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L’Association Française du Contract Management est née ! Créée à l’initiative de Rémy Rougeron, directeur juridique du groupe Thales, l’Association Française du Contract Management (AFCM) est une première du genre dans le paysage économique français. Ses missions en sont d’autant plus importantes. Si la priorité est donnée au développement de la profession, de multiples initiatives sont aussi mises en œuvre pour sensibiliser les entreprises à la nécessité d’intégrer des spécialistes du contract management et de développer cette fonction. Currie & Brown ne peut que saluer l’initiative et bien sûr y contribuer. Rémy Rougeron nous explique quel a été son cheminement pour parvenir à la création de l’AFCM et quelles ambitions il se donne pour promouvoir le métier de contract manager. Un retour d’expériences qui prouve encore une fois combien ce « nouveau » métier devient indispensable à l’entreprise. A l’heure où il est primordial de sécuriser les conditions contrac- tuelles et d’améliorer les niveaux de marge sur affaires, le contract management est en train de s’imposer comme une nécessité incontournable. Si certains grands groupes industriels ont déjà entamé une partie du chemin, il reste encore beaucoup à accomplir pour faire évoluer la profession et l’intégrer au cœur des stratégies des entreprises. C’est pour toutes ces raisons que Rémy Rougeron a décidé de lancer l’AFCM. Mais l’histoire commence bien avant, au début des années 90… « Le sujet du contract management n’est pas récent chez Thales, rappelle Rémy Rougeron. Pour ma part, j’en ai entendu parler pour la première fois en 1993. Nous travaillions à l’époque sur un projet d’acquisition en Grande-Bretagne où la cible disposait d’importantes équipes de contract managers. Il s’agissait donc pour nous de mieux connaître cette population et de nous interroger sur la manière de l’intégrer à terme dans notre groupe. Très vite, j’ai compris l’importance de cette fonc- tion et imaginé l’ampleur de son développement futur. Dans un monde où la rentabilité d’une affaire n’est assurée que par un suivi rigoureux des engagements, nous allions avoir besoin de plus en plus souvent de spécialistes dans ce domaine ». La fonction de contract manager naît alors spontanément chez Thales, chaque entité du groupe décidant et disposant de ses propres ressources. « Les profils des professionnels étaient très variés, sans organisation dédiée, lisible et compréhensible, ce qui ne permettait pas toujours de travailler en bonne intelligence, poursuit Rémy Rougeron. Afin que la fonction délivre toute la valeur ajoutée attendue, le groupe a décidé, il y a 5 ans, que le service juridique gèrerait cette mission. Quand je suis moi-même arrivé au poste de directeur juridique, j’ai renforcé cette organisation en intégrant complètement l’ensemble des juristes et contract managers au sein des directions juridiques d’unités opérationnelles. Désormais, la direction juridique et des contrats est organisée autour de deux piliers : des experts juristes regroupés au siège en charge des sujets corporate, et des experts contrats dans les unités opérationnelles fusionnant les fonctions de juristes et de contract managers. Ces derniers se concentrent sur le contract management, la préparation des offres, la rédaction, la négociation et le suivi des contrats ». Créer une formation Selon Rémy Rougeron, cette nouvelle organisation mise en place au coeur de la direction juridique et des contrats va permettre d’accroître la valeur ajoutée délivrée, et d’améliorer le positionnement du contract management au sein du groupe Thales. Mais pour le directeur juridique de Thales, il faut aller encore plus loin. Il est nécessaire aussi de travailler (suite en page 2) NUMÉRO 5 - JANVIER 2015 les news de Créateur d’entente n L’Association Française du Contract Management est née ! pages 1 et 2 n Infrastructures / PPP : Currie & Brown, sollicité pour son expertise sur les marchés secondaires, page 2 n Eiffage livre huit collèges avec l’aide de Currie & Brown, page 3 n ITER : contrat rempli, projet livré ! page 4 n Currie & Brown assiste VEOLIA sur un projet Oil & Gas, page 4 n Mots croisés de Currie & Brown, page 4 Au sommaire de cette édition Rémy ROUGERON, Directeur Juridique du groupe THALES ç a tweet chez Currie & Brown France ! Currie & Brown a ouvert son compte Twitter il y a quelques semaines. Celui-ci permet tout à la fois de renforcer l’image du cabinet tout en communiquant sur les projets et les initiatives en cours. « Alimenté régulièrement, le compte Twitter offre la possibilité d’améliorer le référencement de l’entreprise sur Internet et se trouve être un formidable outil pour faire passer des mes- sages auprès de nos clients et de nos prospects, analyse Julien Saint, consultant senior au sein de Currie & Brown France. Il offre aussi plus simplement la possibilité de mettre en évidence tous les services du cabinet et également toute l’actualité se rapportant à notre secteur ». A vos tweets ! https://twitter.com/CurrieBrownFR

