Les exploitations du système oasien de mise en valeur

UNIVERSITE KASDI MERBAH – OUARGLA –

UNIVERSITE KASDI

MERBAH-OUARGLA

FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE ET D ES SCIENCES DE LA

TERRE ET DE L’UNIVERS

Département des Sciences Agronomiques

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

En Vue De L’obtention Du Diplôme D’ingénieur d’Etat Spécialité : Agronomie saharienne

Option : Mise en valeur

THEME

Présenté et soutenu publiquement par :

Mr : BENTRIA MOHAMED SAYAH Le …. /…/ 2010

Devant le jury :

Président : Mr SENOUSSI.A M.C.A Promoteur : Mr ZENKHRI S. M.A .A Co-promoteur : Mr I DDER ABDELHAK. M.A.A

Examinateur : Mme BABAHANI S. M.A.A Examinateur : Melle CHAOUCH. S. M.B.A

Année Universitaire : 2009/2010

Contribution à une étude comparative entre deux palmeraies en rapport du système oasien

traditionnel et en mise en valeur (Région Témacine)

A la bougie de ma vie, la fleu

Au nom d’Allah, le clement, le Miséricordieux

Je dédie ce travail:

A la bougie de ma vie, la fleur des mes jours mon père et

mère qui veille avec amour et tendresse à notre

A mes chèrs frère: Farok .maamar .younnesse

A mes chères soeurs:samia , djamma , noura femmes de mes frères avec ces enfants surtout

A touts mes cousins et toute la famille.

A mes amis: Fathi, Ahmed, Amin, Mido,

A tous ceux qui j'ai passé les meilleurs moments durantles années universitaires.

A tous mes camardes de 22ème promotion Agronomie. S

A tous les amis qui nous connaissent de près ou de loin.

BENTRIA .MED

Miséricordieux

r des mes jours mon père et

veille avec amour et tendresse à notre éducation.

Farok .maamar .younnesse. radoine

noura , nassira etsurtout et

Hassen ,Imade

moments durant

promotion Agronomie. S

de près ou de loin. MED .SAYAH

Avant tout nous remercions Allah tout puissant de nous avoir donner le courage ,la

volonté et la patience pour terminer ce travail .

Nos vifs remerciements et nos profondes gratitudes s’adressent à notre promoteur

Mr. ZENKHRI Salah, pour son

Nous tenons également à remercier

qu’il nous à fait on acceptant de présider le jury

A Mme .BABAHANI S. Maître assistante charge de cours Université de

Ouargla

Melle CHAOUCH. S. . Maître assistante charge de cours Université de Ouargla

Mes vifs remerciement s’adressent à hamada houssine et ben saisi Siad pour leur

précieux aides et conseils.

Au personale de la D. S.A de daïra Touggourt et témacin

Mes remercîments vont enfin à l’endroit de tous mes amis en par

ma promotion les amis ,BOUAGGA Abdelhamid, FORTAS Ahmed

Abdallah et amis Imed , Oussama, Hassan, Habib,


volonté et la patience pour terminer ce travail .


son aide, ses orientations, sa patience et sa disponibilité.

également à remercier docteure Mr SENOUSSI. H. pour l’ honneur

acceptant de présider le jury


. Maître assistante charge de cours Université de Ouargla


conseils.

Au personale de la D. S.A de daïra Touggourt et témacine en particulier bara

Mes remercîments vont enfin à l’endroit de tous mes amis en particulier , ceux de

,BOUAGGA Abdelhamid, FORTAS Ahmed

et amis Imed , Oussama, Hassan, Habib, mabrouk. .



sa patience et sa disponibilité.

