Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

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formations CIDEFE Les du Une maison commune, solidaire, inventive 2014 2 e SEMESTRE DEMO CRA TIE SE FORMER ENSEMBLE

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Page 1: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

formations

CIDEFELes

duUne maison commune, solidaire, inventive

20142e SEMESTRE

DEMOCRATIE

SE FORMER

ENSEMBLE

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6e

MARTIGUES19 et 20 septembre 2014

foRUMnATIonAl déMocRATIE PARTIcIPATIvE

dElA

Gaby Charroux, député-maire et la municipalité de Martigues sont heureux d’accueillir le …

l a pa rt i C i pat i o n au C o n C r e t

at e l i e r sd é b at sr e n C o n t r e sa n i M at i o n s

ASSEMBléE GénéRAlE dU RéSEAU nATIonAl dE déMocRATIE PARTIcIPATIvE

v i l l aG e d e s C o l l e C t i v i t é s

jeudi 18 septembre à 19h en mairie - salle des conférences

théâtre des salins - quai paul doumer

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Le 26 juin dernier, à l’issue de l’assemblée générale du Cidefe et du renouvellement de son conseil d’administra-tion, Jean-Claude Mairal me passait le relais comme nouvelle présidente.

Avec plus de 10 ans d’engagement et d’énergie au service des élus, des projets de formation, de l’éducation popu-laire, de mise en réseau de partenaires, de partage de ce bel outil que représente notre centre national de formation, je tiens d’abord au nom de toutes et tous à remercier notre ami Jean-Claude.

Je suis honorée de lui succéder après la confiance et le vote unanime du conseil d’administration pour engager les chantiers novateurs qui nous attendent. Plus que jamais, nous allons œuvrer pour que le Cidefe soit encore mieux utile à vos aspirations, à vos besoins pour favoriser les dynamiques de territoires, la réponse aux enjeux de formation, la vie des antennes du Cidefe, le partage des savoirs, des expériences au service du développement des politiques publiques qui construisent de nouvelles alternatives.

Nous voulons mettre en commun et faire se rencontrer l’immense richesse de la diversité des élus progressistes issus du renouvellement des élections municipales, ses réseaux multiples d’engagements et de connaissances, et accueillir aussi les personnels territoriaux.

Dans cette période politique difficile de renoncement à la transformation sociale, face à l’austérité, à la crise de la représentation, à la défiance grandissante des citoyens, nous voulons, à travers nos programmes de formations, nous ancrer sur vos attentes et prendre à bras-le-corps les enjeux de connaissances et de formations qui favorisent les énergies, l’espoir et l’envie de construire ensemble.

Nous ouvrons grande notre « maison commune » pour accueillir anciens et nouveaux élus qui aspirent à échan-ger, confronter, connaître mais aussi toutes celles et ceux qui portent ses valeurs communes de progrès, de démocratie et de solidarité.

Tout au long de ces prochains mois, nous voulons co-construire dans chacun des territoires, avec nos antennes, les outils de formation décentralisée pour être à vos côtés. Nous aurons l’occasion notamment de le faire sur les enjeux de la réforme territoriale, ceux de la démocratie et de la citoyenneté, et sur l’avenir des finances communales et de nos communes.

Je vous invite à parcourir ce menu de nos formations, à franchir les portes du Cidefe et à construire avec nous celles que nous ouvrirons ensemble, ici, là bas… dans vos territoires. Vous êtes chez vous.

Bonne lecture.

É D I T O R I A L

Karina Kellner, présidente du Cidefe

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2 LES FORMATIONS DU CIDEFE

P R É S E N T A T I O ND U C I D E F E

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Vos ressources au Cidefe

Vos droits à la formation

N O S F O R M AT I O N S

Cartes en mainLa commune, échelon de base de la démocratie territoriale

Savoir-faire

Répondre aux besoins sociaux et humains

Institutions et aménagement du territoire

Démocratie

Union européenne

Événements et rencontres

Allons plus loin ensemble…

N O S PA R T E N A I R E S

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Le Cidefe a été créé en 1980, à l’initiative des élus communistes et républicains de France, afin de répondre aux besoins d’information, de documentation, d’étude et de formation de tous les élus de notre pays. Il dispose d’un statut associatif. Il s’appuie sur des valeurs fondées sur la justice et le progrès social, la démocratie, la solidarité internationale et la paix.

Depuis le 1er juillet 1994, il est agréé par le ministère de l’Intérieur, comme organisme qualifié pour la formation des élus territoriaux et, de ce fait, il a déve-loppé une offre de formation nationale reconnue. Après 34 années d’expérience, il se veut le plus utile et efficace possible pour for-mer, informer, accompagner les élus locaux pour et dans l’exercice de leur mandat électif, mais aussi l’ensemble des acteurs des collectivités territo-riales : personnels, associations, syndi-cats, chercheurs, fondations…

Le Cidefe dispose d’un siège national, regroupant ses services, accueillant de nombreuses activités, notamment de formation. Il est aussi composé d’une soixantaine d’antennes locales, départe-mentales et régionales, ayant leur auto-nomie juridique, partageant ses objectifs fondamentaux et en capacité de réponses territoriales de formation adaptées.Cette « décentralisation de projet » constitue son atout maître.

Il est organisé en deux grands domaines d’activité :

La FORMATION, qui regroupe toutes les actions de formation territoriales (dé-centralisées et sur site, c’est-à-dire dans toute collectivité qui souhaite mettre en œuvre une action de formation), et une offre de formations nationales, euro-péennes et internationales (les coopé-rations). Deux programmations semes-trielles sont proposées chaque année, pouvant aussi s’enrichir de formations complémentaires en fonction de l’actua-lité politique, sociale, économique, écolo-gique, sociétale…Des coréalisations de formations sont conduites avec des parlementaires et

leurs groupes, des collectivités locales particulièrement impliquées dans des compétences ou des expériences qu’il faut partager.

Les RESSOURCES, qui regroupent toutes les actions d’information, de do-cumentation, d’étude, de mutualisation (voir les pages suivantes).Ce domaine d’activité est sans cesse en mouvement afin d’offrir des espaces partagés et coopératifs, propices à la construction, par ses utilisateurs, de réponses innovantes et efficaces d’édu-cation populaire. En effet, il est devenu indispensable de mutualiser les expé-riences et les savoirs pour de nouvelles réponses de progrès social et écologique, pour une démocratie d’interaction.

Le Cidefe affirme être une MAISON COMMUNE, SOLIDAIRE, INVENTIVE.C’est-à-dire un lieu de résistance constructive à la crise globale structu-relle capitaliste qui détruit les hommes et les territoires. Être un lieu de pensée d’un autre monde possible autour des axes structurants suivants : les droits humains, le développement durable et solidaire, la démocratie participative et citoyenne. Être un lieu permettant des prolongements à la formation, pour agir ensemble.

Ses chemins d’éducation populaire et citoyenne le conduisent à être également un lieu de méthodologies et de pratiques innovantes et concrètes de formation.Ainsi, nous multiplions des partenariats mutuellement avantageux, nous contri-buons à des mises en commun d’actions et de projets, à la constitution de réseaux d’élus, professionnels et citoyens.La démarche de formation du Cidefe repose sur la primauté donnée à l’échange d’expériences et à la recher-che de convergences entre élus de toute collectivité et de tout mandat, mais aussi entre personnels territoriaux et citoyens. L’expertise complète cette primauté, renforcée par le respect des différences et une ouverture concrète aux autres et au monde.Ainsi, les formations aident à l’émergence de résistances, de propositions et de

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2e SEMESTRE 2014 3

capacités à penser un autre monde pos-sible. Elles sont propriété collective et prennent en compte les différents cou-rants de pensée.

Il ne peut y avoir de projet de transfor-mation sociale sans des territoires et des citoyens coresponsables, décideurs, émancipés, dans des démarches multini-veaux et multipartenaires. Le Cidefe a donc décidé de multiplier ses approches territoriales en développant des offres de formations et de services pour les coopérations intercommunales, des initiatives régionales et interrégio-nales de formation.Il a tissé des liens avec une grande diver-sité de partenaires pour ses actions de formation comme pour ses actions res-sources. Ce sont des partages de valeurs et d’ouverture sur des approches diffé-rentes mais cherchant à converger dans un même souci d’éducation populaire et de luttes citoyennes.

Il est cofondateur d’un Réseau natio-nal de collectivités et d’élus impliqués dans la démocratie participative, qui développe une offre de soutiens, de res-sources, d’expertises et de formations pour toute collectivité et tout groupe d’élus le rejoignant. Le Réseau national de démocratie participative et le Cidefe organisent chaque année un forum na-tional regroupant des collectivités (élus/personnels/habitants) de toutes tailles et venant de toute la France, dans un foi-sonnement d’échanges d’expériences au concret. Le prochain forum sera coréa-lisé en septembre 2014 avec la ville de Martigues (13). Le Cidefe ambitionne des avancées si-milaires en matière de développement durable et solidaire.

Parce que le Cidefe agit pour une Europe des peuples, des transformations pro-fondes des politiques libérales euro-péennes, il impulse une dimension eu-ropéenne dans toutes ses formations et ses initiatives. Il construit des initiatives européennes de réflexion, de conver-gences et d’actions en direction des élus progressistes. Il est à l’origine de la créa-tion d’un Réseau d’élus et d’autorités lo-

cales progressistes d’Europe (REALPE) qui n’a pas d’équivalent sur le continent. Dans le cadre de son action européenne, le Cidefe est membre d’ALDA (Associa-tion des agences locales de démocratie) et d’ENTO (réseau européen des orga-nismes de formation).

Enfin, ses objectifs internationaux le conduisent à participer activement aux

rassemblements planétaires d’alterna-tive au capitalisme (forums sociaux), aux actions de solidarité avec les peuples en lutte (Palestiniens, Haïtiens, Kurdes…), à construire des coopérations décen-tralisées (Mali, Sénégal…), à établir des relations partenariales avec d’autres acteurs (Corée, Tunisie…), à être par-tie prenante de projets innovants (Balkans).

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4 LES FORMATIONS DU CIDEFE

Hebdomadaire à vocation juri-dique, La Lettre du Cidefe vous propose :- une tribune d’opinion sur un sujet d’actualité ;- un point sur les débats parle-mentaires ;- une veille juridique des prin-cipaux textes officiels et des jurisprudences en lien avec les collectivités.

La Lettre du Cidefe s’engage aux côtés des nouveaux élu(e)s : statut de l’élu, droit à la forma-tion, fonctionnement du conseil municipal… Retrouvez toutes les informations utiles pour l’exercice de votre mandat.

N’hésitez pas à demander un abonnement « découverte » auprès de nos services : [email protected]

Recevez gratuitement dans votre boîte mail la newsletter du Cidefe, le lien quotidien sur l’actualité des collectivités, du mouvement social…En quelques minutes, accédez aux principales informa-tions dont vous avez besoin.

Cidefil relaie également les initiatives ! Partagez vos expériences, vos interventions !Faites partie du réseau !

Pas encore abonné(e) ? Envoyez un mail à [email protected]

La coopérative des municipales évolue et devient un site repère pour les nouveaux élu(e)s !

Au programme : des fiches thématiques, des expériences, du contenu de formation, des apports de partenaires…

Atout Citoyen : un lieu ouvert pour partager son expérience d’élu(e), interroger des experts, proposer son point de vue…

Un lieu unique de ressources permettant la mutualisation des idées, des expériences.

Inscrivez-vous gratuitement sur www.atoutcitoyen.frLe portail de l’action des élu(e)s et de la vie citoyenne

Une seule entrée pour connaître à la fois toutes les actua- lités territoriales, les actions des élus, les formations du Cidefe …

Au menu : un moteur de recherche pertinent, le fil d’info des élus (à partir de leurs blogs), des dossiers thématiques sur les enjeux des collectivités, un accès sans perte de temps à des informations actualisées en permanence (réglemen-tation officielle, analyses…).

C’est également un outil interactif où il est possible de déposer des contributions, des libres pensées…

LA LETTRE DU CIDEFE

CIDEFIL

ATOUT CITOYEN : LA COOPÉRATIVE DES MUNICIPALES

www.atoutcitoyen.fr

ELUNET www.elunet.org

V O S R E S S O U R C E S A U C I D E F E

Le Cidefe, c’est aussi…- des outils pratiques à utiliser au quotidien pour votre mandat !- des espaces solidaires en ligne, permettant de mutualiser des idées, des expériences…

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U N E É Q U I P ED I S P O N I B L E

2e SEMESTRE 2014 5

w Secrétariat, inscriptionset renseignementsFarida KHIMOUNE : 01 48 51 15 73 [email protected]èle MARKHAM : 01 48 51 15 71 [email protected]

w Développement des formations nationales et enjeux planétaires Jean-Marc DESCHAMPS : 01 48 51 15 75 [email protected]

Faten KHATTALI : 01 48 51 15 [email protected]

Catherine ALLÉGRET : 01 48 51 15 72 [email protected]

Nezha CHAMI-OUADDANE :01 48 51 15 [email protected]

w Formations et nouvelles approches territorialesJoan ESPEJEL : 01 48 51 15 [email protected]

w Prospection et promotion des conventions annuelles de formation et de la Lettre du CidefeMarie-Catherine ONDOUA : 01 48 51 15 [email protected]

w Développement des ressources – ElunetChristèle MARIN : 01 48 51 15 [email protected]

• Cidefil-documentationOdile CASTEX : 01 48 51 15 [email protected]

•Éditions du Cidefe et veille juridiqueElsa DIMICOLI : 01 48 51 15 [email protected]

• Rédaction et développement multimédiaBoris MILISAVJLEVIC : 01 48 51 15 [email protected]

w Gestion et ressources administrativesAstrid SOBREIRO : 01 48 51 15 [email protected]

w Ressources financièresDavid JÉGOU : 01 48 51 15 [email protected]

w ComptabilitéStéphanie LAUTIE : 01 48 51 19 [email protected]

w Moyens logistiques et accueilMassinissa DJOUADI : 01 48 51 19 [email protected]

w Coordination générale-directionYves RÉ[email protected]

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6 LES FORMATIONS DU CIDEFE

V O S D R O I T S À L A F O R M A T I O N

NOUVEL ÉLU, J’AI DES DROITS À LA FORMATION…

Projet de loi visant à faciliter l’exercice, par les élus locaux, de leur mandat

Un projet de loi, en cours d’adoption au parlement, prévoit notamment la mise en place d’un Droit Indivi-duel à la Formation pour tous les élus. Ce DIF serait de 20 heures par an, cumulable sur la durée du mandat et financé par une cotisation obligatoire prélevée sur les indemnités d’élus. Ce droit pourrait être utilisé pour des formations sans lien avec l’exercice du mandat pour contribuer à l’acquisition des compétences néces-saires à la réinsertion des élus en fin de mandat.D’autre part, ce projet de loi créerait une obligation de formation pour les élus membres de l’exécutif d’une commune de plus de 3 500 habitants, lors de la pre-mière année. Cette formation serait organisée dans la commune...À suivre !

w Le maire refuse de délibérer sur l’exercice du droit à la formation ou veut imposer une situation contraire au droit individuel.w La formation m’est refusée au motif qu’elle ne corres-pond pas à ma délégation.w Un organisme de formation m’est imposé.w Ma collectivité met ou a mis en place des crédits diffé-renciés en fonction des mandats.Etc.