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L’Association Française du Contract Management est née !Créée à l’initiative de Rémy Rougeron, directeur juridique du groupe Thales, l’Association Française du Contract Management (AFCM) est une première du genre dans le paysage économique français. Ses missions en sont d’autant plus importantes. Si la priorité est donnée au développement de la profession, de multiples initiatives sont aussi mises en œuvre pour sensibiliser les entreprises à la nécessité d’intégrer des spécialistes du contract management et de développer cette fonction. Currie & Brown ne peut que saluer l’initiative et bien sûr y contribuer.

Rémy Rougeron nous explique quel a été son cheminement pour parvenir à la création de l’AFCM et quelles ambitions il se donne pour promouvoir le métier de contract manager. Un retour d’expériences qui prouve encore une fois combien ce « nouveau » métier devient indispensable à l’entreprise. A l’heure où il est primordial de sécuriser les conditions contrac-tuelles et d’améliorer les niveaux de marge sur affaires, le contract management est en train de s’imposer comme une nécessité incontournable. Si certains grands groupes industriels ont déjà entamé une partie du chemin, il reste encore beaucoup à accomplir pour faire évoluer la profession et l’intégrer au cœur des stratégies des entreprises. C’est pour toutes ces raisons que Rémy Rougeron a décidé de lancer l’AFCM. Mais l’histoire commence bien avant, au début des années 90…

« Le sujet du contract management n’est pas récent chez Thales, rappelle Rémy Rougeron. Pour ma part, j’en ai entendu parler pour la première fois en 1993. Nous travaillions à l’époque sur un projet d’acquisition en Grande-Bretagne où la cible disposait d’importantes équipes de contract managers. Il s’agissait donc pour nous de mieux connaître cette population et de nous interroger sur la manière de l’intégrer à terme dans notre groupe. Très vite, j’ai compris l’importance de cette fonc-tion et imaginé l’ampleur de son développement futur. Dans un monde où la rentabilité d’une affaire n’est assurée que par un suivi rigoureux des engagements, nous allions avoir besoin de plus en plus souvent de spécialistes dans ce domaine ». La fonction de contract manager naît alors spontanément chez Thales, chaque entité du groupe décidant et disposant de ses propres ressources. « Les profils des professionnels étaient très variés, sans organisation dédiée, lisible et compréhensible, ce qui ne permettait pas toujours de travailler en bonne intelligence, poursuit Rémy Rougeron. Afin que la fonction délivre toute la valeur ajoutée attendue, le groupe a décidé, il y a 5 ans, que le service juridique gèrerait cette mission. Quand je suis moi-même arrivé au poste de directeur juridique, j’ai renforcé cette organisation en intégrant complètement l’ensemble des juristes et contract managers au sein des directions juridiques d’unités opérationnelles. Désormais, la direction juridique et des contrats est organisée autour de deux piliers : des experts juristes regroupés au siège en charge des sujets corporate, et des experts contrats dans les unités opérationnelles fusionnant les fonctions de juristes et de contract managers. Ces derniers se concentrent sur le contract management, la préparation des offres, la rédaction, la négociation et le suivi des contrats ».

Créer une formationSelon Rémy Rougeron, cette nouvelle organisation mise en place au coeur de la direction juridique et des contrats va permettre d’accroître la valeur ajoutée délivrée, et d’améliorer le positionnement du contract management au sein du groupe Thales. Mais pour le directeur juridique de Thales, il faut aller encore plus loin. Il est nécessaire aussi de travailler (suite en page 2)

NUMÉRO 5 - JANVIER 2015

l e s n e w s d e

C r é a t e u r d ’ e n t e n t e

n L’Association Française du Contract Management est née !

pages 1 et 2

n Infrastructures / PPP : Currie & Brown, sollicité pour son expertise sur les

marchés secondaires, page 2

n Eiffage livre huit collèges avec l’aide de Currie & Brown,

page 3

n ITER : contrat rempli, projet livré ! page 4

n Currie & Brown assiste VEOLIAsur un projet Oil & Gas,

page 4

n Mots croisés de Currie & Brown, page 4

Au sommairede cette édition

Rémy ROUGERON, Directeur Juridique du groupe THALES

ça tweet chez Currie & Brown France !

