Les marchés

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Les commerces non sédentaires ayant partici petites entreprises. 76% d’entre eux ont choi contre seulement 44% pour le secteur du co aussi, une surreprésentation du statut de co 31%, contre une moyenne de 2% dans le co l’importance du soutien familial dans le bon fo surtout la fragilité de leurs activités. Ces commerçants comptent peu de salariés (6 du tiers employés à temps partiel. Lorsqu’ils leur grande difficulté à recruter pour des trava impératif de travailler le weekend. Les commerçants de notre échantillon sont é age moyen de plus de 50 ans, ils dépassen commerçants non sédentaires, qui s’élèvent à Ces commerçants fréquentent, en moyenne, 5 déroulent à 86% en matinée. Présent tout au pas masquer une forte tendance aux march dimanche. En effet, 41 % des entreprises inter Entrepr Ind. EAR GA SARL EU Au En 2007, la CCI du Loiret a souhaité réaliser un état des lieux des marchés de notre territoire. En effet, les commerçants non sédentaires jouent un rôle essentiel pour l’animation et le dynamisme de nos centres villes et centres bourgs. Après une première vague d’enquêtes, envoyées à 350 commerçants au 2 ème semestre 2007, plusieurs experts ont été à leur rencontre afin d’approfondir les résultats. Ces entretiens ont eu lieu sur l’agglomération d’Orléans, Montargis, Courtenay, Gien et Pithiviers. 70 % des marchés du Loiret analysés par le biais de cette enquête 87 % des commerçants non sédentaires interrogés sont dans l’alimentaire contre seulement 9 % dans l’équipement de la personne 64% des professionnels exercent sur étal (20% remorque, 16% véhicule) 16 % des commerçants interrogés sont à la fois sédentaires et non sédentaires. P P a a n n o o r r a a m m a a d d e e A A ipé à notre enquête demeurent de très isi la forme de l’entreprise individuelle, ommerce au sens général. On notera, onjoint collaborateur avec un taux de ommerce de détail. Ce résultat rappelle onctionnement de leurs entreprises mais 65% ont moins de 3 salariés), dont près ont besoin de personnel, ils soulignent aux dont la pénibilité est forte et où il est également, relativement âgés. Avec un nt largement la moyenne nationale des 44 ans d’après l’INSEE. 5 marchés par semaine, marchés qui se long de la semaine, ce constat ne doit hés de fin de semaine, notamment le rrogées participent à ceux du week-end. 0 10 20 30 40 rise . RL AEC URL utre 76% 9% 13% 2% 29% 20% Formes juridiques Nomb Same 17% Diman 24% e e s s M M a a r r c c h h é é s s A Ao ou ut t 2 20 00 08 8 16% 11% 5% 5% 2% 2% 9% bre de salariés par entreprise Répartition des marchés par jour Mardi 3% Mercredi 22% Jeudi 14% edi % nche % Lundi 5% Vendredi 15%

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LFC marchés

Transcript of Les marchés

Page 1: Les marchés

Les commerces non sédentaires ayant participé à notre enquête demeurent depetites entreprises. 76% d’entre eux ont choisi la forme de l’entreprise individuelle, contre seulement 44% pour le secteur du commerce au sens général. On notera, aussi, une surreprésentation du statut de conjoint collaborateur avec un taux de 31%, contre une moyenne de 2% dans le commerce de détail. Ce résultat rappelle l’importance du soutien familial dans le bon fonctionnement de leurs entreprises mais surtout la fragilité de leurs activités.

Ces commerçants comptent peu de salariés (65% ont moindu tiers employés à temps partiel. Lorsqu’ils ont besoin de personnel, ils soulignent leur grande difficulté à recruter pour des travaux dont la pénibilité est forte et où il est impératif de travailler le weekend.

Les commerçants de notre échantillon sont également, relativement âgés. Avec un age moyen de plus de 50 ans, ils dépassent largement la moyenne nationale des commerçants non sédentaires, qui s’élèvent à 44 ans d’après l’INSEE.

Ces commerçants fréquentent, en moyenne, 5 marchés par semaine, marchés qui se déroulent à 86% en matinée. Présent tout au long de la semaine, ce constat ne doit pas masquer une forte tendance aux marchés de fin de semaine, notamment le dimanche. En effet, 41 % des entreprises interrogées partici

Entreprise Ind.

