Travaux Personnels Encadrs2009 - 2010

Matires concernes :

Physique, Biologie, Sciences conomiques et sociales

Thme :

L'homme et la nature

Sous-thmes :

Environnement et progrs, Pouvoirs et socit

Sujet :

Les ondes lectromagntiques dans notre socit

Problmatique :

Prosprit des nouvelles technologies et risques sanitaires : l'exemple du tlphone portable

Par Mal Valais et Samuel Yvrenogeau

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IntroductionDans son dveloppement, l'humain a toujours tent d'amliorer sa condition de vie en ngligeant souvent les consquences engendres. Depuis la rvolution industrielle, bon nombre de nouvelles technologies voient le jour, pourtant souvent nocives l'environnement et l'homme lui-mme. L'une d'elles, le tlphone sans fil, nous a particulirement envahi durant la dernire dcennie. Aujourd'hui, une personne sur deux possde un mobile dans le monde. En France, ce sont 59 millions d'abonns, soit plus de 9 personnes sur 10, partags sur les trois oprateurs physiques prsents. Malgr la forte croissance de ces dernires annes, les effets des ondes lectromagntiques mises par ces appareils sont toujours officiellement inexistantes. En zone urbaine, l'exposition ce type de rayonnement s'est intensifie considrablement ces 30 dernires annes. Des utilisateurs tmoignent de leurs maux, provoquant l'interrogation de nombreuses associations et autres organismes. Ce phnomne d'ignorance face un danger potentiel ne serait pas tranger l'volution conomique et politique de notre pays.

Plan du dossier

1. Effets des ondes lectromagntiques sur l'humain L'onde lectromagntique L'action des ondes sur le corps humain

p. 3 p. 3 p. 8

2. Des effets controverss dans notre socit Une multitude d'tudes contradictoires Une question conomique et politique avant tout

p. 11 p. 14 p. 16

Conclusion Glossaire Bibliographie

p. 20 p. 22 p. 22

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1. Effets des ondes lectromagntiques sur l'humainL'onde lectromagntique est la base de nombreuses de nos technologies sans fil actuelles. Le tlphone mobile est une de ses applications les plus utilises au monde, 1 bien que de nombreux autres appareils soient aussi metteurs. Aussi appel GSM , il se voit accus de nuire l'homme. Intressons nous donc ce phnomne invisible qu'est le champ lectromagntique, et essayons de comprendre ensuite les effets qu'il pourrait avoir sur notre corps.

L'onde lectromagntiqueLe rayonnement lectromagntique, reprsent par l'onde lectromagntique (OEM), a toujours exist naturellement sous diffrentes formes. La lumire, ou spectre visible, est la plus connue d'entre elles. Les radiofrquences micro-ondes sont celles utilises par les appareils sans fil. Dfinition d'une onde L'onde lectromagntique est la propagation en ligne droite d'un champ lectrique et d'un champ magntique, perpendiculaires. Elle est produite par le mouvement des charges lectriques. Ces deux champs composants l'onde lectromagntique sont indissociables, et s'induisent entre eux. Figure 1 : Reprsentation d'une onde lectromagntique

E : Champ lectrique(V.m )-1

B : Champmagntique (Tesla)

: Longueur d'onde(mtre)

Z : Distance (mtre)

1. Global System for Mobile communications, voir p.23.

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Nous ne parlerons par la suite que de la composante lectrique E de cette onde. Nous pouvons maintenant dfinir les caractristiques du champ lectrique : La clrit C est la vitesse de dplacement de l'onde, en mtres par seconde. -1 Elle est gale la vitesse de la lumire dans le vide, 300 000 km.s . L'amplitude est la valeur maximale du champ lectrique E, en volts par mtre. La longueur d'onde , en mtres, est lie au produit de la vitesse C et de la priode T. La frquence , en hertz, est inverse la priode T. Celle-ci permet de quantifier

le nombre d'oscillations par seconde qu'une onde pourra effectuer. Nous remarquons que plus grande est la frquence, plus courte est la longueur d'onde . La longueur d'onde du GSM peut tre facilement calcule. Reprenons les formules de la longueur d'onde et de la priode T :

Celle ci dtermine d'ailleurs la surface que l'antenne de l'metteur devra faire pour qu'une transmission soit optimale. Elle devra faire le quart de la longueur d'onde concerne, soit :

L'chelle de grandeur est ici bien celle de nos tlphones mobiles. Cependant, des composants lectroniques permettent de rduire cette longueur, autorisant une plus grande miniaturisation. Ainsi, les diffrents rayonnements lectromagntiques se diffrencient par leur frquence, et par consquent leur longueur d'onde.