H. pour l’ honneur


. Maître assistante charge de cours Université de Ouargla


e en particulier baragda

ticulier , ceux de

,BOUAGGA Abdelhamid, FORTAS Ahmed ,DJAIDIR

Liste des abréviations I.N.R.A Institut nationale de la recherche agronomique A.N.R.H Agence national des ressources hydrique C.D.A.R.S Commissariat au développement de l’ agriculture des régions

sahariennes D.S.A Direction des services agricoles O.N.M Office nationale météorologique P.N.D.A Plan nationale du développement agricole E.A.C Exploitation agricole collective E.A.T Exploitation agricole individuelle D.A.S Domaines agricole socialistes

Liste des figures figeure Titre Page

Fig.1 Situation géographique de la région d’étude (Encarta, 2009). 11

Fig.2 Situation géographique de la région de Témacine (BENNADJI,

2008.Modifier) 12

Fig.3 Diagramme ombrothermique de Gaussen de la région de

Témacine durant l’année 2009.

20

Fig. 4 Climagramme d’Emberger appliqué au niveau de la région de

Témacine durant une Période de 10 ans (2000 à 2009) 21

Fig.06 présentation schématique de la méthodologie de travail 25

Fig07 les différent horizon de sol 29

Fig. 08 Rendements en dattes et en culture fourragère

33

Fig.09 Production en dattes et en culture fourragère 33

Fig.10 Valeur en DA des dattes et culture fourragère 34

fig. 11 les diffèrent horizon 39

Fig. 12 Rendements en dattes 42

Fig. 13 Production en dattes 43

Fig . 14 Valeur en DA des dattes et culture maraichères et fourragères 43

Liste des tableaux : tableau Titre page Tableau 1 Températures mensuelles moyennes maximales et minimales de

durant l’année 2009 14

Tableau 2 Précipitations mensuelles de la région de Témacine durant

l’année 2009 exprimées en mm 15

Tableau 3 Données d’humidité relative en % enregistrées pendant l’année

2009 dans la

région de Témacine

16

Tableau 4 Vitesses mensuelles du vent (m/s) pendant l’année 2009 dans

la région de Témacine 17

Tableau 5 Insolation totale mensuelle (Heurs) enregistrées pendant

l’année 2009 dans la


18

Tableau 6 - Evaporation totale mensuelle en (mm) enregistrées pendant

l’année 2009 da la région de Témacine 18

Table 07 les différentes exploitations agricoles 22

Tableau 08 : Caractérisation physico-chimique du sol (travail elle-même) 28

Tableau 09 données analytiques de la solution du sol (extrait 1/5) du

secteur traditionnel 30

Tableau 10 Rendements, productions et valeurs de la production de dattes

et des cultures fourragères sous palmiers 32

Tableau 11 Caractérisation physico-chimique du sol (travail elle-même) 38

Tableau 12 Caractérisation de la solution du sol (extrait 1/5) dans le

secteur mise en valeur 40

Tableau 13 Rendements, productions et valeurs de la production de dattes

et des cultures maraîchères et fourragères sous palmiers 41

Tableau 14 Les charges en DA

44

Tableau 15 wilayade Ouargla

52

Tableau16: pH du sol (extrait aqueux 1/5) (GAUCHER, 19

55

Tableau17 Salinité du sol (extrait aqueux 1/5) (AUBERT, 1978) 54

Tableau18: Calcaire total (BAIZE, 1988)

54

SOMMAIRE page

Premiere Partie : Analyse Bibliographique INTRODUCTION GENERALE:

01

II).. Définition de quelques concepts de base ……………………………. 1. Système……………………………………………………….. 02 1.1système de production………………………………………………… 03 1.2 système agraire……………………………………………………………. 03 1.3. Le système de culture…………………………………………………… 03 1.4. Exploitation agricole………………………………………………… 03 3. l'oasis………………………………………………………………………. 04 4. Exploitation agricole oasienne………………………………………….. 04 5. la mise en valeur…………………………………………………………. 05 6. Développement agricole …………………………………………….. 05 7. Développement durable……………………………………………….. 05 Chapitre II: l'état de l'agriculture en Algérie : 1-LES PRINCIPALES REFORMES AGRICOLES ………………………… 1-2- le secteur autogéré……………………………………………………….. 06 1-1 la révolution agraire 07 1-3 le secteur privé……………………………………………………………. 08 1-4 l'accession à la propreté foncière agricole (A.P.F.A)………………….. 09 Deuxième partie : ETUDE D'UN CAS (REGION TEMACINE ) Chapitre I:présentation du région d’étude I.1. – Situation géographique …………………………………………………..

