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LES PARCOURS PROFESSIONNELS ET LES FREINS PERIPHERIQUES A L’EMPLOI DU PUBLIC DU PEVELE MELANTOIS CAREMBAULT Octobre 2012

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LES PARCOURS PROFESSIONNELS ET LES FREINS PERIPHERIQUES A L’EMPLOI

DU PUBLIC DU PEVELE MELANTOIS CAREMBAULT Octobre 2012

LES PARCOURS PROFESSIONNELS ET LES FREINS PERIPHERIQUES A L’EMPLOI DU PUBLIC DU PEVELE MELANTOIS CAREMBAULT

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SOMMAIRE

Introduction Page 3

1. Présentation de la démarche 2. Précautions méthodologiques

Analyse de l’adéquation entre projet professionnel et formation Page 5

1. Nature des besoins en formation perçus sur le territoire 2. Mise en œuvre des réponses aux besoins en formation analysés 3. Enjeux et pistes de travail

Etude des freins périphériques à l’emploi Page 9

1. Nature des grandes familles de freins périphériques perçus sur le territoire 2. Caractérisation des freins liés au repérage sur le marché du travail 3. Caractérisation des freins liés à la mobilité 4. Caractérisation des freins liés à la santé 5. Caractérisation des freins liés à l’adaptation en entreprise 6. Enjeux et pistes de travail

Approche des problématiques recensées auprès des différents publics Page 16

1. Le public jeune non allocataire du RSA 2. Le public sénior non allocataire du RSA 3. Le public allocataire du RSA

Annexes Page 20

§ Questionnaire utilisé dans le cadre de l’enquête § Définition des notions et méthodes utilisées dans le questionnaire

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1. Présentation de la démarche Les données et les analyses proposées dans le présent document sont issues d’une enquête menée en octobre 2011 dans le cadre du « Groupe Permanent Observatoire » animé par la Maison De l’Emploi Pévèle Mélantois Carembault. Cette enquête territoriale vise à alimenter les réflexions des différents acteurs, instances ou groupes de travail œuvrant à l’insertion, à l’orientation ou au retour à l’emploi des demandeurs d’emploi fragilisés du Pévèle Mélantois Carembault. Les pistes de travail ou les enjeux généraux perçus à travers ce document ont vocation à être approfondis et opérationnalisés par les acteurs de terrain en vue d’initier ou de développer des actions susceptibles de répondre aux difficultés du public. L’enquête a donc pour principaux objectifs :

- D’apporter un éclairage sur le différentiel constaté entre le Pévèle Mélantois Carembault et l’arrondissement de Lille en matière de croissance de la demande d’emploi,

- De caractériser les difficultés de retour à l’emploi rencontrées par les publics prioritaires du territoire en termes de freins à l’emploi et d’adéquation entre projet et niveau de formation,

- De définir les spécificités des différentes catégories de publics et des différents territoires afin d’en déduire des enjeux et des pistes de travail.

L’enquête a consisté en la réalisation et en la consolidation de 300 études de cas de demandeurs d’emploi accompagnés par les acteurs de l’emploi du Pévèle Mélantois Carembault. Un questionnaire a permis aux professionnels de l’emploi de remonter les situations individuelles de publics jeunes, allocataires du RSA et séniors en termes de projet professionnel, de besoin en formation et de freins périphériques à l’emploi rencontrés. Le questionnaire utilisé est joint en annexe du présent document. Il précise, en particulier, la définition des différentes notions et méthodes de travail mobilisées dans le cadre de l’enquête. Cette enquête a été mise en œuvre par l’intermédiaire des directions, des chargés de missions et des conseillers socioprofessionnels des structures locales suivantes :

- CCAS de Ronchin

- CCAS de Lesquin

- Mission Locale PMC

- Office Intercommunal – Services SIAME

- PLEPS Lille Est

- PLEPS Lille Ouest

- PLIE Sud Est Métropole

- Pôle emploi de Lille Postes Fluvial

- Pôle emploi de Seclin

- Pôle Interm’Aide

- R.G.P. de Seclin, de Ronchin et d’Ostricourt Les éléments de commentaires et d’analyses proposés dans ce document sont le résultat d’une démarche de lecture partagée associant l’ensemble des partenaires de l’enquête réunis au sein du « Groupe Permanent Observatoire ».    

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2. Précautions méthodologiques Subjectivité des analyses Dans le cadre de l’enquête, les études de cas de demandeurs d’emploi ont été réalisées en dehors de la présence de ces derniers, à partir de l’expertise des conseillers socioprofessionnels et de la consultation des dossiers individuels du public. Il s’agira d’être attentif au fait que les résultats proposés reflètent uniquement la perception des professionnels de l’emploi associés au projet vis-à-vis de la situation des personnes accompagnées. Analyse des spécificités Les raisonnements utilisés dans ce document sont basés sur les notions de spécificité et de sur-représentation des populations chez qui un besoin ou un frein donnés ont été perçus. La population globale étudiée se répartit, d’une part, entre 55% d’habitants de la petite couronne et 45% d’habitants de la grande couronne, et d’autre part, entre 37% de jeunes non allocataires du RSA, 30% de séniors non allocataires du RSA et 33% d’allocataires du RSA tous âges confondus. On estimera que, si un public particulier est sur-représenté au sein de la population concernée par un frein ou un besoin donnés ces derniers concerneront plus spécifiquement ce public particulier.

Généralisation des résultats et marges d’erreurs L’échantillon de demandeurs d’emploi construit dans le cadre de l’enquête est représentatif de la population étudiée. Néanmoins, la généralisation à l’ensemble des 10 000 demandeurs d’emploi du territoire de statistiques élaborées à partir de 300 études de cas nécessite de tenir compte d’un certain nombre de marges d’erreurs dans la lecture des chiffres produits. Il faudra être vigilant à ne voir dans ces éléments que les grandes tendances de la réalité territoriale. De même, il est conseillé de n’interpréter que les écarts importants constatés au sein des différentes variables. Redressement statistique Parmi les 300 études de cas programmées, 64 n’ont pas été menées ou n’ont été que partiellement complétées. Les résultats présentés ont donc fait l’objet d’un redressement statistique qui a consisté à transposer les caractéristiques du public ayant fait l’objet d’études de cas intégrales sur les personnes dont les problématiques n’ont été que partiellement remontées. Ce redressement a, par ailleurs, permis de reconstituer un échantillon parfaitement représentatif de la structure de la population étudiée. On constatera que ce travail statistique ne bouleverse pas les grandes tendances dégagées.    

