VEND. 15 - SAM. 16 AOÛT 2014 - 19-20 CHOUWAL 1435 - N° 7254- PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Guerre decomuniqués

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l REGISTRE DU COMMERCE ÉLECTRONIQUESeulement 60 000 inscriptions depuis mars 2014

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l LIGUE 1 MOBILIS (1re JOURNÉE)

USMA-ESS : chocà Bologhine

Le Bonjour du «Soir»

Tonton Lekhmissi est rentré d’Oran. Il a l’air très fatigué. Je penseque le militantisme l’a épuisé. Tata Aldjia sert le thé avec des«baghrir» qui font baver tonton. Elle saisit la télécommande et vasur une chaîne d’info. On y évoque le vote du Parlement libyen enfaveur de l’intervention militaire étrangère :- M. Sellal est contre toute intervention étrangère en Libye car ilprivilégie la solution politique…- En tout cas, les représentants authentiques du peuple libyen nepensent pas comme M. Sellal. Il y a le feu à la maison et ilsveulent l’éteindre…- Alors, ce sera une intervention occidentale…- Bien sûr ! 111 députés ont dit oui à cette intervention et 14seulement pensent comme M. Sellal…- On est tranquilles : notre Constitution nous interdit d’envoyer nostroupes. Nous sommes pour les solutions politiques, pour ledialogue…- Oui, comme au Mali. On est restés tranquilles derrière nosfrontières. Et pour nous remercier, les djihadistes ont attaquéTiguentourine…- Oui, d’ailleurs, ils sont partis du Mali…- Mais ils sont rentrés par la Libye… C’est à ce moment-là qu’onaurait dû comprendre la menace. Depuis, les djihadistes se sontmultipliés par mille et ce n’est plus seulement Tiguentourine quiest en danger !- Aldjia, tu es une va-t-en guerre ! Vive l’Algérie ! Vive la paix !Ces 111 députés sont des traîtres !- Vive Kadhafi !C’est la guéguerre. Les plats et les verres volent. Il faut uneintervention étrangère pour calmer ces deux dingues. Et c’est moiqui la mène. Ma Constitution me le permet !

farahmadaure@gmail.com

Mes vacances chez Tata(2)

l ÉRADICATION DESMARCHÉS INFORMELS

l LES OFFICIELS MAROCAINS MULTIPLIENT LES DÉRAPAGESCONTRE L’ALGÉRIE

L’opérationpatinetoujours

L’escalade dangereusede Rabat

Les attaques marocaines contre l’Algérie prennent désormais des proportions telles qu’elles menacentsérieusement les relations, déjà si aléatoires, entre les deux pays. Quasiment, tous les officiels s’y mettent :le Roi, bien sûr, mais aussi tous les responsables gouvernementaux et diplomatiques du royaume. Le ton

est agressif, sans la moindre nuance et sciemment provocateur.

l SYNDICATS-AIR ALGÉRIE

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CC’est finalement le 30 octobre prochain que’est finalement le 30 octobre prochain quel’on connaîtra l’entreprise ou le groupementl’on connaîtra l’entreprise ou le groupement

d’entreprises chargé de la réalisation dud’entreprises chargé de la réalisation dutramway de la ville de Batna.tramway de la ville de Batna.

Conte macabre Conte macabre Un numéro de Spécial Investigation, un

magazine de Canal Plus, revient sur les vraiescauses du «Printemps arabe». Confirmation dece que tout un chacun subodorait : ce n’est paspour instaurer la démocratie en déboulonnantun dictateur que la France de Sarkozy attaquela Libye de Kadhafi. Révélations. Un : c’estpour mettre la main sur le gaz libyen que laFrance de Sarkozy, sous l’impulsion dupernicieux émir du Qatar, lance l’attaquevisant à la déstructuration de la Libye. Deux :il n’est pas impossible que Ben Ali en Tunisien’ait été qu’une victime collatérale d’un plande conquête néocolonialiste plus large ayantun but de convoitise énergétique. Trois : laguerre était préparée de longue main avecinfiltration d’agents secrets sur place.L’autorisation de l’ONU n’a fait quecautionner un plan qui, de toutes les façons,aurait été appliqué sans. Où il apparaît également que l’intervention

pour sauver un peuple des caprices de sondictateur, soutenue par des philosophesd’émissions de variétés, n’est qu’un contemacabre.

A. T.arrisetouffan@yahooo.fr

DIGOUTAGE

Le tramway deBatna pour octobre

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui : 45,8%

Non : 51,55 %

S. opinion :2,64 %

Avez-vousdéjà

commencéà prévoir le budget

pour la rentréescolaire ?

Résultat sondage

Pensez-vous que le prix de l’électricitéest raisonnable en Algérie ?

Vend. 15 - Sam. 16 août 2014 - Page 2

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

À la recherche de managersLe ministère de l’Industrie et des Mines sort la

grosse artillerie.En effet, le département de M. Abdesselam

Bouchouareb se propose de lancer ce qu’iln’hésite pas à dénommer «la nouvelleentreprise publique» qui nécessite «la mise enplace de staffs managériaux compétents,

dynamiques, modernes et motivés». Enconséquence de quoi, un appel à candidature a été

lancé pour des postes de présidents degrands groupes industriels, P-DG etcadres dirigeants d’entreprise.

Le Doyendes inspecteurs

générauxL’inspecteur général du

ministère des Ressources eneau bat tous les records. Eneffet, depuis qu’il exerce cettefonction, ce sont au moins unedizaine deministres quise sontsuccédé à latête de ceministère. Avrai dire, iloccupe leposte depuisl’ère Belayat.

ERISCOOPERISCOOP

Les Rollersd’Alger

Selon des informations, leministère de la Jeunesse vaorganiser très prochainementà Alger une manifestationdédiée au Roller.

Elle vise a réunir, duranttoute une

soirée àA l g e r -Centre, lesamoureuxde laglisse.

Soirperiscoop@yahoo.fr

Le Soird’Algérie Vend. 15 - Sam. 16 août 2014 - PAGE3ActualitéLES OFFICIELS MAROCAINS MULTIPLIENT LES DÉRAPAGES CONTRE L’ALGÉRIE

L’escalade dangereuse de Rabat

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - Ce n’est certes pas la guer-re, mais pas tout à fait la paix, nonplus ! Mercredi dernier, deuxmembres du gouvernement dupalais, en l’occurrence lesministres de l’Intérieur et de laCommunication, reviennent à lacharge. Ce dernier ira même jus-qu’à s’en prendre à la presse algé-rienne qu’il traitera de manièreméprisante, insinuant qu’ellen’était qu’un instrument de propa-gande entre les mains du pouvoiralgérien. Pour El Khalfi, «la presse maro-

caine est indépendante».Entendre, son homologue algé-rienne ne l’est pas. D’ailleurs, «LeMaroc, quand il veut exprimer uneposition, il le fait d’une manièreclaire et directe». En revanche,précisera-t-il, en oubliant tout de

même de préciser au passage quela presse algérienne a arraché sonindépendance des années avantque le Makhzan ne tolère une peti-te ouverture sous contrôle : «Lacampagne médiatique haineusemenée par certains medias algé-riens et qui prend parfois desaspects nettement hostiles en par-ticulier à propos de l’affaire duSahara». Lui-même, fait-il autre chose

qu’une campagne médiatique,politique et diplomatique à la limited’une vraie déclaration de guerre,contre l’Algérie ? Aucun discoursroyal, depuis Hassan II à nosjours, le dernier étant celui deMohammed VI le 30 juillet dernier,n’a jamais épargné l’Algérie. «Amir El Mouminine» qui s’ex-

primait à l’occasion du quinzièmeanniversaire de son intronisation

n’a pas manqué de nous réservernotre «dose» habituelle. Pour lui,c’est l’Algérie qui bloque l’édifica-tion de l’union du Maghreb arabe,qui s’entête à maintenir ses fron-tières fermées au détriment desaspirations des peuples de larégion etc. Sauf que, notre presti-gieux voisin a oublié de rappelerles circonstances qui avaientpoussé l’Algérie à fermer ses fron-tières, en 1994. L’Algérie qui, àl’époque, faisait face à un terroris-me d’une ampleur inégalée, sera

indécemment accusée d’avoircommandité les attentats deMarrakech au moment même oùRabat refusait d’extrader un dan-gereux émir du GIA, AbdelhakLayada. Hassan II voulait même en faire

une carte de chantage pour ame-ner ses voisins de l’Est à abandon-ner leur position par rapport aupeuple sahraoui. Ces mêmes fron-tières d’où nous proviennent, denos jours, de gigantesques quanti-tés de drogue. Des quantités telle-

ment gigantesques qu’elles déno-tent une réelle volonté de nuisancequi anime leur pays de provenan-ce. Le même «travail» nocif est

également accompli par les ser-vices marocains du côté de nosfrontières sud avec le Mali, où leMakhzen instrumentalise mêmeun groupe terroriste dans l’objectifd’entretenir un foyer de tensionpour déstabiliser l’Algérie. Plusque jamais isolé sur la scène inter-nationale au sujet du dossier sah-raoui, Rabat, c’est connu, recourtsystématiquement à cette diver-sion depuis 1975. Les desseins expansionnistes

du royaume chérifien ne datent nid’aujourd’hui, ni depuis «la marcheverte», ni ne concerne seulementque le Sahara occidental. Le Maroc, qui ne cesse de

revendiquer la réouverture desfrontières avec l’Algérie n’a, enréalité, jamais reconnu ces mêmesfrontières ! C’est le seul pays, eneffet, avec lequel le bornage desfrontières n’a jamais été fait avecl’Algérie indépendante…

K. A.

Les attaques marocaines contre l’Algérie prennentdésormais des proportions telles qu’elles menacentsérieusement les relations, déjà si aléatoires, entre lesdeux pays. Quasiment, tous les officiels s’y mettent : leRoi, bien sûr, mais aussi tous les responsables gouverne-mentaux et diplomatiques du royaume. Le ton est agres-sif, sans la moindre nuance et sciemment provocateur.

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PARTICIPATION DE L’ALGÉRIE À LA COMMÉMORATIONDE L’ANNIVERSAIRE DU DÉBARQUEMENT DE PROVENCE EN FRANCE

Alger réchauffe ses relations avec Paris La participation de l’Algérie à la commémora-

tion des festivités commémoratives des deuxGuerres mondiales en France est signe d’unréchauffement des relations entre les deuxpays.Rym Nasri - Alger (Le Soir) - L’Algérie devait prendre

part aux festivités commémorant le 70e anniversaire dudébarquement de Provence hier, à Toulon, au sud de laFrance. Une mission confiée au Premier ministre,Abdelmalek Sellal, pour représenter le président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika. Prévue à bord du porte-avions Charles-De-Gaulle, ancré

au large de Toulon, la cérémonie a été rehaussée par la pré-sence de 27 délégations dont 19 pays africains. Deux cents vétérans étaient attendus dont 12 survivants

algériens de la Seconde Guerre mondiale conviés par leprésident français, François Hollande. La délégation d’an-ciens combattants algériens constitue ainsi la plus nombreu-se parmi tous les pays invités. Une manière de rendre un«hommage solennel» à tous ces combattants, estime-t-on

du côté français. Représentant les forces navales algé-riennes, le navire-école Soummam avait accosté mercredidernier au port français de Toulon, la dernière étape de lacampagne d’instruction «été 2014» menée par ce navireaprès les ports de Kiel, Brest, Oran, Annaba et Gênes. Sur invitation de la France, l’Algérie participe ainsi pour

la seconde fois aux festivités historiques en France. Représentée par le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi,

l’Algérie a participé auparavant, le 14 juillet dernier, à lacérémonie commémorative du centenaire «Première Guerremondiale» aux Champs-Elysées à Paris. Une première dansl’histoire de notre pays. Trois officiers de la Garde républicai-ne algérienne ont ainsi défilé aux côtés de plusieurs autrespays dont les combattants ont constitué, lors de la PremièreGuerre mondiale, les plus gros effectifs de l'armée françaisecoloniale. En un mois, l’Algérie a pris part officiellement à deux

manifestations commémoratives historiques en France. Unsigne voulu pour démontrer que les relations algéro-fran-çaises sont au beau fixe.

R. N.

MISE EN GARDE AMÉRICAINE À SES RESSORTISSANTS VOULANT SE RENDRE EN ALGÉRIE

Un «non-événement», selon le MAE

Le Bureau des affaires consu-laires du Département d’Etat amé-ricain a lancé mercredi, le 13 août,un nouvel avertissement à ses res-sortissants leur déconseillant de serendre en Algérie.Aussitôt, le lendemain, jeudi, le

ministère algérien des Affairesétrangères (MAE) réagit. Dans une déclaration rapportée

par l’APS (Agence presse service),le porte-parole du ministère desAffaires étrangères, AbdelazizBenali-Chérif, estime que cette der-nière mise en garde des Etats-Unisà l’encontre de ses citoyens sou-

haitant se rendre en Algérie consti-tue «un non-événement». Il s’agit, selon ce dernier, d’une

«version d'un texte routinier etrépétitif qui est livré aux ressortis-sants américains se trouvant enAlgérie ou souhaitant s'y rendrepour des considérations liées à lalégislation de leur pays».Le document américain sou-

ligne «qu’en dépit d’une forte pré-sence policière dans les grandesvilles, des attaques peuvent poten-tiellement avoir lieu». Le département américain

désigne Aqmi (Al Qaida au

Maghreb islamique) et le Mujao (leMouvement pour l’unité et le djihaden Afrique de l’Ouest) comme deuxgroupes terroristes toujours actifsen Algérie. Cette affirmation, répond le

porte-parole du MAE, est «toutaussi infondée que la prétenduealerte du 4 juillet dernier relative àdes risques d'attaques contre desétablissements hôteliers à Alger».Benali Cherif s’interroge, par

ailleurs, sur «l'effet d'accoutuman-ce à des formules stéréotypées quicontinuent d'être appliquées àl'Algérie, alors même que notrepays a, en termes stratégiques,défait le terrorisme et pris place,depuis longtemps, parmi lesacteurs-clés de la coopération anti-terroriste dans le monde». Ce document, poursuit le porte-

parole, «qui ne renseigne utilement

ni sur les réalités vérifiables de lasituation sécuritaire en Algérie, nisur la qualité du partenariat algéro-américain dans nombre dedomaines essentiels a, malencon-treusement, pour conséquence de

détourner l'attention des véritablesthéâtres où la persistance et lamontée du terrorisme appellentune vigilance et une mobilisationaccrues».

Synthèse S. A.

Mohammed VI.

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Le ministère de Lamamra serein.

Le navire-école Soummam est accosté au port de Toulon.

Le département américain déconseille à ses ressortis-sants de se rendre en Algérie. Il évoque, dans une mise àjour de sa liste d’avertissements, des menaces terroristeset d’enlèvement. Une nouvelle mise en garde que le minis-tère des Affaires étrangères algérien qualifie d’un «non-événement».

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Sur les 1 368 marchésinformels recensés, les servicesdu département d’AmaraBenyounès indiquent que 856marchés informels ont été éradi-qués durant le premier semestre2014, soit un taux de réalisationde l’ordre de 62,57%. Soit 512espaces informels qui restent àéradiquer (41,43%), même si leministère du Commerce préciseque l’opération est déjà en cours. Le ministère du Commerce

indique également que 18 299intervenants dans les marchés,sur un nombre de 41 267 interve-nants recensés, ont été réinsé-rés. Soit un taux de réinsertion de44,34% qui représente un chiffreassez modeste, au-delà de laquestion de sa fiabilité. Ce qui démontre que l’opéra-

tion de résorption de l’informel,lancée voilà trois ans en collabo-

ration entre le ministère duCommerce et celui de l’Intérieuret des Collectivités locales et quia bénéficié d’une enveloppe del’ordre de 14 milliards de dinars,semble patiner. Ainsi, nombre de«commerçants» informels ontmarqué leur retour dans plusieursquartiers des grandes villesnotamment où ils officiaient, mal-gré les efforts des services desécurité. Des efforts qui restent cepen-

dant insuffisants, outre le fait quecertains éléments de l’ordre mon-trent un laxisme flagrant vis-à-visde ces informels. Outre leur présence dans les

nouvelles agglomérations, plu-sieurs informels ont refusé derejoindre les nouveaux espacescommerciaux qui leur ont étéattribués. Comme les observateurs

constatent le retard enregistré

dans la réalisation des infrastruc-tures de proximité, couverts etautres marchés de détail ou degros. Ce que le ministère duCommerce reconnait implicite-ment tout en évoquant la mise en

place d’un programme de réalisa-tion de nouveaux espaces com-merciaux. Il s’agit de la réalisationde 8 marchés de gros de fruits etlégumes et de 291 marchés cou-verts, indique le communiqué qui

ne spécifie pas toutefois si ceprogramme s’inscrit dans le cadredu projet de développement infra-structurel lancé durant les der-nières années. Pour autant, l’onreconnait l’état de précarité decertains marchés de gros defruits et légumes, une précaritéque les opérateurs concernésn’ont eu de cesse de déplorermême si les responsabilités sonttotalement partagées. Ce faisant, des équipements

commerciaux que les pouvoirspublics ont décidé de réhabiliter,indique la même source qui faitétat également d’un audit nationaldes infrastructures. Dans cecontexte, l’on précise que 22marchés de gros ont déjà fait l’ob-jet d’une réhabilitation et que 5autres marchés sont en cours deréhabilitation. Une seconde opération de

réhabilitation des marchés degros sera lancée dans les pro-chains jours après l’achèvementde cet audit.

C. B.

Le Soird’Algérie Actualité

L’opération d’éradication des espaces informels a étéréalisée à plus de 62% à la fin juin 2014, indique un com-muniqué du ministère du Commerce.

Vend. 15 - Sam. 16 août 2014 - PAGE4ÉRADICATION DES MARCHÉS INFORMELS

L’opération patine toujours

Retour de plusieurs commerçants informels dans les quartiers.

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B.

Des spécifications techniques nouvelles deslaits en poudre industriels entreront en vigueur dèsla mi-septembre 2014, indique un communiqué duministère du Commerce.En vertu d’un arrêté publié au journal officiel

n°34 du 16 juin 2014 qui entrera en vigueur troismois après, les opérateurs économiques devrontrespecter de nouvelles spécifications techniques dulait en poudre industriel, des conditions et modalitésde sa présentation, détention, utilisation et com-mercialisation. Ainsi, le taux de protéine de lait pour 100

grammes d’extrait sec dégraissé est fixé au mini-mum à 34 grammes pour le lait en poudre industrielentier à 34 grammes pour le lait en poudre indus-triel écrémé. L’on indique également que le lait enpoudre industriel doit contenir au maximum 5%d’eau et 0,15% d’acide lactique. D’autre part, le lait en poudre industriel doit être

additionné, lors du processus de fabrication du laitrecombiné ou reconstitué, d’amidon de maïscomme traceur à un taux de 0,5 gramme pour 100grammes de poudre de lait. En avisant ainsi les fabricants, distributeurs et

commerçants de lait, les pouvoirs publics cherchentà mieux réguler la fabrication et commercialisationde ce produit, éviter la réédition des cas de fraudeet de non respect des règles d’hygiène.

C. B.

LAIT EN POUDRE INDUSTRIELDe nouvelles

spécifications en vigueurdès la mi-septembre

GARANTIE DES BIENS ET SERVICES

Une nouvelle réglementationen vigueur dès octobre 2014

Fixée par le décret exécu-tif n°13-327 du 26 septembre2013, paru au Journal officieln°49 du 2 octobre 2013 etdevant entrer en vigueur uneannée après, une nouvelleréglementation définit lesconditions et modalités demise en oeuvre de la garantiedes biens et services. Elleabroge en fait les disposi-tions du décret exécutif n°90-266 du 15 septembre1990relatif à la garantie des pro-duit et service. Outre l’obligation de l’in-

tervenant de livrer auconsommateur un bien ou unservice conforme au contratde vente et d'être respon-sable des défauts existantslors de la délivrance du bienou de la prestation de servi-ce, le texte prévoit que lagarantie prend effet à partirde la délivrance d’un bien ou

de la prestation d’un service.Le décret stipule égalementl’obligation de l'intervenantd'accompagner les produitssoumis à une garantie d'uncertificat de garantie et lapossibilité au consommateurd'exiger l'essai du produitacquis sans exclure l'obliga-tion de garantie de l’interve-nant. De même, il stipulel’exécution de l’obligation dela garantie sans aucun fraissupplémentaire pour leconsommateur, soit par laréparation du bien ou la miseen conformité du service, sonremplacement et le rembour-sement de son prix. Le décret exécutif prévoit

de nouvelles dispositions,notamment la possibilité d’of-frir au consommateur unegarantie supplémentaire quidoit prendre la forme d'unengagement contractuel.

Mais aussi l’introduction denouvelles mentions dans lecertificat de garantie, tellesque le nom ou la raisonsociale, l'adresse et le numé-ro du registre de commercedu garant ainsi que l'adresseélectronique, le cas échéant,le nom et le prénom de l'ac-quéreur ainsi que le numéroet la date de la facture ou duticket de caisse ou du bond'achat et/ou tout autre docu-ment similaire. Le texte offre également

la possibilité d’utiliser lesmentions obligatoires du cer-tificat de garantie pour laprestation de service dansune clause contractuelle,dans un bon d'achat, dansune facture ou tout autredocument de preuve.Comme il permet de présen-ter la facture, le bon d'achat,le ticket de caisse ou toutautre document similaire outout autre moyen, en cas denon délivrance du certificatde garantie ou de non res-

pect des mentions du certifi-cat ou de perte de ce dernier. Egalement, il fixe la durée

minimale de la garantie pourles produits d'occasion etprévoit le droit du consomma-teur de faire appel à un pro-fessionnel qualifié aux fraisde l'intervenant quand cedernier ne procède pas à laréparation du défaut dans undélai conforme aux usagesde la profession. Ainsi, les frais de livraison,

de transport, de restitution etd'installation nécessairespour la réparation du bien ouson remplacement sont à lacharge de l'intervenant. Il fixe de même les délais

à respecter par le consom-mateur et par l'intervenantau cours de l'exécution de lagarantie. Mais aussi le droitdu consommateur de mettreen demeure l'intervenant encas de non exécution de lagarantie dans les délais pré-vus par le décret.