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Figure 2 : Le spectre lectromagntique

Analogie de la proprit des diffrentes ondes Utilisons le rapprochement par analogie des proprits des ondes lectromagntiques pour dterminer comment elles se propagent de manire gnrale. La lumire, ou spectre visible, est une onde lectromagntique de trs courte longueur d'onde, qui pourra nous aider mettre en vidence le comportement de celle mise par les tlphones mobiles. Une srie de trois expriences nous permettra de rapprocher le comportement de la lumire celui des radiofrquences.

Matriel : Laser, miroir, feuille de papier blanc et noir. Protocole exprimental initial : Allumer le laser en direction du miroir. Figure 3 : Illustration de la premire exprience

Observation : Le rayon lumineux du laser, rectiligne, est dvi par le miroir sur le fond blanc.

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Interprtation : Le miroir rflchit notre rayon dans une direction bien dtermine. Nous observons l une rflexion de la lumire.

Second protocole exprimental : Nous pointons cette fois le laser sur la feuille blanche. Figure 4 : Illustration de la seconde exprience

Observation : Le rayon laser mit produit un point lumineux rouge trs visible sur la feuille blanche. Interprtation : Le rayon envoy sur la feuille blanche est renvoy dans toutes les directions. Il s'agit ici d'un cas de diffraction l'onde.

Dernier protocole exprimental : Nous remplaons la feuille blanche par une feuille noire. Figure 5 : Illustration de la dernire exprience

Observation : Le point observ que le laser produit est beaucoup moins visible et plus petit. Interprtation : Dans cette dernire exprience, le rayon lumineux est absorb par la feuille de couleur noir. Nous observons une absorption de cette onde.

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Conclusion : Comme nous avons donc pu le constater, l'onde mise par le faisceau laser subit plusieurs effets lors de la rencontre d'obstacles. Les ondes lectromagntiques que nous tudions, celles mises par les tlphones mobiles dans les bandes de frquence allant de 900Mhz 2,2Ghz, ont un comportement qui se rapproche de celui de la lumire, celle-ci possdant pourtant une frquence beaucoup plus leve. L'analogie permet d'affirmer que ces ondes, lorsqu'elles approchent un tre humain, vont tre d'une part diffuses et d'autre part absorbes par notre organisme.

Phnomnes lis l'absorption des ondes lectromagntiques Comme nous avons tous pu le constater en t, porter un tee-shirt de couleur fonce peut s'avrer particulirement gnant en plein soleil. A l'inverse, un vtement de couleur claire empchera son porteur d'avoir trop chaud. Ce phnomne est l'un des effets rsultants de l'absorption de la lumire qui se traduira alors en chaleur. L'absorption d'une onde lectromagntique peut donc provoquer un phnomne d'chauffement certaines frquence, dont celles des micro-ondes.

Prenons maintenant le cas de la photographie. Les rayons lumineux vont provoquer sur la pellicule une raction l'chelle molculaire. Dans les dbuts de cette pratique, on a remarqu que le chlorure d'argent noircissait lorsque nous l'exposions la lumire. De fait, + les ions argent (nots Ag ) subissent une raction de rduction photochimique avec les ions Cl , avec pour effet 0 une transformation en atomes d'argent Ag , ceux-ci ayant une couleur noire. Cette exprience, que nous n'avons pas pu effectuer ici faute de matriel, permet d'identifier un second effet que pourraient avoir les ondes lectromagntiques de la frquence des micro-ondes sur d'autres corps, et notamment l'humain. L'analogie peut aussi s'appliquer avec bien d'autres exemples, la photosynthse en faisant partie. Dans les cas tudis, les effets sont dsirables ; dans d'autres cas, ceux-ci peuvent avoir des consquences inattendues.

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Outre ces types d'ondes dans la frquence des 1Ghz, qui peuvent avoir ces deux effets lors d'une absorption, un second type d'onde doit tre pris en compte : les ELF, Extremely Low Frequency ou extrmement basses frquences. Elles font aussi partie des ondes mises par notre systme antennerelais-tlphone. Sans trop s'tendre dans les dtails, ces ondes servent moduler le signal, et sont principalement mises par les antennes-relais. Ces trs basses frquences d'une centaine de hertz sont beaucoup plus aptes traverser les obstacles que les microondes. La proprit de cette onde l'empche d'tre observe, car cette frquence, aucun chauffement n'est mesur, la limite se situant aux alentours des 2Ghz. Toutes nos sources de courant, cbles lectriques, appareils, sont aussi productrices de ce genre d'ondes. Dans le cas des lignes haute tension, la puissance du champ magntique gnr est autrement plus importante (plusieurs Tesla mesurables). Le passage du courant alternatif 50Hz induira donc une onde lectromagntique cette mme frquence. La dmonstration de ce champ peut se faire avec une simple boussole, lorsque nous nous plaons sous une ligne haute tension, ou mme d'un simple appareil haute intensit. Nous avons pu observer cette variation prs d'un radiateur lectrique de 1000W en fonctionnement, dviant la boussole vers ou contre l'appareil.

