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XNS'1'U'Ur De E\1issrœv~EN'l'

E"i DE RECHEnC9ES TROPICALES.ADIOPODOWE

LES NEMAroDES PARASITES DES PLANTES CULTIVEES

AUX ILES CANARIES

BQpport d~ Mimmi9~

~ff6CtUGO 4ù 6 e~ 11 D6c~~r~ 1960

,pE1qi'

ûeorge@ d~ aulRANCb~rg6 d@ Recb0~Qhe$ d~ IDoaSTOM

o. Ro 80 TQ 00 Mv

INSTITUT DZ~WSElm~D~~~

ET DE RECHERCHES ~ROPIa.ALES

ADIOPODOUHE

LES IlKlil.TODES PA..1lASITES DES PLAnTES CULTIV.c;ES

AUX ILES CANARIES

Rapport de Nisaion

effectuée du 6 au 17 Décembre 1960

par

Georges de GUIR.ftl~

Chargé de Recherohes de 1 1 0R3TOM

- ..-Novembre 196J..

INTRODUOTIOl.\T~ uwuoc...........~

~ e 0 0 0 0 • ~ 0 • • • • ft • 4 0 • ~ • • • • • 0 • • • , • 8 0 0 • • • • • G 0 000 1.

- Les Iles Canaries Q~QQO~~.~~ooa•• ~.aoooooO.OOoOOOO~OGO

- Le mi11eu géograpbique 00.060000000 ••• 0 •• 0.000000.

- Las conditions oulturales oO.OOoooo •• oo •• oooo •• ~.o,.... Les prinoipales ouJ:tura6 0 Q Q 0 a " Il • 0 0 • 0 0 0 0 0 0 •• 0 .. GO" li

:534

5

- Les problème~ nématologiques alllt Iles Canaries 000000$ 7- Les ID.éma·bodea paras!tes du bananier 0 0 0 0 '1 0 • 0 0 • 0 0 Q Q 9

S;vmpt8mes • 0 .. 0 0 «> Cl • a ...... 0 • Q •• 0 a 0 a a 0 • 0 • a 0 0 0 • a • Cl 6 9Les nématod~s phytoparasites OQOOoo.oooo.o.o.o 10

E.rat;zl~~.chus s~ 0 .... 0 a .. 0 a .. a 0 • 0 a " • 6 " 0 " 0 • 11.

!Ief.iQ()tYlenohu~t ,spp ~ 0 0 •• " .. Go •• 0 0 0 ..... " •• 0 13~~loig.9m,!....~.:e.,~ 0"." 0 0 1> .. 0 Go 0" .. il 0). Il Q .. 0 .. 0 Cl" 14

Les dégâts ca.usés aux barlàni~rs Pal;' l(i)snématodes <) .. ~ •• a .. a • Cl a a " •••• a a ••••• 0 .. 0 • 0 16Les traitements .. 000 ••••••••••••••••••••••• 0.. 19

- Les nêma;l;odea parasites de J.a '~omatEl ... 0 ... ct ..... CI .. II> 1). 21t5iia' Les Citrus .:. tIJ ". q &t 0 0 Q • 0 ~ 0 •• CI D t) G " fi Go il .. 8 ., ••••• " 0 41 ct • 0 '!' .. 24~

La$ a:u;hrea cult't:!1"'0'S r;l "0 .. 0 " " ;, Q 27

CONCLUSION~W>Wl ;:::;c:uw zr_.. • 0 ~ 4 ~ ô • • • • 0 • • • • • • • • •. • v • • ~ • • • • • • • « 0 • , • • 0 • a ~ ~ 0 30

• Liata de n~matod@s r0ncontr~a ~ Q~O " oo"

- ~obl~m0a posée ~~ las nématodes a\tX IlesCarl6l,l'ï.eeJ "0 l' • G .. ct " Il " ~ co ç q ~ .. (/ ..

l ~ Désj.gna~G1on des éohant;tllo11lBII &Résultats des analyses

II! 3 Comptages en t~rra da bananera1es

o (li

30

32

"~~ni

Au mois c,i0Avril 1960, ~a laboratoi:t~e de N~matol.og1e

de l~IoD"E.R.To Adiopodoumé recevait deux lots dtéohantillonsde racines de bananier provenarrt des Iles Canariêso

Ces racines présentaient toutes dés 1~S1ons.dbfit lesexamens et analyses on~ montré qu*ellea étaient aUèS aUx troisnématodes suivants, olassés par ordre d 9importanoe déc~oissante s

•Pre.tYle!!OË~. ~%!ea.e (Zimmermann, 1898) F11i"pjéV et Stakhoven..1941, ~l1.oo·tJilan.smu!mult10itlotU!=!, (CObb,· 1893) Golden, 1956 "et

~1&J.dogyn~ sp 41

Le bananier compte parmi les plantes oultivées les plussensibles aux nématodasQ Il oonstitué d'àùt~e part~ êveo latoma·te~ autre plan'be très sensible aux nématodes gal11gènes tt la

principale richesse des I1es Canar1eso

Les problèmes posés par les nématodes parasit~s du bananierconstitu~nt une des préoccupations prinoipales du laboratoire de'Nématologie de leI.DoE~RèTo Adiopodoumé dèpuis sa oréationg unemission diétudes aux Iles Canaries fut demandée à la D1rectionGénérale de 1$OoReS.T~04Mo afin de constater sur place ltétendueet la ~avité des dégâts, et de prélever des échantillons dé terreet de raoines aux fins d ~ analyse.

Cette mission se justif!ai.t également par le fait qu$auo"una~tude n~av.ai~ enoore ~té faits sur les problèmes phytonématologi­quew d~s Iles Canariea~ Une seule rêférenoe (Jones p 19;8) faitéta·t de E!!!,t~lanqh.lY! .&:00dey1$1 paras!tant les bananièra.

Notre mission s ~ est déroulée du 6 a.u 17 Pe.cem{;.re, 1960"Nous avons (Hé accueillis è. Ste. Cl"'UZ de Tenerife par. le Dro èalda,89.

D11:'eote1.1.r du. laboratoire de rechercha du Consejo Sl1pe~iorde

Inves·tigaciones Cientificas9 " qui ddpenaa pendant ces dix jours la

·~-

pl"esque t0tali'i;ê de son temps à nous faire visiter un grandnombre de plantations de bananiers, de toma-be et d 9auires oul­tUI'es répart:J.es dans 'to:ute 1° ï:le de Tenerife- et nous accompagnaau COUJ:'S d •une journée passée ah Grande Canarieo Nous tenons è.

le remarc1e~ ici chaleureusement de son amabilité et de' son .dévouement qui ont rendu possible oette mission d&étudao Nousremerciol1s également I<IN o Remero Rodriguezg direoteur dG la GraïljEAgricola Experimental de Las Palmas~ Leopoldo Massieu~ ohef deëservices de proteotion des Plantes en Grande Canarie q GabrielAguiar r'Tarquez et manuel Quintana Narquez 9 de 1 ~ tlInseotioidasCanarios» ~~i nous ont acoueillben Grande Canarie 9 ainsi quetous les propriétaires dont les noms suivront, qui nous ontreQt~0t guidé58ur leurs plantationso

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1\.~

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.... 3 ....

LES ILES CAr~AH!ES

Sept ~les à socle voloanique formont~ au large de laeSte o13oidentale dllAfTiquel) à la latitude de Oe.p Juby (28 - 29°N)o learchipel des Canaries 0 Les deux ~les les plus rapproohéesdu con-binent afrioain~ Lanzarote et Fu.erteventm-a~ reçoiventlas vents du Saharag dOoù une sécheresse interdisant pour IVins~

-t;a...'i1t tou.Jc:;e culture intensive :-t'entable 3 p0'l:1r 1 8instant" car lesingénieurs israéliens mettent au point un système de :purifioa.....

tion de 1 8eau da mero qui la rendrait utilisable pour l&irriga­tion~

:wes autres îles, si-cu~es plu.s à ~'Ouest g sont SOUf!

lDinfluenoe des alizés du Nord qui entretiennent un olimattemp~r~ d Il où les températures extr~m@s «, 180 et :> 280 ) sontban~l~s.Les masses aOair maritime ohargées d~humid1té sUélèventau oO~Gaot des haut$ reli~fs oanar1ens (30707 m au Piç de Té1dé~

'dan$ Tane~ife) et cette humidité se Qondense p arrosant lesversants Nord-des Iles ,oooidentales qui sont très verdoyantsoLaa parties Sud des ~lesp par oontre~ où soufflent des'ventsdéba.n"'Bssés de leul~ h".midti;é sont subdésertiques 0 Le ~ég!mG

p~uviométriqu.e es'u donc extr@mement variable d tun point à unautre dvu.ne ileJ il peut atteindre 600 mm/.f1.;. en certainspoints des côtes Nord g et 0 mm dans 1~extr0me Sudo Le régimedes vents est plus régtl1ier ; ils sont dans tout l»archipelcons-cants 6'h :t'o:rts 0 Outre les effets nocifs direo-ta que ils ontSUl'" les ouJ.t'Ures ç nous verrons les relations' qu'ils peuventavoir avec les a:ttaques de nématodes!? en particulier SUI' le'bananier0

Les sols formés à partir des roohes-mères volaan1ques

- 4 -

sont d~une fertilité légendairsc Ils sont en générai trèsaloalins j soit par leur nature m3me, soit du fait de leurirrigation avec des eaux très chargées en Be18 0 entre autresd~ carbonate de sodium qui amènent les sols à des pH allant

*da 7,5 à 8 et parfois jusqu'à 8~5c Seuls ~ont exoeption lesBols formés sur phonolite qui sont acides. De plus les trans­gressions consécutives à la glaoiation quaternaire on"h imprégné~es roches de sel; les pratiques d~irriga.t1ons ont pour effetde mettre en rapport le sol et la roohe mère ët de favoriser

*:1:.des remontées da sel O'h

Les sols sont en général bien aérés par 5uite dtun

pourcentage de terre fine assez bas : oeci a une g~mlde impor­tance sur Itefficacité des traitements némat1a1des~ .

LES CONDITIONS CULTURALES'+Ci ~. iJs: A

Nous nous bornerons à considérer celles qUi peuventavoir des interférences avec les problèmes nématolQgiques.