EARL GAEC

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Autre

En 2007, la CCI du Loiret a souhaité réaliser un état des lieux des marchés de notre territoire. En effet, les commerçants non sédentaires jouent un rôle essentiel pour l’animation et le dynamisme de nos centres villes et centres bourgs. Après une première vague d’enquêtes, envoyées à 350 commerçants au 2ème semestre 2007, plusieurs experts ont été à leur rencontre afin d’approfondir les résultats. Ces entretiens ont eu lieu sur l’agglomération d’Orléans, Montargis, Courtenay, Gien et Pithiviers.

70 % des marchés du Loiret analysés par le biais de cette enquête 87 % des commerçants non sédentaires interrogés sont dans l’alimentaire contre seulement 9 % dans l’équipement de la personne 64% des professionnels exercent sur étal (20% remorque, 16% véhicule) 16 % des commerçants interrogés sont à la fois sédentaires et non sédentaires.

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Les commerces non sédentaires ayant participé à notre enquête demeurent de très petites entreprises. 76% d’entre eux ont choisi la forme de l’entreprise individuelle, contre seulement 44% pour le secteur du commerce au sens général. On notera, aussi, une surreprésentation du statut de conjoint collaborateur avec un taux de

contre une moyenne de 2% dans le commerce de détail. Ce résultat rappelle l’importance du soutien familial dans le bon fonctionnement de leurs entreprises mais

Ces commerçants comptent peu de salariés (65% ont moins de 3 salariés), dont près du tiers employés à temps partiel. Lorsqu’ils ont besoin de personnel, ils soulignent leur grande difficulté à recruter pour des travaux dont la pénibilité est forte et où il est

nts de notre échantillon sont également, relativement âgés. Avec un age moyen de plus de 50 ans, ils dépassent largement la moyenne nationale des commerçants non sédentaires, qui s’élèvent à 44 ans d’après l’INSEE.

5 marchés par semaine, marchés qui se déroulent à 86% en matinée. Présent tout au long de la semaine, ce constat ne doit pas masquer une forte tendance aux marchés de fin de semaine, notamment le dimanche. En effet, 41 % des entreprises interrogées participent à ceux du week-end.

0 10 20 30 40

Entreprise Ind.

EARL GAEC

SARL EURL

Autre

76%

9%

13%

2% 29%

20%

leur rencontre afin d’approfondir les

Formes juridiques

Nombre de salariés par entreprise

Samedi17%

Dimanche24%

eess MMaarrcchhééss

AAoouutt 22000088

16%

11%

5% 5%

2% 2%

9%

Nombre de salariés par entreprise

Répartition des marchés par jour

Mardi3%

Mercredi22%

Jeudi14%

Samedi17%

Dimanche24%

Lundi5%

Vendredi15%

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Le commerce non sédentaire réalise un chiffre d’affaires très faible, qui ne représentait que 1,2% de celui du commerce de détail en 2004. Si les non sédentaires interrogés déclarent un chiffre d’affaires supérieur à 70 000 € pour 49% d’entre eux, ce dernier reste inférieur à 50 000 € pour près du tiers. Les professionnels interrogés exerçant majoritairement dans l’alimentaire, leurs chiffres d’affaires sont loin d’atteindre la moyenne nationale (en alimentaire), estimée à 130 000 l’Insee. Ces résultats ne dévoilent pas, non plus, les inégalités entre secteurs d’activités. Pourtant, led’affaires des commerces alimentaires est souventélevé que celui de ses homologues en non alimentaire (60% contre 40%).

Tous s’accordent à dire que les mois les plus favorables, où le chiffre d’affaires est le plus élevé, sont avril, mai et juin. En effet, avec le retour des beaux jours et l’arrivée des produits maraîchers, le printemps constitue une période propice à la fréquentation des marchés. Cependant, ce constat est à nuancer car les achats des consommateurs peuvent varier en fonction de la météo et de la saisonnalité propre des produits (exemple jouet, vêtement).

Néanmoins, alors que les marchés du samedi ne représentent que 17% des marchés fréquentés par les commerçants interrogés, ces derniers affirment que cette journée est la plus favorable aux achats. Les chiffres d’affaires enregistrés sont donc les plus élevéau niveau national. En effet, 33% des français se rendent sur un marché le samedi et 49% du chiffre d’affaires des professionnels est réalisé ce jour. Encore une fois, le facteur météo peut modifier ces résultats de façon significative. De même, la fin de l’école primaire le samedi matin inquiète. Quel sera l’impact sur la fréquentation ?

Parmi les commerçants non sédentaires interrogés, 36.5% déclarent avoir investi cette année et 73% d’entre eux pendant les 5 dernières années.

