Les métiers de l’environnement -...

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Les métiers del’environnement

Quelques chiffres Témoignage Voies de formation Fiches métiers En savoir plus Fiche bilan

2016-2017

TOUS LES MéTIERS SONT MIXTES

2 - Découvrez les métiers de l’environnement

couv guide term.indd 2 06/10/2009 15:17:36

Nous remercions chaleureusement la Cité des métiers qui a contribué à rendre cette publication possible.

Ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associativeMinistère de l’Enseignement supérieur et de la recherche

Office national d’information sur les enseignements et les professions12 mail Barthélémy Thimonnier, Lognes77437 Marne-la-Vallée Cedex 2Tél. : 01 64 80 35 00Publication de l’ONISEP : © Onisep Directeur de la publication : Michel QUÉRÉ

Délégation régionale Guadeloupe Jardin d'EssaiEntrée Route des Abymes97139 Les Abymes05 90 60 99 00E-mail : [email protected]

Déléguée régionale : Dominique LEVECQUERédacteur en chef: Alain GISPALOURédaction : Catherine BACHEREAU/Magali THEOBALD

ISBN : 979-10-95344-27-8

Impression : Antilles Imprimerie300 exemplairesDépôt légal : Septembre 2016

Découvrez les métiers de l’environnement - 3

Infos +La Guadeloupe dispose d’un patrimoine naturel hors du commun avec des réserves naturelles : Le Grand-Cul-de-Sac-Marin, Petite-Terre, un parc naturel.... qui nécessitent des «emplois verts». IIs restent cependant limités. C’est particulièrement dans les filières du recyclage et du traitement des déchets que l’on crée des activités. Des avancées importantes ont lieu dans le domaine de la gestion des déchets, avec la collecte sélective, la réhabilitation d’un certain nombre de décharges et la création de nouvelles dé-chèteries. En 2014, la part de déchets envoyés vers des filières de valorisation est en nette augmentation (+ 3,7 %). Ce bon résultat a été obtenu

grâce à la croissance impor-tante de la valorisation des déchets d’équipements élec-triques et électroniques (+ 14,8 %) et des véhicules hors d’usage (+ 18 %)En ce qui concerne l’éner-gie, on observe une forte croissance de la production d’électricité relevant des énergies renouvelables. Elles comprennent :- les énergies intermittentes, avec l’éolien (3% de l’électrici-té produite) - le photovoltaïque (6% de l’électricité produite)- les énergies stables avec l’hydraulique (1% de l’électricité produite)- la géothermie (5% de l’électricité produite) - la biomasse (3% de l’électricité produite).

Maisons écologiques, normes imposées aux en-treprises, récupération d’énergie... L’environne-ment s’invite partout dans la vie économique. Si les jeunes rêvent d’emplois verts en pleine nature, (ils ne représentent qu’une minorité de postes), c’est dans la gestion des déchets et des eaux usées que l’on embauche le plus. Ce secteur fournit la moitié des emplois de l’environnement.

Les éco-activités, qui produisent des biens ou services visant la protection de l’environnement ou la gestion des ressources naturelles, sont aussi en pleine croissance et emploient 452 600 personnes, pour les deux tiers dans le secteur privé.

Enfin, portées par des lois de plus en plus strictes en matière de développement durable, les énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie créent des emplois, pour les travaux d’isolation des bâtiments, l’installation de pompes à chaleurs, la valorisation des déchets...

L’environnementen quelques chiffres

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«J’ai une formation de Brevet de Technicien en horticulture. J’ai d’abord été employé comme ouvrier professionnel à la mairie des Abymes, puis j’ai passé des concours et aujourd’hui j’ai une « promotion » au grade d’ingénieur. Je coordonne et organise ce service avec l’appui d’un directeur adjoint et de toute une équipe.

Le service environnement des Abymes, c’est 130 agents avec les espaces verts, la propreté urbaine (déchetterie, ramassage des ordures...), l’entretien du cimetière et la gestion administrative. Je suis avant tout un homme de terrain, je garde un contact avec les équipes car il est important de connaître leur fonctionnement.