Les oon~itions naturelles que noua avons énumérées srelief aooentué g pluviosité très variable~ ~ents constants etforts 9 propr.iétés des solsp sont dans la réalité très a'l;ténuéespar les soins apportés par l~homme aux pratiques oulturaleso D~

sorte que le milieu dans lequel pousse une culture dans 'Ull lieudéterminé peut être fort éloigné des conditions qui y régnaien'cavant son implantationo

Les pentes sont annulées par desoultures en terrasse ;le régime d ~ alimentation en eau des plantes' as·t . régularisé par·une irrigation très perfectionnée ; des pare-vents protègentles OultUW08 et les' plantations sont oréées de toutes pièces___.. .-..o.-, w ..-- ._._ ... • _;......._..... • , _

* Commtmications personnelles de Mo Duga1n p Pédologué OR8TON o**Comm\mioation personnelle du Dr. Caldas~

aUl~ des terrains arides en ,amenant de la terre f~rtile d~aut~es

régions où oertaines ou~turêS sont imposeibls$'t notamment pourdes raisons climatiquesd

LES PRINCIPALES CULTURES...,......._ Il I~

La. plus importante du point de vue êo'onomique est la

tomate~ suivie de près pàr la balisne, (Jes dé-tut <i\itt"iAres oC'(iupantdes surfaoes sensiblement égales~ Le~ prQd~ëtiQn 'èst à très peude choses près entièrement ëxport6e~ Ell~$ oGnetit~ent dona vnedes principales bases de ltéconomie da la'AY'oh:l'pel~,'

Les bananiers ont dfabord été ault~~~s dans las ~ndro1ts

fertiles des c6tes aeptentrional~s où 11$ b~n6fioiaient d'un~

température adéqua.te & Puis des plan.tation$ âiPtit$.eteUes a.nt ét~

or.éées par des apports de terrè dans dea Liâ~~ plu$ arides~ Ceeplantations sont approvisionnées ên eau ~âee à ~1 $ystèmed~irrigation légendaire permettant d'aménér ltéa~ d$ ~égions

parfois très éJ.o1gnéès li

Les plantations de oe t;y-pe Bont 1t1aintenant les, plUSnombreuses" d fautant qu'avec les progrès da l'i:r:d.gation lâ

ouIture bananièl"ea pu, se étendre' a.ux régions méri<!;f..ona1.es,. Lesqua..llti'oés d'eau apportées en bananeraies sont très illlpor'hantes g

les planteurs irriguent en certaines saisons à raiacn de 800 m3

par ha tous les douze jours p soit environ 11,000 m3/ha/an~ Lessoins ou1t~raux sont tr~s pousgés. Les paroelles ne sont jamaisdessouohées et 1!1 alignement est malgré tout oonsé:r.v~1; Les vents~.olents obligent les planteurs à protég~~ l~urs plantationsa.vec des pareO<l>vents én, aimon'b e La var1éte1 Pet!t(~~Na1ne est seulecultivée, sa petite 'caille donnant moins de pJ."'1J~e au vent~ La'srendements atteignent 60 tonnes/heotare, La produotton annuelletotale ast de 200 0 000 tonneSe

- 6 ....

La T.Qmate est surtout cultivéG dans les ~égion8 m~ri~

dionales où elle jouit d'un maximum d.eneole1)~amento Ellenécesstte elle aussi_ une il'J.'igation qu.i g oomrae pour le bananier~

:tntaI~vient \1en,F,l l ~applloa-hion des 'liraitemants némaotic1des 0

La Pomme de terl"€) est surtou.t ouliI:1.vée en alt11Jude SI àla foie pour lB eonsommation ~ocala et pour ltexportationo

L~Oigao.n et le Kenat sont cultivés pour la production degra:lneso

~~mîles ~b~es fr~ttiera9 on oultive les Citrus g anpartioulier In9ranger~ le Pommier~ le Poiriep-q le Prunier etle P~ohero _

Le Coton est; également cultivé en petites quantitésdans le Sudo

Les otûturea o~neIDenta1es et florales auraient tendanôela se développero

o

o

A Bananiol"~

Cl Tomates

Plantations . ..'"VIS' (ces

dans <ro,'" r-. N 1""-- R 1r-- r-~ . ,.~.- ....~al i-.f.1 t_

"" 7 ....

LES PROBLEiolES NEf:IATOLOGIQUES AUX ILES CANARIES

Notre 0nqu~te a SU?tout porté sur l'1le de Tenerife oùnous avons-fsît le maximum d'observations et prélevd le plusg".t'and nombre d 5 échall't11lorL'3.. Nous av'one en outre p:-.aaé 24 heUl'eaen Grande Canarie où nous avons visité deux fermes portant descultures de bal1ane ll tomate et agrumaso

Le centre d °intér3t de cette enquÊ}te a é-hé le bananier ~

l'lOUS en avons examiné un grand nombre de plantations réparties

dans 1.011e de Tenerife, et de nombraux échantillons ont étéprélevés SUl~ cette oultureo

Nous avons également examiné des plan-l;ations de tomate g .

o1trus~ cotonniero kenaf9 et une paroelle de pomme de terreo Autotal 24 échantillons de terre et 23 échan'!:;illons de racinesont été prélevés.

Le tableau r dOime la si'tuation de chaque prisa d véohan­tillon~ D!autre P8~t9 une carte permet de vot? la répartition deces éohantillons dans l'ile de Tenerife.

Le Dr. Caldaa possède dans son laboratoire de Santa Crugun é1utriateur de Seinhorst et les appareils annexes p pourl°extraotion des nématodes du sole Il a bien voulu Dé chargerde traiter 'Un oertain nombre d 8 éohantillons de tel·re. Nous

verrons le résultat des comptages ainsi e~fectués dans le oha­pitre consaoré aux parasites du bananiero

1~ensemble des échantillons a été ramené à Adiopodoumépour ~tre traité au laboratoire de Nématologieo Halhevxeusement g

la oarence des oompagnies aériennes a abouti à de très longsdéla:i.s dOaoheminement qui nous ont emp~chés da pratiquer àAbidjan tout~ étude$ quantitative.J pl'éo1se5 Cellas-oi n ~ auraien-t;

d @ailleu.i?s eu qu"un inté:r@t 'théorique 0 Des é·tudes q:uan'titatiVElS

de populations de nématodes doivent pouvoir porter S~~ un plusgrand nombre d~écharrtillon8 et ~tre faites~ surtout pour lebananier, en relation avec le cycle végétatif. de la plantev lapériodioité de}traitements et les variations des conditionsédaphiques l!o Les comptages réal:i.i:jés par le laboratoire duDr 1> Caldas 8u:r nos éohantllions au moment de leur prélèvementdonneront pourtant une idée quantitative des populations etpermettront des oomparaisons avea les ohiffres renoontrée da~~

les sols de bananeraie de l~Ouest-AfricainQ

Au laboratoi~a de Nématologie .de IGI6DuEcRoT~ - Adiopo­doumé?, les éohantillons de sols ont été traitée à l6élutriateurde Seinhorsto Les nématodes ont été extraits des raoines à1 ! asperseur à.a Seinhol"st 0 Ile tableau II donne le résulta...JG deces analyses pour ltensemble des échantillonsQ Pour plus deoommodité dans la leo'bure de oe tableau." nous avons répété pourchaque échantillon le nom de la plante correspondanteo

LES Nffi~~TODES PARASITES DU BANAIITER

-------_.........""""-------,.._--Ce n'est pas sana raison que le Dro Caldas nous fit

visiter en g~ande majorité, pendant notre séjour aux Caneries t

des plantations de bananierSe A Itexamen des aympt8mes préft

santés par les plantes, des analyses dtéôhantillons, des résultatsdes premiers traitements appliqués et de ses inoidences écono­miques p le problème des nématodes du bananier se p~ésente à lafois comme le plus imp0l.'tartt et le plus complexe de ceux queposent ces parasites dans l'Arohipelc

La présence de symptômes visibles sur les partiesaériennes des bananiers ne se produit que lorsque 11attaquGpar les nématodes reoouvre un cas dOexceptioXlltelle grav1téoBien que nous nOen ayons pas constaté par nous-m~mef,de telsaas nous ont été signalés aux Canaries. Les banartiars présententalo~s un aspect chétifo Il arrive que les feuillas extérieuresjaunissent ou s~ desséohent , les planta peuvent demeurer h unstade végétatif' pendant plusieurs annéss.·!la nI! produiesnt pasde ~égime, mais donnent seulement des rejets~ Jusqu'à 50 %desbananiers d~une plantation peuvent ainsi demeurer hors d f 4tatde produire. Plus généraleœent 9 ainsi que noua leavons vu p lesparoelles non traités$ contre les n4matodes présentent un aspeotgénéral peu florissant J les plants sont peu vigoureux\! les~égime6~de petite ta111e~ mettent plus 10ngtempa àBortir~

;~is ctest l'examen du système radiou1a1~e qui faitappara1tre les symptÔmes les plUB typiques de l G1nfeotion pe~

las nématodeso Dans toutes les plantatione visitées~ nous a~on~

pu, vérifier la présenoe de oes sympt~mes s les raoi.nes les

.,l·U~(';q. ~ •

•te<) b& ..nie(~ .... gORi'fi

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!ié~ t dae

Ba.lf1c t 0 dl, Wll'

de Daniel' col d atruçUon"pi l p 1

."Q 10 -

moins attaquées présentent des lésions brun-rouge dont les unessont de petites taches allongées- de quelques millimètres de longsur ., mm de large ~ peu profona.es ; les aU'bres se présenten'~ eousla tOl~e de plages plus grandes qui oorrespondent à uné destruo­tion des "tissus qui peut atteindre le cylindre oe~tralo Mais laplupart du temps les lésions du de1.utième type deviennent coalee...oentes g entoUJ.'ent oomplètement la raoine dont tout le parenchymecortical est détruit~ et oaoi parfois sur 10 à 20 cm de longoIl n g est pas rare da voir -tout le système z'adi.culaire d ~un

bananier atteint da ces symptômes au point que toutes lesracines sont détruites, à l~exception de jeunes racines issuesde la souohe, lesquelles portent les l~sions décrites plus hauteNous avons également oonstaté plusieurs fois la présence deraoines ramifiées à leur extrémité par suite de la mort duméristème apicalo ~afin~ dans une plantation située à Guarao~~oo

(Tena~ife)u les racines portaient des galles dues à un nématod0 ­o~cidogène (~eloi4ggya~ sp.)o

LES NEMATODES PARASITES....... ...

