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IT Benchmark - N° 106 - 10 juin 2019 Stratégie Secteur Poids des budgets IT/chiffre d’affaires (2017) Finance 7,16 % Services professionnels 5,82 % Éducation 5,77 % Média, tourisme 4,39 % Technologies 3,73 % Assurance 3,62 % Santé 3,49 % Énergie 2,50 % Distribution 2,04 % Industrie 1,95 % BTP 1,51 % Source : CIO Insider, technology budgets, from value preservation to value creation, Deloitte Insights. Lien : https://www2.deloitte.com/insights/us/en/ focus/cio-insider-business-insights/technology- investments-value-creation.html Notre avis. La distribution et l’industrie vont progressivement rattraper leur retard, sous l’effet des usages des consommateurs et de la maturité des technologies de l'industrie 4.0 Dépenses IT par secteur : la finance en tête Selon Deloitte, les entreprises du secteur financier arrivent en tête pour le poids de leurs dépenses IT en proportion de leur chiffre d’affaires, très loin devant l’industrie et la distribution. La moyenne, tous secteurs confondus, est de 3,3 %. Management du SI IA et automatisation : les principales craintes L'étude CX Benchmarking Report de Dimension Data a identifié les principales craintes des managers à l’égard des technologues liées à l’intelligence et à l’automatisation/robotisation : Source : CX Benchmarking Report, Dimension Data. Lien : https://www.dimensiondata.com/insights/customer-experience- benchmarking-report-2019 Notre avis. La crainte de retours clients négatifs, qui arrive en première place, justifie un effort particulier pour expliquer les finalités et sécuriser les données personnelles. « Terminator a fait autant de mal à l’intelligence artificielle que Les Dents de la Mer à la peur des requins. » Guillaume Charly, associé Deloitte (conférence de présentation des Tech Trends 2019, mars 2019). Les indicateurs pour manager le digital N°106

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IT Benchmark - N° 106 - 10 juin 2019

Stratégie

SecteurPoids des budgets IT/chiffre d’affaires

(2017)

Finance 7,16 %

Services professionnels 5,82 %

Éducation 5,77 %

Média, tourisme 4,39 %

Technologies 3,73 %

Assurance 3,62 %

Santé 3,49 %

Énergie 2,50 %

Distribution 2,04 %

Industrie 1,95 %

BTP 1,51 %

Source : CIO Insider, technology budgets, from value preservation to value creation, Deloitte Insights.Lien : https://www2.deloitte.com/insights/us/en/focus/cio-insider-business-insights/technology-investments-value-creation.html

Notre avis. La distribution et l’industrie vont progressivement rattraper leur retard, sous l’effet des usages des consommateurs et de la

maturité des technologies de l'industrie 4.0 •

Dépenses IT par secteur : la finance en têteSelon Deloitte, les entreprises du secteur financier arrivent en tête pour le poids de leurs dépenses IT en proportion de leur chiffre d’affaires, très loin devant l’industrie et la distribution. La moyenne, tous secteurs confondus, est de 3,3 %. •

Management du SI

IA et automatisation : les principales craintesL'étude CX Benchmarking Report de Dimension Data a identifié les principales craintes des managers à l’égard des technologues liées à l’intelligence et à l’automatisation/robotisation :

Source : CX Benchmarking Report, Dimension Data.Lien : https://www.dimensiondata.com/insights/customer-experience-benchmarking-report-2019

Notre avis. La crainte de retours clients négatifs, qui arrive en première place, justifie un effort particulier pour expliquer les finalités et sécuriser les données personnelles. •

« Terminator a fait autant de mal à l’intelligence artificielle que Les Dents de la Mer à la peur des requins. »

Guillaume Charly, associé Deloitte (conférence de présentation des Tech Trends 2019, mars 2019).