Pour notre service, la priorité est encore aujourd’hui le traitement des déchets. Il existe des marges de progrès dans le secteur du recyclage: nous avons peu de valorisation des déchets collectés sur place. Ainsi, la seule déchetterie des Abymes, qui existe depuis plus de 10 ans, emploie 8 personnes. Son amplitude d’ouverture est importante; du lundi après-midi au dimanche midi.

Dans ce secteur de l’environnement, il y a des contraintes financières qui limitent les avancées, par exemple le tri sélectif avec l’utilisation de bacs individuels, mais c’est aussi une question d’éducation....

Toute la population doit être impliquée, et les choses commencent à évoluer. Au début quand on ouvrait la déchetterie le lundi, il y avait des masses d’encombrants devant la porte, cela a nettement diminué. C’est un travail au quotidien.»

«JE SuIS un hoMME DE TErraIn, MaIS IL y a unE ParT IMPorTanTE DE ManaGEMEnT, D’orGanISaTIon ET DE CoorDInaTIon DanS LE PoSTE DE DIrECTEur Du SErvICE EnvIronnEMEnT, quI réCLaME D’êTrE auSSI au burEau.»

Témoignage

Marc Safrano, Directeur du service environnement des Abymes

recyclage bouteille en plastique, déchetterie la GabarrePhoto : observatoire des déchets de la Gaudeloupe


Les voies de formation

Voie professionnellesous statut lycéen ou sous statut apprenti

Voie générale et technologique

Seconde générale et technologique**ou 2de spécifique pour préparer un bac techno ou un BT

Secondeprofessionnelle

APRÈS LA 3E

1re année1re

1re technologique 1re générale

Terminaletechnologique

Terminale générale

Bac techno -BT/BTA Bac général

Terminaleprofessionnelle

Premièreprofessionnelle2e année2e

Bac pro

CAP/CAPABPA

Passerelles : pour permettre des parcours réversibles entre les différentes voies, et pour éviter des choix figés, il existe des possibilités de stages passerelles en fonction de son profil.

Bac général : c’est un diplôme national organisé en série : ES, L, S. Son obtention permet d’envisager des poursuites d’études supérieures longues (université, classes prépa, écoles d’ingénieurs...).

Bac technologique : c’est un diplôme national organisé en série : STI2D, STD2A, STMG, STL, ST2S, STAV, hôtellerie, technique de la musique et de la danse. Ces deux derniers bacs se préparent à partir d’une 2de spécifique.

Le bac technologique prépare davantage à la poursuite d’études : brevet de technicien (BTS)/brevet

de technicien agricole (BTSA), diplôme universitaire de technologie (DUT)... qu’à l’emploi immédiat.

Bac professionnel : c’est un diplôme national qui prépare à l’entrée dans la vie active ou à la poursuite d’études : brevet de technicien (BTS)/ brevet de technicien agricole (BTSA).

BPA : brevet professionnel agricole

CAP/CAPA : certificat d’aptitude professionnelle/ certificat d’aptitude professionnelle agricole. C’est un diplôme national qui permet d’accéder rapidement à la vie active ou de rejoindre le parcours de bac pro.

Pour des jeunes de 16 à 25 ans, ces formations peuvent aussi être entreprises en formation initiale en alternance, avec un contrat d’apprentissage (ou un contrat de professionnalisation* dans le cadre de la formation continue). Le contrat d’apprentissage peut être dérogé à la limite d’âge inférieure : si l’apprenti a au moins 15 ans et a effectué une classe de 3e.

L’apprentissage est une formation en alternance sous statut scolaire qui associe une formation chez un employeur et des enseignements dispensés dans un centre de formation d’apprentis (CFA).

L’apprenti-e reçoit un salaire.

La durée du contrat dure généralement de 1 à 3 ans (au moins égale à celle du cycle de formation qui fait l’objet du contrat). La durée de formation dispensée par les CFA est au minimum de 400 heures par an.