Que faire ? Dans tous les cas, il faut agir !Un courrier à votre maire ou président peut permettre de débloquer des situations.En cas de situation très difficile : Allô Cidefe : 01 48 51 78 78.

… ET JE LES FAIS RESPECTER !

La formation des élus est un droit individuel légalement reconnu (Code général des Collectivités Territoriales). Ce droit est ouvert aux membres des conseils municipaux, des communautés urbaines et de villes, des communau-tés d’agglomération, des communautés de communes, des conseils généraux et des conseils régionaux, qu’ils soient majoritaires ou minoritaires, qu’ils fassent partie de l’exécutif ou non.

Le conseil municipal, ainsi que le conseil communautaire des Communautés de communes doivent, dans les trois mois suivant leur renouvellement, délibérer sur l’exercice du droit à la formation de leurs membres. Ils déterminent les orientations et les crédits ouverts à ce titre.

Un débat annuel doit être organisé sur la formation. Un tableau récapitulant les actions de formation des élus financées par la collectivité doit être annexé au compte administratif.

Pour la collectivité, il s’agit d’une dépense obligatoire, à hauteur de 20 % du montant total des indemnités de fonc-tion allouées aux élus.

Les frais remboursables recouvrent :w les frais de déplacement ;w les frais de séjour ;w les frais d’enseignement ; w les pertes de revenus subies du fait de l’exercice de son droit à la formation dans la limite de dix-huit jours par élu pour la durée du mandat et d’une fois et demie la valeur horaire du salaire minimum de croissance par heure.

Un agrément nécessaire Tout organisme public ou privé, de quelque nature qu’il soit, désirant dispenser une formation destinée à des élus locaux, est tenu d’obtenir un agrément préalable du ministre de l’Intérieur.

Le Cidefe bénéficie de cet agrément depuis 1994.

Contactez le Cidefe, nous pouvons vous aider dans vos démarches.

Elsa DIMICOLI : 01 48 51 15 86 [email protected]

Jean-Marc DESCHAMPS : 01 48 51 15 75 jmdeschamps @elunet.org

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2e SEMESTRE 2014 7

LA DOTATION « ÉLU LOCAL »

Une aide précieuse pour faire valoir le droit à la formation pour les élus des petites communes rurales.

La dotation particulière dite « élu local » est destinée à compenser les dépenses obligatoires relatives aux autorisations d’absence, aux frais de formation des élus locaux et à la revalorisation des indemnités des maires et des adjoints des petites communes rurales.Deux conditions cumulatives doivent être remplies.

Pour savoir si votre commune est éligible, connectez-vous à l’adresse suivante : www.dotations-dgcl.interieur.gouv.fr

« Nouvelle élue d’Allonnes (72), j’ai participé à cette journée de stage « Santé et territoire », intense en interventions, dynamique en débats et riche en documentation.Des enjeux de la politique de santé à la problématique de l’accès aux soins, le champ d’action est très vaste. J’ai maintenant une approche plus concrète du contenu de mon mandat. Il me reste évidemment à l’approfondir pour répondre au défi de la désertification médicale de ma ville et pour agir au plus près des attentes des Allonnais. »

« Au-delà de l’apport théorique indispensable dont tout élu a besoin pour mener correctement sa mission, le Cidefe nous offre, dans le cadre de formations de qualité, l’occasion d’échanger avec des professionnels compétents.Confronter ses expériences avec d’autres élus de villes différentes permet également d’élargir la vision des choses et d’enrichir nos ressources.Prendre le temps de se former est pour ma part indispensable, si l’on veut être véritablement en phase avec les besoins des habitants de nos villes. »

T É M O I G N A G E S

Jacqueline BELHOMME, maire adjointe de Malakoff (92)

Francine GIFFARD, conseillère municipale d’Allonnes (72)

« Le Cidefe est un superbe outil à la disposition des élus et il ne m’a pas fallu plus d’une journée de formation pour m’en rendre compte. Réalisées par des spécialistes expérimentés sur des problématiques auxquelles les élus devront faire face, on ressort de ces journées avec un carnet d’adresses, une multitude d’idées pour innover dans sa ville et la réponse à toutes ses interrogations. De par son interactivité, sa bonne ambiance, sa complétude, je ne peux que conseiller le Cidefe et je pense qu’il est difficile de trouver mieux. »

Marc OZDEMIR, conseiller municipal délégué à Goussainville (95)

ZOOM SUR…

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8 LES FORMATIONS DU CIDEFE

Afin d’être le plus utile et efficace possible aux élus locaux issus des dernières élections municipales, l’action de formation du Cidefe a trois volets : démocratie comme jamais, portes ouvertes comme jamais, investir les territoires comme jamais.

Nous avons plaisir de l’affirmer et de le mettre en œuvre : nous sommes une coopérative de formations et de ressources. De fait, nous multiplions les occasions d’ouvrir tous les dialogues, d’imaginer tous les possibles, avec toutes les personnes, toutes les dynamiques qui cherchent une alternative aux impasses de notre société.

Le Cidefe est aussi un lieu d’espoir : difficile de « sortir » d’une formation Cidefe avec le moral à zéro. Parce que la formation comme ressort d’éducation populaire donne de la capacité à comprendre, à réfléchir, à agir, donne envie de lutter, de rêver.

Sans pour autant mettre dans notre poche nos valeurs, mais bien au contraire les porter en pleine lumière, nous avons à cœur que le plus grand nombre d’élus, de personnels territoriaux, de citoyens s’approprient nos formations, leur apportent leurs richesses d’expériences, de réflexions, dont nous ne disposons pas, jusqu’à les co-réaliser car il faut aujourd’hui parier sans détour sur l’égale intelligence de tous. Chaque élu est un « passeur » d’humanité, de démocratie, d’égalité, il doit illustrer le mouvement (du réel, des idées), le partage (des vécus et des expériences) la diversité (des cultures et des chemins) pour croiser tous ces passages et tisser du commun.

Cela sous-entend des lieux, des processus, des pouvoirs nouveaux, des confiances.

La question démocratique est au cœur de tout !

Voilà pourquoi nous déployons un Cidefe où tous les élus communistes, républicains, citoyens et progressistes y trouvent énergie et ressources. Nous voulons accueillir à bras ouverts les élus locaux, membres d’aucun parti pour l’immense majorité mais chevillés aux valeurs progressistes. Accueillir des personnels territoriaux qui jouent un rôle considérable dans la construction, l’élaboration des politiques publiques et pas seulement dans leur exécution et mise en œuvre. Accueillir des acteurs et militants du monde associatif, syndical, d’associations citoyennes pour tous les projets possibles, inventifs de formation.

Car inviter les citoyens à prendre le pouvoir exige de mettre en pratique cette invitation.

Cette posture, cette pratique de rassemblement de toutes les énergies et volontés, d’écoute, d’invention populaire, au cœur des territoires n’est pas une chimère. Nous en faisons modestement la preuve au quotidien de nos actions. Voilà pourquoi nous vous invitons à « Oser le Cidefe sans modération ».

Osez le Cidefe sans modération

Yves Rémy, directeur du Cidefe

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N O SF O R M A T I O N S

2e SEMESTRE 2014 9

Page 12: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

10 LES FORMATIONS DU CIDEFE

CARTES EN MAINLa commune, échelon de base de la démocratie territoriale

La complexité du fonctionnement des col-lectivités est l’un des principaux freins à l’intervention citoyenne dans les affaires publiques. Il en va de même pour ceux qui poussent leur engagement jusqu’à deve-nir élus, en particulier lorsqu’il s’agit d’un premier mandat.

Un élu municipal est ainsi confronté plus ou moins fréquemment à plusieurs dizaines d’acteurs : autres collectivités, administrations de l’État, agences, en-treprises publiques locales, structures de coopération intercommunale, etc. Il est donc fondamental de connaître ces interlocuteurs le plus tôt possible pour concevoir, mettre en œuvre et évaluer des projets.

Ce travail doit être réalisé en intégrant les profondes évolutions à l’œuvre avec les différentes réformes territoriales engagées depuis 2010 et qui vont se poursuivre ces deux prochaines années. La mise en œuvre des métropoles et des pôles territoriaux d’équilibre, qui se substitueront aux pays, vont notamment avoir un impact important sur l’action des élus municipaux dans tous les territoires.

Cette formation peut être associée avec « Intercommunalité : comment ça marche ? »

Qui a dit que le conseil de quartier devait exclusivement être organisé à l’initiative des maires ? Qui a dit que la démocratie et les démarches participatives étaient la chasse gardée des élus aux manettes ?

Face à la monopolisation des pouvoirs, des collectifs citoyens naissent pour que vive la démocratie.

Face à l’inertie de certains politiques, la résistance citoyenne s’organise pour que vivent les territoires.

La réforme territoriale de 2010, en consacrant les Établissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) comme les structures de référence de l’intercommunalité sur l’ensemble du territoire national, a imposé une certaine vision de la coopération. Les projets de loi du gouvernement dits d’Acte III de la décentralisation viennent conforter et même amplifier cette vision intégra-trice, en particulier avec la création des métropoles.

Des premiers syndicats intercommunaux de la fin du xixe siècle, nous sommes pas-sés au fil des réformes successives à des formes de coopération très intégrées, fai-sant planer le doute sur le maintien à terme d’un échelon communal bénéficiant de réelles compétences.

Dès les premiers moments du mandat municipal, les élus, en particulier mais pas uniquement les délégués commu-nautaires, doivent être en mesure de maîtriser le cadre juridique des EPCI, mais aussi de connaître les marges de manœuvre politiques pour porter un pro-jet de territoire progressiste.

Cette formation peut être associée avec « Fonctionnement de la commune »

ObjectifLa campagne des municipales a fait naître des dynamiques de démocratie participative. Les nombreux collectifs citoyens et candidats qui ont porté cette revendication démocratique n’ont pas disparu au lendemain du verdict des urnes. Les nouveaux élus d’opposition ou candidats non élus ne sont pas moins légitimes à utiliser les outils de la participation pour conti-nuer à exister et à marquer de leur empreinte le prochain mandat.

ObjectifAppréhender, en partant de l’échelon communal, les rouages de l’organi-sation institutionnelle de l’action pu-blique locale et mesurer les impacts des réformes territoriales passées et à venir.

ObjectifConnaître l’environnement politique et juridique des établissements pu-blics de coopération intercommunale (EPCI) : histoire de l’intercommuna-lité, représentation des communes, fonctionnement institutionnel, compé-tences, fiscalité.

Les outils de la participation

Fonctionnement de la commune

Intercommunalité, comment ça marche ?

Chacune de ces sessions peut être réalisée sur votre territoire, à votre demande.

Page 13: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

Dans les collectivités territoriales, élus et agents territoriaux œuvrent pour ré-pondre aux besoins des populations.

- Comment organiser leur coopération dans le respect de leurs prérogatives respectives ?- Comment élaborer des relations constructives entre élus et personnel territorial ?- Comment faire vivre le dialogue social ?- Quels rôles des élus dans les commis-sions paritaires (CTP) ?

Analyser le fonctionnement des élus et des agents territoriaux, prévenir les dérives possibles, construire de nou-veaux modes de travail basés sur la complémentarité, la collaboration et la confiance.

ObjectifRéfléchir à une organisation effi-cace entre les élus et le personnel territorial.

Date Mardi 18 novembre 2014

Lieu Montreuil (93)

IntervenantClaude DERYCKE, ex-DRH en structure d’économie sociale, consultant- formateur

N O

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A T

I O

N S

2e SEMESTRE 2014 11

Élus et personnels territoriaux

« La démocratie française n’est pas fatiguée de mouvement, elle est fatiguée d’immobilité. »

Jean Jaurès, 1887

Page 14: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

12 LES FORMATIONS DU CIDEFE

Dans la théorie, la restauration collective est un service public facultatif, mais dans les faits, c’est un service indispensable à la population, ce qui en fait le service public principal des collectivités terri-toriales, de par le nombre d’usagers et pose la question de la régie directe.La restauration a un impact social impor-tant en termes de santé, d’éducation, de développement durable et de fonctionne-ment des écoles. Elle découle de choix économiques certes, mais avant tout politiques.

Plusieurs enjeux rentrent en ligne de compte quand on parle de restauration collective en régie directe : un accès pour tous, un service public égalitaire, une restauration durable, une agriculture bio ou tout simplement raisonnée, des réseaux courts, des réseaux en proximité du monde agricole, le maintien de l’acti-vité paysanne.

- Présentation du calendrier annuel : le débat sur les orientations budgétaires et les différents documents, définition des principes budgétaires et comptables, description des rôles différenciés de l’or-donnateur et du comptable dans le cadre de la comptabilité publique, connais-sance des risques encourus si les obliga-tions comptables ne sont pas appliquées.- Connaître le rôle de la chambre régio-nale des comptes.- Comprendre la structure budgétaire et sa traduction dans l’instruction M14.- Analyser l’équilibre budgétaire et les différentes parties du budget : dépenses/recettes ; fonctionnement/investisse-ment.- Aborder les ratios et indicateurs.

- Présenter le calendrier et le schéma budgétaire : différence entre compte administratif et compte de gestion.- Expliquer les grands principes budgé-taires et comptables.- Revisiter la structure et la présentation des documents budgétaires.- Décrire l’articulation entre le fonction-nement et l’investissement, les opéra-tions réelles et les opérations d’ordre.- Exposer les relations avec les parte-naires notamment entre communes et structures intercommunales.- Définir l’équilibre et l’autofinancement, examiner le résultat et les écarts, les risques et les potentialités.- Identifier les marges de manœuvre, construire une stratégie sur les recettes et les dépenses de fonctionnement, le programme d’investissements et son financement, le recours à l’emprunt.- Analyser les enjeux actuels en matière de péréquation.

SAVOIR-FAIRE

ObjectifConnaître et lire la composition du budget, s’en approprier les règles et l’élaboration.