Currie & Brown a ouvert son compte Twitter il y a quelques semaines. Celui-ci permet tout à la fois de renforcer l’image du cabinet tout en communiquant sur les projets et les initiatives en cours. « Alimenté régulièrement, le compte Twitter offre la possibilité

d’améliorer le référencement de l’entreprise sur Internet et se trouve être un formidable outil pour faire passer des mes-sages auprès de nos clients et de nos prospects, analyse Julien Saint, consultant senior au sein de Currie & Brown France. Il offre aussi plus simplement la possibilité de mettre en évidence tous les services du cabinet et également toute l’actualité se rapportant à notre secteur ». A vos tweets !

https://twitter.com/CurrieBrownFR

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P O R T R A I T - P O R T R A I T - P O R T R A I T(suite de la page 1) en amont de la filière afin de la préparer et de la former aux enjeux pour lesquels elle est attendue. L’idée d’une forma-tion spécifique s’est donc très vite imposée. « A l’initiative de Thales, de grands groupes industriels partageant des objectifs et des ambitions communes à l’égard du contract management ont travaillé avec l’université Paris II Assas pour élaborer et proposer, dès cette année, un Diplôme Universitaire en contract management. L’enseignement vient de débuter. Nous avons pour cette première session de 90 heures une cinquantaine d’étudiants ayant des pro-fils de contracts managers, de juristes et de financiers. Une dizaine d’entreprises parmi lesquelles Alstom, Suez Envi-ronnement, Edf, Gdf Suez ou Atos ont envoyé leurs pro-fessionnels pour qu’ils puissent approfondir leurs connais-sances en contract management. Nous sommes tous très fiers d’avoir été capables, avec le soutien important de Pa-ris II, de proposer cette formation. Ce n’est qu’un début ».

Lancer une association professionnelle

Mais pas question pour Rémy Rougeron d’en rester là. « Après l’organisation en interne, la formation dispensée à l’extérieur, il me semblait important que la fonction dis-pose d’un véhicule pouvant lui offrir plus de visibilité sur le marché. C’est ainsi qu’est née l’idée de l’Association Fran-çaise du Contract Management (AFCM) ». L’AFCM a été lancée au printemps dernier avec pour mission prioritaire de réunir les contracts managers, de créer des réseaux, de communiquer, d’échanger les expériences et de promou-voir la fonction. Une première grande manifestation a déjà eu lieu pour acter cette création. Une matinée organisée autour de tables rondes permettant l’échange et le partage d’expériences sera proposée. Pour le moment, l’AFCM est présente sur internet par le biais d’un site riche en informa-tions qu’il est possible de consulter à l’adresse http://www.afcm-asso.fr/. n

LES PRINCIPALES MISSIONS

DE L’AFCM

n Etablir et diffuser auprès des entreprises une politique de communication sur la fonction de contract manager

n Elaborer et proposer des formations spéciali- sées dans les domaines propres au contract management

n Constituer des commissions permettant l’exa- men, la réflexion et le débat sur des sujets d’intérêt commun

n Créer et promouvoir un réseau parmi les contract managers

n Organiser et proposer des opportunités de développement de carrières pour ses membres

n Développer des liens, utiles pour l’Association et ses membres, avec des organismes parte- naires tant en France qu’à l’étranger

INFRASTRUCTURES / PPPCurrie & Brown, de plus en plus souvent sollicité pour son expertise sur les marchés secondaires

Alors que les marchés dits « secondaires » se développent encore timidement en France, Currie & Brown s’impose auprès des investisseurs grâce à son savoir-faire et sa culture anglo-saxonne. Explications.