TOUTE L'INFO SUR LES MÉTIERS ET LES FORMATIONS

RENTRÉE2016

ministère de l’Éducation nationalede l’Enseignement supérieur et de la Recherche

❍ Toutes les formations possibles du CAP au Master❍ Les différents contrats❍ Les organismes de formation❍ Des conseils pour rédiger son CV

L'alternanceen Guadeloupe

www.onisep.fr/lalibrairie

Académie de Guadeloupe

PouR En SAVoiR PLuSsur les contrats d’apprentissage et de professionnalisation*

Consultez le guide « L’alternance en Guadeloupe »

Sur le site .onisep Guadeloupe (Publications)

âge du bénéficiaire

Taux de rénumémation(dépend du niveau de qualification)

1ère année 2è année 3è année

- de 18 ans 25% du SMIC* 37% du SMIC* 53% du SMIC*

18 à 21 ans 41% du SMIC* 49% du SMIC* 65% du SMIC*

+ de 21 ans 53% du SMIC* 61% du SMIC* 78% du SMIC*Les accords de branche peuvent prévoir des rémunérations supérieures. * Au 1er janvier 2016 SMIC brut mensuel 1 466,62 €

Source : travail-emploi.gouv.fr/


Ecotoxicologue

Spécialiste du vivant sous toutes ses formes, son but est de tirer parti des ressources naturelles et industrielles dans les secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’habitat, etc.Son but : protéger la nature en gérant au mieux les ressources naturelles. Ce qui signifie anticiper les pollu-tions et les risques industriels. Dans son labo ou derrière son bureau, ce biologiste en environnement ne chôme pas. Tantôt à procéder à des expérimentations, tantôt à rédiger des rapports et des études destinés à des déci-deurs (élus locaux, ministres, chef d’entreprise, etc).

L’écotoxicologue étudie les effets du bruit, des fumées chimiques, des colorants alimentaires, des organismes génétiquement modifiés (OGM) sur la santé de l’homme et l’environnement.

Il peut aussi se déplacer sur le terrain pour procéder à des prélévements, surveiller des habitats naturels, réali-ser des inventaires...

La maîtrise de l’anglais est indispensable pour échanger et communiquer avec ses collègues internationaux.

Salaire du débutant :

De 2000 (dans le secteur public) à 2220 euros (dans le secteur privé) brut par mois.

Débouchés : déchets et gestion de l’eauTrop de diplômés : le marché de l’environnement se développe de façon régulière, mais il existe un décalage entre le nombre de postes offerts et les diplômés. Ainsi, il y a pléthore de diplômés en protection de la nature et en gestion des espaces naturels, alors que ces deux secteurs sont peu recruteurs, et que 75 % des emplois concernent la gestion de l’eau et celle des déchets ! En terme de formation il est intéressant de miser sur des doubles cursus, un cursus classique (économie, droit, chimie...) avec une spécialisation dans le secteur de l’environnement en dernière année d’étude. Les cursus liés à l’environnement restent toutefois appréciés et reconnus des employeurs (entreprises, collectivités locales ou territoriales, bureaux d’études, associations écologiques).

Les formations accessibles en GuadeloupeToute l’info sur les formations et les établissements sur www.onisep.fr

BAC S, STI2D

retrouvez l’ensemble des établissements proposant ces formations dans le Dossier «après la 3e» surwww.onisep.fr/Mes-infos-regio-nales/Guadeloupe/Publications/Guides-d-orientation

CPGE Scientifique - biologie Chimie Physique et Sciences de la Terreu Abymes (Les) - LGT baimbridge

Licence Science de la vie et de la terre u Pointe à pitre - université des antilles

u enseignement public n enseignement privé A apprenti uniquement

L’écotoxicologue est au minimum titulaire d’un bac +5. Le métier étant à mi-chemin entre la recherche et l’industrie, il est souvent titulaire d’un doctorat (bac + 8), voire d’un diplôme d’état en pharmacie.


Garde d’espace naturel

C’est un policier de la nature, qui peut intervenir par tous les temps et à tout moment pour veiller au respect de la nature.il surveille, recherche et constate les infractions aux règlements. il dresse des procès verbaux.

Il peut aussi effectuer des prélèvements et procéder au recensement des espèces animales et végétales. Il a également un rôle d’accueil et d’information du public (promeneurs, écoliers, chasseurs, etc.) sur la préserva-tion des milieux naturels.

Il gère l’entretien des équipements prévus pour l’infor-mation et la sécurité du public. Il peut d’ailleurs être mo-bilisé pour des opérations de secours en cas d’accidents.

