LES MÉTIERS DE LA BIJOUTERIE, JOAILLERIE, SAVOIR-ÊTRE ET ... · Développe l’e-commerce avec...

Actualisation des fiches métiers de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie et activités connexes 1Retour au sommaire

TÉMOIGNAGE

CERTIFICATIONS RECONNUES

FORMATIONS FRÉQUENTES

PRÉREQUIS D’ACCÉS AU MÉTIER

AUTRES RÉFÉRENTIELS

ÉVOLUTION PROFESSIONNELLE

COMPÉTENCES

SAVOIRS

QUALITÉS ET GOÛTS PERSONNELS

SAVOIR-FAIRE

ÉVOLUTIONS DU MÉTIER COMPÉTENCES CLÉS DE DEMAIN

SAVOIR-ÊTRE ET COMPÉTENCES RELATIONNELLES

LE P

RO

FIL

Observatoire Prospectif des Métiers et desQualifications de la Branche de la BJOC

Édition du 12 mai 2017

Analyse des impacts de la transition numérique sur les métiers et les compétences du secteur

Synthèse

LES MÉTIERS DE LA BIJOUTERIE, JOAILLERIE, ORFÈVRERIE & ACTIVITÉS CONNEXES


Sommaire

1. Introduction p.3

2. Etat des lieux p.5

3. Enjeux actuels et transition numérique p.8

4. Évolution des métiers et des compétences p.12

5. Fiches métiers p.15

6. Référentiel de compétences p.42

1. Introduction


1. IntroductionPrésentation de l’étude et guide d’utilisation du document

Comment trouver la bonne information dans ce document ?

Première partie

Troisième partie

Quatrième partie

Sixième partie

Deuxième partie

Cinquième partie

MOYENS MIS EN ŒUVRE

40 entretiens avec des professionnels du secteur etdes relectures des fiches avec plusieurs entreprises

Une large analyse documentaire

▪ Plus de 50 publications ont été étudiées sur lecontexte actuel de la Branche, les facteurs d’évolution(technologies, entreprises, emplois, compétences…)

▪ La statistique publique disponible a été exploitée(INSEE DADS, ACOSS…)

▪ Une revue de presse quotidienne a été mise en place

Un groupe de travail dédié à la présentation et à lavalidation des préconisations

Le soutien du Comité de Pilotage de l’étude

▪ La branche professionnelle de la BJOC a étéreprésentée paritairement par des représentants dessyndicats de salariés et des représentants de laFédération Française de la bijouterie, joaillerie,orfèvrerie et activités connexes

Introduction générale au document

Etat des lieux

Enjeux actuels et transition numérique

Evolution des métiers et des compétences

Fiches métiers

Référentiel de compétences

OBJECTIFS DE L’ÉTUDE

Dans un secteur en pleine mutation – émergencede nouvelles technologies numériques, dévelop-pement de la réglementation en vigueur, nouveauxmodes d’organisation de la production,accroissement de la concurrence internationale… –la Branche de la BJOC a souhaité réaliser laprésente étude afin de :

Il permet également aux autres acteurs(institutionnels, étudiants, enseignants…) de sedocumenter sur ce secteur en pleine évolution.

Les entreprises et salariés couverts par laConvention Collective Nationale (IDCC 567) de laBijouterie-Joaillerie, Orfèvrerie et activités Connexes(BJOC).Les principaux codes NAF de la Branche sont ceux dela fabrication en bijouterie joaillerie, bijouteriefantaisie, orfèvrerie et activités connexes

PERIMÈTRE DE L’ÉTUDE

Proposer une vision prospective surl’évolution des métiers et des emplois1

Actualiser les fiches métiers, en créer denouvelles si nécessaire et y intégrer lesactivités et compétences induites par lesévolutions constatées et anticipées

2

Construire un référentiel de compétences pourles acteurs de la Branche3

Détecter les passerelles envisageables entremétiers et les transitions professionnellesassociées

4

Évaluer les besoins en accompagnement desentreprises et des salariés pour bien négocierles mutations de leur activité

5

Communiquer sur les métiers avec desdocuments actualisés et attrayants6

2. Etat des lieux


inté

grée

s

2. Etat des lieuxLa chaîne de valeur : processus de production et métiers concernés

La chaîne de production de la bijouterie-joaillerie comporte cinq étapes principales

Les deux premières étapes concernent la création et la conception du bijou tandis que les trois suivantes concernent safabrication. Le choix des pierres et leur travail est une étape connexe et optionnelle qui se situe entre l’étape de conceptiondu bijou et celle de sa fabrication.

Le secteur de la bijouterie-joaillerie française compte de multiples profils d’acteurs : groupes intégrés, artisans quiréalisent toutes les étapes de la conception à la fabrication du produit fini, TPE et PME sous-traitantes (et parfois encascade), etc. Les grandes marques maintiennent souvent plusieurs schémas organisationnels (intégrés en haute joailleriepar exemple, mais avec sous-traitance sur les gammes inférieures).

La chaîne de production de l’orfèvrerie est composée de quatre étapes principales, proches de la bijouterie-joaillerie

Les deux premières étapes concernent la création et la conception de l’objet, tandis que les deux suivantes portent sur lafabrication de l’objet et sa finition. De nombreux métiers sont concernés par l’étape de la fabrication, mais toutes lestâches peuvent aussi être réalisées par un orfèvre seul dans les plus petits ateliers.

Comme en bijouterie-joaillerie, le numérique s’intègre plus naturellement dans les étapes de design, de conception et defabrication. Là aussi les finitions restent encore très largement réalisées manuellement, même si la chaîne de productionde l’orfèvrerie, à l’instar de celle de la bijouterie-joaillerie, observe un perfectionnement progressif des machines.

Sous-traitants de la Branche (bijouterie-joaillerie et orfèvrerie)regroupant une, plusieurs ou toutes les activités de fabrication

Des sous-traitants intégrésCes entreprises regroupent pour la plupart toutes les tâches allant de la conception du produit à sa fabricationet ont en leur sein les métiers associés (concepteurs 3D, bijoutiers, joailliers, orfèvres, graveurs, fondeurs,sertisseurs, polisseurs, responsables qualité et d’atelier…).

Des sous-traitants spécialisésCes entreprises sont spécialisées sur une tâche de la chaîne de production de la Branche et ont en leur sein lesmétiers associés (concepteurs 3D, bijoutiers, joailliers, orfèvres, monteurs, tourneurs, fondeurs, usineurs,graveurs, lapidaires, diamantaires, etc.) et éventuellement disposent de fonctions d’encadrement (responsablequalité/d’atelier) selon leur taille.

Nb: les tâches de design sont rarement confiées aux entreprises sous-traitantes (à moins qu’elles possèdent une collection en propre), les donneurs d’ordres conservent en général ce rôle de création.

inté

gré

es

Ch

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leu

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rie

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aille

rie

• Designers

• Concepteurs

• Modélistes

• Maquettistes

• Orfèvres

• Fondeurs

• Planeurs

• Tourneurs

• Monteurs

• Graveurs

• Polisseurs• Doreurs / bronzeurs

/ argenteurs• Graveurs• Techniciens en

galvanoplastie

• Vendeurs

Dans certains groupes :• Concepteurs 3D• Orfèvres

Entr

ep

rise

s • Responsables qualité • Responsables d’atelier

• Designers• Stylistes• Bijoutiers-

joailliers

• Modélistes• Maquettistes• Concepteurs 3D

• Fondeurs• Usineurs• Graveurs• Bijoutiers-joailliers

• Sertisseurs• Bijoutiers-joailliers

• Polisseurs• Bijoutiers-joailliers• Graveurs• Techniciens en

galvanoplastie

• Vendeurs

Dans certains groupes :• Bijoutiers-joailliers• Concepteurs 3D

• Responsables qualité • Responsables d’atelier

Finitions DistributionConception et modélisation

FabricationDesign et stylisation

DistributionPolissageConception et modélisation

FabricationDesign et stylisation

Sertissage

Analyse, choix et travail des pierres

Ch

aîn

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orf

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* L’artisan « joaillier » crée des bijoux à partir de matières nobles (argent, or, platine, etc.), et monte des pierres précieuses sur ses bijoux, qui sont des pièces uniques, cequi n’est pas le cas des produits des bijoutiers.

Entr

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ses

• Lapidaires / diamantaires

3. Enjeux actuels et transition numérique


Les enjeux actuels de la BJOCSynthèse générale des enjeux

Développement d’une consommation de « tendance » (plutôt que de patrimoine) pour les produits de la Branche et de

nouveaux moyens de distribution (e-commerce)

Intégrer de nouveaux modèles économiques et développer l’export pour

profiter des opportunités sur les marchés internationaux

Répondre aux attentes des clients en matière de

personnalisation et de renouvellement des gammes en flexibilisant les capacités

de production

Assurer le renouvellement des effectifs avec des

profils alliant maîtrise des techniques traditionnelles et des nouvelles technologies

Développement d’une volontéde personnalisation des produits

de la part des consommateurs et introduction dans la Branche

d’une production à flux tiré

Utiliser les nouvelles technologies numériques pour réduire les temps de conception et de fabrication des pièces

Développer l’e-commerce avec des plateformes de ventes nationales et internationales

Expérimenter les modèles économiques de type « pure-players » sur de l’entrée et la moyenne gamme avec des options de personnalisation proposées aux clients

Mettre en place une différenciation retar-dée dans certaines entreprises, permettant aux consommateurs de personnaliser leurs produits, et lui laisser la possibilité de co-concevoir son produit avec un concepteur 3D ou à partir d’un logiciel de personnalisation

Informer sur les évolutions réglementaires touchant les activités des entreprises de la Branche pour mieux anticiper et appliquer les nouvelles obligations

S’appuyer sur la mise à jour du référentiel métiers / compétences de la Branche pour adapter la formation (initiale et continue) aux besoins en compétences actuels

Adapter les processus de

fabrication aux évolutions réglementaires récentes

ENJEUXCONTEXTE

Développer la productivité, notamment en tirant parti des nouvelles technologies,

pour faire face à la croissance de la concurrence

internationale

Accroissement de la concurrence internationale et

recherche d’économies d’échelle

Impact de normes juridiques, qualité, environnementales,

éthiques, etc. touchant directement la Branche, en

particulier la réglementation REACH et la RJC

Evolutions des besoins en recrutement des entreprises : recherche de profils maîtrisant

les outils numériques et de profils « experts » qualifiés pour

des postes à forte valeur ajoutée

1

2

3

4

5

MOYENS D’ACTION

NB : du fait et selon leurs positionnements respectifs, les enjeux n’impactent pas de la même manière les entreprises sous-traitantes et lesentreprises distribuant leurs produits. Certains enjeux sont communs, d‘autres totalement différenciés.


La transition numériqueActivités de conception

Les changements liés au numérique impactent de façon importantela Branche. Les techniques de conception évoluent vers l’utilisationplus systématique de la conception 3D et du scanner 3D, permettantla création de formes innovantes, la personnalisation produit, desgains de temps... Si l’utilisation de logiciels de conception 3D s’estlargement démocratisée, celle des scanners est encore endéveloppement. Les techniques de fabrication prennent aujourd’huien charge les fichiers 3D d’où l’utilisation de machines numériques.Néanmoins, comme le prouvent les chiffres ci-contre, si les grandesentreprises ont bien pris en main ces techniques numériques, leurintégration est plus difficile au sein des petites entreprises.

Plus largement, la transition numérique (en particulier l’utilisationdes données - Big Data, intelligence artificielle…) conduit à uneoptimisation générale du processus industriel (planification,ordonnancement, approvisionnement matière, suivi du process defabrication, calcul de temps et coûts de fabrication, reportings...)