Le tableau III donne les résultats obtenus après leecomptages effeot~és par les servioes du Dro Caldas à Santa Cruzde Tenerife 6\.11' des échanJûillons de terre de bananeraie Il En.

faisant pour l~instant abstraotion des différences entre par­celles traitées et non tra,:ttéesl! et en exa.mï.nan"ll enaemb1.e lestableaux II et J.ll p on peut voir que Pratx+snohu! a22~X19[e!&9otxle!'!Qh~ a:r1'~gQ..tJ.U8 et ~1!!s-nç,~~se renoontrent danspresque tous les éohantillons f ~e sont là lee parasites lesplus graves du bananier~ caux qui~ont cauad-des ~ésiona obaervéeasur les racines et des importantes pertea de rendemento

""

!'

..... 11 "'*

&':?~ Prat:y:ll2palJlJ.! i

~at~~~nohu~ oofféa~ (Zimmermann~ 1898) Filipjev &Stekhovan, 1941 1 qui est mentionné au d~but dé oe ~apport nfiest

pas une seule fois cité dans le tableau II. Nous ne l t avons eneffét pas Ulte fois rencontr~ dans nos échantillons dont on peutvoi!:' qu'ils sont a.ssez uniformément l'OPSl.''tis dans l' fle deTénérife où les cÔtes Nord et Sud sont les seules régions deltile'oultivées en bananec Monsieur Lua avait pourtant extraitun grand nombre de ces parasites des échantillons de racinesreçus (90500 individus pou.:t" '70 cm de racine) .. Il est donc pro~

babla qu.e R.~ EQi~g.~ appara!t occasionnellement, -tout au moinsdans Tenerife ; toutefois il ne faut pas en oonclUl~e qu'il eatmoins dangereux que ~~ gQodey!.. E~ ,goft:eae est réputé comme unparasite gl~ave du bananierg il oocasionne de graves dégâts àcette culture dans toute leAmérique latine et y avait été décritsous le nom de & mB-sioqJ:~ par Cobb en 1919 j) Les remarques quenous ferons quant à la pathogénicité de ~ ~oder~ seront égale­ment valab1es pour ~ ~ffea~e

!ra·tyle!!.2~&oodœ Sher & A11en~ 1953 semble donc ~tre

le plus dang~reux des nématodes parasites du bananier aux IlesCanar1es~ Il s9 agit d'un nématode endoparàsitè migrateur qui estresponsable des larges lésions brun-rouge entourant parfois léS

rac:tnes sur une grandé partie de leur longueur c Comme tous les

!rg,i:;;v:lenc~!!ê.~ ~ gooden pénètre à 1 aintérieur deS racines~

y oreuse des cavit~a où 11 se nourrit du oontenu des oellulesquail dé"i:;rùit, et st Y reproduit" Le oylindre o$ntral restaindamns-ll Les lésions ainsi provoquées sont des po:ctes d"entréaà qes agents da pourriture seQondairea qui oomplètent la dèS­truotio~ du parenohyme oorticalo Lorsque la ~ac1né sat dans unétat de décomposition trop avanoé pour permettre la subsistanoedes paras~tes, ~.~~~~~ qui est capable de se mouvoir dans le

""., .

\"'"'

• 12 m:

sol à tous les stades de r~o~ cyole évo~utif9 qui'bte oatteracine e.l'ti eS'l; attiré par d ~ aV.tres racines en voie de allon­

gement où il pénètre et provoque de nouvelles lésionso

L11 absence de !.2. ~2.0a'j~n dans la l!Ql avoisinant unbananier ne devra donc pas laisser conclure qu~il né parasitepas ce bananieI'o En se repor'bant a:lJKtableaux II e'~ III" on voitque E.f__S,2.~,! es'~ absent du sol mais p~6sent dans les racinesdes éohantillons 5p 7 et 11~ D~autre part~ dans la propriétéRua à. Telde (C'rrande Canari(9) 0 le sol de la UHuerta Ntquela"(ache nO 25) oontient da:van:'Gage de & go~d~y! que celui dé la

nHuerba Canonu (soho nO 26) ; mais en oe qui concerna les raoine~

le oontraire se produito

L9éohantil1onnage dOune parcelle da bananier pour lareohercha de E.:. t'f20c1~n.. devra donQ se faire sur un assez S1~and

nombra de racines de plusieurS pieds de ëétte parcel1e p car 11­peut arriver que ~ &Çode~i soit absent de oertaines racinastout en étant présent dans la parcell~ (eohQ nO 3, 4 et 8)0

!'.!, l52.Qdell:! se reconna!t aisément au décrochement quiorne ~textl"émité caudale et à sa volumineuse spermathèqua con­tenant de très gros ape:rmatozoïdes (voir photos)o

~~yleng9~~ !ho~~~! Sher & Allenp 1953 n 9a pas étéjusqu Qici signa.lé sur bananier mais seulement sur un certainnombre de Prun~t sur pommier <) Nous ne 1 0aVons pas trouvé dans

'u

~es racines mais seulemen.t en, association avec ~ jIooden, dansle sol avoisinant des plants de bananier de la ferme "Laa Cuevas~

à l3uenavi,sta (r'Ïarquise de Villafuerte) d.ans 'l'enel"ife v mais entrèB petit nombreo Il se peut qu9!1 parasite le bananier maisqu&il soit maintenu à un niveau dé population. très bas par laprésence prépondê~anta de E~ ~o9d~ 3 et qu 9il ne présente p~8

pour ea. culture un danger sérieuxo

... 6

Fonaa Œe 1la tcaelltl&frico.uue

qU@Uf) cheze ~elicotlltinch~.

Fonae de l~ UElUf)

cbe~ la femollo deHelicotylel!.2hul:!.lDultlcinc G•..

-

- 13 ....

~s H2.1;.iO.frt3r3:..~}l-oh~ ~

Cas nématodes tirent leur nom de Ce quOi~a affeotentune forme api~aléé quand i1.s son;h "bués lentement ;par la chalel1ro

00 sont eux qui sont responBsblea des petites lésionsbrun-rouge allongées ~enoàntrééB sur les ~aoin~a de bEU~Gro

On les renoontre généralement en plus grand nombre dana le solque les aatxlel1:ghU§. «>

Noua avons ~apporté lOune dea espèoes dOll~~ioo~ylenchuo

renoontrée en bananeraie aux Canaries à H$ africafiUs (Mioolat5ky~• ~4MJ'i 1 ......

1915) Andrassyo 19580 décr1té par MicoletBk~ dans la régj.on duZambèzeo Les mesures Qoncordent aveo la description originaleet aveo oe1168 données par SohuUJ:11nans....~teJthoven (1938) qui l~a.

rencontrée au Congo Belgeo Cette espèoe sa reconna1t aisémentà la longUe pointe qui orne une qu~ue èonique don:t le côté~entra.l eet en prolongément avec le reste du corpsjj point~ quipOr'èe elle-même à sori extrérai.té un muc)?on facilement visibleaveo le plus fOl"t grossissement du miorosQope (voir photo) 0

Bien que n t'ayant jama:ts été signalé sur bananier(l&. §tfris...~§. cOl1stitue pour oet-te oultU1"a aux Canaries un dangernon négligeable gnous 19 avons par~ois rencontré en grand nombredans les racines (acho nO 9 - 25 - 26) et la part qu9l1 prendaux ~iminutions de rendement est aertai~ement importanteo

J~l!ootllenohu~!L~tk~~a!s! (Cobb g 1893) Golden~ 1956est un paras1te courant du bansn1el", signalé dans à pèu près

tou~es lèS régions du gl~be où cette plante est cu1tlv~eg entreautras en Amérique Centra~e et dans l~OUéBt Africaino

Cette êspèoe s~ distingue teoilemént de ~ ~tr~p~~en

oe que 1a v'ul"'Va est ohez é1.1.é beauctlup pl't!-$ postériêlWe et qUe

- 14 -

la queue est 8l"'rondie (11011' photos) 0

Une tr~ieième espàoe de~eliootylendhU$.a été rencontrée~

parasitant les racinas de banani0l" (aohe. N° 6)" Ce·t:ta espèoeressemble à ~ di~ystar~ (Cobb~ 1893) Shêr# 1961 (0 ~ pann~

Steiner~ 1945) en Q~ qu 3eilâ possède une très courte pointeoaudale d~fférenciéeo Toutefois une éspèce~ très voisine égale­ment de Ii!. Sh;I~!Œâ' qui paras!te le bananiexo dans l tOuest

Afrioain (LUb et Vile.rdebo Q 1961) est oonsidérée Oomme nouvel~e

par le Dro Sher qui révise actuellem~nt ~a ~amil~e des Ho~lo1ai~

m!~ et n~a donné jusqutiei que la liate nominative des espèoesde ohaqueganreo Il faudra donc attendre la description da cetteeap~ce et les différencesqu*en donnera le Dr,,'Sl1er avec He-di~ystara pour nous prononoer sur lt1dent1t~ ~ér1tabls de ôettatroisième 0spècso

~~!-N81oidogy~~ i

~GS nématodes galligènes (!~loi~OBXR~ apo) sont assezrépandus sur bananier a.ux Canaries fi ma1s leurs eympt6mes typiques(galles sur léS ra.cines) sont rarement pr~$enteEj Nous n'en a.VOnS

vu que dans une seule plantationo Ils se manifestent générale­ment par la présenoe de l~ee dans le sol ou dans les rao1n0SoLes populations ne pouvant ae maintenir que a1 les l~~es par­viennent à lll~tat adulte et pondent des oeufs. 11 est probablequ.e leur maintien est assuré par des plantes adventioes poussanten bananeraie .. Une théorie récente de filo :Seth suPPQse que les

.:f'ortas attaques des nématodes encîopal"8sites migrateurs

(&~1Y'±Etn.9!J.~.1l ~~ho+\l,§. !1miY!) empêchent le développementdes galles de !1~l~g,g.B.iX!!!. sur les raoines dé bananie.:t1 en proV'o...quant la mort prématurée de oel1es.oi p et que l~s galles noap­paraissent que lorsque les tl:,atiiements ont diminué la virulsnaedes endoparasi'ues migrateurs 0

t'cu..·l rt èo prie nemotdGIiJ

..-.... 15 ..;., "

..