L e s in di c a t e ur s p o ur m a n a g e r l e dig it a l

N°106

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Sécurité

Cyberattaque : les cinq étapesGénéralement, une cyberattaque se déroule en cinq grandes étapes :1. La reconnaissance : de la cible, de l’architecture de ses systèmes, de la politique de sécurité, recherche de vulnérabilités et de vecteur d’attaque, etc.2. L’intrusion initiale : prise de contrôle d'un élément du système d'information par utilisation des vulnérabilités ou failles identifiées lors de la phase de reconnaissance.3. La propagation : déplacement dans le système d'information et prise de contrôle d'autres éléments jusqu'à atteindre le cœur du SI et accéder aux éléments ciblés.4. La persistance : installation d'un camp de base dans le système d'information, mise en place de mécanismes pour conserver le contrôle sur le SI dans la durée, compréhension et observation du système d'information, découverte, création et exploitation de nouveaux canaux d'accès.5. L’action : mise à profit des accès sur le système d’information. •

Source : Les 5 étapes du déroulement d'une cyberattaque, Hub One.

Lien : www.hubone.fr/oneblog/les-cinq-phases-dune-cyberattaque/

Prestataires cloud et sécurité : les dix attentes des DSI1. L’engagement sur des SLA pour les contrats existants.2. Des garanties de responsabilité pour l’héber­gement des données.3. Le chiffrement natif des données.4. Des tests réguliers pour détecter les vulné­rabilités potentielles.5. Une authentification des connexions et une traçabilité des événements.6. Une gestion du trafic pour adapter les règles de sécurité.7. Des processus automatisés et orchestrés de gestion de la sécurité.8. Une portabilité des données pour éviter la dépendance à l’égard des prestataires.9. Des moyens d’authentification multi­facteurs.10. Un contrôle des flux de données et des événements associés. • Source : « Orchestrer et piloter en dynamique les infrastructures hybrides : un enjeu clé pour les DSI », Markess, septembre 2018.

Sourcing

Les principaux critères de choix d’un ERP et de l’intégrateur • Une couverture fonctionnelle adaptée au secteur d’activité et aux métiers.• La pérennité de l’éditeur et du partenaire intégrateur.• Une roadmap claire pour la solution.• Un positionnement de la solution à l’international.• La disponibilité des ressources compétentes sur le marché.• Des références clients nombreuses et représentatives du secteur d’activité.• Une technologie maîtrisée et prospective.• La liberté d’adaptation nécessaire pour prendre en compte vos sources de différenciation. Le choix de l’intégrateur doit donc répondre à des critères essentiels :• L’intégration ERP comme cœur de métier.• Une expertise à la fois technique et fonctionnelle sur la solution choisie.• Une méthodologie éprouvée, agile et intelligible.• Un engagement sur le résultat (respect du budget, des délais, des KPI projet).• Un partenariat fort avec l’éditeur ERP retenu.• Une solidité et une indépendance financière.• La stabilité des équipes et des compétences.• Un positionnement à l’international.• Des références clients significatives dans le secteur d’activité. • Source : La réussite de votre projet ERP repose sur une implication partagée et pilotée par la direction générale, TVH Consulting.Lien : www.celge.fr/wp-content/uploads/2018/08/TVH-Consulting-Reussite-ERP.pdf

Solutions RH : les freins à l’achat Selon une étude Markess, plusieurs facteurs freinent l’investissement des DRH en solutions IT :• Le frein financier, avec le manque de moyens financiers ou le faible budget que peuvent accorder les DRH à leurs projets de digitalisation RH, signe que les RH ne sont pas encore vues comme une fonction stra­tégique par l’ensemble des organisations.• La conduite du changement à mener en interne, auprès des équi­pes RH, des managers et des collaborateurs.• Les contraintes légales et réglementaires qui monopolisent encore trop de ressources sur des sujets administratifs et ne permettent pas à certaines DRH de mener des projets sur d’autres domaines RH.• La sécurité des données RH, point lié à la gestion des données, qui est critique pour les décideurs RH : 96 % d’entre eux considèrent comme prioritaire de garantir la confidentialité des données RH.• Le manque de pouvoir des DRH, en écho notamment à leur capa­cité financière jugée faible. •

Source : Markess, Salon Solutions RH 2019.

Notre avis. On retrouve ces critères pour d’autres métiers, notam­ment le marketing ou la finance. •

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Qui travaille avec qui ?• Sphero, fabricant de jouets connectés, s’est appuyé sur Rubrik pour faciliter l’intégration entre Nutanix AHV et AWS.