« Les marchés secondaires correspondent aujourd’hui à une véritable évolution du marché des infrastructures publiques réalisées en financement de projet », affirme d’emblée Julien Saint, consultant senior au sein du pôle PPP (Partenariats Public /Privé) du cabinet Currie & Brown. Pour bien comprendre cette affirmation, il est nécessaire de rappeler quelques définitions ainsi que le contexte actuel dans lequel évoluent les marchés secondaires. Les marchés secondaires correspondent à l’investissement effectué en rachetant des parts d’investissement initial, alors que les premiers investisseurs souhaitent se retirer du jeu. Les investisseurs primaires sont plutôt dans une logique de plus-value à court terme (entre 2 et 3 ans), telle que l’on peut la rencontrer sur le marché de l’immobilier ou dans des opérations de LBO. En vendant leurs parts à d’autres investisseurs, ils peuvent alors se tourner vers de nouveaux projets. « Cela crée une réelle dynamique sur le marché », souligne Julien Saint. A contrario, les investisseurs sur les marchés secondaires recherchent plutôt la sécurité, et l’investissement à long terme. Il s’agit le plus souvent de fonds de gestion indépendants, ou encore de fonds de pension/assurances. Conclusion : développer

les marchés secondaires entraîne, de fait, une nouvelle redistribution des investissements, et a fortiori la possibilité pour les investisseurs de dégager des liquidités pour investir dans de nouvelles infrastructures publiques.

Un marché de plus en plus porteurLa France accusait jusqu’à présent un certain retard par rapport aux pays anglo-saxons. Pour une raison simple : des clauses restrictives présentes dans les contrats contraignaient les investisseurs à rester présents au tour de table une année ou deux, voire davantage, après la livraison du projet. Depuis une petite dizaine d’années, date d’apparition des premiers contrats de partenariat, les mentalités ont évolué, le marché des PPP a lui-même fortement progressé. En regard, les marchés secondaires se font aussi de plus en plus nombreux. « Et ils le seront encore davantage dans les prochaines années, grâce à la maturation croissante des contrats », ajoute Julien Saint.

Une expertise pointue et complèteCes dernières années, Currie & Brown a déjà travaillé sur pas moins de huit ouvrages pour lesquels les investisseurs initiaux ont souhaité céder leur place. Le cabinet est souvent choisi, dans un premier temps, en raison de ses origines anglo-saxonnes et de son expertise déjà reconnue dans ce domaine par les investisseurs. Après une première collaboration, les investisseurs mettent en évidence la qualité de service du cabinet et l’éten-due de son savoir-faire. Rien, en effet, n’est lais-sé au hasard. « Nous apportons à notre clientèle une large palette de services, explique ainsi Julien Saint. Nous nous rendons tout d’abord sur le site pour y effectuer un audit technique complet. Nous auditons les contrats d’exploitation avec la SPV et le titulaire du contrat d’exploitation-maintenance. Nous vérifions que la livraison de l’ouvrage est bien en accord avec le cahier des charges, et nous pointons du doigt les éventuelles réserves qui n’ont pas encore été levées. Le prestataire de mainte-nance est évalué, tandis que nous effectuons des mesures de benchmark sur les différents coûts communiqués. Enfin, nous réalisons des simula-tions de performances détaillées, et préconisons tout conseil ayant trait à une future bonne gestion de l’ouvrage ». A l’issue de toutes ces opérations, Currie & Brown remet un document très détaillé à son client. Disposant d’un maximum d‘informations, les investisseurs peuvent alors prendre leur décision en toute connaissance de cause. n

Julien SAINT, Consultant Senior au sein du pôle PPP de Currie & Brown France

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de sport, de gymnases ou d’aires d’évolution extérieures, ajoute Pierre Martin. Par ailleurs, les collèges bénéficient tous d’équipements informatiques qui nécessitent la mise en place d’installations spécifiques ». Preuve, s’il en fallait encore, que le projet était d’envergure : l’investissement global s’est élevé à environ à 200 millions d’euros. L’en-veloppe a été financée à la fois par des subventions et par des organismes prêteurs.

Des délais de livraison respectés

Terminés le 18 août, les sept premiers collèges ont été livrés, en temps et en heure, pour être totalement opéra-tionnels à la rentrée de septembre. Situé au Raincy, le hui-tième a été livré, pour sa part, un mois plus tard, un recours contre le permis de construire ayant été déposé au début des travaux, ce qui a ralenti la réalisation du projet. « En dépit de cet incident, nous avons tenu nos délais, grâce notamment à l’aide de Currie & Brown », souligne Pierre Martin.