Le garde justifie de solides connaissances en bota-nique, zoologie et géographie. Sportif et endurant, il est en bonne condition physique pour arpenter les terri-toires dont il a la charge...

Il doit connaître le droit en vigueur dans sa spécialité (chasse, pêche, rivière, littoral, parcs) et le faire respecter par le public.


A partir du Smic.

DébouchésSurtout fonctionnaire : Le garde est très souvent un fonctionnaire (agent technique de l’environnement). Même si le secteur de l’environnement a la côte auprès des jeunes, les recrutements en personnel sont encore minimes. Cependant, d’autres possibilités d’emploi existent dans le secteur privé. Des propriétaires particuliers, des sociétés privées de chasse ou de pêche, des parcs régionaux peuvent recruter ces passionnés de nature.


CAPA* Entretien de l’espace ruralA Baie Mahault - CFa agricole de la Guadeloupe

Bac Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant (STAV)u Baie Mahault - Lycée général technologique et professionnel agricole alexandre buffon

* CAP Agricole

Formations hors Guadeloupe

Bac Pro Gestion des milieux naturels et de la faune

Après le bac : BTSA Gestion et maîtrise de l’eauBTSA Gestion et protection de la nature BTS Métiers de l’eau



Techniciend’exploitation de l’eau

Plus encore que la quantité, ce technicien doit assurer la qualité de l’eau distribuée.

Il surveille les différents paramètres de débit et de qua-lité de l’eau grâce à un tableau électronique mural, tout en commandant à distance, depuis un système de ges-tion technique centralisée. Il va ainsi pouvoir agir sur les pompes pour réguler le débit en fonction du niveau dans les réservoirs, modifier le taux de chlore ou d’ozone pour le traitement de l’eau, ou encore mettre en marche un filtre.

En cas d’incident, il doit réagir dans l’urgence en fai-sant un diagnostic, afin d’aiguiller au plus vite l’équipe de maintenance. L’eau étant une ressource disponible à tout instant, son traitement exige un travail en continu (astreintes de nuit, le week-end et les jours fériés)

Ses connaissances en chimie et en biologie lui per-mettent d’analyser l’eau. Ses compétences en méca-nique, et automatisme lui servent à diagnostiquer les pannes et à assurer la maintenance. De bonnes bases en physique l’aident pour utiliser l’instrumentation de mesures... Ce professionnel du traitement de l’eau doit posséder une large culture technique pour avoir l’oeil sur tout.

Salaire du débutant : Du Smic à 1600 euros brut par mois.

DébouchésUn technicien d’exploitation de l’eau peut travailler dans la fonction publique ou dans le privé. Les entreprises privées sont représentées par de grandes compagnies de distribution d’eau (Suez Environnement, Lyonnaise des eaux, Veolia Environnement Générale des eaux...) auxquelles des communes ont délégué le traitement de leurs eaux usées. Certaines grandes usines de fabrication (raffineries, industries agroalimentaires...) doivent épurer elles-mêmes leurs eaux usées et emploient des techniciens spécialisés.La fonction publique territoriale représente un quart du marché du travail. Le technicien d’exploitation de l’eau y travaille comme fonctionnaire, pour les collectivités locales (communes ou regroupements de communes).


BAC S, STI2Dretrouvez l’ensemble des établissements proposant ces formations dans le Dossier «après la 3e» surwww.onisep.fr/Mes-infos-regionales/Guade-loupe/Publications/Guides-d-orientation

Après le bac :

BTS Chimisteu Baie Mahault - Lycée polyvalent Charles Coeffin

BTS Electrotechniqueu A Baie Mahault - Lycée polyvalent Charles Coeffin

DUT Génie biologique option industries alimentaires et biologiquesu Saint Claude - antenne de l’IuT de Kourou

Formations hors GuadeloupeBTS Métiers de l’eau

BTSA Gestion et maîtrise de l’eau

DUT Génie biologique option génie de l’environnement

Le bTS est la principale voie d'accès au métier. Il n'est cependant pas indispensable d'être issu de filières spécialisées. Les sociétés d'exploitation ont tendance à diversifier les profils. vous pouvez ainsi choisir un bTS, un DuT ou une licence professionnelle dans les domaines du contrôle industriel, de l'électrotechnique, de la chimie, de la biologie...