Date Mardi 7 et mercredi 8 octobre 2014

Lieu Montreuil (93)

ObjectifApprendre à analyser un budget pour maîtriser les enjeux et décliner une stratégie.

Date Mardi 25 et mercredi 26 novembre 2014

Lieu Montreuil (93)

Les nouveaux enjeux de la restauration collective en régie directe

Notions de base Analyse du budget

Comprendre les finances locales

IntervenanteMarielle LAIR, spécialiste des finances locales

IntervenanteMarielle LAIR, spécialiste des finances locales

ObjectifMettre à plat les différents fonction-nements de restauration collective. Mesurer la portée de ce service indis-pensable aux habitants. Échanger au-tour des expériences de terrain et des évolutions permanentes de ce secteur. Date Mardi 27 janvier 2015

Lieu Montreuil (93)

IntervenantsArielle VERMILLET-PARRY, ancienne adjointe au maire de Gennevilliers (92) et vice-présidente du SYREC (Gennevilliers, Saint-Ouen, Villepinte)Jean-Charles DIONISI, DGS du SIRESCO, Ivry-sur-Seine (94)Hervé CATHOU, directeur du service de restauration de Bagneux (92)

Page 15: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

La communication publique est au cœur de l’action des collectivités territoriales pour accompagner la démocratie locale. Elle favorise l’implication des citoyennes et des citoyens.

Son rôle ne cesse d’évoluer au fil des nou-veaux outils de communication et tient une place de plus en plus stratégique au sein des services de la collectivité.

Les missions des communicants sont vastes : rendre compte des politiques publiques menées par l’exécutif, déli-vrer des informations pratiques sur les services publics, produire et diffuser de l’information, promouvoir l’animation du territoire, encourager la mobilisation et la participation de tous…

- Revisiter notre rapport à l’écrit qui, bien souvent, n’a pas laissé que de bons sou-venirs ! Choisir ses mots. - Appréhender et maîtriser les règles du langage oral : répétitions, questionne-ments, analogies, citations, métaphores, exemples…- Déterminer l’objectif de son interven-tion. Quel message voulons-nous faire passer ? Quelle est l’idée essentielle qui doit être retenue par les participants ?- Connaître son auditoire. La prise de parole est différente selon le public, le sujet, le lieu, les circonstances.- Préparer un discours pour faire parta-ger ses convictions, pour convaincre. - Réécrire des textes pour qu’ils puissent être lus oralement et adressés à un public.- Organiser sa pensée. Se faire compren-dre. Éclairer ses propos. Être efficace, simple, court. Expliquer. Démontrer. Argumenter.- Méthode pédagogique, apport tech-nique, échanges d’expériences, jeux de rôle.

Le discours, exercice quotidien des élus et des collaborateurs chargés de l’écri-ture de leurs discours, demande à la fois rigueur et imagination pour apprendre à convaincre.

S’approprier les règles de rhétorique et les techniques pour être en capacité de se faire comprendre est à la portée de toutes et tous. Mais, pour être entendu et prendre plaisir à intervenir dans un débat, l’art du discours nécessite d’être outillé.

Cette formation a pour objectif d’offrir les clés pour apprendre à gérer les demandes de prise de parole, adminis-trer le temps du débat et recentrer les discussions, à maîtriser le stress et les conflits, les débats contradictoires, les échanges avec l’opposition, à reformuler pour relancer les échanges de parole, rythmer son discours, aménager des silences, marquer des passages, ques-tionner, énumérer, participer et prendre des notes dans un débat, les organiser pour répondre clairement et de façon convaincante.Objectif

Apprendre à écrire un discours.

Date Lundi 22 et mardi 23 septembre 2014

Lieu Montreuil (93)

ObjectifApprendre à animer et à intervenir dans un débat.

Date Lundi 13 et mardi 14 octobre 2014

Lieu Montreuil (93)

ObjectifCette formation présente de manière concrète le plan de communication : dans son élaboration et sa définition, sa déclinaison en étapes opération-nelles, les outils et le budget néces-saires pour sa mise en œuvre.

Date Mercredi 10 décembre 2014

Lieu Montreuil (93)

L’écrit pour l’oral L’art du discours

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Comment élaborer un plan de communication dans une collectivité territoriale

IntervenantThierry CHARRET, directeur de la communication à Fontenay-sous-Bois (94) Intervenante

Aline PAILLER, productrice et présentatrice à France Culture

IntervenanteAline PAILLER, productrice et présentatrice à France Culture

Page 16: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

Lors de cette formation, les probléma-tiques relatives à la passation comme à l’exécution des marchés publics feront l’objet d’un rappel des règles essentielles et d’une mise en exergue des dernières évolutions, toujours nombreuses, de la jurisprudence administrative.

Une attention particulière est accordée aux procédures du référé précontractuel et du référé contractuel qui connaissent un essor majeur depuis quelques années, plaçant les collectivités territoriales dans l’obligation de maîtriser toujours mieux les règles de droit et de procédure.

La signature des marchés publics est précédée par des Commissions d’Appels d’Offres (CAO), qui sont composées de membres à voix délibérative, issus de l’as-semblée délibérante. Quels rôles ? Quelle procédure ? Quels devoirs et pouvoirs ?

Le décret du 18 novembre 1998 donne une définition de cette notion.

« L’évaluation d’une politique publique consiste à comparer ses résultats aux moyens qu’elle met en œuvre, qu’ils soient juridiques, administratifs ou finan-ciers, et aux objectifs initialement fixés. Elle se distingue du contrôle et du travail d’inspection en ce qu’elle doit aboutir à un jugement partagé sur l’efficacité de cette politique et non à la simple vérifi-cation du respect de normes administra-tives ou techniques. »

L’évaluation n’est donc pas un contrôle qui s’attache à vérifier la régularité et la conformité à la norme juridique et entraîne une sanction. Ceci dit, les deux notions peuvent s’associer, le contrôle contribuant à améliorer la performance et l’évaluation ayant pour finalité d’attes-ter la validité des dispositifs mis en place.

Les collectivités locales interviennent dans des champs de plus en plus éten-dus, allant des services publics de la vie quotidienne aux politiques les plus complexes. Pour faire face à ces nou-veaux enjeux financiers, les collectivités ont besoin d’outils de connaissance, de prévision et d’action appropriés. L’éva-luation accompagne ainsi la montée en charge et la complexité des politiques publiques locales.

La conception de l’évaluation fait débat et la définition peut différer selon les contextes institutionnels dans lesquels elle s’exerce. Elle est a priori un mode de questionnement, une démarche d’ana-lyse de l’action publique. Elle explicite la mise en œuvre de celle-ci et les rela-tions entre les objectifs, les moyens et les résultats de cette action. Outil de connaissance au service de l’action ?

ObjectifMaîtriser les conditions de formali-sation des politiques nécessaires à la construction des démarches d’éva-luation des politiques publiques à partir de leur cadre théorique et pra-tique. Analyser et échanger sur cette démarche dont les finalités varient en fonction des valeurs que l’on met dedans…

Date Mercredi 1er octobre 2014

Lieu Montreuil (93)ObjectifConnaître les aspects fondamentaux des dispositions légales et jurispru-dentielles régissant les marchés pu-blics sous l’angle de la prévention et, le cas échéant, de la gestion optimale du contentieux administratif.

Date Janvier 2015

Lieu Montreuil (93)

Marchés publics, Commission d’Appel d’Offres

Évaluation des politiques publiques

IntervenantJean-Michel CHAPET, chercheur, ancien professeur à l’université Paris-Ouest Nanterre La Défense

SAVOIR-FAIRE

14 LES FORMATIONS DU CIDEFE

Page 17: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

Vingt ans après l’adoption de la loi organisant le cadre juridique de la coopération décentralisée, des mil-liers de collectivités françaises ont engagé des partenariats avec des col-lectivités étrangères dans 147 pays.

Le soutien du ministère des Affaires étrangères passe notamment par la Dé-légation pour l’action extérieure des col-lectivités territoriales (DAECT), adossée à une instance de concertation intermi-nistérielle, la Commission nationale de la coopération décentralisée (CNCD).

Quels sont les fondements politiques de l’action extérieure des collectivités locales ? Une implication accrue des acteurs locaux dans cette démarche est-elle nécessaire ?

Agir ensemble pour la transformation sociale et solidaire du territoire L’engagement de nombreuses collecti-vités en faveur du soutien aux organisa-tions et aux filières de l’économie sociale et solidaire (ESS) correspond à une vo-lonté de promouvoir des alternatives au mode de développement actuel dans un objectif de transformation sociale.

De la création de sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) ou de pôles ter-ritoriaux de coopération économique (PTCE) à des politiques d’achat public favorisant les circuits courts et les coo-pératives, les formes que peut revêtir cet engagement sont d’une grande diversité.

Les différentes démarches (l’équité dans l’économie, le commerce équitable, etc.), leur histoire et les expériences passées et contemporaines seront exposées.

Les objectifs généraux et les principaux critères pratiqués dans une démarche d’économie équitable et solidaire seront ensuite présentés.

Seront abordés également trois cas concrets de filières issus de cette dé-marche (filière courte, filière internatio-nale, filière de l’huile d’olive Palestine/France).

ObjectifTous les territoires, quelle que soit leur dimension, sont aujourd’hui confrontés à des enjeux et des défis planétaires qui ont un impact local direct. Dès lors, comment agir au ni-veau local pour construire une mon-dialité de l’humain, de la solidarité, de la coopération, du développement du-rable, de la paix et de la citoyenneté ?

Date Jeudi 4 septembre 2014

Lieu Montreuil (93)

ObjectifIdentifier, après l’adoption au Par-lement d’une loi relative à l’ESS, les conditions dans lesquelles peuvent être établis des partenariats entre collectivités et acteurs de l’ESS per-mettant d’agir significativement et durablement en faveur de l’emploi, du renforcement du lien social et de la préservation de l’environnement.

Date Mardi 28 octobre 2014

ObjectifComprendre et mettre en œuvre les possibilités concrètes d’actions et de soutien dans le domaine de l’éco-nomie solidaire et en particulier des filières du commerce équitable.

Date Vendredi 24 octobre 2014

Lieu Montreuil (93)

Élus, citoyens, organisations de l’économie sociale et solidaire

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2e SEMESTRE 2014 15

Coopérations décentralisées-actions solidaires

Économie équitable

IntervenantJean-Didier VERMENOT, association Acteurs Citoyens d’Europe et du Monde, Saint-Jean-de-Maurienne (73)

IntervenanteSylvie MAYER, animatrice Ap2E - Agir pour une Économie Équitable

IntervenantMichel BESSON, coopérative Andines

Page 18: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

Les expulsions sont des actes inhumains pour tous ceux qui sont menacés de les subir, qu’elles aient lieu le 15 ou le 31 mars, comme cette année. Pourtant, nombreux sont les textes internationaux, ratifiés par notre pays, rappelant que le logement est un droit fondamental. L’accès à l’eau po-table est devenu un droit humain reconnu par l’ONU. Les Nations unies s’engagent pour faire reconnaître le droit à l’énergie comme droit fondamental de l’homme.

En 2011, les sénateurs du groupe CRC avaient déposé une proposition de loi permettant l’interdiction des expulsions locatives sans relogement. Cette année, 33 associations unies ont demandé au nouveau président un moratoire sur les expulsions locatives. De nombreux maires ont signé des arrêtés anti-expulsions lo-catives et contre les coupures d’énergie et d’eau. Il faut sans doute aller plus loin et garantir dans la loi une sécurité sociale du logement tout au long de la vie.

Comment faire grandir les rassemble-ments nécessaires ? Comment y associer l’ensemble des citoyens pour que ces droits fondamentaux soient enfin respectés ?

ObjectifÉlaborer une campagne nationale contre les expulsions, les coupures d’énergie et d’eau, et une proposition de loi garantissant le droit au loge-ment tout au long de la vie quels que soient les aléas de celle-ci.

Date Janvier 2015

Lieu Montreuil (93)

ObjectifPermettre aux élus de maîtriser les différents financements du logement social, leurs problématiques et les propositions alternatives

Date Jeudi 11 décembre 2014

Lieu Montreuil (93)

Quelle alternative aux expulsions locatives, aux coupures d’énergie et d’eau, pour le droit fondamental au logement ?

16 LES FORMATIONS DU CIDEFE

Le mode de financement du logement est un choix politique. Le nombre de constructions et le coût du logement ne sont pas les mêmes si les politiques s’appuient sur l’aide à la construction, l’aide à la personne ou l’aide fiscale pour les investisseurs privés. Faute de finan-cement adéquat, les promesses du gou-vernement en termes de constructions sont loin d’être atteintes et la crise du logement continue de s’aggraver.

Aujourd’hui, les aides de l’État aux pro-ducteurs comprennent des subventions, des aides fiscales et des aides de circuit. Ces financements passent par le biais de prêts à long terme à des taux subvention-nés collectés sur les fonds du livret A et distribués par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Les collectivités territoriales, le 1 % patronal participent également à ce financement.

Depuis la loi nº 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et aux respon- sabilités locales, l’État peut déléguer ses compétences en matière de gestion du financement du logement à des collec-tivités territoriales volontaires.

Cette formation nous permettra d’analy-ser l’ensemble de ces dispositifs, d’ap-préhender leurs limites. Nous échan-gerons également sur les financements qu’il serait indispensable de mettre en œuvre pour construire les logements sociaux nécessaires au besoin de notre société.

RÉPONDRE AUX BESOINS SOCIAUX ET HUMAINS

Financer le logement social

IntervenantsJosé MOURY, conseiller municipal à Bobigny (93), ex-président de l’OPHFrédéric RAUCH, rédacteur en chef de Économie et PolitiqueAlice BOCHATON, secrétaire confédérale CNL, responsable du pôle d’activité Formation et Éducation populaire

Page 19: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

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Cette formation nous permettra d’appré-hender l’ampleur du problème. D’après l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), près d’un million de résidences princi-pales seraient fragilisées. 750 auraient été déclarées en faillite en 2010. Ce sont des milliers de familles qui sont touchées.

Nous analyserons les dispositifs mobi-lisables par les élus territoriaux pour imposer la rénovation de ces quartiers, notamment les nouveaux outils proposés par le gouvernement.

Nous échangerons sur les autres moyens qui pourraient être mis à la disposition des élus pour prévenir la dégradation des co-propriétés et imposer des réhabilitations régulières.

Nous aborderons la question du rôle des associations, des locataires eux-mêmes dans les actions de prévention, de réha-bilitation, d’alerte.

