Les feuilles mortes : un trésor pour le jardin

Fiche infos n°12 – Octobre 2015

L’automne arrive et les feuilles mortes, tombant en quantité, embarrassent le jardinier néophyte. Elles étouffent la pelouse, recouvrent le potager, rendent glissantes les allées et encombrent les gouttières.

Pourtant les feuilles mortes, riches en minéraux utiles aux cultures, constituent le meilleur paillis pour améliorer et entretenir la fertilité du sol. C’est le paillis de la nature, celui de la forêt. Vous auriez tord de ne pas en profiter !

Photo : www.photo-paysage.com

Laissez sur place les feuilles qui tombent sous les arbustes et les haies. Le produit de leur décomposition alimentera naturellement les racines de ces végétaux.

Sur la pelouse, pour rendre les feuilles plus discrètes, vous pouvez les broyer à l’aide d’une tondeuse. Elle mélangera herbe et feuilles pour un compostage de surface accéléré.

Photo : www.blog.jardideco.fr

Les feuilles mortes tombées « au mauvaise endroit », une fois ramassées, ont d’autres utilités :

Un apport de « brun » pour le compost

Riches en carbone, les feuilles mortes ont l’avantage de pouvoir être stockées. S’en faire une réserve permet de maintenir l’équilibre entre les apports de matières azotées (le «vert») et ceux de matières carbonées (le «brun») dans le compost, y compris l’été.

Le silo permet un stockage simple et efficace. Un grillage (de récupération !) enroulé sur lui-même suffit. Erigées en « mur », les feuilles mortes forment aussi des séparations originales pour délimiter les différents espaces du jardin.

Photos : Communauté de communes du Plateau Picard

Un terreau intéressant

Le terreau de feuilles mortes s’utilise comme support de culture pour remplacer la terre. Il est moins riche que le compost mais un peu plus acideplantes des sols acides (camélia, rhododendron, bruyère, myrtille

Pour le fabriquer, l’idéal est d’attendre que les feuilles soient bien mouillées avant de les ramasser. Il faut ensuite les entasser en aérant le plus possible le tas à l’aide d’une fourche. Les feuilles les plus coriaces, comme celles du platane, peu

L’obtention d’un terreau affiné prend du tempsest possible d’ajouter 10% de fumier de cheval ou, tous les 20 cm de hauteur, un engrais azoté comme du purin d’ortie, de consoude …

Photo : //lejardindesvigneaux.over

Un paillis à durée de vie variable

Les feuilles tendres, non protégées par une appelée cuticule, se décomposent vitesureau, tilleul, viorne, érable champêtre, pailler le potager en automne et légumes ou sur la terre après la culture. Le paillis, riche en azote, se décomposera en six mois environ. prêt à temps pour les travaux de printemps.

Les feuilles de platane, hêtre, érable plane, elles, possèdent une cuticule décomposition. Certaines sont chargéesles protégeant de la dégradation. compost est moins évident. En revanche, c’est un avantage pour un paillis qui doit rester en place longtempssous des arbustes, des rosiers, des

Le terreau de feuilles mortes s’utilise comme support de culture pour remplacer la terre. Il est moins riche que le compost mais un peu plus acide ; ce qui en fait le substrat idéal pour les plantes des sols acides (camélia, rhododendron, bruyère, myrtille …)

Pour le fabriquer, l’idéal est d’attendre que les feuilles soient bien mouillées avant de les ramasser. Il faut ensuite les entasser en aérant le plus possible le tas à l’aide d’une fourche. Les feuilles les plus coriaces, comme celles du platane, peuvent être préalablement broyées.

erreau affiné prend du temps : un à deux ans. Pour accélérer le processus, il est possible d’ajouter 10% de fumier de cheval ou, tous les 20 cm de hauteur, un engrais azoté

oude …

//lejardindesvigneaux.over-blog.fr Photo

à durée de vie variable

Les feuilles tendres, non protégées par une couche cireuse , se décomposent vite. Feuilles de noisetier,

, érable champêtre, ..., sont idéales pour pailler le potager en automne et en hiver, entre les rangs de légumes ou sur la terre après la culture. Le paillis, riche en

en six mois environ. Le potager sera pour les travaux de printemps.

hêtre, érable plane, lierre, …, quant à possèdent une cuticule épaisse. Elle retarde leur

chargées de tanins ou résines de la dégradation. Leur recyclage dans le

compost est moins évident. En revanche, c’est un avantage i doit rester en place longtemps, par exemple

des vivaces, etc. www.

Les feuilles de noyer...

… contiennent de la juglone, une substance germination de nombreuses plantes cultivées

Pailler avec ces feuilles est possible mais il fausemaines avant de mettre en place le paillis, le temps que la juglone soit dégradée par l’activité microbienne.

Le terreau de feuilles mortes s’utilise comme support de culture pour remplacer la terre. Il est ; ce qui en fait le substrat idéal pour les

Pour le fabriquer, l’idéal est d’attendre que les feuilles soient bien mouillées avant de les ramasser. Il faut ensuite les entasser en aérant le plus possible le tas à l’aide d’une fourche. Les

vent être préalablement broyées.

. Pour accélérer le processus, il est possible d’ajouter 10% de fumier de cheval ou, tous les 20 cm de hauteur, un engrais azoté

: www.le-jardin-de-jenny.fr

Photo :

www.unjardinalaville.julien-c.com

contiennent de la juglone, une substance qui inhibe la cultivées par le jardinier.

es feuilles est possible mais il faut attendre 2 à 4 semaines avant de mettre en place le paillis, le temps que la juglone soit dégradée par l’activité microbienne.