10

I.2. – Facteurs écologiques de la région de Témacine…………………………… 10

I.2.1. – Facteurs abiotiques de la région d’étude…………………………….. 10

-Situation géographique de la région de Témacine 11

I.2.1.2. – Hydrographie……………………………………………………. 12

I.2.1.2.1. – Nappe phréatique……………………………………………………. 13 I.2.1.2.2. – Nappe aquifère………………………………………………………. 13 I.2.1.2.3. – Le complexe terminal……………………………………………….. 13

I.2.1.2.4. – Continental intercalaire………………………………………………

13

I.2.2. – Facteurs climatiques de la région d’étude……………………………. 14

I.2.2.1. – Température…………………………………………………………… 14

I.2.2.2. – Précipitations mensuelle……………………………………….. 15

I.2.2.3.- Humidité atmosphérique……………………………………………. 16

I.2.2.4. – Vents………………………………………………………………… 17

I.2.2.5. – Insolation ……………………………………………………….. 17

I.2.2.6. – Evaporation…………………………………………………………….. 18 I.2.2.7. – Synthèse climatique…………………………………………………… 19

I.2.2.7.1. – Diagramme ombrothermique de Gaussen de la région d’étude 19 I.2.2.7.2. – Climagramme d’Emberger appliqué à la région de Témacine 20

Climagramme d’Emberger appliqué au niveau de la région de Témacine durant une Période de 10 ans (2000 à 2009)

21

I.3. – Situation du secteur agricole dans la Daira de Temacine ………………….. 22 I.4. les exploitations agricoles

22

Méthodologie de travaille ……………………………………………………….

23

Chapitre 02 Résultât et discussion………………………………………………………………

II - Analyse des résultats d’enquêtes au niveau des l’exploitation……………….

26

A- Les exploitations du système oasien traditionnel

26

B- Les exploitations du système oasien mise en valeur 36

CONCLUSION GENERALE …………………………………………………….. 46 REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUES ……………………………………… 49 Annexe……………………………………………………………………………….

52

Contribution à une étude comparative entre une deux palmeraies en rapport du système oasien traditionnel et en mise en valeur

(Région Témacine) Résumé

Dans notre région d’étude(Temacine), les palmeraies traditionnelles régressent, les

palmeraies de mise en valeur sont est plein extension avec de nouvelles plantations chaque

année cette étude montre les caractéristiques et l’apport d’une palmeraie appartenant à

chacun de ces deux systèmes. Les Travaux réalisés montrent que dans les plantations

étudiées, la texture est sableuse, un PH Neutre, à peut acide une faible teneur en matière

organique pauvre au plan chimique et faible teneur en colloïdes. Les chefs d’exploitation

sont mariés, 5 à 10 enfants âgés entre 47et 63 ans résident à Temacine. Une plantation de

palmiers moyennement entretenue, bien irriguée et bien drainées en plein rapport permet

d’avoir une marge brute de 383900 DA soit 32000 DA par mois pour l’exploitation

traditionnelle et une marge brute 544275 DA soit 45356 DA par mois pour l’exploitation

de mise en valeur .

Mots clés : Oasis, Système, Palmeraie, Temacine, développement

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Summary

In our study area (Temacine), the traditional regress palm, palm enhancement is are full

extension with new plantings each year, this study shows the characteristics and

contribution of palm trees belonging to each of these two systems. The Achievements

show that in the plantations studied, the texture is sandy, a pH neutral, acid to be low in

organic matter to chemically poor and low colloid content. The managers are married,

children aged 5-10 between 47 and 63 years residing Temacine. A palm plantation

moderately maintained, well-watered and well drained in full report can have a gross

margin 383 900 32 000 DA or DA per month for traditional farming and gross margin 544

275 45 356 DA or DA per month to operate enhancement.