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Analyse de l’adéquation entre projet professionnel et formation

   

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1. Nature des besoins en formation perçus sur le territoire Quand un besoin en formation est repéré, il consiste d’abord en un besoin en formation qualifiante ou en contrat de professionnalisation (29% du public enquêté). Ce besoin est proportionnellement plus souvent identifié chez le public jeune. Qualitativement, les besoins en qualification sont de natures très variées. Ils portent sur près de 40 domaines professionnels et niveaux de diplômes, depuis les « Master en ingénierie » jusqu’aux « CAP Coiffure ».

Les autres types de besoins en formation sont plus rarement recensés par les conseillers. Des besoins en modules professionnels sont détectés chez 13% du public enquêté et des besoins en maîtrise des savoirs de base chez 12% du public. Ces besoins en formation concernent plus spécifiquement la population des demandeurs d’emploi séniors. Qualitativement, les besoins perçus en modules professionnels sont caractérisés par des formations liées au permis de conduire, au permis CACES en logistique et au perfectionnement informatique (70% des besoins remontés). Les problématiques de maîtrise des savoirs de base concernent d’abord les compétences de lecture, d’écriture et de calcul puis, dans une moindre mesure, les questions de compréhension et d’expression orale.

Néanmoins, dans la plupart des cas, aucun besoin en formation particulier n’est analysé. Ce constat est réalisé pour près d’1 personne enquêtée sur 2. Plus précisément, 45% de la population chez qui aucun besoin en formation n’a été détecté est allocataire du RSA. Ces derniers, ainsi que les séniors, sont sous-représentés dans le public ayant un besoin en qualification.

Le fait que les personnes habitent la petite ou la grande couronne influence peu la nature des besoins en formation détectés. Seules les personnes chez qui un besoin en contrat de professionnalisation a été remonté se concentrent dans la petite couronne.

Besoins en formation analysés auprès des demandeurs d’emploi du PMC

Besoins en formation analysés auprès des demandeurs d’emploi en fonction du lieu d’habitation

Besoins en formation analysés auprès des demandeurs d’emploi en fonction des typologies de publics

46%

12% 13% 22%

7% 0%

20%

40%

Aucun besoin en formation

Besoin en MSB, FLE, Illettrisme

Besoin en Modules Professionnels

Besoin en Formation Qualifiante

Besoin en Contrat de Professionnalisation

54% 53% 63% 48% 69%

46% 47% 37% 52% 31%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Aucun besoin en formation

Besoin en MSB, FLE, Illettrisme

Besoin en Modules Professionnels

Besoin en Formation Qualifiante

Besoin en Contrat de Professionnalisation

Petite Couronne (55%) Grande Couronne (45%)

21% 27% 26%

67% 94% 45% 22% 23%

14%

6% 34%

51% 51% 19%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Aucun besoin en formation

Besoin en MSB, FLE, Illettrisme

Besoin en Modules Professionnels

Besoin en Formation Qualifiante

Besoin en Contrat de Professionnalisation

Jeunes Hors RSA (37%) RSA (30%) Séniors Hors RSA (33%)

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2. Mise en œuvre des réponses aux besoins en formation analysés

Quand des besoins en formation sont perçus chez le public, ils sont généralement considérés par les conseillers comme indispensables à l’accès à l’emploi (de 64% à 85% des besoins analysés).

La nature de ces besoins en formation détectés auprès du public varie en fonction des métiers ciblés par la population. Ainsi, les projets professionnels exprimés par les personnes ayant un besoin en formation qualifiante se répartissent de manière homogène parmi les 4 grandes familles de métiers. Les publics ayant un besoin en modules professionnels s’orientent plutôt vers les services aux entreprises (34%) au détriment du commerce (3%). A l’inverse, les personnes en recherche de contrat de professionnalisation s’orientent prioritairement vers le commerce (49%). Enfin, les personnes recherchant un emploi dans les métiers de la santé et des services aux personnes sont sur-représentées parmi les publics ayant des besoins en maîtrise des savoirs de base (37%).

Si la majorité des besoins en formation professionalisante et qualifiante perçus par les conseillers est validée avec le public, la proportion des besoins bénéficiant d’une solution de mise en œuvre reste assez faible, notamment pour les modules professionnels (31%). La mise en œuvre de réponses aux besoins en maîtrise des savoirs de base détectés se heurte au fait que seuls 34% de ces besoins sont reconnus par le public concerné. Malgré cela, les conseillers parviennent à initier des réponses pour 40% des besoins en maîtrise des savoirs de base perçus, probablement en mobilisant auprès des demandeurs d’emploi des solutions pédagogiques détournées.

Projet professionnel exprimé par le public en fonction des besoins en formation constatés

Statuts des réponses aux besoins en formation remontés par les conseillers

     

15% 9% 3%

25%

49% 24% 25%

26%

22%

29%

14% 25%

11%

8%

25%

37%

26%

22%

21%

3%

34% 23% 22%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Aucun besoin en formation

Besoin en MSB, FLE, Illettrisme

Besoin en Modules Professionnels

Besoin en Formation Qualifiante

Besoin en Contrat de Professionnalisation

Commerce, Hotellerie, Restauration (17%) Industrie, BTP, Maintenance, Agriculture (24%) Projet indéfini ou non validé (13%) Santé et Services aux Personnes (24%) Support à l'entreprise, Banque, Transport, Communication (21%)

85%

64% 79% 72%

34%

71% 70% 78%

40% 31%

49% 61%

0%

30%

60%

90%

Besoin en MSB, FLE, Illettrisme Besoin en Modules Professionnels

Besoin en Formation Qualifiante Besoin en Contrat de Professionnalisation

Formation indispensable pour l'accès à l'emploi Besoin en formation validé avec la personne Solution en cours de mise en œuvre

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3. Enjeux et pistes de travail

Dans le cadre de l’enquête, les réflexions sur l’adéquation entre le projet professionnel et la formation des demandeurs d’emploi du territoire ont été menées à travers l’analyse des besoins en formation détectés par les conseillers auprès de chaque demandeur d’emploi enquêté.