Technicien de mesure de la pollution

il travaille seul sur le terrain, sous l’autorité d’un ingénieur d’études responsable. il est au cœur des enjeux actuels, liés à la santé publique.

Dans toutes les agglomérations de plus de cent mille ha-bitants, on trouve des appareils de mesure de la pollution atmosphérique. Ce technicien effectue la surveillance de la qualité de l’air en mesurant l’indice qualité de l’air au quotidien par le biais de ces appareils.

Il transmet les données recueillies à un ingénieur ana-lyste de l’air qui les validera et donnera ou non l’alerte aux pouvoirs publics, si les taux de pollution dépassent les normes de sécurité préétablies.

Il est également chargé de veiller au bon fonctionne-ment de ces stations de captage.

La transmission des données est généralement automa-tique grâce à des modems. Le technicien fait donc moins de mesures ou de relevés mais davantage de mainte-nance des appareils (entretien et pannes).


Compris entre 1 500 et 1 600 € brut. Les salaires peuvent être un peu différents en fonction de la structure pour laquelle il travaille.

DébouchésIl existe une trentaine de réseaux de surveillance de l’air et d’information de la population. Le plus ancien et le plus important est Airparif fondé en 1979 et employant une quarantaine de personnes mais à l’inverse certains centres ne fonctionnent qu’avec un technicien et un ingénieur.

BAC S, STL

retrouvez l’ensemble des établissements proposant ces formations dans le Dossier «après la 3e» surwww.onisep.fr/Mes-infos-regionales/Guade-loupe/Publications/Guides-d-orientation

Après le bac :

DUT Génie biologique option industries alimentaires et biologiquesu Saint Claude - antenne de l’IuT de Kourou

Formations hors GuadeloupeBTS Bioanalyses et contrôles

DUT Génie biologique option génie de l’environnement

DUT Mesures physiques



Econome de flux

«Halte aux gaspillages» : telle est la devise de l’économe de flux.

Il intervient sur tous les flux (Chauffage, électricité, eau, froid, déchets...), en établissant des rapports économiques ou financiers. Il saisit et suit les factures de consomma-tion. Il met en place des tableaux de bord afin de repérer les surconsommations et les économies possibles.

Il propose les solutions les plus économiques pour op-timiser les installations (modification de réglages, cor-rection de dysfonctionnement) et aura à évaluer les ré-sultats de ces préconisations. Il sera également chargé de la sensibilisation et de l’information du public pour les économies d’énergie.

L’économe de flux est avant tout un homme de dialogue. Pour défendre ses idées, faire passer ses messages et sensibiliser un large public, il doit savoir argumenter et convaincre, mais également motiver pour l’environnement.

Pour réussir dans le métier, des capacités d’investigation et d’analyse, sont recommandées. Un certain talent pour la gestion comptable, une bonne connaissances des ré-glementations sur l’eau et l’énergie sont nécessaires, ainsi que de solides compétences techniques dans les domaines thermique et énergétique.

Salaire du débutant : A partir du Smic.

DébouchésDe réels débouchés : L’économe de flux travaille partout où il est question d’économie d’énergie : dans les collectivités locales et territoriales, les offices publics d’HLM, à EDF-GDF, dans l’industrie, chez les bailleurs sociaux et privés et les syndics de copropriété... Des débouchés existent également dans les agences de l’énergie, les associations spécialisées dans l’amélioration de l’habitat ou de l’urbanisme...Des créations d’emplois sont attendues et pourraient s’élargir au secteur privé, aux parcs d’équipements, au transport, aux exploitations agricoles...