LES TECHNIQUES DE CONCEPTION NUMERIQUE

Principales techniques de conception utilisées enbijouterie-joaillerie :

Les TPE et le numérique dans toutes les Branches

des TPE estiment bien comprendre lesenjeux de la transition numérique. Mais…

estiment que le numérique constitueautant une menace qu’une opportunitépour leur activité.

63%

65%

55%d’entre elles, seulement, se sententconcernées et…

Source : baromètre des TPE, (IFOP & FIDUCIAL), 2016

http://www.cfa-bjop.com

La conception 3D (CAO-DAO) est uneméthode qui vise à créer sur ordinateurles plans en volume d’une pièce et permetd’en modifier les plans au besoin avant saproduction.

De nouveaux moyens de production intègrent alors la chaîne de production. Ils donnent parfois naissance à de nouveauxmétiers et font surtout évoluer les périmètres d’activité et les compétences attendues des salariés de la Branche.

Le scanner 3D permet de numériser unobjet, afin de le recréer entièrement dansun fichier numérique et d’en faire varierl’échelle si besoin. Il s’adapte à uneconception manuelle de l’objet (ex :travail sur une pièce en cire au préalable)

http://synergie4.com

Choix de la matière, voire des pierres de la pièce

Design de la pièce à l’aide d’un logiciel proposant des caractéristiques prédéfinies

Design de la pièce à l’aide d’un tiers (par un dessin papier, ou directement en CAO)

Création entière du bijou par le client à l’aide d’un logiciel

Scan d’un modèle physique ou sculpté, afin de le reproduire (à la même échelle ou non)

Fabrication du bijou par fonte ou usinage

ou

ou

ou

ou

Différentes possibilités de personnalisation offertes par le numérique

Le maquettiste

Le client seul ou aidé d’un maquettiste ou d’un concepteur 3D

Le designer, avec la participation plus ou

moins active du clientLe concepteur 3D

L’artisan

L’artisan* seul

L’imprimante 3D (minoritaire)

L’artisan* et une machine numérique (imprimante 3D,

machine CNC…)

Design Conception Fabrication

Le designer

Une chaîne de production amenée à intégrer l’utilisation de nouvelles technologies numériques

* Le terme artisan comprend ici de façon large tous les professionnels intervenant sur la réalisation des pièces après conception 3D (bijoutiers-joailliers, mais aussi fondeurs, usineurs, graveurs).

Chaîne traditionnelle

Evolutions


La transition numériqueActivités de fabrication

Les techniques d’usinage, déjà trèsmatures mais difficilement acces-sibles (coût de la technologie etcompétences à mettre en œuvre),pourraient se voir concurrencées àterme par le laser et/ou lestechniques de frittage, permettantdes économies de matière lors de laproduction. Elles s’inscrivent dans leprolongement de la conception 3D.

Néanmoins, les professionnelsestiment que le frittage ne sedémocratisera pas avant cinq ans, dufait de limites techniques lors de lafabrication de pièces de haute qualité(qualité de surface insuffisante) et decoûts de production élevés.

Le laser est aussi utilisé pour desopérations de soudure, notammentpour intervenir au plus près despierres sans les mettre en danger

LES TECHNIQUES DE FABRICATION NUMERIQUE

Principales techniques de fabrication utilisées en bijouterie-joaillerie :

http://www.cao.fr

Les imprimantes 3D permettentd’imprimer par ajout de matière lesprototypes créés en 3D, leursmodèles en cire ou en résine(impression 3D ou polymérisationUV/ laser) ou même le produitdirectement (frittage).

http://www.directindustry.fr

Les machines CNC sont desmachines d’usinage à com-mandes numériques capablesd’usiner (façonner unematière brute) les pièces debijouterie-joaillerie à partird’une programmation.

Le laser est unemachine capable degraver elle-même unmétal mais aussid’usiner des pièces debijouterie-joaillerie.

Le numérique ne supplantera pas les techniques artisanales de production, mais il s’agira dès lors d’apprendre àsélectionner la technique de conception et/ou de fabrication la plus adaptée au type de production demandée.

AUTRES NOUVELLES TECHNIQUES UTILISEES

gemmantia.com

Le pré-sertissage▪ Prédécoupe de pièces de métal (grains ou

griffes) à souder au bijou à l’aide d’unchalumeau (bon niveau de finition, passagede 80 pierres serties/jour à environ 300), surdes pièces de haute joaillerie

▪ Prédécoupe de grains, lors de la maquette3D (qualité de sertissage plus faible maisrendement élevé – jusqu’à 1 000 pierresserties / jour), rabattus par le sertisseur unefois la pierre ajustée

gpi-tribofinition.fr

L’utilisation dans les ateliers de caméras permet de filmer le geste à réaliser. Les images sont alors diffusées sur destablettes ou des écrans TV installés dans l’atelier et permettent aux bijoutiers, sertisseurs et joailliers de reproduire le bongeste, sans aide systématique du référent.

La tribo-finition est une technologie baséesur des machines à rotation lente qui,avec différents abrasifs, vont progressi-vement polir les pièces (précision àaméliorer pour les pièces de moyennevoire haut de gamme)

NB: les progrès constants du pré-sertissage et de la tribo-finitionlaissent entrevoir une plus forte utilisation de ces techniques pouraugmenter les cadences de production.

Processus simplifié des modes de fabrication du bijouSource : F. Huchedé, BJOP

Phases de sertissage, polissage et de finition du bijou

Fabrication traditionnelle

Fabrication avec fonte

Fabrication numérique

Travail du métalFil, plané…

Sciage, limage, pliage, forge, assemblage,

Bijou

Prototypage à la main

Utilisation de cire, plastiline, palavite

Fonte

Bijou

Travail du métalSciage, limage,

soudage, émerisage

conception 3D et/ou scan

Prototypage 3D

Fonte

Travail du métalSciage, limage, assemblage…

Bijou

Usinage métal

Assemblage

Bijou

Impression 3D directe, aussi

appelé « frittage »

Eventuellement assemblage

Bijou

Enco

rep

rosp

ectif à ce jou

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4. Évolution des métiers et des compétences


Les impacts métiers des évolutions à venirImpact prospectif sur l’emploi et les compétences des salariés

Ces évolutions font aussi émerger de nouveaux besoins en termes de compétences sur l’ensemble des métiers

Compétences émergentes ou

qui se renforcent dans les métiers

de la Branche

Curiosité par rapport aux nouvellestechnologies, autonomie, espritd’initiative et capacité à expérimenterde nouvelles techniques et méthodesde conception / fabrication

Sensibilité aux contraintes etenjeux économiques de son travail(consommation optimisée dematières brutes, productivité etdélais respectés)

Capacité d’autocontrôlepour la réalisation d’untravail de qualité, exigenceliée à un fort suivi de laproduction (standardisationdes méthodes et des outils)

Maîtrise des nouvelles technologies numériques et capacitéà choisir la méthode la plus adaptée aux pièces à travailler(fabrication traditionnelle ou avec nouvelles technologies)

Polycompétence dans l’atelier (maîtrise de différentestechniques de fabrication, voire de différents savoir-faireémanant d’autres métiers de la chaîne de production)

Compétences organisationnelles(lean manufacturing/managementetc.), afin d’optimiser le travail enéquipe, la flexibilité et laproductivité de l’atelier

Savoir-être, écoute et relationclient pour que la technique vienneau support de la vente – rôled’« ambassadeur » des savoir-faireet des produits » et soit toujours auservice du client (possibilités depersonnalisation…)

Veille et connaissance des évo-lutions réglementaires touchant laBranche (sécurité, moralité dansles échanges commerciaux…)

L’utilisation croissante des nouvelles technologies (innovation, numérique…) entraîne des gains importants deproductivité : le temps de fabrication par pièce, par pierre… est donc réduit et à production constante, moins depersonnes sont mobilisées pour fabriquer chaque bijou. On pourrait alors s’orienter vers une polarisation entre unedemande d’opérateurs (qualifiés sur du travail en moyenne / grande série) et une demande d’experts en joaillerie /orfèvrerie (maîtrise de la fabrication de l’objet d’un bout à l’autre).

On observe des impacts (évolutions de l’emploi et des compétences) variables selon les métiers :

▪ Designer▪ Concepteur 3D▪ Opérateur bijoutier-joaillier▪ Responsable d’atelier▪ Responsable qualité

▪ Expert bijoutier-joaillier▪ Sertisseur

Développement du pré-sertissage

▪ Fondeur Développement de l’impression 3D

▪ Polisseur Développement de la tribo-finition

Métiers en croissance Métiers stables Métiers en déclin

▪ Lapidaire (forte concurrence àl’international)

▪ Modeleur et maquettiste(concurrence directe de laconception 3D)

A noter, on observe également un risque de développement d’une fracture numérique : les grandes maisons et leurs sous-traitants(rangs 1 et 2) sont dans l’expérimentation / l’adoption de nouveaux outils numériques, tandis que les structures artisanales régionalesne connaissent pas toujours toutes les possibilités liées au numérique et n’ont pas les mêmes moyens pour investir.

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Les impacts métiers des évolutions à venirImpacts spécifiques de la percée du numérique en matière de compétences

Nouvelles compétences clés de la bijouterie-joaillerie en fonction des métiers et des nouvelles technologies pouvant être mobilisées par les professionnels de la Branche

Compétence(s) attendue(s)

▪ Maîtrise des différents logiciels de conception 3D▪ Connaissance des contraintes et techniques de fabrication

Designers ou stylistes

Logiciels de conception 3D

MétierNouvelle technologie

mobilisée

▪ Maîtrise des différents logiciels de conception 3D et desscanners

▪ Connaissance des contraintes et techniques de fabricationConcepteurs 3D

Logiciels de conception 3D et scanners

▪ Maîtrise des différents logiciels de conception 3D et desscanners

▪ Connaissance des contraintes et techniques de fabrication

▪ Reprise de fonte, si le bijou dispose d’imperfections

Bijoutiers -joailliers

Logiciels de conception 3D

Machines 5 axes, laser et imprimantes 3D

▪ Maîtrise des machines et des logiciels associés▪ Aptitudes à régler et entretenir les machines

Fondeurs, usineurs et

graveurs

Machines 5 axes, laser et imprimantes 3D

▪ Utilisation de la machine▪ Connaissance pratique des produits nécessaires au

fonctionnement de la machine (granulats…)Polisseurs Tribo-finition

▪ Maîtrise des machines et des logiciels associés

▪ Maîtrise des différents logiciels de conception 3D▪ Connaissance des contraintes et techniques de fabrication

Sertisseurs

Pré-sertissage

Sertissage réalisé ou assisté par machine sur la base des plans CAO

5. Fiches métiers


ACTIVITÉS

ENVIRONNEMENT ET CONDITIONS DE TRAVAIL

RELATIONS INTERNES/EXTERNES

PROFILS D’ENTREPRISES

DESCRIPTION

Activités complémentaires

Activités principales

LE M

ÉTIE

R

Bijoutier/ère, joaillier/ère

Le/la bijoutier/ère-joaillier/ère est la personne quifabrique des pièces de bijouterie et de joaillerie.Dans les plus petits ateliers, ou l’on crée demanière artisanale, son action peut aller de lastylisation du bijou ou de la pièce de joaillerie, à safinition, tout en passant par les étapes deconception, de fabrication, voire même depolissage, de sertissage etc. Dans les ateliers detaille moyenne à grande, il/elle est généralementspécialisé/e sur les tâches de fabrication du bijou.Il/elle récupère la pièce à l’état brut avant de lagratter, monter… Sa spécialisation dépend de sonniveau de maîtrise. Enfin, on parle généralementde joaillier pour la préparation de montures despierres précieuses, semi-précieuses pour leur miseen valeur sur des pièces uniques ou en petitesséries, alors qu’on parle plutôt de bijoutier pourdes créations plus facilement reproductibles.