, \

~~ioidogxn! J~va~i~~~t ~~ !~~og~\~! ~!}~ aéraient. 1 . . '"

présents aWt Cana.r!e.$ * or

.\ ~

LèS' Ea~àaesrilènt1o,nnéèà JU$cj;uetott ê. :L-li e:X;{Jëption dé

Helicotylenê~' O~,: 'dihlS~!r~ qui 'n~ tut ttenoo;ntt'é qU'\me fois t

oonstituent le cor-bège habittte1 de :n&matoq~:a parasités du. bane.­-,nier ~wt Iles Canariè~t;

Dtautres. ~apàôês f'Uj'NÜ'.1t rené()ntréé:$~- ~ê SQ'U't ~

- Cric..2netq.oi~ mutab11" Taylo1t,. 1936- pÂiconemoid~s sp~

- ~lenchorhynohu~' act! goppe~~ 1959,

- 1uJ-enohprhY};lghp.s. b~evitâ~...!. j1.:rlèn~ 19?5',

- !?ll~nchotl~~ no sp~no

~ 1yle1.l0hus sp.,

Les g~Qf~ma~~~·sont des nématodes au oorps générale­ment massif, ornés d 3anneaux cuticula1res très marqués t et a~

stylet très lo~ (voir photo) 0

.Qt!90!}~1Jt01de.§. sp., mentionné p:Lus haut, nt a été 't"enoo~'ltré

que sous la forme d 0un in.dividu jùvéni1:e dont la cut~oule portaitune ornement~tion dentioulés') f·îais lOornementation des larves dé

Q~ieonemoidbs disparalt fréqUèmmen~ au stade adultG. et il n'estpas poss~ble de déterminer 1 gespèoe sur ce seul oaraotèree

Le bro Caldas nous a dit ~enoontrer fréquefmnent dans deséchantillons de sol de banane:raiedes Crio01'1émoidas • Un éohan...

. . --- ,....t11lon de sol de bananeraie nous a été envoyé dé ~en9~ite pa~

1\1t> Ao' Vilardeboo Cet échantillon QO'ntenaitquelquês .111t1irlduFJde Q!'ioop.eP-t01~!p1).·~abil~ Taylot'p 1936 dont 'leS ju.V'.él'd.l~s son~

différents de eeux,cités plus hauto Deux eâpèoèa 41àtlillGtea 4.Ui, . , •• __ 1

* Comm~ioation,pri~~eo

"

"

"'" 16 _.

,

Criconemoides sont donc présentes sur bananier aux Canarieso..........."...,.,

Les trois.espèces de ~e~9horhynohu~'étaient trèspeu abondants dans J,..as éoh811t111one Il de l ~ ordre de 5 à 20 parlitre de sol, de même ~ue ~l~~~h~~ spo

Alors que dsns,lfOus$t Africain on renoontr~ jusquÜà18,,000 Hemioy~!j.o'p..Q.o~ ,ogs.t...e.l1brink,! par litre de sol de ba.na""neraie, i-J n ~ exist~ ;pas de- :fortes popula.tionjt de' îl;,~~todeEl~ctoEar~sites migr~teur~ sur bananie~ aux Canaries.

LES DEGATS CAUSES AUX BAUANIEnS PAR LES ImmATODES_,. ... , _1'" __.....

l

Lea lésions qUé nous avons décrites'p'~écédemmentet quiaboutissent à la destruotion de p~e8que toutes les raoines~

causent un affaiblissement considérable du système radioulaire" '

dù bananiero 'De cet affaiblissemen-c découlent plusieurs cons~~

quencee l

1°} La plante subit un g~ave déficit d~alimentat1on en élémentsllutritifs 0 La croissance du bananier se fa,:1.t plus lentement et

, .

les réserves ne ~&aecumule~t que lentement dans la souche; lerégime tarde donc à sortir et le cyole yégétatif sDal1ongeo De:plus~ les régi.mes sont de petit~ taille"

Les planteurs qui ne soupçonnent pas 19action néfastedes Nématodes oherchent à corriger ce manque de production parde.s soins cuJ:turaux plue poussés et par un très' fort apport

, .d t angra1so On aI':t'lve à accumuler dan.s lé aol ëles éléments quif1

à trop forte conë~ntrationp peuv;ent aeveni~ néfasteso' Ainai F lessols oenari.éns on-& soui1'ent été trop chargés en potasse alorsqu 9ils sont naturellei'llent rtehea en oet' È31émel1't, qui s~acoumu1e

-et provoque ~u.r l~s fruite verts la up'Ulpé ja.une"~

, ,

,.

"

..... 17 (;ioio

Ce défieit d'alimentation provoque donc une import~~te

,baisS,€) de rendemen"t ll' SEme oompter les dépenses ocoasi<mnéee plÛ'

1ea soins Gulturaux plus poussés et le p~us ~or.t appo~tdtlengTais

2°) L~alimentation en eau de la plante se rait ma10 La plusgraJ.lde majorité du 8;ystèmeradie"~ail"ed fJun bana.n1el" :tol..temen'tattaqué par las nématodes reste 8upeFficie~eet la plante nep~ut,p~s al~er oherèher' duns 1~6 couches pl~s profondes du' soll'eau dont elle a besoino Dans 190uest Africain~ un~sai80IT

sèche trop prononcée comme oelle dé '1958 peut p:rovoqueJ." ledessèchement de nombreux plants dans dea plantations où unsystème d tirrigationn. ~ est pas ~.nata1.1é<:1 Aux Iles Oanaries,toutes les pl?ntations sont pourvues d~tUl système d~i~rigati~n

très perfeotiomlé qui peut oompenser toute périqde de séohs=l'esse G. î1ais 1 ~ eau est vel::l:due très oher par d.es organisationsprivées spécialisées (2 pesetas le m3 ét parfois juaqu~h 5pesetas) et le pl.an:teur a tout intér&t à. s ~en fa:lre délivre,!'. '

le moins possible. Toutefois, ~ansoertaines région~~ notammenten grande Canarie, Ifeau est très oharg~e en sels (1 g~/lit~G) ~

l'irrigation se faisant à raison de 17$000 m3/ha/an g I ft apportannuel en sels S~ monte à 17 tonnea/heetàré~ Ilast dônc. .nécessaira qu&11 y'ait un dl'ainags pour éliminer oé sel et il, .

'. . . . .. - . • 1

. faudra veiller .à ne pas trop d,.m;1.nuer le 'tawt d ~ ii."Ï'iga:tion '* <>

)0) Ces.b~a~iers ont une mauvaise aSsise d~a.~~ SO~o Or les. .rég10ns d~ cultures banan1èrea d~s Iles Oanaries sont trèsventées et les planteU1~s oanar~ens sont obligés de protégerleurs plante.tions par des pare.....vanta en ci:ment et ~ systèmedO étayage en fil de t,sr! qui reviennent très cher li

'* Communica-&:ï.on personnellé de Mo Dugaino

1 -

, .

. ,

- 18 .,.,

Il '.

"'.'- .

Un autre grave danger des nématodes eS'b qu t ils favo=risent iOintreduotiôn dans les raoines d&agents pa~hogène~o

, ' -' 1 _

En plus des agents de pourriture secondaire qui oomplètent.. '. . .

la ,destruction des tissus'amorcée par les Fratyl!~9hU!g d9~utres

agents pathogènes peUvént ~tre introdUite : bactéries ou chàm~

pignons terrioole.s t v1.rUèB 0 Loos { 1959) fi, étudi~ les relations. .entre les Nématodes st l'agent dé la maladie de Panama du 'banani-e3? <,~~)."i~ OXll.@J2~-.e:Ub.§!!~!) lt Les travaux ont montréque si la présence des Nématodes (}.i.adoJ1holus~, N~lo1 ...Aog;rne j.ncognM!: ~Qrita)' n 8avaient, pas d &influenoe sur lerésultat final d~ l u1nfèdtion parle Fuaarium, ils en acc61é-...........,...raLent oonsidérablement lé proceSBUS$

-Les variétés du groupe C~vendish d\~nt fait partie: le.Petite Naine sont réputées comme hau~ement résistantes à la

. maladie dePane.ma.b Nais 1es Canaries so~t ·préc1a~ID;ent le'seulendroit du monde où .!2. o!ysporu-!I! S'ubel1@~ se Boit montré virulentvis à vis' d ~une variété du gro'upe ',Ca.,rendish puisque vlardlaw'

, - .

(1935) signa::Le ~a'présence de la maladie dans les lies, ent:reautres dans la vall~e de là Orotava (Tenerife)o Ces foyers ontajourdOhui disparu. et .on n~eti signale plus qu'un seul.~ peuv:1.:t'u1ent~ dana-lctle de Gomera",

Nous n'apercevons pas de ~e cOté de, danger véritable- .

aux Canariesi\l mais 1~appat'it1on d Il une nomi"è11e maladie paras1-,

taire venant du sol est. toujoUrs possible et ~e r61e des

néma"todesdevra ·dans ce cas être eX~1né de près 0'

Les diminutions ds 1"endements attribuées aUx 'nématodes ,, .

en oulture bepanièrœ aux C~ariè~ 'so'nib g~n~lqa.J.'ement estimées engrQS à 25 %mais des cas isolés sont Q$rtainement plus gravéspuis~ue oertaines' pa~oel1es deviennent parfois totalemen~ im-

-productives 0

- 9 -.

Effet do~ t ait.~mont ~6~-t ciue6choz le Co te () Siot0fu.cntoa ..,ft en~vlnt~ (Tq'orife).

(vûir ci~>uontx" )

.... '19.',

LES TRAITEMENTS~". , .

