Les Partis Extrêmes en Suisse

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Les partis extrêmes en Suisse. Définitions : Avant de parler des partis politiques dits « d’extrême droite » ou « d’extrême gauche », il convient de donner une définition de ces mouvances. Extrême droite : désigne les partis et/ou mouvements politiques qui défendent des idées de droite, mais qui font preuve d’un nationalisme et d’un traditionalisme très marqués. Leurs positions sont très claires et leurs propositions radicales, notamment envers l’immigration, la gestion des frontières, les mœurs, le rôle du gouvernement, les impôts etc. Ils prônent également une économie de marché qui soit la plus pure possible. Extrême gauche : Les mouvements d’extrême gauche rejettent la démocratie libérale, ainsi que le capitalisme. Ils veulent imposer une société égalitaire à tous points de vue. Ils tirent leurs idées du marxisme ou du communisme, et l'anarchie peut faire partie de leurs principes. Eux aussi proposent des « solutions » très radicales, comme la refonte complète du système actuel, l'abolition des partis politiques, etc. Les différents partis : Le Parti nationaliste suisse ( Partei National Orientierter Schweizer ) (Extrême droite). Fondé en 2000 par Jonas Gysin et Sacha Kuntz, le Parti nationaliste suisse (PSN/PNOS) est maintenant présidé par Dominic Luthard. Le parti milite pour le respect de la tradition suisse, et entend réorganiser intégralement l’Etat, le « libérer » de la globalisation, du capitalisme et de la pollution. En ce sens il n’est pas vraiment en accord avec la définition de l’extrême droite, mais il lutte également contre l’immigration et désire fermer les frontières, il est donc légitime de le placer dans cette catégorie. Programme : Renouvellement de la Confédération, suppression des partis politiques, élection du gouvernement par le peuple. Interdiction de l’avortement.

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Les partis extrêmes en Suisse.

Définitions :

Avant de parler des partis politiques dits « d’extrême droite » ou « d’extrême gauche », il convient de donner une définition de ces mouvances.

Extrême droite : désigne les partis et/ou mouvements politiques qui défendent des idées de droite, mais qui font preuve d’un nationalisme et d’un traditionalisme très marqués. Leurs positions sont très claires et leurs propositions radicales, notamment envers l’immigration, la gestion des frontières, les mœurs, le rôle du gouvernement, les impôts etc. Ils prônent également une économie de marché qui soit la plus pure possible.

Extrême gauche : Les mouvements d’extrême gauche rejettent la démocratie libérale, ainsi que le capitalisme. Ils veulent imposer une société égalitaire à tous points de vue. Ils tirent leurs idées du marxisme ou du communisme, et l'anarchie peut faire partie de leurs principes. Eux aussi proposent des « solutions » très radicales, comme la refonte complète du système actuel, l'abolition des partis politiques, etc.

Les différents partis :

Le Parti nationaliste suisse (Partei National Orientierter Schweizer) (Extrême droite).

Fondé en 2000 par Jonas Gysin et Sacha Kuntz, le Parti nationaliste suisse (PSN/PNOS) est maintenant présidé par Dominic Luthard. Le parti milite pour le respect de la tradition suisse, et entend réorganiser intégralement l’Etat, le « libérer » de la globalisation, du capitalisme et de la pollution. En ce sens il n’est pas vraiment en accord avec la définition de l’extrême droite, mais il lutte également contre l’immigration et désire fermer les frontières, il est donc légitime de le placer dans cette catégorie.

Programme :

Renouvellement de la Confédération, suppression des partis politiques, élection du gouvernement par le peuple.Interdiction de l’avortement.Introduction d’une caisse maladie unique.Utilisation des médicaments génériques et encouragement à l’utilisation des méthodes alternatives.Etatisation de la banque nationale.Impôt horaire en lieu et place d’un impôt sur le revenu.Suppression de la TVA, introduction d’un impôt sur les produits de luxe.Encouragement des énergies alternatives.Préservation des espaces verts.Suppression de la double nationalité, naturalisation par les urnes.Préparation des étrangers à leur retour au pays.Emprisonnement des étrangers dans leur pays.Droit à la possession d’armes par les citoyens.

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Principe de milice, pas d’interventions militaires à l’étranger.Refus d’adhésion à l’UE.

Force et présence cantonale et nationale.

Le PNOS ne dispose d’aucun siège et n'en a jamais disposé, que ce soit au Conseil national, au Conseil des Etats ou au Conseil Fédéral.

La Ligue des Tessinois (La Lega dei Ticinesi) (Extrême droite).