Préparation de la production

• Analyser le dessin de conception de la pièce(croquis ou fichier numérique)

• Choisir le mode de fabrication parmi lestechniques manuelles et numériquesexistantes et en établir la chronologie

• S’assurer de l’approvisionnement matériaux etdes outils nécessaires

Fabrication de la pièce de bijouterie-joaillerie

• Fabriquer la structure du bijou, mais aussi lesfermoirs, articulations… de la pièce

• Si besoin, opérer une reprise de fonte sur lapièce créée

• Souder et monter les éléments ensemble

Suivi et contrôles du produit

• Opérer les phases de pré-finition du bijouavant de l’envoyer en polissage et sertissage

• Poinçonner les pièces pour leur suivi

• Contrôler la qualité de la pièce

Activité de veille

• Réaliser une veille technique sur les nouveauxprocédés de création et fabrication enbijouterie-joaillerie

• Réaliser une veille esthétique sur les nouvellestendances en bijouterie-joaillerie

Participation à la création pour les bijoutiers-joaillers expérimentés

• Participer à la relation client en tant queconseil style et référent technique et qualité

• Valider les faisabilités techniques et réaliser lafiche technique du produit

• Veiller à la satisfaction des clients au niveaude l’esthétique et de la qualité des produits

Tâches de maintenance

• Maintenance préventive de ses outils

• Maintenance de niveau 1 (petites réparationssimples) de ses outils

• Ateliers de bijouterie-joaillerie de toutes tailles etplacés sur tous les segments d’activité

• Entreprises sous-traitantes (semi-industrielles ounon) de tailles diverses en bijouterie-joaillerie

• Bijouteries-joailleries dans un atelier en boutique /arrière-boutique

• Internes : il travaille en particulier en équipe, enconseil ou contrôle avec les acteurs en amont(fondeurs, concepteurs 3D, designers), mais aussi enaval (sertisseur, graveur, polisseur…) dans la chaînede production. Il rend des comptes au chef d’atelierou responsable de production

• Externes : il peut participer à la relation client et estéventuellement en lien avec les fournisseurs del’atelier, notamment fondeurs

• Le/la bijoutier/ère-joaillier/ère travaille en atelier debijouterie-joaillerie, avec des outils spécifiques à sonmétier (limes, marteaux et chalumeaux, loupes…)

© BJOC


TÉMOIGNAGE






COMPÉTENCES

SAVOIRS


SAVOIR-FAIRE



LE P

RO

FIL• Faire preuve d'une sensibilité artistique et créative

• Rigueur, honnêteté et sens du coût des matièresmanipulées

• Être minutieux et exigeant sur la qualité produite

• Savoir écouter le client (interne ou externe) et l'aiderà exprimer ses besoins

• Savoir travailler en équipe

• Être organisé pour respecter le cahier des charges

• Faire preuve de discrétion et de confidentialité

• Travailler dans le respect des consignes de sécurité

• Avoir des connaissances sur les métaux, méthodeset outils utilisés en bijouterie-joaillerie

• Avoir des connaissances en esthétisme, mode, art

• Savoir analyser la faisabilité technique de la pièce

• Savoir interpréter le dessin d'une pièce

• Savoir déterminer la technique adéquate defabrication à mobiliser

• Maîtriser les techniques de fabrication d’un bijouet les adapter à la pièce considérée

• Savoir contrôler la qualité / conformité de la pièce

• Savoir maintenir en état ses outils de travail

• Suivre et appliquer les évolutions réglementaires

• Le geste de la main reste au centre de cemétier mais les outils numériques (laser,machines à commandes numériques,impression 3D / frittage…) progressent vite

• Le développement de l’export l’amène àjouer un rôle d’ambassadeur des savoir-faire

• Savoir expérimenter les nouvellestechnologies pour détecter les possibilitésintéressantes

• Être polyvalent

• Code ROME – B1603 – Réalisation d’ouvrages en bijouterie, joaillerie et orfèvrerie

• INMA - Fiche métier « Bijoutier Joaillier »

• Le métier est accessible aux personnes ayant validé un diplôme de bijouterie-joaillerie (à partir duniveau CAP, jusqu’aux diplômes de niveau supérieur) et aux personnes ayant démontré leurcapacité à exercer le métier de bijoutier-joaillier

• Diplôme de niveau V : CAP « Art et techniques de la bijouterie »

• Diplôme de niveau IV : BMA « Art du bijou et du joyau »

• Diplôme de niveau III : DMA « Art du bijou et du joyau »

• CQP : « Expert en joaillerie »

• Formations spécialisées en bijouterie-joaillerie

• Horizontale : les bijoutiers-joaillers peuvent évoluer vers la conception 3D oule contrôle qualité

• Verticale : ils peuvent aussi évoluer en expertise et en gamme (vers la hautejoaillerie) ou en management (responsable d’atelier ou qualité)

« J’exerçais avant dans un autre secteur et j’ai découvert la possibilité de me reconvertir en joaillerie. Passionné d’art et de belles choses, le projet m’a séduit. Cette formation inculque l’exigence, la patience, la précision… et aujourd’hui je me plaît énormément dans ce métier. J’aime pouvoir me concentrer ainsi sur des pièces d’exception. C’est un luxe et une chance que je mesure pleinement. »

GuillaumeJoailler

http://candidat.pole-emploi.fr/marche-du-travail/fichemetierrome?codeRome=B1603

http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art/bijouterie-joaillerie-orfevrerie-et-horlogerie/bijoutier-joaillier


ACTIVITÉS




DESCRIPTION



LE M

ÉTIE

R

Concepteur/trice 3D

Le concepteur, ou la conceptrice 3D, est la personnechargée de traduire sur un logiciel de conception 3Dles dessins à la gouache, les croquis et les photosfournis par les designers/euses et de leur donner unvolume.

Afin que ses plans 3D soient bien adaptés auximpératifs de production, il doit être en relation avecles différents intervenants de l’entreprise pourintégrer au mieux leurs contraintes. En effet, sontravail doit prendre en compte des contraintes à la foisesthétiques, de faisabilité, de solidité et de budget.

La modélisation 3D permet par la suite de réaliser desprototypes, afin de valider le produit avec le clientet/ou le designer. En phase de production, le fichier3D est transmis pour impression 3D de la cire / duproduit ou pour usinage en machine-outil(conventionnelle ou à commande numérique…).

Préparation de la conception de la pièce

• Lire les dessins à la gouache et croquis

• Écouter et intégrer les spécifications desdesigners, voire des clients s’ils s’exprimentdirectement sur leurs souhaits

• Analyser et prendre en compte les coûts et lescontraintes de faisabilité technique de l’objetet de ses composants (intégrer les propriétéset caractéristiques des matières et matériaux)

• Échanger lors de cette phase préparatriceavec les autres professionnels de la chaîne deproduction pour intégrer les contraintes /impératifs de chacun

Conception de la pièce sur un logiciel deconception 3D

• Réaliser une première ébauche numérique dubijou / objet

• Affiner et finaliser cette maquette numériqueavec le designer ou le client

Suivi du bon déroulement de la fabrication

• Contrôler la conformité de la réalisation 3D duproduit / prototype en cire

• Suivre la fabrication et ajuster au besoin lamodélisation numérique

Archivage des fichiers et sécurisation de l’accès

Veille technique et esthétique

• Réaliser une veille technique sur les nouveauxprocédés et logiciels de conception 3D

• Réaliser une veille esthétique sur lestendances en bijoux et joaillerie

• Faire valider le prototype ou la maquette parle designer ou le client

Chez les TPE et sous-traitants en conception 3D :

Participation au design des pièces

• Réaliser tout ou partie du design du bijou

Préparation de kits de fabrication

• Réaliser des impressions tests en résine, cire…

• Fournir un kit de fabrication : fichier et moded’emploi


• Entreprises sous-traitantes en bijouterie-joaillerie

• Entreprises sous-traitantes spécialisées enconception 3D

• Internes : il échange avec ses collègues présents surl’ensemble de la chaîne de production - les designerspour s’assurer que les prototypes sont conformes etles fondeurs / joailliers / sertisseurs /polisseurs pours’assurer de la faisabilité et identifier contraintes defabrication. Il rend des comptes au chef d’atelier

• Externes : il peut participer à la relation client(écoute et traduction du besoin)

• Le concepteur 3D travaille essentiellement enbureau sur ordinateur et logiciel de conception 3D

© BJOC


TÉMOIGNAGE






COMPÉTENCES

SAVOIRS


SAVOIR-FAIRE



LE P

RO

FIL• Être curieux des nouvelles technologies numériques

• Aimer être en contact avec de nombreuxinterlocuteurs (client, designer, production…)

• Savoir écouter le client (interne ou externe) etl'aider à exprimer ses besoins



• Être créatif, astucieux et force de proposition






• Maîtriser un logiciel de conception 3D et savoirconcevoir la pièce sous ce format numérique


• Savoir organiser et archiver en sécurité ses fichiers

• Le métier est en plein boom et en évolutionpermanente du fait des possibilités nouvellesapportées par les technologies émergentes.

• Le concepteur 3D, au cœur de la conception-réalisation doit de plus en plus s’intéresser etcomprendre l’ensemble du process


• Savoir sculpter un prototype rapide en cire

• Savoir utiliser les scanners 3D

• Savoir utiliser une imprimante 3D

• Fiche ROME H1203 « Concepteur-trice en produits mécanique »

• Fiche métier « Dessinateur/trice en construction mécanique » de l’ONISEP

• Le métier est accessible aux personnes ayant validé un diplôme de la Branche (à partir du niveauCAP, jusqu’aux diplômes de niveau supérieur) ou ayant démontré une maîtrise suffisante de lafabrication de bijou et de manière artisanale et ayant la maîtrise des logiciels de conception 3D

• Diplôme de niveau V : CAP « Art et techniques de la bijouterie »

• Formations de niveau V à II : diplômes en design / conception 3D (pasnécessairement lié à la bijouterie-joaillerie

• CQP : « Concepteur 3D en bijouterie/joaillerie »

• Formations menant aux certifications reconnues en bijouterie-joaillerie

• Formations générales en design / conception 3D

• Formations réalisées par les éditeurs de logiciels 3D

• Horizontale : souvent anciens bijoutiers-joaillers, les concepteurs 3Ddéveloppent la double compétence : joaillerie et informatique.

• Verticale : ils peuvent évoluer vers des postes de designer ou deresponsable de bureau de création ou de style au sein d’une marque

« En tant que conceptrice 3D, je dois interpréter lesdemandes des clients à par-tir de simples dessins. C’est un véritable challenge qui requiert des qualités d’écoute et de compréhension, un certain sens artistique et dela patience… mais ça en vaut la peine, car nous sommes amenés à travailler sur des pièces magnifi-ques, et à faire rêver nos clients… J’apprécie aussi d’être ainsi au centre de l’équipe de création et sur des outils numériques, c’est l’avenir à mon avis. »

Jeanne, Conceptrice 3D

http://candidat.pole-emploi.fr/marche-du-travail/fichemetierrome?codeRome=H1203

http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Metier/Metiers/dessinateur-dessinatrice-en-construction-mecanique


ACTIVITÉS




DESCRIPTION



LE M

ÉTIE

R

Designer/euse

Archivage

• Assurer l’archivage des dessins et leur mise ensécurité

Participation à la gestion des risques liés à lacréation des bijoux

• S’assurer que les productions demandées etréalisées respectent le droit de la propriétéintellectuelle et artistique

• Dans le cadre de sa veille, détecterd’éventuelles copies, contrefaçons… et lesdénoncer

• On les retrouve plus particulièrement dans lesgrandes maisons de bijouterie-joaillerie quidéveloppent leurs propres collections

• …mais aussi dans certaines entreprises sous-traitantes de premier rang (semi-industrielles ounon) qui peuvent se voir confier cette tâche par desmaisons françaises ou des marques étrangèressouhaitant bénéficier de ce savoir-faire français

• Le designer peut faire partie d’un bureau de style,d’étude ou de création, mais en TPE/PME il exercesouvent seul

• Les personnes travaillant en tant qu’indépendants(« free lance ») sont fréquents

Le designer, ou la designeuse, est la personne qui apour mission de dessiner les bijoux et pièces dejoaillerie, en prenant en compte les demandes dubureau de style, la griffe de la marque, mais aussiles nouvelles tendances. Il/elle est égalementsouvent amené à veiller à ce que ses créationssoient réalisables et à ce que leur prix de revientsoit cohérent avec la clientèle visée.