• Smith & Williamson, société anglaise de services professionnels et financiers, a implémenté la solution SaaS d’Avaloq pour améliorer les prestations de services de gestion des placements de ses clients. • Equinix sera en charge de l’hébergement de la station d’atterrissement (CLS) de Google dans la région de Los Angeles. Cette dernière sous­tendra l’installation de Curie, le premier système de câbles sous­marins à établir une liaison avec le Chili.

• La Croix Rouge Française de Nîmes a choisi l'application Whoog de remplacement de personnels. Les personnels peuvent s'inscrire volontairement sur l'application et indiquer leurs disponibilités, les managers peuvent publier des missions de remplacement selon les besoins identifiés. • Lagarrigue, spécialisée dans les solutions d’orthopédie, a fait appel à Web-Atrio pour entreprendre sa transition digitale, grâce à une application qui dématérialise les fiches de mesures, même en cas de coupure Internet. • Atos et Google Cloud ont signé avec T-Mobile Netherlands pour la fourniture d'un nouveau chatbot, utilisant l'intelligence artificielle, dans le cadre du projet de transformation digitale du groupe de télécommunications. • La ville de Courbevoie a fait appel à Spie pour le déploiement de son réseau fibre optique et Wi­Fi sur 130 sites publics (administrations, écoles, etc.).

• Le magasin SUPER U de Trèbes a choisi Toshiba pour passer à l’étiquetage intelligent avec les étiquettes électroniques de gondole Hanshow. • Girard Agediss a retenu Descartes pour optimiser les livraisons des commandes clients d’Ikea.

• Imerys, producteur de spécialités minérales pour l’industrie, a fait appel à CapGemini pour l’accompagner dans sa transformation digitale. L’ESN mettra en place une plateforme, basée sur SAP S/4 Hana, pour intégrer les différentes fonctions (finance, ventes, achats, production, maintenance et qualité).

ERP : les questions à poser aux éditeursAvant de prendre une décision finale sur le choix d’un ERP, les analystes de Panorama Consulting suggère de poser les questions suivantes aux éditeurs :• Quels types d’hébergement sont proposés ?• Quelles sont les plateformes, bases de données et systèmes d’exploi­ tation utilisés ?• Quelle est la base clients et quelles sont les références sectorielles ?• La solution est­elle conçue par l’éditeur ou est­il revendeur ?• Qui prend en charge l’implémentation ?• Quel est le temps moyen d’implémentation ?• Comment la solution va­t­elle s’adapter aux changements business ?• Quelle est la fréquence des upgrades ?• Quel est le type de support proposé ?• S’il faut personnaliser, quels sont les prérequis ?• Dans quelle mesure les clients peuvent influencer le développement de nouvelles fonctionnalités dans la solution ? •

Source : 10 steps to guide an ERP software selection, Panorama Consulting.Lien : www.panorama-consulting.com/resource-center/10-steps-guide-erp-software-selection/

Sourcing

Compétences digitales : comment les acquérir ?Les compétences digitales nécessaires au développement de l’organisation l’ont principalement été par recrutement externe, plus que toute autre méthode, selon une étude de l’EBG. La deuxième source de recrutement de compétences est assurée par les start-up. •

Source : L’entreprise apprenante contre-attaque, référentiel de la maturité digitale 2018-2019, EBG, IBM.Lien : https://www.ebg.net/publication/RA_fA_rentiel_MaturitA_Digitale_2018-100003.htm

3,7 milliards d’euros, c’est le total des dépenses en logiciels et services en Europe en 2021 (contre 1,7 milliard en 2017), dont 69 % pour les services et 31 % pour les logiciels (IDC).

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Sourcing

Qui travaille avec qui ? • OnParticipe.fr, cagnotte en ligne, a retenu la solution de paiement électronique W­Ha d’Orange.