!1

1;

tes seuls traitements qui sa soieht révél~s efficacesen bananeraie 'sont les traitements chimiques du aol avec des'f~g~te, partioulièrement depuis ltapparition des produitsà case de DBCP (D~bromoah1oropropane) dont la trbs faible·toxiait~ e~vers les musaoéq~ ont. permis déS traitements avecles bananiers en plàcec

Les traitements ohimiques ont déjà été entrepr~8 aux'Canaries avec suooès" Le produit employé est lé "Nematoxtt , àbase de UneF (50 ~'h de' matière aotivê)p dilué d.an~ l'eau d'irri-­gation, moyen très pratiqu:e dans les Ilés ob. 1~irrigat1on estgénérale. Les cu~tures en te~asse permettent l&irrigation par'submersion~ La dilution se fait de façon à apporter 60 litres deprodu.it à l&hectare, soit 30 litres de matière activ~o

Las à.ugmentations de rendement ain'si obtenues sont trèsimportanteso Le Dro Ca,ldas nous a parl~ de 1'qo %et même danscertains c~s de 150 %dtaugmentationo

Nous avons pu oonstater par nouswm~mE6les grandes d~t­

férences- qu i il Y a entre des pârcelles vo1si.nes ocraivées et nontraitées. Ohez Do Pedro Quintero à" Valle Guerra (Tenerife) laparcelle non trait ée était peu florissante, les rég~mea.• depetite taille~ avaient un aspect malingreo Dane. la par?ell~

traitée, les banan1.ers étaient beauooup plus robustes et les~égimes, mieux formés? étaient plus gros. Chez le Comte deSietefuentes à Buenavista (Tenérife) la "Huerta Nueva" où ontété prie les éohantillons 18 à 20 était de~ànue 1mp~oduotive a~

mois de Mai J les régimes avortaient avant de mÜrir~ Les trai­t~ments appliqués eu mois de Juin ont rétabli la 'procruct1one Onpeut voir $~ la photo prtse dans cette paroelle un pied mère. .

qui n~ava1t pas 'p~odu1t et $9ëst desséché~ aocompa~né de·rejetstrès robusteso

- "

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, ,

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- 20 -

Chez ,r-io~sieur Gomaz (Las Sàlinetae, à Tèlde ,l' GrandeCanarie) les ba;;1aniérs trait'és potta.1eni:; d ~ aoondànt$S raotneè~

pèv.; attaqu~es, tandis que les bananiers, non, tra1tés' na ava.ient, que -P<:lU de racines dont la majorité était oouverte d~ lésions G

Les effets des traitements sur l~à àugmentat1Qns dé

rendements sont aisément rIlff4\Uia.bl.es Q Le problème de leUJ:l':,'influence sur le hiveâU dê~~opu1ations.d~ némat~des paras1t~s

dans le sol est beaucoup Pl~eomplexel)

Les tZ'éitements ohimiques ont po~-résuit~t de fairebaisser suffisarament -le niveau des populations dans 1.a sol pOUX'

que s8établiasè.un système ~adiéu1a!~~ abondant permettant aubananier de produire un r~gime dans des e~nditions normaleso '.v~is ces traitements ne neuvent,débarasser le Bol de toua les

.. " .. - , .

nématodes phytoparasi-ceso Le tableau III montre que les par-,celles traitées oontienrtent autant et parfois plùs de nématode~

que les parcelles non trattéeso Èn effet g après le traitement 0 ,

les ,nématodes trouvent une' nourriture abondante et "Un milieufavorable à leur ffitùtiplioation dans le syst~me radiculaireimportant qui sGest développé et le~s populations seaccrols­sent avèc d· autant plus 'de tac!1!té que 1. 8e~fet du némati'cide

, ne. se fait plusa~ntil"œ Les tr'a,1,tements doivent done ~tre

répétés au bout d'un cieji-tain tempEll qui v~rie aveo la variétéouJ.t1vée,' 'lès espèces :1.nor!lminées et lé milieu, 'et qui dQit .~tre :f.ixé pa:t:' dés,èssaiso PaI*sllèlement à ces easa1ei Q êleaséries de o~mptagesdans le sol et dans lés racines pourraient'

w . ' ., •

·~trèeffeotuées a:f'1n d~ tenter d~élu.eider leJs. variationS dèpopUlation$o Monsieur V11ard~bo9 dë lOI~F~AoC.g t~availlG

aotuellement "au J.Jaboratoire de Néma.tologie de 1 9 l qDoE~R ... To ....

-Adiopoèl.oUIllé à une.' mi-se au poin~b' déS 'teohniques d ~ éohantillon­, nage pOUl~ le comptage des nématodea d&1S ie soi et les raoinesdé bananiero ~

, ,

- 21 ....

: 1 • Las mé~hqd~e pr?:ph:ri~?·tiiq1i,~~ q~. tendraient à emp@ohèl-la réintestation dès parôêilès t~atté~s nfont donc pas beauooupdtintérêto Il. est m0me.trÊ)à 'd.iftiol1e d'èmpAéher Itlnfestation

l .; ; .

d'ùtlè nOt1vèil~ pianti1tlofip ièo t'hiuoméa 'c1eé souohes ~tant tou-~oUr~ p~as1tés, p~toia t~bs p~oto~dé~éht9 par le~ ~émàtodeso'notammew,à la fay~ur- des ~B1érie, éreuséê$ par ÇosmoEol!tessordidv.s e...... """diIII

Les premié~s traitements néroatioides appliqu~a aveOsuocès sur le bananier aU1t Canaries doi-vsht donc être cçmplétéa ,par des.~ssais moins' ampiriquéâ ayant pour bût de déterminerles meilleures do~~s de'n~m~tic1~èS à êmployerp la fré~uenQa

des traitements ét ,de ohltfrér dè taçon p~éo1se lès augmen­tations dé rendement ainB~ obtenùès aveo âi~f~rent~ nématicides~

'lè~ résultats obtenue dm19 d9autree régions bananièrGs niétantpas forcément tranaposablés à cause des d1fférancè.s ~e sol etde cl~mat.

LES N]œ:IATODES PARASITES nE LA TO~1ATE....... , ..... • 'lt" •

Le problème des N~matodea,paras1tés·d.e ~a. tomate a'st

beaucoup mo~ns ~omple~e que oelui des nématodés du bananiert

quo~que tout aussi gra\rs du point de.vue économique. Il aeramène ~n gros à,l~attaqùe par les Né~todes galligèue$iNeloidOBX~2 sPP)o

P.artui les' Némato'des' phytopa~asi·tesf} les nématodesgalligènes sont eeux dont les attaques sont le plus faoilement

'. .diseernables par les sympt6mea qu'ils provoquent sur lesplanteso Ltentrée dOuna larve da ~~lotdoBY~'dans l~ racin.àd'une ple.nte h(He telle qué la tomate p àvant même Ela oompl~te'

trans:f'ormat!on en 'femelle adulte de forme globtileu~e9 indUltla ~oFmation' de cellules géante~ qui se ~~adûisént par desgalles parfois énor~es~

- 10 =

G~llem pro 0 UéC9 Bur lC$ ~acineE deto at~ al'" Yclu' OgIll ~vanic~ aTelde (!ira (fc; C nâl'ieJ. _._......,

, '.

~ : <~' .

22 "'"

Nous' avons' constaté la .présence' de Oê,S gal-l~s parfoistrès v~lumineu8es dails plusieurs pial1"tations de torllata 9 nQtam­ment à Arone. (Teneri~~) et à Telde (Grande Canar1ê) .. Lea

é'ohant1116ne pria dans ,dette' dern:ière looa11t~ ont m:ontré~

par 1'lléxamen des plaqù~s p~r'inéaleell qùe i~é8pèce en oause Elst

g~id~n! '~Vanid! (Tre~~1 1885) Chitwood~ 1949~ Lnesp~oe

pl"ésente à -I\.z'ona -n ta pu encore ~tre déterminée. Nous avons vu'" , ~. • 1

a propos du bananier que Meloidogzn2 !noogpi~q aer~ étaitégalèment considér~ comme présent aux Canaries 9 La, photomontre·tUI ex.empled~attaque-de~ Javanio~ eur des raoines detomate .. , '

Or? des foyer$tomate a.ux Canaries etla présence en certains. .

Les femelles de Eelo~d0SYB! commenoent ~ p~ndre desoeùfs 'une vingtaine ,de jours après l"entrée de la la:r:'va dansla racine ; oes oeufs donnent des larves qui vont à leur tourparasiter ~es racinesg Plusieurs générations peuvent donc sesuivre pendant la cyc1e végétatif.de la tomatè et le système

, ,

radioulaire se trouve considérablement lésé,ocoasionnant desper-tes de rendement parfois, très importantes Il

•L~aotionpathogàne propre des ~~lg!§o~~ sur la

tomat~.e~~.~ugmentéepar le fait qUOils:favo~~~~~tlëel1ed~autres parasites~.Dès 1939 p Young avait observ~d~~ant desexpériences avec des variétés de-tomate résistantes au Wilt. ,

causé par ~i~ g;ysEQrum fe '1yoopers1pi' que la présenoedé Nelo1~o~'diminuait la résistance de certaines variétésoPlus tardt~enkins & Coursan (1 957)" Cohn' & Nin2: (1 960) ont .prouVé que I:l~;toidogyne haEl!h I-l <1 incognit.â et !:!:. !u"00@!1,!i..!

~t~ détrU1sai~la résistmloe ~u Wilt fusar1en dan.s certainéa.variétés de tomateo '

de Wilt fusarien B~nt signalés sur lanous en avons pe~8onnellement constat~

end:ro~taCl Le danger présenté pa? les1

'';'''.23 ....

Nématodes ga1ligènes pour la tomate est donc. double.

La tomate 'étant une culture dont le rapport à lth~otare

est,élevé~ lès traitements chimiques quGon y àpplique oontreles nématodes sont ~entabies4 Ces traitements ont déjà étéessayés, a'vec 81-wcès a~ Canaries. Ils sè f~nt égaiement au ­Nematox.à .60 l/ha dilué dans I t eall d'irrigation au moment du~epiquage. L,e ~BCP t pr~nc1pe actif du Nematox.' est 'légèreme1?-ttoxique ~ ltégard des,Solanacé~g et il serait préférablé' detraiter en denors du cyolé ~égétatif~ mais nous. avons vu que. . .1'~ eau coüttte tr~sohér aux Canaries et les planteurs ne tien-

. nént pas à s~pporter des dépensas dtirrigation en dehors des. ber.!$oinsStriets de la plàrlté. Le résultat est que les plantulessoufirènt un pé~ au mqroéht du traitement mais repartent énsuiteavec vigueur .. ·Nous avions d Gailleura vu.' près de" Las Palmas(Gl;'ande Canarj,e) des plantations de tomatés qUi J après traite:'"ment n~maticiQe étaient très florissantes. -

Contrairement au bananier" les méthodéS prophylaèt1que$ont leur 1mp~rtanoe dans la lutte' contre les Nématod~s ga111­gènes attaqùant la toIilatell Dans-les très grosseagalleâ l1 toue

, les oeufs ne sontpasdissérq1nés .à 1;extérieUr maiS une grandepa.:ttie reste dans les ·tissus hypertrophiés•.Cesoeut's sontprotégés contre l'act~on des nématioides'et, lorsque les ra­cines infectées pOlU'I'iSsent, donnent naissanoe à des larvesqUi. vont parasiter'l~s raoinese Il est dQnç tmportant dtélimi­né~ à l'arrachage toutes les racines infectées et de les, brülero

lei, comme pour 1é'ban~ier, une série d~essais systé­matiqu~s d~ différEmts nématicid~s potp:":rait ~tre.montée avec. .profit afin de choisir le produit à employer avec les doses etla fréquence optima.