Keywords: Oasis, System, Palm, Temacine, development .

CHAPITRE N 2 RESULTATS ET DISCUSSION

35

INTRODUCTION GENERALE

1

I) INTRODUCTION GENERALE: Le palmier dattier constitue l’armature et le pivot du système oasien, il permet de créer

un milieu favorable à la vie des hommes et de leurs cheptels. Le palmier dattier été bien

entretenu au passé à ce moment les agriculteurs n’attendaient que l’assurance d’une bonne

production pour assurer l'approvisionnement de l’année en dattes pour leur nourriture et

vendre le reste pour affréter les différents besoins de consommation.( INRA ,2001 ) .

L’agro- système oasien dans la région d’étude Temacine repose essentiellement sur la culture

du palmier dattier (Phoenix dactylifera. L.), qui permet d’associer à la phoniciculture des

différentiels cultures étages a l’abri du palmier dattier.

La production de dattes dans la région d’étude Temacine est estimée à prés de

129011Qx. Ces zones agroé-cologiques sont réputées à la fois par leur fragilité (salinité,

problème de drainage...etc) et par leur potentiel important en terme de ressources hydriques (

nappes fossiles) ( D.S.A ,2009).

Nous assistons cette dernière décennie, grâce aux différents programmes de développement et

de soutien à un retournement encourageant à la culture du palmier dattier qui c’est traduite

par une augmentation substantielle de son effectif.

La détérioration des conditions du milieu agricole a eu pour conséquences directes, non

Seulement une diminution du rendement mais également une dégradation de l’état du palmier

dattier. ( INRA, 2001 ) .

Dans ce présent travail, nous apporterons notre contribution à l’étude de deux palmeraies

en rapport l’une du système oasien traditionnel (1.5 ha) et l’autre du système oasien de mise

en valeur (2ha). Nous étudierons les facteurs qui permettent une exploitation rationnelle de

chacune de ces palmeraies de répondre cycle production reproduction , Ainsi voir comment

chacune de ces deux palmeraie permet de répondre aux besoins d’un agriculteur responsable

d’une famille moyenne de notre région d’étude.

INTRODUCTION GENERALE

2

CHAPITRE N 1: CADRE CONCEPTUEL

2

II) Définition de quelques concepts de base

1-Système Le mot système provient du mot grec << Sustema >> qui veut dire << ensemble>>.

donc, le système est un ensemble d'éléments réunis.

C'est donc un ensemble d'éléments lies entre eux et qui dépendent et on interaction dynamique organises comme un tout en fonction d'un but ou d'une finalité.

Cette définition entraîne un certain nombre de conséquence méthodologique de nombre d'espèce qui pressentent divers types de fluctuation de leur population respective et de leur modalité l'interaction.

a) tout biocénose quelque soit le type de system, son étude comprendra deux ' identification de sa structure, c'est -à- dire ses limites, la caractérisation des éléments qui composent et leurs relations des interactions qui s'établissent entre les différents éléments avec son environnement.

b) les relations, les interactions entre les différents éléments d'un système souvent difficile à décrire, le jeu de relation entre les différents éléments de dégager des tendances et des hypothèses d'évolution.

- c) un système n'est pas une structure stable, c'est une structure dynamique qui s'

autorégule par un ajustement permanent des relations entre son différent élément. C'est également une structure qui évolue et se transforme constamment par la

modification interne de ses propres éléments et le jeu des interactions avec l'extérieur. (BEGGARI ET ZOUAOUID ,2007) .