• EDF Luminus, deuxième producteur d'électricité et fournisseur d'énergie sur le marché belge a signé un contrat de cinq ans avec HCL Technologies. L'ensemble des applications SAP d'EDF Luminus sera migré vers le cloud d'Amazon Web Services (AWS). HCL assurera par ailleurs les services intégrés liés au cloud et aux centres de données et la gestion des applications hors SAP, notamment la gestion de l'infrastructure, les services réseau et sécurité de bout en bout, ainsi que l'intégration et la gestion des services (Service Integration and Management).

• La marque de cosmétiques australienne Aesop a implémenté la solution Cegid Shopping, pour l’ensemble de ses points de vente.

• Mercedes-Benz Cars et Icertis, fournisseur de gestion de contrats d'entreprise dans le cloud, se sont associés pour développer des contrats liés à la gestion logistique, basés sur la Blockchain. Ces contrats permettent de garantir que les pratiques d'externalisation et de sous­traitance mondiales de Mercedez­Benz Cars respectent ses exigences en matière de conditions de travail, de droits humains, de protection de l'environnement, de sécurité, d'éthique commerciale et de conformité, sans compromettre la confidentialité.

• Condé Nast, groupe de médias, a choisi DataStax pour améliorer son expérience client et fidéliser son public. Condé Nast touche plus de 144 millions de consommateurs à travers ses divers supports papiers, numériques et vidéos. • La Cipav met en place la dématérialisation totale des paiements de cotisations avec la solution Paytweak. • Le groupe Hellenic Dairies, spécialiste des produits laitiers basé en Grèce, a retenu l’application de maintenance connectée d’InUse pour cinq sites de production. • Auchan Retail France a implémenté Tableau, solution d'analyse et de visualisation de données, pour aider le top et le middle management, soit 7 000 collaborateurs dans 600 magasins, à piloter leur activité.

• Danone a retenu Metron pour optimiser les consommations énergétiques de son usine Blédina.

Management du SI

Coût Applications Infrastructures

Plus de 10 % moins cher 8 % 8 %

De 1 à 10 % moins cher 15 % 17 %

Identique 29 % 26 %

1 à 10 % plus cher 33 % 33 %

Plus de 10 % plus cher 15 % 16 %

Source : IDC, Cloudview 2018.

Notre recommandation. Bien étudier les coûts cachés qui, par définition, demandent du temps pour les identifier et les quantifier. •

Le cloud : plus cher que prévu dans un cas sur deuxSelon IDC, les coûts du cloud se révèlent, à l’usage, plus élevés que ce qui était anticipé : dans un cas sur deux pour les applications et les infrastructures. •

Profil dominantdes DSI

Missions % de DSI (selon les métiers)

Conseiller stratégique

Identifie de façon proactive les besoins métiers et formule des recommandations

49 %

Consultant Évalue et conseille sur les besoins métiers et les choix technologiques

31 %

Tiers de confiance

Évalue les risques et la gouver-nance

12 %

Voix de la raison Identifie les obstacles 5 %

Mauvais joueur Fait ce qu’il veut pour gérer les nouveaux projets

4 %

Source : « IT-business aligments (finally) gets real », CIO.Lien : www.cio.com/article/3268015/digital-transformation/state-of-the-cio-2018-it-business-alignment-finally-gets-real.html

Notre avis. Il y a très peu de différences entre cette vision et la vision des DSI de leur propre positionnement. •

Comment les métiersvoient-ils les DSI ? Les DSI peuvent se classer en cinq catégories : les conseillers stratégiques, les consultants, les évaluateurs de risques, les tiers de confiance et les mauvais joueurs. Comment les métiers considèrent­ils cette typologie ? •

45% des salariés qualifient la recherche de documents et d’in­formations « difficile et chronophage » (M-Files).

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Repères

Chiffres-clés 41% des dirigeants ont tenté de se

débrouiller pour se mettre en conformité RGPD sans trop savoir comment s'y prendre (Opinion Way - Captain Contrat).

63% des professionnels IT déclarent s’être davantage préoccupés de la

confidentialité et de la sécurité de leurs données personnelles au cours des deux dernières années (Yubico).

21% des consommateurs français utilisent la recherche vocale chaque

semaine (Uberall).

