Les MBA Canadiens - Afrique Expansion Magazine

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3AFRIQUE EXPANSION Magazine 40

5 L’ÉDITORIAL DE GERBA MALAM

ENQUÊTE

7 LADÉPENDANCEALIMENTAIREENAFRIQUE

UN VRAI CASSE-TÊTE

8 LEPRIXDELADÉPENDANCE

9 QUICONTRÔLELEMARCHÉDESPRODUITSALIMENTAIRES?

10 L’AFRIQUE,UNEDÉPENDANCEIRRÉMÉDIABLE?

11 LESPRODUITSLESPLUSDEMANDÉS

12 LESMAUVAISPLANTSDEL’AFRIQUE

15 RENDEZ-VOUSD’AFFAIRES

17 DOSSIERSPÉCIALLESMBACANADIENS

18 GALAXIEMBALA DESTINATION CANADIENNE

20 LESDOMAINESD’EXCELLENCEETLESCOÛTS

22 DESMBAPLUSVALORISÉSQUED’AUTRES

23 UNECLIENTÈLEMIXTEETINTERNATIONALE

25 DOSSIERSPÉCIALINDUSTRIEPHARMACEUTIQUEENAFRIQUE

26 AFRIQUE,UNETERREDECOBAYE?

28 QUICONTRÔLELEMARCHÉPHARMACEUTIQUEENAFRIQUE?

29 ÀQUANDUNEPRODUCTIONLOCALE?

30 LESMÉDICAMENTSVENDUSCORRESPONDENT-ILSAUXBESOINS?

32 DIGNESDEMENTION

LECAMEROUNÀRIO

33 RIO,20ANSAPRÈS« ÉTABLIR UNE VISION ET UNE FEUILLE DE

ROUTE POUR L’AVENIR QUE NOUS VOULONS »

36 LECAMEROUNETLEBRÉSILUN PARTENARIAT POUR LE PROGRÈS

MARCHÉSAFRICAINS

40 CONGRÈSMONDIALDEL’ATALE POTENTIEL TOURISTIQUE DE

L’AFRIQUE EN HAUSSE

MARCHÉSNORD-AMÉRICAINS

42 COMMERCEENTREL’AFRIQUEETLESÉTATS-UNIS

LES EXPORTATIONS AMÉRICAINES TRIPLENT EN 10 ANS

INTÉGRATIONRÉGIONALE

44 CÉMACVAINCRE LES ÉGOÏSMES NATIONAUX

46 FLASHINFOS

7 L’Afriqueneparvientpas àproduiresuffisammentdedenréesdepremièrenécessitépourassurer lasécuritéali-mentaire de sa population. Ce quifaitd’ellel’undescontinentslesplusdépendantsauxproduitsalimentaires.Quefairepourque«l’Afriquepuissenourrirl’Afrique»?

17Il n’est pas toujours évident debienchoisirsonMBAavecplusde13 000 business schools ou écolesdecommercerecensésdanslemon-de, cela d’autant plus que c’est uninvestissement qui peut être trèscoûteux. Comment et que choisir ?Etexiste-t-ildesMBAplusvalorisésqued’autres?

25 L’Afrique qui importe 80% de sesmédicaments, constitue véritable-ment un marché lucratif pour lesgrandesmultinationalespharmaceu-tiquesqui,deplusenplus,doiventcomposer avec la concurrence desgroupes locaux et celle des paysémergents.

SOMM

AIREENQUÊTE

LA DÉPENDANCEALIMENTAIRE EN AFRIQUE

UN VRAI CASSE-TÊTE

LES MBA CANADIENS

INDUSTRIEPHARMACEUTIQUE

ENAFRIQUE

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etde l’aidehumanitaire, surletotaldel’APDnette,l’aidebilatérale affectée à des pro-grammesetprojetsd’aideaudéveloppement a baissé de4.5%entermesréels.»Seulscinqpaysatteignentl’objectif des Nations Unies de 0,7%deleurrevenunationalbrut(RNB)consacréàl’APD:leDane-mark,leLuxembourg,lesPays-Bas,laNorvègeetlaSuède.