C. B.

REGISTRE DE COMMERCE ÉLECTRONIQUE

Seulement 60 000 inscriptions depuis marsSeulement 60 000 inscriptions au

registre de commerce électronique(RCE) ont été recensées depuis le16 mars 2014.Ainsi, ce sont 48 602 personnes phy-

siques et 11 428 personnes morales (entre-prises), soit 60 030 opérateurs qui ont béné-ficié de ce document électronique depuisson lancement, via internet. Impulsée le 16mars dernier à titre pilote à Alger, la délivran-ce du RCE a été généralisée dès le 14 juin2014 à partir de Tipaza à l’ensemble de ter-ritoire national. Notons que la capitale vienten tête des nouvelles inscriptions avec untotal de 19 296 RCE délivrés, suivie d’Oran

(2 404 registres) et de Sétif (2 295 RCE).Une opération qui se déroule, selon le minis-tère du Commerce et la direction généraledu Centre national du registre de commerce(CNRC), «dans des conditions normales etaucune anomalie n’a été signalée lors del’édition et du contrôle du registre de com-merce électronique». Si la version papier du registre du com-

merce reste encore valable pour leursdétenteurs, la version numérique sera doré-navant délivrée aux nouveaux postulants àl’inscription au registre de commerce (imma-triculation, modification et radiation). Ainsi,les 1 732 848 commerçants inscrits au

registre de commerce, dont 1 579 731 per-sonnes physiques et 153 117 entreprisesrecensées à la fin juillet, pourront à termebénéficier de ce document. Lancé dans le cadre de la modernisation

du registre de commerce et des prestationsfournies aux assujettis, en collaborationavec le ministère de la Poste et desTechnologies de l’Information et de laCommunication, pour un coût de 49,9 mil-lions de dinars, le RCE est un documentdoté d’un code crypté. Son objectif est mul-tiple. Il vise en effet à faciliter et alléger lesprocédures administratives relatives à l’ob-tention de l’extrait du registre de commerce,

assainir le registre des manipulations frau-duleuses et mettre fin aux actes de falsifica-tions. Comme il contribue à la modernisation

des opérations de contrôle de l’activité com-merciale, dans la mesure où les agents desservices de contrôle peuvent mieuxconnaitre l’historique de commerçant etidentifier le titulaire du registre du commerceainsi que les activités réellement exercées.Dans le but de vulgariser ce concept, l’onindique qu’une campagne de sensibilisationa été lancée au niveau de toutes les wilayas,par les préposés locaux du CNRC.

C. B.

Une nouvelle réglementation régissant lagarantie des biens et services, fixée en octobre2013, entrera en vigueur en octobre prochain.

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Le syndicat PNT d’AirAlgérie, affilié à l’UGTA, parle de«tirs groupés contre Air Algérie».«Nous, syndicat UGTA-PNT, majo-ritaire du collectif des pilotes,désavouons et nous nous démar-quons de ces sorties médiatiquesqui remettent en cause la sécuritédes avions et la pérennité de lacompagnie», indique-t-on dans uncommuniqué rendu public etd‘ajouter : «Ces attaques injusteset injustifiées sont jalonnées demensonges et de déclarations insi-dieuses, visant le discrédit de lacompagnie, dont l'origine renvoie àdes cercles biens connus et identi-fiés. Bien que certains problèmessocioprofessionnels des pilotes,ne datant pas d'aujourd'hui, sub-sistent encore, nous sommesétonnés quant au choix du timinget de la conjoncture précise pourles faire resurgir. Ces problèmestrouveront leur solution à l'intérieurde la compagnie».

Cette sortie médiatique du syn-dicat UGTA intervient vingt-quatreheures après celle opérée par lesanimateurs du Syndicat autonomedes pilotes de ligne algériens(SPLA). Ces derniers, dans uncommuniqué intitulé «Le SPLA

alerte», indiquent que «depuisplusieurs mois déjà, nous avonsdénoncé et tiré la sonnette d’alar-me, au sein d’Air Algérie et laplace publique, concernant lesrisques importants qu’encourtnotre compagnie.

Nos dernières alertes datentdes grandes assises du transportde novembre 2013 et à travers plu-sieurs communiqués de presse(2013 -2014), malheureusement,la direction de la compagnie ignorenos alertes et continue aujourd’huidans sa démarche anarchique».

Pilotes fatigués ?Interpellant vivement les hautes

autorités du pays, le syndicatdénonce l’incompétence et lacooptation selon des critèresrégionalistes ou clientélistes.«Aujourd'hui, et après le crash trèsrécent, le comportement de cer-tains responsables et le climat detravail qui règne au sein de la com-pagnie nous font craindre le pire»,s’alarment les pilotes qui font étatd’une surexploitation dont ils sontvictimes.

«Les pilotes d'Air Algérie sontfatigués, en effet, les refus decongés ont atteint des summums(14 mois de reliquat de congés

pour certains) avec un total de plusde 132 années de reliquats pourl'ensemble des pilotes», soulignece syndicat, non sans inquiétude.

Le SPLA, qui n’a cessé dedénoncer les écarts de gestiondans cette compagnie, estime queles responsables d'Air Algérien’ont pas beaucoup le choix. «Ilspeuvent soit travailler d'une maniè-re professionnelle et être éjectésaussitôt, ou bien accepter les com-promis en portant atteinte à lasécurité des vols et travailler dansl’anarchie», soutient-il, demandantofficiellement aux autorités de «semêler pleinement et rapidement»dans la gestion de cette compa-gnie au bord d’une catastropheaux conséquences à la fois écono-miques et humaines insuppor-tables.

Un état des lieux que réfute lesyndicat PNT-UGTA, qui considère

selon lui, que «les pilotes de lacompganie, formés dans desécoles reconnues et agréées,répondent parfaitement aux pré-requis pour l'accès à la filière», a-t-on précisé, ajoutant que «leurscollègues, formés dans les mêmesécoles, sont recrutés par la Qatariaet Emirates, sans que cela soulèvele holà au sein de ces compa-gnies».

Campagne de déstabilisation Pour le syndicat UGTA, «la ten-

tative d'exclusion de ces pilotesself-sponsor vise des intérêts res-treints et mesquins de certains, quiveulent éloigner l'échéancede leur date de départ à la retrai-te, et ainsi créer une situation desous-effectif et de blocage de lacompagnie».

«Profitant de cette incursionmédiatique malheureuse, des per-

sonnes malintentionnées tententde discréditer un collègue com-mandant de bord, jouissant dequalités morales et profession-nelles indiscutables», a-t-on men-tionné.

En somme, le syndicat despilotes de lignes algériens (UGTA-PNT) a ainsi exprimé sa démarca-tion de ce qu'il a qualifié de «sor-ties médiatiques» qui remettent encause la sécurité des avions et lapérennité de la compagnie AirAlgérie. Il saisit ainsi cette opportu-nité pour lancer un appel à «lasagesse et à la cohésion de tousles collectifs pour préserver la sta-bilité de la compagnie».

Sur un autre chapitre, le groupefrançais Avico a rendu public uncommuniqué dans lequel, ildément «catégoriquement les allé-gations concernant un litige», quil’oppose à Air Algérie.

Le même démenti est signéconjointement par Avico et AirAlgérie. Pour rappel, des écrits depresse ont indiqué que le groupefrançais Avico, qui offre unegamme intégrée de services pourle transport aérien, réclame à lacompagnie nationale Air Algérieprès de 7,5 millions d’euros defrais d’affrètement d’avions nonencore réglés.

Ce groupe, par lequel la compa-gnie nationale passe pour affréterdes avions selon ses besoins régu-liers ou saisonniers, demande à AirAlgérie d’honorer son contrat etévoque un «risque imminent d’arrêtdes vols» par les fournisseurs(compagnies d’affrètement), les-quels n’ont pas encore été payés.

A. B.

Le Soird’Algérie Vend. 15 - Sam. 16 août 2014 - PAGE 5Actualité

SYNDICATS-AIR ALGÉRIE

Guerre des communiqués

La wilaya de Aïn-Defla est la 16e

des 20 wilayas du pays dont lecheptel bovin est contaminé par lafièvre aphteuse.

Les trois foyers enregistrés où les cas decontamination ont été confirmés se situentsur le territoire de la commune deBourached, au sud-ouest de Aïn-Defla.

Selon les informations que nous avons puobtenir auprès des services vétérinaires dela Direction des services agricoles, le pre-mier foyer s’est déclaré le mercredi 6 août,dans un petit élevage qui compte 8 bovinsinstallé dans le douar des Hwaouria.

Selon l’enquête de rigueur, le maquignona importé les 8 bêtes à partir des marchés àbestiaux extérieurs à la wilaya. Dès que lesanalyses de laboratoire ont confirmé l’attein-te virale, en présence de tous les respon-sables des secteurs concernés, les bêtes ontété abattues et les mesures de désinfectionde tout ce qui peut transmettre le virus ontété entreprises. Les éleveurs se verrontindemnisés à 80% pour les bêtes abattues.

Une semaine plus tard soit mercredi der-nier, toujours dans la commune deBourached, un autre foyer est enregistrécette fois dans le douar des Slamnia. Làaussi dans un petit élevage comprenant 8bovins et 14 ovins. L’abattage, dans lesmêmes conditions, a eu lieu, comme mesureprescrite pour circonscrire la propagation etla transmission du virus à d’autres élevages,nombreux dans cette région à vocation agro-pastorale par excellence.

Jeudi, des sources officielles indiquentqu’un troisième foyer a été enregistré tou-jours dans le douar des Slamnia dans lamême commune. Selon le chef des servicesvétérinaires de la DSA, M. Cherfaoui Omar, il

a été décidé de vacciner tous les bovins dela commune de Bourached par mesure pré-ventive. Il précise que les bêtes atteintesn’ont jamais été vaccinées. Les propriétairesayant toujours boudé la vaccination.

Pour ce qui est de la disponibilité desvaccins, il a été déjà procédé à une cam-pagne de vaccination avant la période esti-vale. Cependant, ajoute-t-il, maintenant quela maladie s’est déclarée, la demande dedoses de vaccins s’est accrue.

Par ailleurs, nous a-t-on informé, une cel-lule de veille et de suivi a été mise sur piedau niveau de la wilaya. Des mesures dras-tiques ont déjà été prises à savoir, l’annula-tion des congés des vétérinaires fonction-naires et le rappel de ceux qui étaient encongé légal sauf certains pour des cas deforce majeure. Même les vétérinaires nonfonctionnaires, ajoute M. Cherfaoui Omar, sesont impliqués dans ce processus de lutte

contre le virus. D’ailleurs c’est un de cesvétérinaires privés qui a découvert et signaléle premier foyer.

Par ailleurs, un train de mesures a étépris pour éviter la propagation de la maladievu que la wilaya de Aïn-Defla comptequelque 39 000 bovins déclarés, c’est direcombien l’enjeu économique est considé-

rable. Il a d’ailleurs été enjoint aux servicesde sécurité de veiller à la fermeture de tousles marchés à bestiaux installés sur le terri-toire de la wilaya, d’interdire l’accès de chep-tel en provenance des wilayas limitrophes,comme une seule destination est admisepour les mouvements de bêtes à l’intérieurdu territoire de la wilaya, celle de l’abattoir.

En même temps qu’un quota de vaccins,des centaines de prospectus et d’affichesportant conduite à tenir face à ce fléauont été réceptionnés dans l’après-midi demercredi.

Le chef des Services vétérinaires informeque la viande cuite des animaux abattus estpropre à la consommation tout comme le laitqui ne doit pas être consommé sans êtrebouilli ou pasteurisé surtout quand on saitque la consommation de lait cru caillé et depetit lait est très répandue pour accompa-gner le traditionnel couscous.

Il est peut-être temps aussi qu’on penseà inscrire la traçabilité du parcours non seu-lement des viandes mais aussi des nom-breux produits à large consommation, dontl’ingestion n’est pas sans risque sur la santédes populations.

Karim O.

La zone de turbulences que traverse depuis quelquesjours la compagnie Air Algérie n’a pas tardé à faireréagir les différentes représentations syndicales acti-vant en son sein. Ainsi, après le Syndicat des pilotes deligne algériens (SPLA), c’est au tour du syndicat PNT -UGTA de monter au créneau, en se démarquant de cequ’il qualifie de «sorties médiatiques», qui remettent encause la «sécurité des avions et la pérennité de la com-pagnie Air Algérie».

Secousse tellurique de 3,0 degrés enregistrée à Bouira

Une secousse tellurique de magnitude 3,0 degrés sur l'échelle ouverte de Richtera été enregistrée hier à 9h47 dans la wilaya de Bouira, indique le Centre de rechercheen astronomie, astrophysique et géophysique (Craag).

L'épicentre de la secousse a été localisé à 23 km au nord-est de la wilaya deBouira, précise la même source.

APS

AÏN-DEFLA

Trois foyers de la fièvre aphteuse déclarés

Crise à Air Algérie.

Des mesures drastiques ont été entreprises pour empêcher la transmission du virus.

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Le Soird’Algérie Vend. 15 - Sam. 16 août 2014 - PAGE 6Actualité

Il est utile de connaîtrequelques itinéraires pour circuleren sécurité et gagner du temps. Ilest par ailleurs conseillé de partirtôt de chez soi pour éviter la circu-lation des heures de pointe. Voiciquelques conseils pour les auto-mobilistes.

Alger-BlidaPour les baigneurs venant de

l’ouest de Boumerdès (Alger-Blida) leur meilleure destinationest l’une des plages de Corso ouBoudouaou-El Bahri ex-Alma-marine, à l’ouest de la ville deBoumerdès.

En roulant sur la RN5, les auto-mobilistes peuvent se diriger versces plages en transitant par la villede Boudouaou ex-Alma. A la sortienord de Boudouaou, ils circulerontsur le CW122 pour rejoindre laRN24, à hauteur du barrage degendarmerie.

A partir de ce barrage, il fautprendre la gauche sur la RN24pour aller à Boudouaou El Bahri,qui est à moins de 5 km, pourcontinuer jusqu’à Corso. Pourceux qui partent plus loin versBoumerdès-Est, El Karma ex-Figuier, Seghirat ou encore versZemmouri El Bahri ex-CourbetMarine, il faudrait qu’ils soientpatients car la circulation automo-bile, surtout en fin d’après-midi, auretour, est très dense sur cette par-

tie de la RN24. A ceux qui veulentaller absolument à Zemmouri-ElBahri ou même à Cap Djinet, àpartir d’Alger, nous leur suggéronsde continuer sur la RN 5 jusqu’à lasortie Est de Thénia ex-Minerville,pour prendre la RN12 (Thénia-Tizi-Ouzou) jusqu’à Si Mustapha.

A partir de la sortie nord decette ville, il faut prendre la RN24Dpour rejoindre Zemmouri. Le trajetest un peu plus long mais la circu-lation est généralement plus fluide,sauf en cas d’accident de circula-tion.

Sétif-Bordj-Bou-Arréridj-Bouira Il est plus facile de venir de

Sétif passer une bonne journée àZemmouri-El Bahri que d’aller àBéjaïa. On peut en effet prendre ledépart de Sétif à 6 heures dumatin, passer une longue journéesur les sables de l’ex-CoubetMarine et repartir en fin d’après-midi en direction de la ville de AïnFouara.

Nous conseillons aux bai-gneurs venant de Sétif, Bordj-Bou-Arréridj et Bouira d’opter pour l’unedes plages de Zemmouri car l’ac-cès y est plus direct. Comment ?Quitter l’autoroute à l’ouest deLakhdaria pour reprendre la RN5en passant par les gorges deAmmal (ex-Palestro).

Après Souk El Had et à la péri-phérie Est de Thénia, bifurquer à

droite pour circuler vers Tizi-Ouzou (RN12) et pour entrer,après 2 ou 3 kilomètres, dans laville de Si-Mustapha.

Dans cette agglomération onne peut rater la RN24D qui mènedirectement, après 6 ou 7 kilo-mètres, à Zemmouri ex-Courbet.De là il est plus facile d’aller versZemmouri El Bahri ou même unpeu plus loin vers l’Est – une dizai-ne de kilomètres — à Cap Djinet.

Tizi-OuzouPartir de Tizi-Ouzou, pour arri-

ver vers l’une des plages deZemmouri El Bahri ou Cap Djinet,est un jeu d’enfant. L’automobilistequi descend de Tizi-Ouzou vers lawilaya de Boumerdès circulenécessairement sur la RN12.Donc pour aller vers Cap-Djinet, ilfaut virer au niveau de l’échangeur

de Bordj-Menaïel à droite pourprendre le CW 133.

Après une quinzaine de kilo-mètres, cette route aboutit à hau-teur du grand carrefour de Djinet(RN24) où est installé un barragesécuritaire. Les plages de cettecommune sont situées à droite.

Quant aux estivants de Tizi-Ouzou qui veulent se rendre àZemmouri El Bahri, ils doiventpoursuivent leur chemin sur laRN12 jusqu’à Si Mustapha, pourtourner à droite et prendre laRN24D.

Il y a, bien entendu, d’autres iti-néraires et quelques raccourcis,mais nous nous sommes abstenusde les indiquer car ils peuvent êtresources de désagréments pour lesautomobilistes qui n’ont pas uneconnaissance parfaite de la wilayade Boumerdès.

Train et bus Il y a également la possibilité

de se rendre à la plage deBoumerdès par bus ou par train àpartir d’Alger. Comme les navettesentre certaines villes de l’intérieurvers les localités balnéaires(comme Bordj-Menaïel vers Cap-Djinet ou Si Mustapha versZemmouri El Bahri) ne sont pasrégulières, nous indiquons uneseule destination, Boumerdès-ville.

Il est en outre possible d’aller,par train ou bus vers la plage deCorso, à condition de marcher dela ville vers la plage sur une dis-tance d’environ 3 kilomètres et deconnaître les horaires de passagedu train (instable à cause des des-tructions subies par le réseau àRéghaïa) ou des bus.

Abachi L.

POUR LES AMATEURS DES RIVAGES DE BOUMERDÈS

Quelques astuces pour rejoindre les plages Il reste beaucoup de temps à ceux qui aiment la mer

pour aller faire trempette. On peut venir d’Alger ou deBlida, de Sétif, de Bordj-Bou-Arréridj ou de Bouira, del’une des villes de la Haute-Kabylie, pour rejoindre l’unedes 34 plages de Boumerdès, surveillées et autorisées àla baignade, passer de bons moments et repartir chez soile soir venu.

Boumerdès est réputée pour ses magnifiques plages.

Le front de mer de Kotama lon-geant la plage casino connaît uneanarchie totale en cette période degrand rush d’estivants en quête demoments de détente et de décom-pression.

Lors de notre passage dans cet espacequi constitue le coin de prédilection desfamilles estivantes à la tombée de la nuit etsous la chaleur suffocante qui sévit actuelle-ment en ce mois d’août, nous avons étédésagréablement surpris par l’état des lieuxdéplorable qui règne dans cet endroit censéêtre la vitrine du tourisme au chef-lieu de lawilaya : les trottoirs sont constammentsquattés par «une armée» de vendeurs à lasauvette qui écoulent n’importe quoi et n’im-porte comment face à la démission des ser-vices de l’Etat. On dresse des étals de fortu-ne au milieu des trottoirs gênant énormé-ment les estivants déambulant sur ce front.On trouve de tout : des sandales pourfemmes, des brochettes, des objets décora-tifs, des ustensiles de cuisine, des vête-ments, des sous-vêtements, des jouets pourenfants, de la friperie etc., en un mot unevraie dulala à ciel ouvert sous le nez desagents de l’ordre qui ont déjà du mal à gérercette marée humaine qui se déverse quoti-diennement sur cette esplanade avec sabrise de mer ou plutôt ce souk qui s’improvi-se malheureusement à une vingtaine demètres des résidences de certains «res-ponsables» locaux.

Nous avons du mal à nous frayer un che-min au milieu de cette pagaille où on trouveaussi des jeunes jouant au billard et au

baby-foot en pleine rue et pour clore lespectacle, des jeunes à vélo préfèrentemprunter les trottoirs. Un autre fait déplo-rable et face à la démission délibérée del’État, des énergumènes sans foi ni loiimposent leur diktat en imposant clandesti-nement des taxes de 100 DA, sous le nezdes agents de l’Etat et parfois avec la com-plicité de certains d’entre eux, aux automo-bilistes qui stationnent leurs véhicules auxalentours de ce quartier qui fut jadis la fiertéde la ville de Jijel. 

Malheureusement, il est aujourd’hui sousl’emprise d’une bande de voyous qui,matraque à la main, font la loi dans laRépublique de «Tag alamen tag». «On pré-

fère payer 100 DA à ces autoproclamésgérants de parking que d’avoir une vitre cas-sée qui coûte 10 000 DA», ajoute un esti-vant rencontré à la terrasse d’une buvetteen compagnie de sa famille.

Le même décor sur la plage : des auto-proclamés concessionnaires des plagesbarricadent la plage à l’aide de barrièresmétalliques et imposent aux baigneursune table et quatre chaises et un parasolà 1 500 DA.

Le squat de l’espace public est un phéno-mène qui prend des proportions alarmantesavec la complicité de certains agents de l’Étatdont la patte est graissée… par ces nouveauxcaïds des lieux qui font la pluie et le beau

temps dans cette ville transformée en par-king gardé payant à ciel ouvert par la volontéde ceux qui sont censés gérer les affairesdes citoyens.