Les données de l’enquête permettent de dégager trois grands enjeux et pistes de travail à l’échelle du Pévèle Mélantois Carembault.

Affiner le déploiement des dispositifs de formation Chacun des différents besoins en formation identifiés sur le territoire semble se concentrer sur une typologie de publics particulière. Ces spécificités pourraient être prises en compte dans les stratégies territoriales de sensibilisation du public local sur les dispositifs de formation et de développement des actions de formation :

- Les besoins en formation qualifiante se concentrent chez les jeunes. Toutes les grandes familles de métiers sont représentées parmi les projets professionnels formulés par la population concernée par ce besoin,

- Les besoins en modules professionnels se concentrent chez les séniors. Les projets professionnels vers les métiers des services aux entreprises sont sur-représentés dans la population concernée par ce besoin,

- Les besoins en maîtrise des savoirs de base se concentrent chez les séniors. Les projets professionnels vers les métiers des services aux personnes et de la santé sont sur-représentés dans la population concernée par ce besoin,

- Les besoins en contrat de professionnalisation se concentrent chez les jeunes. Les projets professionnels vers les métiers du commerce, de l’hôtellerie et de la restauration sont sur-représentés dans la population concernée par ce besoin.

Appuyer les acteurs locaux dans le champ du développement de la formation

La part des publics chez qui aucun besoin en formation n’a été détecté, le poids des allocataires du RSA dans cette population et la proportion des besoins validés mais ne bénéficiant pas de solution de mise en œuvre interrogent la manière dont les acteurs locaux abordent ces questions avec le public accompagné.

Une réflexion territoriale pourrait être particulièrement menée autour :

- De la sensibilisation des allocataires du RSA et des séniors à l’intérêt du recours à la formation, notamment qualifiante, comme levier de l’accès à l’emploi,

- De l’accompagnement des conseillers dans la détection et la réponse aux besoins en formation du public au regard du projet professionnel.

Par ailleurs, la faible proportion des besoins en maîtrise des savoirs de base reconnus par le public et le paradoxe apparent lié au volume de besoins bénéficiant d’une solution mise en œuvre suggèrent une réflexion sur la création de leviers pédagogiques « alternatifs » dans ce domaine.

Développer les ressources de financements mobilisables Au cours de l’activité des acteurs de l’emploi, l’analyse et l’organisation de réponses aux besoins en formation du public sont influencées par la disponibilité financière et pédagogique de l’offre.

Si ce constat permet de nuancer les réflexions sur le déploiement des dispositifs de formation et l’appui aux conseillers, il illustre aussi l’intérêt de développer des démarches de sensibilisation aux besoins du territoire vers les grands financeurs de formations : Région, Pôle Emploi et Département.

Il semblerait intéressant de centrer une telle démarche institutionnelle sur les ressources mobilisables pour développer l’offre en modules professionnels en direction des demandeurs d’emploi séniors. En effet, ces derniers apparaissent spécifiquement concernés par ce champ de formation caractérisé par une proportion particulièrement importante de besoins détectés mais ne bénéficiant pas de solution de mise en œuvre.

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Etude des freins périphériques à l’emploi

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1. Nature des grandes familles de freins périphériques perçus sur le territoire

Les conseillers du territoire considèrent que, dans 67% des cas analysés, les personnes accompagnées cumulent de 2 à 4 grandes familles de freins périphériques à l’emploi.

Les freins les plus souvent repérés sont liés aux difficultés de repérage sur le marché du travail (76% des publics enquêtés), aux capacités financières (61%, essentiellement à travers une insuffisance de revenus) et à la mobilité (60%). Les différentes typologies de publics et les deux territoires sont représentés de manière homogène dans la population concernée par les freins de repérage sur le marché du travail et de mobilité. La sous-représentation des allocataires du RSA parmi le public concerné par des freins financiers (19%) met en exergue les difficultés de ressources des jeunes et des séniors ne bénéficiant pas de la couverture des minima sociaux.

Des freins liés aux difficultés d’adaptation à l’entreprise et à la santé sont identifiés chez un peu plus du tiers des personnes enquêtées. Les habitants de la grande couronne sont sur-représentés parmi les publics touchés par les questions d’adaptation à l’entreprise (57% des publics concernés). Les séniors sont proportionnellement plus nombreux au sein des publics rencontrant des problématiques de santé (52%).

Les trois familles de freins les moins souvent perçues sont constituées par le logement, la garde d’enfants (d’abord à travers des difficultés d’organisation familiale) et les difficultés administratives. En dehors du logement, les allocataires du RSA apparaissent systématiquement sur-représentés parmi la population concernée par ces freins. Si les difficultés administratives se concentrent dans la grande couronne, les freins liés à la garde d’enfants se situent plutôt dans la petite couronne.

Grandes familles de freins à l’emploi perçus chez des demandeurs d’emploi du PMC

Grandes familles de freins à l’emploi perçus chez les demandeurs d’emploi selon le lieu d’habitation

Grandes familles de freins à l’emploi perçus chez les demandeurs d’emploi selon les typologies de publics

34%

76% 60%

16%

61%

11% 11%

37%

0%

20%

40%

60%

80%

Difficultés d'adaptation à

l'entreprise

Difficultés de repérage sur le

marché du travail

Freins mobilité Freins logement Freins financiers Difficulté de garde d'enfants

Difficultés administratives

Freins santé

43% 52% 54% 57% 51% 71%

46% 48%

57% 48% 46% 43% 49% 29%

54% 52%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Difficultés d'adaptation à

l'entreprise

Difficultés de repérage sur le

marché du travail

Freins mobilité Freins logement Freins financiers Difficulté de garde d'enfants

Difficultés administratives

Freins santé

Petite Couronne (55%) Grande Couronne (45%)

35% 40% 41% 45% 40%

6% 28% 17%

29% 23% 32% 29% 19%

67% 41%

30%

36% 37% 27% 26% 41%

27% 31% 52%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Difficultés d'adaptation à

l'entreprise

Difficultés de repérage sur le

marché du travail

Freins mobilité Freins logement Freins financiers Difficulté de garde d'enfants

Difficultés administratives

Freins santé

Jeunes Hors RSA (37%) RSA (30%) Séniors Hors RSA (33%)

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2. Caractérisation des freins liés au repérage sur le marché du travail

En volume, cette grande famille de freins concerne d’abord les personnes d’un niveau inférieur au bac (80% des publics chez qui ces freins ont été détectés) et les demandeurs d’emploi de très longue durée (43%). Néanmoins, ces deux catégories de publics ne sont pas sur-représentées dans la population concernée par ces freins.