3

1.1 Système de production Un system de production est une combinaison des processus et des factures de production (terre, travail, capitale). En bref, le système de production peut être considère comme une forme d'activité économique, donc l'objectif est de fournir des biens et des services (résultats de la culture et de l'élevage). (Encarte 1998) Le système de production appelle système de culture, est le résultat du choix de l'agriculteur, effectue en fonction des conditions naturelles, de la structure de l'exploitation, de son niveau technique et des possibilités du marche . (LAROUSSE AGRICOLE, 1984)

1.2 .Systeme agraire Par système agraire, nous entendons l'ensemble des relations de production et d'échange que la société locale entretient avec le terroir quelle met en valeur et avec système social dont elle dépend (VISSAC 1970 IN BOUAMMAR., 2000) 1.3. Le système de culture : Les systeme de culture est considère comme un sous système du système de production, il s'agit d'un ensemble de modalités techniques adoptes par un agriculteur, concernant tout les éléments courant a la production .l'ensemble de ces techniques sont mises en œuvre sur des parcelles traites d'une maniere identique ou non, chaque système de culture est définit par:

• la nature des cultures. • leur ordre de succession dans le temps "assolement" et dans l'espace "stratification".

• les itinéraires techniques appliques a ces différentes cultures y compris le choix des varies. (BEDDA, 1995).


4

1.4. Exploitation agricole Personne dont l'activité professionnelle, consiste a mettre en valeur exploitation agricole. Solon Larousse agricole (1984), il existe deux types d'exploitants

- exploitant a temps plein : c'est l'exploitant dont l'activité agricole est la principale activité. - exploitant a temps partiel : c'est l'exploitant qui exerce en plus de l'activité - agricole une autre activité, (artisanale ou salarie).

Exploitation agricole dans le langage courant, c'est un ensemble de terres et cheptel mort ou vif. c'est une unité de production dont l'activité principale est de produire des organismes végétaux ou animaux . (LA ROUSSE AGRICOLE, 1984) 1. l'oasis Le mot " oasis ", se définition comme étant un lieu habite ou la vie se concentre autour de ressource d'eau c'est un espace agricole irrigue, cultive intensivement, situe dans le domaine aride et semi aride et dote d'un système de production hautement productif. elle se presente sous forme de jardins portant des arbres dont principalement le palmier dattier, ainsi que les autres cultures intercalaires variées (KESSAH .1992 IN BEDDA. 1995) . L’oasis est un endroit d'une région désertique ou se trouve un point d'eau qui permet a la végétation de croitre. C'est un espace agricole irrigue cultive intensivement situe dan le domaine aride et semi aride, dote d'un système de production hautement productif. elle se présente sous forme de jardin situe a proximité des ksour portant le nom de ksar avoisinant et dotée d'arbres dont principalement le palmier dattier ainsi que d'autres cultures intercalaires divers. Les oasis ont été définies et caractérisées suivant différentes approches géographiques, bioclimatiques, agronomiques et socio- économiques sur le plant géographiques : un ilot de survie de prospérité dans un milieu aride


5

• sur le plant bioclimatique : un microclimat crée par l'homme en milieu aride et • constitue de cultures en étage.

• sur le plan agronomique : il s'agit d'un agro système intensif établi dans un

espace isole (BEGGARI ET ZOUAOUID ,2007 ) .

2. Exploitation agricole oasienne

C'est une entreprise de production de biens agricoles et / ou de services ruraux: intégrée dans un environnement donne (oasis), permettant a l'exploitant de rémunérer ses facteurs de production et de satisfaire ses exigences professionnelles. (PHILIPE., 1999)

3. La mise en valeur

La mise en valeur, c'est une action de développement des ressources naturelles d'un pays ou d'une région. la mise en valeur consiste a une combinaison d'un nombre de facteurs naturels existants dans ces régions (sol, potentialité, énergie …. etc.) (LAROUSSE AGRICOLE, 1984) 4. Développement agricole

A pour mission de permettre aux agriculteurs de maitrise eux – mêmes l'évolution de leur condition de vie . (LAROUSSE AGRICOLE., 1984)

5. Développement durable Un développement qui répond aux besoins de la présente sans compromettre la capacité de la génération future de répondre aux leur. cette définition sous – entend qu’ un environnement dégrade et appauvri de ses ressources n'est pas capable de garantir un développement économiquement viable et socialement acceptable . (ENCARTA , 2004)

