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Préparé par: Supervisé par: AIT HAMMOU Lamia M.ABOUELHASSAN RCHI Kawtar
Master Management logistiqueAnnée universitaire: 2009/2010
Faculté des sciences juridiques économiques et sociales
Université Hassan II, Casablanca
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Introduction
I.Les trois modes génériques de coopération logistique
• Les caractéristiques de la coopération logistique • Principes pour bâtir une coopération logistique • Les trois modes génériques de coopération
II.Les outils coopératifs en logistique
• Le category management • Trade marketing • L’ECR (efficient consumer response)
I.Les implications organisationnelles de la coopération logistique
• Implications organisationnelles générales de la coopération logistique • Évolution des métiers
Conclusion
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Introduction
1. Les caractéristiques de la coopération logistique:
La coopération logistique est caractérisée, comme toute coopération
en général par :
Une dimension relationnelle La poursuite d’objectifs communs L’égalité des partenaires sous une forme donnant-donnant ; L’optimisation globale
I. Les modes génériques de coopération logistique :
2. Principes pour bâtir une coopération logistique :
La coopération constitue la voie privilégiée de l’optimisation globale des chaînes d’approvisionnement logistiques en termes de
services et de coûts, et qu’il faut coopérer pour être compétitifs.
Après avoir porté sur les opérations logistiques, la coopération peut s’étendre aux activités commerciales et marketing. Les logisticiens pilotent un flux transversal physique et informationnel qui conduit à associer :
Les opérationnels,Les commerçants et les acheteurs,Le marketing du producteur et du distributeur,
Trois modes génériques de coopération producteurs-distributeurs émergent dans la chaine d’approvisionnement, ils se différencient par leurs objectifs respectifs, les champs d’application et les modes de coordination qu’ils mettent en place.
Chaque mode générique de coopération nécessite des pré-requis organisationnels intra-firme au sens des métiers, des compétences et des systèmes d’informations
La réalité des coopérations producteurs-distributeurs se situe comme un mix entre les trois modes génériques selon une pondération, fonction du secteur où se situent le producteur et le distributeur donnés ;
Le développement chronologique des coopérations répond à une
logique sectorielle et aux postures stratégiques des acteurs économiques .
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3. Les trois modes génériques de coopération :
Les trois modes génériques de coopération logistique
Coopération logistico-opérationnelle
Coopération
logistico-commerciale
Coopération logistico- marketing
modèle standardisation et de productivité
flexibilité passive flexibilité dynamique et réactivité
objectifs coûts limités aux coûts de transaction
d’une approche orientée coûts vers un objectif de part de marché
pour accroître la fonction d’utilité du consommateur
champs transport, entreposage, gestion des commandes
gestion des assortiments, réduction des ruptures de stock en linéaire, gestion des emballages
Mutualisation des ressources,, abandon des ventes à perte, conception et introduction de nouveaux produits
pilotage implantation de systèmes routiniers et standardisés (EDI)
SI est redéfini en favorisant le partage d’informations au niveau plus entendu
( catalogues articles, histoires des ventes..)
informations échangées appartiennent au domaine du développement de la connaissance : les ERP
Dans le cadre de la pro activité et sur les horizons opérationnels et tactiques, des concepts et outils ont été développés pour faciliter le redéploiement relationnel des acteurs:
le category management, le Trade-Marketing l’ECR
I. Les outils coopératifs en logistique :
le cas des produits de grande consommation :
AVANT APRESSpécialiste de produit centrée sur son offre
sans prendre en compte la totalité de la chaîne logistique.
habitué s'affronter aux fournisseurs pour obtenir les meilleures conditions
tacticien qui gère son centre de coût dans
une optique de court terme
Un category manager, d'assumer des fonctions diverses et liées au produit, mais
aussi, en marketing et à la logistique
Considère ses fournisseurs comme des partenaires qui lui proposent une offre globale incluant le produit et les services.
travaille dans une optique de long
terme
le category management est « une Procédure d’optimisation de vente d’une catégorie de produits qui est conjointement menée par une enseigne et un fabricant. »
Il est plus large que le simple merchandising car il dépasse les problématiques d’allocation d’espace et prend en compte la satisfaction optimale des besoins de consommateur ;
Les deux parties définissent ensemble la structure de la catégorie, les objectifs commerciaux, les stratégies commerciales, de promotion, d’assortiment, ainsi que le plan de mise en œuvre.
COMMENT?