Les freins liés au repérage sur le marché du travail perçus auprès de la population sont d’abord caractérisés par des questions de découragement / démobilisation (49% du public concerné) puis par des enjeux de valorisation des compétences (46%) et de manque d’autonomie (42%). Les freins liés à la difficulté à choisir un projet professionnel restent en retrait parmi les problématiques remontées par les conseillers socioprofessionnels.

Les conseillers estiment que 71% des publics chez qui des difficultés liées au repérage sur le marché du travail ont été détectées cumulent de 1 à 3 freins périphériques supplémentaires. Ces freins supplémentaires sont de natures relativement variées. Ils sont caractérisés aussi bien par des difficultés de mobilité, par des freins financiers, par des enjeux d’adaptation à l’entreprise et par des questions de santé. Les 3 autres grandes familles de freins sont perçues dans une moindre mesure au sein de la population concernée.

Caractéristiques du public chez qui des freins liés au repérage sur le marché du travail sont perçus

Typologie détaillée des freins de repérage sur le marché du travail détectés

Freins supplémentaires constatés auprès du public ayant des difficultés de repérage sur le marché du travail

80%

12% 8%

Niveau de formation

Inférieur au bac (79%) Bac (14%) Supérieur au bac (7%)

28%

16% 43%

13%

Durée de chômage

Moins d'1 an (27%) De 1 à 2 ans (18%) Plus de 2 ans (45%) Non renseigné (10%)

49% 46% 42% 30%

0%

20%

40%

Découragement - démobilisation Valorisation des compétences Manque d’autonomie Difficulté à choisir un projet pro

33% 32% 25% 25% 23% 22%

18% 15% 14% 14%

0%

20%

40%

Revenu insuffisant

Difficulté d’ordre physique

Pas de véhicule personnel

Aucun revenu Autres difficultés de savoir-être

Incapacité à obtenir le permis

Difficulté à s’intégrer en

équipe

Difficulté d’ordre psychologique

Réseau de transport inadapté

Difficulté avec la hiérarchie

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3. Caractérisation des freins liés à la mobilité

En volume, cette grande famille de freins concerne d’abord les personnes d’un niveau inférieur au bac (83% des publics chez qui ces freins ont été détectés) et les demandeurs d’emploi de très longue durée (46%). Néanmoins, ces deux catégories de publics ne sont pas sur-représentées dans la population concernée par ces freins.

Les freins liés à la mobilité perçus auprès du public sont d’abord caractérisés par l’impossibilité d’utiliser une voiture. Soit parce que les personnes n’ont pas accès à un véhicule personnel (43% des personnes concernées) soit parce qu’elles sont dans l’incapacité à obtenir le permis (29%). Les problématiques liées aux dispositifs de transports en commun (inadaptation ou coût) et la réticence des publics à la mobilité sont perçues par les conseillers comme des freins secondaires.

Les conseillers estiment que 70% des publics chez qui des difficultés liées à la mobilité ont été détectées cumulent de 1 à 3 freins périphériques supplémentaires. Ces freins supplémentaires sont essentiellement constitués par des difficultés de repérage sur le marché du travail (42% des publics ayant des difficultés de mobilité rencontrent un frein lié au découragement, 39% à la valorisation des compétences et 38% à un manque d’autonomie) et par des difficultés financières (31% des publics concernés ont un revenu insuffisant et 27% n’ont aucun revenu). Les autres typologies de freins (autres difficultés de savoir être, santé physique ou psychologique, choix d’un projet professionnel, intégration en équipe…) sont perçues dans une moindre mesure auprès du public concerné. Ces dernières apparaissent, par ailleurs, peu liées aux problématiques de mobilité.

Caractéristiques du public chez qui des freins liés à la mobilité sont perçus

Typologie détaillée des freins de mobilité détectés

Freins supplémentaires constatés auprès du public ayant des difficultés de mobilité

83%

13% 4%

Niveau de formation

Inférieur au bac (79%) Bac (14%) Supérieur au bac (7%)

21%

22% 46%

12%

Durée de chômage

Moins d'1 an (27%) De 1 à 2 ans (18%) Plus de 2 ans (45%) Non renseigné (10%)

43% 29% 25% 19% 17%

0%

20%

40%

Pas de véhicule personnel Incapacité à obtenir le permis

Réseau de transport inadapté

Réticences à la mobilité Frein financier pour train / bus

42% 39% 38% 31% 27% 27% 25%

20% 16% 16%

0%

20%

40%

Découragement - démobilisation

Valorisation des compétences

Manque d’autonomie

Revenu insuffisant

Autres difficultés de savoir-être

Aucun revenu Difficulté d’ordre physique

Difficulté à choisir un projet

pro

Difficulté d’ordre psychologique

Difficulté à s’intégrer en

équipe

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4. Caractérisation des freins liés à la santé

Cette grande famille de freins concerne d’abord les personnes d’un niveau inférieur au bac et les demandeurs d’emploi de très longue durée. Ils sont à la fois les plus nombreux et sur-représentés parmi le public chez qui ces freins ont été détectés (respectivement 86% et 62%).