Les missions locales sont des outils très importants pour les jeunes dans leur recherche d’emploi et de formation. Les collectivités territoriales ont un rôle dé-terminant à jouer dans ces structures. Les missions locales se consacrent à l’accompagnement global des jeunes, individuellement et collectivement. Elles manquent de moyens pour fonctionner. Hormis les missions liées à la mise en

œuvre de dispositifs nationaux, elles ont d’autres utilités dans le développement territorial, l’action publique, les poli-tiques « jeunesse » de nos communes et départements, la dynamique des bassins d’emploi.

Comment l’action portée par les missions locales peut-elle s’articuler avec les ac-tions en faveur du logement des jeunes, l’accompagnement des « décrocheurs » et autres victimes de l’échec scolaire, les structures d’orientation (CIO notamment), le soutien aux projets économiques, cultu-rels ou associatifs ?

Quels sont les partenariats possibles avec d’autres institutions ? Quel est le rôle des élus quant à l’avenir des missions locales et l’accès des jeunes à de vrais emplois qualifiés et durables, des salaires et des conditions de travail décents ?

ObjectifMaîtriser les outils pour intervenir sur les copropriétés dégradées. Éla-borer des propositions alternatives.

Date Jeudi 16 octobre 2014

ObjectifFaire le point sur les dispositifs pour l’emploi des jeunes et élaborer des perspectives de travail progressistes innovantes.

Date Vendredi 21 novembre 2014

Lieu Montreuil (93)

Agir contre la dégradation de certaines copropriétés

Missions locales : quelle utilité pour l’action publique de nos territoires ? Enjeux et partenariats.

IntervenantsMichel GRAMBERT, maire de Selonnet (04), président d’une mission locale rurale Patrick VASSALLO, conseiller municipal de Saint-Denis (93), président d’Objectif Emploi et vice-président de l’Union Nationale des Missions LocalesDanièle GIRAUD, présidente de la mission locale d’Aubagne et bassin de l’Huveaune, conseillère communautaire de la CA du Pays d’Aubagne et de l’Étoile

IntervenantsPhilippe RIO, maire de Grigny (91)Bruno SIX, Fondation Abbé Pierre Alice BOCHATON, secrétaire confédérale CNL, responsable du pôle d’activité Formation et Éducation populaire

« Croire en quelque chose et ne pas le vivre, c’est malhonnête. »

Gandhi

Page 20: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

Selon un rapport récent de l’Organisation de Coopération et de Développement Éco-nomiques (OCDE), les dépenses publiques de prise en charge de la dépendance de-vraient doubler, voire tripler d’ici 2050 au sein des pays l’OCDE.

Un projet de loi relatif à « l’adaptation de la société au vieillissement » vient d’être présenté par les membres du gouvernement en charge de cette ques-tion. L’objectif pour eux est de répondre à une demande forte de nos concitoyens et d’anticiper les conséquences du vieillissement de la population sur la vie sociale et les politiques publiques dans leur ensemble. Il propose de « mobiliser la société tout entière autour des enjeux liés à l’autonomie ».

Beaucoup de questions sont posées : les moyens (personnels formés, finan-ciers) donnés aux collectivités territo-riales pour répondre aux besoins, la question des revenus des personnes

âgées, le financement des équipements, le soutien aux familles, la lutte contre l’isolement, l’engagement de l’État pour garantir à ces personnes de vivre digne-ment et dans les meilleures conditions.

Quel est le rôle des élus et comment tra-vaillent-ils sur cette question qui touche toute la société ?

ObjectifAnalyse des problématiques et des réformes en cours.

Date Mercredi 5 novembre 2014

Lieu Montreuil (93)

Personnes âgées et perte d’autonomie

18 LES FORMATIONS DU CIDEFE

Les personnes en situation de handicap ont des droits, inscrits dans la loi 2005-102 du 11 février 2005 pour « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handi-capées ». Ce texte apporte des évolu-tions fondamentales pour répondre aux attentes et aux besoins des personnes handicapées en ce qui concerne la sco-larisation, l’accessibilité, l’emploi. Ces personnes doivent pouvoir accéder à une autonomie et à une participation sociale pleine et entière, avoir des revenus qui leur permettent de faire face au surcoût lié à leur handicap.

Alors que nous en sommes au énième report de l’accessibilité aux lieux et aux transports publics, quelles sont les réa-lités dans le respect des textes ? Quelles conséquences pour le cadre de vie, les mentalités, l’exercice effectif des droits ? Quelles sont les responsabilités des collectivités territoriales ? Quelle place réservons-nous aux personnes handica-pées dans les collectivités territoriales ?

RÉPONDRE AUX BESOINS SOCIAUX ET HUMAINS

ObjectifAborder la loi sous tous ses aspects et réfléchir aux actions à mener pour le respect des droits des per-sonnes handicapées à travers les expériences et les pratiques mises en place par les élus.

Date Jeudi 9 octobre 2014

Lieu Montreuil (93)

Handicap et citoyenneté

IntervenantsJosette BALANCHE, ancienne conseillère municipale de Limoges (87) Jean-Pierre PIETU, conseiller général du Cher (18) Christèle PRADO, présidente de l’Union nationale des associations des parents et personnes handicapées mentales et leurs amis (UNAPEI)

IntervenantsClaude GASCARD, ancien élu à Champigny-sur-Marne (94) Pierre LAPORTE, conseiller général de Seine-Saint-DenisBernard ENNUYER, sociologue, spécialiste de la dépendance

Page 21: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

« JE ME DEMANDE OÙ IL VA »

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2e SEMESTRE 2014 19

En partenariat avec l’association Ingénierie Emploi Formation (IEF)

La dégradation des conditions de vie et de la situation économique et sociale a pro-voqué une multiplication des personnes en grande précarité ou du moins a complexifié les démarches des citoyens pour s’en sortir.

Il en résulte un certain nombre de souf-frances psychosociales (perte d’estime et de confiance en soi, désespérance, dépression et difficultés psychiques, di-vorces, autorité bafouée…) qui impactent l’attitude des personnes lorsqu’elles s’adressent aux institutions, surtout celles de proximité.

L’accueil demande dès lors beaucoup de savoir-être et de savoir-faire afin d’amor-tir les impacts de la crise sur ces per-sonnes. La gestion réussie de l’accueil entraîne un sentiment de satisfaction pour le personnel et entretient une image positive des institutions.

En partenariat avec l’association Ingénierie Emploi Formation (IEF)

Selon le séminaire européen de Créteil en 2000, « la médiation sociale est un proces-sus de création et de réparation du lien social et de règlement des conflits de la vie quotidienne, dans lequel un tiers impar-tial et indépendant tente, à travers l’orga-nisation d’échanges entre les personnes ou les institutions, de les aider à améliorer une relation ou de régler un conflit qui les oppose ».

Apparue dans les années 80 en France, la médiation sociale n’a cessé de se déve-lopper. Elle est un vecteur de rapproche-ment des personnes dans leur diversité de points de vue. Elle permet à la démocratie de vivre et de traverser les conflits non de manière angélique mais dans un sens et une manière de faire qui incluent comme visée celle d’arriver à se comprendre, à s’entendre, à se soutenir, à se rapprocher malgré voire grâce à ces divergences.

Elle préserve le processus d’humanisa-tion… Elle incarne ainsi ce mélange de

l’inné et de l’acquis si bien résumé par ces mots d’Albert Jacquard : « Je suis les liens que je tisse. » Adage que nous pou-vons prolonger par les mots suivants : la société de demain sera faite des liens sin-cères qu’elle sait tisser aujourd’hui, alors tous au métier…

ObjectifPrésentation des principes de base de l’accueil, de la communication et de l’entretien, et la question de la gestion des émotions (estime de soi, stress, agressivité..).

Date Jeudi 2 octobre 2014

Lieu Montreuil (93)

ObjectifDéfinir la médiation sociale et préci-ser ses finalités éthiques ; dresser un état des lieux de ces domaines d’in-terventions ; faire un état des lieux de la place de la médiation dans les politiques publiques et en particulier au sein de la réforme de la politique de la Ville ; donner des pistes sur les modalités techniques et financières pour la création d’un dispositif de médiation sociale.

Date Vendredi 3 octobre 2014

Lieu Montreuil (93)

L’accueil des publics en difficulté La médiation sociale

IntervenantAlain RUFFION, directeur de l’association Ingénierie Emploi Formation (IEF)

IntervenantAlain RUFFION, directeur de l’association Ingénierie Emploi Formation (IEF)

Page 22: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

À en croire le gouvernement, l’heure est à l’austérité pour les collectivités territo-riales. Bien qu’étant dans l’impossibilité de présenter des budgets en déséquilibre, elles sont ainsi désignées comme portant une part de responsabilité dans le creuse-ment du déficit public français.

Dans le sillage des réformes de l’État, des transferts de charges non compensés et de la suppression de la Taxe profession-nelle, l’offensive libérale se poursuit donc. Entre 2014 et 2017, ce seraient ainsi 28 milliards d’euros de dotation générale de fonctionnement qui manqueront dans les caisses des communes. L’asphyxie fi-nancière des départements serait encore accrue, rendant de plus en plus difficile l’exercice de leurs missions de solida-rité. Quant aux régions, auront-elles les moyens d’exercer les compétences qu’il est envisagé de leur transférer ?

Alors que les besoins sociaux augmen-tent, les orientations du PLF 2015 risquent

de contraindre les élus à arbitrer entre la suppression de services publics, le recours à l’endettement ou l’augmenta-tion des impôts des ménages. Plus que jamais, les choix budgétaires seront, dans la prochaine période, des choix politiques qui nécessiteront d’y associer les citoyens.

ObjectifAnalyser la manière dont les orien-tations du PLF 2015 vont impacter la capacité pour les collectivités territo-riales de mettre en œuvre des projets locaux visant à mieux répondre aux besoins des habitants.

Date Mercredi 19 novembre 2014

Lieu Montreuil (93)

Projet de loi de finances pour 2015 : les enjeux pour les collectivités territoriales

20 LES FORMATIONS DU CIDEFE

Les transports urbains structurent la vie économique et sociale des territoires. Le maillage, la qualité et la fréquence des services sont déterminants pour les conditions de vie, d’études et de travail d’une part croissante de la population, dans un contexte d’utilisation excessive de la voiture.

Malgré cet enjeu de société et les impéra-tifs de réduction des gaz à effet de serre, les hausses de 5,5 % à 10 % de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et le recul des dotations de l’État aux collectivités fragi-lisent les transports collectifs.

Cette formation fait le point sur les modes d’organisation et de financement des transports urbains ainsi que sur les politiques d’amélioration des modes de déplacement alternatifs à la voiture. La présentation d’expériences comme les comités de ligne TER permet d’échanger sur la place à prendre par les élus pour associer étroitement les usagers et les salariés aux décisions.

INSTITUTIONS ET AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

ObjectifPermettre aux élus de renforcer la maîtrise publique de l’organisation des transports publics, notamment dans les cas de délégations de service public ; faire le point sur les finance-ments ; échanger sur les bonnes pra-tiques d’implication des usagers et des salariés des entreprises de trans-port dans l’évolution des services.

Date et Lieu À préciser

Garantir partout le droit à la mobilité pour tous

Intervenante Marie-France BEAUFILS, sénatrice-maire de Saint-Pierre-des-Corps (37),membre du Comité des Finances Locales

Page 23: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

ObjectifFaire le point sur la mise en place des métropoles. Mettre en commun les expériences d’élus et d’acteurs locaux œuvrant à la construction de coopérations à l’échelle métropoli-taine visant à l’ouverture de nouveaux droits démocratiques, au développe-ment des services publics et au ren-forcement de la solidarité territoriale.

Date Vendredi 7 novembre 2014

Lieu Montreuil (93)

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2e SEMESTRE 2014 21

La loi sur les Métropoles du 27 janvier 2014 a créé une compétence obligatoire de « gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations » (GEMAPI) affectée aux communes avec transfert automatique aux EPCI à fiscalité propre.

Nombre d’élus qui ont été confrontés dans leurs territoires à la gestion et à la préven-tion des crues s’étonnent de cette affecta-tion au bloc communal de la compétence créée pour répondre aux défaillances révélées par les inondations meurtrières du Var et de Charente-Maritime. Le ren-forcement des actions s’organise en effet nécessairement à l’échelle des bassins versants, bien au-delà des périmètres de proximité de la vie locale, et c’est à cette échelle que se sont déployées les capacités techniques et d’expertise de la prévention.

Comment s’organisera la mise en place de cette nouvelle compétence à l’échelle des communes et des EPCI à fiscalité propre ? Quelles dispositions mettent en place les préfets coordonnateurs de bas-sins, avec quelles modifications pour les syndicats de rivières existants et les syn-dicats de bassins ?

Mutualiser les expériences pour construire l’alternative

La loi du 27 janvier 2014 prévoit la créa-tion de quatorze métropoles sur le terri-toire français. Parmi elles, douze verront le jour au 1er janvier 2015 tandis que les métropoles d’Aix-Marseille-Provence et du Grand Paris seraient créées un an plus tard.

Impactant directement plus de 30 mil-lions d’habitants, ces établissements publics de coopération intercommu-nale à fiscalité propre seraient dotés de compétences stratégiques et d’impor-tants moyens financiers et humains, lais-sant ainsi craindre une disparition à terme des communes.

Malgré le cadre contraignant fixé par la loi, des marges de manœuvre politiques peuvent être dégagées par les élus pro-gressistes et tous ceux qui rejettent la construction de monstres technocra-tiques taillés sur mesure pour la mise en concurrence des territoires.

Pour ce faire, il est nécessaire de proposer des espaces de mutualisation des expé-riences, des analyses et des propositions de représentants des différents territoires concernés.

Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations

Mise en place des métropolesVers la disparition à terme des communes ?

IntervenantFrank NOEL BARON, maire de Chanteuges (43), président de la Communauté de communes du Langeadois

Date et Lieu À préciser

« Je suis conseillère municipale depuis le mois de mars et j’ai de ce fait beaucoup de choses à découvrir. Le Cidefe, grâce à ses différentes formations, permet de répondre à certaines de mes questions.Les formations du Cidefe sont diverses et très enrichissantes ; c’est dû tant aux intervenants qu’aux formateurs et aux échanges qui ont lieu tout au long de la journée.De plus, l’accueil est excellent, c’est un plaisir d’assister aux formations, on ne voit pas la journée passer.Merci à toute l’équipe du Cidefe. »

Sandra BESNIER, conseillère municipale à Bonneuil-sur-Marne (94)

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Page 24: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

22 LES FORMATIONS DU CIDEFE

Les associations constituent une compo-sante essentielle du lien social. Elles sont investies dans la culture, l’éducation, le sport, le social, l’humanitaire… Elles par-ticipent au « vivre ensemble ». Les représentants associatifs font partie des interlocuteurs privilégiés des élus. Ils sont jugés représentatifs des différents intérêts et points de vue des citoyens. Pour ces raisons, ils sont souvent sollici-tés pour constituer les listes électorales et les soutenir.