Le Trade marketing est :
• l’art de concilier l’inconciliable,
• l’art de chercher à accroître le gâteau plutôt que de « se combattre » au risque de le restreindre,
• l’art de travailler ensemble pour aller dans la même direction plutôt que de s’affronter,
• l’art de rechercher les gains mutuels au bénéfice de tous
Le Trade marketing :cadre conceptuel de l’intégration sectorielle de la logistique
Le Trade-marketing permet une meilleure prise en compte par l’industriel des besoins et des exigences de ses clients distributeurs. Il complète ainsi sa démarche classique historiquement orientée vers le client consommateur final.
Cette approche démontre que la performance commerciale auprès du consommateur client final est fonction de la coordination de l’ensemble des acteurs de la chaîne de mise à disposition des produits.
Client consommateur
MIX d’enseigne:ProduitPrixAssortimentCommunicationPromotion
MIX produit :ProduitPrixCommunicationdistribution
MIX Trade marketing:logistiquegestion des marquesmerchandisingPromotion
DistributeurProducteur
Schéma : les trois marketing du canal de la grande distribution
Les enjeux se situent pour le distributeur soit dans la diminution des coûts , soit dans la différentiation des enseignes:
Diminution des coûts:
Enjeux Conception fabrication distribution Mise en linéaire
vente
Sur les fluxd’information
s
• Réalisation de catalogue produit
Mise enŒuvre de
liaison EDI ou web
Formalisation
des fichesproduit
Formalisationdes
commandes
en EDI ou web
• Scanning• Accès
partagé
Délais dePaiementFacturatio
npar EDI
Fluxphysiques
Types depalettisation etDe Conditionneme
ntAdaptés à
l’enseigne
Stockage desproduits finis
Circuitsd’approvisionn
ement
Prestataireslogistiques
Retour des
invendus
Enjeux Conception fabrication
distribution Mise en linéaire
vente
MarketingClientdistribution
Offre adaptéeAuPositionnementde l’enseigne
PLVSuremballage
OpérationsSpécifiqueenseigne pourse différencierde laconcurrence
NouvellesTechnologiespromotionnelles
OptimisationDesassortiments
Prévisions des ventes
OffreFournisseuradaptée à lazone dechalandise
PDP ( profitdirect parproduit ) ,Gestion desmagasins
Gestion
linéaire
Différentiation des enseignes
Etude de cas : le Trade marketing chez Unilever Maghreb1. Fiche signalétique:
Dénomination de la société : UNILEVER Maghreb SA Capital social : 171 millions de dirhams Forme juridique : société anonyme
Au MAROC: Adresse : km 10 route côtière Ain Sebaa Casablanca. Nombre de salariés : 800 personnes dont 45 cadres. Chiffre d’affaires : 600 millions de dirhams.
Le Business Group auquel appartient le Maroc est appelé NAMET “ North Africa, Middle East, Turkey ”.
2. Principales marques :
Produits frais : Planta Fin, Effi, Aussi bon cru que cuit, Qui l’eût cru.
Boissons et crèmes glacées : Carte d’or, Cornetto, Magnum, Solero, Tchaé.
Epicerie et plats cuisinés : Benedicta, Amora Maille, Royco, Knorr, Alsa.
Détergents et poudres à laver : Cif, Omo, Persil, Sun, Wisk (détergents et poudres à laver).
Produits d’hygiène : Axe, Signal, Dove, Elizabeth, Arden, CKOne, Organics, Rexona, Impuls.
3. Le Trade marketing chez UNILEVER Maghreb
Département Trade Marketing:
(Promotion, conseil, orientations vers le category management)
Unilever Maghreb est un pionnier au Maroc dans l’activité du Trade
Marketing. Ce département qui dépend des ventes, gère les trois
types de clients (grandes surfaces, Grossistes et détaillants) et
comme on l’a vu précédemment s’occupe essentiellement des
activités suivantes:
Conseil en terme de promotion, visibilité et Merchandising
Traduire en terme Trade les attentes marketing
Advanced Trade Marketing
prescription et planification des différentes promotion sur lieu de vente et travail en collaboration concernant le merchandising des produits
Sert d’interprète entre le marketing produit et celui d’enseigne, afin de trouver un compromis et créer un mix trade marketing
Gestion des conflits clients et le développement de la relation entretenu en un partenariatLogistique (promotion, optimisation de la gestion des stocks, Echange d’informations avec les centrales…)
Organisation des concours grossistes et consommateurs
Difficultés rencontrées:
L’absence d’entreprises pouvant réaliser des études sur les comportements des clients des enseignes de la grande distribution se fait ressentir.