Quand les conseillers analysent et remontent dans le cadre de l’enquête des problématiques liées à la santé, celles-ci portent d’abord sur des difficultés d’ordre physique (80% des personnes concernées par des freins de santé). Des difficultés d’ordre psychologique sont perçues chez 37% des personnes auprès desquelles une problématique de santé a été détectée. Par ailleurs, 17% des publics rencontrant un frein de santé cumulent des difficultés physiques et psychologiques.

Les conseillers estiment que 70% des publics chez qui des difficultés liées à la santé ont été détectées cumulent de 1 à 3 freins périphériques supplémentaires. Ces freins supplémentaires sont essentiellement constitués par des difficultés de repérage sur le marché du travail (51% des publics ayant des difficultés de santé rencontrent un frein lié au découragement, 42% à un manque d’autonomie, 32% au choix d’un projet professionnel et 24% à la valorisation des compétences) et par des difficultés d’adaptation à l’entreprise (29% des publics concernés rencontrent d’autres difficultés de savoir être, 22% ont des difficultés d’intégration en équipe et 21% possèdent des difficultés avec la hiérarchie). Les 5 autres grandes familles de freins touchent la population concernée dans une moindre mesure.

Caractéristiques du public chez qui des freins liés à la santé sont perçus

Typologie détaillée des freins de santé détectés

Freins supplémentaires constatés auprès du public ayant des difficultés de santé

86%

10% 4%

Niveau de formation

Inférieur au bac (79%) Bac (14%) Supérieur au bac (7%)

11%

11%

62%

15%

Durée de chômage

Moins d'1 an (27%) De 1 à 2 ans (18%) Plus de 2 ans (45%) Non renseigné (10%)

80%

37%

0%

40%

80%

Difficulté d’ordre physique Difficulté d’ordre psychologique

51% 42%

33% 32% 29% 26% 24% 22% 21% 21%

0%

20%

40%

60%

Découragement - démobilisation

Manque d’autonomie

Revenu insuffisant

Difficulté à choisir un projet

pro

Autres difficultés de savoir-être

Pas de véhicule personnel

Valorisation des compétences

Difficulté à s’intégrer en

équipe

Réticences à la mobilité

Difficulté avec la hiérarchie

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5. Caractérisation des freins liés à l’adaptation à l’entreprise

Cette grande famille de freins concerne d’abord les personnes d’un niveau inférieur au bac et les demandeurs d’emploi de très longue durée. Ils sont à la fois les plus nombreux et sur-représentés parmi le public chez qui ces freins ont été détectés (respectivement 86% et 57%).

Les conseillers perçoivent parmi la population enquêtée un nombre significatif de personnes concernées par des difficultés objectives et factuelles d’adaptation à l’entreprise (difficultés de relation avec la hiérarchie, de ponctualité ou d’intégration en équipe). Néanmoins, dans près de 6 cas sur 10, les conseillers estiment que les demandeurs d’emploi sont confrontés à d’« autres difficultés de savoir-être » qui renvoient à la capacité des publics à appréhender les codes subjectifs et non formalisés du monde de l’entreprise (codes moraux, codes vestimentaires…).

Les conseillers estiment que 57% des publics chez qui des difficultés liées à l’adaptation à l’entreprise ont été détectées cumulent de 1 à 3 freins périphériques supplémentaires. Ces freins supplémentaires sont d’abord constitués par des difficultés de repérage sur le marché du travail (48% des publics ayant des difficultés d’adaptation à l’entreprise rencontrent un frein lié au découragement, 42% au manque d’autonomie, 31% à la définition d’un projet professionnel et 29% à la valorisation des compétences). Les 6 autres grandes familles de freins touchent la population concernée dans une moindre mesure.

Caractéristiques du public chez qui des freins liés à l’adaptation à l’entreprise sont perçus

Typologie détaillée des freins d’adaptation à l’entreprise détectés

Freins supplémentaires constatés auprès du public ayant des difficultés d’adaptation à l’entreprise

86%

9% 5%

Niveau de formation

Inférieur au bac (79%) Bac (14%) Supérieur au bac (7%)

12%

17%

57%

14%

Durée de chômage

Moins d'1 an (27%) De 1 à 2 ans (18%) Plus de 2 ans (45%) Non renseigné (10%)

58%

40% 38% 25%

0%

20%

40%

60%

Autres difficultés de savoir-être Difficulté à s’intégrer en équipe Difficulté avec la hiérarchie Difficulté à être à l’heure

48% 42% 39%

31% 30% 29% 28% 26% 24% 22%

0%

20%

40%

Découragement - démobilisation

Manque d’autonomie

Difficulté d’ordre physique

Difficulté à choisir un projet

pro

Revenu insuffisant

Valorisation des compétences

Réticences à la mobilité

Incapacité à obtenir le permis

Difficulté d’ordre psychologique

Aucun revenu

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6. Enjeux et pistes de travail Dans le cadre de l’enquête, les réflexions sur les questions liées aux freins périphériques à l’emploi ont été menées via la consolidation des problématiques individuelles analysées par les conseillers.

Les données de l’enquête permettent de dégager trois grands enjeux et pistes de travail à l’échelle du Pévèle Mélantois Carembault.

Développer ou renforcer les actions en direction des 3 principales familles de freins détectés

Si les difficultés financières constituent la 2ème grande famille de freins à l’emploi la plus souvent perçue, cette piste de travail semble complexe à traiter car ces problématiques semblent inhérentes aux faibles revenus liés aux situations de chômage des personnes accompagnées.

Néanmoins, il semble intéressant d’aborder les questions touchant à la levée des problématiques liées au repérage sur le marché du travail, à la mobilité et à la santé qui constituent les trois autres grandes familles de freins les plus repérées sur le territoire. Une réflexion sur ces sujets pourrait prendre en compte les différents caractères spécifiques de ces familles de freins :

- Les freins liés au repérage sur le marché du travail se répartissent parmi toutes les catégories de publics. La gestion de ces questions semble devoir concilier des approches multidimensionnelles traitant à la fois du découragement, de l’autonomie, de la valorisation des compétences mais aussi de la plupart des autres familles de freins à l’emploi.