L'action des ondes sur le corps humain

L'tude du champ lectromagntique a permis de dceler deux effets notables, celui d'une augmentation thermique et celle d'une modification possible du matriau travers. Nous pouvons donc maintenant tudier ces effets d'un point de vue biologique. Appliquons donc, selon le modle "laser & feuille de couleur" tudi prcdemment, une onde lectromagntique un humain.

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Figure 6 : Absorption des ondes dans le corps humain lors d'une communication

www.next-up.org/divers/tm_ar_sante.php

Ce document prsente le degr d'absorption des ondes de 900 et 1900 Mhz mises par un tlphone mobile - gauche - l'intrieur de cerveaux de patients d'ges diffrents. Cette tude, parue il y a dj 14 ans, indique plusieurs choses intressantes : les ondes de la frquence des micro-ondes n'affectent que les parties superficielles du corps. Ici, l'oreille externe et interne ainsi que le l'hmisphre gauche du cerveau. Ce taux d'absorption correspond au dbit d'absorption spcifique, le DAS. Nous voyons donc ici que le cerveau d'un enfant en pleine croissance sera beaucoup plus sensible aux frquences micro-ondes qu'un adulte. Il sera par consquent important que l'enfant soit expos un minimum ce type d'ondes. L'onde de type micro-onde est donc en partie absorbe par notre corps. C'est celle-ci qui sera potentiellement nocive. Les rayonnements de trs basses frquences (ELF), non affiches ici, traversent le corps sans aucun problme. Selon l'tude des deux effets que nous avons observs par analogie avec le spectre visible, l'augmentation de chaleur des tissus humains est l'une des sources de crainte de ces ondes.

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Une augmentation de temprature Comme nous l'avions remarqu lors de l'absorption des rayons du soleil par notre tee-shirt de couleur fonce, cette augmentation de temprature lie l'absorption est aussi prsente avec les micro-ondes. D'ailleurs, cette dnomination est aussi attribue un appareil trs commun, lui mme metteur d'ondes lectromagntiques de frquence 2,4Ghz : le four micro-ondes. Lors du bombardement d'ondes, certaines molcules vont ragir et s'chauffer. Nous avons donc fait une petite exprimentation avec ce four micro-onde. Matriel : Un four micro-onde, deux verres, une prouvette gradue, de l'eau du robinet, un thermomtre et un chronomtre. Conditions initiales : Nous avons plac air ambiant les deux verres et l'prouvette gradue contenant l'eau pour avoir une temprature initiale gale entre les deux verres et l'eau. A t=0s, nous avons donc une temprature de 15,5C. Premier protocole exprimental : Plaons le premier verre vide dans le micro-onde, et allumons le durant une priode de une minute, aprs laquelle nous teignons le four et retirons le verre. Figure 7 : Illustration de la premire exprience

Observation : 22C t=60s, la temprature du verre vide a lgrement augment, nous sentons qu'il est tide. Interprtation : Les micro-ondes mises ont ragi avec le matriau travers.

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Second protocole exprimental : Plaons maintenant le second verre, en y rajoutant 100ml d'eau, et mettons en marche l'appareil une seconde fois durant une minute. Figure 8 : Illustration de la seconde exprience

Observation : 44,8C t=60s, la temprature a fortement augment par rapport t=0s. Nous voyons sur les bords du verre de la bue. Interprtation : L'onde lectromagntique mise a aussi ragi avec le liquide dans le verre, mais de faon plus forte. Les molcules d'eau - H2O - ont ragi aux ondes, se mettant vibrer par consquent crer un chauffement. Conclusion : Nous avons vu que l'ensemble verre/eau a chauff bien plus vite que le seul verre. Nous pouvons donc affirmer que la prsente du liquide, lors d'mission de microondes, augmente considrablement la temprature finale. Ce sont donc les molcules d'eau qui sont responsables de l'chauffement de la nourriture que nous voulons rchauffer. Et comme nous le savons bien, notre corps est constitu 65% d'eau ! La seule diffrence, de taille, entre les ondes de tlphonie mobile et celles des fours micro-ondes rside dans la puissance (en Watt) de l'onde mise. Le four que nous avons utilis dans cette exprience a une puissance de 800W, tandis que notre portable ne propulse que 2W... Ainsi, le tlphone mobile chauffe bien le parties trs proches de l'metteur. Dans la zone concerne, relativement petite, la temprature peut augmenter jusqu' 1C au bout

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d'une demi-heure de communication. Cet effet est trs local, mais pourrait tout de mme influencer la barrire hmato-encphalique, protection de notre cerveau du reste de notre organisme.