Certes,lesÉtats-Unissonttoujourslepremiercontributeurmondialàl’aideaudéveloppement,avec32milliardsdedollarsen2011,soit1%dubudgetfédéral.Maisenproportiondelarichessenationale, ilsdonnentmoinsque lespaysscandinavesparexemple.Unechoseestsûre:lescontraintesbudgétairesquivont continuer de peser sur les pays de l’OCDE, influeront sur leniveaudel’aideaucoursdesprochainesannées.End’autrestermes,lesdonneurs,confrontésàleurspropresproblèmes,vontêtredemoinsenmoinsgénéreux.L’aidecommearmedeper-suasion,auradeseffetstrèslimités.

Jusqu’ici, il fautlereconnaître,cechantage-làadonnépar-foisdesrésultats.Ainsi,enjuindernier,craignantdedéplaireaux

bailleursdefondsinternationauxetsurtoutauxAméricainsquiluiavaientdéjàcoupé350millionsdedollarspromispoursoute-nir l’électrification du pays, le Malawi a renoncé à accueillir un sommetdel’UnionAfricainedepeurqueleprésidentsoudanaisOmarel-Béchir,souslecoupd’unmandatd’arrêtinternational,n’y assiste. De même, après le renversement d’Hosni Mouba-rak, Washington a modifié les conditions de son aide militaireà l’Égypte. Pour que le milliard et demi de dollars annuelcontinue à être versé, il fallait que Le Caire continued’appliquersontraitédepaixavecIsraël.Onestbienloindesgrandschangementsquelechantagevoulaitentraînercommela multiplication des pays démocratiques dans le monde ouun coup d’arrêt à la croissance démographique. En effet, surces deux derniers points, peu de progrès ont été accomplis.Beaucoup de pays ont instauré le multipartisme, sans plus etd’unautrecôté, lapopulationafricainecontinuedecroîtreaurythmeannuelde24millionsdepersonnesetàcerythme,cettepopulationquiaatteintunmilliard,vadoublerd’ici2050.

Commeonpeut le constater, le chantage économiquen’apasvraimentchangélemonde.Ilestsouventprisdanssespro-prescontradictions,cartoutenprétendantdéfendredenoblesidéaux, comme «encourager et appuyer les valeurs universel-les, promouvoir les institutionset lespratiquesdémocratiquespartoutdanslemonde»,ilestauservicedesintérêtspartisans.Faisant beaucoup de bruit comme un tonneau vide, maniantavec dextérité l’art du bluff, donnant l’impression de « deuxpoidsdeuxmesures»,ilressembledeplusenplusàunépouvan-tailquinefaitpluspeur,àunearmeémoussée.

epuisaumoins troisdécennies, lespaysoccidentauxutilisent l’aide publique au développement (APD)commeunoutildechantageà l’endroitdespaysenvoiededéveloppement.Souspeinedesevoirprivésdecetteaide,cesderniersdoivents’engager,selonlecas,dans des réformes démocratiques, la réduction desnaissancesoul’adoptiondesmesuresvisantàrestrein-dre l’émigration.Aujourd’hui,c’est lecandidatrépu-

blicainàlaMaisonBlanche,MittRomney,quientonnelemêmeetvieuxrefrainenannonçantques’ilestélu,lespaysendévelop-pementnerecevrontde l’aideques’ils s’engagentàsupprimerlesobstaclesauxéchangescommerciauxaveclesÉtats-Unisetàouvrirleursmarchésauxinvestissementsaméricains.Mêmes’iln’emploiepasleterme,MittRomneyaccuseenfaitlespaysenvoiededéveloppementdeprotectionnisme.Qu’enest-il?