Des rapports réguliers sur l’avance-ment des travaux

Currie & Brown est intervenu durant toute la durée des chantiers, en effectuant une surveillance étroite sur les travaux. « Nous avions chaque mois à notre disposition

un rapport com-plet sur le suivi du dossier, indique Pierre Martin. Ce qui nous permet-tait de renseigner les prêteurs et ain-si d’entretenir avec eux les meilleures relations ». Currie & Brown va maintenant s’occuper du sui-vi de l’exploita-tion-maintenance et délivrer désor-mais des rapports chaque trimestre.

« Nous connaissions le professionnalisme et le sérieux des collaborateurs de Currie & Brown. Encore une fois, ils ne nous ont pas déçus, conclut Pierre Martin. Ils se sont mon-trés efficaces, même lorsqu’il a fallu faire face à un retard dans la délivrance du permis de construire au Raincy. Pour toutes ces raisons, le cabinet bénéficie de notre entière confiance ». n

Eiffage livre huit collèges avec l’aide de Currie & Brown

Ce n’est pas une première pour la société Eiffage, habituée à travailler depuis plusieurs années avec le cabinet Currie & Brown. Mais cette fois-ci le projet était d’envergure. Il s’agissait de livrer huit collèges dans des délais records, rentrée scolaire oblige. Currie & Brown s’est chargé de son côté, du suivi de l’ensemble du projet, depuis la phase d’études liée à l’appel d’offres jusqu’à la maîtrise d’ouvrage durant les travaux.

Signé en avril 2012, le contrat de PPP lancé par le Conseil Général de Seine-Saint-Denis sous couvert d’un plan exceptionnel d’in-vestissement (PEI) repré-sentait un chantier très lourd. « Il s’agissait de construire notamment 12 nouveaux collèges, répartis chacun en trois lots de quatre, explique Pierre Martin, directeur opé-rationnel à la maîtrise d’ou-vrage bâtiments d’Eiffage Concessions. Nous avons été chargés des lots numé-ro 1 et 3 ». Le premier lot

comportait les collèges situés à Aulnay-sous-Bois, Auber-villiers, Clichy-sous-Bois, Le Raincy, tandis que le second

correspondait aux villes du Blanc-Mesnil, de Bondy, de Noisy-le-Grand et de Saint-Denis/Saint-Ouen.

Des contraintes variéesD’une capacité d’accueil comprise entre 400 et 600 élèves, ces nouveaux collèges ont été dessinés par huit archi-tectes différents. Si la variété architecturale est à louer,

elle a engendré pour les constructeurs des contraintes plus complexes. En outre, « certains projets comportaient également, en dehors des salles de classe, la conception de cuisines centrales, d’équipements sportifs, de salles

www.curriebrown.com

UNE COLLABORATION FIDÈLE

Entre Currie & Brown et Eiffage, c’est une longue histoire. Elle commence avec la construction de plusieurs établissements pénitenciers, puis se poursuit avec le Centre Hospitalier Sud Francilien (CHSF), la plateforme BMT-HC du CHU de Rennes, et le Grand Stade de Lille Métropole.

Plus récemment, Eiffage a fait appel à Currie & Brown pour les campus universi-taires de Grenoble et de Lille. L’histoire n’est pas terminée !

Pierre MARTIN, Directeur Opérationnel à la maîtrise d’Ouvrage bâtiments d’EIFFAGE Concessions

Currie & Brown est un acteur international de premier plan dans le domaine du conseil pour la construction et les services associés.

Notre expertise en France s’ar-ticule autour de 4 branches de services :

n Conseil technique PPP

n G e s t i o n d e c o n t r a t s

n A s s i s t a n c e à m a î t r i s e d’ouvrage

Groupe anglo-saxon de 700 experts répart is sur les 5 continents, nous offrons une couverture globale tout en apportant une expertise lo-cale pour chaque projet.

Situé en face de la Cité du Cinéma de Luc Besson, le collège Dora Maar de Saint Ouen a été dessiné par l’architecte Platane BERES qui a conçu un bâtiment accueillant un maximum de lumière naturelle.

Au Blanc-Mesnil, les architectes Pierre PHILY et Hicham SAMAHA ont privilégié les équipements sportifs dans le collège Jacqueline de Romilly installé sur l’ancienne friche industrielle de La Molette.