15% des DG se tournent vers des consultants externes pour obtenir un

« feedback honnête », 51 % vers le Top Management (Egon Zhender).

1/4 des dirigeants français avoue ne toujours pas analyser les données de

leur entreprise (YouGov - Tableau Software).

44% des entreprises vont augmenter le nombre de leurs prestataires SaaS

dans les deux ans, et 34 % les fournisseurs de PaaS et de Iaas (Technology Business Research).

95% des PME françaises, tous marchés confondus, se disent satisfaites de

leurs solutions informatiques actuelles (Konica Minolta - Opinium).

85% des entreprises affirment être à des années de tirer pleinement parti des

avantages du cloud (IDC).

50% des entreprises ont déjà connu des problèmes de performance

avec leurs applications ou leurs réseaux dans le cloud (Ixia).

124 c’est le nombre de robots industriels pour 10 000 salariés en France, contre

273 en Allemagne (Symop, organisation professionnelle regroupant les fabricants français de machines-outils).

81% des entreprises migrent leurs communications dans le cloud pour

bénéficier de fonctionnalités innovantes (Mitel).

57% des DSI comptent recourir, à l’horizon 2020, à Kubernetes a f in d ’automat iser le

déploiement, la montée en charge et la gestion d’applications conteneurisées (Markess).

Types d’entreprises

Situation vis-à-vis de DevOps

% d’entreprises concernées

Retardataires Pas de stratégie 5 %

Suiveurs Amorce d’une stratégie 15 %

Explorateurs Expérimentation des pratiques dans la DSI

45 %

Testeurs Adoption de pratiques standardisées entre l'IT et quelques métiers

18 %

Accélérateurs Déploiement des pratiques au sein de nombreux métiers

10 %

Transformateurs Généralisation de l’approche DevOps à l’ensemble des métiers et optimi-sation régulière de la stratégie

7 %

Source : IDC France, conférence DevOps, septembre 2018.

Management du SI

DevOps : où en sont les entreprises ?Delon une étude d’IDC, il existe six stades de maturité dans l’approche DevOps. •

Expérience client : les huit bénéficesSelon Gartner, 62 % des entreprises ont observé un retour sur investissement positif de leur amélioration de l’expérience client. Les principaux bénéfices sont les suivants :• Une augmentation de la satisfaction des clients (60 % des cas).• Un accroissement du chiffre d’affaires (58 %).• Une réduction du taux de départ (46 %).• Une hausse des marges (45 %).• Une réduction des coûts des services (45 %).• Une amélioration de la valeur de la marque (39 %).• Une réduction des coûts d’acquisition des clients (38 %). •

Source : How to Prioritize Customer Experience and Employee Experience in Projects, Gartner.

Support IT et mobilité : les principales demandesD’après une étude d’IDG, les demandes les plus fréquentes concernant le support de la mobilité sont les suivantes :• Les problèmes de connexion ou de mots de passe expirés (50 % des demandes).• La configuration de l’e­mail (48 %).• Les problèmes matériels (41 %).• L’utilisation des applications mobiles professionnelles (30 %).• La configuration des paramètres Wi­Fi (27 %).• Le déverrouillage d’un appareil (27 %).• L’accès à un fichier (25 %).• Un problème d’imprimante (11 %). •

Source : Les appareils mobiles : nouvel horizon de l’assistance pour le service informatique, IDG Research, Market Pulse, Rescue LogMeIn.

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Repères

Chiffres-clés 31% des entreprises utiliseront

prioritairement DevOps pour développer, tester et gérer les applications en 2022, 12 % conserveront le cycle en V et 57 % adopteront les deux approches (IDC).

62% des dirigeants français estiment que les jeunes recrues ont de meilleures

compétences en analyse de données que les générations précédentes, et en particulier celles ou ceux venant d'écoles d'ingénieurs ou d'écoles spécialisées dans le digital (71%) (YouGov - Tableau Software).

4 utilisateurs sur 5 ont besoin de pouvoir accéder aux documents de leur entreprise

sur leur appareil mobile (M-Files).

79% des consommateurs français privilégient le téléphone pour

effectuer une réclamation, 68 % l’e­mail (Zendesk).