Il est difficile de nier, pour ne prendre que le cas de l’Afri-que,quelafaiblessedeséchangesintra-africains(seulement12%ducommerce total sur le continent) s’explique surtoutpar lesbarrières douanières. Mais l’Afrique n’a pas le monopole duprotectionnisme.Aucoursdesadernièreconférenceinterminis-térielleendécembredernier, l’Organisationmondialeducom-merce(OMC)s’inquiétaitdelamontéedesbarrièresdouanières

depuis le début de la crise financière en 2008. Selon l’OMC, le nombredemesuresprotectionnistes initiées en2011 s’élève à340contre220en2010.Plusieurspayssontpointésdudoigt:l’Argentine, laRussie, laChine, l’Inde,etc.AuxÉtats-Unis, leplan de relance économique du Président Obama incluait lafameuse clause Buy American, qui favorisait l’achat de produitslocaux dans les marchés publics. En même temps, la ChineaccusaitenaoûtdernierlesprogrammesdesoutienauxénergiesrenouvelablesdeplusieursÉtatsaméricainsdeviolerlesrèglesdel’Organisationmondialeducommerce(OMC)etdedresserdesobstaclesaux importationsdeproduits chinois.Legouver-nementchinoissignaleenparticulierlesoutienaccordéparlesÉtats de Washington, du Massachusetts, de l’Ohio, du New Jer-seyetdelaCalifornieàsixprojetsphotovoltaïquesetéoliens.

Incontestablement, la crise financière de 2008, qui est loin d’être derrière nous, a encouragé des réflexes protectionnistes. Personne, même pas les États-Unis, ne peut se permettre dedonnerdesleçonsauxautres.SiMittRomneylefait,c’estplusenutilisant la raisonduplus fort. Il sait que certainspays envoiededéveloppement,pluspauvresqued’autres,ontbesoindecetteaide.Ilpeutdoncleurposerdesconditions.Enrevanche,cechantagenemarcheraitpasaveclespaysrichesduGolfe.

En vérité, il faudrait s’interroger aujourd’hui sur l’effica-cité de ce chantage basé sur l’aide au développement. Selonl’Organisation de coopération et de développement économi-ques(OCDE),“l’aideconsentieauxpaysendéveloppementparlesprincipauxdonneurs[133,5milliardsUSD]areculédeprèsde3%en2011.Enoutre,endehorsdesallègementsdedette

D

L’ÉDITORIAL DE GERBA MALAM

LE CHANTAGE ÉCONOMIQUE N’A PAS VRAIMENT CHANGÉ LE MONDE. TOUT ENPRÉTENDANTDÉFENDREDENOBLESIDÉAUX,ILSERTDESINTÉRÊTSPARTISANS.

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LECHANTAGEDESPAYSDÉVELOPPÉSUNEARMEÉMOUSSÉE

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LA DÉPENDANCE ALIMENTAIRE EN AFRIQUE

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LA DÉPENDANCE ALIMENTAIRE EN AFRIQUE

UN VRAICASSE-TÊTE

L’Afrique qui ne parvient pas à produire suffisamment de produits de première nécessité comme le riz, le blé et les céréales, est aujourd’hui l’une des régions du monde la plus dépendante aux produits alimentaires. Une dépendance qui l’empêche

d’assurer la sécurité alimentaire de sa population alors même que, comme le souligne José Graziano Da Silva, directeur général de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), « plus de 50% de sa main-d’œuvre est consti-tuée de petits agriculteurs, éleveurs, forestiers et pêcheurs ». Il a ainsi appelé ce continent dont la facture de l’importation de produits alimentaires dépasse les 50 milliards de dollars par an, à trouver « des moyens de conjuguer ses efforts afin que l’Afrique puisse nourrir l’Afrique ».

DossierpréparéparBadjangBaNken

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LES MBA CANADIENS

DossierpréparéparSerge TchahaSergeTchaha

Il y aurait plus de 13 000 business schools ou écoles de commerce dans le monde. Autant dire que choisir où effectuer un programme de MBA peut donner le tournis. Sauf qu’il faut le faire méticuleusement car c’est un investissement – dans tous les sens du terme – qui peut être extrêmement coûteux.

Le Canada, pays d’Amérique du Nord mêlant cultures francophone et anglo-saxonne et se différenciant par une pratique des affaires qui se veut pragmatique, est très bien positionné pour offrir des programmes de MBA world-class.Mais là encore, tout n’est pas réglé car le Canada, lui-même, compte plusieurs dizaines de facultés de gestion ou écoles de gestion. Comment choisir ? Quels sont les critères d’ad-mission ? Y a-t-il des MBA plus valorisés que d’autres ? Quel est le profil des participants ? Réponses dans ce dossier.