- Les freins liés à la mobilité se répartissent parmi toutes les catégories de publics. Sur un territoire comme le Pévèle Mélantois Carembault, l’accès à un véhicule personnel reste perçu par les conseillers comme le principal moyen de lever ces freins. Par ailleurs, l’approche complémentaire du repérage sur le marché du travail et des freins financiers apparaît être un levier pertinent pour traiter des questions de mobilité.

- Les freins liés à la santé se concentrent plutôt chez les demandeurs d’emploi séniors, les publics peu formés et les chômeurs de très longue durée. Le traitement de ces problématiques, qui apparaissent essentiellement caractérisées par des difficultés d’ordre physique, semble devoir impacter de manière importante les enjeux de repérage sur le marché du travail et d’adaptation à l’entreprise perçus chez le public.

Approfondir la réflexion territoriale sur l’intégration et l’adaptation des publics en entreprise Des freins liés à l’adaptation à l’entreprise sont régulièrement détectés par les conseillers du territoire. La population de la grande couronne, les personnes de bas niveau de qualification et les demandeurs d’emploi de très longue durée sont sur-représentés dans le public concerné.

Néanmoins, l’importance des « autres difficultés de savoir-être » remontées dans le cadre de l’étude illustre le caractère intangible de ces questions d’adaptation à l’entreprise. Elles relèvent de « codes » souvent peu formalisés par les entreprises et donc difficiles à appréhender par les demandeurs d’emploi et à traiter par les conseillers socio-professionnels.

Une étude permettant d’objectiver et de rendre lisible sur le territoire les représentations respectives des employeurs, du public et des acteurs de l’emploi en matière de savoir-être indispensables dans l’entreprise enrichirait l’approche initiée ici. Elle permettrait d’optimiser les pratiques de placement et de maintien dans l’emploi en précisant de manière concrète et opérationnelle ces notions de savoir-être qui sont centrales sur le marché du travail mais qui restent encore peu définies.

  Initier des projets ciblés en matière de garde d’enfants et de levée des freins administratifs

Si les freins liés à la garde d’enfants et aux difficultés administratives sont identifiés parmi un nombre relativement faible de personnes enquêtées, ils semblent concerner plus particulièrement les demandeurs d’emploi allocataires du RSA.

Le développement, en direction de ce public particulièrement fragilisé, de stratégies ou de dispositifs particuliers dédiés à la garde d’enfants et à la levée des freins administratifs pourrait constituer un champ d’actions pertinent à l’échelle du territoire. Une telle démarche pourrait intégrer les spécificités des deux couronnes du Pévèle Mélantois Carembault en la matière.

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Approche des problématiques recensées auprès des différents publics

   

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1. Le public jeune non allocataire du RSA

Les besoins en formation et les freins à l’emploi perçus auprès de la population jeune correspondent aux grandes tendances observées globalement parmi l’ensemble de la population étudiée. La majorité de ce public cumule de 2 à 4 freins à l’emploi.

Cependant, ce public peut être caractérisé par la part importante de personnes chez qui un besoin en contrat de professionnalisation ou en formation qualifiante est détecté. De même, les grandes familles de freins à l’emploi suivantes sont sur-représentées au sein de la population jeune :

- Freins de repérage sur le marché du travail caractérisés d’abord par des difficultés à valoriser les compétences puis par du découragement et un manque d’autonomie et enfin, dans une moindre mesure, par des difficultés à choisir un projet professionnel,

- Freins de mobilité caractérisés d’abord par l’absence de véhicule personnel utilisable puis par un réseau de transport inadapté, des freins financiers d’accès au réseau et l’incapacité à passer le permis et enfin, dans une moindre mesure, par des réticences à la mobilité,

- Difficultés financières caractérisées d’abord par l’absence de revenu puis, dans une moindre mesure, par l’existence d’un revenu insuffisant et le surendettement.

Besoins en formation analysés auprès des jeunes non allocataires du RSA

Familles de freins à l’emploi perçus chez le public jeune non allocataire du RSA

Nombre de familles de freins à l’emploi constatées par personne

46%

12%

13%

22%

7%

26%

9%

9%

39%

17%

0%

20%

40%

Aucun besoin en formation

Besoin en MSB, FLE, Illettrisme

Besoin en Modules Professionnels

Besoin en Formation Qualifiante

Besoin en Contrat de Professionnalisation

Tout public Jeunes Hors RSA

34%

76%

60%

16%

61%

11%

11%

37%

32%

81%

66%

19%

65%

2%

8%

17%

0%

30%

60%

90%

Difficultés d'adaptation à

l'entreprise

Difficultés de repérage sur le

marché du travail

Freins mobilité Freins logement Freins financiers Difficulté de garde d'enfants

Difficultés administratives

Freins santé

Tout public Jeunes Hors RSA

3%

15%

67%

16%

4%

15%

64%

17%

0%

20%

40%

60%

Aucun frein 1 frein 2 à 4 freins Plus de 5 freins

Tout public Jeunes Hors RSA

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2. Le public sénior non allocataire du RSA

Les besoins en formation et les freins à l’emploi perçus auprès de la population sénior correspondent aux grandes tendances observées globalement parmi l’ensemble de la population étudiée. La grande majorité de ce public cumule de 2 à 4 freins à l’emploi.

Cependant, ce public peut être caractérisé par la part importante de personnes chez qui un besoin en maîtrise des savoirs de base ou en modules professionnels est détecté. De même, les grandes familles de freins à l’emploi suivantes sont sur-représentées au sein de la population sénior :

- Freins de repérage sur le marché du travail caractérisés d’abord par des difficultés à valoriser les compétences puis par du découragement et enfin, dans une moindre mesure, par un manque d’autonomie et des difficultés à choisir un projet professionnel,

- Freins de santé caractérisés essentiellement par des difficultés d’ordre physique puis, dans une moindre mesure, par des difficultés d’ordre psychologique,

- Difficultés financières caractérisées d’abord par l’existence d’un revenu insuffisant puis, dans une moindre mesure, par le surendettement et l’absence de revenu.