BAC S, STI2Dretrouvez l’ensemble des établissements proposant ces formations dans le Dossier «après la 3e» sur :www.onisep.fr/Mes-infos-regionales/Guadeloupe/Publications/Guides-d-orientation

Après le bac : BTS fluides, énergies, domotique option b froid et conditionnement d’airn Gourbeyre - Lycée professionnel et privé blanchetA Morne à l’eau - Lycée professionnel Gerty archimèdeoption C domotique et bâtiments communiquantsA Basse-Terre - Lycée polyvalent raoul Georges nicolo

Formations hors GuadeloupeBTS Maintenance des systèmes

DUT Génie thermique et énergie

BTS Métiers de l’eau

BTSA Gestion et maîtrise de l’eau spécialité gestion des services d’eau et d’assainissement


A signaler : Un diplôme d’ingénieur Génie de l’environnement spécialité matériaux, à l’Université des Antilles à Pointe à Pitre


Pour aller plus loin

Autres organismes

www.onisep.fr/Mes-infos-re-gionales/GuadeloupeSite grand public sur les métiers, les diplômes et les établissements.www.cidj.com Vie pratique, jobs…www.rudologia.fr/codeInformation sur le secteur des déchets

www.guadeloupe.developpe-ment-durable.gouv.fr/Site de La Direction de l’Environnement, de l’Amé-nagement et du Logement (D.E.A.L.) : statistiques, études, observatoire..

www.pointe-a-pitre.cci.fr Chambre de commerce et d’industrie

Cité des métiers de Guadeloupe97139 AbymesBd du Général de GaulleRaizet sudTél : 05 90 84 07 37www.citedesmetiers- guadeloupe.org

Guadeloupe Formation(siége social)97170 Petit-BourgRoujolTél. : 05 90 60 48 48www.seformeren guadeloupe.fr

Centre Régional information Jeunesse (CRiJ)immeuble des Fonctionnaires 97110 Pointe à Pitre2 boulevard LégitimusTél. : 05 90 90 13 10www.crij-guadeloupe.org

DRonisep Guadeloupe97139 Les AbymesRoute des Abymes Entrée Jardin d’essaiTél. : 05 90 60 99 00www.onisep.fr/Mes-infos-re-gionales/guadeloupe

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Académie de Guadeloupe

Sites utiles

Lectures utiles

Cio Sud Grande-Terre97139 ABYMES(LES) Jardin d'EssaiEntrée route des AbymesTél. 05 90 82 86 14Fax. 05 90 83 82 60

Cio nord Grande Terre97160 MouLE(LE) 114 boulevard RougéTél. 05 90 23 55 03Fax. 05 90 23 57 98

Cio nord Basse-Terre97122 BAiE-MAHAuLT 143 Rue des FougèresBelcourtTél. 05 90 95 63 42Fax. 05 90 94 83 66

Cio Sud Basse-Terre97100 BASSE-TERREEcole Primaire du CarmelBd G. Archimède97100 Basse-TerreTél. : 0590 81 38 12Fax : 0590 81 96 72

Cio Sud Grande-TerreAntenne de Marie-Galante97112 GRAnD-BouRGMaison des services publiquesPlace SchoelcherTél. 05 90 97 20 91

Les Centres d’Information et d’Orientation (CIO)


Métier observé : ...............................................................

Ce que j’ai découvert de nouveau, qui était surprenant..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Ce que je trouve le plus intéréssant et pourquoi..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Ce que j’aime le moins et pourquoi..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

J’approfondis l’information concernant ce métier ou d’autres métiers. Pour cela, je poursuis des recherches.

• auprès du/de la conseiller(ière) d’orientation psycho-logue (dans mon établissement scolaire ou au CIO), du/de la professeur(e) principal(e) et du/de la professeur(e) documentaliste, ou de la cité des métiers.• en rencontrant des professionnels (y compris en stage en entreprise) au cours de journées « portes ouvertes » des lycées et des CFA.

Je peux me documenter• par des lectures, des vidéos, des logiciels disponibles au CDI, BDI, au CIO et à la Cité des métiers de Guadeloupe• par la consultation de fiches métiers, de vidéos, de témoignages sur le site de l’Onisepwww.onisep.fr/Decouvrir-les-metierswww.oniseptv.onisep.fr

Je peux me rendre dans différents lieux pour m’informer• les Centres d’Information et d’Orientation (CIO)• la Cité des métiers de Guadeloupe• le Centre Régional Information Jeunesse (CRIJ)

Je fais le bilan du métier ou des métiers que j’ai découvert au cours de ma visite à la Cité des métiers ou à la lecture de ce document.

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