LE STYLE DE GESTION NORD-AMÉRICAIN À UN COÛT ACCESSIBLE

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« D’un océan à l’autre », selon les évaluations du rapport 2012 QS Global 200 business school, ces onze écoles de commerce sont les meilleures du pays. L’École HEC Montréal est le seul établissement francophone listé. Cette carte est donc un panorama de ce qui se ferait de mieux dans le domaine des MBA au Canada. Elle vous aidera à vous faire une idée précise des exigences atten-dues pour participer à ces programmes qui durent généralement près de deux ans quand on les fait à temps plein.

LESDOMAINESD’EXCELLENCEETLESCOÛTS

1 RICHARD IVEY SCHOOL OF BUSINESS – WESTERN UNIVERSITYNombre d’années d’expérience 4 professionnelle moyenScore moyen au GMAT 660Accréditations internationales détenues ÉQUISSalaire moyen ($ Canadiens) 90 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 88 500Site Web http://www.ivey.ca/mba

2 ROTMAN SCHOOL OF MANAGEMENT – UNIVERSITY OF TORONTONombre d’années d’expérience 4 professionnelle moyenScore moyen au GMAT 654Accréditations internationales détenues ---Salaire moyen ($ Canadiens) 85 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 98 518Site Web http://www.rotman.utoronto.ca

3 QUEEN’S SCHOOL OF BUSINESSNombre d’années d’expérience 5 professionnelle moyenScore moyen au GMAT 661Accréditations internationales détenues AASCB, ÉQUISSalaire moyen ($ Canadiens) 77 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 75 000Site Web http://business.queensu.ca

4 SAUDER SCHOOL OF BUSINESS – UNIVERSITY OF BRITISH COLUMBIANombre d’années d’expérience 5 professionnelle moyenSalaire moyen au GMAT 642Accréditations internationales détenues AASCB, ÉQUISSalaire moyen ($ Canadiens) 73 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 52 541Site Web http://www.sauder.ubc.ca

5 SCHULICH SCHOOL OF BUSINESS – YORK UNIVERSITY Nombre d’années d’expérience 5 professionnelle moyenScore moyen au GMAT 660Accréditations internationales détenues ÉQUISSalaire moyen ($ Canadiens) 87 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 110 000Site Web http://www.schulich.yorku.ca

6 DESAUTELS FACULTY OF MANAGEMENT – MCGILL UNIVERSITYNombre d’années d’expérience 5 professionnelle moyenScore moyen au GMAT 650Accréditations internationales détenues ---Salaire moyen ($ Canadiens) 88 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 72 500Site Web http://www.mcgill.ca/desautels

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7 ALBERTA MBA PROGRAMS – UNIVERSITY OF ALBERTANombre d’années d’expérience 5 professionnelle moyenScore moyen au GMAT 608Accréditations internationales détenues AASCBSalaire moyen ($ Canadiens) 71 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 48,950Site Web http://www.business.ualberta.ca

8 HASKAYNE SCOOL OF BUNIESS – UNIVERSITY OF CALGARY Nombre d’années d’expérience 5 professionnelle moyenScore moyen au GMAT 610Accréditations internationales détenues AASCBSalaire moyen ($ Canadiens) 90 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 57 000 Site Web http://haskayne.ucalgary.ca

10 EDWARDS MBA UNIVERSITY OF CALGARY Nombre d’années d’expérience 4professionnelle moyenScore moyen au GMAT 550Accréditations internationales détenues AASCBSalaire moyen ($ Canadiens) 72 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 35 925Site Web http://www.edwardsmba.ca

11 JOHN MOLSON SCHOOL OF BUSINESS - CONCORDIA UNIVERSITY Nombre d’années d’expérience 6professionnelle moyenScore moyen au GMAT 607Accréditations internationales détenues AASCBSalaire moyen ($ Canadiens) 73 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 35 255Site Web http://johnmolson.concordia.ca