Autres effets lors de l'absorption des micro-ondes Hormis une augmentation de la temprature, plusieurs autres phnomnes pourraient avoir lieu lors de radiations rgulires. Comme nous l'avons vu prcdemment, certaines molcules ragissent aux ondes, les modifiant ou les altrant. Les protines de maintient de l'ADN seraient sujets un certaine fragilit face ces ondes. Elles pourraient se briser, provoquant la rupture de l'information gntique contenue dans nos cellules. Le cancer est l'une des consquences de cette rupture. Il est donc probable que les ondes de tlphones mobiles soit un facteur d'accroissement des risques de contracter un cancer. Les recommandations concernant le port du mobile sont par ailleurs d'viter de le mettre dans la poche, trop prs des organes gnitaux ; la poche de chemise, rapprochant l'appareil des seins, est aussi contre-indique. Certaines zones, comme les glandes mammaires, sont particulirement sensibles, et la dgnration des cellules provient souvent de l.

Extremly low frequency Ces deux effets ne sont causs que par les micro-ondes, n'atteignant donc que les couches superficielles de notre corps. Comme nous l'avons vu prcdemment, les ELF traversent sans aucun problme. Nous avons aussi nonc que celles-ci n'taient pas assez puissantes pour affecter de la mme faon ce que les micro-ondes peuvent le faire. Aucune augmentation de chaleur, aucune modification molculaire... Mais d'tranges effets. Ainsi, elles sont accuses d'interfrer avec nos propres champs lectriques internes. Chez la plupart des oiseaux migrateurs, le champ magntique peut perturber leur boussole biologique. Certains poissons sont aussi sensibles celles-ci, ces derniers utilisant des champs lectriques pour se reprer (notamment certains requins et raies). La perturbation lectromagntiques dans ces frquences peut donc avoir des rpercutions sur

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notre sant, une chelle de temps que nous ne connaissons pas encore. L'ge de cette technologie tant trop jeune (une trentaine d'annes), aucun rel effet long terme n'a encore t dcel. Sous les lignes trs haute tension, comme nous l'expliquions, ces ELF ont une trs grande puissance. Des tudes par sondage dmontrent bien que tout tre vivant se voit perturb par ces ELF : c'est un facteur d'augmentation du stress, d'irritabilit, de mauvais sommeil... Parmi toutes ces causes biologiques, l'homme peut aussi tre affect par ces ondes de manire indirecte. L'exposition de radiofrquences sur les pace-makers est trs dconseille du fait de l'interfrence qu'il pourait engendrer avec le signal lectrique mis par l'appareil. Le cas des hpitaux a aussi dans la mme problmatique, les appareils de sant tant trs sensibles ces champs d'ondes.

En somme, les effets des ondes lectromagntiques tant encore trs mal connus, toutes les pathologies les concernant ne peuvent tre vrifies avec exactitude. De plus, nous devons aussi prendre l'ensemble des phnomnes nous entourant pour tudier les consquences de ces ondes. Mais nous avons tout de mme russi dgager trois grands effets, et un dernier indirect. Les deux premiers lis aux ondes micro-ondes, une augmentation de la chaleur et une modification l'chelle molculaire. La troisime provient des ELF, par une interfrence avec le systme lectrochimique de notre corps. Le cas des pace-makers et du silence radio dans les hpitaux font, par consquence indirecte, causer des problmes. Ces ondes prsentent donc bien un risque sanitaire pour l'homme.

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2. Des effets controverss dans notre socitNous avons soulev que les ondes lectromagntiques pouvaient, de part leur caractristiques, avoir des effets indsirables. Cette observation peut se gnraliser tous les appareils mettant trs haute frquence - les radiofrquences micro-ondes. Le wifi, le bluetooth et d'autres standards sont aussi considrs, de la mme manire, comme potentiellement dangereux.

Une multitude d'tudes contradictoiresLa problmatique de l'inconnue des effets sanitaires de ces technologies a t de trs nombreuses fois remise en cause. Associations de consommateur, organisations , gouvernements et oprateurs ont donc dcid de mener des tudes leur compte. Ces tudes sont particulirement surveilles dans le cas des acteurs conomiques, ou discrdites dans le cas d'associations. L'tat dans ce domaine garde un avis nuanc, restant trs prudent.