Parti créé en 1991 par Giuliano Bignasca, dont il est lui-même président à vie. Il est uniquement actif dans le canton du Tessin, car voulant donner plus d’importance à cette région un peu isolée et en mal de reconnaissance du paysage helvétique.

Programme :

La Lega n’a pas vraiment de programme, elle se concentre sur l’Etat de santé du Tessin, dont elle est devenu le premier parti en 2011. Ses revendications sont la débureaucratisation de l’administration, aide aux défavorisés, réduction des impôts.

Force et présence cantonale et fédérale.

La Lega possède deux conseillers nationaux, dont le frère de son président Attilio Bignasca, et est le plus grand parti du canton du Tessin.

Union démocratique du centre (UDC) (Extrême droite).

Le premier parti de Suisse. Son siège se trouve à Berne et son président est Ueli Maurer. C'est également le parti qui se situe le plus a droite parmi les partis représentés au gouvernement.L'UDC est le résultat de la fusion entre le Parti des paysans (PAB), et deux petits partis suisse allemands en 1971. Le PAB possédait depuis 1929 des sièges au parlement, mais c'est depuis 1990 et grâce à Christoph Blocher qu'il s'impose réellement, recueillant chaque année plus de voix. Il finit par devenir après les élections législative de 1999 la première force politique de Suisse, au détriment du PRD (Parti radical-démocrate) et du PDC (Parti démocrate-chrétien). Christoph Blocher est élu au Conseil Fédéral en 2003, où il siègera jusqu'en 2007 aux côtés de son collègue UDC Samuel Schmidt. Lors des élections de 2007, un plan, mis en place par les Verts, parviens à empêcher la réélection de Christoph Blocher au conseil fédéral en élisant à sa place Eveline Widmer-Schlumpf, elle aussi UDC. Mais la pilule sera dure à avaler pour l'UDC qui, ne pouvant exclure leur coéquipière, choisit simplement de radier toute la section grisonne de l'Union, la forçant à se muer en un nouveau parti, le Parti Bourgeois Démocratique, et faisant perdre du même coup à l'UDC un siège au conseil fédéral.

Programme.

Les aspirations de l'UDC sont très typiques de la droite nationaliste et libérale, et bien que le parti possède deux ailes, dites "conservatrice" et "souverainiste", la première étant légèrement plus modérée que l'autre, les thèmes suivants tiennent à cœur des membres de la formation : Immigration, indépendance nationale, neutralité suisse et réduction du poids de l'Etat. Voici le programme global:

Refus de l'adhésion de la Suisse à l'UE.Contre la collaboration avec l'OTAN.

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Contre la collaboration avec l'ONU.Contre les missions à l'étranger (Kosovo).Politique d'asile restrictive.Freiner la naturalisation.Accroître la sécurité intérieure.Baisse des impôts.Amélioration du réseau autoroutier suisse.Contre l'égalité de traitement des partenaires enregistrés par rapport au couples mariés.

Force et présence cantonale et nationale.

Actuellement, l'UDC dispose de 54 conseillers nationaux sur 200, de 5 conseillers aux Etats sur 46, ainsi que d'un conseiller fédéral et président de la confédération pour l'année 2013 en la personne d'Ueli Maurer.

Parti communiste suisse (Extrême gauche).

Ce parti fut fondé en 1921 et résulte de la fusion entre les "vieux communistes" et une partie du parti socialiste suisse. Le parti connaît un relatif succès politique dans les années 1925. Il dispose alors de 3 conseillers nationaux, avant de retomber. Il disparaît lors de son adhésion en 1944 au Parti ouvrier.

Parti suisse du Travail (PST).

Fondé en 1944, ce parti, d'inspiration communiste, dit militer pour l'indépendance des peuples, et comme tout mouvement communiste, a des idées révolutionnaires.

Programme.

Défendre et promouvoir les intérêts culturels et matériels de la Suisse.Réalisation des droits entre femmes et hommes et contribution a les libérer de toute exploitation.Défendre et développer les droits démocratiques du peuple.Abolition du capitalisme pour une société socialiste.Paix dans le monde.Solidarité internationale entre les peuples.

Force   et   présence   cantonale   et   fédérale.

Au mieux de sa forme, le parti possédait en 1947 7 députés au conseil national, mais est sur un déclin continu depuis, n'ayant depuis 2011 plus aucun représentant, et n'ayant recueilli que 0.5 % des suffrages.

Sources:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_suisse_du_Travailhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Union_d%C3%A9mocratique_du_centrehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Extr%C3%AAme_droitehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Extr%C3%AAme_gauchehttp://www.legaticinesi.ch/http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_

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http://www.pnos.ch/index.php?lang=38&seite=portrat.phphttp://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_nationaliste_suissehttp://www.udc.ch/http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_communiste_suisse