Il convient de souligner que ces parkingsgardés payants sont gérés par des énergu-mènes structurés en gangs sous la protec-tion de leurs complices dont l’identité est unsecret de polichinelle… Ceux-ci font despieds et des mains et font des interventionsauprès de leurs chefs pour qu’ils aient le pri-vilège de travailler sur la côte durant la sai-son estivale, synonyme de rente et de butin.

Lors de notre virée nocturne à la plagede Kotama où une mafia de squatteurs s’estsubstituée à l’État, nous avons été désa-gréablement surpris par l’état des lieux :des tables de baraques de fortune dresséesau milieu de ladite plage, des tentesgéantes à partir desquelles fusent unemusique de cabaret, des ordures jonchantle sol dans un désordre total. «El hala rahihamla», peste un estivant âgé en compa-gnie de ses deux filles, rencontré à la sortied’une buvette ou plutôt d’une baraque entôle où la bouteille d’eau minérale se vend à80 DA.

En quittant le front de mer, jadis la fiertéde la ville, nous avons l’impression d’avoirquitté le souk de Boumati à El Harrach etses multiples paradoxes. Ceux d’uneRépublique ou «elghanima» est un consti-tuant fondamental à défaut de la bonne gou-vernance qui demeure toujours un discoursrabâché par nos politicards, synonyme de lafaillite d’un système de gouvernance dont lechangement fait l’unanimité.

Bouhali Mohamed-Cherif

JIJEL : UNE VIRÉE NOCTURNE AU FRONT DE MER

Silence… on squattePh

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La ville de Jijel, la nuit.

Pour la plupart des jeunes mis encause, tout commence à l’école et à lamaison. De petites bêtises, desabsences injustifiées à l’école, depetites bagarres et enfin de mauvaisesfréquentations sont les premierssignes d’une future délinquance. Ilsdeviennent dès leur jeune âge ingé-rables et invivables. Les parents, et

malgré leur bonne volonté, se retrou-vent impuissants, dépassés et déses-pérés. Ces jeunes commettent toutessortes de délits, allant du simple com-portement gênant aux agressions phy-siques et verbales, aux incivilités sur lavoie publique. Les atteintes aux bienset aux personnes sont quotidienne-ment signalées. Malgré les nom-

breuses descentes de police, leur pré-sentation devant la justice et leurcondamnation, ils récidivent, pour laplupart lors de leur sortie de prison.Dans les cités dépourvues d’éclairagepublic, la situation est encore plusgrave. Les gens ne sortent plus, tôt lematin et ne rentrent plus, tard chezeux. Pourtant, et dans le cadre deleurs activités de lutte contre la crimi-nalité urbaine, les services de la policejudiciaire redoublent d’efforts et fontquotidiennement des enquêtes et desarrestations. Avoir plus de 18 ans, nepas travailler et errer toute la journéedans la rue est une situation très diffi-cile, qui mène ces jeunes vers les

maux sociaux et les place dans unespirale où il est extrêmement difficiled’en sortir. Les vols, les agressions etles incitations à la débauche sontchaque jour jugés dans les tribunaux.Ces derniers temps, on assiste à unautre phénomène devant les portesdes écoles. Des jeunes agressent lesélèves (surtout les filles), verbalementet physiquement. Ce sont surtout lesexclus des écoles qui «se vengent desétablissements et des élèves qui sonttoujours scolarisés.

Les parents d’élèves ne s’impli-quent pas pour protéger leurs enfantset la police ne peut être partout.Plusieurs enfants ont été blessés et

emmenés à l’hôpital. Ces cas ont étésignalés dans les cités de Zeria,Fosha, Bensaïd, et Boutrifis.

Ces jeunes font inconsciemmentdes bêtises et doivent faire l’objetd’une attention particulière de la partdes responsables. Ils ne sont, en réali-té pas aussi mauvais qu’on le pense,ils sont désemparés et cherchent leurvoie. Ils demandent de l’aide et comp-tent sur l’Etat pour prendre le bon che-min. La formation dans les CFPA sansjustification de niveau scolaire, appli-quée ces derniers temps est une trèsbonne chose pour l’insertion de cesjeunes.

Bekaï Bensaïd

Le Soird’Algérie Vend. 15 - Sam. 16 août 2014 - PAGE7Faits divers

DJELFA

Une recrudescence inquiétante de la délinquanceLa délinquance juvénile ne cesse de se propager et de

faire beaucoup de mal à la société. Elle devient un phéno-mène massif et gâche la vie des citoyens. La déperditionscolaire, l’analphabétisme et le chômage sont les élé-ments les plus importants qui véhiculent et amplifient dejour en jour cette inquiétante situation.

Cet enfant de moins de 3 ans,qui se trouvait en compagnie deson père à l’intérieur de sonmagasin commercial, a été placédans le véhicule familial en vue derejoindre leur domicile, aux envi-rons de 23 heures.

Cette affaire qui s’est dérouléeen date du 12 août 2014, a intri-gué les citoyens de Sidi-Naâmane du fait que l’enfant futenlevé du véhicule, en une frac-

tion de temps par une personneinconnue. L’enfant criait et sedébattait dans les mains de sonravisseur. Les cris du père et del’enfant ont ameuté tout le quartierdu centre-ville de Sidi-Naâmane.Une patrouille de police, qui setrouvait dans les environs, futalertée par les cris de l’enfant.

L’affaire s’est déroulée près dela gare routière et de ce fait, lapolice avait pu quadriller le quar-

tier, rattraper le ravisseur, etrendre l’enfant à son père.

Mais au delà de cet épisodedont l’issue fut heureuse, desquestions sont en suspens et intri-guent la population locale.Pourquoi un enfant de 3 ans setrouvait dans un magasin com-mercial à une heure tardive (prèsde minuit) ? La seconde interro-gation qui fut émise est celleconcernant le ravisseur qui est unrepris de justice notoire, et qui aguetté le commerçant pour luienlever son enfant. Ces questionsintrigantes ont mis en émoi la peti-te ville de Sidi-Naâmane maisaussi des parents, qui redoutent

l’existence d’un réseau d’enlève-ment d’enfants.

Un habitant de la ville d’ElOmaria, distante de 5 kilomètresde Sidi-Naâmane, a émis desdoutes qui font frémir. «Il est pro-bable qu’il s’agisse d’un réseaude prélèvement d’organes qui està l’origine de ces enlèvements».

Un autre habitant de Médéaest formel, «il s’agit d’un repris dejustice qui veut demander unerançon», mais une mère de famil-le alarmée dira «ce sont desdéséquilibrés, spécialisés dansles rapts et les sévices à l’en-contre des enfants».

Larbi Houari

MÉDÉA

Enlèvement d’un enfant de 3 ans à Sidi-NaâmaneBLIDA : ALORS QUE

30 HECTARES DE FORÊTSONT PARTIS EN FUMÉE

Neuf magasinsincendiés à Boufarik

Les éléments de la Protection civile de la villede Boufarik, dans la wilaya de Blida, ont interve-nu, durant les 24 dernières heures, pour circons-crire les feux qui ont ravagé neuf magasins. Lepremier magasin à avoir pris feu se situe au quar-tier dit Les Jésuites, en face du stade de Boufariket son tenancier s’est fracturé la jambe aumoment de prendre la fuite. L’autre incendie a étédéclaré au marché de gros de Boufarik où 8magasins se sont enflammés. Tout comme undixième magasin d’articles ménagers a été incen-dié à Bougara, à 25 kilomètres à l’est de Blida.

Quant aux feux de forêt, l’unité de laProtection civile de Blida, aidée par les colonnesmobiles, a intervenu sur plusieurs endroits deChréa pour circonscrire les foyers de flammesdéclarés depuis mercredi dernier.

Ainsi, 30 hectares de broussailles et demaquis sont partis en fumée, notamment auxlocalités dites El Mahbous, à Bouarfa, El Abaziz,à Bougara et Ouled-Messaoud, à Larbaâ.

M. B.

Ces affaires ont impliqué 263individus, dont 51 ont fait l'objetd'une détention provisoire et 32d’une citation directe.

Pour les délits de vols, ils ontatteint un chiffre inquiétant de142 cas, impliquant 40 per-sonnes dont 18 ont fait l'objet dedétention provisoire, suivis en

deuxième position par les agres-sions physiques caractériséespar des coups et blessuresvolontaires ayant entraîné sou-vent de graves infirmités etautres blessures, 126 cas sontenregistrés pour ces délits dontune dizaine de personnes sontgardées en détention provisoire

et 17 comparaîtront en citationdirecte. Les mêmes services etdans le cadre de la lutte contre lacriminalité sous toutes sesformes, ont aussi opéré des des-centes dans les différents quar-tiers chauds, réputés être fré-quentés par de jeunes désœu-vrés et autres délinquants,recherchés par les services depolice et les instances judiciaires.

Pour ce volet, 86 descentessont enregistrées par la police etont permis de vérifier l'identité depas moins de 530 personnesdont 6 de sexe féminin. Parmices personnes, 55 se sont avé-

rées recherchées par les ser-vices de police pour différentsdélits, 10 personnes ont été trou-vées en possession d'armesblanches prohibées, 24 autres enpossession de produits psycho-tropes et de boissons alcooli-sées.

Quant à la police de l'ordrepublic, elle a enregistré une tren-taine d'accidents de la circulationqui ont causé des blessures plusou moins graves à 38 passagers,avec un retrait de 146 permis deconduire pour différentes infrac-tions au code de la route.

Moussa C.

En cette période estivale, lesbeaux rivages de Damous, ville côtiè-re distante de 150 kilomètres d’Alger,attirent des familles, mais aussi desdélinquants.

A ce titre, la cellule de communication dela police de Tipasa révèle que l’un de cesdélinquants a été arrêté dans un bus, par la

police de Damous, alors qu’il effectuait unerandonnée solitaire.

Cet estivant particulier fut trahi par sonattitude suspecte car il se trouvait dans unétat de confusion mentale qui a attiré l’atten-tion des passagers du bus, mais aussi celledes policiers en faction dans un barrage rou-tier. Cette personne, répondant aux initiales

de B. M. âgée de 23 ans et résidant à Blida,a été soumise à une fouille et se révèle êtreporteuse de près de 10 grammes de kif (can-nabis), ainsi que de pastilles d’hallucino-gènes. Elle a avoué avoir acheté cettedrogue à Boufarik pour un montant de 2 250dinars auprès d’un dealer dénommé B.

Larbi Houari

OUM-EL-BOUAGHI

Les délits de vols et les agressions physiquesen pole position pour le mois de juillet

Dans un communiqué remis à notre journal par lacellule de communication de la Sûreté de wilayad'Oum-El-Bouaghi nous avons appris que les élé-ments de la police judiciaire ont enregistré à leur actifdes activités intenses pour le mois de juillet ; ainsi, lesdélits de vols sont placés en pole position avec pasmoins de 140 affaires sur un total de 391.

DAMOUS

Randonnée suspecte

MOSTAGANEM

Une septuagénaireécrasée par un bus

Funeste journée que fut ce mercredi après midisur l’avenue Ould-Benyahia-Belkacem où un drama-tique accident s’est produit. Un mini-bus de marqueIsuzu assurant la liaison entre la ville deMostaganem à la localité de la Vallée des jardins arenversé une dame au nom de Fatma Rezaïguiaâgée de 78 ans. Malgré les soins prodigués par leSamu, le décès a été constaté sur les lieux dudrame. La route a été coupée à la circulation durantplus d’une heure pour faciliter le travail des secourspuis de la police pour les premières constatationsdans le cadre de l’enquête qui fera la lumière sur lescirconstances exactes de ce drame de la route.

Le conducteur du bus a été arrêté et mis à la dis-position des services de police.

A. B.

AÏN-TÉMOUCHENT

Electrocution d'un électricien à Sidi Ben-Adda

La population de la ferme Charbouni, rattachée àla commune de Aïn-Kihel, a été attristée par la nou-velle de la mort atroce d'un agent de Sonelgaz à lasuite de son électrocution mercredi matin dans laville de Sidi Ben-Adda.

Selon des informations concordantes, le malheu-reux, un agent de Sonelgaz, était en train d'effectuerdes travaux quand il a été électrocuté et carbonisédans le lieu précité. La victime B. M. âgée de 41 ans,est père de deux enfants, tout le monde témoignaitqu'il était modeste et très serviable.

Le corps a été déposé à sa dernière demeure auniveau du cimetière d'El-Hadjaria en présence d'unefoule nombreuse.

S. B.

La cellule de communication de la police de Médéavient de révéler une affaire intrigante d’enlèvement d’unenfant de moins de 3 ans, qui s’est déroulée dans la pai-sible localité de Sidi-Naâmane, une ville située au sud-estde Médéa et distante de cette dernière de 45 kilomètres.

Si les faits relatés par la vic-time sont vraisemblables dansleur globalité, il n’en est pas demême pour les motifs de l’enlè-

vement et de la séquestrationpuisque la quasi-totalité de lapopulation avance la thèse durèglement de comptes, l’entre-

preneur ayant déjà fait l’objet demenaces similaires par lepassé.

Des traces de lutte dans lacabine de l’engin confirment sonenlèvement brutal par deuxindividus qui l’ont jeté quelquesheures plus tard dans un cani-veau sur le CW 251 où il a étélaissé pour mort les mains ligo-

tées et le visage tuméfié. Lesdeux assaillants n’ayant pas faitde demande de rançon, ontainsi bravé les recherchesmenées pour retrouver la victi-me jetée dans un endroit fré-quenté comme signe avertisseuraux fins de faciliter sa découver-te poursuivent nos sources.

S. H.

AZAZGA

Vraie fausse tentative de kidnapping d’un entrepreneur à Ifigha

La nouvelle faisant état d’une tentative de kidnap-ping d’un entrepreneur d’Akbil en milieu de journéede mardi dernier à Ifigha a étonné plus d’un dans larégion où cela est interprété comme une tentative dediabolisation de la localité.

En effet, après avoir fermétrois jours durant le siège de leurAPC la semaine écoulée, leshabitants du village Aftis, rele-vant de la municipalité deBoudjellil, située à quelque 60km au sud du chef-lieu de lawilaya de Béjaïa, ont radicaliséleur mouvement de protestationen procédant à la fermeture dela RN 26 et de la voie ferréepour exprimer leur ras-le-boldevant la dégradation du cadrede vie dans leur cité.

Hier, tôt dans la matinée desvillageois protestataires ont

investi l’important axe routierreliant la wilaya de Béjaïa etcelles d’Alger et Bouira à hauteurde l’entrée de la localité deTazmalt qu’ils ont barricadée àl’aide de divers objets. La circula-tion a été entièrement paralyséesur cette voie de communicationdurant toute la journée.

Les manifestants en furie ontégalement barricadé la voie fer-rée au niveau de la localitéd’Allaghane pour se faireentendre des pouvoirs publicsqui tardent à prendre en chargeleurs préoccupations sociales.

Les protestataires exigent l’ins-cription de projets d’aménage-ment urbain pour leur village.

Les villageois réclament entreautres, une meilleure distributionde l’eau potable, la réalisationd’un réseau d’assainissement, laréfection du chemin principalmenant vers leur cité ainsi que leraccordement de leurs foyers auréseau de gaz de ville.

Face à la paralysie de cetimportant axe routier, des milliersd’automobilistes qui se sontretrouvés les otages d’un conflitdont ils ne sont ni de près, ni deloin concernés ont dû faire encette journée caniculaire de trèslongs détours par les chemins de

montagne pour rejoindre leurdestination.

La fermeture de la route a pro-voqué à l’occasion des bouchonsmonstres sur plusieurs kilo-mètres.

Devant ces actions récur-rentes de fermeture des routesqui ont trop duré, étouffant éco-nomiquement et socialementtoute cette région de la basseKabylie, les autorités concer-nées restent toujours muettes etsemblent impuissantes à mettreun terme à cette anarchie quitend à s’installer empoisonnant lavie de la population locale dansses différents déplacements .

A. Kersani

Le Soird’Algérie Vend. 15 - Sam. 16 août 2014 - PAGE8Régions

BÉJAÏA : ILS RÉCLAMENT L’AMÉLIORATIONDE LEUR CADRE DE VIE

Des villageois en colère ferment la mairie,la RN 26 et la voie ferrée à Boudjellil

«Je fais vacciner mon cheptelune fois par trimestre, et mesbêtes ne se mélangent pas avecd'autres bêtes d'autres cheptels,cela fait une semaine que j'enter-re jusqu'à trois agneaux par jour,tous les agneaux qui périssent ne

dépassent pas les 5 mois, je n'ar-rive absolument pas à expliquerleur mort», a déclaré jeudi der-nier, M. Gharbi Saïd grand éle-veur de son état et très réputédans le territoire de la zaouia deSidi Bouazza relevant de la com-

mune de Sidi-Ben-Adda.L'éleveur ajoute qu'il appliqueavec rigueur les consignes desmédecins vétérinaires, il surveilletoujours la nourriture et l’eau deses bêtes cependant dit-il :«Curieusement, mes agneauxqui sont en très bon état de santémaigrissent, s’affaiblissent et nepeuvent plus circuler. Ensuite ilsmeurent en un temps très court».En conséquence, la population

en général et les éleveurs en par-ticulier n’écartent pas la piste dela fièvre aphteuse. La situationest préoccupante. Le vétérinairemandaté n’a pas encore rendules résultats de son investigation.

Il est utile de noter que lesdeux marchés à bestiaux de Aïn-El-Arba et du chef-lieu de wilayasont fermés temporairement parmesure conservatoire.

S. B.

AÏN-TÉMOUCHENT

Une trentaine d'agneaux périssent mystérieusement à Sidi-Ben-Adda

Un éleveur originaire de Sidi-Ben-Adda, dans lawilaya de Aïn-Témouchent, n'arrive pas à expliquer lacause de la mort mystérieuse de plusieurs têtes de sesagneaux en l'espace d'une semaine.

Depuis son installation à lamagistrature de la commune, leP/APC est fustigé, critiqué et vili-pendé par 9 de ses pairs, unecontestation qui a mené dansl’impasse les intérêts des élec-teurs et de la localité, disent cesdissidents.

D’après ces derniers, l’assem-blée ne délibère d’aucun projetde développement pour la com-mune depuis son installation,faute de quorum, illustrant l’atmo-sphère tendue qui règne entre luiet ses pairs dissidents. Ils luireprochent la prise de décision

unilatérale, une mauvaise ges-tion des intérêts de la commune,le manque de développement decette localité située au fin fond dela wilaya de Sidi-Bel-Abbès. Lasituation semble s’être plus pour-rie au sein de l’assemblée, avecde distribution des couffins duRamadhan.

D’après eux, les nécessiteuxn’ont pas bénéficié de cetteassistance de l’Etat et des bien-faiteurs, comme il était d’usagedans le passé. Bref, pour clore, leconstat est que les 9 membres de

la composante de l’assemblée,opposent un farouche rejet àcelui-ci à cause des griefs qu’ilsavancent et la situation est plusque tendue pour servir les inté-rêts de la commune, avec l’ab-sence de signatures des délibé-rations et les réunions boycot-tées. Les signataires de ce retraitde confiance en appellent auxpouvoirs compétents pour unesolution à la crise qui secouel’APC avec une approbation decette décision.

A. M

SIDI-BEL-ABBÈS

Retrait de confiance au P/APC de Boudjebha BordjContesté par neuf membres sur les 13 de la composan-

te de l’assemblée populaire communale de la localité deBoudjebha Bordj (SBA) et cela depuis son élection il y apresque deux ans, finalement, le P/APC a fait l’objet à lafin de la semaine écoulée d’une décision de retrait deconfiance dont une copie a été remise à la presse.

Les infernales actions de fermeture de route et autressièges de mairie ont repris ces derniers jours à Béjaïa.

RELIZANE

Manque d’aménagementà la cité Duplex

Les habitants de la cité des 58 loge-ments Duplex, sise à la nouvelle-villeAdda-Benada, dans un écrit parvenu ànotre bureau, se plaignent de la situa-tion dans laquelle se trouve leur cité.

La cité des 58 logements Duplex,écrivent-ils, est en proie à des pro-blèmes liés à l'absence d'aménage-ment urbain à même d'améliorer lecadre de vie des locataires et de leursenfants.

Sans voirie urbaine et sans trottoirs,soulignent-ils, leurs habitations sontexposées aux risques des eaux plu-viales, sachant qu'en cette période dechaleur, les orages sont légions dans larégion. L'emplacement de la cité des58 logements, à proximité d'un grandchantier de construction de logements(LSP), ajoute son lot de désagrémentspuisque soulignent-ils, certainesconstructions non achevées avec leursdéblais de briques et de sable, consti-tuent des gîtes pour scorpions et autresreptiles aussi dangereux.

Tout en rappelant le taux non moinsimportant qu'enregistre leur cité enmatière de piqûres de scorpions, cesdernières exhortent les responsableslocaux d'effectuer une visite sur leslieux pour s'enquérir de la situation deleur cité.

A. Rahmane

Le chef-lieuétouffe

La ville de Relizane se noie de plusen plus dans la densité et les tracasse-ries de la circulation routière, avec lafermeture de plusieurs voies par les«sens interdit», sans compter les sta-tionnements anarchiques et abusifs dedifférents types de véhicules au niveaudu centre-ville.

Le flux automobile que connaît lawilaya de Relizane croît sensiblement,au moment où un nouveau plan de cir-culation et de transport devient néces-saire pour améliorer la situation. Celle-ci risque d'empirer avec les nouvellesdonnées du développement du chef-lieu de wilaya de Relizane, en pleinessor sur tous les plans.

Un autre phénomène à soulignerest relatif aux véhicules hippomobileset les charrettes des revendeurs ambu-lants qui compliquent davantage la cir-culation ; une véritable anarchie.