Source : QS Global 200 business school report 2012 ; Sites Web des institutions universitaires mentionnées. À part les frais de scolarité qui portent sur l’année 2012-2013. Les autres données correspondent à l’année 2011

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LESMBACANADIENS

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9 HEC MONTRÉALNombre d’années d’expérience 6 professionnelle moyenScore moyen au GMAT 625Accréditations internationales détenues AASCB, AMBA, ÉQUISSalaire moyen ($ Canadiens) 79 000 Langue (s) d’enseignement Anglais, français Coûts du programme ($ Canadiens) 33 000 Site Web http://www.hec.ca/mba

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25AFRIQUE EXPANSION Magazine 40

INDUSTRIEPHARMACEUTIQUE

ENAFRIQUE

Avec un chiffre d’affaires évalué à près de 855 milliards de dollars en 2011 et une marge moyenne d’exploitation de plus de 16%, le marché pharmaceutique mondial est indéniablement dominé par les géants du secteur comme Pfizer, Novartis, Merck et autres. Ses ventes progressent de 5 à 7%, selon une étude du groupe IMS Inc. C’est donc sans surprise que l’on retrouve ces grands groupes internationaux sur le continent africain qui continue d’importer 80% de ses médicaments. Ils sont notamment très pré-

sents en Afrique du Nord dans des pays comme le Maroc, la Tunisie et l’Algérie. Mais depuis quelque temps, ils doivent composer avec la concurrence des groupes locaux et ceux originaires des pays émergents. La présence en Afrique de ces multinationales pharmaceutiques n’est pas toujours vue d’un très bon œil du fait notamment de l’utilisation des malades africains comme cobayes humains et de leur manque d’intérêt évident envers les maladies dites « négligées » qui affectent la santé de nombreux Africains.

VitraulleMboungou

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46 AFRIQUE EXPANSION Magazine 40

4629, rue Louis B. Mayer, suite 201Laval, Québec CANADA, H7P 6G5 Téléphone: +1 (450)-902-0527Fax: +1 (514)-393-9024 E-mail : [email protected]

Directeur de la Rédaction :Gerba Malam

Directrice générale :Amina Gerba

Rédactrice en chef adjointe :Vitraulle Mboungou

Rédaction Gerba MalamDidier OtiLéopold NsékéClaude GervaisSerge Tchaha

CorrespondantsFrance : Isaac EbwéléÉtats-Unis : Aziza Albou TraoréCameroun : Marc Omboui Badjang ba Nken Parfait N. SikiCongo : Thierry Sylvane NoungouGabon : Antoine Lawson Alexis KoumbaCôte d’Ivoire : Jean Samuel Kondo

AFRIQUE EXPANSION MAGAZINE est édité parGERAM COMMUNICATIONS INC

Président, Directeur de la publicationGerba Malam

Vice-PrésidenteAmina Gerba

Directeur du Marketing et VentesFernando Abad

Abonnements / Service à la clientèleJosée Campbell

Graphisme et illustrationGladiola Castro

ImpressionBeloin Graphique

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Photos : Shutterstock, iStockphoto et DR* AFRIQUE EXPANSION MAGAZINEDépôt légal :Bibliothèque nationale du Québec, 2012Bibliothèque nationale du Canada, 2012ISSN 1488-0504Postes Canada Convention no. 40033111

AFRIQUE EXPANSION MAGAZINE est indexé dans le CANADIAN ADVERTISING RATES AND DATACARD

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FLAS

HIN

FOS

AirNigeriaasuspendusesopérationsle10septembredernier,dontunvolLa-gos-Londres, après avoir licencié quasi-menttoutsonpersonnel«pourmanquedeloyauté».Lacompagnieaérienneni-gériane vieille de deux ans, appartenaitaumagnatdupétroleJimohIbrahimquil’a créée après avoir racheté la flotte de la compagnie nationale Nigeria Airways qui avait mis la clef sous la porte. M.Ibrahimadéclaréàl’AFPqu’ilavaitdûlicencier son personnel pour garantir lasécuritédespassagers.Maislesemployéslicenciés qui s’étaient mis en grève enjuin,l’accusentdenepasleuravoirverséleurssalairesetd’avoirrefuséd’améliorerleursconditionsdetravail.Lespassagersont été bloqués pendant des semainespendantlagrèvesurvenuequelquesjoursaprèsqu’unaviondelaDanaAirenpro-venancedelacapitaleAbuja,sesoitécra-séàLagostuantaumoins159personnes,l’unedespirescatastrophesaériennesdel’histoireduNigeria.