Une fois ses dessins validés, ils sont pris en chargepar les concepteurs 3D, qui vont donner corps à sespropositions.

Au carrefour des contraintes techniques,commerciales et économiques, les designers sont àla fois des inventeurs, des techniciens et desartistes.

• Internes : il est amené à travailler avec lesconcepteurs 3D (il leur transmet ses dessins), lemarketing – responsable de marque ou gérant (pourvalider certaines orientations) et avec le chefd’atelier / joaillier expérimenté (pour valider lafaisabilité, certains éléments de coûts…)

• Externes : il peut participer à la relation client et àdes événements externes pour sa veille tendances

Dessin de la pièce en fonction des besoinsexprimés par le marketing ou le client

• Etudier les cahiers des charges fournis par lesclients internes (marketing, bureau de style)et externes (client – marque ou particulier –qui impose dans le cadre d’une demandespéciale un thème, des pierres, etc.) et lesinterroger pour mieux comprendre leursbesoins

• Imaginer des objets à la fois beaux etréalisables qui permettent de répondre aubesoin exprimé par le marketing ou le clienten prenant en compte, dans la mesure dupossible, des paramètres économiques (prixde revient : main d’œuvre, matière et pierres)

• Réaliser les dessins gouachés pourmatérialiser ces projets

• Valider avec l’atelier la faisabilité et despremiers rendus en prototypes (cire…)

• Transmettre les dessins aux concepteurs 3D

Veille tendances

• S’informer sur les nouvelles tendances pourimaginer les prochaines collections tout entenant compte du style de la marque

• S’assurer de la satisfaction des clients actifs

© BJOC


TÉMOIGNAGE






COMPÉTENCES

SAVOIRS


SAVOIR-FAIRE



LE P

RO


• Aimer la création


• Faire preuve de qualités relationnelles





• Avoir des notions en propriété intellectuelle etartistique

• Savoir analyser une expression de besoins


• Savoir traduire un besoin en une création originale

• Savoir réaliser un croquis d’une pièce debijouterie-joaillerie

• Savoir intégrer dans son travail de création descontraintes économiques

• La veille va prendre de plus en plusd’importance

• Les outils numériques de création se dévelop-pent

• Avoir des connaissances en histoire de l’art

• Avoir des connaissances en design

• Assurer une veille multisectorielle, multi-gamme et multiculturelle

• Savoir utiliser les outils numériques de création(Photoshop, Illustrator, logiciels 3D, etc.)

• Maîtriser l’anglais

• Fiche ROME B1805 « Stylisme »

• Fiche ROME H1204 « Design industriel »

• Il n’y a pas de prérequis de diplôme spécifique pour accéder à ce métier

• Une expérience réussie dans un secteur connexe de la mode ou du design est un plus

• Diplôme de niveau IV : BMA « Art du bijou et du joyau »

• Diplôme de niveau III : DMA « Art du bijou et du joyau »

• Formations de niveau V à I : diplômes en design, stylisme, beaux-arts…

• Formations menant aux certifications reconnues en bijouterie-joaillerie

• Formations générales en design, stylisme

• Formations aux beaux-arts ou en histoire de l’art

• Horizontale : il peut enrichir ses compétences avec la conception 3D (enparticulier dans des TPE/PME intégrées)

• Verticale : le designer peur évoluer en direction artistique ou gestion d’unbureau de style. Il peut éventuellement s’orienter vers le marketing

« Nous sommes dans des métiers de création et en tant que designerj’ai une responsabilité importante. Je suis au débutde la chaîne de création, à l’écoute du client, des tendances de nos marchés et à l’origine des premiers croquis. J’ai toujours aimé créer, jouer avec les formes, les volumes, les couleurs… et quoi de mieux que de le faire dans notre secteur, avec derrière des matières nobles, de belles pierres... »

GrégoireDesigner




ACTIVITÉS




DESCRIPTION



LE M

ÉTIE

R

Fondeur/euse, apprêteur/euse

Le fondeur est la personne qui réalise la fonte dumétal dans le creuset ou le moule qui doit donnerselon le procédé le tube, le lingot ou la forme de lapièce de joaillerie / orfèvrerie souhaitée.

En joaillerie, la technique de fonte la plus répandueest la fonderie à cire perdue. Le fondeur va réaliserun modèle en cire qui permettra ensuite de réaliserun moule en plâtre réfractaire dans lequel il seraensuite coulé un métal précieux destiné à réaliserle bijou ou la pièce recherchée. Le fondeur peutégalement travailler en fonte statique ou en couléecontinue dans le cas de process plus industriels.

En fonte à cire perdue, selon le nombre de pièces àréaliser et leur complexité, le modèle en cire serafabriqué soit directement en impression 3D, soit àpartir d’une maquette, dont on fera un moulepermettant de réaliser autant de modèles en cireque nécessaire.

Fabrication de moule

• Réaliser des modèles en cire, silicone ou résinepermettant de créer une ou plusieurs pièces

• Assembler plusieurs pièces en cire sur unestructure d’accueil en cire, ce qui permet deréaliser plusieurs pièces au cours de la mêmecoulée (grappage de cire en arbre)

• Noyer les arbres de cire dans un plâtreréfractaire puis faire fondre et disparaitre lacire afin de laisser l’empreinte dans laquellesera coulée le métal précieux

Coulée du métal

• Placer le moule dans une chambre dépres-surisée pour faciliter son remplissage par lemétal en fusion. Pour certains métaux commele platine, la coulée s’effectue parcentrifugation

Démontage de l’arbre métal

• Plonger le cylindre contenant le moule chauddans l’eau froide pour que le moule sedésagrège à cause du choc thermique. Puis,passer l’arbre en métal sous un jet d’eau hautepression et en sableuse humide pour nettoyerles dépôts. Enfin, récupérer et dissocier chaquepièce de l’arbre

Contrôle qualité des pièces / apprêts

Autres méthodes de fonte (grandes séries)

• Réaliser des modèles en résine en impression3D puis réaliser un moule en caoutchouc ouen silicone, ensuite utilisé pour produireautant de modèles en cire que nécessaire (parinjection de cire liquide) ou permettant defabriquer directement des pièces

• Réaliser des tubes et lingots, en couléecontinue ou fonte statique, travaillés ensuiteselon les moyens de production propres àchaque entreprise (procédés plus industriels)


• Maintenance préventive

• Maintenance de niveau 1 (petites réparationssimples)


• Fonderies sous-traitantes

• Le fondeur travaille généralement dans un milieuchaud et avec des équipements de protection

• Interne : en amont, le concepteur 3D fournit aufondeur les modèles en cire. Il peut aussi luitransférer les fichiers lui permettant de réaliser lui-même les impressions 3D en cire ou résine pourcréer ensuite créer ses moules. En aval, il livre sontravail au joaillier ou à l’usineur qui le reprend.

• Externe : lorsqu’il est sous-traitant, le fondeur est enlien avec ses clients bijouteries-joailleries

© BJOC


TÉMOIGNAGE






COMPÉTENCES

SAVOIRS


SAVOIR-FAIRE



LE P

RO

FIL• Rigueur, honnêteté et sens du coût des matières

manipulées



• Avoir des connaissances en métallurgie, enmécanique des fluides et en résistance desmatériaux

• Savoir gérer ses stocks et approvisionnements dematière de manière adéquate


• Maîtriser les différentes techniques et machines defonte (à cire perdue, coulée continue/statique…)




• Se préparer à l’évolution du métier vers uneutilisation plus importante du numérique(impression 3D par frittage, techniquesd’usinage…)

• Être curieux des nouvelles technologiesnumériques


• Fiche ROME B1601 « Métallier d’art »

• Il n’y a vraiment pas de prérequis spécifique (pas de diplôme de fondeur) car le métier s’apprendbeaucoup par transmission (proche du compagnonnage)

• Diplôme de niveau V : CAP « mouleur noyauteur option cuivre et bronze », CAP« bronzier option ciseleur en bronze », CAP « bronzier option monteur en bronze »et CAP « bronzier option tourneur sur bronze »

• Formations industrielles généralistes, en usinage ou en métallurgie

• Horizontale : le fondeur peut évoluer vers des fonctions de contrôle qualité

« J’ai commencé en tant que fondeur car j’aime le travail des matières. Les demandes qui me parviennent sont diverses et il faut voir quelles sont les techniques les plus adaptées par rapport aux objectifs de qualité, de coût, de délais, de nombre de pièces qu’il faut produire… C’est très intéressant et au final assez varié.C’est en revanche un métier assez physique car il fait assez chaud en fonderie. Il faut s’y préparer.

Grégoire Fondeur

http://candidat.pole-emploi.fr/marche-du-travail/fichemetierrome?codeRome=B1601#toggle1


ACTIVITÉS




DESCRIPTION



LE M

ÉTIE

R

Graveur/euse, ciseleur/euse

Les graveurs sont les artisans chargés de créer /réaliser des inscriptions sur les pièces de bijouterie,de joaillerie et d’orfèvrerie qui leur sont confiées,qu’elles soient dans un métal précieux ou non. Ilsutilisent toutes sortes de méthodes, des méthodesartisanales aux plus sophistiquées (laser parexemple). Il existe plusieurs types de gravure, dontdécoulent différentes appellations du métier : lesmédailleurs gravent en creux les monnaies et lesmédailles, tandis que les graveurs héraldistesgravent en creux des armes et blasons (quelquesexperts en France). Les glypticiens, quant à eux,réalisent des sculptures sur les pierres précieuses,semi-précieuses et ornementales et sur desmatières organiques ou végétales pour obtenir dessceaux, cachets ou camées (quelques experts enFrance également). Enfin, les ciseleurs créent desreliefs sur des objets.


• Etudier les pièces à graver

• Sélectionner les outils nécessaires à la gravure,suivant le type de gravure choisi

Gravure de la pièce

• Déterminer la technique adéquate à utiliser

• Réaliser la gravure de façon manuelle(perfectionnement des détails de la gravure à lamain, mise en couleur de la gravure, réductiondes modèles à graver, finition des contours de lagravure à la main, correction d’éventuelsdéfauts de gravure à la main, polissage de lapièce)

• Si la gravure n’est pas réalisée de façonmanuelle, programmer la machine (tour àréduire, machines CNC, laser…) qui va venirgraver la pièce et surveiller, voire manœuvrer lamachine pendant qu’elle exécute la gravure, sielle n’est pas à commande numérique

• Assurer les reprises/retouches de la finition dela gravure réalisée par la machine

Réalisation de poinçons de garantie

Contrôles du produit et maintien des outils en état

• Contrôler la qualité de la gravure et de la pièce

• Affuter ses outils

Dessin et conception de la pièce en fonction desbesoins exprimés par le marketing ou le client

• Réaliser des croquis à la main ou à l’aide delogiciels 2D

• Concevoir des prototypes en cire de la pièce

• Réaliser un modelage en plâtre du prototype(de pièces d’orfèvrerie ou de monnaie, lesautres types de pièces étant réalisées par lesateliers de bijouterie-joaillerie) ou latechnique de palpage-laser pour numériser leprototype, afin qu’il soit reproduit en fonte




• Ateliers de bijouterie-joaillerie et d’orfèvrerie, defrappe de monnaie, etc.