La vie associative est strictement enca-drée. La législation réglemente les conven-tions, les subventions, les mises à disposi-tion, les personnels détachés, les relations entre les élus et les associations… Le nou-veau gouvernement travaille à une charte État, collectivités, associations. Quelles en seront les grandes lignes ? Répondra-t-elle aux attentes des uns et des autres ?

Quels sont aujourd’hui les enjeux liés au développement de la vie associative, notamment au regard de la participation citoyenne à la vie locale ? Quel devenir des subventions notamment croisées au regard de la réforme territoriale et du désengagement de l’État ?

En partenariat avec le Réseau national de démocratie participative

Face à la crise du politique qui secoue notre pays mais aussi l’Europe, il faut revenir aux fondamentaux républicains et redonner le pouvoir au peuple.

De nombreux élus l’ont bien compris de-puis longtemps. Dans leur collectivité, ils portent cette exigence démocratique du partage du pouvoir, condition fondamen-tale de la transformation sociale.

Une série de lois et de projets ont ouvert la porte dans notre pays à un effacement progressif des communes comme espace de souveraineté populaire et de décision. La lutte contre les inégalités sociales et territoriales est, de ce fait, écartée au pro-fit d’une priorité donnée à la compétition mondiale, « à l’attractivité » et aux rende-ments financiers des capitaux.

Pourtant, les communes sont les es-paces les plus proches, efficaces et utiles pour le développement de poli-tiques de progrès humain, solidaires et citoyennes. Dans leur grande diversité, elles sont un échelon irremplaçable de pratiques démocratiques vivantes, no-vatrices et stimulantes.

DÉMOCRATIE

ObjectifMaîtriser la législation sur les asso-ciations. Échanger les modes de sou-tien au monde associatif.

Date Jeudi 6 novembre 2014

ObjectifÀ partir des expériences en cours, dé-montrer que la démarche participa-tive peut donner un nouveau souffle à l’intervention citoyenne.

Date Jeudi 13 novembre 2014

Lieu Montreuil (93)

Quelles relations entre les élus et le monde associatif ?

Partager le pouvoir et faire de la politique autrement

IntervenantYves RÉMY, directeur du Cidefe

IntervenantsGilles GARNIER, conseiller général de Seine-Saint-Denis (93), conseiller municipal à Noisy-le-SecVincent OUZOULIAS, expert-comptable, commissaire au compte chez Coexco Daniel ROYER, membre du collectif des associations citoyennes

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La citoyenneté économique pourrait être définie comme l’ensemble des actes économiques – production, consomma-tion, travail, entrepreneuriat, épargne... – par lesquels les hommes et les femmes peuvent agir de manière volontaire pour avoir un impact positif pour la collectivité et pour eux-mêmes.

Il y a là un enjeu crucial : redonner aux citoyens l’envie et la possibilité de s’impli-quer directement et positivement dans le jeu économique, et les amener à en être des acteurs directs.

Cela commence dans la commune, es-pace privilégié qui permet aux habitants de s’impliquer dans les processus de démocratie participative.

Une fois élues, les équipes municipales deviennent garantes de la qualité du ser-vice rendu aux habitants, mais aussi de la manière dont il est rendu.

L’art d’accueillir du public et de répondre à ses attentes, formulées physiquement aux guichets de la collectivité ou par un des moyens de communication existants, n’est pas inné !

Bien accueillir les habitants et bien gérer leurs courriers devraient figurer, en bonne place, dans les orientations municipales et les évaluations de services.Bien accueillir ses administrés et bien gérer leurs courriers, c’est la forma-tion des agents, c’est la remise à plat de tous les services de l’accueil, c’est user d’outils et de pratiques qui participent à la démocratie !

Revisiter, voire restructurer une manière de faire et des pratiques installées n’est

pas chose facile. Un accompagnement des agents est donc nécessaire, par des formations, par un projet de service par-tagé et cohérent, par une parole politique consciente des enjeux que cette démarche représente.

ObjectifComment valoriser et faire connaître au plus grand nombre les différentes formes de citoyenneté économique ? Comment créer les conditions favo-rables à leur développement, leur « démocratisation » et à leur géné-ralisation, pour que toute personne, quelle que soit sa situation sociale, ait les moyens, la capacité et la possibi-lité de pleinement y accéder ?

Date Mardi 7 octobre 2014

Lieu Toulouse (31)

ObjectifRevenir sur des pratiques, les mettre à plat, les remettre dans leur contexte politique et démocratique, identifier les avancées et les innova-tions, échanger sur les différentes expériences…

Date Mercredi 14 janvier 2015

Lieu Montreuil (93)

Développer la citoyenneté économique dans ma ville (gratuité, monnaies complémentaires, budgets participatifs...)

Quelles relations avec les habitants ?

IntervenantsJean-Paul PLA, ancien conseiller municipal délégué à l’Économie Sociale et Solidaire à Toulouse (31), formateur en ESSMoussa BECHERIF, spécialiste de la politique de la ville, ancien directeur d’une maison des chômeurs à Toulouse (31)

IntervenantFabien FABBRI, directeur général des services à Bagneux (92)

« La plus grande gloire dans la vie ne réside pas dans le fait de ne jamais tomber, mais dans celui de se relever à chaque fois que nous tombons. »

Nelson Mandela

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24 LES FORMATIONS DU CIDEFE

Il n’est pas un domaine des politiques menées par l’Union européenne qui n’impacte considérablement l’action des élus locaux ou nationaux. Les politiques d’austérité, notamment, qu’elle impose et érige en mode de gestion vertueuse des États membres, pèsent lourdement dans le fonctionnement des collectivités terri-toriales et contraignent l’action politique des élus locaux.

Les conséquences de ces politiques sont désastreuses : les hommes et les femmes qui constituent, dans leur diversité, l’im-mense richesse des peuples de l’Europe subissent aujourd’hui une régression so-ciale généralisée qui témoigne de la faillite du projet européen.

Pourtant, de nombreuses collectivités ont eu accès jusqu’à présent aux fonds européens et ont pu, à ce titre, dévelop-per des projets permettant de répondre, dans certains domaines, aux besoins des populations, en pilotant par exemple des actions territoriales efficaces dans le cadre de programmes européens.

L’Union européenne est en crise. Il faut reconsidérer le projet européen dans

ses objectifs et dans ses contenus. Les peuples d’Europe et leurs représentants nationaux et européens doivent être les centres de gravité et les moteurs d’une autre ambition : celle d’une Europe des peuples, qui porte le projet d’un redres-sement productif, social, environnemen-tal, de la promotion de l’intérêt général et du développement des services publics, de la reconquête des pouvoirs moné-taires et bancaires.

Après les résultats des élections euro-péennes que l’on connaît, les élus locaux et les citoyens sont au cœur de cette refondation indispensable.

Durant les sept prochaines années, l’Union européenne va consacrer 325 milliards d’euros à la politique de cohésion dans les 28 États membres.

Cette enveloppe, répartie entre les ré-gions européennes en fonction de cri- tères tels que la population, la richesse ou le taux de chômage, vise à réduire les disparités entre les régions et à augmen-ter leur compétitivité ainsi que la coopé-ration territoriale.

En France, la gestion de ces fonds struc-turels relève à la fois de l’État et des régions. Un modèle mixte assez rare parmi les États membres de l’Union eu-ropéenne, qui attribuent généralement la gestion de l’argent public européen à l’un ou à l’autre. Mais en avril 2013, le gouver-nement français a décidé de déléguer la gestion du FEDER et du FEADER, précé-demment gérés par l’État, aux régions.

Seuls les crédits du FSE resteront encore en gestion partagée : 35 % de l’enveloppe pour les régions, 65 % pour l’État qui de-vra déléguer la moitié de cette somme aux départements.

UNION EUROPÉENNE

ObjectifFaire le point sur les fonds structurels et les impacts de la réforme sur la politique de cohésion. Quelles consé-quences pour les habitants dans les villes qui en bénéficient ?

ObjectifRépondre aux questions, préoccupa-tions et interrogations des élus locaux sur l’Union européenne et ouvrir des perspectives sur son évolution.

Date Mercredi 15 octobre 2014

Lieu Région parisienne

L’Union européenne : rôles et impacts sur les collectivités territoriales

La gestion des fonds structurels

IntervenantFrancis WURTZ, député européen honoraire

Date et Lieu À préciser

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É V É N E M E N T SE T R E N C O N T R E S

La refondation de l’école, c’est construire un service public de l’éducation, la ré-forme en cours ne répond pas à cette exigence.

L’idée de la refondation est un enjeu politique sur lequel le président de la République a été élu, et parents et en-seignants y ont largement contribué. Sauf que le choix qui est fait, depuis, est celui de la territorialisation de l’école, de sa privatisation. Nous sommes en plein dans la réforme territoriale ! Le schéma de l’Europe des régions se dessine pour l’école aussi.

La refondation de l’école est nécessaire, mais de manière globale qui interroge les contenus, la pédagogie, les rythmes, la formation… La refondation, c’est l’école à 2 ans, c’est le collège unique, c’est l’al-longement de la scolarité jusqu’à 18 ans ; c’est ce concept du « Tous capables »…

La refondation de l’école, c’est l’implica-tion des mouvements d’éducation popu-laire, des associations en général et des parents. C’est la contribution de chaque acteur à l’éducation des enfants.

Partout en France, parents, enseignants, personnels territoriaux et élus sont en forte demande de dialogue de concerta-tion et de retour aux fondamentaux sur le sujet. L’avenir des enfants de notre pays est l’affaire de toutes et tous !

ObjectifIdentifier les enjeux, évaluer les pra-tiques et partager les retours d’expé-riences. Créer les conditions d’un dialogue constructif, avec toutes les composantes impliquées dans ce grand projet qui concerne l’avenir des générations grandissantes et notre société de demain.

Date Mercredi 17 décembre 2014

Lieu Région parisienne

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La refondation de l’école : c’est l’affaire de tous

IntervenantesClaire LECONTE, professeur émérite de psychologie, université Lille 3 et chercheur en chronobiologie, laboratoire PsitecVirginie POUJOL, ethnosociologue, directrice du Leris (Laboratoire d’études et de recherches sur l’intervention sociale)

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26 LES FORMATIONS DU CIDEFE

Déjà accablée par la politique antisociale d’un gouvernement fortement soumis à la domination des intérêts financiers, la population française subit encore de plein fouet les conséquences des poli-tiques de rigueur. Le socle de la solidarité nationale est mis à mal. Les collectivi-tés territoriales et les élus en font aussi les frais et doivent répondre aux besoins croissants de leurs habitants, alors que leurs finances ne cessent de décroître.

L’État n’a plus pour vocation prioritaire de répondre à l’intérêt général. Ainsi, il ne reconnaît plus l’article 11 du Pacte des Nations unies de 1966 sur les Droits économiques, sociaux et culturels qui stipule que l’État se doit de faire respec-ter le droit de chaque personne et de sa famille à un niveau de vie suffisant.

La politique de rigueur, menée au nom de la réduction du poids de la dette, appelle au contraire à repenser entièrement le rôle de chaque institution. Il y a urgence, pour les élus, avec les habitants, d’œuvrer à un nouveau projet politique et financier, replaçant le citoyen au cœur. Chacun a sa place dans cette bataille, les asso-ciations, les institutions, les citoyens et

Jean Jaurès, un parcours et une action politique d’une brûlante actualité et utiles à tous les élus progressistes d’aujourd’hui.

Dans le cadre des commémorations du centenaire de la Grande Guerre et du centième anniversaire de l’assassinat de Jean Jaurès, le Cidefe, fidèle à ses missions et à ses valeurs, propose aux acteurs locaux (et notamment aux élus) un ensemble d’initiatives (sessions de formation) qui permettent, à partir des événements qui se sont déroulés il y a un siècle, d’aborder des probléma-tiques qui traversent aujourd’hui notre société et de les mettre en perspec-tive pour la construction du monde de demain.

• Jean Jaurès : les mobilisations popu-laires, à l’origine de la transformation sociale ?• Représentation politique et statut de l’élu local : quelles évolutions depuis l’affaire de Carmaux ?• De la mémoire à l’action d’aujourd’hui : au-delà du commémoratif, quelle poli-tique mémorielle pour un territoire ?• Territoires et souveraineté nationale• Du local au global, au-delà des mots : l’action extérieure des collectivités ter-ritoriales, vers un nouvel internationa-lisme ?• De la commune à l’Union européenne, vivons-nous aujourd’hui dans un espace de Paix ?• La démocratie et la responsabilité poli-tique en temps de crise, du local au natio-nal et à l’international• Le pacifisme et la culture de Paix, l’humain au centre de nos préoccupations (outils du bien vivre ensemble du local au mondial)• Migrations et discriminations, consé-quences du partage du monde• La désobéissance civile et l’objection de conscience

les élus se doivent de prendre à bras-le-corps ces questions fondamentales dans l’intérêt de la nation. Cette initiative se doit de rassembler tous les acteurs qui œuvrent à faire respecter et reconnaître les droits fondamentaux pour tous.

ÉVÉNEMENTS ET RENCONTRES

ObjectifRéfléchir à la façon de donner une visibilité et une cohérence à une alternative politique qui accorde la priorité à la satisfaction des besoins sociaux et échanger sur les actions à mener pour faire prévaloir les droits fondamentaux.

Date Décembre 2014

Lieu Région parisienne

La bataille pour les droits sociaux, une question plus que jamais d’actualité

Cycle « 14-18 : les leçons oubliées »

IntervenantsKarina KELLNER, conseillère municipale à Stains (93), présidente du CidefeMaître Roland WEYL, avocat au cabinet Weyl et Porcheron Dominique DELAPORTE, membre du bureau politique du Mouvement ATD Quart Monde, en charge des relations avec les élus locaux

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• Nation, nationalismes, patriotisme, internationalisme• L’ONU, l’OTAN, l’UNESCO… quels rôles des collectivités territoriales sur la ges-tion des institutions internationales.• Les réformes sociales et l’évolution de la société

Ces initiatives se dérouleront dans des collectivités territoriales, à l’occasion d’événements qu’elles organisent, en lien avec Jean Jaurès et/ou la Grande Guerre comme, par exemple, à Albi, à Saint-Denis ou à Reims…

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Saisissez l’occasion d’un bel événement dans votre ville.