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Une équipe plurielle« La grande qualité de Currie & Brown réside dans la com-position de ses équipes, relève Pierre Kadeyan. Le pool de consultants qui travaille avec nous est constitué de seniors et de juniors, ce qui permet d’avoir une vue d’ensemble sur le projet qui est à la fois exhaustive et très ciblée ». Une importante partie des études a été effectuée à Antony à partir des échanges de documents avec les différents inter-venants. L’équipe Veolia pouvait ainsi profiter de la proxi-mité de l’entité parisienne de Currie & Brown, même si ce critère reste anecdotique dans la mesure où les différents acteurs ont mis en place une plate-forme internet ERP

Currie & Brown (France) SARL 13, rue Paul Valéry, 75116 Paristel + 33 1 55 04 74 10, fax + 33 1 55 04 74 11 www.curriebrown.com

Responsable rédaction / publication : Damien Bouveresse.

Conception / réalisation : Agence Rouge Futur , 06 12 54 23 64.

Rédactrice : Agnès Delcourt.

Impression : GT Print.

Visuels non contractuels.

La reproduction même partielle des articles parus dans Les news de

Currie & Brown est strictement interdite.

Mots croisés Force 2

HORIZONTALEMENT

1. Parfaitement adaptée.

2. Il ne fait que parler

3. Etait porté sur le sac pour remplir le sien

4. C’est-à-dire… Fournit de la toile et de l’huile

5. Symbole de l’astate. Appelée à comparaitre

6. Elle peut faire krach… boom

7. Arrivée à terme. Personnel.

8. Charger en remplissant.

9. Prendras la direction. Adresse.

10. Mets d’âne. Plaine de Provence.

11. Monstre au cinéma. Se monte sur un plateau.

12. Est au bout de la ligne. Collecteurs d’informations.

VERTICALEMENT

A. Qui sait maintenant déchiffrer.

B. En musique. Il est dangereux au bord de son inverse.

Bruits gênants.

C. A l’état brut. Lancier des anciennes armées

allemande et russe.

D. Relatif. Sorties de lit. Indice d’acidité.

E. Auxquels on a procuré un emploi. Compagnie

restreinte.

F. Pierre d’aigle. Plutôt ennuyeux comme héritage.

G. Carrée. Amas de glace.

H. Couvre par fois plusieurs siècles. S’efforcer (s’).

Currie & Brown assiste Veolia sur un projet Oil & Gas

Sur un projet d’envergure internationale et aux enjeux particulièrement sensibles, Currie & Brown assiste Veolia sur la partie « contract management » du contrat EP (Engineering et Procurement). Dans le cadre de ce contrat qui touche au domaine du traitement et du re-cyclage des eaux utilisées pour le processus d’extrac-tion des sables bitumineux, Veolia fournit à son client, sous la forme de pièces à assembler, l’ensemble des modules de traitement de l’eau.

La technique d’extraction des sables bitumineux est un processus complexe. Pour extraire le bitume des sables, on utilise de la vapeur d’eau. Dans le souci de limiter au maximum l’empreinte car-bone, Veolia a proposé à son client une utilisation op-timisée de l’eau. L’eau trans-formée en vapeur pour l’ex-traction du bitume dans les sables est donc entièrement récupérée, puis traitée, pour à nouveau être réintroduite dans le processus d’extrac-tion sous forme de vapeur.

Par ailleurs, comme l’eau récupérée affiche une tempé-rature élevée, le client peut ainsi également récupérer un pourcentage d’énergie calorifique.

Un large champ d’intervention

Veolia a sollicité le cabinet Currie & Brown très en amont de la signature du contrat. « Nous voulions faire appel à un oeil ex-térieur qui pourrait renforcer et compléter le travail déjà réalisé par nos filiales, dont notre cellule de contract management, explique Pierre Kadeyan, Veolia Oil & Gas Operation Director. Nous connaissions déjà la chef de mission dans la mesure où elle a effectué une partie de sa carrière chez Veolia sur des projets similaires avant d’intégrer le cabinet Currie & Brown. Nous savions qu’en nous rapprochant de Currie & Brown, nous aurions toutes les garanties de recueillir une expertise pointue ». La mission de Currie & Brown est à la fois complète et pointue. Elle démarre au niveau de l’analyse du contrat et des recommandations pour aller jusqu’à l’assistance en contract management avec le client final et avec les fournis-seurs, en passant par le reporting et le contrôle de l’avancée du projet, ainsi que par l’assistance au suivi des modifications.

pour communiquer aisément et en temps réel d’un bout à l’autre de la planète.

