contrepartie

    à

    une prestation déivrée par

    NAM

    Finance

    (coût opéationnel), ce

    qui

    permettrait de

    s’adapter

    à

    terme

    aux nouvelles logiques

    de

    présenta tion (ESMA)

    «

    L’ensemble

    des

    revenus

    résultant

    de

    ce type d’opéations nets des charges,

    doivent être

    rendus à

    l’OPC»

    18120

    ©ljeloitte

    conseil

  • 8/20/2019 Les preconisations du cabinet Deloitte

    19/19

    EeMtte~.

    5.2.

    Rapport

    ESMA Guidelines

    on

    ETFs and other

    UCITS

    issues

    Consultation on

    recallability

    of repo

    and

    reverse

    repo

    arrangements