TIGNES LA STATION DES ALPES ACCUEILLE, DE LUNDI À DIMANCHE, LESBLEUES POUR OPTIMISER LEUR PRÉPARATION EN VUE DU MONDIALFRANÇAIS (1ER-17 AOÛT).

AU BON AIR DE LA SAVOIELe Stade français y eut ses habitudes. Toulon, ledouble champion d’Europe et de France 2014, l’afréquenté lors de son stage d’avant-saison enjuillet 2013, Le Montpellier Hérault est un habituéde l’endroit à 2000 mètres d’altitude. L’équipe deFrance de football, celle qui devait être sacréechampionne du monde quelques mois après en1998, y effectua aussi un stage. Tignes, puisquec’est de cette station qu’il s’agit, accueillera, à partir de ce lundi 16 juin et ce jusqu’audimanche 22, les filles de l’équipe de France de rugby et leur encadrement, soitquarante et une personnes, trente joueuses et onze autres membres dont la chef dedélégation, Nathalie Janvier ; la manager, Annick Hayraud et les deux entraîneurs,Nathalie Amiel et Christian Galonnier.

LES BLEUES LOGÉES À LA MÊME ENSEIGNE QUE LE XV DE FRANCELa raison de la présence des internationales françaises de rugby à Tignes ? Lapréparation du groupe France à la Coupe du monde féminine qui se tiendra en Ile-de-France du 1er au 17 août. Les Tricolores espérant bien remporter l’épreuveorganisée sur le sol de France. Pour cela la FFR a déployé les gros moyens. Enbouleversant l’organisation du Top 10 2013-2014 au préjudice des clubs, enprogramment cette préparation marquée par deux stages, le premier à Tignes, le

deuxième à Falgos (du 13 au 20 juillet). Pourquoi Tignes ? « C’est un souhait de la

station, dit Nathalie Janvier. Elle voulait une équipe féminine de rugby de haut

niveau. Elle met à notre disposition les mêmes prestations que celles qu’elle

fournira au XV de France en 2015. »

À Tignes pas de discrimination sexuelle. Garçons et filles seront logés à la mêmeenseigne. Celle de l’excellence. Les filles découvriront le Val Claret et le stade Éric-Cantona. Au programme ? De la musculation, une heure tous les jours, du rugby àraison de deux séances par jour. De la détente avec une sortie en rafting sur le site

de Bourg-Saint-Maurice et des « jeux ». « Nous allons découvrir la haute montagne,

poursuit Nathalie Janvier. Nous recherchons de la fraîcheur physique et mentale.

Mais aussi de l’isolement, de la tranquillité. » Précisons que les trois derniers jours,les Tricolores seront rejointes à Tignes par une quarantaine de cadettes de la régionRhône-Alpes. F. L.