Source:AFP

AIR NIGERIA A SUSPENDU SES VOLS

L’agence de notation financière Stan-dard & Poor’s (S&P) vient de confirmer lanoteàlongetcourttermedel’Égypteà«B»,toutenmaintenantuneperspec-tive négative. La note avait été placéesous surveillanceavec implicationnéga-tive le25 juindernier.Lamiseà l’écartpar le président Mohamed Mursi, dupuissant chef des armées, le maréchalHusseinTantaoui,ancienministrede laDéfense de Moubarak, aurait contribuéà lever une partie des incertitudes del’agence. «Nouspensonsque lesFrèresmusulmans, formation politique domi-nanteenÉgypte,et lesplushautgradésdel’arméeégyptiennes’acheminentversunaccord»,expliqueS&Pdansuncom-muniqué.«Denotrepointdevue,celapourraitamenerlesautoritésàs’attaquerà certains des défis structurels pressants de l’Égypte et à enrayer la dégradationdes finances publiques et externes ». Mais sides tensions socialesoupolitiquesde-vaient à nouveau se faire jour, l’Égyptepourraitencores’exposeràundéclasse-ment,ajoutel’agence.

Source:ReutersFrance

ÉGYPTE STANDARD & POOR’S CONFIRME LA NOTE B AVEC UNE PERSPECTIVE NÉGATIVE

RialtoEnergy,jeunesociétépétrolièreaustraliennecotéeàLondres,adécouvertuneréservedegazdehautequalitéenfo-rantlepuitsivoirienGazelle-P4.Selonlesanalyses effectuées, tant la pression quelaqualitédeséchantillonsrécupéréssontsuffisamment positifs pour sauter l’étape de la mise en test et envisager directe-ment lamiseenproduction.Lacompa-gniequiaobtenudesautorités ivoirien-nes un droit exclusif d’exploitation surcetteparcelle,adoncledroitd’yproduirependant25ans.Depuismars2012,Rial-toEnergyaentamé3programmesdefo-ragedanscettezonepourtransformerlesressourcesditescontingentesenréservesde58millionsdebarils.Ledébit initialde la production représente 1,1 millionde m3/j, soit plus du tiers de l’objectif fixé pour l’ensemble du champ Gazelle. Face à ces bons résultats, la compagnienationale Petroci a décidé d’augmentersaparticipationdanscepermis,passantde15à26%.

Source : Ecofin Finance

DU GAZ DE HAUTE QUALITÉ DÉCOUVERTE AU LARGE DE LA CÔTED’IVOIRE

Leministèrealgériendel’Industriearécemmentannoncélacréationprochai-ned’une sociétémixte avec le construc-teurautomobilefrançaisRenaultpourlaconstructiond’uneusinedefabricationdevéhicules en Algérie. Le capital algérienserarépartientrelaSNVI(Sociéténatio-nale des véhicules industriels) et le FNI(Fonds national d’investissement) et ce,«àraisonde51%pourlespartenairesal-gérienset49%pourRenault»,apréciséleministère.Ledémarragedelafabricationdevéhiculesestprévu«dansles14mois,quisuivrontlacréationdelajoint-ventureetnonpasdansles18moissuivantscom-me initialement prévu », donc fin 2013. L’accord-cadre pour la construction decette usine qui devrait être installée àOran,aétésignéle25maidernieraprès15moisdenégociationscontinues.Ilpré-voit une production de 75 000 voituresparan,quiseraitportéeprogressivementà150000unités,dontunepartiedestinéeàl’exportation.

Source:JeuneAfrique

RENAULT ALGÉRIE CRÉATION D’UNE SOCIÉTÉ MIXTE

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