Quant aux trottoirs, ils sont squattéspar des commerçants, obligeant lespiétons à circuler sur la chaussée, avectous les risques que cela comporte.

A. R.

Le Soird’Algérie Culture

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

A la fin des années 1980, il y avait eu àAlger une très sympathique invasion defilms américains dont l’histoire se dérouleprincipalement dans les campus universi-taires et les héros sont des étudiants. Lecinéma en Algérie était encore florissant àl’époque. Un groupe de jeunes Algéroisraffolait de ces films. Ils ont tellement vude films de ce genre qu’ils ne se rappellentplus les titres, aujourd’hui. Les histoireselles-même se sont entremêlées dansleurs mémoires. Ils se rappellent quandmême ce long métrage où un des hérosétait un adulte, un riche père de famille quia fait un important don financier à une uni-versité privée, avec une seule condition :être inscrit comme étudiant à l’université.Le bonhomme se retrouve dans la mêmeclasse que son fils…Les amis algérois se rappellent un autrefilm parce qu’ils y ont vu chanter un certainOtis Day & The Knights. Ils ont même vudeux fois ce film dans lequel trois jeunesAméricains se font voler leurs vêtements lanuit à la plage par un groupe rival et quiseront obligés de rentrer très tard à la mai-son «habillés» de cartons.Les amis algérois préféraient les séances«soirées» des salles de cinéma d’Alger.Grace à ces films, les amis algérois avaientappris beaucoup de choses sur l’Amé-rique, eux qui étaient en majorité plutôtgauchistes. Ils ont su, par exemple, quedans certaines universités des Etats-Unis,il y avait différentes Fraternités où les étu-diants avaient le choix d’adhérer.Ces films qui respiraient la bonne humeurétaient légers, sans être vulgaires. Lesacteurs et les actrices jeunes et beauxétaient pour la plupart inconnus. Cesjeunes Algérois encore lycéens, rêvaientd’une université algérienne dans laquelleils allaient vivre eux aussi cette «youngamerican way of life». Ce qui les attendait,ils ne l’avaient pas imaginé même dansleurs pires cauchemars !

K. B. bakoukader@yahoo.fr

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Vend. 15 - Sam. 16 août 2014 - PAGE 9

Le coup d’envoi de la 2e édition du Fes-tival national de la poésie melhoun, dédiéeau chantre Sidi Lakhdar Benkhelouf seradonné, le 20 du mois en cours, à la maisonde la culture Ould Abderrahmane Kaki deMostaganem, a indiqué le commissaire decette manifestation, Abdelkader Benda-mèche.

L a cérémonie d’ouverture, relève-t-ondans le programme mis en ligne surinternet, prévoit un montage poétique

sous le titre «Le poète a dit» qui seraanimé par deux aèdes de la région deMostaganem, cheikh Abdelkader Belmahiet son confrère cheikh Khaled Boukhari. Un documentaire présentant une

rétrospective de la première édition du fes-tival sera présenté à cette occasion, suivid’une séance de déclamation poétiqueassurée par des artistes de Tiaret et Mos-taganem. Ce festival, devant se dérouleraussi bien au chef-lieu de wilaya, qu’à SidiLakhdar, localité où se situe le mausoléedu saint homme, à Sidi Ali, Mazaghrane,Aïn Tedeles. Des poètes du melhoun etchanteurs versés dans le genre bédouinvenus de diverses régions du pays s’y pro-duiront devant un public connaisseur. Outre le volet déclamation de poèmes

et de soirées musicales, les organisateursont prévu plusieurs conférences qui serontdonnées par des spécialistes dans lesdomaines de la culture populaire et dumelhoun. Il sera question, entre autres, de

la genèse du melhoun, de son importancedans la région du Maghreb, de l’apportsoufi dans la poésie melhoun et de lamétrique dans ce genre poétique. Des projections de films documentaires

sont prévues au programme qui compteégalement une commémoration du 456eanniversaire de la bataille de Mazaghrane,dont a été un acteur direct Sidi LakhdarBenkhelouf. La cérémonie aura lieu aumausolée de Sidi Belkacem, à Mazaghra-ne. Dans son blog, le commissaire géné-ral de ce festival, Abdelkader Benda-mèche, estime que «le melhoun est unecréation en mouvement». «La poésie mel-

houn a abandonné les règles de la gram-maire, caractéristiques essentielles de lagrande poésie arabe. Cette forme poé-tique, devenue l'étendard des populationsalgériennes et marocaines, a évolué à par-tir du XVIIe siècle en plusieurs branchesappelées hawzi et mgherbi à Tlemcen,arobi à Alger, Mostaganem et Blida, mehd-jouz à Constantine, bédouin au Sud etdans les campagnes». «Loin de nuire à la propagation de la

langue arabe classique, cette forme, insti-tuée par Lakhdar Benkhelouf suivi pard'éminents poètes durant de longs siècles,pourrait faciliter l'accès à la connaissancesocio-culturelle de l'individu», ajoute-t-il. Sidi Lakhdar Benkhelouf, dont le festi-

val porte le nom, est un aède ayant vécudans la région du Dahra. Il est devenu célèbre grâce à ses poé-

sies sur le Prophète Mohamed (QSSL) -ce qui lui vaut le surnom de «louangeur duProphète») et l'épopée qu'il consacre à labataille de Mazaghrane du 26 août 1558contre les Espagnols. Après un pèlerinageà Tlemcen, au sanctuaire de Sidi Boume-diene, il devient soufi pour se consacrer auculte, à la dévotion, aux louanges, au pointoù il devient le poète panégyriste du Pro-phète(QSSL). Il est à noter que le com-missaire du festival a animé hier uneconférence de presse à l’Institut supérieurde musique d’Alger, comme il tiendra unedeuxième le 17 août courant à la maisonde la culture Ould Abderrahmane-Kaki deMostaganem.

DÉDIÉE AU CHANTRE SIDI LAKHDAR BENKHELOUF

Festival national de la poésiemelhoun à Mostaganem

10e EDITION DU FESTIVAL ARABEDE DJEMILA (WILAYA DE SÉTIF)Samedi 16 août à 22h : Concerts deWael Jassar (Liban), cheba Sihem,Fares et Massi.Dimanche 17 août à 22h : Concertsde Saber Rebaï (Tunisie), Fouzi ElHammi, groupe El Imzad, Farid Houa-med et Saleh El Eulmi.Lundi 18 août à 22h : Concerts deHatem Ammor, Hala Koseir et SiKamel.Mardi 19 août à 22h : Concerts deKadhem Essaher (Irak), Zakia Moha-med et Saber el Houari.Mercredi 20 août à 22h : Concerts deAsma Salim (Lybie), Mona Dandeny

(Mauritanie), Kader Japonais, AbdouSkikdi et Nada Rehane.Jeudi 21 août à 22h : Concerts deRabie El- Asmar, Hacen Dadi, ImadAmir et Adel Daoued.Vendredi 22 août à 22h : Spectacle duBallet Ornina. Concerts de Djamila,cheb Redouane et Tawes.Samedi 23 août à 22h : Concerts deNajwa Karam, Thanina, Karima ElSaghira et Fella El Djazaïria.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Dimanche 17 août à 19h :Commémoration du 37e anniversaire dudécès du poète de la Révolution Moufdi-

Zakaria, organisé par la FondationMoufdi-Zakaria.Jeudi 21 août à 19h : Concert demusique andalouse en hommage àMohamed Rédha Bastandji avecl’association culturelle et musicaleMezghenna.Samedi 23 août à 19h : Pièce théâtraleSupi (l’appel) du Théâtre régional d’OumEl-Bouaghi, mise en scène de BelkacemAmmar Mohamed, adaptation de l’auteurturc Aziz Nesin.Du 25 au 31 août : Salon national de lacéramique d’art en partenariat avec laChambre des métiers de la wilaya d’Alger.

PALAIS DE LA CULTURE DE SKIKDA

Mardi 20 août à 19h : Concert del’Orchestre symphonique national, sousla direction du maestro Amine Kouider,avec la participation de la choralepolyphonique d’Alger, sous la directionde Aziz Hemouli et des artistes NadaRehane et Nawel Mebarek.

GALERIE D’ART LINA (82, RUE DU 24 FÉVRIER, EL-DJAMILA, LAMADRAGUE, AÏN BENIAN, ALGER) Jusqu’au 20 août : Exposition depeinture «Telle mère, tel fils» de l’artisteSaléha Khelifi.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 31 août : Projection du film

Quantum Of Solace de Marc Forste, àraison de 4 de séance par jour.

COMPLEXE CULTUREL GALERIE D’ART AÏCHA-HADDAD(84, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER) Samedi 16 août : Exposition deMahieddine Saïdani intitulée «Traditionsalgériennes entre hier et aujourd’hui».

CENTRE COMMERCIAL ARDIS(PINS MARITIMES, ALGER) Jusqu’au 23 août : Cirque Amar.Horaires : du dimanche au jeudi, lesspectacles commencent à 19h. Lesvendredi et samedi, deux séances, à16h et à 19h.

Algerian way of lifePar Kader Bakou

L e public algérois a renouéau théâtre de verdureSaïd-Mekbel du Bois des

arcades à Alger, avec le gnawimarocain dans ce qu’il a deplus spectaculaire lors d’unesoirée animée par le mâallemAbdeslam Alikane et sa troupeToyour Gnawa. Se produisant pour le

compte du 7e Festival interna-tional de musique diwane,cette formation marocaine quiallie l’authenticité du gnawi àdes chorégraphies spectacu-laires s’est partagée la scèneavec le groupe de rock pro-gressif chinois, «Tang Dinas-ty», qui a attiré un nombreuxpublic essentiellement de lacommunauté chinoise établieen Algérie. Dans un style très entraî-

nant et authentique, AbdeslamAlikane a offert au public unréel show gnawa basé sur letbel, instrument absent de la

scène de cette édition, uneinterprétation magistrale desbradjs, une bonne présencesur scène et aussi sur desdanses acrobatiques. Participant pour la première

à cette manifestation, le maâl-lem a souhaité avoir à l’avenir«l’occasion de rencontrer etd’échanger» avec des artistesalgériens du diwane et de pro-duire des spectacles communsqui pourraient être «présentés

en Algérie et au Maroc». Rencontré par l’APS après

son spectacle, Abdeslam Ali-kane, qui est co-directeur artis-tique du festival d’Essaouira, aestimé que cette musiquedevrait être «davantage miseen avant» dans les deux pays,surtout dans des manifesta-tions qui lui sont consacrées,pour «en tirer le meilleur ethabituer ces artistes à lascène». Evoquant la fusion

avec d’autres styles musicaux,le maâllem a jugé celle-ci«bénéfique» au diwane dumoment qu’elle émane d’une«vraie résidence d’artistessérieusement menée» et qu’el-le permet au diwan d’être «entête d’affiche». En seconde partie de soi-

rée, le groupe de rock progres-sif, très proche du heavymetal, chinois, Tang Dinasty, aoffert à ses compatriotes,venus en masse, un spectacleattrayant et divertissant. le 7e Festival international

de musique diwan s’estdéroulé du 8 au 14 août 2014au théâtre de verdure Saïd-Mekbel du Bois des arcades,avec la participation d’artisteset de groupes comme KeziahJones, Hna Mselmine de AïnSefra, les Marocains Aziz Sah-maoui & University of Gnawa,le maâllem Mustapha Baqbouet le Malien Vieux Farka Touré.

7eFESTIVAL INTERNATIONAL DU DIWANE D’ALGER

Les multiples voies du gnawi

TIZI MEDJBER-ATH YALA-SÉTIF

Concoursde thicourbabineLe 21 août à partir de 11h

L’association Tizi Medjber des Ath Yalade la wilaya de Sétif organise au village deTizi Medjber le concours culinaire intituléAss n’thicourbabine. Ce concours est desti-né au familles qui se mesureront pour laconfection du meilleur plat de ce produit duterroir local.Ces joutes familiales seront précédées

et clôturées — du 18 au 23 août — par desactivités sportives et culturelles dont cer-taines font partie du patrimoine ancestralde la région.

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SNS LE SOIR NUMÉRIQUE ET SATELLITE Vend. 15 - Sam. 16 août 2014 - PAGE10NOUVEAUTÉ

Récepteur Atemio NemesisAujourd’hui un récepteur satellite

n’est plus un simple «démo» maisplutôt un centre multimédia complet.Pour preuve le nouveau Atemio. Unconcentré de technologies.

Le multimédia Atemio Nemesis ne laisse aucundésir inassouvi. Il combine un design moderneavec les dernières technologies pour le divertisse-ment à domicile. Grâce au double cœur puissant(2x1300 MHz) de son processeur, le fonctionne-ment est rapide et sans décalage. Les deux sys-tèmes d'exploitation installés E2 et TitanNit commeun système dual boot offrent une gamme impres-sionnante de plugins novateurs qui peuvent êtretéléchargés et installés gratuitement.

Autres faits saillants, les deux lecteurs decartes, deux slots CI, 3 fentes de tuner (plug &play), le grand écran OLED, Gigabit LAN et l'inter-face WLAN, entrée et sortie HDMI, ainsi que troisports USB.

Vous pouvez connecter vos appareils mobiles,tels que les ordinateurs portables, les tablettes oules Smartphones avec le récepteur et en profitergrâce à la fonction de transcodage HD TV sur tousles appareils mobiles. En outre, l'interface Gigabitet LAN sans fil intégré (wifi) permet une intégrationtrès facile dans le réseau LAN/WLAN. Les deuxinterfaces Communes Interface (CI), ainsi que lelecteur de deux cartes Conax intégré permettentd'accéder à l'offre de programmes cryptés.

Le lecteur multimédia intégré et la connexionfacile avec les périphériques externes (disque dur,lecteur flash USB, NAS) permettent une lecturefacile des fichiers MP3, photos, vidéos et plusencore.

Principales caractéristiques• Système d'exploitation Linux et E2 TitanNit

(Dual Boot).• Démarrage rapide.• Commutation rapide.• Time shifting, enregistrement et la lecture avec

un disque dur (SATA)/périphériques de stockageexternes (NAS, e-SATA ou USB 2.0).

• Différentes interfaces du menu (skins), y com-

pris des options de personnalisation.• Beaucoup d'options pour personnaliser le sys-

tème à vos besoins.• Fonction de sauvegarde/restauration.• Gestion des plugins.• Soutien de nombreux formats de médias.• Economiseur d'écran en mode radio.• Touches de la télécommande peuvent être

affectées librement.• Mise à jour en ligne du firmware.• Interface Web: les imports et le streaming de

données audio-vidéo (y compris la télévision endirect) sur PC et portable.

• La fonction de balayage aveugle.• IPTV (en tant que client et serveur).• Streaming IP.• Différentes E2 Images installables.• Listes illimitées de canaux TV/Radio.• EPG (guide électronique des programmes).• PIP HD. • Transcodage pour les appareils mobiles. • Fonction Airplay.

Caractéristiques techniques• Processeur dual-core MIPS BCM7424 1300

MHz; • 3 emplacements de tuner DVB-S2 et/ou DVB-

C/T2 (Plug & Play).• Flash 2 Go.• RAM 2 Go.• Écran OLED.• 2 lecteur de carte Conax. • 2 Interfaces Communes. • Gigabit Lan (10/100/1000 Mbit).• Entrée HDMI.• Sortie HDMI.• WIFI intégré interface 2.4 Ghz.• Sortie composante YUV.• 3x USB.• PVR prêt via USB, NAS, SATA interne et exter-

ne.• RS 232.• Sortie SPDIF.• 4G LTE capable via USB.• Bluetooth capable via USB.

(FORUM DZSAT)

SAT NEWS beIN Sports lance une nouvelle chaîne le 15 sep-tembre : beIN Sports 3

Avec plus de deux millions d’abonnés, beIN Sports va évoluer à partir du 15 septembreen lançant une nouvelle chaîne : beIN Sports 3.

Même si beIN Sports 3 était déjà disponible en chaîne événementielle (avec les 8chaînes Max), beIN Sports 3 va devenir une vraie chaîne à part entière comme beIN Sports1 et 2.

beIN Sports 3 proposera principalement du handball, du tennis, du volley et de l’athlé-tisme mais également du football lors de soirée où plusieurs matchs importants seront dif-fusés (Ligue 1, Ligue des champions, …).

La technologie 8K à l'honneur à l'IBC 2014 Les dernières avancées en matière de technologie 8K Super Hi-Vision vont être pré-

sentées à l’édition 2014 du célèbre Salon technologique IBC qui se déroulera du 12 au 16septembre prochain à Amsterdam.

L’opérateur public japonais NHK, qui s’est notamment largement investi dans le déve-loppement de la 4K et qui travaille depuis de nombreuses années sur la 8K – soit 7680 x4320 pixels, offrant une résolution 16 fois supérieure à l’actuelle HD ainsi que l’audio 22.2.–, présentera les dernières améliorations dans cette technologie comme le taux de rafraî-chissement de 120 images progressives par seconde.

La NHK prévoit également de tester la transmission 8K par satellite en 2016 et lancerdes services publics au Japon en 2020.

Les derniers développements de la technologie de communications permettent le trans-port du signal 144 Gb/s pleines résolutions en temps réel sur un simple câble à fibresoptiques.

La NHK utilise le codec HEVC pour traiter le signal vidéo et audio 8k natif en vue de latransmission par satellite sur un canal 100 Mb/s unique.

Bientôt des écrans TV qui s'adaptent à la vue ? Froncer les sourcils devant la télévision pour y voir clair, bientôt du passé ? Des cher-

cheurs du MIT et de Berkeley planchent actuellement sur un écran pouvant s'adapter auto-matiquement à la vision du téléspectateur. Une petite révolution pour les astigmates, pres-bytes et autres myopes.

Bonne nouvelle pour les porteurs de lunettes ou de lentilles. Des chercheurs duMassachusetts Institute of Technology (MIT) et de l'université de Berkley (Californie) ontmis au point un écran s'adaptant de lui-même aux défauts de vision des utilisateurs (astig-mates, presbytes ou myopes).

«Les chercheurs sont partis du constat selon lequel plus de 40% de la population amé-ricaine et la moitié de la population des pays d'Asie souffrent de myopie. Ils ont alors réflé-chi à une solution qui ne soit pas "intrusive" pour corriger ces défauts», précise i>Télé.Ainsi, un groupe de travail du Camera Culture Group du MIT s'est concentré sur la techno-logie dite auto-stéréoscopique, utilisée notamment dans les écrans 3D sans lunettes.

L'écran envoie à l'oeil des images différentes sur plusieurs zones, ce qui permettrait decorriger automatiquement la vision du téléspectateur. Si pour l'heure la technologie n'en estqu'au stade du prototype, à terme, il serait possible que des écrans puissent établir auto-matiquement la correction adéquate, sans paramétrage préalable de l'utilisateur. Cesécrans auto-correcteurs ne se cantonneraient pas à la télévision et pourraient être déve-loppés également sur smartphones, tablettes ou ordinateurs.

Amar, 51 ansLa montagne s’apprécie aussi

l’été. Chaque année, Amar réserveune dizaine de jours dans un hôtelà Tikdjda. Il s’y rend avec safemme et ses deux enfants.«Lorsque j’étais plus jeune, je pré-férais aller camper en bord demer», nous dit-il. Le temps aidant,je me suis éloigné des côtes tou-jours bondées de vacanciers pourprendre une autre direction : lamontagne. Avec les enfants nouspratiquons plein d’activités : sport,marches, jeux en plein air… Deretour à Alger nous affichons tousdes mines splendides. Nous noussentons vraiment ressourcés etd’attaque pour la rentrée.»

Amira, 31 ansAmira, elle aussi ne jure que

par les bienfaits de la montagne.L’altitude lui réussit bien. Cettejeune femme a des amis qui pos-

sèdent un chalet à Chréa, sur leshauteurs de Blida. Cela fait deuxétés de suite qu’elle y passe ses

vacances et elle est complètementconquise. «Loin du brouhaha et duvacarme de la ville, qu’il fait bonvivre ! Etre réveillé le matin par lechant des oiseaux et les effluvesde la végétation est un avant-goûtdu paradis.

Les gens s’entassent sur lesplages du littoral alors que lesmontagnes sont vides ! Faire desrandonnées pédestres, écouter lesilence et jouir des paysages ver-doyants aide vraiment à faire levide et à recharger ses batteries»,souligne-t-elle.

Sadek, 49 ansSadek possède une petite mai-

son champêtre dans les environsde Beni Yenni. C’est là qu’il passeson congé chaque été. «Dès quele mois d’août déboule, j’embarquetoute ma smala.

Direction : la terre de mesancêtres où j’ai la chance de pos-séder un petit deux- pièces enplein cœur du Djurdjura, à BeniYenni plus exactement. Je ne

l’échangerai même pas pour unpalace en ville ! Nous jouissonsd’un cadre naturel merveilleux.

Le grand air, le calme et l’espa-ce nous font vraiment du bien.Réveillés par le cocorico des coqs,nous passons des journées pai-

sibles et tranquilles. En plus, pasbesoin d’un gros budget pour pas-ser de merveilleuses vacances enmontagne. Nous nous adonnonsà des activités simples : balades,visites familiales, invitations aux

mariages... Nosjournées sontbien remplies etnotre bonheursans pareil.»

Wahida, 44 ansAvec son

mari, ses deuxenfants et uncouple d’amis,Wahida louechaque été unappartement

dans la région de Yakouren(Azazga). «Maintenant que lasécurité est enfin revenue dansnotre pays, on peut enfin s’isolerpour goûter aux plaisirs de la mon-tagne aussi bien en hiver qu’enété. Le tourisme balnéaire, très

peu pour moi. Mettre 3 heures pourrejoindre une plage à cause de lacirculation et batailler pour dégoterun carré de sable pour planter sonparasol, ne me tente vraiment pas.S’isoler dans la montagne, fairedes balades au milieu des arbreset de la végétation aux essencesrares et profiter du soleil, c’est cul-tiver un certain art de vivre.