Un projet d’envergure« C’est un projet d’envergure pour l’ensemble des parties et aussi bien pour notre client que pour Veolia, conclut Pierre Kadeyan. Sur ce type de grand projet, l’assistance de Currie & Brown est déterminante sur plusieurs points, depuis son expertise jusqu’à sa capacité d’adaptation. C’est pour cette raison que nous n’hésiterons pas à faire appel à leur savoir-faire quand des projets d’aussi grande envergure se présenteront à nouveau ». n

Pierre KADEYAN, VEOLIA Oil & Gas Operation Director

ITER : contrat rempli, projet livré !Currie & Brown vient de terminer sa mission pour l’atelier du Cryostat sur ITER. « Le projet a été livré dans les délais prévus, indique Jean-Xavier Gartner, chef de projet AMO. Ce qui constitue une belle performance en regard des multiples acteurs internationaux qui y participent et de la complexité de l’Organisation ITER. Comparé à l’avancement du reste du site, nous sommes même largement en avance ! La te-nue du délai était néanmoins primordiale pour notre client, car elle constituait pour lui un important jalon de paiement. Et cela renforce sa crédibilité et son image en France, et aussi sur ITER, pour réaliser d’autres projets d’envergure ».

Currie & Brown participe au projet ITER depuis l’été 2012. C’est une équipe menée par Jean-Xavier Gartner qui a été missionnée par le conglomérat indien Larsen & Toubro pour le suivi de la conception et de la construc-tion du bâtiment devant abriter l’assemblage du Cryostat, l’une des pièces principales du réacteur de fusion nucléaire expérimental qui est en cours de construction à Cadarache dans le Sud de la France. Le cabinet Currie & Brown est intervenu en amont de la signature du contrat FIDIC entre Larsen & Toubro et Spie Batignolles TPCI, le constructeur chargé de la conception et de la réalisation du bâtiment. Il était alors missionné pour assister Larsen & Toubro à Mumbai lors la négociation de ce contrat. La conception a ensuite été suivie depuis Paris par le cabinet Currie & Brown qui a rempli le rôle d’ingénieur sur le contrat FIDIC. Cette mission a été effectuée jusqu’au lancement des travaux. En-suite, Jean-Xavier Gartner a été détaché par Currie & Brown de façon permanente à Aix-en-Provence pour suivre au quotidien la construction du bâtiment sur le chantier ITER. En tant que représentant de Larsen & Toubro sur le chantier, il était chargé, entre autres, de vérifier que les délais étaient respectés, de valider les études ou encore de déverrouiller les éventuels points de blocage. « A plusieurs titres, cette mission a été particulièrement riche, indique le chef de projet. Outre la nécessité de franchir les barrières de langues et de cultures, il fallait réussir à boucler ce projet dans les délais impartis. Nous devions aussi faire face parfois à une complexité administrative liée à l’importance du projet ITER dans son ensemble, et à son caractère expérimental. Pour autant, il nous fallait respecter nos délais. Nous avons pris le parti de la souplesse, de la transparence et de la diplomatie pour parvenir à franchir les obstacles, et au final cela a payé. Ce que nous voulions éviter à tout prix, c’était l’incompréhension et le blocage ».

L’intervention de Currie & Brown sur le chantier ITER ne devrait pas s’arrêter là. « Un de nos principaux atouts réside dans le fait que nous pouvons travailler aussi bien pour un donneur d’ordre (comme c’était le cas ici) que pour une entreprise de travaux (comme nous le faisons en gestion de contrats sur d’autres lots du projet ITER), rappelle Jean-Xavier Gartner. Cette expertise complète nous permet d’être extrêmement crédible et légitime, car nous pouvons mieux anticiper les ré-actions des uns et des autres et donc agir en conséquence ». Pour toutes ces raisons, Currie & Brown France est de plus en plus sollicité par de nouveaux acteurs du chantier qui lui reconnaissent son savoir-faire en AMO et en gestion de contrats.

Jean-Xavier GARTNERChef de Projet AMO

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