Avant même l’attentat de Sarajevo, les ferments de la guerre sont en place : prédominance du sentiment national, nationalismes exacerbés, rivalités économiques, financières et coloniales, pression des militaires. L’assassinat de François-Ferdinand à Sarajevo mettra le feu aux poudres en l’espace de quelques jours car il fait aboutir des processus plus anciens qui ne doivent rien au hasard. Si des hommes comme Jean Jaurès s’élèvent contre cette course effrénée vers la guerre, ces jours de l’été 1914 resteront marqués à jamais par l’inconscience, l’aveuglement et l’irresponsabilité des dirigeants européens et des milieux, notamment militaires, qui ont voulu et facilité cette catastrophe.

Le monde d’après 1918 n’aura plus rien à voir avec celui d’avant 1914.La guerre de 1914-1918 est mondiale (55 pays y participent) et totale (toute la Nation est mobilisée à l’effort de guerre). Elle marque une rupture définitive dans l’ordre européen, dans l’ordre du monde et dans l’évolution de l’humanité. Elle scellera la disparition de 3 grands empires, qui pendant des siècles parfois avaient colonisé, soumis, exploité et dominé des peuples entiers. Elle verra aussi les mouvements ouvriers et populaires prendre de l’ampleur et déboucher, en Russie notamment, sur l’avènement de la Révolution soviétique.

En 1914, l’Europe domine le monde. Quatre ans plus tard, elle a perdu son rôle prépondérant qui devient définitivement celui des États-Unis : la domination du monde a traversé l’Atlantique. À la fin de la guerre, le monde présente une nouvelle configuration géopolitique, élaborée par les puissances « victorieuses ». Elle porte déjà en elle le germe des conflits à venir.

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28 LES FORMATIONS DU CIDEFE

La crise politique et démocratique pro-fonde de notre société et la conviction qu’il est possible d’en inverser le cours, à partir des expériences locales et concrètes de participation démocratique, sont à l’origine de ce Forum national qui fait escale cette année dans une ville foi-sonnante d’interventions populaires et citoyennes.

Ce Forum est également l’initiateur de la création du Réseau national de démo-cratie participative afin d’amplifier cette mise en commun, de construire et de porter ensemble des avancées telles que l’écriture collective d’une loi de dévelop-pement et de promotion de la démocra-tie participative. Ainsi 80 propositions ont été recensées par le biais d’ateliers réunissant plusieurs centaines d’élus, de personnels et de citoyens.

Nous sommes nombreux à nous interro-ger : comment développer la démocratie participative, accéder à de réels et nou-veaux pouvoirs, inventer de nouvelles

formes d’expression citoyennes et poli-tiques alors que l’austérité, le renonce-ment semblent être les seules réponses à un effondrement du monde.

Aujourd’hui, au lieu de reconquérir la démocratie meurtrie par la crise de notre société, il est envisagé de dissoudre, « d’évaporer » des échelons de proximi-té de la République que constituent les communes et les départements. Est-ce la réponse qu’il faut ?

Si un bouleversement de notre Répu-blique est nécessaire, il y a là une op-portunité formidable de construction collective, de donner à la démocratie – quelle soit participative, délibérative, représentative – un élan considérable et inédit. Mais ce pouvoir d’agir est-il possible alors que sont privilégiées les logiques de la finance et non les droits humains ?

C’est de tout cela que le 6e Forum de Martigues va débattre : des ateliers sans langue de bois, des réflexions collectives entre chercheurs et acteurs au quotidien de la citoyenneté, des temps d’éducation populaire et de convivialité.

Vendredi 19 septembre 2014

Dès 8 h 30

Atelier 1 La démocratie en actes, c’est maintenant !Avec Marion PAOLETTI, maître de conférence en sciences politiques, cofondatrice de la Convention 6e République René BALME, co-président du Réseau national de la démocratie participative, ancien maire de Grigny (69)

Atelier 2 Abstention, couches populaires et démarches participativesAvec Patrick NORYNBERG, directeur général des services, Stains (93)Julien TALPIN, politiste, chargé de recherche au CNRS (sous réserve)

Atelier 3 Politique de la ville : place aux habitants, passer des discours aux actes !Avec Philippe RIO, maire de Grigny (91) Catherine TRICOT, architecte urbaniste, rédactrice en chef de la revue Regards Bénédicte MADELIN, ancienne directrice de Profession Banlieue (sous réserve)

ÉVÉNEMENTS ET RENCONTRES

LE FORUM DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE

MARTIGUES

19 ET 20

SEPTEMBRE 2014

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Atelier 4 Intercommunalité, métropole, démocratie participative et citoyennetéAvec Valérie GREMONT, cadre territorial à Plaine Commune (93) Henri CAMBESSEDES, président de la Communauté d’agglomération du Pays de Martigues

Atelier 5Agir avec les habitants : l’expérience des centres sociauxAvec François VERCOUTERE, délégué général de la Fédération des Centres sociaux de France Nathalie LEFEBVRE, vice-présidente de la Région PACA, adjointe au maire en charge de la démocratie et de la vie associative à Martigues

Atelier 6 Comment développer la Démocratie Participative lorsqu’on est minoritaire ?Avec Mylène FERRY, conseillère municipale à Oyonnax (01) et animatrice d’un collectif citoyen

13 h 30 – 15 hCompte-rendu des ateliers du matin en plénière.Parallèlement à ce compte-rendu, de nouveaux ateliers, les PRATICO-PRATIQUES…

Pratiquo-pratique 1 Budget participatif : on démarre comment ?

Pratiquo-pratique 2 Une méthode pour remobiliser le citoyen : le tirage au sort

Pratiquo-pratique 3 Observatoire des engagements : c’est maintenant que ça se met en place !

Pratiquo-pratique 4 Conseils de quartier : mode d’emploi

15 h 00 – 16 h 30Une nouvelle ambition pour la démocratie participative !Sociologues, chercheurs et participants du Forum en table ronde interactive

16 h 30 – 18 h 00Conférence gesticulée : Julien VDB en quête de démocratieLes tentatives d’un utopiste pour changer le monde. Ou comment, de travailleur social, je suis devenu « collabo »…Une conf’ gesticulée sur la confiscation du pouvoir et le vol des mots. Ou une invitation à rêver le monde pour y jouer son rôle… Fugitive étincelle prête à mettre le feu aux poudres ? Goutte d’eau sur le point de faire déborder le vase ? Et s’il ne fallait pas nécessairement être exceptionnel pour contribuer à quelque chose qui puisse l’être ?Suivi d’un atelier de mise en débats et d’imagination d’actions collectivesAnimé par la Coopérative du Vent debout, SCOP d’éducation populaire.

À partir de 19 h 30 Soirée : « Dans mon pays d’Espagne… »L’Espagne change de roi… et la démocratie participative se porte comment ? À bâtons rompus avec des acteurs politiques et élus espagnols de la ville d’Alcoy (Alicante)

Samedi 20 septembre 2014

8 h 30Accueil

9 h 00Installation du village présentant des expériences des collectivités

10 h 00Dans le cadre de la journée « À la rencontre des associations martégales», grand débat organisé avec le Réseau national de démocratie participative et la ville de Martigues :Réforme territoriale : peuple souverain ou citoyens exclus ?Le Réseau national donne carte blanche à Gaby CHARROUX, député, maire de Martigues et à tous ses invités élus, maires, parlemen-taires, associations et habitants de Martigues et du sud-est pour une assemblée d’éducation populaire et citoyenne sur le devenir de notre République et la place des citoyens.

12 h 30Passage de relais avec le maire de la ville d’accueil de l’édition 2015.

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Depuis une soixantaine d’années, de nombreux migrants se sont installés dans notre pays et ont, au fil du temps, donné naissance à une jeunesse riche d’une culture plurielle, mais confrontée plus que d’autres au chômage et à la précarité, générant mal-être et insatis-faction.

Conscients des richesses créées par cette diversité culturelle, de nombreux élus l’ont intégrée dans tous les aspects de leur politique locale : logement, sport, social, culture, afin de promouvoir la démocratie, garantir la cohésion de leur territoire et l’égalité de traitement.

Les nouveaux élus ont, dans ce domaine, une chance à saisir pour leur territoire car, comme le disait Édouard Glissant (écrivain martiniquais) : « Aujourd’hui, toute identité collective est ouverte, ne se soutient que dans son rapport au monde, n’a d’avenir que dans cette ouverture. »

L’action extérieure des collectivités ter-ritoriales (AECT), en ce qu’elle permet l’ouverture des populations sur le monde des peuples, est un levier de création de lien social, d’inclusion sociale et de développement territorial, ici et là-bas. Entre ici et là-bas, l’AECT doit permettre de construire des solutions partagées à des défis communs, ce qui inclut les problèmes « d’intégration, de jeunesse, de diversité », mais aussi d’impacts éco-nomiques des projets qui sont menés. L’AECT doit, notamment, nourrir les politiques jeunesse dans les territoires partenaires en favorisant l’éducation au développement et à la citoyenneté inter-nationale.

En partenariat avec la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) et le Réseau d’élus et d’autorités locales progressistes d’Europe (REALPE)

n Réformes territoriales en Europe en période de crise

Depuis le début de la crise, les pays d‘Eu-rope ont préparé ou adopté de profondes réformes territoriales, sur fond de réduc-tion des dépenses publiques. « De nom-breux pays se sont mis à simplifier leur organisation administrative territoriale, à diminuer le nombre d’élus, à fusionner des collectivités ou à mutualiser pour rechercher des économies d’échelle », souligne Isabelle Chatry, analyste au sein du département gouvernance et dévelop-pement territorial de l’OCDE.

L’Italie, mais aussi la Grèce, le Portugal, l’Espagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Suède : les exemples se multiplient. Selon les cultures politiques et le niveau de décentralisation des différents pays, l’impact de ces réformes sur l’autonomie locale et la capacité financière des auto-rités locales est très variable.

En Grèce, la loi Kallikratis a entraîné une diminution conséquente du nombre de communes ; en France, les réformes peuvent conduire à la suppression des as-semblées départementales et, à terme, à celle des communes. Il y a bien d’autres exemples de ces « simplifications » terri-

toriales en cours dans les pays de l’Union européenne, ainsi que dans les pays can-didats ou associés.

n Le grand marché transatlantique et l’accord sur le commerce des services (ACS) : des enjeux de société considérables

Suite à l’impasse des négociations de Doha pour l’AGCS au sein de l’OMC, la Commission européenne a mis en place une stratégie alternative visant à démul-tiplier les accords de libre-échange entre l’Europe et certains pays et régions du monde (Canada, Océanie, États-Unis..). Ainsi, en 2013, l’UE et les États -Unis ont initié des négociations pour la conclusion d’un accord de partenariat transatlan- tique portant sur le commerce et l’investissement.

C’est l’accord le plus important jamais conclu, et de loin. Or il se négocie dans l’opacité la plus totale. Cet accord remet-trait en cause les normes qui limitent les profits des entreprises et pourrait ins-crire le droit des multinationales au des-sus de celui des États. Ainsi ses consé-quences seraient considérables dans bien des domaines (agriculture, énergie, Internet, services,…).

ÉVÉNEMENTS ET RENCONTRES

Date et Lieu À préciser

Rencontre « Actions extérieures des collectivités territoriales, territoires, jeunesse, diversité »

Rencontre européenne d’élus locaux et de parlementaires européensLes collectivités territoriales européennes en danger !

Date Novembre 2014

Lieu Parlement Européen de Bruxelles

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En janvier 2014, près de 500 élus, cher-cheurs, architectes, urbanistes, militants politiques et syndicaux avaient affirmé dans le cadre des premières Rencontres Niemeyer l’idée que « le territoire est politique ». Cet événement multi-ac-teurs entend devenir le rendez-vous annuel des progressistes travaillant sur les enjeux liés à la ville, à l’habitat, aux territoires et aux institutions.

Pour cette seconde édition, le Cidefe proposera des temps de formation dans le cadre d’ateliers.

Quelques jours après la création de douze métropoles et alors que le projet de « big bang territorial » du gouvernement aura permis de mettre en discussion dans la population la question de l’avenir des territoires et de la démocratie locale, ces 2e Rencontres Niemeyer seront un événement incontournable pour les élus et l’ensemble des acteurs de la vie locale.

Après un premier texte consacré à la délimitation des régions et à la modifica-tion du régime électoral, le Parlement est de nouveau appelé à examiner un pro-jet de loi déterminant pour l’avenir des régions. Plus largement, cette nouvelle réforme territoriale engagée par le gou-vernement correspondrait, si elle allait à son terme, à un véritable bouleverse-ment de l’architecture institutionnelle de la République.

Renforcement des compétences straté-giques dévolues aux régions, en particu-lier par le « siphonnage » de celles des départements, attribution d’un pouvoir réglementaire, association des collecti-vités au paiement d’éventuelles amendes de l’Union européenne en cas de non-respect du pacte de stabilité, ce texte est un palier supplémentaire dans l’offen-sive libérale visant à réduire le pouvoir de contrôle démocratique des élus et les dépenses publiques.

Les élus et acteurs de la vie locale qui continuent de placer au cœur du modèle français l’exigence d’égalité, de solidari-té et de démocratie ont, dans ce contexte, à faire connaître ces enjeux au plus grand nombre et à agir au sein des conseils élus afin d’impulser un débat dans la société qui permette au peuple de se prononcer en pleine connaissance de cause.

Avec pour partenaire l’association « L’égalité, c’est pas sorcier » et le sou-tien de la Mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences, le Cidefe propose un cycle de formations dont la première étape est « Les violences faites aux femmes ».

Depuis 50 ans, les femmes sont entrées massivement dans le monde du travail sa-larié et luttent pour y prendre leur place, tout comme elles se sont battues pour maîtriser leur fécondité par la contra-ception et l’avortement. Pourtant, les divisions sexuées demeurent ainsi que la hiérarchisation des rôles et des fonctions entre les femmes et les hommes. Il faut sortir de cette spirale et promouvoir le changement des mentalités et des repré-sentations sociales. Regarder la société avec les yeux des femmes, en particulier de celles qui sont victimes de la pré-carité, des discriminations et des vio-lences, c’est permettre à toute la société d’avancer vers plus de justice, d’égalité et de liberté. Regarder la société avec les yeux de l’égalité femmes/hommes régé-nère une laïcité conquérante et porteuse d’une réelle émancipation des citoyens.

Il s’agit bien d’intervenir concrètement dans chaque collectivité territoriale pour faire reculer les inégalités sexistes.