/

"

- 24 -

"

Les analyses de sol avô1elbant léS racines dé tomatet i . . _. .: .'

nous on-Ii révélé la ptésencê dê$p.~matodéS phytoparasites suivants, t, '

. ltelioot:'[lenchitp epp t> ' , '

i . . . ~." 1 . 1 . ~

P~at:ilep.chua goodéi! Shei" et Allen ll 1953E:rgtX~~BohU! thornèiShér' et Allen~ 19;51Y1el'!;ç,horp,yAohus brev.:idens Allen~ 1955,1.l1enèhorh;yp.chUâ 11 s~m..

l '

T:v~enoh~ ~p 0

Toua ont été trouv~~ èrt assez faible nombre maisilapeuvent constituer urt dangé:t,p()~éntiel pour la tomate" en par­ticulier Ty;ienChol"hmchUS'k~rl~êns,qui'e~t plus abon,dant «) DéS

reoh~3:'ohe$ plus poussées devr~nt,être entrépr1ses' potù'.fixe~lé d~gré d~ pathogénicité dè ~h~~~ de ces paras1teso

LES CITRUS~...'n ~

"

Noùs avons eU'ltoccas~on dé Visiter' h ~elde (GrandeCanarie) une'plantation d~oratigerB "Navel"o Lgexamen dusystème radioulaire a mon~re les symptômes suivants a lesradiQelles sont néorosées, dtaspect oontourné et traPUe Lespartieule$ de, sol y sont adh~renteso En t1rant'longitudinale­ment~ on ~rrive à fatre glisser faoilement ~e manchon cortioàl'qui laisSe ~e cylindre central à nUo Les parties aériennes des. .~br~s ne présentaient pas,de sympt8mea carae~ériatiques mais

> acousaiént un manque de v1g1iéur. généra10 Les radloellês exainl-. -

nées à la loupe binooulaire montraient à la surfaOe déS t1ssusnéoros.és depeti-ces masses' gloQuleuses translUéideB p environ­nées d'une substance gélatineusé à laquelle Elodhéraient. lespar~1cu1es de sol.

LSexamen des racines pratiqué à Abidjan (éah~ n~ 27)

- 25 •.~

a. donné de nombreuses larves de ~.enc:p.u1us ~m1::p.§n~~ft

Cobb~ 1913~ Il en fut de m3me dtun échantillon de Citrus(nO 24) apporté au laboratoire du Dro Ca1.das par un planteu,Tde Valle-Guerra (Tenerife)~

Les masses globuleuses observées à la surfaoe desradioelles sont les femelles adultes aocompagnées des oeufset des larv~s de oe parasite qui oause sur lèS Q.itrus lamaladie appelée t181o't1 Deoline" ou., an Amérique latina delangue espagnole, "Podredumbre de las Raloillas"2 Les symptômesde cet 'te maladie sont ceux que nous venons de déorire Q Parfois ~

dans des oas plus graves, notamment sur des plantations âgées p

les parties aériennes sont plus dépérissantes et peuvent neproduire que des f~ta non oommeraialisableso ~~1s 1°1nfeotionpar ~ ~mi=Eenet~5' dès qu eelle atteint un oertain. nivea"J.

se tradult 'toujours par une baisse de production"

Le "810'"1 Deoline" a été déorit, aillsi que son agent"pour la première fois en Californie en 19130 Cette maladie estuniversellement répandue dans les zones deagrum1oU1~re descinq continentsD La plupart des espèces et hybrides inter~

spécifiques de Cit~ sont sensibles à ~ ~~mi-penetrans quine parasite que quelques rares autres planteso QuelquesRutacées voisines des citrus se sont montrées résistantes àcertaines races biologiques de oe parasiteo Des recherohes sonten cours aux Etats...Unis pour trouver des hybrides dè oesplantes et de Citrus qui puissent oonstituer'des porte~grœffes

rés1stantso

Lea seuls moyens de lutte actuellement efficaoes sontles moyens chimiqueso Ils diffèrent selon qu'il a 9ag1t dacréer ou de replanter un, verger, ou de traiter des arbres enplaoso

'~'

- 26 ....

Il est P?ss1ble de Gréer un verger de Cit~ indemnede T4 semi-penetrans m~me sur un terrain ayant déjà porté__M,. ,ua .

cette oulture, en traitant au D.Dc injecté à 25 om de profon-•deur dap..8 un sol humide ameubla" J puis tassé en surface après

traitemèntc Les doses varient de 500 à 20400 litres/ha selonla texture sableuse ou argileuse du solo Le traitement devraêtre suivi dlune jaohère de 3 à 6 moisa On peut égalementtraiter au DoBoCoPo à des doses da 50 à 240 litres/ha selon lasol mais la températU1'e du sol ne devra pas ~tre inférteure à

25° CQ

Le matériel végétal utilisé pour la création ou lareplantation du verger devra 3tre lui aussi indemne de To semi-

~ .......... tilt. ri .......

Eenetran~Q Les plants de pépinière peuvent être désinfeotéseffioacement par la chaleur (Baines & al~ 1949) &

- soit par trempage des raoinés nues dans Iteau ohaudèà 45°0 pendant 25 minutéS

ou à 46.5°C pendant 10 minutesou à 48 g 3°C pendant 5 minu.tes

"" soit par chauffage des p 0 °li a oontenant les planta dans]. 'air humide '

à 46°0 pendant 20 minutes

= soit par ohauffage des plants en motte dans l'air humideà 39 _'40° C pendant 20 minutesô

Dans les deux derniers oas la température devra 3treprise au centre du pot ou de la motte et le temps compté àpartir de llJétablissemen"t de la température désiréeD

Pour le traitement de vergers infestés avec les'arbres

- 27 ~

en placet les traitements devront être faits avec des produitsà base de D.Boe.F", qui donnent les meilleurs résul'l;ats grâceà leur fai.ole phytotoxicité" Les doses varient avec les typesde solo Las applioations dans lQeau d~irrigation à raison de50 à 100 litres de matière active àl~ha donneront de bonsrésultats 0

Vilardebo et Luc (~961) ont réoe~ment fait le pointdes données acquises sur la biologie et les traitements de~ se~-pene~4

Outre ce parasita, nous avons trouvé dans les racinesde Citr~~ de rares HelicotYleneh~~mtüticinot~s et, au voisi­nage des racines,'?ratylenchua goodeyi et T~leno~~rh~~aoti~

oe dernier e11 nombre relativement élevé par rapport aux popu­lations de .~y;lenohorhyp...9J.1U;!! que l ~ on trouve généralement dansle soL~

LES AUTRES CULTURES-Les autres examens que nous avons effectués sont trop

fragmentaires pour pouvoir en tirer des oonclusions définitives G

mais ils peuvent orienter de futures recherches pour déterminerla raIe des parasites détectéso

Le Kena:t (H:tbiscue eannabinus Lo) est réputé oomme une~ a t .,_ .........._... '1"......~

plante très sen~ible aux ~~oido~o Si nous n'avons pas puconstater par nous-mêmes de galles Sttr les racines de lDuniquechamp de Kenaf ex~nég des attaques de ~~loid~BYBe sur ôetteplante noua ont été signalées en divers endroitso

A cause de leur prj;itll il est peu probable que des-traitements nématicides soient rentables sur cette culture p mais

\:.,:1

on peut employer des moyens prophylaotiques comma l~é~imina­

tian des parties végétales infeotéeso On peut aussi introduireen assolement avec le Kenaf une plante non sensible à l&espèoede ~JlOido~ présente afin de limiter l*tnfestation du ter­raino

Il sera néoessaire de tester expérimentalement lesplantes susceptibles de rentrer en rotation pour contr61erleur résistance ou leur sensibilité aux espèces de ~eloidog[n~

présentes.

Helico~lenchus m-ultioinctu~ a été trouvé~ lesracines de Kenaf tandis que dans le sol avoisinant les espèoessuivantes, outre g~ muJ.ticinatua~ ont été rencontrées ~

- Paratl1~pèhus ~urvitatua van der Linda, 1938( =.Po dianthua Jenkins & Taylor, 1956)

- Erat~lenchu~ goodey1- ~ratylenoh~ ~ornei

Le parasitisme des gta?yleAc~us envers le Kenaf népourrait être prouvé que par des expériences d'infestationsartifioie11eso Quant à Paratxlenchus ourvitatus on peutlogiquement le considérer comme un parasite probable du Kenafcar il stagit d 9un ectoparasite migrateur qu'il est très rare,de déceler par l~analyse des racineso

Les racines de Kenaf examinées étaient atteintes d'unepourriture ressemblant fort à une fusar1ose~ Dea relationspeuvent exister entre oette affeotion et la présence deMel~:h~~ 0

La seule plantation de coton que nous avons visitéeétait en fin de cycle g le sol était très seo et nous n'avons

- 29 ..~

trouvé dans 1 Il éehant1.11on de sol que !Ja.h;slenaho:ldes ap oe"t

Txlen~~~ spo en très faible nombreo Il n gest pas possibled~apprécier le degré de pathogénicité de ces parasites enversle coton o Des examen$ complémentaires devront être faits sur'ce-tte culture *

LA PONJYIE DE TERRE~~.-

Nous avons relevé dans la rhizosphère de oette plantêu

à Buenavista (Tenerfie) 1es espèces suivantes i

E~atylenchu~ !à0rnei!~licotylenohu! Spo

!xlenohu..ê, ap;)

E.!. ....l..;;;;h;,;;;;o,;,l".-n;,;;e,;;;;i était présent dans le sol à raison de 20000

indi.v·idus au litre de sol" oe qui est relativement élevé pour·une espèce de ce genre qui comprend des endoparasitaso Il peuty avoir là un cas de parasitisme à surveiller.

Il nous a été en outre signal~ (oommun~oat1on person­nelle) des attaques de Haterodera rostoohiensia sur catte oul-~ _ eu; r

ture~ Il s'agit dOun nématode kystogèna qui oocasionne degravee dégâts sur la pçmme de terre dans toutes les zones oùoette plante ~Bt oultivée sur une grande échelleo

.~

OC> :J) .....