En tout cas pour moi, il est pri-mordial de couper avec l’enfer desembouteillages, du bruit et de lapollution que nous subissons àlongueur d’année à Alger. Justeune parenthèse afin de se ressour-cer et puiser la force de continuer.»Air oxygéné, paysages féeriques,grands espaces, calme réparateur,végétation odorante… une imagede carte postale qui jure avec lapromiscuité et l’agitation des sta-tions balnéaires. Les amoureux dela montagne ne sont pas près derenoncer à leurs vacances en alti-tude. Et si c’était ça, le bonheur ? n

Le Soird’Algérie Enquête-Témoignages Vend. 15 - Sam. 16 août 2014 - PAGE 11

Les voilà de nouveau réunies aprèss’être perdues de vue pendant plusieursannées. Et pourtant elles habitent lamême ville, le même quartier. Ces troisdames, la soixantaine bien entamée, sesont retrouvées autour d’un café chez labenjamine d’entre elles pour lui présen-ter leurs condoléances suite à la dispa-rition de sa mère qu’elles ont eu l’occa-sion de connaître.

Universitaires, elles ont fait leur car-rière qui dans l’enseignement supé-rieur, qui dans l’administration. Elles seremémorent le temps où, jeunes, fraî-chement mariés, elles faisaient desbalades sur les grands boulevardsdurant les soirées fraîches de l’été, par-laient de leur boulot qu’elles prenaient à

cœur, ou participaient avec leurs épouxaux débats politiques. Ils sortaient tousde la fac de droit ou de sciences poli-tiques. Rien ne les retenait pour organi-ser des rencontres pour un déjeuner ouun dîner. Ces visites d’amitié étaientlégion. Au fil des ans, le cercle s’agran-dit avec la venue des enfants, trois parfamille, c’était le nombre requis destemps modernes. A leur tour, les bam-bins formaient leurs petits groupes.L’école, le collège, le lycée et puis l’uni-versité les réunissaient.

En voyant Hamid, son épouse et sesdeux filles, Malika n’en revient pas.

«Je n’arrive pas à le croire ! Je l’aiconnu, enfant. Mon Dieu, comme letemps passe vite.»

Kheïra, elle, ne l’a pas vu depuis sonmariage, il y a presque neuf ans.

«J’ai du mal à réaliser que nous habi-tons à quelques mètres l’une de l’autreet que nous ne nous voyons plusdepuis des lustres. Le décès de ta mère,c’est mon fils qui me l’a appris. Il en aété informé via les réseaux sociaux.Heureusement qu’il y a ça».

Et chacune ira de ses explicationspour essayer de justifier cette coupure.

Samira, c’est son travail qui en est lacause. Cadre dans une entreprise natio-nale, à l’orée de la retraite, son boulotlui prend tout son temps. Elle parcourtprès de 100 km par jour pour rejoindreson poste, les embouteillages aidant,elle arrive chez elle lessivée. Sa seuleenvie, se reposer. Malika, en retraitedepuis quatre ans, n’a plus aucuneenvie de sortir.«Dehors, je ne reconnaisplus personne. J’ai l’impression d’êtreétrangère dans ma propre cité. Et puis,il y a la visite de mes enfants et mespetits-enfants. Je n’ai plus un moment

pour moi. Heureusement il y a Kheïrapour m'extirper de mon cocon.»

Les pensées et les bonnes intentionspour faire un petit coucou ne manquentpas chez Samira. «Il m’arrive souventde décider d’aller rendre visite à Kheïra,mais je me pose un tas de questions : jeregarde l’heure, je me dis qu’il est troptard, ou encore «après deux ans desilence, je ne vais pas débarquer chezelle comme ça». Et ça tourne vite auprotocole. Alors pour dire que je suistoujours en vie, (car il y en a qui sontpartis trop jeunes), je me contente d’untexto pour souhaiter bonne fête à l’oc-casion des deux Aïd».

Des retrouvailles, dans de pareillescirconstances, ont permis à cesanciennes amies de réaliser combienla vie est courte et combien le tempspasse vite. Elles sont résolues à trou-ver ce temps qui leur échappe, à chas-ser ce protocole qui les bloque et dese retrouver plus souvent comme aubon vieux temps ! n

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE«La montagne

nous ouvre les chemins

de l’introspection»Rachid S. a bien vouluse prêter au jeu desquestions-réponses.Dans cet entretien, il nous explique

pourquoi aujourd’huicertaines personnes qui

ont tourné le dos à la montagne ladécouvrent, s’en

émerveillent et arriventà la troquer contre la

grande bleue surtout enpleine saison estivale.

Lire en page 12............

C’EST MA VIE

Être filsd’ambassadeurA vingt-deux ans

révolus, Mohamed,fils d’ambassadeur,n’a jamais essayéd’utiliser le statut

diplomatique de sonpère pour

arriver à ses fins.............

VOYAGE CULINAIRELoubya bitta

bel djedj Nous rendrons visitesemaine à une vieillefamille algéroise

dont la grand-mèreest toujours en vie, ettient indéniablementaux traditions etcoutumes dont

elle a été imprégnéesdurant toute sa vie.On goûtera à sa

loubia bitta bel djadj.Lire en page 13

Par Naïma Yachir naiyach@yahoo.fr

Perdu de vue

ATTITUDES

Phot

os :

DR

Par Soraya Naili

La montagne, ça vous gagne !soirmagazine@yahoo.fr

Numéro 133Animé par Naïma YachirSoirmagazine

Ils adorent les randonnées pédestres, le calme, l’espace et la nature ! Les complexes touristiques avecleurs plages grouillantes de monde et leur vacarme ne sont vraiment pas leur tasse de thé. Chaque été,

quand sonne l’heure des vacances et des congés, ils désertent la jungle urbaine pour les cimesmontagneuses. Un cadre paradisiaque à mille lieux des moteurs rugissants des voitures, de la pollutionétouffante des villes et de la promiscuité des plages. Le grand air, les paysages naturels, l’altitude, le

calme... tous les ingrédients du bonheur sont à portée de main pour ces accros des plaisirs de la montagne.

«Le tourisme balnéaire, très peu pour moi.Mettre 3 heures pour rejoindre une plage à cause

de la circulation et batailler pour dégoter uncarré de sable pour planter son parasol, ne metente vraiment pas. S’isoler dans la montagne,faire des balades au milieu des arbres et de lavégétation aux essences rares et profiter dusoleil, c’est cultiver un certain art de vivre.»

Le Soird’Algérie Vend. 15 - Sam. 16 août 2014 - PAGE 12

Soirmagazine : A votre avisqu’est-ce qui motive certaines per-sonnes à passer leurs vacances enmontagne durant la saison estivale,la préférant plutôt à la fraîcheur dela mer ?

Rachid S. : D’abord, c’est unequestion de sensibilité. Il se trouvequ’il existe des personnes qui sontportées sur les grands espaces.Souvent la montagne est découvertefortuitement, à l’occasion par exemplede sorties en groupes.

Certes, on privilégie en été uneconsommation plutôt maritime, du faitque les infrastructures sont de loinbeaucoup plus disponibles et impor-tantes qu’en montagne.

De plus, en cette période, on estsouvent en quête de fraîcheur, maison oublie que l’air frais, on peut le trou-ver aussi à la montagne.

En fait, il faut distinguer globale-ment deux types de personnes quisont attirées par les monts. Il y a cellesdont les parents sont originaires desvillages d’altitude ou des vallées domi-nées par ces reliefs. Les visites de cesmilieux des ancêtres provoquent sou-vent le déclic. Et il y a celles qui en font

leur hobby à travers la randonnée,l’escalade, le bivouac, la spéléologie,l’écologie. Entre les deux se nichentles aventuriers d’un jour, les passa-gers. La plupart de ces personnes ontun point commun : la recherche de lasérénité, du calme, de la quiétude et ladiversité des massifs.

Chréa n’est pas le Djurdjura, lesAurès n’ont rien à voir avec la chaînedes Babors, les Traras ou l’Atakor. Ilfaut dire aussi que la télé ces dernièreannées, avec ses images vend bienles montagnes du monde.

Après une décennie noire,aujourd’hui, quelle est l’imagequ’on se fait de la montagne ?

On ne connaît pas nos montagnes.Les gens ont peur de l’inconnu. Quandon s’approche de ceux qui y viventcomme les bergers ou les passionnésdes sports de montagne, cette craintese dissipe. Il y a quelques semaines,nous avons abordé un canyon auDjurdjura. Le groupe était composé depersonnes dont l’âge variait de 6 à 65ans. On se frayait notre chemin tard lanuit, à l’aide de torches à travers laforêt et la rivière dans la joie et labonne humeur. Le retour sur Algers’est fait à 22h. C’est dire comment lesmentalités ont évolué.

Vous êtes un passionné des alti-tudes et des entrailles de la terre,que peut apporter la montagne àceux qui en sont amoureux ?

Le plaisir des yeux avant tout. Lasensation, surtout lorsqu’on évolue ensolitaire ou en groupe très restreint, deretrouver sa place en tant qu’un deséléments de la nature, comme la pier-re, l’arbre ou encore le rapace.

Ce retour, ne serait-ce quemomentané, à notre milieu originelsuscite en nous maintes questions,philosophiques et spirituelles : le hautnous tire vers le bas et nous ouvre leschemins de l’introspection qui sont

aussi vastes que le relief lui-même. Etlà parfois on se sent minable. Au-delàdes éléments, le contact avec les villa-geois, leur culture et la découverte del’immensité de notre pays (car chaquerégion visitée en appelle une autre),nous apporte force, richesse, assuran-ce et nous sort de notre ignorance.

Peut-on dire que les Algériensont une culture du tourisme demontagne ?

Cette culture est en train de s’édifierpetit à petit. Elle est à ses premiersbalbutiements. Et pourtant ! nosgrands-parents étaient de grandsvoyageurs pédestres. Ils traversaientdes montagnes pour travailler en tant

que saisonniers dans les vignobles. Ilspartaient, tirant leurs mulets chargés,du centre de la Kabylie jusqu’àAnnaba pour faire du troc, se rassem-blaient par centaines et milliers dansles ziaras des cimes, passaient enfamille toute une saison en transhu-mance à la recherche de la bonneherbe aux environs de mille à deuxmille mètres d’altitude. Bien sûr, àcette époque, il y a quelques décen-nies seulement, la majorité desAlgériens vivaient dans les mon-tagnes. Aujourd’hui ils les ont fuies,comme la plupart des pays du monde.

Pensez-vous que si on mettait àla disposition des touristes de mon-tagne les infrastructures adé-quates, il y aurait le même rush quesur nos stations balnéaires ?

Si les infrastructures sont conçuesavec intelligence et respect du milieu,oui, le rush sera vite atteint. Hélas,c’est un vœu pieux, on mettra desdécennies pour qu’il soit exaucé.Entre-temps, tous les projets, oupresque, sont une répétition de ce quia été fait et continue de se faire surnotre littoral. Il n’y a qu’à compter lenombre de carrières qui se multiplientà une vitesse vertigineuse, ces der-nières années et qui portent grave-ment atteinte au patrimoine, naturel,culturel, scientifique et paysager : unmassacre de la nature.

L’absence de levier démocratiquea laissé le champ ouvert à la force del’argent et à la corruption. Il n’y qu’àvoir aussi ce qui se passe et ce qui estprogrammé dans le peu de parcsnationaux qui existent chez nous.Cependant une lueur d’espoir se des-sine chez les fervents défenseurs dela montagne. Même s’ils sont peunombreux, ils pourraient renverser lavapeur s’ils arrivent à se décarcasser.

«L’esprit montagne» s’apprend,se cultive. Pensez-vous que nosenfants sont préparés à aimer lamontagne ?

A l’école, on initie l’élève à aimer lanature, à la respecter. Dans lesmanuels scolaires il y a des chapitresconsacrés à cet effet. Mais la naturene s’apprend pas dans les livres,même si ces derniers ne doivent pasêtre négligés. L’enfant doit regarder,toucher, sentir la nature, s’imprégnerde ses parfums. Mais combien de pro-fesseurs ont accompagné leurs élèvesdans une randonnée pédestre? Jen’en connais pas. Tous les écolierssont pourtant sensibles à la montagneet à la nature, avant bien sûr deconnaître le monde des adultes. Lethème de la nature, même si formelle-ment on en parle, ne constitue paspour l’heure la préoccupation de noséducateurs.

Les valeurs sont inversées. Mêmesceux qui n’ont pas quitté leurs monts,surtout ceux qui font partie de la nou-velle génération ne connaissent pasdans leur majorité les noms des mon-tagnes, des lieux, leur histoire, leursus et culture.

Paraboles et supérettes implantésdans les coins les plus reculés les ontsupplantés. Et pourtant, dans un ave-nir proche, les villageois de cescontrées sont appelés à se préparer àouvrir leur maison pour accueillir lestouristes : c’est la tendance du loge-ment chez l’habitant. Les atouts exis-tent quand on sait que des universi-taires de ces bourgs sont nombreux,certains sont doués pour les langues,et de ce fait peuvent constituer unpotentiel non négligeable, prêts àentamer une carrière de guide ouaccompagnateur (accompagnatrice)de montagne. n

RACHID S. SPÉLÉOLOGUE, PASSIONNÉ DE LA MONTAGNE AU SOIRMAGAZINE :

L’entretien de la semaine

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Rachid S. a bien voulu se prêter au jeu des questions-réponses. Dans cet entretien, il nous explique pourquoiaujourd’hui certaines personnes qui ont tourné le dos à la montagne la découvre, s’en émerveillent et arrivent

à la troquer contre la grande bleue, surtout en pleine période estivale.

«La montagne nous ouvre les chemins de l’introspection»

Par Naïma Yachir

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C’est en homme du peupleprofondément attaché auxvaleurs humaines et aux us etcoutumes du pays d’accueil qu’ilse comporte.

Un comportement qui trancheavec celui de beaucoup de capri-cieux enfants d’hommes poli-tiques et autres personnalités quimettent dans l’embarras leurpays et dont les parents sont obli-gés de faire valoir leur immunitédiplomatique pour stopper uneprocédure judiciaire au grandmalheur de leurs victimes quandil s’agit d’agression ou autre faitdélictueux.

En attendant de faire unelicence d’anglais, Mohamed étu-die actuellement l’architecturedans une université algéroise oùsa conduite est irréprochable.Rares sont ses amis qui saventqu’il est fils d’ambassadeur tant il

se comporte en homme dupeuple, honorant ainsi son payset le pays d’accueil. Il s’habillecomme tous les autres étudiants,parle leur langue, partage et vitleurs passions et leurs inquié-tudes. Mieux, il constitue dansbien des cas un exemple à suivrepour ses camarades qui le chou-choutent et le cajolent pour cequ’il est, pas pour ce qu’il a.

On l’a connu à Tizi-Ouzou lorsde le 9e édition du Festival arabo-africain de danse folklorique où ilavait accompagné la délégationde son pays. A l’hôtel où résidaitla troupe de son pays, il a consti-tué un exemple de conduite et depolitesse, devisant avec tout lemonde et se mêlant aux autresdélégations sans faire preuved’une quelconque ostentation.Calme et serein, il prend placedans l’espace réservé aux festi-

valiers avec qui le courant passetrès bien. C’est là qu’on l’a accos-té alors qu’il passait le plus clairde son temps à consulter satablette à la recherche de sesnombreux contacts à travers lemonde.

Il est en effet un fan du Net oùil dit avoir des amis dans près dela moitié des pays et quasimentdans tous les continents, aidé encela par sa bonne maîtrise dufrançais et de l’anglais. Les lienssociaux qu’il y a établis font de luiun homme du monde et sescontacts éprouvent un grand plai-sir à en faire un ami dans le vasteréseau des hommes et femmessans frontières.

Le fils de l’ambassadeur afri-cain parle très bien l’arabe algé-rien. Ceux qui ne le connaissentpas se méprennent d’ailleurs surses origines tant il connaît tout denotre pays, lui qui y a vécu long-temps. Il raffole de notre gastro-nomie, partage nos goûts et s’im-prègne de notre côté un peu sin-gulier d’hommes fiers de leurpays et jaloux de ses valeurs. Surce point, il indique qu’il existe unlien et des rapports tacites entreson pays d’origine et le nôtre,rapports favorisés par le feelinget un partage de bien desvaleurs, déplorant toutefois qu’ilne connaît pas les autres régionsdu pays en dehors de la capitale.A Tizi-Ouzou, il dit avoir décou-vert des gens hospitaliers et pro-fondément humains à l’image deceux qu’il a connus à Alger aveccependant cette particularitéd’ouverture sans limite vers l’ex-térieur, transcendant tous les cli-vages. Et c’est ainsi qu’il souhai-te visiter un jour les villageskabyles haut perchés sur lescrêtes pour en découvrir les us etcoutumes et la culture de partageet de convivialité dont il a eu unaperçu lors du festival.

Il ne cache pas qu’il a eu lecoup de foudre pour cette région,

ce qui le change un peu de cequ’il a vu ailleurs, lui qui a beau-coup voyagé dans les pays duMaghreb, en Centrafrique, enLibye et en Egypte.

Il aime beaucoup les voyages,de préférence en voiture commeil l’a fait en allant en Centrafriqueet à son retour de Tunisie où il aeu à découvrir l’est du pays etses plaines verdoyantes ainsique son froid glacial. Commetous les jeunes de son âge, il abeaucoup de passions en dehorsdes voyages. Celle de la lecturelui a été communiquée par sonpère, un féru de lettres arabesqu’il a étudiées en Libye où il a

fait toutes ses études. Occasionpour le fils de raconter la dureenfance de son père issu d’unefamille modeste de paysansvivant du travail de la terre.

Tournant le dos aux vœux deson père, l’ambassadeur avait unjour pris son baluchon et rejoint laLibye à bord d’une caravane dechameaux. C’est dans ce paysqu’il a fait tous les cursus sco-laires, du primaire à l’université.

C’est cette verve aventureuseacquise aujourd’hui de son pèrequi fait qu’il est un citoyen dumonde épris de valeurs univer-selles. Parmi ses passions figureen bonne place celle de la lectu-

re que lui a transmise l’ambassa-deur loin d’être un papa-poule,préférant donner toute sa libertéà son fils auquel il a inculqué lesvaleurs humaines. Il le guidecertes et le conseille mais n’inter-fère jamais dans ses choix qu’ilrespecte.

Le quotidien de Mohamed estdes plus ordinaires. A sa sortie del’université, il se détend en fai-sant du sport puis en s’enfermantdans sa chambre pour lire, seconnecter et étudier.

Avec ses potes de l’université,garçons et filles, il entretient debons rapports. Et lorsque d’aven-ture un de ses camaradesdécouvre son statut social, le filsde l’ambassadeur fait tout pourque rien ne change dans leursrelations construites dans le res-pect de l’autre et la confraternité.

«M’habiller d’un costume etvoyager dans des voitures ruti-lantes ce n’est pas mon truc», seplaît à nous répéter le fils dudiplomate qui préfère plutôtprendre le bus et côtoyer lesenfants du peuple du pays d’ac-cueil. Content de son statut de filsde diplomate ? Mohamed ne seconsidère jamais comme le filsd’une personnalité de haut rang.

Il répète qu’il faut vivre la viecomme elle vient, sans se prendrela tête : «Aujourd’hui mon pèreest ambassadeur, demain il peutêtre promu ministre ou redevenirsimple citoyen.

Et dans ce cas, il faut penserà l’opinion et au peuple qui nousadoptera en se rappelant qu’on aété proches de lui. Ainsi estMohamed, le fils de l’ambassa-deur, l’enfant du peuple et lecitoyen du monde qu’on adopteet qu’on souhaite avoir commeami tant il incarne toutes lesvaleurs qui font que l’hommeaime la vie... n

Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 15 - Sam. 16 août 2014 - PAGE 13

Par Salem Hammoum

Le fils de l’ambassadeurafricain parle très bienl’arabe algérien. Ceux

qui ne le connaissent passe méprennent d’ailleurssur ses origines tant ilconnaît tout de notrepays, lui qui y a véculongtemps. Il raffole de

notre gastronomie,partage nos goûts.

Riche et diverse, la cuisine algérienneregorge de plats concoctés et mijotés dansdes tadjines et récipients en terre cuite ouen fonte de nos aïeux. Parmi ces plats,nous allons découvrir un des plus simplesmais tellement bon et dont la préparationne demande pas beaucoup d'efforts nibeaucoup de sous.

A base de légumes secs et de viande,loubiya bitta (sauce blanche), est un vrairégal pour les papilles.

Dans sa vieille demeure de La Casbahantique, lla Zohra nous accueille avec lagénérosité typique des gens de Dzaïr ElKdima. Elle nous fait pénétrer dans saghorfa où nous découvrons un mobilier pit-toresque gardé intact qu’on croirait sortid'un musée. Elle nous invite alors à nousasseoir sur de hauts canapés recouverts

d'une chohra découpée dans un tissuépais et soyeux. Au milieu de la pièce sedressait un grand plateau en bronze ciselésur un support dont les pieds sculptés for-maient quatre serpents qui se rejoignaient.Elle nous laisse seuls un court momentpour revenir chargée d'un petit plateau enbronze jaune. Elle nous sert une boissonglacée à base d'eau, de sucre, de cannelleet d'eau de fleurs d'oranger qui nousdésaltéra. Elle vivait seule.

Elle n'a pas voulu quitter sa demeurelorsque ses enfants ont déménagé. Elledisait qu'elle partirait lorsqu'on l'enterrera.Je la suivis dans sa cuisine lui emmenantle plateau que j’ai débarrassé. Je décou-vris une toute petite cuisine ancestraledans un ordre impeccable.