Chapitre N 2 L'ETAT DE L'AGRICULTURE EN ALGERIE

6

Chapitre n° 2 : l'état de l'agriculture en Algérie L’agriculture est un secteur fondamental en Algérie. pays a tradition rurale. elle remplit en effet plusieurs roles notamment au plan environnemental et social, elle emploi 21% de la population active et contribue a hauteur de 12% au. P.I B (B.A.D.R.2003) durant la dernière décennie, le secteur agricole a enregistrée une évolution continue de l'ordre de plus de 4% annuellement et réalise un chiffre d’affaires annuel de 8 milliards de $ dans le cadre du programme d'ajustement de l'économie nationale, le secteur de l' agriculture a entrepris une série de reformes entamées a la fin des années 80 avec notamment la libéralisation du commerce intérieure et du commerce extérieure , celle des prix des produits agricoles et la suppression des sub ventions aux intrants agricoles . (B.A.D.R.2003)

1- les principales reformes agricoles

âpres l'indépendance, le secteur agricole devait contribuer avec efficacité au développement général du pays, pour cela plusieurs reformes agricoles ont été mises en place pour atteindre cet objectif. le secteur agricole s'est caractérise de 1962 a 1966 par une dégradation des conditions de production, conséquence du monde rural et son intégration dans le développement économique et social du pays . (KEBAILI., 1995) 1-1- 1 le secteur autogère ce secteur comprend les domaines autogères issus des décrets de mars 1963 et les C.A.M (cooperatives des anciens moudjahiddines) durant la période 1967-1978. ce secteur a subi pue de bouleversement dans les secteurs, les 2.080 unités ont vue dans un déficit chronique avec un environnement trop souvent pénalisant, et un encadrement inexistant soumis a d' incessantes mesures et de directives. ce secteur était vide de son esprit autogestionnaire et les producteurs devenaient des simples salaries. en 1980 la restructuration de ce secteur a été entreprise, elle visait au remodelage


7

foncier en vue de parvenir a la création des unîtes économiques viables. Cette action a permis la création de prés de 3.200 unités de production .elle est accompagnée d'un effort d'encadrement : environ 2.000 ingénieurs ,450 agents comptables et 1.900 mécaniciens ont été directement affectes aux unîtes de production. il a été prévu aussi la mise en place d’outils de gestion, et la participation a l' élaboration ds plans de production des travailleurs et des unîtes . (KEBAILI., 1995) a partir de 1987, la décision de dissolution des (D.A.S) a été prise pour les remplacer par les entreprises agricoles collectives et individuelles (E.A.I Et E.A.C)

1-1 .2 la révolution agraire Solon kebaili1995: la période 1967-1978 a connu des changements dans les structures agraires dont les plus importants se situent au niveau de l'application des textes portant révolution agraire partir de l'ordonnance n° 71-73 du 08/11/71.

cette mesure qui entre dans le cadre de la dynamique de la révolution socialiste, visait a une juste réparation de cette richesse que représente la terre , et a l'élimination des disparités dans le monde rurale ainsi ont été crée: -C.A.P.R.A (coopératives de la révolution agraire) : la création de prés de 6.000 coopératives de la révolution agraire sur prés de 1100 000 hectares de S.A.U a constitue le point de départ d'une réorganisation des structures d'appui -C.A.E.C (coopérative agricole d'exploitation en commun) qui impliquent l'exploitation collective des moyens de production, chaque coopérateur conservant le lot qui lui a été attribue -G.P.M.V (groupements pre- coopératifs de mise en valeur) sur les terres non directement productives. -C.E.P.R.A ( coopératives d'élevage pastorales ) sur prés de 600 000 hectares de parcours ces mesures ont concerne prés de 100.000 attributaires, chiffre qui n'appas cesse de