25% des DSI estiment que les services de partage de documents en

ligne sont un point de faiblesse pour la sécurité (Stormshield).

47% des pro f e s s ionne l s I T a s s u r e n t q u e l a préoccupation principale de

leur entreprise est la protection des informations client, suivie par la protection des données des salariés, pour 45 % (Yubico).

16% des PME françaises ont l’intention d’adopter une infrastructure cloud

au cours des trois prochaines années (Konica Minolta - Opinium).

45% des entreprises françaises n’ana­lysent pas exhaustivement les

connexions à leur SI, avec des remontées d’alertes pour les accès suspects (CIO).

35% des décideurs RH français estiment que le fait qu’une solution

RH soit en mode SaaS est un critère entrant impérativement en compte dans le choix de cette solution (Aragon- erh - Econocom).

37% des d i r i geants f rança i s reconnaissent que les « compétences

en matière des données » seront « vitales pour l'entreprise » au cours des cinq prochaines années (YouGov - Tableau Software).

Utilisateurs du SI : les six profils-typesPlus de 8 salariés sur 10 mobilisent les technologies de l'information et de la communication (TIC) dans leur travail, d’après une étude du Cereq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications), qui dresse six profils­types d’utilisateurs :• Les « nomades » (16 % des salariés) ont un usage intense de tous les outils de communication numérique, pour des utilisations très diverses (ingénieurs informatiques, employés administratifs, cadres commerciaux).• Les « relation clients » (16 %) sont également très connectés, avant tout pour communiquer sur leur entreprise et gérer les relations avec les clients et prestataires (professions paramédicales, attachés commerciaux et secrétaires).• Les « tâches en ligne » (25 %) ont un recours aux outils qui facilitent la coordination en interne (employés administratifs, banques, assurances, techniciens de maintenance).• Les « recherche d'emploi » (13 %) utilisent avant tout les moteurs de recherche et les réseaux sociaux pour se documenter ou rechercher un emploi. (employés de l'hôtellerie et de la restauration, infirmiers, conducteurs de véhicules).• Les « distants » (14 %) utilisent uniquement, et de façon peu intense, l'e­mail et l'intranet de leur entreprise (agents d'entretien, vendeurs, ouvriers qualifiés de l'industrie).• Les « non connectés » (16 %) n'utilisent aucun de ces outils (ouvriers du bâtiment, des industries de process, agents d'entretien). •

Source : La formation des salariés 2.0 : l’effet de levier des TIC, Marion Lambert, Cereq Bref, n° 376, avril 2019.Lien : http://www.cereq.fr/publications/Cereq-Bref/La-formation-des-salaries-2.0-l-effet-levier-des-TIC

Budgets IT en 2019 : la globalisationSelon Computer Economics, la croissance des budgets IT sera très homogène selon les continents, du moins pour les plus développés, avec 3 % de hausse prévue pour 2019. L’Asie et l’Amérique latine restent en retrait. •

Source : Worldwide IT spending and staffing outlook for 2019, Computer Economics.Lien : www.computereconomics.com

Management du SI

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Repères

Chiffres-clés

80% des déploiements IaaS/PaaS seront gérés sur quatre plateformes

(IDC).

83% des salariés sont contraints de recréer des documents existants,

qu’ils n’arrivent plus à retrouver ou qui sont devenus inaccessibles (M-Files).

48% des consommateurs français mettent fin à leur relation avec une

marque s'ils ont connu une mauvaise expérience (Zendesk).

15% seulement des salariés européens estiment que leur entreprise adopte une

approche totalement intégrée et centralisée de l'expérience client (Dimension Data).

60% des dirigeants français recon­naissent la valeur commerciale de

l'analyse de leurs données, mais plus d'un tiers (34 %) rencontre des difficultés à recruter des employés possédant les compétences requises pour le faire (YouGov - Tableau Software).

48% des DSI français pensent que les applications en mode SaaS

représentent un risque élevé (Stormshield).

62% des entreprises françaises estiment que la performance de

la fonction RH est améliorée grâce aux outils de digital RH (Sopra HR Software - L'Usine Digitale).