Elle me montra toute sa vieille vaisselledont je donnerai cher pour l'acquérir etm'expliqua que tout ce qu'elle possédaitdans cette maison lui venait de sa mère etde sa grand-mère et que c'est pour cela

qu'elle n'a jamais voulu s'en séparer. Ellenous invita alors a goûter à son plat favori: loubiya bitta bel djadj.

La recette : Ingrédients - 4 cuisses de poulet, ou quatre morceauxde viande de mouton (épaule) pour lesamateurs de viande ovine- 1 oignon moyen- 500 g de haricots secs (trempés laveille)- 1/2 botte de persil- 1 c. à s. de smen (beurre clarifié) - 2 c. à s. d'huile végétale - Sel, poivre- Eau

Préparation Filtrer les haricots secs de leur eau puis lesfaire cuire dans une eau claire aux 3/4 enécumant au fur et à mesure, puis réserver.Dans une cocotte ou un récipient à cou-vercle allant sur le feu, faire revenir pen-

dant quelques minutes les morceaux deviande dans l'huile et le smen. Ajouter l'oi-gnon haché coupé finement.Lorsque l'oignon a complètement fondu,mouiller avec 1/2 l d'eau tiède puis ajouterles haricots secs et le persil ciselé fine-ment. Couvrir et laisser cuire pendant 30minutes environ. Vérifier le niveau de lasauce. Ajouter un peu d'eau tiède aubesoin. Au moment de servir, parsemer depersil haché et décorer de quartiers decitron. Accompagner d'un pain fait maison.

LLoubya bitta bel djedjoubya bitta bel djedjPar H. Belkadi

oirmagazineS Être fils d’ambassadeurÊtre fils d’ambassadeur

A vingt-deux ans révolus, Mohamed, filsd’ambassadeur, n’a jamais essayé d’utiliser le statutdiplomatique de son père pour arriver à ses fins. Il

n’essaye pas non plus de s’arroger quelque droit quedevrait lui conférer ce statut, ni camoufler quelqueescapade qui aurait mal tourné et encore moins àcouvrir une bêtise née de faits suspects dont auraità pâtir son pays en faisant la une des journaux et dela télévision, voire des autorités du pays d’accueil.

Nous rendrons visite cettesemaine à une vieille famillealgéroise dont la grand-mère est toujours en vie et tientindéniablement aux

traditions et coutumes dontelle a été imprégnée duranttoute sa vie.On goûtera sa loubia bitta bel djadj.

Voyage culinaire

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

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magfemme03@yahoo.fr

Brochettes defruits à la fondue

de chocolat

Pour 4 personnes, préparation : 15 min,cuisson : 15 min. Banane : 1, kiwi :

1, ananas : 1 petite, pomme : 1, sucresemoule : 150 g, eau : 15 cl, vanille : 1

sachet, chocolat : 150 g

Lavez, épluchez et coupez les fruits en grosmorceaux. A l'aide d'une longue brochette,piquez les fruits en les intercalant un à un.Préparez le sirop : coupez la gousse de vanilleen deux et retirez-en les graines. Mélangez l'eauet le sucre dans une petite casserole et ajoutez-y la vanille. Faites bouillir l'ensemble et retirezdu feu. Jetez la gousse. Dans un plat à gratin,placez les brochettes et versez le sirop par-dessus. Laissez mariner le tout pendant uneheure en retournant de temps en temps lesbrochettes. Laisser cuire à la vapeur pendant 15min. Retirer les brochettes du bol et verser lasauce chocolat.

Lapin confit au romarinPour 6 personnes. Temps de préparation : 20 min

Temps de cuisson : 1 heure 30 minIngrédients : cuisses de lapin : 6 romarin : 3 branchesoignons : 1 botte persil plat : 3 branches gousses d'ail

: 2 huile : 4 c. à soupe sel, poivre

Préparation :Pelez les oignonset coupez-les en2. Lavez, séchez,effeuillez etciselez le persil.Effeuillez leromarin. Pelez ethachez l’ail.Faites chaufferl’huile dans unecocotte. Mettez-yles cuisses delapin à dorer de tous les côtés. Ajoutez le romarin et l’ail.Salez et poivrez. Baissez le feu au minimum. Versez unverre d’eau, couvrez. Faites cuire 1 heure 30 min à petitfeu en rajoutant un peu d’eau en cours de cuisson et enmélangeant régulièrement. 30 min avant la fin de lacuisson, ajoutez les oignons dans la cocotte. Quand letemps de cuisson est écoulé, retirez du feu et laissez tiédir.Puis effilochez le lapin et répartissez-le dans les assiettes.Ajoutez les oignons et arrosez de jus de cuisson.Parsemez de persil et servez. Note : Un peu longue à préparer, je vous l'accorde, cetterecette vaut vraiment le coup... Vous ne serez pas déçuepar le fruit de votre travail !

Contrairement à ce que l'oncroit, un ventre rond n'est pastoujours synonyme de kilossuperflus. Le stress, undéséquilibre alimentaire outout simplement un manqued'activité physique peuventêtre à l'origine d'une rondeurabdominale. Qu'elles soientd'ordre alimentaire ouphysique, les raisons d'unventre rond peuvent êtrenombreuses.

En voici les principales :UNE ALIMENTATION INADAPTÉE Les repas copieux ou richesen sauces, fritures… sont engénéral difficiles à digérer. Eneffet, les aliments gras enexcès peuvent multiplier pardeux le temps de séjour desaliments dans l'estomac. Deplus, certains aliments enquantité trop importante,comme les légumes secs etles crudités, peuventprovoquer des ballonnementsqui dilatent l'estomac. Unmanque d'activité physique.Le ventre est constitué demuscles (abdominaux) quipeuvent se relâcher s'ils nesont pas sollicitésrégulièrement. Il est doncrecommandé de pratiquer unsport afin de tonifier la sangleabdominale.

LE STRESS Cette sensation de «nœuddans l'estomac» peut

déclencher une fatiguephysique générale. Et s'il estune partie du corps qui estréceptive à toutes lesagressions extérieures, c'estbien le système digestif,véritable indicateur du stress,qui se traduit par desballonnements et des maux

divers. Au quotidien, tenez-vous droite le plus souventpossible. En marchant, enmontant les escaliers, dansles transports en commun etmême au bureau, contractezvos muscles abdominaux.Pratiquez de manièrerégulière (1 heure, 3 fois par

semaine) une activité sportivequi permettra de tonifier et degainer la ceintureabdominale. Elle permetd'assurer le maintien du hautdu corps et évite lerelâchement musculaire. Astuce : 20 minutes demarche après le repaspermet non seulement demieux digérer mais aussi destimuler les intestins, par uneffet de massage«mécanique». Voici parailleurs quelques sports bienciblés qui permettront desolliciter efficacement lesmuscles abdominaux : l lanatation (crawl et papillon) etl'aqua-gym favorisent endouceur le travail desmuscles du ventre ; lamarche rapide tonifie le corpsdans son ensemble et permetde muscler sans effort lesabdominaux ; les coursd'abdo-fessiers ciblent letravail sur cette partie ducorps.

BEAUTÉAvoir un ventre «plat» et le garder !

BON À SAVOIRQuand le soleil est-il

dangereux ?La période de la journée la plus dangereuse sesitue dans les 4 à 6 heures autour du midisolaire, donc entre 12 et 16 heures l'été. Mais,même aux autres moments de la journée, lesenfants sont vulnérables au soleil.

Et quel que soit le temps ! Si le ciel est couvert, les UV ne chauffent pas et sont invisibles,mais on peut attraper un coup de soleil sans avoir la moindre sensation de chaleur. Le vent,les baignades, les nuages, qui produisent une impression de fraîcheur, ne réduisent pas lesrisques. En montagne, l'intensité des UV augmente avec l'altitude, alors que la températurebaisse. Enfin, l'ombre donne aussi un sentiment trompeur de sécurité, puisque les UV sediffusent dans l'atmosphère. Le sable, la surface de l'eau peuvent aussi les réfléchir. Mêmesous un parasol, leur rayonnement nous atteint !

QUESTION

Prenez soins de vousLes petits détails ont une grandeimportance. La preuve ? C’est grâceà eux qu’on peut gommer les petitesmarques du temps qui passe etalors rajeunir à vue d’œil !

Toujours lisses Les ongles sont comme la peau, ilsvieillissent avec le temps. Résultat :ils se marquent de stries. Et outreleur côté inesthétique, ces striespeuvent amener l'ongle à sefragiliser à son extrémité, puis à sefendiller... L'idéal est donc d'utiliserun polissoir qui permet d'aplanir la

surface de l'ongle et ainsi d'éliminerpeu à peu les stries, tout en offrantun joli brillant. Le plus : une basespécifique lisse la surface de l'ongle.

Le juste équilibre Sans parler de régime, il faut

évidemment avoir une alimentationéquilibrée et variée pour offrir à sapeau tous les nutriments essentielsà son éclat, et cela d'autant plusque les années passent... Au menu:un maximum de fruits et légumes,sans oublier pour autant le petitmorceau de chocolat pour le plaisir.Le plus : fuir au maximum tout cequi peut-être générateur de radicauxlibres (responsables duvieillissement prématuré de la peau),comme la cigarette, la pollution et,bien sûr, le soleil.

INFOS VOITURE

En plein été, le coffre de lavoiture n'est pas le meilleurendroit pour laisser desdenrées périssables, sauf sivous prenez soin de lesmettre dès l'achat dans dessacs isothermes (avec desgalets de froid).

Existe-t-il des «signaux»d’une bonne hydratation ?VRAI Des urines claires et abondantes sontle signe d'une bonne hydratation. Sielles sont foncées (en dehors de laprise de certains médicaments), notreorganisme n'est pas suffisammenthydraté, il faut donc boire plus.Véritable signal d'alarme, la sensationde soif ne doit pas se faire sentir. C'estun phénomène trompeur dontl'apparition tardive signale que notreorganisme a besoin d'eau et qui doitêtre interprété comme un véritablesignal d'alerte. Si vous avez tendanceà boire peu, apprenez à boire sans

soif. Pour y penser, prenez l'habitudede placer une bouteille d'eau dans tousles lieux où vous passez le plus detemps : au bureau bien sûr, mais aussidans votre voiture, au pied de votre lit,etc., et évidemment chaque fois quevous faites du sport. Ainsi boiredeviendra un geste coutumier, unautomatisme que vous fereznaturellement sans plus y penser.

Il faut boire régulièrement pendant uneactivité physique. VRAI et FAUXQuand on fait du sport, la chaleur ducorps est évacuée grâce à latranspiration. Comptez de 100 à 200 mld'eau minérale tous les quarts d'heurependant l'activité physique pour parerau risque de déshydratation et decrampe. Il est également important deboire deux heures avant et aussi aprèsles efforts.

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Avec pas moins de treize nou-velles arrivées, les Canaris ontpour ainsi dire procédé à plusqu’une revue des effectifs, unevéritable révolution. Ceci, sansparler évidemment du staff tech-nique, désormais sous la coupede Hugo Broos, l’ancien défenseurcentral des deux plus grands clubsbelges, Anderlecht et le FCBruges, qu’il a d’ailleurs conduitspour le titre de champion en 2004pour les Anderlechtois et 1995puis 1996 avec le FC Bruges.

Un entraîneur à la carte devisite très fournie, tout comme lefut sa carrière de joueur aux côtésd’une génération inoubliable desDiables Rouges des années 1970-1980. Il reste à savoir si avec toutson bagage, Hugo Broos sauramonter une équipe qui compte pasmoins de 13 nouveaux joueurs,qui plus est, s’est fixée commeobjectif d’enrichir son palmarèsaprès une saison que beaucoupde supporters d’autres formationsdu pays jugeraient acceptable,mais pas les Kabyles, frustrés determiner tout juste derrière leChampion d’Algérie et de rater

aux tirs au but la Coupe. Une sai-son qui n’a été sauvée que par lebillet qualificatif pour la plus presti-gieuse compétition continentaleréservée aux clubs. Trop peu, donc,pour le plus titré des clubsd’Algérie, même s’il peut s’enor-gueillir d’avoir ramené des milliersde supporters au stade du quartierdes Genêts après une absencelongue de plusieurs années.

Des arrivées qui promettent

C’est donc un tout nouveaudépart auquel la JSK a étécontrainte. Et le moins que l’onpuisse dire, c’est que cela ne s’an-nonce pas de tout repos. Nouvelleéquipe, nouveau staff technique, etla pression du résultat immédiat.

Un sacré cocktail mijoté par ladirection du club, qui a donc ratissétrès large pour enfin se donner lesmoyens de croire en le retour duclub en haut de l’affiche. Avec unquatuor de chevronnés constituéde Doukha, Meguehout, Delhoumet du revenant Ziti, ainsi que d’une

flopée de jeunes en pleine ascen-sion à l’instar de Abdelghani Khiat,l’ex-défenseur central de l’USChaouia, ou encore de cette trou-vaille que constitue Rachid Ferrahi,et des deux nouveaux étrangersque sont le Mauritanien AhmedMoulay et l’Irakien MuhannadKerrar, la JSK semble bien paréepour s’en aller à la conquête destitres qui font languir depuis un bonbout de temps maintenant lepeuple Jaune et vert. Ceci, sansoublier le très attendu retour sur lesterrains d’Afrique.

Broos : la poigne qu’il faut !

Logiquement, ces belles pers-pectives nécessitent quelquetemps pour Hugo Broos qui a déjàclairement annoncé la règle dujeu, comme le suggère le renvoipur et simple, avant même la findu stage d’Evian, de l’une destoutes premières recrues, HocineHarrouche pour ceux qui l’auraientpeut-être oublié, qui entendaitdécider de lui-même où il devaitévoluer. Une intransigeanced’ailleurs illustrée par une batteriede règles édictées à travers unrèglement intérieur qui, parait-il,ne laisse plus place à un compor-tement n’ayant rien à voir avec le

professionnalisme. En somme,Hugo Broos, avec l’assentimentdes dirigeants, a décidé de sou-mettre ses troupes à cette rigueur«à l’européenne» qui exige uncomportement sans faille sur tousles plans, en attendant que lamachine trouve son rythme sur leplan technico-tactique. A ce titre,la première sortie des Canaris, cetaprès-midi chez le Mouloudiad’Oran, pourrait donner au moinsun aperçu sur une équipe qui nemanque pas d’ambition.

M. Azedine

C'est la reprise ! Le champion-nat professionnel de Ligue 1,dénommé (Mobilis) reprend sesdroits aujourd’hui.Après une intersaison riche en

transferts, où tous les clubs de laL1 ont renforcé leurs effectifs,d’une façon qualitative pour les

uns et massive pour d’autres.L’heure est au vrai test.Une nouvelle saison sportive, la

cinquième sous l'ère du profes-sionnalisme débutera, avec plu-sieurs affiches attrayantes, notam-ment celle qui mettra aux prises austade Omar-Hamadi (Bologhine) le

champion sortant l’USM Alger àl’ES Sétif. D’autres affiches aussialléchantes sont inscrites au pro-gramme, pour cette première jour-née telles ; MC Oran-JSK, MCEE-MCA et CSC-CRB, sans oublier lederby des nouveaux promus,USMBA- ASMO. Les objectifs sont

diamétralement opposés, desclubs ne jurent que par la victoire,alors que d’autres rêvent de semaintenir dans cette division d’éli-te. Par contre, les amateurs de laballe ronde n’ont qu’un seul sou-hait « voir du beau football».

A. A.

Le Soird’Algérie Sports Vend. 15 - Sam. 16 août 2014 - PAGE16

LIGUE 1 PROFESSIONNELLE (1re JOURNÉE)

C’est reparti pour une nouvelle saisonFOOTBALL

MC EL-EULMA

«Piéger le MCA»Les Vert et Rouge recevront sur le ground

Messaoud-Zeghar pour le compte de la première jour-née du championnat professionnel de Ligue 1 leurshomologues d’Alger tout auréolés de leur derniersuccès sur leur voisin El Ittihad pour le compte de laSupercoupe.

Les hommes de Koavic qui se préparent normalement pourcette joute ne sont pas du tout effrayés par le rendement deshommes de maître Charef et entendent débuter la saison par unsuccès qui leur ouvrira l’appétit pour le reste de la compétition. Ilest vrai que le Mouloudia d’Alger de cette saison s’est renforcé pard’excellentes individualités à l’image de Karaoui, Gourmi,Berchiche et surtout le retour du chouchou des ChnaouaChaouchi et c’est cette équipe remaniée à presque 80 % qui adamé le pion aux hommes de Velud surclassés durant cette ren-contre. Pour cette raison et bien d’autres, Hemami et ses cama-rades doivent jouer avec un cran et une audace capable de venirà bout des camarades du jeune Zeghdane. Le coach eulmi doitinsuffler à ses joueurs toute la rigueur dans le jeu et améliorer lacohésion et la complémentarité entre les trois compartiments dujeu afin de canaliser le rush des Chnaoua qui possèdent un milieuroyal avec Karaoui-Hendou sur qui reposent tout le rendement deshommes de Charef avec un duo de jeu aux avant-postes (Djalit etAouadj). Après avoir disputé leur dernier match amical face auCRB avec pratiquement l’équipe-type (Ousserir, Belkhiter,Oussalah, Maïza, Bouterbiet, Hemami, Bentayeb, Derrardja,Abbas, Hamiti, Chenihi) en plus d’un banc très fourni avec desjoueurs qui n’attendent que leur heure comme Labiod, Kara, Kadrientre autres.Voilà une affiche qui promet beaucoup et les suppor-ters des deux camps seront bien présents pour encourager leursfans dans une sportivité exemplaire et un fair-play total.

Mostefa Djafar

CS CONSTANTINE

Pour une place sur le podium Le CS Constantine, qui évolue en Ligue 1 algérienne

de football, ambitionne d’entamer aujourd’hui le cham-pionnat par une victoire face au CR Belouizdad qui relè-vera le moral de son onze reconstitué à 70%.

Selon l’administration du club présidée par Omar Bentobal, l’objectifimmédiat des Sanafir est de glaner les points des quatre premiers matchsen vue d’ouvrir la voie à une place sur le podium et une bonne prestationen coupe. Pour cela, les préparatifs ont été très tôt engagés au club pharedu Vieux Rocher qui a rappelé son ancien coach franco-italien DiegoGarzitto, lequel avait réussi la saison précédente à mettre sur rail le CSCdurant la phase aller avant son départ précipité.

Le club a aussi organisé à domicile deux stages préparatoires couron-nés le 25 juillet passé par un match amical contre le club espagnol de CeltaVigo qui s’était incliné devant les Sanafir sur le score de 1-0.

Le CSC a ensuite enchaîné par deux autres regroupements en Tunisiedurant lesquels il a disputé quatre rencontres amicales contre les Tunisiensde Gabès (0-0), El Merkhia Qatari (2-2), FC Arc-en-ciel du Congo (3-0) etles Qataris d'El Jaish SC (0-1). De l’effectif aligné la saison écoulée, le staffdu club constantinois n’a conservé que sept joueurs, à savoir Boulemdaïs,Cédric, Bouhena, Berthé, Belakhdar, Allag et Samer. Il s’est offert en outreles services de nombreux jeunes talents des écoles françaises de footballdont Guerabis, M’baye, Rani, Lucas, Zoubiri ainsi que des joueurs africainsà l'image de Voavy Paulin et Bouba Aminou de l’Espérance de Tunis etlocaux de talent dont Messaadia (JS Kabylie), Djaghbala (MC Alger) etAnane (CR Belouizdad). Dans tous ces recrutements, le club a «respectél’accord signé avec la Ligue de football professionnel (LFP) portant plafon-nement des salaires des joueurs lui permettant ainsi de réaliser des écono-mies de 40% sur ce chapitre», assure son administration.

Programme de la 1re journée : Samedi Réghaïa : USM Harrach - RC Arbaâ 17hConstantine : CS Constantine - CR Belouizdad 19h Oran : MC Oran - JS Kabylie 19hAlger (Omar-Hamadi) : USM Alger - ES Sétif 19h Eulma : MCE Eulma - MC Alger 17h0 Sidi Bel-Abbès : USM Bel-Abbès - ASM Oran 19h Chlef : ASO Chlef - JS Saoura 19h.

Liste des joueursconvoqués pour ledéplacement d’OranAzzedine Doukha - NabilMazari - Mohamed Khotir-Mohamed Ziti - ZinedineMekkaoui - Zakaria Kedidah -Ali Rial - Djamel Benlamri -Abdelghani Khiat - YoucefBenamara - Malik Raïah -Rachid Ferrahi - MouradDelhoum - Ahmed Meguehout- Kamel Yesli -Brahim SiAmmar - Khalil Moulay AhmedBessam -Albert Ebossé -Samy Aïboud - MuhannadKerrar - Illyés Youcef-Khodja -Saïd Ferguène.

JS KABYLIE

Les Canaris parés pour renouer avec les titresTout comme le Mouloudia d’Alger et l’Entente

sétifienne, la JS Kabylie aura été l’un des principauxacteurs qui ont plus ou moins fait sortir de sa moro-sité le marché des transferts. Et pour cause !

Selon le président du MCO, BelhadjAhmed, plus connu sous le surnom de«Baba», l'objectif est d'éviter de jouerpour le maintien à chaque fin de saison.

«Notre ambition est d'écarter cettepeur qui hante chacun de nous. Les pré-paratifs se sont bien déroulés. Le grou-pe a bien répondu au travail imposé parle staff technique. L’ambiance a été desplus conviviale», a indiqué, dans unedéclaration à l’APS, le président duMCO.

Se montrant plus rassurant, BelhadjAhmed a estimé qu’«il ne faut pasprendre en considération les résultatstechniques des matchs amicaux. Il fautseulement tirer les conclusions. Noussommes, par exemple, satisfaits de laréaction physique de l’équipe au coursdes matches amicaux. Techniquement,on a senti une légère progression».