• Entreprises sous-traitantes (semi-industrielles ounon) de tailles diverses en bijouterie-joaillerie ouorfèvrerie

• Ce métier peut aussi être exercé de façonindépendante et de manière artisanale

• Interne : en dehors du cas des indépendants, legraveur travaille sous la direction d’un chef d’atelier(éventuellement gérant)

• Externe : il peut participer à la relation client,notamment lorsque ces clients sont des entreprisesde bijouterie-joaillerie et orfèvrerie

• Le graveur travaille en atelier (bijouterie, joaillerie,orfèvrerie, gravure) avec les outils typiques à lagravure (pointes à graver, échoppes, ciselés,binoculaire…) et des machines à graver(gravographes, laser, tour à réduire…)

© Monnaie de Paris


TÉMOIGNAGE






COMPÉTENCES

SAVOIRS


SAVOIR-FAIRE



LE P

RO


• Être minutieux et exigeant sur la qualité produite• Faire preuve d'une sensibilité artistique et créative






• Avoir des connaissances en lithographie, chimie…

• Maîtriser les différentes techniques et outils degravure


• Savoir réaliser un dessin de gravure


• Savoir contrôler la qualité / conformité



• Les graveurs intègrent de plus en plus detechniques et compétences numériques :travail à la binoculaire, utilisation de lasersplus puissants et production plus robotisée

• On pourrait observer une extension du laservers la découpe 3D de pièces

• Savoir expérimenter les nouvelles technologiespour détecter les possibilités intéressantes

• Maîtriser un logiciel de conception 3D et savoirconcevoir la pièce sous ce format numérique

• Savoir utiliser les nouvelles technologies tellesque la gravure laser et le palpage-laser

• Code ROME – B1303 – Gravure ciselure


• Le métier peut être accessible à des personnes ayant exercé des postes similaires dans d’autresindustries métallurgiques

• Diplôme de niveau V : CAP « Métiers de la gravure » et CAP « Bronzier » optionciselure sur bronze

• Diplôme de niveau IV : BMA « Orfèvre » options monture tournure ou gravureciselure et FMA « métal »

• Diplôme de niveau III : DMA « Arts de l’habitat », option ornement et objets

• Formations spécialisées à la métallurgie (usinage, découpe, gravage…)

• Formations spécialisées aux arts graphiques et au design industriel

• Horizontale : du fait de sa proximité avec le design et l’utilisation detechnologies numériques, le graveur peut s’orienter vers les métiers amontsde la conception, comme concepteur 3D ou designer

« Le métier de graveur présente selon moi le juste compromis en bijouterie-joaillerie entre travail artistique de conception et application concrète en réalisation. En effet, je dessine mes gravures avant de les réaliser avec la technique la plus adaptée… et ces dernières évoluent beaucoup. Le laser nous permet de faire de plus en plus de choses ! »

Siev-YouGraveuse




ACTIVITÉS




DESCRIPTION



LE M

ÉTIE

R

Lapidaire, diamantaire

Le lapidaire est le professionnel capable d’analyserles pierres gemmes – à l’exception du diamant –afin d’en déterminer la partie à mettre en valeur. Ilest ensuite chargé de tailler la pierre, de façon à cequ’elle soit la plus belle et pure, tout en perdant lemoins de matière possible. Il s’agit ici d’adapter latechnique de taille au type de pierre à tailler.

L’artisan qui effectue ce travail sur le diamant est lediamantaire. Ils sont tous deux capables de prévoirles évolutions de la pierre dans le temps (évolutiondes défauts de la pierre, de son poids, de sacouleur…).

Le lapidaire travaille en autonomie des autresartisans intervenant sur un bijou. Il peut égalementtravailler comme négociant en pierres précieuses.

L’analyse de la provenance des pierres (RJC) prendune place de plus en plus importante.

Analyse du produit

• Analyser les pierres gemmes (diamant, saphir,émeraude, rhodonite, etc.) afin d’endéterminer la partie à mettre en valeur

• Évaluer l’évolution probable de la pierre enfonction de ses caractéristiques (perte depoids et évolution d’un défaut)

Taille de pierres

• Tailler les pierres selon leur nature, forme etdéfauts et par petites couches successives(préforme, mise en forme expérimentale,taille de la culasse puis de la couronne)

• Tailler sur mesure la pierre dans le but del’adapter au bijou (taille sur œuvre/sur plan)

• Assurer les finitions de la pierre : éliminationdes défauts de la pierre, polissage etrévélation de leur éclat et de leur rareté

• Vérifier les pierres taillées (qualité, nombre…)

Gravure

• Créer des reliefs sur les pierres avec la gravure

Réparation des pierres abîmées

• Retailler/remettre en état les pierres abîmées

Activité de négoce

• Exercer une activité d’évaluation, d’achat etde revente de pierres

Activités commerciales

• Veiller à la satisfaction des clients au niveaude la qualité des produits




• Ateliers de joaillerie de grande taille

• Ateliers de taille spécialisés de moins de 5 personnes

• Artisans indépendants

• Internes : il communique avec ses collègues desi-gners, joailliers ou sertisseurs auprès desquels ilintervient comme expert pierres. Dans les grandsateliers, il rend des comptes au chef d’atelier

• Externes : en interne, dans de grands ateliers, il peutparticiper à la relation clients et fournisseurs(négociants de pierres), en atelier spécialisé ilintervient auprès des designers, joailliers etsertisseurs d’ateliers

• Le lapidaire travaille en atelier de taille de pierreavec des outils typiques à la taille de pierres (meules,loupes, laser…)

• Il peut se déplacer en France ou à l’étranger pourl’achat de pierres

© BJOC


TÉMOIGNAGE






COMPÉTENCES

SAVOIRS


SAVOIR-FAIRE



LE P

RO

FIL• Faire preuve d'une sensibilité artistique et

créative





• Savoir négocier, acheter et présenter ses produits àses clients internes ou externes

• Avoir des connaissances en gemmologie


• Savoir analyser la pierre selon sa nature (pierreprécieuse, diamant...) et ses caractéristiques

• Maîtriser les techniques et outils de taille de pierretout en sachant s’adapter à chaque pierre

• Maîtriser les différentes techniques et outils degravure


• Les pierres synthétiques se développent ainsique les contrôles de provenance (RJC),donnant une touche scientifique au métier

• Développement de la taille machine (à l’aidede machines CNC), notamment pour lediamant (taille industrielle)

• Avoir des connaissances en lithographie,chimie…

• Suivre et appliquer les évolutionsréglementaires


• INMA - Fiche métier lapidaire

• L’obtention du CAP lapidaire peut permettre d’exercer ce métier, mais l’apprentissage destechniques de taille se fait le plus souvent par une transmission des savoirs au sein de l’atelier

• Diplôme de niveau V : CAP « lapidaire » option pierre de couleur ou option diamant

• Diplôme de niveau III : Concours du meilleur ouvrier de France, qui permetd’obtenir un diplôme de niveau III

• Formations de lapidaire ou en gemmologie

• Formations aux métiers d’art plus largement

• Horizontale : il est possible de gagner en polycompétence et de devenirégalement diamantaire ou glypticien (graveur sur pierres). Il est égalementpossible d’évoluer vers le métier de gemmologue ou de négociant de pierres

« J’ai commencé le métier de lapidaire très jeune. Je l’ai appris avec mon père. C’est un vrai métier de famille. Il m’a falludes années pour le maîtriser.C’est un métier passion que j’aimerais pouvoir transmettre, mais aujourd’hui, en France, nous sommes peu nombreux à l’exercer. »

Michel, Lapidaire


http://www.institut-metiersdart.org/formation-metiers-d-art/lapidaire-de-pierres-fines-et-precieuses-sauf-diamant-1


ACTIVITÉS




DESCRIPTION



LE M

ÉTIE

R

Orfèvre

L’orfèvre est la personne qui crée / fabrique desobjets (plateaux, trophées, théières, arts de latable, etc.) dans un métal (précieux – or, argent –ou non – cuivre, étain…). Ces objets peuvent aussibien être utilitaires que décoratifs.

Sur la base d’un dessin ou croquis, il fabrique(découpe, formage, tournage…) les objetscommandés.

Dans de petits ateliers, le métier d’orfèvreregroupe souvent les tâches dévolues enbijouterie-joaillerie à d’autres spécialistes :monteurs, planeurs, tourneurs-repousseurs,polisseurs, prototypistes en orfèvrerie…

L’orfèvre peut également être amené à réparer ourestaurer des pièces d’orfèvrerie.


• Interpréter le dessin de conception du produitou les plans 3D numériques

• Savoir établir la chronologie des phases de laréalisation de la pièce

• Vérifier que l’approvisionnement du poste enmatériaux est suffisant et que le poste disposedes outils nécessaires (si non, créer ces outils)

Fabrication de la pièce d’orfèvrerie

• Découper le métal ou programmer la découpe

• Réaliser le montage des différentes pièces

• Réaliser les décors de la pièce

Finitions et contrôles du produit

• Polir la pièce, la sabler, la satiner ou l’aviver

• Poinçonner les pièces pour leur suivi

• Contrôler la qualité de la pièce

Réparation/restauration d’une pièce d’orfèvrerie

• Analyser la pièce (forme, période, style…)

• Effectuer les opérations de rénovation

Activité de veille

• Réaliser une veille technique sur les nouveauxprocédés de création/fabrication en orfèvrerie

• Réaliser une veille esthétique sur les nouvellestendances en orfèvrerie

Participer à la création pour les bijoutiers-joaillers expérimentés

• Participer à la relation client en tant queconseil style et référent technique et qualité

• Valider les faisabilités techniques et réaliser lafiche technique du produit

• Veiller à la satisfaction des clients au niveaude l’esthétique et de la qualité des produits

Activité de maintenance



• Ateliers d’orfèvrerie

• Ce métier peut également être exercé de façonindépendante (artisanat)

• Internes : en atelier, il communique avec lescollègues présents sur l’ensemble de la chaîne deproduction (fondeurs, doreurs, polisseurs…), afin deréaliser un travail cohérent. Il rend des comptes auchef d’atelier ou au responsable de production

• Externes: il peut participer à la relation client et estéventuellement en lien avec les fournisseurs ousous-traitants de l’atelier

• Il travaille en atelier avec sa panoplie d’outilsd’orfèvrerie : burins, boulets de ciseleur, échoppes,enclume, gratte-brosses, rifloirs, scies, tampons,tours de bronzier, etc…

© BJOC


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COMPÉTENCES

SAVOIRS


SAVOIR-FAIRE



LE P

RO

FIL

• Faire preuve d'une sensibilité artistique et créative








• Savoir dessiner



• Maîtriser les techniques de fabrication d’une pièced’orfèvrerie et les adapter à la pièce considérée


• Savoir analyser des pièces pour restauration



• Le métier évolue avec les technologiesnumériques : scanner 3D (à reproduire ounouvelle à partir d’un modèle sculpté),impression 3D, fraiseuses numérique…

• Le développement de l’export l’amène àjouer un rôle d’ambassadeur des savoir-faire

• Savoir sculpter une pièce en cire à la main

• Maîtriser un logiciel de conception 3D et savoir concevoir la pièce sous ce format numérique


• Être curieux des nouvelles technologies numériques


• INMA - Fiche métier « Orfèvre »

• Le métier est accessible aux personnes ayant validé un diplôme d’orfèvrerie de la Branche (àpartir du niveau CAP, jusqu’aux diplômes de niveau supérieur) et aux personnes ayant démontréleur capacité à exercer le métier d’orfèvre

• Diplôme de niveau V : CAP « Orfèvre »

• Diplôme de niveau IV : BMA « Orfèvre »

• Diplôme de niveau III : DMA « Arts de l’habitat, option ornements et objets » ouDMA « Décor architectural, option domaine du métal »

• Formations aux métiers d’art en orfèvrerie

• Formations en métallurgie

• Verticale : l’orfèvre peut évoluer vers un poste de responsable d’atelier,responsable qualité ou de gérant

« Quand je parle de monmétier, on me pose toujoursdes questions sur les piècessur lesquelles je travaille etcomment je les travaille…comme c’est un métier plutôtrare, il attise la curiosité! Moi,je leur explique qu’il faut êtremanuel pour l’exercer et surtoutdébrouillard car on n’a pas toujoursles outils nécessaires pour réalisercertaines pièces… pour preuve,j’ai créé moi-même plus de la moitiéde mes outils. C’est aussi un métierpassion : on ne compte pas lesheures quand on travaille surcertaines pièces, mais c’est lapassion qui nous guide »

Olympe,Orfèvre


http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art/bijouterie-joaillerie-orfevrerie-et-horlogerie/orfevre


ACTIVITÉS




DESCRIPTION



LE M

ÉTIE

R

Polisseur/euse, brunisseur/euse, aviveur/euse

Le polisseur ou la polisseuse est la personnechargée de donner de l’éclat et de la brillance àune pièce, sans dénaturer le produit.