34% des entreprises françaises ne surveillent pas spécifiquement

les accès privilégiés à leur système d’information (administrateurs…) (CIO).

57% des budgets IT sont dédiés à l’opérationnel, 26 % au changement

et 16 % à l’innovation (Deloitte).

47% des collaborateurs viennent au bureau pour maintenir des

relations sociales, 35 % y viennent pour être tout simplement visibles de leurs collègues (Fuze).

70% des professionnels de l’innovation attendent un leadership assumé

chez leurs collaborateurs (EBG).

62% des décideurs RH privilégient l’expérience utilisateur pour le

choix de solutions RH (Aragon - erh - Econocom).

Stratégie

La maturité des entreprises françaises dans leur transformation digitale

Description 2018

Digital Leaders La transformation numérique, quelle que soit sa forme, fait partie intégrante de leur ADN

4,0 %

Digital Adopters Disposent d’un plan digital mature, ont déjà réalisé des investissements et des innovations

17,3 %

Digital Evaluators Réalisent leur transformation avec pru-dence et par étapes, en planifiant et en investissant pour l’avenir

18,0 %

Digital Followers Peu d’investissements digitaux, tentent timidement de planifier l’avenir

35,3 %

Digital Laggards N’ont pas de plan digital, ont réalisé des investissements et des initiatives limitées

25,3 %

Source : Dell Technologies Digital Transformation Index, Vanson Bourne.Lien : www.delltechnologies.com/en-us/perspectives/digital-transforma-tion-index.htm#

Transformation digitale : une typologie des entreprises françaisesSeulement 4 % des entreprises françaises sont qualifiées de Digital Leaders, selon le Dell Technologies Digital Transformation Index. Réalisé en collaboration avec Intel, ce rapport fait un état des lieux du degré de maturité de transformation des moyennes et grandes entreprises. L’étude révèle notamment que 31 % des dirigeants français s’inquiètent de ne pouvoir répondre aux futures demandes de leurs clients et 30 % craignent de devenir obsolètes d’ici à cinq ans. L’index de maturité est calculé sur la base des performances suivantes : stratégies IT, transformation des effectifs et les investissements prévus. •

Stratégie numérique : les six questions à se poserD’après les experts du MIT, définir l’entreprise de nouvelle génération implique de se poser six questions essentielles :• Quelle est la force des menaces numériques et des opportunités pour les business models existants ?• Quel est le meilleur business model pour le futur ?• Quels sont les avantages compétitifs clés pour l’entreprise ?• Comment peut­on capitaliser sur les technologies mobiles et les objets connectés ?• Les compétences clés sont­elles disponibles ?• Le leadership est­il suffisant à tous les niveaux de l’organisation pour réussir la transformation ? •

Source : Six questions to help you build the next-generation enterprise, Peter Weil et Stephanie Woerner, MIT Sloan Center for Information Systems, Research Briefing.Lien : https://cisr.mit.edu/blog/documents/2018/05/17/2018_0501_sixquestions_weillwoerner.pdf/

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8  • IT Benchmark - N° 106 - 10 juin 2019

IT Benchmark est un service proposé par Best Practices International - SARL au capital de 21 000 euros, Pavillon Sisley, rue de la Croix-Rouge, 78430 Louveciennes - Tél. 06 75 64 63 97 - 503 117 988 RCS Versailles

Rédaction : 24, rue des Beaunes, 78400 Chatou - [email protected] annuelle : 1 080,00 € TTC (900 € HT) - Abonnement sur le site : www.bestpractices-si.fr

Directeur de la publication : Philippe Rosé ([email protected]), Contrôle qualité : Alain Condrieu, Directeur du développement : Marc Guillaumot ([email protected])ISSN : 2274 - 8334 - Gérance : Marc Guillaumot, Philippe Rosé - Dépôt légal : à parution. Toute reproduction même partielle est strictement interdite. Impression : Best Practices International