Pour cette saison, les rangs duMouloudia ont été renforcés par 11 nou-velles recrues en plus de cinq joueursespoirs. «Notre objectif est d’assureraisément le maintien. Notre équipe veutéviter le scénario des précédentesannées. Dès la fin de la phase aller,nous comptons nous mettre à l’abri detoute mauvaise surprise et pourquoi pasdécrocher une place dans la premièremoitié du tableau», a encore ajouté«Baba».

Le coach du Mouloudia d’Oran, SiTahar Chérif El Ouezzani affirme, poursa part, avoir apporté les dernièresretouches à son dispositif avant d’abor-der le premier match du championnatface à la JS Kabylie.

L’entraîneur oranais compte tirerprofit du fait que le match se déroule àdomicile et face au public hamraoui :

«Pour un premier match de champion-nat, je pense que toutes les équipes neseront pas à 100% de leurs moyens»,a-t-il estimé.

Les deux nouveaux promus, l’ASMOran et l'USM Bel-Abbès, ont recrutéchacun une dizaine de joueurs, dansl'espoir d'éviter un retour rapide au pur-gatoire, comme ça a été le cas aprèschacune de leurs accessions ces der-nières années.

Pour l’équipe de M'dina J'dida, deretour d'un stage préparatoire de deuxsemaines à Nabeul (Tunisie), sous lahoulette du nouvel entraîneur, DjamelBenchadli, qui avait succédé à KamelMouassa, au cours duquel lesAsémistes avaient disputé plusieursmatchs amicaux, l’objectif est de recon-quérir et conserver une place parmi l'éli-te.

Selon Baghor Merouane, présidentdu Club sportif amateur (CSA)/ASMO,l’équipe est ambitieuse et ne veut pasjouer pour le maintien en Ligue 1. «Noussommes ambitieux et voulons faire del’ASMO une grande équipe qui jouerales premiers rôles et non une formation

qui lutte pour le maintien», a-t-il ajouté. En matière de recrutement, l'ASMO

a été très active en engageant plusieursjoueurs à l'image de Herbache Billel (ex-AS Khroub) et Amine Aoued (ex-MCO).

L’équipe de M'dina J'dida entamerala saison de la Ligue 1, samedi, en sedéplaçant à... Sidi Bel-Abbès, pour underby de l'Ouest face à l’autre promu,l’USMBA.

Chez les Vert et Rouge de la régionde la Mekkara, avec le renforcement dela barre technique et de l'effectif avecl'arrivée de l'entraîneur français, Jean-Guy Wallemme, les objectifs immédiatssont clairs : «Il ne faut en aucun casrater ce premier match de la saison»,dira Wallemme.

Ce dernier se montre optimistequant à l’avenir : «L’équipe a fait unebonne préparation durant cette intersai-son. Rien ne nous empêchera de faireune grande saison.»

Dirigeants, staff technique, joueurset inconditionnels du club estiment quel’USMBA «aura son mot à dire et pour-quoi pas concurrencer les grosses cylin-drées».

MC ORAN, L’ASM ORAN ET L’USM BEL-ABBÈS

L’Ouest bien armé pour entamer la nouvelle saison Les clubs de Ligue 1 de football de la région Ouest du pays

comptent bien démarrer la nouvelle saison sportive 2014-2015qui s'annonce, d'ores et déjà, difficile pour les trois représen-tants de cette région, en l’occurrence le MC Oran, l’ASM Oran etl’USM Bel-Abbès.

USM ALGER

Youssef Belaïli qualifiéLa nouvelle recrue de l'USM Alger Youssef Belaïli a été

officiellement qualifié par la Ligue de football professionnel(LPF) jeudi passé, a annoncé le champion d'Algérie sortantsur son site officiel. Selon la même source, la licence del'ancien joueur de l'ES Tunis sera récupérée jeudi après-midi au niveau du siège de la LFP.

Youssef Belaïli devrait être dans le groupe des 18convoqués pour le match phare contre l'ES Setif prévusamedi à 19h au stade Omar-Hamadi (Bologhine) pour lecompte de la première journée du championnat Mobilis deLigue 1 professionnelle. Il avait manqué le match de lasupercoupe face au MC Alger (0-1) du 9 août dernier austade Mustapha-Tchaker de Blida, faute de lettre de libéra-tion qui n'avait pas été transmise par l'ES Tunis. Sans lefeu vert de la Fédération tunisienne de football (FTF) et del'ES Tunis, Belaïli n'était pas autorisé à jouer la moindrerencontre officielle avec les champions d'Algérie en titre.

De retour de Turquie, mardi dernier, où elle avaiteffectué un stage de préparation en prévision du cham-pionnat de Ligue 1, l’équipe de l’Association sportive olym-pique (ASO) de Chlef a vite repris le chemin des entraîne-ments au stade Mohamed-Boumezrag, avec comme pointde mire la victoire lors de son premier match, samedi àdomicile, face à la JS Saoura.

Pour le directeur général de l’ASO, OuahabAbdelkader, le début du championnat par une victoire est«très important» sur le plan psychologique pour lesjoueurs et le staff technique, faisant remarquer qu’un suc-cès raffermit toujours les liens entre le public et son équipe.«Si tout se passe bien, nous remporterons le match», aaffirmé M. Ouahab à l'APS, faisant remarquer que la cha-leur régnant ces derniers jours à Chlef et ses environsdevrait handicaper les deux formations, «raison pourlaquelle la rencontre, initialement prévue à 17h, ne démar-rera que 2 heures plus tard».

Evoquant le stage de préparation de 11 jours effectuéen Turquie, M. Ouahab a précisé que l’équipe s’étaitmesurée (à 2 reprises) à l’équipe nationale du Koweït quiprépare la coupe du Golfe (2-2 puis 0-0), a rencontré uneéquipe turque de 4e division (victoire par 4 à 0) et concédé

une courte défaite (0-1) face à une autre équipe turque,celle-ci de 2e division. Des entraînements biquotidiensétaient également au programme de ce stage de prépara-tion dont le déroulement a permis au premier responsablede la barre technique de l’équipe, Ighil Meziane, de corri-ger certaines lacunes en vue d'améliorer la cohésion dansles trois compartiments de l’équipe.

Auparavant, et avant de s’envoler pour la Turquie,l’équipe de l’ASO avait joué un certain nombre de ren-contres préparatoires en Algérie (victoires respectivementpar 1 but à 0 contre l’ESM Koléa et 2 à 1 contre le NAHussein Dey au stade Zioui, défaite 0-1 face à l’ASM Oranet match nul contre le WA Tlemcen 1-1). Neuf recrute-ments ont, en outre, été effectués durant la période dumercato dans le souci de renforcer tous les compartimentsde l’équipe, en prévision du championnat professionnel deLigue 1. Il s’agit des joueurs Boulahia, Naït Yahia etHadiouche (CS Constantine), Sedkaoui (JS Kabylie),Naâmani (USM Blida), Madouni (ES Sétif), Francis etOubadji (Nigeria) auxquels s’ajoute Ejenavi, un joueur dela catégorie des espoirs, formé à l’AS Saint Etienne(France) et qui avait évolué à Istres. Le dirigeant de l’ASOa, par ailleurs, fait état du départ de 5 joueurs, relevant que

«l’équipe, dès lors qu’elle s’était aperçue que certainesrecrues n’avaient pas donné satisfaction, a jugé opportunde rompre les contrats les liant avec elle». Evoquant lesobjectifs de l’ASO pour la nouvelle saison footballistique,M. Ouahab a indiqué que l’équipe tentera de faire mieuxque durant la saison écoulée lorsqu'elle avait occupé la 8e

place en championnat. Il a estimé, par ailleurs, que leséquipes de l’USMA, MCA, JSK et CRB devraient jouer lespremiers rôles en championnat, relevant que ces équipesont effectué le plus grand nombre de transferts de joueursà l’intersaison.

Du côté des supporters, l’heure est à l’optimisme, cesderniers étant convaincus de la réalisation, par leur équipe,de meilleurs résultats que ceux obtenus la saison dernière.«Nous avons une équipe composée de jeunes élémentsfougueux et un entraîneur chevronné, des atouts à mêmede permettre à l’équipe de se hisser plus haut et ne pas secontenter des seconds rôles», a signalé Fatah, un jeunesupporter rencontré au cercle du club.

Selon lui, les supporters attendent avec impatience cepremier match de la saison sportive 2014-2015 pour voir àl’œuvre les nouvelles recrues et mesurer réellement leschances de l’équipe en championnat.

ASO CHLEF

Ouahab Abdelkader : «Si tout se passe bien, nous remporterons le match»

Notre équipe nationale messieurs, dri-vée par Zeguelli Reda se trouve depuismercredi dernier au Centre départementalde formation et d’animation sportive duVal-d’Oise dans la région «Ile-de-France».(CDAFS). Elle séjournera jusqu’au 22 dece mois.Dès leur arrivée au centre, les protégés de

Zeguelli Reda n’ont pas perdu de temps puisqu’ uneheure après leur installation dans cet établissementsportif, ils ont effectué la première séance, celle dedécrassage à la grande salle omnisports «LucAbalo».Concernant le programme de ce séjour, le coach

national dira qu’il comportera deux séances d’entraî-nement quotidiennement les 14, 15, 18 et 19 de cemois. Pour les journées du 16, 17, 20 et 21, il n’yaura qu’une séance matinale en raison du déroule-ment de rencontres amicales pour la sélection algé-rienne en après-midi. Plus concrètement, les 16 et 17, les Algériens

donneront la réplique aux Japonais qui devaientséjourner dans le même établissement sportif dèshier. Les deux autres matches amicaux seront face àdes équipes de club français. Ainsi, la formation algé-rienne rencontrera à Crépy en Valois dès 19h (heurealgérienne), celle du club de Tremblay. Le lendemainqui sera le dernier jour de stage, le Sept algérienaffrontera à Chartres celui du club de Chartres à par-tir dès 18 h.Le lendemain jeudi, l’équipe algérienne ralliera la

ville suisse d’Yverdon-les-Bains, située à 60km ausud-ouest de Berne, à l’extrémité sud- Ouest de Lacde Neuchâtel. Dans cette cité, les Verts disputeront la 3e édition

du tournoi international «Lovats Handball Cup 2014»regroupant huit équipes dispatchées en deuxgroupes de quatre.Dans la poule «VW Skoda», il y aura notre équi-

pe nationale, les équipes de club «HC Initia Hasset»de Belgique et ¼ de finaliste de l’Europa Challenge,«Nordsjaelland Handbold» du Danemark, «WakerThun» de Suisse et engagé en Ligue desChampions. Dans le groupe «Nissan», nous retrou-vons «Portitudo Gossau» de Suisse, «HB Kaerjeng»du Luxembourg, Rihimaen Cocks » de Finlande et ¼de finaliste de l’Europa Challenge et «US Yvedon».La compétition se jouera sous forme de cham-

pionnat en aller simple dans chaque groupe. Pour lapremière phase, les Verts affronteront dans la mêmejournée de samedi prochain, «Waker Thun» deSuisse à 11h et à 16H35, les Danois deNordsjaelland Handbold . Le lendemain à13h30, les protégés de Zeguelli

donneront la réplique aux Belges d’HC Initia Hasset.A l’issue de cette phase, des matches de classe-

ment opposeront les équipes classées à la mêmeplace dans chaque groupe. L’après-midi sera consa-cré aux rencontres de classement.

H. C.

RC ARBAÂ

Pour une saison honorable

Le Soird’Algérie Sports Vend. 15 - Sam. 16 août 2014 - PAGE17

SÉLECTION ALGÉRIENNE OLYMPIQUE

Schürmann nouvel entraîneur

Le technicien suisse a para-phé son contrat mercredi, enprésence du président de laFAF, Mohamed Raouraoua, envue des éliminatoires des jeuxOlympiques 2016 (JO-2016) deRio de Janeiro, ajoute-t-on demême source. M. Raouraoua avait affirmé,

début août, que Schürmann aurapour mission principale la qualifi-cation des Olympiques algériens

au rendez-vous brésilien, rappel-le-t-on. «Le profil de Schürmannest très intéressant, il correspondparfaitement à notre vision deschoses», s'était-il vanté. L'équipe olympique était

sans sélectionneur depuis ledépart d'Azzedine Aït Djoudi,après son échec à qualifierl'Algérie aux JO-2012 deLondres, à l'issue du tournoiqualificatif disputé au Maroc.

Pierre-André Schürmann (54ans) avait travaillé avec leséquipes nationales suisses desjeunes catégories. Il faisait partiedu staff de la Suisse, champion-ne d'Europe U-17 en 2002. Il aégalement occupé le poste d'en-traîneur de l'équipe suisse desU-21 en 2007. Exempte du premier tour,

l'Algérie débutera sa campagneéliminatoire en juin 2015, endonnant la réplique en aller etretour à un adversaire qui reste àdésigner, avant de pouvoir éven-tuellement disputer le tournoiqualificatif final prévu àKinshasa, en RD Congo.

Le Suisse Pierre-André Schürmann a été dési-gné officiellement nouvel entraîneur de la sélectionalgérienne olympique de football et entamera samission le 1er septembre prochain.

Rabah Saâdane : «Les discussions avec la FAF n'ont pas abouti»

«Les discussions avec la FAF n'ont pas abou-ti pour de multiples raisons que je ne voudraispas les citer. J'était très intéressé par le challen-ge que présente la Direction technique nationale,maintenant les choses ont changé», a indiqué àl'APS, Rabah Saâdane. L'ex-entraîneur de lasélection algérienne de football, pressenti pour

un poste à la Direction technique nationale (DTN)de la Fédération algérienne de football, a préciséqu'il était «libre de tout engagement et ouvert àtoutes les propositions». «Maintenant je suis librede tout engagement et ouvert à toutes les propo-sitions après avoir quitté l'équipe nationale enseptembre 2010», a-t-il ajouté.

FRAÎCHEMENT CONVOQUÉ EN ÉQUIPE NATIONALE

Hubert Fournier : «Zeffane, un joueuravec un avenir prometteur»

«Je suis agréablement sur-pris par la convocation deZeffane en équipe nationale defootball, mais vraiment c'estmérité pour ce jeune joueur quipossède un avenir promotteur àl'image d'Aissa Mendi que j'aidéjà entraîné à Reims», a indi-qué Hubert Fournier à RadioAlgérie internationale. Pour le nouvel entraîneur de

l'Olympique de Lyon (ligue 1française), Mehdi Zeffane doitencore progresser dans lesannées à venir pour être à lahauteur des espoirs du staff

technique de la sélection algé-rienne. «Zeffane doit encoreprogresser dans les techniquesdéfensives, mais cela va se réa-liser très rapidement parce qu'ilest très intelligent, travailleur etcompétitif», a encore ajoutéHubert Fournier. Pour l'entraîneur lyonnais, ce

jeune joueur va encore évoluersous la houlette du nouveausélectionneur algérien, ChristianGourcuff. Agé de 22 ans, Mehdi

Zeffane fait partie des 31joueurs convoqués par Christian

Gourcuff pour le stage prévu du1er au 10 septembre à Alger envue de la 1re et 2e journées deséliminatoires de la couped'Afrique des nations 2015(CAN-2015). Ses prestations convain-

cantes avec l'OlympiqueLyonnais depuis quelques moisont suscité l'intérêt grandissantde la Fédération algérienne defootball et plus particulièrementdu staff technique algérien. Très proche d'Ishak Belfodil

avec qui il a effectué une partiede sa formation chez les jeunescatégories de l'OL, ce pur latéraldroit de formation, qui n'a jamaiscôtoyé les sélections françaisesde jeunes, évolue aux côtés deses coéquipiers franco-algé-riens, Farès Bahlouli, Nabil Fékiret Rachid Ghezzal.

Le club s’est adjugé durant sa pre-mière saison en Ligue 1 une hono-rable septième place, non loin dupodium. Une performance positive qu’ilcompte rééditer cette année et pour-quoi pas dépasser, en améliorant sonclassement, ont assuré ses respon-sables.

Selon Mohamed Hamrouche, lesecrétaire général de ce club créé en1941, «l’équipe se présentera cetteannée avec un nouveau visage, grâceau recrutement d’un nouvel entraîneuren la personne de MohamedMekhazni (ex-coach de Saïda), enremplacement de Si Tahar Chérif El-Ouezzani».

En outre, la composition du clubest complètement différente de cellede l’année dernière, puisqu’il a enre-gistré le départ de pas moins de 15éléments, qui ont été remplacés pard’autres joueurs dont Yetou etBensalem (USM Alger), Kacem Mahdidu Mouloudia d’Alger, Bourekba duChabab Belouizdad et Ali Kechi duAhly Bordj-Bou-Arréridj.

«Le jeu propre et de groupe seral’atout principal sur lequel compte s’ap-puyer l’équipe pour évoluer cette sai-son», a-t-il ajouté, soulignant que «les

joueurs ont effectué un stage de pré-paration en Tunisie, du 12 au 26 juilletdernier, durant lequel ils ont jouéquatre matchs amicaux, qui furent trèsconcluants», a-t-il estimé.

M. Hamrouche s’est égalementfélicité du retour de l’équipe à sonstade de Larbaâ, alors qu’elle recevaitauparavant ses adversaires au stadeBrakni de Blida.

Ce retour au bercail est une autresource d’encouragement pour l’équi-pe, qui jouera désormais sous les yeux

de son «formidable» public queMohamed Hamrouche a tenu à saluer,en l’invitant à soutenir son club dans

toutes les situations pour aller del’avant et réaliser davantage de bonsrésultats.

Le RC Arbaâ, évoluant pour sa deuxième annéeconsécutive en Ligue 1 professionnelle de footballaprès une saison honorable en 2013-2014, se pré-sentera cette année avec un nouvel entraîneur etde nouveaux joueurs, tous déterminés à réaliser demeilleurs résultats que ceux enregistrés lors de lasaison précédente.

Mekhazni, magister en sport, ancien footballeur à laJSK puis au MCA, connu par son passage auMouloudia d’Alger avant de rejoindre l’USM Alger, enqual i té de manager général , Mekhazni a été leconseiller du P-dg Ali Haddad, dans le volet techniqueet recrutement.

A ce jour, Mohamed Mekhazni est sollicité par denombreuses formations dans les pays du Golf, mais lejeune technicien souhaite relever le défi dans son pays.«Je remercie les dirigeants du RCA qui m’ont fait

confiance, et aussi tous les amoureux d’Ezzerga ; il estvrai que je suis intransigeant avec tout le monde, maiscela est dans l’intérêt du club, donc j’invite tous lesamoureux des Bleus à s’unir pour réaliser quelquechose de bien lors de cette saison sportive», dira le pre-mier responsable technique, «l’équipe du RCA version2014-2015 est une équipe new-look, composée dejeunes talents, je demande au public d’être patient avecleurs protégés et surtout les encourager jusqu'à ce quel’équipe atteigne son rythme de croisière», a-t-il conclu.

MOHAMED MEKHAZNI :

«Soutenir l’équipe jusqu'à ce qu'elle atteigneson rythme de croisière »

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HANDBALLPRÉPARATION DESVERTS EN FRANCE

Les Verts à piedd’œuvre à Eaubonne

PRÉPARATION DE LA SAISONSPORTIVE 2014-2015

Réunion FAHB et clubs de l’excellence

Quelques semaines avant l’entame de lasaison fixée au samedi 5 septembre prochain,la direction technique nationale s’active pour lapréparer dans les meilleures conditions pos-sibles.Aussi, une série de réunions est program-

mée avec les représentants techniques desclubs composant chacune des divisions natio-nales gérées par la FAHB, à savoir l’excellenceMessieurs, la «Nationale 1» et la division «une»dames. Ces réunions serviront à matérialiser les

fiches techniques spécifiques sur la base duguide de compétition établi par la cellule transi-toire de la gestion des affaires de la FAHBallant de Mars à août 2013.Pour aujourd’hui, aura lieu au siège de la

FAHB, la première des trois réunions qui deraregrouper la DTN et les représentants tech-niques de la division nationale excellence mes-sieurs qui sont au nombre de 14 clubs. D’autre part, les deux autres réunions entre

la DTN et les représentants techniques deséquipes de la nationale 1 et la D1 damesauront lieu dans les prochains jours.

H. C.

MERCATO D'HIVER

Dix clubs interdits derecrutement Quatre clubs de Ligue 1 dont le MC

Alger et six pensionnaires de Ligue 2professionnelle de football seront inter-dits de recrutement lors du mercatod'hiver s'ils n'apurent pas leur situationvis-à-vis de la Commission de résolu-tion des litiges, a indiqué la Ligue defootball professionnel (LFP). Outre le MC Alger, vainqueur de la

supercoupe d'Algérie 2014, trois autresformations de Ligue 1 seront privées derecrutement lors du prochain mercato :le MC Oran, le RC Arbaâ et le CSConstantine. Quant aux six clubs deLigue 2 interdits de recrutement aumercato d'hiver, il s'agit de l'O Médéa,CA Bordj-Bou-Arréridj, AS Khroub,USM Blida, JSM Béjaïia et CA Batna.Le Bureau fédéral de la FAF réuni le 8août dernier au Centre technique natio-nal de la FAF à Sidi Moussa (Alger),avait regretté «que les contentieuxjoueurs/clubs persistent d'année enannée et augmentent d'une manièreimportante notamment pour les clubsde Ligue 2». Selon le BF, «cette situa-tion déplorable montre l'incapacité decertains clubs à assumer leurs engage-ments contractuels vis-à-vis de leursjoueurs, ce qui risque d'altérer l'intégritéde nos championnats».