Ce professionnel peut travailler sur diverses piècesde bijouterie, de joaillerie ou d’orfèvrerie.

Le travail du polisseur ou de la polisseuse va del’étude des besoins du produit, de son polissage, àson contrôle qualité. Le polissage est réalisé soit àla main, soit à l’aide de machines ou d’outilsspécialisés. L’utilisation courante de certainsproduits chimiques l’amène à devoir être attentifaux consignes de sécurité qui entourent sonactivité.

Le polissage peut intervenir sur toute la chaîne deproduction. Lorsqu’il est réalisé en bout de chaîne,il est fait sous une certaine pression en termes dedélais et de qualité, pour livrer la pièce au niveauattendu et au plus tôt.

Préparation du polissage du produit

• Analyser la fiche de fabrication du produitpour comprendre les exigences du client(gamme du produit, niveau de finitionattendu, délais de production prévus…)

• Analyser le produit et alerter les collèguesbijoutiers-joailliers ou orfèvres s’il y a desdéfauts (contrôle qualité)

• Identifier les caractéristiques du produit pourplus tard utiliser les meilleures techniquespossibles de polissage

• Etablir la chronologie des étapes de polissage

Polissage de la pièce

• Préparer la pièce : la nettoyer, la pré-polir…

• Polir la pièce à l’aide de la technique la plusadaptée (au tour, en enfilage…) et des pro-duits adéquates en fonction du produit (pâtesplus ou moins abrasives ou lubrifiantes), de sagamme etc.

Travail de finition de la pièce

• Rattraper les éventuels défauts de la pièce

Contrôle qualité du produit

• Contrôler la qualité de la pièce dans sonintégralité

• Ateliers de bijouterie-joaillerie et d’orfèvrerie, defrappe de monnaie, etc. de toutes tailles et surtoutes gammes


• Internes : il interagit avec ses collègues joailliers,orfèvres et sertisseurs principalement pour réaliserun travail en cohérence avec les besoins de la pièce.Il rend des comptes au chef d’atelier, au responsablede production ou au responsable qualité

• Le/la polisseur/euse travaille en atelier, souventassis à son établi, avec des outils spécifiques(tonneaux à polir, brosses, tampons, etc). Il estparfois amené à manipuler des produits chimiquesdangereux et doit alors se protéger

© BJOC


TÉMOIGNAGE






COMPÉTENCES

SAVOIRS


SAVOIR-FAIRE



LE P

RO


manipulées


• Être curieux des nouvelles technologiesnumériques (tout en sauvegardant lesméthodes de polissage manuelles)







• Avoir des connaissances sur les métaux,méthodes et outils utilisés en bijouterie-joaillerie

• Maîtriser les produits (pâtes…), outils (tampons,buis…) et techniques de polissage et les adapter àla pièce considérée (matière, état, besoins)

• Connaître et comprendre les risques associés auxproduits chimiques manipulés



• Le polissage mécanique (tribo-finition etcombinaison tribo-finition et électrolyse) sedéveloppe en pré-polissage et en polissagefinal de petits articles d’entrée de gamme

• La qualité des tampons et pâtes progresse

• La polyvalence est de plus en plus demandée(reprises de fontes, contrôle qualité…)

• Code ROME – H3401 – Conduite de traitement d'abrasion de surface

• Le métier est accessible aux personnes ayant validé un diplôme « polisseur » de bijouterie-joaillerie de la Branche et aux personnes ayant démontré leur capacité ce exercer le métier

• Il est aussi accessible à des personnes ayant été polisseur/euse dans d’autres secteurs(horlogerie, ameublement…)

• Diplôme de niveau V : CAP « Art et techniques de la bijouterie » option polissage etCAP « Orfèvre » option polisseur aviveur

• Diplôme de niveau IV : BMA « art du bijou et du joyau » option polissage

• CQP: CQP « opérateur/trice » et CQP « expert » en polissage

• Formations spécialisées en polissage

• Horizontale : positionné en bout de chaîne, le polisseur peut évoluer vers cesmétiers de contrôle qualité

• Verticale : montée en gamme vers du polissage en haute joaillerie ou despostes de responsable qualité

« Le métier de polisseura été longtemps déprécié- à tort – car il était consi-

déré comme salissant. Maisles choses changent... Lemanque de bons polisseursces dernières années a misen lumière l’importance et ladifficulté de notre travail, quiest aujourd’hui reconnu. C’estd’ailleurs devenu un métier trèsrecherché car peu de personnessont capables de le réaliser, enparticulier sur les pièces de grandequalité. Et plus personnellement,révéler la beauté des pièces grâce àmon travail m'émerveille chaquejour ! »

Sylvie,Polisseuse



ACTIVITÉS




DESCRIPTION



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Responsable d’atelier

Le responsable d’atelier est la personne en chargedu management d’un atelier. Il gère la production,les stocks, les machines et encadre son équipe pourrépondre aux attentes des clients et tenir les délaisfixés. Enfin, il est en charge des relations del’atelier avec les clients.

Les responsables d’atelier sont généralementd’anciens professionnels de la bijouterie-joailleriequi ont évolué vers l’encadrement. Ainsi, ils ontune bonne connaissance des impératifs des métiersprésents dans les ateliers et des techniques deproduction utilisées, ce qui permet d’évaluer etpiloter les charges dans l’équipe.

Ils sont présents dans des ateliers de toutes tailles(à partir de 3 ou 4 personnes). Dans les plus grandsateliers, il peut y avoir une organisation dumanagement à 2 niveaux : un chef d’atelier et desresponsables d’îlots sur lesquels le premiers’appuie.

Gestion de la production

• Gérer et optimiser les stocks (matièrespremières et produits semi-finis)

• Veiller à l’entretien du matériel de production

• S’assurer du respect du cahier des charges

• Piloter l’atteinte des objectifs de l’entrepriseen termes de production

• Contrôler la qualité de la production

Management des équipes de production

• Organiser le travail des équipes et répartir lestâches entre les différents salariés

• Conseiller ses équipes sur les techniques deproduction (artisanales ou numériques) àutiliser

• Maintenir la cohésion des équipes

• Planifier et ordonner la production

• Recruter et participer à la gestion descarrières pour les membres de son équipe

Participation aux activités commerciales

• Participer aux échanges commerciaux en tantque support technique et évaluer lasatisfaction des clients

• Participer à la promotion des produits, de leurqualité et de l’image de l’entreprise

Gestion de la production

• Estimer en amont et gérer des coûts deproduction

• Participer à la création de nouvelles gammesde produits (prise de risques)

Veille technique et esthétique

• Réaliser une veille technique sur les nouvellestechniques de production

• Réaliser une veille esthétique, sur lesnouvelles tendances en joaillerie

Connaissance et gestion des risquesprofessionnels dans l’atelier

• Veille réglementaire risques et sécurité

• Supervision hygiène et sécurité de l’atelier

• Ateliers de bijouterie-joaillerie ou d’ofèvrerie detoutes tailles et placés sur tous les segmentsd’activité


• Internes : le responsable d’atelier est en contactdirect avec l’ensemble des membres de son atelier. Ilest également en contact avec le responsableadministratif de l’entreprise pour donner de lavisibilité sur les cadences, les délais de production etapporter son expertise métier

• Externe : le responsable d’atelier est en contactdirect avec les fournisseurs de l’atelier et les clients(il fait le lien entre les clients et l’atelier)

• Le responsable d’atelier travaille en atelier maiségalement sur ordinateur (logiciels de planificationet de gestion) ou avec d’autres dispositifsnumériques (caméras, tablettes…) pour former ausein de son équipe

© BJOC


TÉMOIGNAGE






COMPÉTENCES

SAVOIRS


SAVOIR-FAIRE



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• Savoir piloter une activité de production (évaluationdes charges et des coûts, réalisation de devis,gestion des stocks, planification)

• Maîtriser les outils informatiques de planification etde gestion (logiciels spécifiques, Excel, etc.)


• Réaliser une veille réglementaire et faire évoluer lespratiques en atelier en conséquence




• Savoir justifier les choix techniques de fabrication

• Savoir animer et motiver une équipe

• Être pédagogue


• On observe une accélération des gammes etdes cadences demandées

• Cela conduit à une rationalisation de l’activité(utilisation d’outils informatiques plus pointusen suivi) et à un recours de plus en plusimportant aux nouvelles technologies enproduction


• Maîtriser les techniques de leanmanagement / lean manufacturing

• Savoir accompagner le changement

• Code ROME – H2502 – Management et ingénierie de production

• Une expérience préalable en atelier de bijouterie-joaillerie ou orfèvrerie est souhaitable

• Un goût pour le management d’équipe

• Voir l’ensemble des certifications recensées pour les métiers de joaillier, polisseur,sertisseur…

• Formations classiques dans les métiers d’atelier de bijouterie-joaillerie ou orfèvrerie etformation continue de la Branche

• Formations en gestion de production industrielle

• Verticale : le responsable de production peut évoluer vers des postes à plusgrande responsabilité managériale, voir devenir le dirigeant de l’entreprise

« Après un début decarrière en tant que joailleret m’intéressant toujours auxautres métiers de l’atelier, onm’a au bout de quelques tempsProposé d’évoluer vers le métierde responsable d’atelier. C’esttrès intéressant et prenant, jesupervise maintenant toute uneéquipe avec des objectifs impor-tants de production vis-à-vis de ladirection et de nos clients. J’airéussi aussi à mettre une bonneambiance dans l’équipe. Efficacitéet convivialité ! »

VivianeResponsable d’atelier



ACTIVITÉS




DESCRIPTION



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Responsable qualité

Le rôle du responsable qualité est de veiller à laqualité de la production qui sort des ateliers.

Il travaille en équipe avec les autres professionnelsde l’entreprise afin de maximiser la qualité desproduits réalisés.

Le métier de responsable qualité a pris son essor ets’est peu à peu formalisé, professionnalisé (mise enplace de procédures, contrôles systématiques,formation en interne sur l’autocontrôle…) au fil desannées car les attentes et exigences des clients entermes de qualité se sont élevées progressivement.