L’investissement moyen est relativement élevé puisqu’il dépasse les 10 000 € pour plus de 40% des commerçants. Ce constat est lié aux caractéristiques du métier de commerçant non sédentaire et à celles de notre échantillon. En effet, leur mobilité justifie, en grande partie, la nécessité d’investir dans un véhicule et cette tendance est d’autant plus importante professionnels du secteur alimentaire dont le véhicule est l’outil de travail principal.

Les commerçants non sédentaires n’ont pas une attitude attentiste. 45% d’entre eux pensent investir dans ans à venir pour maintenir ou développer leurs

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Le commerce non sédentaire réalise un chiffre d’affaires très faible, qui ne représentait que 1,2% de celui du commerce de détail en 2004. Si les non sédentaires

déclarent un chiffre d’affaires supérieur à € pour 49% d’entre eux, ce dernier reste inférieur

ès du tiers. Les professionnels interrogés exerçant majoritairement dans l’alimentaire,

la moyenne 000 €, d’après

l’Insee. Ces résultats ne dévoilent pas, non plus, les ’activités. Pourtant, le chiffre

souvent plus ses homologues en non alimentaire

Tous s’accordent à dire que les mois les plus favorables, où le chiffre d’affaires est le plus élevé, sont avril, mai et juin. En effet, avec le retour des beaux jours et l’arrivée

s, le printemps constitue une période propice à la fréquentation des marchés. Cependant, ce constat est à nuancer car les achats des consommateurs peuvent varier en fonction de la météo et de la saisonnalité propre des produits (exemple jouet,

éanmoins, alors que les marchés du samedi ne représentent que 17% des marchés fréquentés par les commerçants interrogés, ces derniers affirment que cette journée est la plus favorable aux achats. Les chiffres d’affaires enregistrés sont donc les plus élevés, comme au niveau national. En effet, 33% des français se rendent sur un marché le samedi et 49% du chiffre d’affaires des professionnels est réalisé ce jour. Encore une fois, le facteur météo peut modifier ces résultats de façon

a fin de l’école primaire le samedi matin inquiète. Quel sera l’impact sur la fréquentation ?

Parmi les commerçants non sédentaires interrogés, 36.5% déclarent avoir investi cette année et 73% d’entre

oyen est relativement élevé puisqu’il € pour plus de 40% des

commerçants. Ce constat est lié aux caractéristiques du métier de commerçant non sédentaire et à celles de notre échantillon. En effet, leur mobilité justifie, en grande

, la nécessité d’investir dans un véhicule et cette pour les

professionnels du secteur alimentaire dont le véhicule est

taires n’ont pas une attitude entre eux pensent investir dans les 3

r maintenir ou développer leurs activités.

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Chiffre d’affaires annuel

Mois les plus forts au regard du chiffre d’affaires

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Chiffre d’affaires annuel

Mois les plus forts au regard du chiffre d’affaires

Jours les plus forts au regard du chiffre d’affaires

Valeur moyenne des investissements

27%

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Page 3: Les marchés

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Malgré leurs souhaits de développement, la plupart des non sédentaires ressentent une réelle inquiétude face à l’évolution de leur activité (renouvellement des professionnels, vieillissement de la clientèle, …).

Effectivement, près de 60% des commerçants interrogés ne transmettront ni ne céderont leurs entreprises. Même si dans ce type de commerce, les taux de création et de reprise sont toujours très faibles et ne représentent de l’ensemble du commerce, le renouvellement des commerçants non sédentaires deviendra très vite problématique.

De plus, même si la fréquentation des marchés reste stable, 70% des commerçants jugent leur chiffre d’affaires en baisse ou en stagnation. Ils doivent faire face au développement des rayons frais des grandes surfaces et autres formules de vente directe chez les producteursmême, le Credoc n’évalue le panier moyen “qu’à 10,06 €, soit le plus petit de tous les circuits de distribution alimentaire non spécialisés. De fait, l’état d’esprit des commerçants est beaucoup moins enthousiaste et laisse penser que leur avenir ne sera pas de tout repos.

Les commerçants s’interrogent, donc, sur leur clientèle.