LIGUE DES CHAMPIONS(6e JOURNÉE)CS SFAXIEN-ES SÉTIF

Le GabonaisOtogo Castane au sifflet La Confédération africaine de football(CAF) a désigné un trio arbitral gabonaissous la conduite d'Eric Arnaud OtogoCostane pour diriger le match devantopposer la formation tunisienne du CSSfaxien et l'équipe algérienne de l'ESSétif le samedi 23 août à 18h00 au stadeTaieb Mhiri (Sfax) pour le compte de lasixième et dernière journée de la Liguedes champions d'Afrique. Le directeur de jeu Eric Arnaud OtogoCostane sera assisté de ses compa-triotes Theophile Vinga et Sylvain AlainMouala. Le quatrième arbitre est YvesGaston Roponat Mbourou. Le commis-saire du match est Hassan Abdel MagidAbdelmedjid (Égypte). Le coordinateurgénéral Djibril Traoré (Mali).

Le latéral droit de l'Olympique Lyonnais, MehdiZeffane, fraîchement convoqué en équipe nationalede football, est un «joueur intelligent avec un ave-nir prometteur», a indiqué son entraîneur à Lyon,Hubert Fournier.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de sept œuvres du poète tchèque Vladimir Holan.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Son chef-d’œuvre»

1- SEPTEMBRE2- L’ÉVENTAIL CHIMÉ-RIQUE3- PIERRE DE VOICI4- LE RÊVE

5- AUX ENNEMIS

6- DOULEUR

7- LE VOYAGE DU NUAGE

MOT RESTANT = UNE NUIT AVEC HAMLET

C L S U N E N U I T A VH I E V O Y A G E D U EI A P E L R U E L U N CM T T O U HE N E D A AR E M S G MI V B I E LQ E R U X E N N E M T EU L E A E V E R E L I CE P I E R R E T E V O I

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

Z E R D A B - B A S S O R A H -O T A I S - C A V I A R - D - DU R E E - T O - I D E - D O P EA E D - D E P O S A - D U - O NV S - L E N I N E - R E V E N TE - B E C A N E - F E L E - T AS E R V I C E - D E P I T E - I- P I - D E - R E T O R S - C RS O M M A - H E - O S A - G U ET U E R - R A P I N E - P A R SA S E - C E - O M S - P A R E -N E - U R G E N T - R O I S - CD - F R I A N D - H E L E - S AA L T I E R E - D I V I N E - LR O - N E D - M O L E - S - N ID U N E S - V E R O L E - C A FI P - S - M - R A T E - V A - OS E S - D E R I D E - P E R C U

E S - M E D I T E - T E N T E RS - S O L I D E - R A N G E - C- C O - I T E - A O R T E - S HT R I E R A - A R M E E - D U OU I - R E - P U R E S - S O I NT E T E - P O L I O - C A P E -E R E - V A I N S - E R R A - AU A - P I T R E - E M O I - A LR - C U R I E - C R A I N T I FS U P R E S S I O N - T - U S A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- F E R G A N I - Q A C I D A TS U R E - P O R E S - A D A M OA S E - I N C A S - O L E - E UL E - R N - E S - A R M A I - RI - P U T - S - H O T E L - N DM E L B O U - - - - I S - C I E- P A I X - - - - - E - T R A CM A I S - C - - - - - F I E - H

A V E - P O T E S - C A G E - AL E - C A U S E - S O I E - M NO - Z A I R E - C E U X - T O TU S I N E S - D O N T - C O R -F A C O N - B O U T - F O R T E- C O N S T A N T I N E - T E L

LETTRES DELETTRES DEHONOLULUHONOLULU

- - - E T A T S U N I S - -- - - - - - O A H U - - - -- - - A N Z U S - - - - - -- - - - - A R C H I P E L -- - W A I K I K I - - - - -- T O U R I S M E - - - - -- - - - H U M I D E - - - -- - - - - P E C H E - - - -

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Le Soird’Algérie Détente Vend. 15 - Sam. 16 août 2014 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonpays

Sommets----------------Groupes----------------Passerelles

Passion----------------

MesureSon

ex-club

Coutumes----------------Conspue----------------Géniteurs

Changé(inv)----------------Rappel----------------Iridium

Deux à Rome----------------Poil----------------Dans levent

Nobélium----------------

Fer (inv)Cri d’arène----------------Dans laroute----------------Ingurgitai

Détalé----------------Commérage

Musique----------------

VersionCompanie

----------------Préposition

Saveur----------------Entraver----------------VidangeraFourrage

Touffe----------------Pronom----------------FleuveRueombragée----------------Dinar----------------Foot à Chlef

Activitésphysiques

----------------Chansons

Baryum----------------Sang-mêlé

Queue desouris

----------------Gallium

Partiras----------------Aérodrome

Lien----------------

DétenduPossessif

----------------Nickel

Opéré----------------Carcasse

Capitale----------------Retournée

Négation----------------

Dansl’arène

Appris----------------

PrécieuxWilaya

----------------Possessif

Néon----------------

Flaque

Récidiviste----------------

Situation

Iridium----------------Rusé----------------Expert

Dans le turf----------------Meitnerium

Calcium----------------

Thallium

Possessif----------------Esprit----------------Grecque

Possessif----------------Grecque----------------Chiffre

Gosse----------------Arsenic----------------Praséodyme

Sodium----------------

Privatif

Sonstatut

Fin de série----------------

TaxeMise

----------------Valeureux

Motd’enfant

----------------Article

1- RÉGION

2- VILLE

3- PAYS

4- VILLE

5- RÉGION

6- RÉGION

HONSHU

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Honshu

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Vend. 15 - Sam. 16 août 2014 - PAGE 19

Enthousiaste----------------Mollusque

Pays----------------

CriaisEquipa

----------------Confiants

Radon----------------

Moisit

Eléments----------------

Début desoirée

Dans l’œil----------------Issue----------------Blocs

Arme----------------

OrganeIdiots

----------------Trempé

Conjonction----------------

InstitutColère----------------Thallium----------------Césium

Entreprise----------------Taudis----------------GuideMonnaie

----------------Courroux

Poisson----------------

EchecPoignard

Adulé----------------Essayais----------------Partie

Tableau----------------

EclatsRebellion

Démonstratif(inv)----------------Fin desoirées

Dans la nuit----------------

EgarésEgalité

----------------Syndicat

Lisières----------------Orientées

Glissa----------------

En l’étatRejetés----------------Foyer----------------Quémande

Plusqu’assez

----------------Dissimulés

Possessif----------------Impression

Océan----------------Consonne

double

Germanium----------------

BillesBaudet

Envies----------------Non sens

Douce----------------

Clubanglais

Gère----------------

Espèceanimale

Exclamer----------------

JeuneCalme

----------------Larme

Issus----------------

Précieux

Erreurs----------------Substance

Gorge----------------

DévoreAlternées

----------------Pénurie

Note----------------Cérium (inv)

Possédais----------------Circuler----------------Agence

Redoute----------------Note----------------PossessifDans laroute

----------------Sélénium

Germanium----------------Ville d’Italie

Mâchoires----------------Substance----------------ProtectionDétruit----------------Larges----------------Divague

Ville belge----------------Ponctuation

Salut----------------Dommage

Aigri----------------Possessif----------------Compris

Soldat----------------Possessif

Tellure----------------

Grecque

Ultime----------------Négation----------------Tellure

Larve----------------Bières----------------EviersBoule

----------------Adversaire

Ex-Constantine----------------

OutilsRejetas

Source----------------

Evoquas

Traineaux----------------Drame----------------DécodéNickel

----------------Glace

anglaise

Mesure----------------

PlatHuile

----------------Période

Rapidement----------------

PaysSinges

----------------Cheptel

Transformai----------------

Aliment

Cabas----------------

GalliumCrétins

----------------Gaz

Fleuve----------------Antimoine

Cri d’arène----------------

BoissonBloquais

----------------Réfuté

Baguette----------------

Figure

Europe----------------Induration

Loupes----------------

Artère

Chlore----------------Clairs----------------MétalBout de

chair----------------

Bulletin

Argon----------------Possessif

Cérémonie----------------

NazisPiété

----------------Molybdène

Impliquer----------------

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Pays

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40e JourCela faitpresque 40jours, 11 juillet2014 que nousa quittés àjamais notrechère mère etgrand-mère LOUHI OUIZAnée ABED

On dit que letemps atténuela douleur mais tu es partie si brutale-ment que je ne me suis pas remis de tadisparition.Ayi, mon père, mes frères et sœurs ettes petits-enfants te disent repose enpaix.Que ceux qui l’ont connue et aiméeaient une pensée pour elle.

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PENSÉEQuoi que l ’onfasse, où quel’on soit, rien nes’efface, onpense à toi.Triste et doulou-reux fut ce jourdu 15 août 2010quand nous aquittés à jamaisnotre chère mèreet grand-mère

REZKI Bayalaissant un grand vide que personne nepourra combler.Ton fils et sa femme, tes filles, tes petits-filset petites-filles, ton frère demandent à tousceux qui t’ont connue pour ta gentillesse, tabonté, ta générosité d’avoir une pieuse pen-sée à ta mémoire.Repose en paix, et que le Paradis soit tademeure éternelle.

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AVIS DIVERS

PENSÉES––––––––––––––––––––Triste fut et sera pour

nous le 16 août 2011 oùnous a quittés à jamaisnotre chère mère et grand-mère

Mme Lakaf Melhanée Ghemam

En ce triste et douloureux souvenir,ses enfants et ses petits-enfants Maâmaret Sofiane, ses filles Hboubou, Ghenima,Baya et Djamila demandent à tous ceuxqui l'ont connue et aimée d'avoir unepieuse pensée à sa mémoire et que Dieule Tout-Puissant lui accorde Sa SainteMiséricorde et l'accueille en Son VasteParadis. Repose en paix, chère maman.

Nous ne t'oublierons jamais.Tes enfants. F118804/B13

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

AnniversaireA notre ado-rable princesseOUSIFSofia

Tu es venueau monde il y a9 ans le 16août 2005,apportant avectoi un bonheurinfini. Ta sœurFeriel et ton frère Sofiane, ta mamanNadia, ton papa Ousif El Hadj et toutela famille Ousif te souhaitent un joyeuxanniversaire plein de joie, de bonheur,de succès et de santé.A tes 100 ans incha’Allah.

Feriel et SofianeJoyeux anniversaire

R.138115/B1

40 jours durant, un délugede bombes s’était déver-sé sur l’enclave de Ghazasans que cela émeuve la

bonne conscience d’unOccident, habituellementprompt à condamner le moindrerecours à la riposte desPalestiniens. Cycliquement leremake guerrier d’Israël (2008-2010) bénéficie de la mansuétu-de d’une communauté interna-tionale qui, depuis longtemps,avait décidé de sanctuariser cet«Etat pas comme les autres»afin de se racheter de sescrimes historiques. Or, ce syn-drome de la culpabilisation quiirrigue depuis 70 ans les puis-sances de ce monde n’a-t-il pasfini par faire de l’entité sionisteune «nation» voyou ? Celle quicultive le bellicisme sectairecomme une justification à d’ima-ginaires périls qui l’encerclent.Avec une aisance parfaitementcalibrée sur les motifs ponctuelsde ses interventions meur-trières, Israël rejoue à l’infini ladramaturgie du complexe deMassada. Celui de sa bunkérisa-tion dans un environnementhostile, peuplé, cette fois,d’Arabes et de musulmans,contrairement à la vérité histo-rique. A leur tour, les médias les

plus influents, font le reste.Celui de présenter les dirigeantsde Tel-Aviv comme les seulsvigiles d’une civilisation judéo-chrétienne menacée de toutesparts par la marée montante del’Islam. C’est ainsi que la ques-tion palestinienne a cessé d’êtreperçue comme le nœud gordiend’un simple peuple chassé de saterre pour n’être disséqué quesous l’angle d’un djihadismeislamique intolérant. La symé-trie a été vite faite à travers leHamas de Ghaza, ce dontd’ailleurs l’Etat hébreu se pré-vaut en toutes circonstances.Grâce à ses lobbies, puissam-ment actifs aux Etats-Unis et enFrance notamment, Israël nesera pas de sitôt mis au ban desnations. Considéré avec bien-veillance en «état de légitimedéfense» permanente, il sesoustrait de fait aux sanctions.C’est par conséquent la naturemême de cette «discriminationpositive» qui est à l’origine deson insupportable impunité. Unviatique, consensuellementaccordé dès les premièresannées de la création de l’ONU(1948), qui l’autorise à ce jourd’agir selon les exigences deson expansionnisme sansjamais en référer au droit inter-

national. Or, nous avons avecIsraël le modèle achevé de l’Etathors la loi sauf qu’il bénéficied’une immunité «onusienne» àtravers son gendarme qu’est leConseil de sécurité. A l’inverse,ce dernier, n’a-t-il pas de touttemps exercé des pressionsbrutales sur les voisins arabesau nom d’un spécieux «réalis-me» ouvrant la voie à la paix etla cohabitation. Rapidement lesEtats de la région s’aperçurentde l’unilatéralisme de l’ONUdevenu de fait l’outil idéald’Israël pour ratifier ses straté-gies. En un peu plus de trenteans, le «regard» arabe a notoire-ment changé. Il est passé de laréfutation improductive à la pos-sibilité d’une solution médiane.A l’inverse, l’Etat hébreu a enta-mé parallèlement une stratégieplus exigeante en posant lesuns après les autres des condi-tions insupportables.Toujours sous l’influence de

lobbies, la plupart des membresdu Conseil de sécurité ne surentpas saisir certaines opportuni-tés pour réorienter leur pressionsur un Israël tout à fait réfractai-re à l’idée de s’inscrire dans laréinsertion régionale. Deuxmoments-clés furent en effetlamentablement gaspillés auprofit d’une paix. C'est-à-diredeux rendez-vous majeurs quifirent deux victimes embléma-tiques : Sadate puis Arafat. Ausujet de ces deux précurseurs,qui furent tour à tour critiqués etparfois qualifiés d’aventuriers etde capitulards, la tentation estde nos jours justifiée de mettreen parallèle le geste inouï de

l’Egyptien se rendant en Israëlen novembre 1977 et l’électro-choc psychologique provoquépar Arafat en 1993 annonçant lareconnaissance officielle del’existence d’Israël. Dans cet Orient où le casus

belli est traditionnellement dis-serté émotionnellement («aconscience malheureuse» culti-vée par le sionisme et la«conscience de l’humiliation»intériorisée par les Arabes),deux coups de grisou vinrentdonc balayer ces «doxa» fonda-trices afin de faire place au réa-lisme et à la lucidité. Ils furentl’œuvre des Arabes alors queles Hébreux d’Israël et la diaspo-ra puissante dans les médiasd’Europe et d’Amérique mirentimmédiatement en doute cette«bonne volonté bédouine» (sic).Or de si limpides et si lointainesreconnaissances ont-ellesjamais suffi aux va-t-en-guerreisraéliens de se mettre enfin enconformité avec le droit interna-tional ? Pas du tout. Car de parla complexité de sa création,Israël ne semble pouvoir sur-vivre que par le conflit et ne peutse «moraliser» que par lacontrainte de la paix. Or, pourque cela puisse devenir pos-sible dans le futur, il faudrait queWashington, Paris ou Londressoient à leur tour en mesure demettre au pas la nuisance de seslobbies. Autrement dit, «norma-liser» Israël ne consiste pas àl’empêcher d’exister mais à luiordonner de ne pas ajouter audrame d’un peuple spolié le res-sentiment qu’il est orphelin dejustice.

Israël n’est, hélas, que cela.C'est-à-dire le fourrier indirectdu djihadisme se développantdans ce qui fut le «croissant fer-tile» ; de même qu’il est le géni-teur putatif de ce Hamas gérantGhaza où un blocus inhumainirrigue le désespoir. Car enfin,en quoi se différencie-t-il du dji-hadisme islamique que l’onagite comme un épouvantail ?Israël n’est-il pas également unethéocratie fondée sur l’épura-tion ethnique et le génocide ?

B. H.

Par Boubakeur Hamidechiboubakeur.hamidechi@Yahoo.fr

LETTRE DE PROVINCE

Du fonds de commerce de la Shoahà l’épuration ethnique en PalestinePANORAMAPANORAMA

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«Le personnel présent dansles zones d'épidémie relève despreuves montrant que le nombrede cas rapportés et le nombre demorts sous-estiment largementl'ampleur de l'épidémie», affirmeun communiqué de l'Organisationmondiale de la santé (OMS) publié jeudi

soir. Le Dr Joanne Liu, directrice de

Médecins sans frontières, quirentre d'une visite de dix jours enAfrique de l'Ouest, est allée plusloin vendredi, lançant un crid'alarme en parlant d'une épidé-mie «qui se répand et (la situa-tion) se détériore plus vite quenotre capacité à y faire face». «Nous avons une totale

défaillance des infrastructures»,a-t-elle dit, jugeant que «si on nestabilisait pas la situation auLiberia, on ne stabilisera jamais larégion». «Et il ne s'agit que de la partie

émergée de l'iceberg», a mis engarde la responsable de l'ONGengagée en première ligne dans

les soins prodigués aux per-sonnes contaminées. Joanne Liu a lancé un appel à

une coordination internationalerenforcée sous la houlette del'OMS. «Tous les gouvernementsdoivent se mobiliser. Il faut le fairemaintenant si nous voulonscontenir cette épidémie», a-t-elledéclaré. «Un engagement sur lemoyen terme est nécessaire,nous parlons de plusieurs mois,d'au moins six mois, et je suistrès optimiste», a encore affirméla directrice de MSF.

Un climat de peur générale«Nous n'avions jamais vu cela

auparavant. Il faut élaborer unenouvelle stratégie, l'Ebola n'estplus confinée seulement dansquelques villages, elle se propagedans une ville de 1,3 million d'ha-bitants, Monrovia», a expliqué ladirectrice de MSF, lors d'uneconférence de presse à Genève. Elle a estimé qu'il règne

actuellement un «climat de peurgénérale, comme en temps de

guerre» dans la région touchéeaux frontières de la Guinée, de laSierra Leone et du Liberia. «Lapeur n'est pas le meilleur compor-tement», a dit Joanne Liu. «Les gens se méfient mainte-

nant des centres de santé. Lescapacités de suivi des contactsdes malades sont insuffisantes»,a-t-elle dit. Elle a donné l'exemplede Kailahun, en Sierra Leone où ilfaudrait suivre 2 000 personnesen contact avec des malades del'Ebola, alors que le personneln'est suffisant que pour en suivre250. L'OMS souligne qu'elle «coor-

donne une augmentation massivede la réponse internationale».Certains des besoins à satisfaireparaissent simples. L'OMS relève par exemple que

les centres américains de contrô-le et de prévention des maladiesvont équiper les pays touchésavec des ordinateurs pour pou-voir avoir une vision en tempsréel de l'évolution de l'épidémie. Ilfaut aussi être capable de mettreà jour en permanence une cartedes zones affectées et de leursbesoins logistiques. «On s'attend à ce que l'épidé-

mie dure un certain temps. Leplan opérationnel de riposte del'OMS s'étend sur les prochains

mois», souligne l'organisation.En cinq mois, cette épidémied'Ebola, la plus grave depuis l'ap-parition de cette fièvre hémorra-gique en 1976, a fait jusqu'ici1.069 morts, selon l'OMS : 377 enGuinée, 355 au Liberia, 334 enSierra Leone et trois au Nigeria.Jeudi, le Nigeria a annoncé unquatrième mort. Pour le nouveau secrétaire

général de Fédération internatio-nale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge(FICR), le Sénégalais Elhadj AsSy, qui vient de rentrer d'une tour-née en Guinée et en Sierra Leone,la communauté internationaledoit augmenter son soutien. Al'heure actuelle, la capacité à faireface à l'épidémie approche de salimite, souligne la FICR. «Nosvolontaires jouent un rôle crucialdans les efforts visant à contenirl'épidémie», estime M. Sy. «La force collective de la

Croix-Rouge et du Croissant-Rouge réside dans sa présenceunique au niveau local et dansnotre expérience du travail avecet pour les communautés. Lesvolontaires de la Croix-Rouge (...)sont eux-mêmes issus de cescommunautés, ce qui fait uneénorme différence lorsqu'il s'agitde diffusion des messages de

prévention ou de combattre desrumeurs ou des préjugés d'origi-ne culturelle.»

Des athlètes africainsprivés de compétition Certains athlètes en provenan-

ce de pays d'Afrique de l'Ouesttouchés par l'épidémie ne pour-ront pas participer à la 2e éditiondes jeux Olympiques de laJeunesse qui commencent same-di à Nankin (Chine), ont annoncéle CIO (Comité international olym-pique) et le comité organisateurdes Jeux. Il a été décidé que «les ath-

lètes venant des régions infectéesne pourront pas participer auxsports de combat (2 athlètes) niaux sports de natation (1 person-ne)», indiquent-ils dans un com-muniqué. Les organisateurs ont, en

outre, indiqué que les athlètes enprovenance des régions infectéesseraient soumis à des «prises detempérature régulières, ainsi qu'àdes examens physiques», pen-dant les deux semaines des jeux. Selon le site internet de ces

jeux, 25 participants des quatrepays les plus touchés par Ebola—la Sierra Leone, le Liberia, laGuinée et le Nigeria —.

EBOLA

Détérioration plus rapide que la capacité déployéepour faire face à l'épidémie

CONDOLÉANCESBoubakeur Hamidechi et Mohamed Salah Bensouici ont

appris avec une immense tristesse la disparition de leur amiKaci Chaffi

Le grand rouquin majestueux par ses silences et sa constan-ce dans l’amitié.En cette douloureuse circonstance, ils prient sa famille de

trouver ici l’expression de leurs compassions.

ONG et sociétés de Croix-Rouge insistaient hier sur lanécessité de se mobiliser davantage face à une épidémiede fièvre hémorragique Ebola «largement sous-évaluée»qui se répand plus vite que la capacité actuellementmise en œuvre pour y faire face.