SécuritéStratégie

Qu’est-ce que le risque informatique et la cybersécurité ?D’après l’APCR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) et la Banque de France, le risque informatique correspond au « risque de perte résultant d’une inadéquation ou d’une défaillance des processus d’organisation, de fonctionnement, ou de sécurité du système, entendu comme l’ensemble des équipements systèmes et réseaux, des logiciels et des données, ainsi que des moyens humains contribuant au traitement de l’information. La définition s’inscrit dans la logique du risque opérationnel, puisque le risque se matérialise par une perte (ou une quasi-perte, un coût d’opportunité, un gain indu ou des surcharges de coût). » La cybersécurité est définie comme « l’ensemble des contrôles et des mesures d’organisation, ainsi que des moyens (humains, techniques, etc.) utilisés pour protéger les éléments du système d’information et des réseaux de communication contre toutes attaques logiques, que celles-ci soient conduites par le biais de brèches de sécurité physique ou logique. Ces contrôles et mesures incluent la prévention, la détection et la réponse à toute activité informatique malicieuse ou à toute négligence, qui pourrait affecter la confidentialité, l’intégrité ou la disponibilité des systèmes et des données, de même que la traçabilité des opérations effectuées sur ce système et ces réseaux. » •

Source : Le risque informatique, ACPR, Banque de France.Lien : https://acpr.banque-france.fr/sites/default/files/medias/documents/818013_acpr_risque-informatique_web_fr_v3.pdf

Cybersécurité et cours de bourseLes sociétés cotées en bourse touchées par les principales atteintes à la protection des données ont connu une baisse de 7,5 % du cours de leur action, révèle une étude de BitGlass. Les auteurs estiment que « les organisations n'ont pas tiré de leçons des erreurs commises par leurs pairs. » Jusqu'à présent, ces failles ont coûté, en moyenne, 347 millions de dollars en frais juridiques, pénalités, frais de remise en état et autres dépenses à chaque entreprise concernée. La diminution moyenne de la capitalisation boursière après la brèche a été de 742 millions de dollars (estimation qui ne prend pas en compte la faille de Facebook qui a engendré une perte de 43 milliards de dollars). Il a fallu en moyenne 46 jours pour que le cours des actions des sociétés revienne à son niveau d'avant la faille. •

Source : Kings of the monster breaches, BitGlass.Lien : https://pages.bitglass.com/CD-FY19Q2-Kings-of-the-Monster-Breaches_LP.html

Notre avis. Le cours des actions revient toujours à son niveau d’avant les problèmes liés aux données, ce qui n’incite pas les directions générales à prendre vraiment au sérieux les risques, d’autant que les cas de faillite sont relativement rares. •Un modèle opérationnel

p o u r l a p e r f o r m a n c e digitaleSelon les consultants de McKinsey, plusieurs facteurs contribuent à la performance digitale d’une organisation, notamment : • L’utilisation de multiples sources de données.• L’allocation de temps des managers pour apprendre des technologies.• La diffusion, dans l’organisation, de ce qui est appris lors de Test and Learn.• Un business model digital adapté à l’amélioration de la productivité.• Une allocation optimale des ressources humaines pour mener la transformation.• L’évaluation du portefeuille d’opportunités pour investir ou désinvestir dans certains métiers.• Une ré­allocation des ressources financières selon les métiers.• Des processus pour évaluer les initiatives digitales qui ne remplissent pas leurs objectifs. •

Source : « A winning operating model for digital strategy », Mc Kinsey, janvier 2019.Lien : https://www.mckinsey.com/business-functions/digital-mckinsey/our-insights/a-winning-operating-model-for-digital-strategy

Blockchain : les obstaclesD’après une étude de Cognizant, l’adoption de la Blockchain est favorisée par la recherche de nou­veaux services et de nouveaux clients, mais trois facteurs en freinent le développement :

• L’évaluation du coût-bénéfices des cas d’usage.• La difficile compréhension de la Blockchain et de ses cas d’usage.• L’incertitude sur le temps nécessaire pour récolter les bénéfices. •

Source : La Blockchain en Europe, combler le gap stratégique, Cognizant.Lien : https://www.cognizant.com/whitepapers/blockchain-in-europe-closing-the-strategy-gap-co-dex3320.pdf