Besoins en formation analysés auprès des séniors non allocataires du RSA

Familles de freins à l’emploi perçus chez le public sénior non allocataire du RSA

Nombre de familles de freins à l’emploi constatées par personne

46%

12%

13%

22%

7%

48%

19%

20%

13%

0%

0%

20%

40%

Aucun besoin en formation

Besoin en MSB, FLE, Illettrisme

Besoin en Modules Professionnels

Besoin en Formation Qualifiante

Besoin en Contrat de Professionnalisation

Tout public Séniors Hors RSA

34%

76%

60%

16%

61%

11%

11%

37%

38%

85%

50%

13%

77%

9%

11%

59%

0%

30%

60%

90%

Difficultés d'adaptation à

l'entreprise

Difficultés de repérage sur le

marché du travail

Freins mobilité Freins logement Freins financiers Difficulté de garde d'enfants

Difficultés administratives

Freins santé

Tout public Séniors Hors RSA

3%

15%

67%

16%

1%

5%

77%

17%

0%

20%

40%

60%

80%

Aucun frein 1 frein 2 à 4 freins Plus de 5 freins

Tout public Séniors Hors RSA

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3. Le public allocataire du RSA

Les besoins en formation et les freins à l’emploi perçus auprès de la population allocataire du RSA correspondent aux grandes tendances observées globalement parmi l’ensemble de la population étudiée. La majorité de ce public cumule de 2 à 4 freins à l’emploi.

Cependant, ce public peut être caractérisé par la part importante de personnes chez qui aucun besoin en formation n’est détecté même si ce constat interroge la manière dont les demandeurs d’emploi et les conseillers appréhendent ces questions. Par ailleurs, les grandes familles de freins à l’emploi suivantes sont sur-représentées au sein de la population allocataire du RSA :

- Freins de garde d’enfants caractérisés d’abord par des difficultés d’organisation familiale puis, dans une moindre mesure, par des freins financiers d’accès aux prestations et l’existence d’une offre de services insuffisante,

- Difficultés administratives caractérisées essentiellement par l’absence de couverture sociale,

- Freins de mobilité caractérisés d’abord par l’absence de véhicule personnel utilisable puis par l’incapacité à passer le permis et des réticences à la mobilité et enfin, dans une moindre mesure, par un réseau de transport inadapté et des freins financiers d’accès au réseau.

Besoins en formation analysés auprès des allocataires du RSA

Familles de freins à l’emploi perçus chez le public allocataire du RSA

Nombre de familles de freins à l’emploi constatées par personne

46%

12%

13%

22%

7%

69%

9%

10%

10%

1%

0%

20%

40%

60%

Aucun besoin en formation

Besoin en MSB, FLE, Illettrisme

Besoin en Modules Professionnels

Besoin en Formation Qualifiante

Besoin en Contrat de Professionnalisation

Tout public Allocataires du RSA

34%

76%

60%

16%

61%

11%

11%

37%

33%

57%

64%

15%

38%

24%

15%

37%

0%

30%

60%

90%

Difficultés d'adaptation à

l'entreprise

Difficultés de repérage sur le

marché du travail

Freins mobilité Freins logement Freins financiers Difficulté de garde d'enfants

Difficultés administratives

Freins santé

Tout public Allocataires du RSA

3%

15%

67%

16%

3%

25%

59%

14%

0%

20%

40%

60%

Aucun frein 1 frein 2 à 4 freins Plus de 5 freins

Tout public Allocataires du RSA

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Annexes

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Enquête sur les parcours professionnels et les freins à l’emploi du public local Questionnaire utilisé dans le cadre de l’enquête

Contact pour toute question liée à l’enquête Formulaires à retourner, complétés, à

Roland FAMIN – Maison De l’Emploi PMC T. 03 20 97 43 00 – [email protected]

M./Mme _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _

F. __ __ __ __ __ – C. _ _ _ _ _ _ @ _ _ _ _ _ _ _

Pour le : _ _ _ /_ _ _ _ _/ _ _ _ _ _ dernier délai

Identification du demandeur d’emploi Age :

¨ Moins de 26 ans ¨ De 26 à 44 ans ¨ 45 ans et plus Allocataire du RSA :

¨ Oui ¨ Non Commune d’habitation :

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Niveau de formation actuel :

¨ Inférieur au BEP/CAP ¨ Inférieur au Bac ¨ Bac ¨ Supérieur au bac (VI, V non validé) (V, IV non validé) (IV validé) (III, II, I)

Durée de chômage (éventuellement entrecoupé de courtes périodes de travail – CUI, Intérim…)

¨ Moins d’1 an ¨ Moins de 2 ans ¨ Plus de 2 ans Parcours du demandeur d’emploi Souhait métier / projet professionnel prioritairement validé à ce jour : (Un seul choix possible) ¨ Agriculture ¨ Banque, Assurance, Immobilier (jardinier, éleveur, maraîcher, vétérinaire…) (agent d’accueil, conseiller, expert…) ¨ Industrie ¨ Commerce, Métiers de bouche (ingénieur, conducteur de ligne, soudeur…) (boucher, caissier, coiffeur, vendeur…) ¨ Hôtellerie, Restauration, Loisirs ¨ Bâtiment et Travaux Publics (cuisinier, animateur, voyagiste, serveur…) (architecte, grutier, peintre, maçon…) ¨ Installation, Maintenance ¨ Communication, Multimédia (mécanicien, chauffagiste, maintenance industrielle…) (photographe, imprimeur, webmaster…) ¨ Services aux personnes et aux collectivités ¨ Santé (nettoyage, gardiennage, formateur, aide à domicile…) (pharmacien, infirmier, aide soignant…) ¨ Support à l’entreprise ¨ Transport, Logistique (secrétaire, comptable, informatique, marketing…) (conducteur de véhicule, magasinier…) ¨ Projet indéfini ou non validé ¨ Autre : précisez _ _ _ _ _ _ _ _ _