D’après le Credoc, près des 2/3 des Français déclarent se rendre 1 fois par semaine sur un marché. Cependant, les commerçants de notre échantillon constatent un vieillissement de leur clientèle : principalement composée de personnes âgées, de femmes au foyer ou d’actifs inoccupés, la moyenne d’âge atteint plus de 65 ans entre le lundi et le jeudi et ne diminue qu’à partir du vendredi, avec la venue des actifs occupés. Cette tendance risque de s’aggraver dans les années à venir avec le vieillissement de la population. En effet, l’INSEEune augmentation de la tranche des plus de 60 ans, de près de 40% d’ici 2015 sur notre territoire. Logiquement, le profil de la clientèle des marchés suivra cette évolution.

De plus, bien que les marchés français soient généralement bien équipés, spécialement en parking, 70% des commerçants craignent, notamment, une baisse de la fréquentation, liée aux difficultés de stationnement constatées les jours de marchés. Ce point reste un souci majeur pour leur activité.

Néanmoins, la population touristique constitue une clientèle potentielle intéressante, à la recherche de produits de qualité. Reste aux commersédentaires à capter ces prospects.

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Défavorable40%

Très défavorable9%

Sans réponse11%

En baisse35%

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Malgré leurs souhaits de développement, la plupart des non sédentaires ressentent une réelle inquiétude face à l’évolution de leur activité (renouvellement des

vieillissement de la clientèle, …).

Effectivement, près de 60% des commerçants interrogés ne transmettront ni ne céderont leurs entreprises. Même si dans ce type de commerce, les taux de création et de reprise sont toujours très faibles et ne représentent que 2%

e renouvellement des commerçants non sédentaires deviendra très vite

De plus, même si la fréquentation des marchés reste stable, 70% des commerçants jugent leur chiffre d’affaires

. Ils doivent faire face au développement des rayons frais des grandes surfaces et

chez les producteurs. De même, le Credoc n’évalue le panier moyen “ marchés ”

€, soit le plus petit de tous les circuits de ibution alimentaire non spécialisés. De fait, l’état

d’esprit des commerçants est beaucoup moins enthousiaste et laisse penser que leur avenir ne sera pas

Les commerçants s’interrogent, donc, sur leur clientèle.

2/3 des Français déclarent se rendre 1 fois par semaine sur un marché. Cependant, les commerçants de notre échantillon constatent un

: principalement composée de personnes âgées, de femmes au foyer ou d’actifs

moyenne d’âge atteint plus de 65 ans entre le lundi et le jeudi et ne diminue qu’à partir du vendredi, avec la venue des actifs occupés. Cette tendance risque de s’aggraver dans les années à venir avec le vieillissement de la population. En effet, l’INSEE prévoit une augmentation de la tranche des plus de 60 ans, de près de 40% d’ici 2015 sur notre territoire. Logiquement, le profil de la clientèle des marchés suivra cette évolution.

De plus, bien que les marchés français soient spécialement en parking, 70%

des commerçants craignent, notamment, une baisse de la fréquentation, liée aux difficultés de stationnement constatées les jours de marchés. Ce point reste un souci

que constitue une clientèle potentielle intéressante, à la recherche de produits de qualité. Reste aux commerçants non

25,45%

Moins de 40 ans Entre 40 et 60 ans

Problèmes détectés par les commerçants

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Problèmes détectés par les commerçants

de la clientèle des marchés

Fréquentation des marchés

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Mise aux norm es

Tous les jours Sans réponse

Page 4: Les marchés

D’une manière générale, le climat est sain sur les marchés, tant entre les commerçants eux-mêmes (non sédentaires ou sédentaires) qu’avec les institutionnels. Notons, seulement, pour certains d’entre eux une absence de contacts avec leurs municipalités, qui peut s’expliquer, notamment, par une gestion déléguée des marchés ou l’inexistence de commissions de marchés dans les communes.

Quant aux relations avec les placiers, celles-ci apparaissent plutôt bonnes. Ce sujet reste, pourtant, difficile à aborder avec les commerçants non sédentaires. Garant du respect de la réglementation et du bon déroulement des marchés, les placiers ont un pouvoir non négligeable sur des places et, par conséquent, sur la fréquentation du point de vente.

Les marchés dégagent de nombreux points fortspromenade pour 86% des français (où 73% d’entre eux trouvent des produits différents, selon le Credocailleurs, le nombre important de commerçants, la variété des gammes de produits et le dynamiprofessionnels font des marchés des endroits où les consommateurs aiment se rendre, tant pour leurs achats plaisirs que pour l’accueil des commerçants.

Certes, les non sédentaires du Loiret se reconnaissent certaines faiblesses. Les commerces leur semblent mal répartis sur les marchés surtout ceux de l’alimentaire. Ils estiment que des métiers de bouche spécialisés dans la transformation des produits et non de la production (poissonnier, crémier) font défaut et que les étals et les produits proposés manquent d’attrait.