8

diminuer pour atteindre 80. 000 a la fin de 1981 a cause des désistements enregistres. des carences remarquables enregistrées lors de l’application de la révolution agricole sont citées comme suit : -la mauvaise application des textes -le choix parfois inadéquat de l'assiette foncière (les nationalistes croissaient les terres qu’ ils voulaient conserver) - insuffisance de sensibilisation et de vulgarisation - la faiblesse des avances sur revenu consenties aux attributaires celles – ci ont été les points faibles de cette mesure, ce qui a entraine un sentiment de frustration chez les coopérateurs provoquant de nombreux désistements et parfois l' abondons pur et simple du capital productif nationaliste. (KEBAILI., 1995)

1.1.3 Les secteurs prives le secteur prive se caractérise par l’existence d’exploitations hétérogènes et morcelées

qui peuvent entre classées en trois catégories:

- exploitation familiale de subsistance : petits exploitations avec des techniques traditionnelle de culture et ou l'autoconsommation des produits occupe une place fondamentale,

- l'exploitation familiale marchande disposant d'un capital productif et dont un surplus est dégagée pour son écoulement sur le marche,

- l'exploitation moderne caractérisée par l'emploi de techniques modernes et des

investissements a partir du surplus dégage par l’exploitation. il n'y a pas de limite précise entre ces types d'exploitation, mais un passage progressif d'un type a un autre (CHINOUNE. 2004).


9

1-3 L'accession a la propreté foncière agricole

Il s' agit de la mis en valeur de nouvelles terres , dans le cadre L'A.P.F.A, grâce a la loi 18/83, qui a permis la création de périmètres irrigues, en tenant compte essentiellement de la disponibilité de ressource en eau. Les nouvelles plantations sont faites dans des zones ou touts les paramètres techniques spécifiques a l’agriculture saharienne on été étudies, cependant une connaissance préalable parfaite, de l’écologie du milieu et de la structure socio- considération les principaux facteurs suivants: - les sources en eau - le climat

- la pédologie - la topographie

- la nécessite du drainage et les zones de rejets

- les infrastructures existantes (route, lignes électrique ...etc. )

- les couts d'investissement. (BRADAI. 2002 )


26

II - Analyse des résultats d’enquêtes au niveau des l’exploitation A- Les exploitations du système oasien traditionnel

1 - Caractéristiques du système de production

Le système de production traditionnel de notre région d’étude(Temacine), n’est plus cet

ensemble d’entreprises de production de biens et de service agricoles intégrée dans son

environnement oasien, permettant à l’exploitant de rémunérer ses facteurs de production et

de satisfaire ses exigences professionnelles. Toutefois à l’intérieur de cet immense système

traditionnel en déclin une frange infime d’agriculteurs continue toujours à maintenir leur

exploitation en rapport et de faire de cette dernière leur unique ressource de revenu.

C’est à cette catégorie d’agriculteurs qu’on c’st justement intéressés.

A l’effet de caractériser au mieux ce système de production traditionnel dans la région

d’étude, nous avons procédé à 10 enquêtes socio- économiques auprès des exploitations

agricoles en rapport. L’objectif est de retenir et d’étudier une palmeraie en rapport de ce

système au plan agronomique et socio-économique.

Les enquêtes menées sur les exploitations en rapport du système oasis traditionnel dans

la région de Temacine, nous ont permis d’approcher les préoccupations des agriculteurs .

1-1 caractéristique des exploitations enquêtées

-S AT varie entre1.10 et 3 ha

-Nombre de palmier varie entre 180 et320 pied ;

- Age des pieds 25 et 70 ans

- Elevage familial : Ovins, Caprins et le nombre varie entre 2 et 6 variétés locales Irrigation par forage (collectif) dans le exploitation traditionnelle :

- La taille réduite des exploitations traditionnelles, est due au morcellement sous l’effet de

la loi de l’héritage.

- L’âge des pieds avancé est à l’ origine, la production estimée à 55 kg par pied.