Le rapport3

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subtil et nuanc de l'AFSSET

L'AFSSET , organisme d'tat, a rcemment fait une tude (fin 2009) sur les effets des ondes lectromagntiques en gnral. Cette tude est particulirement intressante au vu de sa mthodologie tout fait originale. Elle passe en revue toutes les tudes biologiques et pidmiologiques, de moins de 5 ans, dont le raisonnement semblait cohrent. Elles proviennent essentiellement de laboratoires indpendants et subventionns, et d'expertises d'autres organisations telles que l'OMS. Cette expertise pourrait nous aider discerner les informations importantes dans l'ensemble des tudes effectues depuis ces dernires annes. Et d'une autre part, d'lucider la question de contradiction entre ces diffrentes tudes. Deux grandes ides sont exprimes dans l'ensemble du rapport. Celui-ci tant de 500 pages, nous ne pouvons que faire l'analyse gnrale du dossier. Elle met donc bien en vidence l'existence d'effets des radiofrquences au niveau cellulaire - donc seulement les ondes haute frquence que nous avons tudies dans la premire partie.Tel que le prouve l'AFSSET, la dizaine d'tudes exprimentales tudies sont incontestables. Ce point est important, car nous avons l une preuve relle et tangible de l'effet des radiofrquences, ce que les prcdents rapports - 2005 pour le dernier - n'arrivaient pas prouver.

2. Rapport sur les Radio-frquences, Octobre 2009 , voir p.23. 3. Agence franaise de scurit sanitaire de l'environnement et du travail.

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La nuance de cette tude, et ce qui fera qu'elle n'atteindra pas rellement son objectif, rside dans le niveau d'exposition non thermique. Les tudes approches pour avancer cela n'auraient pas respect les conditions d'exprimentation, ce qui les discrditeraient alors d'un point de vue scientifique. Les ELF sont aussi exemptes d'effets. Donc, malgr l'observation de phnomnes dans ces conditions d'exprimentation, ces tudes ne peuvent tre valides. Cette tude a aussi et surtout permis de revenir sur le concept de principe prcaution. Ne connaissant ou n'arrivant pas prouver un fait thorique, nous ne pouvons innocenter les causes. Un risque est donc priori toujours prsent ; l'Afsset recommande donc plusieurs choses ce niveau. Nous pouvons citer la rduction systmatique d'une potentielle exposition environnementale, dont la mise en uvre du DAS fait partie. La mutualisation des antennes-relais, comme nonc dans le rapport, serait aussi intressante dans le but de rduire ces expositions. Et au niveau de l'utilisateur, il est invit modrer l'usage des technologies faisant appel ces ondes. Ce rapport mitig dmontre que la multitude d'tudes ralises ne peuvent pas toutes tre prises en compte, leur expriences n'tant pas dans des conditions normes. De grosses contradictions se font aussi entre ces tudes et celles finances par les fournisseurs des technologies concernes. Celles concernant la tlphonie mobile par France-tlcom en est un exemple, indiquant qu'aucun effet notable ne peut accuser les ondes d'tre responsable de quoi que ce soit. Cette dernire affirmation est due une consquence de la pousse conomique que peuvent faire les oprateurs, dans le cas de notre tude.

Une question conomique et politique avant toutMicro-ondes, Wifi, Tlphone portable, les ondes se seraient progressivement immisces dans notre socit et pourraient devenir le poison numro un contre lequel nous aurons nous battre dans les anne venir. Pourtant, nous ne cessons de nous amliorer, le march du mobile progresse sans cesse, le nombre d'abonns augmente chaque anne. Nous baignons dans un brouillard d'ondes ; le rayonnement lectromagntique prsent dans notre environnement t multipli par un milliard en 30 ans. Le march des communications s'est dvelopp pour atteindre 59 millions de carte SIM.

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Le march franais des tlcommunications mobiles et sa contribution l'conomie nationale Voici maintenant un graphique du taux de pntration du mobile depuis 2000, en % de la population. Figure 9 : Taux de pntration de la tlphonie mobile en France mtropolitaine 2000-2009 (Acerp)

www.arcep.fr/index.php?id=35

En France, en 2000, le taux de pntration tait de 40% et aujourd'hui, c'est dire 9 ans plus tard, le taux est de 91,1% (contre 88,1% en juin 2008). Il augmente de 3,1 millions d'utilisateurs en un an soit une progression de 5,6%. C'est dire que le nombre d'abonnement atteint 59 millions en 2009 sur la population totale qui est de environ 63 millions, c'est presque 4 millions en plus par rapport au pointage effectu la mme priode en juin 2008. En comparaison, nos voisins europens affichent des taux de pntration autrement plus importants. L'Italie, en 2008, se trouvait 152% ; l'Allemagne tait elle 129%. La France ne voyait alors son taux de pntration qu' 88%. Cette nette diffrence s'explique par deux phnomnes. Le prix par abonnement Franais est trs largement suprieur la moyenne europenne (427 par an en 2007), alors que cette valeur moyenne europenne n'tait que de 282 par an. Ensuite, ce prix excessif empche une volution comparable aux autres pays europens en terme d'abonnement par habitant, ralentissant la croissance du taux de pntration franais par rapport au reste de l'union europenne.