LES PARCOURS PROFESSIONNELS ET LES FREINS PERIPHERIQUES A L’EMPLOI DU PUBLIC DU PEVELE MELANTOIS CAREMBAULT

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Besoin de formation prioritaire à ce jour au regard du projet professionnel : (Un seul choix possible) ¨ Aucun besoin particulier de formation ¨ Maîtrise des Savoirs de Base, FLE, Illettrisme… Précisez : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ¨ Modules professionnels (permis, habilitation, CACES…) Précisez : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ¨ Formation qualifiante (titre professionnel, diplôme…) Précisez : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ¨ Contrat de professionnalisation Précisez : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Statut du projet de formation au sein du parcours vers l’emploi (si un besoin de formation existe) : (Un choix par ligne) La formation constitue une étape indispensable pour l’accès à l’emploi : ¨ Oui ¨ Non Le besoin en formation est validé / accepté / reconnu par la personne : ¨ Oui ¨ Non Une solution au besoin de formation est en cours de mise en œuvre : ¨ Oui ¨ Non Freins périphériques à l’emploi devant être levés dans le cadre du parcours : (Plusieurs choix possibles – voir précisions dans l’annexe en page 3) - Adaptation à l’entreprise - Repérage sur le marché du travail

¨ Difficulté avec la hiérarchie ¨ Difficulté à choisir un projet professionnel

¨ Difficulté à être à l’heure ¨ Difficulté à valoriser ses compétences

¨ Difficulté à s’intégrer en équipe ¨ Manque d’autonomie dans les démarches

¨ Difficulté à intégrer les autres ¨ Découragement /démobilisation/ savoir-être / codes de l’entreprise confiance en soi / refus des propositions

- Mobilité - Logement

¨ Incapacité à obtenir le permis ¨ Pas de logement

¨ Pas de véhicule personnel utilisable ¨ Logement provisoire

¨ Réseau de transport inadapté ¨ Risque de perte de logement

¨ Frein financier d’accès au réseau ¨ Logement inadapté / insalubre

¨ Réticences sociales ou psychologiques - Difficultés financières - Garde d’enfants

¨ Aucun revenu ¨ Offre de services insuffisante

¨ Revenu insuffisant ¨ Frein financier

¨ Surendettement ¨ Difficulté d’organisation familiale - Difficultés administratives - Santé

¨ Absence de couverture sociale ¨ Difficulté d’ordre physique

¨ Absence d’autorisation de travail ¨ Difficulté d’ordre psychologique

¨ Personne sous main de justice

¨ Autre : précisez _ _ _ _ _ _ _ _ _

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Enquête sur les parcours professionnels et les freins à l’emploi du public local

Définition des notions et méthodes utilisées lors de l’étude Rappel du fonctionnement du questionnaire de saisie

- La saisie concerne un échantillon de demandeurs d’emploi tirés au sort par le conseiller ou sa hiérarchie, au sein du portefeuille de demandeurs d’emploi suivis,

- Un formulaire différent est rempli pour chaque demandeur d’emploi de l’échantillon (5 demandeurs d’emploi = 5 formulaires remplis),

- Chaque formulaire est complété directement par le professionnel, sans la présence du demandeur d’emploi. Il reflète l’analyse propre du conseiller, même si elle n’est pas validée avec la personne,

- Les réponses saisies sont basées sur les connaissances personnelles/informelles du conseiller vis-à-vis du demandeur d’emploi concerné. Elles peuvent être complétées, si besoin, par les informations du dossier individuel de suivi,

- Chaque formulaire est strictement anonyme. Le traitement réalisé par la Maison De l’Emploi s’attachera à empêcher l’identification de tel ou tel demandeur d’emploi.

Précisions concernant la liste des freins périphériques à l’emploi Adaptation à l’entreprise : - Difficulté avec la hiérarchie : Respect des consignes, attitude vis-à-vis des responsables… - Difficulté à être à l’heure : Ponctualité, articulation vie personnelle et professionnelle… - Difficulté à s’intégrer en équipe : Interaction avec les collègues, sociabilité, respect des tâches… - Difficulté à intégrer les autres savoir être... : Codes vestimentaires, hygiène, codes moraux… Repérage sur le marché du travail : - Difficulté à choisir un projet professionnel : Orientation, représentation des métiers, deuil de l’activité… - Difficulté à valoriser ses compétences : Technique de recherche d’emploi, technique d’entretien… - Manque d’autonomie dans les démarches : Choix des démarches, gestion des documents, des RDV… - Découragement /démobilisation/ confiance… : Gestion d’échecs successifs, envie de retrouver un emploi… Mobilité : - Incapacité à obtenir le permis : Difficultés cognitives, indépendantes des freins financiers. - Pas de véhicule personnel utilisable : Absence de permis, de véhicule, d’assurance, d’essence… - Réseau de transport inadapté : Circuits et/ou horaires des transports en commun inadaptés… - Frein financier d’accès au réseau : Ressources pour l’achat de tickets de trains, de bus … - Réticences sociales ou psychologiques : Veut travailler dans le quartier, la famille s’oppose à la mobilité… - Logement - Pas de logement : Sans Domicile Fixe, dort dans la rue… - Logement provisoire : Foyers, hébergement chez des amis, hôtel… - Risque de perte de logement : Bail arrivant à terme, risque d’expulsion… - Logement inadapté / insalubre : Logement trop petit, trop grand, plus aux normes… Difficultés financières : - Aucun revenu : Aucun revenu salarial ou social n’est perçu par le ménage. - Revenu insuffisant : Revenus insuffisants pour la vie du ménage ou l’accès à l’emploi. - Surendettement : Situation de surendettement, avec ou sans dossier en cours. Garde d’enfants : - Offre de services insuffisante : Aucune crèche disponible, assistante maternelle trop éloignée… - Frein financier : L’offre de garde est pertinente mais inaccessible financièrement. - Difficulté d’organisation familiale : Refus de la garde d’enfant, gestion du planning quotidien… Difficultés administratives : - Absence de couverture sociale : Pas d’inscription à la CMU… - Absence d’autorisation de travail : Etranger en situation irrégulière de résidence ou de travail. - Personne sous main de justice : En attente de décision ou d’application de peine judiciaire. Santé : - Difficulté d’ordre physique : Incapacité physique au regard du métier recherché… - Difficulté d’ordre psychologique : Maladie psychiatrique, déficience intellectuelle, addiction…

Maison De l’Emploi Pévèle Mélantois Carembault202 bis rue Louis Braille - BP 359790 RONCHINT. 03 20 97 43 00 F. 03 20 88 26 [email protected]