Ce métier est présent dans les entreprises demoyenne et grande tailles. Dans les plus petitsateliers, le contrôle qualité est réalisé par leresponsable d’atelier.

Animation de la démarche qualité de l’entreprise

• Définir des indicateurs de qualité des produitset les objectifs à atteindre en termes de qualitédans l’entreprise, en cohérence avec les normeset labels qualité spécifiques à la Branche (RJCpour les pierres…)

• Développer de nouveaux outils et méthodesafin d’augmenter la qualité de la production

• Penser de nouveaux processus de productionvisant à augmenter la qualité de la production

• Communiquer et former les salariés assurant lafabrication des produits aux exigences etprocédures en matière de qualité

Veille qualité et optimisation de la production

• Participer à l’achat des matières premières(contrôler la qualité de la production en amont– matières, pierres, outils)

• Contrôler les processus de fabrication, afin des’assurer qu’ils sont bien suivis par les salariés

• Contrôler la qualité des pièces produites et despoinçons et rejeter les produits non conformesà la qualité exigée par l’atelier

• Réaliser les diagnostics de causes des défauts

Veille réglementaire et mise à jour des normes dequalité et des outils

Analyse des risques professionnels dans laproduction


• Communiquer sur la démarche qualité del’entreprise

• Participation aux échanges commerciaux entant que support qualité


Connaissance et gestion des risquesprofessionnels dans l’atelier

• Veille réglementaire risques et sécurité

• Supervision hygiène et sécurité de l’atelier

• Ateliers de bijouterie-joaillerie ou orfèvrerie demoyenne et grande taille (à partir de 30 salariés enatelier). Le poste est assuré par un responsablequalité, un contrôleur qualité ou simplement l’un dessalariés qui prend cette responsabilité encomplément dans les plus petits ateliers.

• Sous-traitants ingénieurs qualité

• Internes : le responsable qualité est en contactdirect avec l’ensemble des professionnels travaillantdans l’atelier. Il peut également être en contact avecles dirigeants de l’entreprise dans laquelle il travailleafin de leur rendre des comptes sur la qualité desproduits

• Externe : il peut participer à la relation client afin demettre en avant la démarche qualité de l’atelier

• Le responsable qualité travaille dans un ou plusieursateliers lui sous-traitant leur contrôle de la qualité

• Il utilise des outils d’observation ou de contrôle(binoculaire, spectromètre pour les pierres…) et deslogiciels de gestion (suivi des contrôles…)

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COMPÉTENCES

SAVOIRS


SAVOIR-FAIRE



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FIL








• Savoir prendre du recul et mener une analysecritique



• Savoir concevoir et animer une démarche qualitéet en maîtriser les outils

• Maîtriser les outils informatiques de planificationet de gestion (logiciels spécifiques, Excel, etc.)


• Savoir rédiger des guides de bonnes pratiques

• Réaliser une veille réglementaire et faire évoluerles pratiques en atelier en conséquence

• La production s’industrialisant et lesexigences clients étant de plus en plus fortesen matière de qualité, le recours au contrôlequalité s’est systématisé et professionnalisé

• Les contrôles se développent en amont(matériaux) et en aval (finition des produits)

• Maîtriser les techniques de leanmanagement / lean manufacturing


• Code ROME – H1502 – Management et ingénierie qualité industrielle

• Une expérience préalable en bijouterie-joaillerie/orfèvrerie est appréciée (ce poste est souventpourvu par d’anciens salariés ayant suivi une formation sur la démarche qualité en entreprise)

• Le métier peut être accessible à des professionnels de la qualité en production industrielle issusd’autres secteurs économiques

• Voir l’ensemble des certifications recensées pour les métiers de joaillier,sertisseur…

• Formation continue : la BJO Formation permet, avec le parcours « Contrôlequalité », d’acquérir les compétences nécessaires pour exercer ce métier

• Formations classiques dans les métiers d’atelier de bijouterie-joaillerie ou orfèvrerie

• Formations en gestion industrielle ou en management de la qualité

• Verticale : le responsable qualité peut évoluer vers des postes àresponsabilité managériale comme responsable d’atelier, directeur deproduction ou chef d’entreprise

« Aussi loin que je mesouvienne, j’ai toujoursété très sensible à ces détailsqui font toute la différence. Nedit-on pas que le diable se cachedans les détails ? En hautejoaillerie, la qualité est capitale.Le travail se doit d’être parfait etcela passe par des contrôles surnos sélections de matières etpierres, puis cela se poursuit àchaque étape de la fabrication. Ilfaut être très méthodique etexigeant. »

MarlèneResponsable qualité



ACTIVITÉS




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Sertisseur/euse

Le sertisseur, ou la sertisseuse, est chargé de sertirune ou plusieurs pierres précieuses ou fines, detoutes tailles, couleurs et formes, sur le bijou.

C’est lui/elle qui réalise le sertissage demandé parle client (choix esthétique) ou, si cette liberté lui estlaissée, le sertissage le plus adapté à la pièce selonlui/elle. Il détermine en conséquence les outilsdont il/elle a besoin pour le réaliser.

Plus il/elle est expérimenté/e et plus il/elle seraamené/e à prendre en charge le sertissage depierres de grande valeur.

Préparation du sertissage

• Analyser la pièce et les pierres à sertir, ainsique le dossier de production (ordre defabrication, cahier des charges client) afin decomprendre les attentes du client et del’atelier, en fonction de la gamme du produit

• Préparer le sertissage en identifiant lesopérations nécessaires au sertissage (selon lebijou, la conception, l’éventuel pré-serti /préformage des grains…) et définir leur ordre

• Réaliser un dessin de mise en pierres et tracerla mise en pierres

• Choisir les montures adaptées à la gemme enfonction de sa forme, fragilité, afin de lui offrirla meilleur résistance possible et de la mettreen valeur

• Préparer le poste de travail avec les outilsnécessaires en fonction du sertissage choisi

Sertissage de la pièce

• Créer l’assise du bijou et réaliser le sertissageen ayant recours au procédé adéquat (serti àgrain, clos, griffes, à rails etc.) par rapport aubijou et aux pierres choisies

• Faire la mise à jour

Contrôle qualité du produit

• Contrôler la qualité du sertissage et de la pièce

Activité de veille

• Réaliser une veille technique sur les nouveauxprocédés de sertissage

• Réaliser une veille esthétique, sur lesnouvelles tendances en bijouterie-joaillerie



• Ateliers de bijouterie-joaillerie de toutes tailles ettravaillant sur tous types de gammes

• Entreprises sous-traitantes de tailles diverses pourdes joailliers (semi-industrielles ou non)

• Internes : il communique avec les collègues présentssur l’ensemble de la chaîne de production, enparticulier les joailliers, les lapidaires et lespolisseurs, afin de travailler en cohérence sur leursréalisations. Il rend des comptes au chef d’atelier

• Externes : il peut participer à la relation client etéventuellement à la sélection et l’achat des pierresavec les fournisseurs

• Le/la sertisseur/euse travaille en atelier de joaillerie,avec des outils spécifiques à son métier telsl’échoppe, la fraise, la lime, la meule, les moyensoptiques tels la binoculaire, etc.

© BJOC


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COMPÉTENCES

SAVOIRS


SAVOIR-FAIRE



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• Savoir analyser la pierre selon sa nature (pierreprécieuse, diamant...) et ses caractéristiques

• Maîtriser les différentes techniques et outils desertissage (de la réalisation du dessin de mise enpierre jusqu’aux opérations de sertissage et mise àjour) et savoir choisir la méthode adaptée


• L’usage de la binoculaire s’est démocratisé

• Les dernières évolutions majeures portent surl’intégration de pré-sertis (prédécoupe ou pré-formage) et d’un sertissage réalisé entière-ment par des machines grâce à la CAO, afind’augmenter les cadences sur les grandes séries




• INMA - Fiche métier sertissage

• Le métier est accessible aux personnes ayant validé l’un des diplômes de sertissage de labranche (à partir du niveau CAP, jusqu’aux diplômes de niveau supérieur) et aux personnesayant démontré leur capacité à exercer le métier de sertisseur

• Diplôme de niveau V : CAP « Art et techniques de la bijouterie » option sertissage

• Diplôme de niveau IV : BMA « art du bijou et du joyau » option sertissage

• CQP : « Expert en sertissage »

• Formations en bijouterie-joaillerie en spécialisation bijoutier-joailler ou sertisseur

• Verticale : l’évolution en expertise (expert en sertissage) est permise avecdes pierres à plus grande valeur en haute joaillerie. Il est aussi possibled’évoluer vers le management en tant que responsable d’atelier

• Horizontale : le sertisseur peut évoluer vers le métier de responsable qualité

« Être sertisseur est unmétier à responsabilités,qui nécessite beaucoup dedextérité : on vient travaillerla pièce une fois qu’elle a étéfaçonnée par le bijoutier, il nefaut pas abîmer son travail…on travaille aussi souvent avecdes pierres de grande valeur.C’est toute la beauté du métier,car il faut mettre en valeur cespierres d’exception. Ce n’estpas donné à tout le monde detravailler sur des objets aussirares… »

LucSertisseur


http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art/bijouterie-joaillerie-orfevrerie-et-horlogerie/sertisseur


ACTIVITÉS




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Technicien/ne en galvanoplastie

Le technicien en galvanoplastie est le technicien enélectrochimie qui va réaliser des traitements desurface sur des objets généralement métalliquespour en changer leur aspect.

Les opérations de traitement électrochimique qu’ilréalise visent à recouvrir un objet en métal d’unefine couche d’un autre métal (or ou argentgénéralement en bijouterie-joaillerie et orfèvrerie,mais pas seulement) par une opérationd’électrolyse. Il s’agit notamment par ce procédéd’améliorer l’aspect de la pièce, sa solidité, sacapacité à lutter contre l’oxydation, etc.

Cette technique, quand elle est utilisée enbijouterie-joaillerie et orfèvrerie est nomméegalvanoplastie.

L’utilisation courante de certains produitschimiques l’amène à devoir être attentif auxconsignes de sécurité qui entourent son activité.


• Etudier le plan de fabrication des pièces

• Préparer les bains (électrolyse, rinçage,dégraissage, etc.…)

• Veiller au respect des règles en matière desécurité (pour soi même et pour autrui),d’environnement et de santé publique

• Approvisionner en pièces à traiter

• Mettre en place les pièces à travailler sur lessupport avant de les plonger dans les bains

• Suivre les paramètres physico-chimiques desbains utilisés et ajuster au besoin lacomposition des bains

Décapage et galvanoplastie des pièces

• Plonger les pièces dans les bains

• Surveiller les temps de plongée et lesparamètres du décapage ou de l’électrolysependant qu’elle se réalise

• Assurer le déchargement des pièces en sortiede bain

Contrôles des produits

• Réaliser des contrôles qualité réguliers

• S’assurer que le travail réalisé (rejets,composition des bains…) respecte les normesenvironnementales en vigueur

Etudes, recherches et essais

• Elaborer de nouveaux procédés pour desnouvelles teintes, pour des finitions plusdurables…




• Pilotage et conduite des opérationspériodiques de remplacement des bains dansle respect des contraintes et normesenvironnementales

• Ateliers de bijouterie-joaillerie de grande taille et quiont investi dans des moyens de productionindustriels de type électrochimique

• Entreprises sous-traitantes spécialisées sur ce typede technique de traitement de surfaces

• Interne : en aval, le bijoutier-joaillier récupère lespièces traitées pour les retravailler et les intégrer aubijou. En orfèvrerie, cette étape de production peutêtre l’ultime étape de production. Le galvanoplasterend comptes alors au chef de production/d’atelier

• Externe : lorsqu’ils travaillent en sous-traitance, lesgalvanoplaste sont en lien avec les chefs d’atelier desclients qui vont utiliser les pièces ainsi traitées

• Le galvanoplaste travaille dans un environnement ouil aura à manipuler des produits chimiquesdangereux et devra particulièrement se protégerdans la plupart des étapes de travail. Certainesrecherches se font en laboratoire.