Au niveau de la grande distribution qui est encore balbutiante au Maroc, la coopération reste avec les grandes surface reste limitée
a) Principes de l’ECR :
"Travailler ensemble pour mieux satisfaire les besoins des consommateurs, plus rapidement et à moindre coût »
Le «Quick response» (QR), concept ayant pour finalité la réduction du cycle de commande du détaillant, est le prédécesseur de l’ECR.
Le QR permettait de livrer en une semaine des biens qui demandaient 8 semaines et plus. Le cycle de commande étant plus court, le niveau de stock se trouve diminué ce qui entraîne un effet de levier financier.
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L’ECR se base sur les techniques du QR mais également sur l’introduction de nouveaux produits, l’assortiment de produits, les promotions et la technologie.
En outre, le concept se base sur un véritable partenariat entre le détaillant, le grossiste et le producteur.
Chaque partenaire peut avoir un gain substantiel s’il y a réduction des coûts pour tous les partenaires.
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Le projet Efficient Consumer Response (ECR), sous son appellation française est une réponse efficace au
Consommateur, Inaugurée en 1993 aux Etats-Unis par le cabinet « Kurt Salmon Associates » sous l’impulsion du Food Marketing Institute dans un rapport intitulé : « Efficient Consumer Response : Enhancing consumer value in the grocery industry »
La démarche ECR est une stratégie de partenariat industrie-commerce dans laquelle les industriels et les distributeurs travaillent ensemble pour accroître la satisfaction du consommateur final et réduire les coûts.
L’objectif principal visé est de chercher à rationaliser la chaîne de distribution pour accroître la valeur apportée aux clients tout en limitant les coûts s’y rapportant.
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Ainsi, ce sont deux objectifs majeurs qui transparaissent au travers de la démarche ECR :
Un objectif de réduction des coûts: en identifiant les dysfonctionnements à l’interface du distributeur et du producteur qui permettra de trouver les sources de coûts non justifiés et donc les possibilités d’économie commune.
Un objectif de dynamisation commerciale: C’est ce que l’on
dénomme le « demand side » de l’ECR. L’idée qui prévaut ici est de faire passer le travail commun entre producteur et distributeur d’une logique de coûts à une logique de gain.
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Les champs d’application de l’ECR (Source : site ECR France)
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b) Les champs d’application de l’ECR :
La gestion de la demande: qui regroupe l'ensemble des activités optimisant la relation produit-consommateur (dont trois avaient été réunies en 1997 avec le réapprovisionnement efficace, sous l'appellation "Category Management") ;
La gestion de la chaîne d’approvisionnement: (Supply Chain management) qui réunit l'ensemble des activités améliorant la gestion des flux de produits dans la chaîne d'approvisionnement ;
Les supports technologiques qui présentent les moyens et techniques agissant en soutien des activités demande et approvisionnements (flux d’informations, …) ;
Les intégrateurs: qui regroupent les approches transversales.
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Chacun de ces concepts ECR est bien identifié et a prouvé son efficacité dont la plénitude n'est, cependant, atteinte que si :
→ Ils sont utilisés en complémentarité plutôt qu’isolément, afin d'agir en interaction ;
→ Ils sont généralisés de façon à atteindre la masse critique d'opérateurs ;
→ Ils s'appliquent à l'ensemble d'un flux et ne restent pas limités à des opérations ponctuelles ;
→Ils s'appliquent sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement, amont et aval
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La première phase : est une phase collective d’observation et d’évaluation des enjeux.
Dans ses débuts l’ECR a principalement reposé sur des approches réunissant plusieurs distributeurs et plusieurs producteurs cherchant dans leur ensemble à évaluer les enjeux et à observer les orientations susceptibles d’être prises par chacun.
Par exemple, l’association ECR Europe regroupant des distributeurs et des producteurs européens, a mené des études type Efficient Unit Loads (EUL). L’une d’entre a regroupé 11 producteurs (Danone, Gillette Kellogg’s, Mars, Nestlé, Heineken, Oetker, L’Oréal, Procter & Gamble, Sara Lee, Unilever) et 10 distributeurs (Atlantic, Auchan, Edah, FDB, ICA, Karstadt, Promodès, La Rinascente, Spar, Tesco).
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c) La démarche d’implantation de l’ECR :
La seconde phase des démarches ECR, est une phase de construction de chantiers binomiaux.
Le producteur et le distributeur, ainsi réunis, cherchent au travers des travaux sur des chantiers identifiés dans le cadre de la phase 1 à trouver les moyens opérationnels de cette coopération.
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les objectifs de chacune des parties ne sont pas symétriques:
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Évolution de l’interface producteur/distributeur
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III. Les implications organisationnelles de la coopération logistique :
Élargissement de l’interface producteur/distributeur
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Ce schéma permet de reconnaître la modification de la nature et du contenu de l’interface organisationnelle entre le producteur
et le distributeur.