Ce manque d’attractivité trouve, peut être, sa justification dans le caractère indépendant des commerçants non sédentaires. Leur mobilité rend difficile une prise de contacts régulière comme leurs homologues sédentaires. Ainsi, 41% d’entre eux ignorent l’existence d’associations de commerçants. Ils participent volontiers aux animations proposées mais ne s’investissent que peu dans leur organisation.

Au regard de ces résultats, les commerçants non sédentaires envisagent plusieurs pistes d’amélioration po

Ils souhaitent tout d’abord accroitre la communication et la promotion des marchés auprès des clientèles locales et touristiqd’améliorer leur fréquentation et de bénéficier de leur juste attractivité. .Ils comptent également valoriser leur image auprès de la clientèle existante, notamment par le biais d’animations nouvelles efréquentes. Pour cela, il leur semble nécessaire de professionnaliser les marchés et de rendre plus attrayants la gamme de pproposés ce qui pourraient prendre forme sous les traits d’une structure assurant consommateurs.

Contact : Véronique CHEMINEAU – CCI du Loiret

���� : 02 38 77 77 67 - Mail : [email protected]

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Points forts

Offre de commerces

Assez nombreux (56%)

Gamme de commerces

Assez varié

Démarche d'achats

Accueil des commerçants (85%)Dynamique et performant (55%)

D’une manière générale, le climat est sain sur les marchés, mêmes (non sédentaires

ou sédentaires) qu’avec les institutionnels. Notons, une absence de

i peut s’expliquer, notamment, par une gestion déléguée des marchés ou l’inexistence de commissions de marchés dans les

ci apparaissent plutôt bonnes. Ce sujet reste, pourtant, difficile à aborder

ec les commerçants non sédentaires. Garant du respect de la réglementation et du bon déroulement des marchés, les placiers ont un pouvoir non négligeable sur l’attribution des places et, par conséquent, sur la fréquentation du point

Les marchés dégagent de nombreux points forts : lieu de où 73% d’entre eux

trouvent des produits différents, selon le Credoc). Par , le nombre important de commerçants, la variété

des gammes de produits et le dynamisme des professionnels font des marchés des endroits où les

, tant pour leurs achats

Certes, les non sédentaires du Loiret se reconnaissent semblent mal

sur les marchés surtout ceux de l’alimentaire. Ils estiment que des métiers de bouche spécialisés dans la transformation des produits et non de la production (poissonnier, crémier) font défaut et que les étals et les

activité trouve, peut être, sa justification dans le caractère indépendant des commerçants non sédentaires. Leur mobilité rend difficile une prise de contacts régulière comme leurs homologues sédentaires.

ntre eux ignorent l’existence d’associations de commerçants. Ils participent volontiers aux animations proposées mais ne s’investissent que peu dans leur

Au regard de ces résultats, les commerçants non sédentaires envisagent plusieurs pistes d’amélioration po

Ils souhaitent tout d’abord accroitre la communication et la promotion des marchés auprès des clientèles locales et touristiqbénéficier de leur juste attractivité. .

Ils comptent également valoriser leur image auprès de la clientèle existante, notamment par le biais d’animations nouvelles efréquentes. Pour cela, il leur semble nécessaire de professionnaliser les marchés et de rendre plus attrayants la gamme de pproposés ce qui pourraient prendre forme sous les traits d’une structure assurant l’adéquation entre l’offre et la demande des

Relation avec les placiers

Relation avec les mairies

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CCI du Loiret – 23, place du Martroi – 45000 Orléans

: [email protected]

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AAoouutt 22000088

Points forts Points faibles

Assez nombreux (56%)

Assez variées (52%) Manque d'activités de bouche (60%)

Pas assez attrayants (29%)

Accueil des commerçants (85%) Dynamique et performant (55%)

Au regard de ces résultats, les commerçants non sédentaires envisagent plusieurs pistes d’amélioration pour faire face à leurs difficultés :

Ils souhaitent tout d’abord accroitre la communication et la promotion des marchés auprès des clientèles locales et touristiques afin

Ils comptent également valoriser leur image auprès de la clientèle existante, notamment par le biais d’animations nouvelles et plus fréquentes. Pour cela, il leur semble nécessaire de professionnaliser les marchés et de rendre plus attrayants la gamme de produits

’adéquation entre l’offre et la demande des

Relation avec les placiers

Relation avec les mairies

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