Date Vendredi 23 janvier 2015

Lieu Paris (75)

Date Mardi 14 octobre 2014

Lieu Conseil régional d’Ile de France, salle Steinberg

2e Rencontres Niemeyer Ville, Habitat, Territoires et Institutions : les enjeux

Rencontre des conseillers régionaux

Construire une politique publique sur l’égalité femmes/hommes dans chaque collectivité

ObjectifFaire le point sur le travail parlemen-taire et des conseillers régionaux relatif aux réformes en cours. Retours d’expériences et mutualisation des analyses. Définition des axes structu-rants d’une alternative pour l’avenir des régions.

Date Mercredi 8 octobre 2014

Lieu Toulouse (31)

IntervenantesHenriette ZOUGHEBI, vice-présidente du conseil régional d’Ile de FranceErnestine RONAI, coordination nationale de la mission interministérielle

Page 34: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

32 LES FORMATIONS DU CIDEFE

ÉVÉNEMENTS ET RENCONTRES

Colloque organisé par l’Académie des banlieues en partenariat avec le Cidefe

LIBERTÉ-ÉGALITÉ-LAÏCITÉ & SERVICES PUBLICS

ASSEMBLÉE

NATIONALE France d’aujourd’hui ? Quelles réponses, parfois pratiques, apporter aux situa-tions rencontrées par les élus, les ser-vices publics ?

Débat avec la salle après chaque table ronde ou conférence.

IntervenantsBernard STEPHAN, éditeur, rédacteur en chef de Témoignage Chrétien Patrice LECLERC, maire de Gennevilliers Estelle HAVARD, directrice générale adjointe du conseil général du Val-de-MarneLilian THURAM, ancien footballeur international, ancien membre du Haut Conseil à l’intégration, présentateur de la Charte de la laïcité

Mi-octobre 2014

Programme du colloque

LE MATIN

La laïcité au quotidien dans les services publics

Des grands témoins dressent l’état du service public dans les banlieues, les expériences pour en améliorer le fonc-tionnement et suggèrent des pistes pour leur extension et leur démocratisation.Ils posent concrètement les problèmes de la laïcité notamment à l’école et dans le périscolaire ; la cantine, la santé ; le sport…Quelles réponses pour en faire une valeur partagée et porteuse du « vivre ensemble » alors même que ces ser-vices sont malmenés par les politiques libérales ?

L’actualité récente démontre que la laïci-té est questionnée dans les services pu-blics par certains usagers, voire par des agents publics : de la Journée de Retrait de l’École à la pratique du ramadan par des animateurs de centres de vacances, le port du foulard par les accompagna-trices lors des sorties scolaires ou dans les établissements exerçant des missions de service public (crèche Babyloup).

Les derniers rapports remis au Premier ministre en 2013 opposent laïcité néo-républicaine et laïcité inclusive. D’autres proposent de refonder la laïcité en modi-fiant la loi de séparation de l’Église et de l’État. Ce colloque se propose de dépas-ser ces visions réductrices pour redon-ner à la laïcité son fondement émanci-pateur en mettant au cœur de la laïcité la citoyenneté et les droits sociaux réels, et veut également apporter des réponses pratiques aux situations concrètement rencontrées par les élus et les agents des collectivités.

Sans stigmatiser aucune religion ou pra-tique culturelle ou cultuelle, ne convien-drait-il pas d’approfondir le sens que revêt aujourd’hui le concept de laïcité ? Le colloque apportera un éclairage his-torique et juridique sur le principe de la laïcité en France, rappellera ses fon-dements, la séparation de l’Église et de l’État. Comment les faire vivre dans la

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Pour répondre à la ségrégation sociale et territoriale, aux discriminations (emploi, logement…), faut-il inventer une « laïcité inclusive » ? Quelles sont les limites de la politique dite d’intégration ? Que met-on derrière ces deux concepts ? Comment enrayer la spirale infernale : ségrégation, islamophobie, repli communautaire faisant le lit de l’extrême droite et de l’intégrisme ?La laïcité suppose des services publics de qualité, ouverts à tous et démocrati-sés. Quels droits d’accès égalitaires aux services publics dans les banlieues ? Faut-il les adapter pour les rendre ac-cessibles aux diverses communautés ? Quelles interventions citoyennes dans les services publics ?

Intervenants1

Yasmine BOUDJENAH, première adjointe à Bagneux (92), vice-présidente Association Ville et BanlieueLes propositions de l’Association « Ville & Banlieue » concernant les quartiers (exemple : alerte sanitaire en banlieues, école… pour un droit commun renforcé, etc.) et l’expérience de Bagneux

Chahla BESKI CHAFIQ, écrivaine et sociologue d’origine iranienne, directrice de l’Agence de développement des relations interculturelles pour la citoyenneté (Adric).Son dernier essai, Islam politique, sexe et genre, a reçu le prix « Le Monde de la recherche universitaire ». L’ethnicisation du lien social dans les banlieues. Quels effets cumulés du sexisme et du communautarisme et leurs conséquences sur la vie sociale des femmes et des hommes ? Compréhension des mécanismes de violences pour en identifier les causes,

IntervenantsJean-Louis PERU, avocat, cabinet Gaïa État des outils juridiques : jurisprudences, avis, charte concernant la neutralité des personnels, des locaux, la liberté d’expression des usagers, le financement.

Charles ARAMBOUROU, magistrat près la Cour des comptes, administrateur national de l’Union des Familles Laïques (UFAL)

en analyser les représentations culturelles et religieuses, et cerner les enjeux de la laïcité dans ces champs.

Philippe RIO, maire de Grigny (91), auteur de nombreux articles dans La Revue du projet, notamment « Ramener la République dans les quartiers populaires » « Banlieues et laïcité » : quelles mesures pour favoriser le vivre ensemble ? Quelle participation des habitants ? L’expérience de Grigny.

Catherine PERRET, secrétaire nationale de la CGT chargée de la cultureLa laïcité pour les salariés du service public et du secteur privé. Quelle approche de la laïcité dans le mouvement syndical ?

De l’emprise cléricale à l’émancipation laïque

CONFÉRENCE

Qu’est-ce que l’idéal laïc du point de vue de l’histoire, de la philosophie du droit ? Les « questions vives de la laïcité » : les rapports entre politique et religion, entre la laïcité et le droit, l’école de la liberté. Comment échapper à la fois au com-munautarisme qui compromet la liberté individuelle et à l’individualisme exacerbé qui hypothèque le lien social ?

Conférencier Henri PEÑA RUIZ, philosophe, docteur en philosophie, maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris, membre du conseil scientifique du Centre civique d’étude du fait religieux (CCFR). Auteur de nombreux ouvrages sur la laïcité dont Dieu et Marianne : philosophie de la laïcité (PUF, 1999, rev. 2005), Dictionnaire amoureux de la laïcité (Paris, Plon, 2014).

Conclusion du colloque

François ASENSI, député-maire de Tremblay-en-France

L’APRÈS-MIDI

Laïcité et services publics : faut-il légiférer à nouveau ?

Dix ans après la loi de 1994 sur l’inter-diction des signes religieux, quel bilan ? D’aucuns demandent de nouvelles lois pour renforcer la laïcité ou la mettre en cause, faut-il notamment ajouter une loi sur la laïcité dans les entreprises ?

1. Le nom des intervenants est donné sous réserve.

Laïcité et cohésion sociale :banlieues, services publics, laïcité

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34 LES FORMATIONS DU CIDEFE

Ce catalogue vous présente notre offre de formations pour le second semestre 2014. Certaines des sessions proposées ne sont pas datées au moment de sa mise en impression. Nous vous invitons donc à consulter systématiquement CIDEFIL (www.elunet.org) et à vous reporter aux documents « Formations mensuelles » qui vous seront adressés (et disponibles sur le site) pour être informés des dernières précisions concernant les dates, les lieux et les intervenants de nos sessions.

Les formations qui vous sont proposées dans ce catalogue abordent de nombreux sujets et des thèmes très variés, qui vont de la construction du budget municipal à l’actualité des batailles de Jean Jaurès. Cette offre n’est évidemment pas exhaustive et beaucoup d’autres sujets mériteraient d’être abordés dans nos sessions.

Notre ambition est de répondre à vos besoins, à vos préoccupations ou à vos questionnements, là où ils s’expriment. D’autres sujets et thèmes peuvent donc donner lieu à des sessions de formations construites avec vous et conduites dans votre territoire, avec les antennes locales du Cidefe.

Nous pourrions, par exemple, aborder les questions de la mise en place d’actions locales dans le cadre de la Culture de la Paix, de l’élaboration d’un Agenda 21, de la gestion des services publics, du développement économique et de l’emploi, de la politique mémorielle d’un territoire, etc.

N’hésitez pas à nous interroger, à nous interpeller et à nous bousculer.Osez le Cidefe !

Allons plus loin ensemble…

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N O S P A R T E N A I R E S

Au fil des semestres, le Cidefe a tissé des liens avec une grande diversité de partenaires. Ils contribuent grandement à la qualité de la réflexion et des échanges de nos sessions. Ils sont autant de partages de valeurs et d’ouverture sur des approches convergentes mais différentes. Pour valoriser leur apport, souligner les outils qu’ils mettent à notre disposition et donner accès à leurs productions au public du Cidefe, nous avons choisi de créer une « Plate-forme des partenaires », disponible sur www.elunet.org. À l’image de la diversité des acteurs locaux, elle permet de rendre accessible la richesse de ces contributions.

Pour ce deuxième semestre 2014, voici les partenaires avec lesquels nous avons conçu et préparé un grand nombre de nos sessions :

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N O S P A R T E N A I R E S

36 LES FORMATIONS DU CIDEFE

Coopérative Arc-en-Ciel Théâtre

La coopérative Arc-en-Ciel Theâtre est une association nationale d’éducation populaire. Elle est composée par le regroupement de compagnies qui uti-lisent toutes et dans le même esprit, le THÉÂTRE INSTITUTIONNEL comme méthode d’intervention sociale.Construire des maquettes jouées à par-tir de situations de la vie quotidienne et examiner concrètement les alternatives à ces situations par une prise de rôle en personne, telle est la base de ce travail qui convoque ses participants à s’impli-quer activement.

Délégation nationale : 19, rue Thiers - 6O8OO Crépy-en-ValoisTél. 03 44 39 88 [email protected]

ATTAC

ATTAC ( Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne) promeut et mène

des actions de tous ordres en vue de la reconquête, par les citoyens, du pouvoir que la sphère financière exerce sur tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle dans l’ensemble du monde.ATTAC se revendique comme un mou-vement d’éducation populaire tourné vers l’action, considérant que le premier outil pour changer le monde est le savoir des citoyens. ATTAC produit analyses et expertises, organise des conférences, des réunions publiques, participe à des manifestations...ATTAC est présent dans une cinquantaine de pays, chaque organisation nationale étant autonome et devant simplement adhérer à la plate-forme internatio- nale ; ATTAC France compte près de 10 000 membres et plus de 170 comités locaux. L’association dispose de l’exper-tise d’un conseil scientifique de 110 membres.

www.france.attac.org

AFCDRP/ Maires pour la paix

L’AFCDRP collabore avec les collectivités territoriales à mettre en place des Programmes Locaux d’Action pour une Culture de la Paix , à utiliser la culture de la paix comme outil de gouver-nance, de gestion, de management, propo-sant ainsi des alternatives aux techniques managériales héritées d’un passé où la capacité d’autodestruction totale n’existait pas. L’objectif est de créer les conditions de l’appropriation collective de la notion de culture de la paix par les services territo-riaux, au contact des citoyens, par la mu-

L’Académie des banlieuesL’Académie des banlieues est une asso-ciation composée de collectivités ter-ritoriales décidées à changer les idées reçues sur la banlieue et à travailler avec des acteurs de la vie de banlieue mobili-sés à titre individuel, professionnel ou as-sociatif. Cette association est un lieu de recherches, de réflexion, de propositions et d’actions destinées à comprendre et à combattre les mécanismes de stigma-tisation des banlieues populaires et de leurs habitants. L’association anime des groupes de travail, organise des colloques, publie contributions et études, délivre des bourses d’études pour encourager la recherche sur la banlieue. Plus large-ment, l’Académie des banlieues apporte son soutien et offre son label à toutes les initiatives ayant comme ambition de faire reculer le mépris et les idées reçues sur la banlieue. La banlieue est le symbole d’une aspiration, celle de ses populations, de sa jeunesse qui exigent la solidarité républicaine, le respect et l’égalité. En contrepoint du discours dominant, l’Académie des banlieues valorise les richesses de ces territoires en identifiant des lieux, des actions, des habitants, des acteurs économiques qui font et qui sont la banlieue. L’Académie des banlieues est un outil mis à disposition de tous ceux qui se mobi-lisent pour changer les idées reçues sur la banlieue.

www.academie-des-banlieues.fr/

tualisation de moyens pour mieux appré-hender, ensemble, la portée de la culture de la paix au quotidien.

www.afcdrp.com

ALDA (Association of Local Democracy Agencies)

L’Association des Agences de la Dé-mocratie Locale a

été créée à l’initiative du Conseil de l’Eu-rope en 1999. Elle regroupe 150 membres (collectivités locales, ONG, associations) qui œuvrent dans les domaines de la dé-mocratie locale, la bonne gouvernance, l’intégration européenne et la partici-pation citoyenne. ALDA travaille pour la promotion des droits de l’Homme, la démocratie et la citoyenneté active à travers les 11 Agences de la Démocratie Locale implantées dans les Balkans et le Sud-Caucase. La variété de ses membres (gouvernementaux, non gouvernemen-taux) et le vaste réseau international font d’ALDA une organisation unique.

Conseil de l’Europe1, avenue de l’Europe 67075 Strasbourg Tél. +33 3 90 21 45 93Fax +33 3 90 21 55 17

L’Association IEF (Ingénierie Emploi Formation)

Elle fait partie du réseau de France MEDIATION. Elle

a été créée en janvier 2005. Elle est agréée comme organisme de for-mation et de certification et elle dispose également d’un agrément du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé.Elle est spécialisée dans l’ingénierie pédagogique et sociale, la formation professionnelle et l’accompagnement personnalisé vers l’emploi.IEF est membre qualifié de France Mé-diation et partage son expertise avec de nombreux réseaux.Elle est composée d’experts en sciences politiques, sociales et humaines.