La première situation est caractérisée par une interface réduite au minimum entre la fonction vente du producteur et la fonction achat du distributeur.
Elle est occupée par une relation mono-fonctionnelle mettant face à face avec comme seul objet d’échange, le plus souvent conflictuel, les conditions tarifaires. Nous sommes dans la configuration d’une relation transactionnelle caractéristique de la coopération logistico-opérationnelle (mode 1).
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La seconde phase permet une densification et un élargissement des échanges en associant d’autres fonctions aussi bien chez le producteur que chez le distributeur.
Dans le cas de la coopération logistico-marketing (mode 3), un pré requis organisationnel est nécessaire en redécoupant les fonctions au sein des deux organisations et en créant de nouveaux métiers et des systèmes de communication véhiculant les informations nécessaires à la coopération intra et interorganisationnelle, comme le montre le schéma suivant :
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Changement de posture organisationnelle
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Cinq grandes étapes sont à suivre qui confirment la nature progressive des relations que peuvent instaurer un producteur et un distributeur qui souhaitent collaborer, prenons le cas de Lascad qui a suivi la trajectoire suivante :
Une première étape a consisté à établir un échange avec le distributeur pour le convaincre d’un travail commun, c’est la phase du dialogue ;
La seconde étape a consisté à trouver un chantier concret sur un domaine factuel auquel le distributeur est suffisamment sensible et pour lequel les enjeux concrets sont suffisamment perceptibles pour qu’il puisse s’ouvrir. Le sujet sur lequel il a été décidé de lancer le dialogue est celui des litiges.
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La troisième étape a porté sur une dimension plus conséquente dans ses implications et dans sa logique : il s’agit de l’analyse des ruptures entre Lascad et l’entrepôt d’une part, et entre l’entrepôt et les magasins d’autre part.
La quatrième étape a ouvert un nouveau registre, cette étape a consisté à établir un audit du merchandising et un diagnostic du linéaire. L’intérêt a été d’impliquer dans ces échanges un niveau différent d’interlocuteur.
Enfin, la cinquième étape, la plus délicate, porte sur la recherche commune d’actions commerciales.
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Directeurs Directeurs LogistiquesLogistiques
Faits Faits logistiqueslogistiques
Fonctionnels Fonctionnels LogistiquesLogistiques
LitigesLitiges
Logistique Logistique étendue étendue (magasin)(magasin)
RupturesRuptures
Représentants Représentants et chefs de et chefs de rayonrayon
MerchandisinMerchandising et audit de g et audit de linéairelinéaire
MK achatMK achatMK venteMK vente
Actions Actions commercialescommerciales
Dia
logue
Dia
logue
Alli
ance
Alli
ance
Coop
éra
tion
Coop
éra
tion
Coord
inati
onCoord
inati
on
Colla
bora
tion
Colla
bora
tion
Degré d’ouverture
informationnelle
Degré d’ouverture fonctionnelle
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Configuration organisationnelle initiale:
La fonction logistique est totalement absorbée par la fonction commerciale de l’entreprise et se confond en quelque sorte avec une fonction d’administration des ventes dans sa logique .
Assurer une assistance au représentant commercial sur le terrain (échantillons, publicité sur lieu de vente, informations documentaires sur les produits…).
Faire en sorte que les produits soient en conformité qualitative lorsque les consommateurs les trouvent en linéaire ;
Respecter les exigences de service que demandent les distributeurs. Ces attentes de service sont gérées soit magasin par magasin, soit au niveau national pour une enseigne donnée.
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Réorganisation de la fonction logistique et implantation d’une structure logistico- commerciale:
L’objectif majeur de la logistique commerciale est de développer les partenariats coopératifs entre le producteur et ses distributeurs.
La déclinaison de cet objectif principal conduit à la configuration suivante :
Le rapprochement entre les fonctions logistiques, dont la mission essentielle est de fournir le niveau de service client souhaité, et les fonctions
commerciales, ce qui conduit à une approche enseigne par enseigne ;
La gestion des projets dans les domaines logistiques, le développement de solution informatique sont de
bons exemples de projets transversaux qui associent les différents acteurs impliqués dans l’obtention de ces objectifs communs.
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Une véritable structure logistico- commerciale a été mise en place pour faire face à ses nouveaux objectifs:
L’évolution de la distribution a conduit à une restructuration du réseau commercial;
Des postes de correspondants d’enseigne ont été créés sous la responsabilité de la direction logistique
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Place du correspondant d’enseigne dans l’organisation commerciale
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Conclusion
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