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Le taux de pntration dans ces pays, suprieur 100%, indique la multiplication des abonnements que possdent les utilisateurs. L'augmentation des appareils sans fil connects aux rseaux cellulaires sont en grande partie responsables de ce chiffre. Les cls 3G, les EeePC-like possdant une puce 3G, sont des exemples de ces nouvelles utilisations du rseau mobile.

L'tude des taux de pntration nous a permis de dcouvrir la diffrence des prix des abonnements franais et de ceux du reste de l'union europenne. Ce prix, que nous avons qualifi d'excessif, tient peut-tre de la politique commerciale de nos oprateurs. Il est en lien avec le PIB par habitant, et inversement proportionnel celui-ci : Les acteurs du march La France possde une Triade d'oprateurs qui sont Orange, SFR, Bouyges Telecom et bientt Free, ainsi qu'une multitude de MVNO. Ce sont des oprateurs de tlphonie mobile virtuelle qui se contentent d'acheter des minutes de tlphonie aux trois oprateurs et qu'ils revendent ensuite aux clients. Les exemples sont nombreux : Auchan Tlcom, Breizh Mobile, Carrefour Mobile, Coriolis, Leclerc Mobile, Mobisud, Nrj Mobile, Numericable, Omer Telecom, Tele2, Transatel et Virgin Mobile, Simyo). De plus, quelques licences avec Universal Mobile, M6 mobile, FNAC mobile. Ainsi, un total de 15 oprateurs et de nombreuses licences de marque se partagent le march. Le chiffre d'affaire d'Orange en 2009 atteint 12,7 milliards d'euros , SFR quant lui obtient un chiffre d'affaire de 6,1 milliards d'euros dans la mme priode, et celui de Bouygue tlcom atteint 8,3 milliards d'euros. Leur chiffre d'affaire croit d'anne en anne ; en 2009, l'ensemble des trois oprateurs taient 27 milliards d'euros. Ce march 5 reprsente un total de 1% du PIB Franais. L'ensemble des chiffres d'affaire des oprateurs progresse donc, ainsi que la demande en tlphonie mobile. L'arrive prochaine du quatrime oprateur Free changera sans doutes la donne. Pourtant, les oprateurs essayent tant bien que mal de cacher les dangers sanitaire et de les passer sous silence, dans le but de continuer leur incessante conqute du march. Les inquitude des citoyens ont tout de mme abouti par exemple au dmentelement de plusieurs antennes-relais des oprateurs Bouygues Tlcom et SFR. Ces dcision sont bases sur l'incertitude de l'inexistence du danger, et fait polmique au sein des tribunaux.4

4. Donnes tires de l'encyclopdie libre Wikipdia. 5. Produit intrieur brut, voir p.23.

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Aujourd'hui, deux client sur trois sont des abonns et plus de quatre mnages franais sur cinq possdent un tlphone portable. Ces chiffre s'obtiennent par des enqutes ralises auprs des utilisateurs, comme celle ralise par TNS-Sofres pour le compte de la Commission Europenne, publie en juin 2008. Selon l'enqute, 81% des mnages Franais disposent d'un tlphone portable, pourcentage infrieur la moyenne europenne qui est de 83%. Chez les adolescents de 15 ans, l'quipement atteint 77%. Ce chiffre dnonce une augmentation de la prsence de ces appareils chez les adolescents. Comme nous l'avions constat, l'exposition aux ondes dans cette tranche d'age est plus intense et donc dangereuse. Malgr la nuisance que peuvent provoquer les ondes auprs de leurs utilisateurs, ceux ci utilisent toujours plus, et la demande augmente. Ces deux lments sont contradictoires, et cette contradiction peut s'expliquer par un besoin toujours plus important de confort, de mobilit, de simplicit. De nos jours, le confort de vie passe devant les consquences engendres. Cette remarque peut se gnraliser la notion de technologie. Ainsi, Lvolution des usages et llargissement des services disponibles sur les rseaux mobiles se poursuivent, grce notamment la mise en place par les oprateurs de nouvelles offres commerciales. L'interrogation des politiques Le gouvernement reste septique sur la nocivit des ondes lectromagntiques. Pourtant, devant la multiplication des plaintes, le nombre d'abonns mobiles qui progressent sans cesse et les inquitudes des citoyens le ministre assurent que l'exposition aux champs lectromagntique due aux antennes et aux tlphone portable n'engendre pas de risque sanitaire pour la population riveraine mais pour l'exposition individuelle. L'tat dcrit qu'il n'existe pas aujourd'hui de preuve scientifique dmontrant que l'usage des tlphones mobiles prsente un risque pour la sant. Malgr cela cette hypothse n'est pas exclue, les experts proposent des consignes de prcautions, ce qui est totalement contradictoire.