CONCLUSIONS,

Au ooure de cette mission et des études d 9échantil1onsqui lOontsUiviep nous avons tenoontré sa~ différentes oultureeles Nérnatodes phytoparasites suivants 3

- Bananier "Petite Na.ine". '--

!EheJ.e1l9.,hQideg sp" VR *,Qrioonemoj,de.@. !!LtUabi1,.! Ta.ylo~? 1936 VRCTiconemoides spo VR

.......... • >1 .

Heliqg,tylel!2!!Y! e.ft..ican'W! (j'(iieolei;zky Po 1916) Andre.ssy"

1958 R **~ ~ d1byatera (CObb, 1893) Sher9 1961 RH. multio1nctus (Cobb" 1893) Golden, 1956 R-!ieloidog,yn.! Bp <> RPraty~enchus .goodeYl Sher & Allen., 1953 R

Pratylen~hus'jLhorne~ Sher & Allen, 1953 VRT;t{lenchorh:mchuB â9!! Hopperf) 1959 vaT0 brevidens AJ.leng 1955 VR-.. P? p

TJ[1.enohorh.YBchB§ no sp 0 n VR

!.tleno~~ Bi> 0 R

A ces Nématodes doit Atre ajouté ~tYlenphus coffea~

Zimmermann, 1898 (Filipjev & Stakhoven, 1941) qui a été pré­cédemment trouvé dans des éoharrtillons provenant des CanarieBo

- Citrus.... &JICiI/Ii; A

HeliootxlenohuB mult1cinotu! R~ratl~nch~ goodeyi VRTyl!nchulua semi-Renetr~s Cobb p 1913 R

* VR 8 le nématode a été trouvé dans le 60J. avoisinan:t lesracines

*i~ R i le nématode a été trouvé dans les raoines

"r~

<40'1

... 31 w

!J:1enchorh:mohuB~ VR

.... Co~on

ARhelenchoide!, Sp 6 VRt:llenohua SPO va

.... Kenaf

M~licotllenc~~multieinctus Rr:Ielo.!$iQS'YA§' sp 0 R

Parat;z:lenchus .e...urvit!ltua Van der Linde (1 1938 VRPraty1enchus sgodel! VRPratylenehus l~orne:1.. VR

~ Pomme de terre1. •

!!el·ioot~lenchU9 sp 0 VREratylenchue thorne1Tllenchua ap·o

.... Tomate-[eli~otYlenchus spo VRMelo1dogyno Javanioa (Treub p 1885) Chitwood 1949 Rrleloidogyne sp 0 RPtatYlench...~ goodei!1 VRPraty1enohua iborne! VRt;y:lenohorh:rnchue l?rev!d~:rnë VR!ylenchorhmoh~ no apo m, VR

1Y1enop.1!! sp 0 VR

--

Les problèmes les plus graves posés par les ném~todes

semblent ~tre pour le moment~ par importanoe décroissante g

eeux qui découlent t

1 - de Itensemble des nématodes parasitant le bananier et pluspartioulièrement de ~atyl§l1chy! eppo ~t H~lieotyl~! sppo

2 .... de ~Ieloig,9.ma!! spp 0 B\U" Tomate

3 - dé TxlenchulU§! samio..penetrana sur Citrus <!

Un examen approfondi des oultures de pomme de terrepourrait révé1e:JI un problèmè Hete:r,qder!; ,;;;;.E.;;;.o;;;,st....· O.,c...h;;;;;1_e.n;;;;so;:;1;;;.s venantsS1nsérer entre 2 et 3 p la pomme de terre ayant une va1euréconomique plus impo:t'"liante que les 61trna dans l'Archipel 0

Le problème du bananier" en même temps que le plusgrave p est le plus complexeo Quatre espèces dangereuses sont encause s tratN:l~ps.hu~ t;Q~d,2.i!lt E.t,1l. o0:f!,~f:!!lJ g~1.icotÂeBchus

~r1oan~~ ~ m~~ioiBct~" les deux premi~res étant les pluspathogènes. et la première plus fréquente que la seconde ~ Pourl'instant seule une technique de lutte eh1m!que peut permettrede limiter les dégâts" mais il serait très utile que les trai­tements fassent l00bjet dtessais systématiqua& en vue de déter=miner la manlère la plus effioaoe de les appliquer" Dana unprogramme à plus lOllgue échéance des études plus formellespourraient 3tre entreprises sur la. biologie des différentsparasitas g afin da déterminer leur rÔle respeotif dans lesdégâts occas1onn~so Dé plus, il sérait intéressant de conna1tral'extension et la répartition dePratylenohu! coffeaê quiexiste aux Canaries mais que noua nOavons pas retrouvé dans

"-

nos éohantillonse

Pour le problème ~elo1~9~ sur tomate~ différents

essais de traitements pourraient être entrepris avec prof'it'oIl eeratt également nécaasaire dOétudier comparativement1gextension et la ~épart1t1on de ~idogyp! ~~an1Jl~ et de là~

ou des autres esp~ces de ~~lo1~o~ afin de pouvotr utiliserjudioieusement des variétés résistan'tes de tomate et des plantesrésistantes à introduire en r~tat1ono Cette dernière remarqueest également va~abl.e en oe qui ooncerne 1 t attaque du Kenat parïlJ:eloiq,ogrll;e CI

Lesoult'W.:'es de Citrua n ~ont pas une 1mportanee économo5.. l:rpeiP ......

m:l.que oonsid.érable a.~ Canaries, mais là où elles existentT;ylE1n2h.'±.!M pem1.;œPJ!.uetnp!!. oause certainement des pertés derécoltes très sensibles, qui peuvent ~tre oompensées par.destraitements~ De plus~ en cas d-extenslon de oes ouJ.tures 9 ~n

sQin partioulier devra ~tre apport~ pour orés~ des vergersindemnes du paras!tG 0 •

Les a'ltres oas de parasitisme rapPol~é$ ici pourraientégalement taire Itobjet d&études plus approfondieso Le r81e de!:rat;2·~~1].cb.U!~~ que noua avons retrouvé âu lVIarOQ sur

Abricotier et j~d1~r pourrait être utilement préciséo

Las Iles Canaries offl'snt donô, pour ~,espace relati­vement restreint, un ohamp dtaciion t~ès vaste pour la némato­logie et le rôle des Németodea na devra jamais être négligéau COUl~B des études oonsacrées a~ organiamesphytopathogèness9att~quant aux plantes oulti~ééS dans oette ~égiono

o (;)

o

... DAINES ROC"9 KLOTZ LoJoj) CLARKE OoF" & DE WOLFE T.. A"fJ 19"'9 1

Bot v&ter ~rea~en~ of orang0 tvo~~ for eradt0ation of the c1t,~~

root nematode mnd FbJ;t22btorli\, 9.!.t.!:,!l!btor,

Calii" Citrogro~ 34 p 11 g 482 & 484

"'" COBN Eo a: MINZ G,,~ 1960 1 N0Blatodot! II&\d resillitanoe f.e Fus&rriu:m rilt ha

Tometol9$o

Ba9~~dfih 40 p 1341=1349 0

= JENIUNS WoR.. &. counsm B.W.. g 1957 • Tbo effeot ot ro~t-kDot nowo.todo.$,

trial 01 d0eIl!e. !noo@!ita. !\.eri~ and !h 1!~ple. O!\ fgL'!.tl"lœ ril t oftoœatoo . .

Plo Di80 Rep. 41 t 3» 182-186 0

- JONES FoGoW.~ 1958 ~ Nematology Depar~0nto Rotbamat o Expcr. Stao Rep~

fer 1968.

~ LOOS CoAo~ 195~ e ~pto~ expr0soion et l!!&!ium wilt dlG0&se ot Tb~ Gr~~=

Uichd bl/!rDanll iD the pre13Gne0 of ~:e~'01,!! fiiœilio (Cobb~ 189a)'.4'bGJ'D0~ 1949 oo.d !!.!!~g~ 1:!!.q,q~ ~~ Chitwood, 194erl

Proço Bolmo So~o Wa~bo 26,2~ 10~1110

"'" LUC M" & "JILAIIDF..BO Ao J 1961 s Los Rtimf),toÇlfMJ ",~moci~iJ o.\Ut beu&m01't3 c\\.ltl~6il

4~~ lOOuest Africain

Fruite, 16., 205=2199 261=279

~ VILARDEBO Aa & LUC Mo~ ISijl 3 La "Slow Dccline~ de~ ~t~~~ da ~u N6m~t~d~

~ j!2m.:i=pcnetrtlll/ll o

Frid.1.ilîl v 16"

0=> 'f1.4JWLA'W C~ li" Fi 1935 ; Di@c:)Q,G~19 of the h(1na.~~ end of 'the l1aailla. H~lp Pli.~~·t(l

MAC-MILLAN. Lon4oRo 615 pp, 292 fig"

= YOUNG PoAo p 1939 & Tammto wilt rO$1staac0 &nd its deorenœe by !LetQl~~~

Ji!~o

PhytopethologY9 29~ 811=879"

TABLEAU lcowae:i=-- • ...".......

DESIGNATION' DES ECHAl'iITILLONSQC....soca..CfI..._vo,1l.."ca.~IIlQII.....-...._~...CIQICQ~~..,'IIiAC'it

- -g S 3 i •NO Plante Lieu3

Terra • Ra01ne• 1 1ICI_---...

~~', * l 1 8 CI•9 1 Bananier Plantation de Dg Alonso<1 & 1 8 ~•

:: RODRIGUEZl + 8* : :

~"

So Cruz de Tenerife·s 1 ~ g &Parcelle non traitée

3 ,S : g ..s 2 s " & .... ide. 1 :

Cl>

t · ~ Par0 elle traitée Juillet : :• + +i s g 1960 • s

· i t ... 2 a•s :; ~ 1 .... id", .... Prél~vem,nt au pied s !

1 i • dOun bananier p:résentaut . S + 1 +•1 i i des aympt6mes de "Yel1ow" i g. 7= - _ilI ...a- i .t ! "!""A"'~"'lftimat .... 1" "1'"'....C'llI*:rmrc::;;a

S 4 3 Il .. Plantation de Dq) Pedro B 1•g : 0 QUINTERO à VaUe Guerra : j..