© Wikipedia.en


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COMPÉTENCES

SAVOIRS


SAVOIR-FAIRE



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• Avoir des connaissances en électrochimie etélectrométallurgie

• Connaître les procédés de traitement de surface

• Connaître et comprendre les risques associés auxproduits chimiques manipulés





• Le métier est de plus en plus contraint pardes lois qui encadrent le métier (moins devolumes, produits plus respectueux del’environnement et de la santé)

• Expérimenter sur des supports plus divers(végétaux…), avec des procédés nouveaux,des couleurs innovantes…

• Avoir des connaissances en esthétisme,mode, art


• Code ROME – H3402 – Conduite de traitement par dépôt de surface

• Le métier est accessible aux personnes ayant validé un diplôme d’orfèvrerie de la Branche ou undiplôme d’électronique, de chimie…

• Diplôme : CAP/BEP à BTS

• Formations aux métiers d’art en orfèvrerie

• Formations en métallurgie et en électrochimie

• Verticale : évolution vers des emplois de responsable qualité ou deresponsable de ligne de production

« Je suis devenue galvano-plaste à la suite à d’étudesen électro-chimie. C’est unmétier pour lequel il faut êtreminutieux et d’être attentif enpermanence à ce que l’on faitpour éviter tout accident. Lesproduits que nous manipulonssont en effet très dangereuxpour nous, mais aussi pour lesautres, l’environnement, etc. Laquestion de la qualité et de labeauté de la production estégalement essentielle pour moi,car après tout, mon travailconsiste aussi à embellir desbijoux. »

Brigitte, Technicienne en galvanoplastie



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Usineur/euse

L’usineur/euse travaille sur des machines-outilsconventionnelles ou numériques (machine cinqaxes à commande numérique) permettant d’usiner,c’est-à-dire de mettre en forme les métaux utilisésen bijouterie-joaillerie. Il a la responsabilité de cesmachines-outils qui sont complémentaires etmobilisées selon la gamme et le volume à produire.L’usineur doit les régler, éventuellement lesprogrammer lorsqu’il s’agit de machine àcommande numérique, les entretenir, lesalimenter en pièces et outillages, les surveillerlorsqu’elles sont en fonctionnement, contrôler laconformité des pièces produites et assurer unemaintenance de premier niveau sur ces machines.

Lorsqu’il travaille sur des métaux précieux,l’usineur doit également s’attacher à récupérertous les copeaux de métal qui auront été arrachéspar la machine pour qu’ils puissent êtrereconditionnés et réutilisés autant que possible.


• Etudier le plan de fabrication des pièces etdéterminer la technique adéquate d’usinage àmobiliser

• Récupérer les ébauches, matériaux et outil-lages nécessaires à la réalisation des pièces

• Régler et programmer la machine (mettre enplace les outils, opérer les réglages de lamachine, charger les programmes qui vontconditionner le déplacement des outils sur lapièce)

• Mettre en place et fixer les pièces àusiner/travailler

Usinage de la pièce

• Surveiller la machine pendant qu’elle exécutela pièce ou manœuvrer la machine

• Démonter la pièce et réaliser l’ébavurage :une fois usinée, la pièce est retirée de sonsupport et doit être analysée et ébavuréepour éviter qu’elle arbore des angles coupants

• S’assurer de l’approvisionnement matière

Contrôles des produits

• Réaliser des contrôles qualité réguliers pourvalider la conformité de la pièce auspécification et la qualité des découpes etusinages divers

Programmation numérique de la machine

• Programmer la machine à partir du plan 2D ou3D fourni par le concepteur (FAO, FabricationAssistée par Ordinateur). Cette activitéconsiste à programmer les déplacements etles vitesses de coupe et de déplacement desoutils autour de la pièce en fonction des outilscoupants utilisés et à usiner avec le meilleurcompromis entre le temps de réalisation, laqualité de réalisation visée et la préservationdes outillages de coupe utilisés




• Ateliers de bijouterie-joaillerie de grande taille et quiont investi dans des moyens de productionindustriels de type machine outil

• Entreprises sous-traitantes spécialisées sur l’usinagede métaux (dont métaux précieux)

• L’usineur travaille dans un atelier de productionindustrielle, voire une usine

• Il travaille la plupart du temps en milieu bruyant etdebout

• Interne : en amont, l’usinage est en relation avec leconcepteur 3D qui produit les dessins (modèlesnumériques) des pièces à produire. En aval, lejoaillier récupère les pièces usinées pour lesretravailler. L’usineur rend des comptes au chef deproduction

• Externe : lorsqu’ils travaillent en sous-traitance, lesusineurs sont en lien avec les clients en bijouterie-joaillerie (bureau méthodes, concepteurs…)

https://ccsearch.creativecommons.org/


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COMPÉTENCES

SAVOIRS


SAVOIR-FAIRE



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manipulées





• Avoir des connaissances en calcul et géométrie







• Les machines d’usinage évoluent vite. Onutilise en plus des machines conventionnellesdes machines à commande numérique moinspénibles plus sécurisées et plus productives(FAO – Fabrication Assistée par Ordinateur).La programmation prend le pas sur le geste


• Savoir lire des modèles 3D de pièces etprogrammer une machine à commandenumérique (CNC) en conséquence

• Code ROME – H2903 – Conduite d’équipement d’usinage


• Le métier est accessible aux personnes ayant validé un diplôme « usineur » de niveau CAP voireBac Professionnel et aux personnes ayant démontré leur capacité à exercer le métier d’usineur

• Il est également ouvert à des ouvriers expérimentés en fabrication mécanique qui évolue versdes techniques de fabrication assistée par ordinateur (FAO)

• Diplôme de niveau V : CAP « conducteur d'installations de production », CAP« conduite de systèmes industriels » (option production et transformation desmétaux), Bac Pro « Technicien d’usinage »

• CQP : CQP « tourneur fraiseur-fraiseur industriel »

• Formations généralistes en métallurgie et en usinage

• Formations d’opérateur en production

• Verticale : évolution vers des emplois de responsable qualité ou deresponsable de ligne de production

« Mon métier a trèslargement évolué. J’aicommencé en tant quetourneur fraiseur sur desmachines-outils classiques.C’était un métier très manuel,assez fatigant et exigeant entermes de qualité…Aujourd’hui nous sommespassés sur des machines àcommande numérique. Je mesuis formé à l’informatique. Onlit le fichier 3D qui décrit la pièceà réaliser, on programme lamachine. On valide sur une pièceet on lance la série… c’est trèsdifférent. »

Jean

Usineur



6. Référentiel de compétences


Référentiel de compétencesSavoirs, savoir-être, qualités et goûts personnels

• Avoir des connaissances en calcul et géométrie

• Avoir des connaissances en design


• Avoir des connaissances en électrochimie et électrométallurgie



• Avoir des connaissances en lithographie, chimie…

• Avoir des connaissances en métallurgie, en mécanique des fluides et en résistance des matériaux

• Avoir des connaissances sur les métaux, méthodes et outils utilisés en bijouterie-joaillerie

• Avoir des notions en propriété intellectuelle et artistique


Savoirs




• Faire preuve de qualités relationnelles


• Maîtriser l’anglais


• Savoir écouter le client (interne ou externe) et l'aider à exprimer ses besoins


• Savoir négocier, acheter et faire accepter ses produits à ses clients internes ou externes

• Savoir prendre du recul et mener une analyse critique



Savoir-être et compétences relationnelles

• Aimer être en contact avec de nombreux interlocuteurs (client, designer, production…)

• Aimer la création

• Être curieux des nouvelles technologies numériques



• Rigueur, honnêteté et sens du coût des matières manipulées

Qualités et goûts personnels


Référentiel de compétencesSavoir-faire

Analyse du besoin et évaluation de la faisabilité

• Savoir analyser des pièces pour restauration


• Savoir analyser la pierre selon sa nature (pierre précieuse, diamant...) et ses caractéristiques


• Savoir intégrer dans son travail de création des contraintes économiques

Dessiner et concevoir une pièce de bijouterie-joaillerie ou orfèvrerie

• Assurer une veille multisectorielle, multigamme et multiculturelle

• Maîtriser un logiciel de conception 3D et savoir concevoir la pièce sous ce format numérique

• Savoir dessiner


• Savoir organiser et archiver en sécurité ses fichiers

• Savoir réaliser un croquis d’une pièce de bijouterie-joaillerie

• Savoir réaliser un dessin de gravure

• Savoir sculpter un prototype rapide en cire

• Savoir sculpter une pièce en cire à la main

• Savoir traduire un besoin en une création originale

• Savoir utiliser les outils numériques de création (Photoshop, Illustrator, logiciels 3D, etc.)

• Savoir utiliser les scanners 3D

Fabriquer une pièce ou un prototype brut

• Maîtriser les différentes techniques et machines de fonte (à cire perdue, coulée continue/statique…)

• Maîtriser les techniques de fabrication d’un bijou et les adapter à la pièce considérée

• Maîtriser les techniques de fabrication d’une pièce d’orfèvrerie et les adapter à la pièce considérée

• Savoir déterminer la technique adéquate de fabrication à mobiliser

• Savoir lire des modèles 3D de pièces et programmer une machine à commande numérique (CNC) en conséquence

• Savoir utiliser les nouvelles technologies telles que la gravure laser et le palpage-laser


Savoir-faire


Référentiel de compétencesSavoir-faire

Préparer et finaliser une pièce de bijouterie-joaillerie ou orfèvrerie


• Connaître et comprendre les risques associés aux produits chimiques manipulés

• Maîtriser les différentes techniques et outils de gravure

• Maîtriser les différentes techniques et outils de sertissage (de la réalisation du dessin de mise en pierre jusqu’aux opérations de sertissage et mise à jour) et savoir choisir la méthode adaptée

• Maîtriser les techniques et outils de taille de pierre tout en sachant s’adapter à chaque pierre

• Maîtriser les produits (pâtes…), outils (tampons, buis…) et techniques de polissage et les adapter à la pièce considérée (matière, état, besoins)

Piloter un atelier de production

• Maîtriser les outils informatiques de planification et de gestion (logiciels spécifiques, Excel, etc.)

• Maîtriser les techniques de lean management / lean manufacturing

• Savoir accompagner le changement

• Savoir gérer ses stocks et approvisionnements de matière de manière adéquate

• Savoir piloter une activité de production (évaluation des charges et des coûts, réalisation de devis, gestion des stocks, planification)

Piloter la qualité de la production

• Savoir concevoir et animer une démarche qualité et en maîtriser les outils


• Savoir rédiger des guides de bonnes pratiques

Compétences transverses


• Réaliser une veille réglementaire et faire évoluer les pratiques en atelier en conséquence

• Savoir expérimenter les nouvelles technologies pour détecter les possibilités intéressantes



Savoir-faire


Édition 2017Les métiers de la BJOC

CONTACTS

Marine M'BEDIAGEFOS PME Siège National Direction du Développement -Service Observatoires 187, quai de Valmy - 75 010 PARIS Téléphone : 01 72 74 19 30 E-mail : [email protected]

Charlène TISONFFBJOC58 rue du Louvre – 75002 PARISTél. : +33 (0)1 40 26 98 10 E-mail : [email protected]

LES MÉTIERS DE LA BIJOUTERIE, JOAILLERIE, SAVOIR-ÊTRE ET ... · Développe l’e-commerce avec...

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