54, rue de Rome - 13001 Marseille Tél. 04 96 10 11 96 – 04 96 10 11 98 [email protected]

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2e SEMESTRE 2014 37

Députés communistes, républicains et citoyens du groupe GDR de l’Assemblée nationale

La composante Communistes, Républi-cains et Citoyens du groupe de la Gauche Démocratique et Républicaine (GDR) compte 10 députés. Le groupe est pré-sidé par André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme.

www.groupe-communiste.assemblee- [email protected]él. 01 40 63 60 81Secrétaire générale : Djénane Toma

Coopérative du Vent DeboutSCOP d’éducation populaire

Coopérative d’éducateurs populaires considérant que leur métier est à ré-in-venter, elle travaille à la réappropriation du politique par les citoyens et contribue à re-légitimer les savoirs et l’expertise des travailleurs, des précaires, des mal logés. Leurs actions s’inscrivent dans un besoin impérieux de travailler la démo-cratie au quotidien, avec l’ensemble des citoyens, loin d’une vision délégataire confiée à des « spécialistes ».

33, rue Puget - 31200 Toulousecoopé[email protected]él. 05 31 15 09 91

Groupe CRC Sénat

Le groupe Communiste, Républicain et Citoyen compte 20 élus. Il est présidé par Éliane Assassi, sénatrice de Seine-Saint-Denis. Les sénateurs contribuent à la construction d’une alternative cré-dible et durable, permettant de nouveaux progrès humains. Ils soutiennent et ac-compagnent les mouvements sociaux dont l’expression est essentielle pour résister à la politique libérale en œuvre.Considérant que rien ne se fera sans l’intervention du peuple lui-même, ils associent les organisations syndicales, associations et citoyens à leur travail législatif.

www.groupe-crc.orgTél. 01 42 34 21 24Secrétaire général : Marc Hainigue

GUE/NGL

GUE/NGL est l’abré-viation du Groupe Confédéral de la

Gauche Unitaire Européenne / Gauche Verte Nordique du Parlement Européen.Ce groupe de 35 députés de 12 États membres européens est composé de 17 délégations dont les 5 euro-députés Front de Gauche.

www.guengl.eu

Fondation Gabriel-Péri

La Fondation Gabriel-Péri a pour but de contribuer à faire vivre et développer le patrimoine de réflexion et d’expérience accumulé en France par les luttes so-ciales et le mouvement des idées.

www.gabrielperi.fr

Espaces Marx

Créé en 1995, Espaces Marx s’est donné l’ob-

jectif de contribuer aux recherches et aux confrontations indispensables dans cette situation. C’est un lieu de ren-contre, un laboratoire d’idées neuves, un espace largement ouvert à tous ceux qui veulent travailler à faire avancer une pensée émancipatrice.

www.espaces-marx.net

L’Élu d’aujourd’hui

Mensuel de l’Association nationale des élus communistes et républicains

10, rue Parmentier - 93100 MontreuilTél. 01 48 51 15 79

La coopérative AndinesCréée en 1987, la coo-pérative Andines dis-tribue plus de 2 000 produits alimentaires et artisanaux prove-

nant de 12 pays, dont la France. Elle tra-vaille dans une démarche d’équité avec tous ses partenaires. Son activité consiste à mettre en place des filières solidaires et transparentes, puis de distribuer leurs produits en gros et au détail. Andines travaille aussi à la sensibilisation et à la formation pour une économie équitable. 5, rue de la Poterie - 93200 Saint-DenisTel. 01 48 20 48 60www.andines.com

L’égalité, c’est pas sorcier« L’égalité, c’est pas sor-cier ! » existe sous forme de réseau depuis 2004. Le réseau s’est princi-

palement fait connaître au moment des élections régionales de 2004 et 2010, avec l’objectif de mettre au cœur des débats politiques et des campagnes électorales les questions féministes. Pour permettre une action plus structurée et continue, le réseau s’est constitué en association en janvier 2011. Les objectifs poursuivis par l’association sont : l’action pour l’égalité des femmes et des hommes, la liberté et l’autonomie ; la lutte contre les violences sexistes et sexuelles ; le soutien du principe de laïcité comme élément indispensable à l’égalité des femmes et des hommes, à la liberté et à l’autonomie.L’expérience de « L’égalité, c’est pas sorcier ! » nous prouve qu’il est possible d’avancer sur le chemin de l’égalité. Ainsi, lors des dernières élections régio-nales, un certain nombre de propositions portées par le réseau ont été adoptées par le conseil régional d’Île-de France.

Contacts Tel. 07 86 66 29 48 www.legalite.org [email protected]

Les Amis de L’HumanitéLes « leçons oubliées de 14 – 18 » sont un sujet majeur pour les Amis de l’Hu-manité. Leur personnage de référence, fondateur du journal dont ils défendent l’existence, en a été le premier mort.

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38 LES FORMATIONS DU CIDEFE

SirescoLe Syndicat inter-communal de res-tauration collective

(Siresco) a pour objectif la qualité du service public rendu à la population et la mutualisation des moyens techniques et administratifs qui permettent de produire des repas à un coût optimisé. Sa mission quotidienne est d’assurer une alimenta-tion saine et équilibrée pour tous. Ce sont les élus des collectivités adhérentes (16 au total) qui siègent au Comité syndical et qui prennent toutes les décisions, ce qui permet à l’établissement d’être au plus près des convives.

www.siresco.fr

Mouvement In-ternational ATD Quart Monde Il lutte pour les droits de l’homme,

avec l’objectif de garantir l’accès des plus pauvres à l’exercice de leurs droits et d’avancer vers l’éradication de l’extrême pauvreté. Il développe des projets sur le

Secours populaire français Né en 1945, le Se-cours populaire est une association à but non lucratif, dé-

clarée Grande cause nationale. Celle-ci est habilitée à recevoir des dons, des legs et des donations.L’association s’est donnée pour mission d’agir contre la pauvreté et l’exclusion en France et dans le monde. Elle rassemble des personnes de toutes opinions, condi-tions et origines qui souhaitent faire vivre la solidarité.

9-10, rue Froissart - 75140 Paris Cedex 3 Tél. 01 53 41 39 39 https://www.secourspopulaire.fr

Mais, surtout, Jaurès, à l’échelle du xxe siècle, et jusqu’à aujourd’hui, face aux événements, reste comme le grand clair-voyant, le clairvoyant de l’affaire Dreyfus où s’est joué le sort de la République, et le clairvoyant de la question sociale qu’il a anticipée. Ses traces sont d’ailleurs le sujet du livre La Victoire de Jaurès, de Charles Silvestre, vice-président de la société, et de ses conférences à travers la France où se manifeste un intérêt qui en dit long sur les questionnements du moment. Il est réjouissant de voir une association de formation d’élus, comme le Cidefe, entreprendre ce travail de mémoire et de réflexion sur l’avenir qui manque beau-coup. Ce que l’on appelle l’éducation po-pulaire n’est pas qu’une (belle) histoire ancienne, elle redevient d’une grande actualité pour tous ceux que préoccupent la motivation et l’implication des citoyens dans la vie de la cité.

MNLE

Le Mouvement national de lutte pour l’environnement (MNLE), association de type 1901, a été créé en 1981 par des per-sonnalités scientifiques, universitaires, enseignants, syndicalistes, élus, respon-sables d’associations... Ils souhaitaient disposer d’un lieu de rencontre pour la réflexion mais aussi pour l’action, afin de prendre en compte l’environnement dans son ensemble : naturel, urbain, profes-sionnel. Le MNLE, lieu de confrontation entre toutes les composantes de la vie sociale, économique et politique, contri-bue à la prise en compte des problèmes de l’environnement comme enjeux fon-damentaux pour l’avenir.

www.mnle.frTél. 01 48 46 04 14Président : François Cosserat

REALPELe Réseau d’élus et d’autorités lo-cales progressistes d’Europe a été créé en 2005, au Parle-

ment européen de Bruxelles, lors d’une rencontre d’élus locaux de toute l’Union européenne, réunis pour agir contre le projet de traité constitutionnel européen. Il vise à :— être en lien entre les élus locaux progressistes des 28 pays membres de l’Union européenne, entre eux et avec le groupe de la Gauche Unitaire Euro-péenne / Gauche Verte Nordique (GUE/NGL) du Parlement européen ;— susciter échanges et réflexions com-munes en faveur d’une Europe des ci-toyens pour le progrès social, la solida-rité, le développement durable, la paix ;— construire des initiatives communes en ce sens.

www.realpe-europa.euPrésident : Jean-Paul [email protected]él. 01 48 51 15 75.

Réseau national de démocratie participative

Le Réseau national de la démocratie participative re-

groupe toutes les collectivités territoriales impliquées dans la démocratie participa-tive au concret. Il est également ouvert à celles et ceux qui désirent s’y impliquer, aux élus et citoyens souhaitant que leur collec-tivité s’engage dans ce réseau.Cofondé par les communes de Grigny (Rhône), Portes-lès-Valence (Drôme), Gennevilliers (Hauts-de-Seine) et le Cidefe, le Réseau s’appuie sur une charte commune de valeurs, démarches et intentions en matière de démocratie

Transform !

Transform ! est un réseau d’orga-nisations princi-palement euro-

péennes dans le champ de l’éducation politique et de l’analyse scientifique critique. Cette collaboration d’organisa-tions sans but lucratif et indépendantes,

N O S P A R T E N A I R E S

terrain avec des personnes qui vivent en situation de pauvreté ; il travaille pour sensibiliser l’opinion des citoyens et ob-tenir des changements politiques ; il pro-meut le dialogue et la coopération entre les différents acteurs sociaux.

12 rue Pasteur - 95480 Pierrelaye Tél. 01 34 30 46 10 Fax 01 34 30 46 36 http://www.atd-quartmonde.org

participative, organise un forum annuel national et toutes les actions appropriées à la promotion et au développement de la démocratie participative à tous les niveaux.

10, rue Parmentier - 93100 Montreuilhttp://[email protected]

Page 41: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

2e SEMESTRE 2014 39

Ville de MartiguesMartigues est une

commune des Bouches-du-Rhône en Provence, également connue sous le sur-nom de « Venise provençale ». Elle s’étend sur les rives de l’étang de Berre et sur le canal de Caronte, pour un total de 7 144 hectares dont 697 hectares de forêts et 40 kilomètres de linéaire maritime dont 11 sur la côte méditerranéenne.Elle est composée de trois quartiers : Ferrières au nord (côté Camargue), l’Île sur le canal (île Brescon) et Jonquières au sud (côté Côte bleue), et de plusieurs villages. Les habitants sont appelés Martégaux et Martégales. Les communes limitrophes sont (dans le sens des aiguilles d’une montre) Port-de-Bouc, Saint-Mitre-les-Remparts, Châteauneuf-les-Martigues et Sausset-les-Pins.

www.ville-martigues.fr/Maire : Gaby Charroux

L’UNAPEI Union nationale des associations

des parents et personnes handicapées mentales et leurs amis

Première fédération d’associations fran-çaises de représentation et de défense des intérêts des personnes handicapées mentales et de leurs familles. Créée en 1960, elle rassemble 600 associations de bénévoles, parents et amis, qui agissent pour que toute personne déficiente intel-lectuelle dispose d’une solution d’accueil et d’accompagnement et soit le plus inté-grée possible dans la société.

185, rue Coysevox - 75018 Paris Tél. 01 44 85 50 50 [email protected] http://www.unapei.org/Contact : Christel PRADO, présidente

UNCCAS

L’Union nationale des centres com-munaux d’action

sociale, véritable tête de réseau, a pour vocation de représenter, d’animer et d’accompagner les CCAS/CIAS aux ni-veaux départemental, régional, national et européen, forte de ses 3 900 adhé-rents. S’appuyant sur les compétences de ses adhérents (élus, professionnels de l’action sociale et représentants d’associations), leur connaissance des réalités locales et une représentation politique pluraliste des élus qui en sont membres, elle participe à la plupart des grands débats nationaux pour promou-voir une meilleure politique d’action sociale.

www.unccas.org

Ville de Gennevilliers

Gennevilliers, 1 164 hectares, est située au nord des Hauts-de-Seine à 5 km du cœur de Paris, entre le centre d’affaires de La Défense, les Champs-Elysées et

d’instituts, de fondations et de personnes, vise à tirer profit du travail réalisé pour contribuer à la paix et à la transformation de la société actuelle.

http://transform-network.net

les aéroports de Roissy et du Bourget, à la jonction de trois départements : les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-d’Oise.

www.ville-gennevilliers.frMaire : Patrice Leclerc

Page 42: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES • Couverture : Fotolia.com/Vladimir Wrangel. Intérieur : © Cidefe pages 3, 4, 9, 10, 11; © Jean-Marc Deschamps page 27, 34 ; © DR pages 7, 21 ; © Fotolia.com pages 12 Petr Ciz, 13 Olivier Tuffé, 14 Thomas Pajot, 15 chris32m, 16 freepeoplea, 17 Ljupco Smokovski, 18 gilles lougassi, 19 andrewgenn, 22 Ralfik D, 23 Pictures News, 24 igor, 25 Chlorophylle, 26 auremar, 28 chantal cecchetti, 30 Ludmila Smite, 32 brimeux

RÉALISATION Sur Mesure, 26, rue Damrémont 75018 Paris-www.surmesure-ae.fr ; MISE EN PAGE : Claude Poirier

Achevé d’imprimer par LNI en juillet 2014

L e C I D E F E r e m e r c i e t o u s c e u x q u i o n t p a r t i c i p é à l a c o n s t r u c t i o n d e c e t t e p r o g r a m m a t i o n

Josette Balanche Dominique Delaporte

Maître Roland Weyl

Ernestine Ronai

Claire Leconte

Henriette Zoughebi

Thierry CharretGuy Blondeau

Nathalie Lefebvre

Delphine EbersvillerJean-Charles Dionisi Fabien Fabbri

Michel Cibot

Patrick NorynbergMonique Lobbi

René Balme

Pierre LaporteJean-Pierre Pietu Patrick Vassallo

Christèle Prado

Karina KellnerMichel GrambertClaude Gascard

Brigitte Gonthier-Maurin

Jean-Michel BodinRoland FoissacJean-Paul Pla Christian Foiret

Patrice Leclerc

Charles SilvestreMadeleine Jorand

Maria Manta Francis Wurtz

Étienne Zapata

Jean-Claude Mairal

Patrick Alexanian Marie-Christine VergiatJean-Didier Vermenot

Zana Vokopola

Philippe RIOBiljana Zasova

Charles MarzianiJean-Marc Durand Gilles Ravache

Remerciements également à tous les intervenant(e)s annoncé(e)s dans cette plaquette et à venir durant ce semestre.

Page 43: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014
Page 44: Les formations du CIDEFE pour le second semestre 2014

DEMOCRATIE

C I D E F E

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auCidefeDES OUTILS PRATIQUES À UTILISER

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