(Tenerife) .. Paroelle +3 " t 3 a..3 0 : traitée la 14 Juin 1960 i •..- -: 1 • 3 l•

5 IV '"" ido - Parconon traitée + +" • , ft &.- 0 - , ,~.......a ~ s 3 t

6 ~ Plantations Narquise deg t a a i,... VILLAFUERTE Tanerfie

",~: & g : : iFerme Las Oanas à Gum."aohieo

i+ +

3 s & as " !

Parcelle 16 non traitée g wl~, •- ..=-tr ."'6*

1 7 ~ 1 .... id" ... Parcelle nO.. :3 •

+ +1 : a Non traitée

.. 2•"SI _

l î ~ # :..a 8 ~

1:~~ id~ ..... FeI'mauLe. COl?Qnel8," t ..

l<

... G·uaraeh:i.oo t + +: • ta 1..; .. :Paroelle nO 19 • !

""..

: 2 1t a Ferma • :10 ;,ld Las Cuevas ...... ..... .. ;à Buene.1rista Plantation m :.. .. ...... : :d~un : ,.. an.. Premier fruit 0{- 0/ .'-%.........nn........ "'.:~~_.-

, .....---t-->..."".. ,q~p .....QII~~

11 , il id Ferme l'-1ej'l1elo .. .. :; .. ~ .... ..- a .... .. : G111i:rachico ... Parcelle 125 : + : ...." ..

+- "\

+

t :.. •..

0I-t 3

~,1_.;

-:

n12

:

""

.... ~..,..~~_p ~.."...,..".~~~_''''''''''..:.e.__'__'q(_'qc....._._............._.~.oIm~~~

: : 2 : :~- id ~ Fe~me Daute Bajo àLos Silos - Parcelle nO 13 .

•Pr.ès de la me~~ très souf~0;

; l t fre'ëeuse~'. r p ,~....:-..:..:r~=--...---.=::·.::",,:_::::.::-::'-:.-:-=."....='=_===':'===:=;::==;:=::.=_::....:..::==_==iPACL4i=,,":'.':.~:.~~=..... ;(c.

: : c * :: Kenaf' tArons. (Tener1.fe) .... Plan"te:liioti

:'.: ~de De Enrique F" CALDAS : + ..""'..,..._-..:........:...__..... ._~l.....:,. '""'-_'---_....-~..-- - ...:..__.....w_.............:..,-1.3....

.... Cot011

..... ...:~omate

~

:S~.:r...p:·r ':"""

S_ id _ Fin d$ végétsti~n•·très sec

tP:ropriété ARJ1îfIT1!. (.Arona)~Paroelle non t~a1tée~ peu'tattaquéé

qr;;IIff d tr--a!;::e_ 0.

+

."

:

~.

:- 16· ss

:- id - P~rcellê plantée après ;,ooton .... ·très attaquéê : +

:

"" ...,J . ""né '. ~...

....... ....u .. llqi.....-.~'__....i.,..__.....· ...--".'t"..._...""'t""-.........

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2:1~ _-!~~~~::_:=,;..=_'l'J.::'.::?::::._::'..=~~:::..•.:~:::.~:~:;::::;.~;:::_==..:::.==..::::::.=}::_:;:;::_::"..::=-=.=:!:::::.::....::_=,+::,;..,=;_=,.._:......::=-=~

t NO ~ ?lante 3 Lieu a . Terril t Racit1é_1 - • i Jo ~.... 'lé' "li

• 1 1 a•: ~8 a Banan1e):'

1Plantations du Comte t 1

· : dœ SIETEFUENfES à~. ~• 1

1 c BuEtnav1sta Tenerife !II ~,.."Huerta Nueva.- de~enl1.

Î! - ":iraproduct1vG .. ProduO.;;o

! .~: s :.. • s . tion l'établie après 1 ;· •

'-ior." traiter.1ent en jUin~r' • ~1 • :

Raoinë du pied..mèreJ ••.L •".,. - - lf'r'" @;;!i':'" - . .. JP.I@"..9:!!f!!il.llJ::~

: .. .. J JI• ·19 ft id o Racines du. rejet - 4-3 S \\ 11

$ • f -"lA ' '.aa:r.'MW&"Mila'Jf.•20 • ft • ido Terre t + l 'l'ii>• •

--- l a • .'Iilr~·':t·_'tf~- ..· •• 21

Pomme • id" , + 1• 1 de terre • 0;1&

- • ,- • "«r.:l~JI~_~_.f t'Sf• •• 22 : Oranger t id li Pied isolé malade 1 + ,

~..1*,4'- 'lI"'ili.~li.~'ft!I •.. : • 1 1• •

23 .. Bananier · Plantation de Mo EBERLI1 tE • •

à BuenaVista (Tenerife) t t• :c

Bananeraie de 5 ans jama1f .0;.0 4-• .. • •· • •

traitée .... racines très • t• : OP0 • •: .. : atteintes 1 1•• il,' ~ ..: 24 1 Cit:rus : Plantation SAN JUAN J •.. • : Valle-Guerra. (Tenerife) a :0 · + +s 1 : • .... : lulllill' "•! 25 : Bananier : Prop,riété HUA à Te.lde Il ~

: • 0 (Grande Canaris) -~Huértat + • 4-t(~· • C' •

~ : : r~1iquela" non traitée l s...- .._- . , d'··"···. d. ,

:w"'i;~r·arll".~ .q' ....

: • 2 ; ••,~ 26 n id. "Huerta Canon" + '4;

s ! : S «l . ~·là••"a pAn":•• i1~JA:"·Ii~O'·· ... :,.

-,'/-."

, '.. '3 :. l t 1

,Pl~i!!/ -

: NO " ~ Lieu s Terre s Racine'..- '-,a

1

; : 1 g

: 27 s .Citrus 1 Propriété. "Las S~!netasn 1 : ,

• : ; (Mo GO:NEZ) à'Te1ds 3 .. s .+..: .. : (G~ande Canar:ie)

=1•

:- : -- s § 3· • . 1 ~

,..fi; 28 : Bananier .. ià.o .~ ... . .. +" +fi

';.'~ :.....-e; • '. .. J:.. .. •§,.. 29 .. Toml!3,te -, id" .. .. ... .-

';'F' , • • '. ..: !-'-" .p:olI ~._- : ,~ , ,1

,

: 30 • Il % Pépiniere D. Pedro ACêvedo • ..• ~ ..s ~ PEF.EZ à Puerto Santiago ·' + 1 ...•

.. 'S (Tenerife) .. ..• li ..: -- t- e ~..

f ,

, ,.'.\( ....

, .. ,

Ré$~ltata des AQalyses faites ~~ labor~toire ,~e N6matQlogied9 lOI.DoE.RoT. = A~iop@dQumé

~ i -..,...... , ~- .. ,.. •Echo.uto Nl) • Plo.llte • '1'errQ a Raciiaes.. ..

1:- • -, ; ... ;.- .•

....".ms;:

'f i .aan~idr a01iootyl~Elçbul\J efriOe;l1lill$ii : s àtr BelicotyleachuB multicinot~$~;

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UelGid~rgnQ (1)sp; J, . :

•fl"/lotyl e~c.bl1s g04uieyi

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2 3 ft S B. efricalAUM , 1. &tl'iopus Pi

s ; Ho multiçinctuo ;

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a : rI : 110 a;:trioe.nus :"li ~tJ'1çanl1~ ~'

; 'li, 110 multicin~t~u\l : lIom.ul,. ticiQ.ç't.u, ~

• ;'. Pr~ty!~nçhu~ gQod~li .... ..

• J, 1u B. G,frlcan"'liJ H01oi4og1ll~ .sp~

Il a ; (1) x ':'B. mQlticinotu~, ,II(1)

1

1Mel~i4oUD~ tilpo

'Il Il

, . iPratl1opeh~a &004e11 ..•

fi 1 n ; B. Blult$,ciDGtus , Bol!!lu1tiQ~P.9tQ.ÇU

; : MeloidQgyne "p. z Pn,t.ylenehQ61f J Ty~GncJlus l'Jpo : {JOOd0)'i u

-,;1' o r.

,~~ individus ~!'or(u.J (1) :a lal"'/~"$~ ind.~vid\ls pou, a~Qnd.~t8

xxx individllQ F.iombrQua:z~ individu~ tJi'~e. "O~tGJ'Q~

Clio tbîll'iOQJ1Ufi xx

o Ho cf. dibYBt@r.e X~

a ~r&ty10nchus gO$dcyi ~XX$c

: no africnnu~ x; no muitic1notu~ X~

; Meloidogyne ~p (1)

= Pr~tylGne~~s goodeyii

= Meloidogyno ap (1)Tyle~cho~hynçh\::&s lDeti

i71enc~ofhyncb~~ brevidens

'EyloncbUEJ Sp.:

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Pr~tyl~aohus gOQd0;y:i

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.. H. ef~ic~us xx'O.

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ft .. Apholenchoideo Bp~..H. (Jl.fricallu~

#.. 60 multioil2Q~Uo..

Mcloidogyae ap (1);~ Pr~tylenchus ~ood~yi :

- ........_~ ... ~I' .......... ..:-.. ----.....,..,.......,.-----

9

1

.,..

..w. a. ef..-icQ.l.lus:

CricQn~oid~~ ~~

1 Moloidogyne ~ (1)s Pratylonchua soodoyi

~ TylaDchus mp'

~ fi. air:i CttaUS ~~x

, Meloido~o·sp (1) xx

: PratylenchuB gogd~7i x;

•

= Ho ~frlcan~s 3

1 Meloidogyne ep (1) ~

: P~$tylenchu~ goodayi ~

SI

1 Do multieinctuil

• MG! otdQSYD<l> ep (1 + ff fi' ): P~etyls~~~~s·goo4Gli

~ Pro.tylencbuliJ thurne!

= TyleJàç~o:rb~ohn~ n. spo ilo

Il

Il

16

Il 1 H. l'fi':loenus XS\:

~ Ho multiciGo~~s : H$loidogya~ ap (1) E

C : ~tQh~i(~O~0 $P (J.) 3 PI'~t.11enehus gocde7& E_.. --:c~_._#__,-...J~~_..~ A_~ _

Eehf.Wto aPi~te

c 'A'arr0 1 Ra,oiaeD1Illt! 3 ~ = -• : :12 Bananie3r Bo œw. tiGiactmG Do œultîci~etu/ll ~c :

(1 ... ''l')Q

Meloido$YDG ilp M01oiciogyne (1) xxz · e·

J_ of.yl~chO~hYDcbus D.~poD •!Ii -

13 aKen~

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