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Roselyne Bachelot, ministre actuelle de la sant, minimise l'impact des ondes mais elle prvoit des recommandations du ministre. Elle propose d'utiliser le kit main libre, d'viter de tlphoner lors de dplacement rapide, d'viter de tlphoner lorsque la communication est mauvaise, de ne pas tlphoner dans les hpitaux et les avions, prise en charge des personnes ayant des symptmes d'hypersensibilit ainsi que la mise en place de nouveaux outils d'information. Elle ajoute que pour elle, le risque du tlphone portable est plus important que celui des antennes relais.

Organis la demande du premier ministre, le Grenelle des ondes devait, en 2009, permettre de lever le silence sur l'impact sanitaire et des tlphones portables et des antennes relais. Les thme qui ont t abords sont les radiofrquences, la sant et l'environnement et y est ne des inquitudes exprimes par la population sur les installations de tlphonie mobile, le but de ce grenelle n'tait pas de faire une expertise scientifique tout en affichant clairement que l'objectif numro tait le portable. De plus l'ide est d'exprimenter une diminution de la puissance des antenne relais dans certaine villes a t lance. On ne sait pas encore dans quel dlais et dans quelle mesurent concrtes seront raliss ces projets. A la suite de ce Grenelle le gouvernement dbloqu 1 millions d'euros pour valuer les missions dans les lieux sensible. Au niveau des lois en vigueur, seul un dcret du 18 octobre 2006 relatif la compatibilit des quipements lectriques et lectroniques prconise un seuil maximal lgal 3V/m pour la tlphonie mobile en tout lieux sauf industriel. Aucune autre loi ne rgit ce secteur d'activit.

Ainsi, le sujet des ondes lectromagntiques devient peu peu un rel enjeu politique. Le parti des Verts proposent par exemple la mise en place de nouvelles lois visant rduire considrablement la puissance d'mission des antennes-relais. Dans la pratique, il est possible de la diviser par deux sans aucun problmes sur nos communications. Dans plusieurs pays, cette puissance a dj t limite fortement, cette contrainte est donc connue. La mise en place d'une loi pour l'interdiction de vente de tlphones mobiles des enfants a aussi t propose.

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ConclusionEn partant d'une analyse du fonctionnement d'une technologie trs rpandue, nous avons pu constater, par une analogie avec les ondes lectromagntiques du spectre visible, que ces ondes pouvaient pntrer dans notre corps. Toujours grce cette analogie, nous avons prouv que l'absorption des ondes pouvait provoquer un chauffement et diffrentes modifications l'chelle molculaire de la matire. L'exprience du micro-onde a bien confirm cette hypothse, pointant les molcules d'eau comme responsable de cet effet d'chauffement. Nous avons termin avec les ELF, qui peuvent modifier la position de l'anguille de notre boussole. Le but suivant tait de retrouver les effets biologiques qu'avaient les ondes. En repartant des observations prcdentes, nous avons pu dterminer qu'elles affectaient une partie superficielle de notre corps. L'chauffement qui en suivait tait lui aussi superficiel. L'altration du matriel gntique provenait aussi de cette mme absorption, qui pouvait alors entrainer le cancer dans les parties concernes. Les ELF sont quand eux responsables de perturber les influx lectriques utiliss dans notre organisme. Pour finir, d'autres consquences indirectes, comme l'altration du pace-maker, existent aussi. D'aprs ces effets, nous avons cherch quelles tudes avaient t faites, et pour quel fait elles se trouvaient en contradiction. De fait, la discrditation de certaines de ces tudes, du fait de leur exprimentation mal conditionne, ne permettaient pas d'affirmer le statut alarmant de ces ondes. Elles sont donc potentiellement dangereuses grce une premire srie d'tudes, puis ne le sont plus rellement aprs le passage des tudes non considres. Nous expliquions que cette inexactitude pouvait plaire aux oprateurs, eux mme contrlant leurs propres tudes.

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La dernire partie rsulte de cette pression conomique et l'action politique associe. Nous sommes donc partis du fait que les prix appliqus par les oprateurs franais taient prohibitifs par rapport la moyenne europenne. Ceux-ci expliquant le faible taux de pntration en France, toujours en rapport avec les pays de l'EU. Par contre, du ct des oprateurs franais, de larges bnfices sont fait. Les politiques, de leur ct, dcouvrent peu peu l'enjeu li ces ondes, et voquent le principe de prcaution.

De la sorte, nous comprenons mieux la mcanique liant un problme sanitaire un secteur conomique toujours plus agressif. Ce dernier doit garder sa marge de manuvre, et appose l'tat leur propre contrainte du silence. Celui-ci, qui a toujours t muet ce niveau, commence ragir, crant un nouvel enjeu politique. Les liaisons existantes entre un problme sanitaire engendr par la technologie humaine, les ralits conomiques et les conditions politiques associes doivent nous faire ragir quant l'acceptation que nous faisons du danger. Bien souvent, les nouvelles innovations qui nous permettent d'voluer contraignent une part de risque ; c'est ce risque qu'il faut alors mesurer. La divergence des opinons propos de la culture d'OGM en est un flagrant exemple. Les cas de m'amiante ou celui du plomb montrent quel point les risques encourus peuvent tre graves.

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GlossaireADN : Acide dsoxyribonuclique, support de l'information gntique (gnotype) contenu l'intrieur de nos cellules. Afom: Association franaise des oprateurs mobiles. Afsset : Agence franaise de scurit sanitaire de l'environnement et du travail. Arcep : Autorit de rgulation des communications lectroniques et des postes. La FCC (Federal Communication Commission) est son correspondant aux Etats-Unis. Barrire hmato-encphalique : barrire permettant le filtrage du sang entre le cerveau et le reste du corps. CEM : Champ lectromagntique. DAS : Dbit d'Absorption Spcifique. Spcifique car il correspond au taux d'absorption (en watt par kg) du champ lectromagntique sur 10 g de tissu humain au niveau de la tte principalement. ELF : Extremely low frequency, trs basses frquences (1-300Hz). GSM : Global System for Mobiles communications. Il s'agit du standard pour la tlphonie sans fils le plus utilis au monde. Grenelle : Dbat runissant des reprsentants du gouvernement et d'associations professionnelles et/ou d'ONG, portant sur un thme spcifique et visant lgifrer ou prendre position. OEM : Onde lectromagntique. OGM : Organisme gntiquement modifi. PIB : Produit intrieur brut est un indicateur conomique qui mesure le niveau de production d'un pays. TNS-Sofres : Socit franaise d'enqute par sondage. Wifi : Acronyme de Wirless Fidelity, une technologie numrique permettant le transfert d'informations sans fil. La frquence de ses ondes est aux alentours des 2,4Ghz.

Bibliographie

Documents numriques : Image p.3 (Figure 1). Onde [http://culturesciencesphysique.ens-lyon.fr/] lectromagntique, 2007

Image p.9 (Figure 6). Gandhi O.P [et al.], Electromagnetic absorbtion in the human head and neck for mobile phones, 1996 [www.next-up.org/divers/ tm_ar_sante.php] PDF p.14. Afsset. Rapport sur les Radio-frquences, Octobre 2009 (5,1mo) [http://www.afsset.fr/upload/bibliotheque/ 049737858004877833136703438564/Rapport_RF_final_25_091109_web.pdf]

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Image p.16 (Figure 9). Acerp, Taux de pntration des mobiles en France mtropolitaine, 2008 (500Ko) [www.arcep.fr/index.php?id=35]

Priodiques :Benot, Michel. La Vie dans les Champs (lectromagntiques) . Cosinus. N109. Octobre 2009. pp 7-10.

Sites internet consults

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:

http://fr.wikipedia.org/ http://www.priartem.fr/ http://www.danger-telephone-portable.com/ http://www.univers-sante.ucl.ac.be/ http://www.sante-environnement-travail.fr/theme.php3?id_mot=2752 http://www.naturosante.com/rubriques/chroniques/abs31/abs31.php?14 http://www.rfcom.ca/primer/phonesfr.shtml http://domsweb.org/ecolo/antennesmobiles.php http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs205/fr/

Illustrations diverses : p.1 - Jipad, Danger portable [www.jipad.fr] p.5 - AstroLab, Le spectre lectromagntique, [astro-canada.ca] p.7 - Nicolas, Coucher de soleil nuageux [nicolas.blog.lemonde.fr] p.7 - Martin Taylor, Pentax K100 [www.flickr.com/photos/martintaylor/47936887] p.8 - Ligne haute tension [ www.postscriptum.fr/?p=523] p.12 - Tiwouam, Brin d'ADN [tiwouam.wordpress.com] p.12 - Malene Thyssen, Hirondelle rustique (Hirundo rustica) [commons.wikimedia.org/wiki/User:Malene] p.17 - Annonce Asus EeePC [asus.com] p.18 - Enseignes Oranges, SFR et Bouygue [www.postscriptum.fr/?p=523] p.19 - Roselyne Bachelot, ministre de la Sant et des Sports [jeunesump93.free.fr/ blog/?p=333] p.19 - Arnaud Gossement, Roselyne Bachelot au Grenelle des Ondes, le 23 avril 2009 [ www.arnaudgossement.com] p.20 - Enfants et tlphones portables [www.plurielles.fr] p.20 - Franois Cointe, Controverse sur les antennes relais [www.fcointe.com]

6. La visite de ces liens ayant t rgulire, nous n'avons pas pu garder la date de leur consultation.

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