27

2 Présentation de l'exploitation agricole en rapport du système oasien Traditionnel

2-1 caractéristique de l’exploitation

-Superficie Agricole Utile SAT 1.5ha

-Nombre de palmiers 250 pieds DN 100 GH;8, DB 127 , degoles 15

- Age des pieds compris entre 15 et 40 ans

- Elevage familial : 02 chèvres , 01 ânes, et 05 ovins races locales - Irrigation par forage (collectif)

- la production estimée à 55 kg par pied.

- le problème d’irrigation ne pose pas la fréquence d’irrigation dans l’exploitation 2 tour /

semaine.

- l'irrigation se fait par submersion l’eau est peu salée la réseau et la source est collective

- Le mode d’exhaure d’eau par pompe immergée et la nappe exploite est le sénonien -Identification de la famille de l’exploitant :

• L’âge du chef d’exploitation est de 47 ans.

• Origine du chef d’exploitation : Commune de Temacine .

• lieu de résidence : commune de Temacine.

• situation familiale : marie 5 enfants .

- l’exploitant réalise l’essentiel des ses travaux à temps partiel au niveau de son

exploitation le niveau d’étude : secondaire aucune formation professionnelle agricole.

-L’ exploitant est propriétaire de son exploitation , mode d’acquisition par achat

-L’exploitation est située dans la localité lala manahe , à 0.5 km du chef lieu de la daïra

-L’exploitant fait recours pendent la période de récolte et pour la préparation du sol à la

main d’œuvre saisonnière

-La main d’œuvre familiale est assurée par l’ainé de ses enfants pour l’accomplissement de

certains travaux d’entretien.

-Le matériel utilisé dans sa totalité est de type traditionnel, (Houe, pelle, râteau, pioche

binette, ….etc. .

L’âne, est utilises pour le transport (charrette),

- L’amendement, Utilise est le fumier organique dans toute l’exploitation.

-L’Herbicide utilisé est le rundup pour détruire les mauvaises herbes.


28

-Les cultures sous palmiers sont :

• 06 planches de luzerne pour une superficie de 189 m2

• 01 la menthe pour une superficie de 31.5 m2

• 1 planche, Piment pour une superficie de 31.5 m2

• 1planche Oignons verts pour une superficie de 31.5m2

-L’arboriculture fruitière : • 03 abricotiers . • 06 grenadiers. • 06 vignes. • 04 Oliviers nouvellement plantés. • 05 poiriers nouvellement plantés .

-La vente de la production se fait uniquement nt pour les dattes et la luzerne les autres

spéculations sont toutes destinées à l’autoconsommation.

2 -2 - Etude du sol dans le secteur traditionnel Tableau N°08 : Caractérisation physico-chimique du sol (travail elle-même)

Sols

paramètres

Sol dans le secteur traditionnel

granulométrie

H1 H2 H3

A (%) 3.9 1.6 4.1 L (%) S.G(%) 31.6 32.1 13.1 S.F (%) 64.5 66.1 82.5

Densité apparente 1.80 1.65 0.94 Humidité du sol (%)2010 ) 22 21 23 Gypse (%) 12.89 18.42 1.84 Calcaire total(%) 8.26 5.08 19 Salinité globale CE à 25° (dS/m) 1/5 6.36 3.77 3.10 Réaction du sol (pH eau : 1/5) 7.09 7.11 7.07 Caractéristiques biologiques C.org (%) 1.07 0.89 0.23

MO (%) 1.85 1.53 0.40 Bilan cationique (meq/l) Ca+2 11.77 9.97 9.77

Na+ 37.66 23.44 16.33 K+ 3.22 2.14 2.30

Bilan anionique de l’extrait 1/5 (meq/l)

Cl- 21 8 1 SO4

-2 2.40 3.43 0.34 HCO3

- 2 1 2


29

2-3 Étude morphologique du sol

Fig07.les différent horizon de sol

Localisation : le secteur 01 est localisé dans labhour , situé dans palmerai de lala manahe

Ancienne palmerai il était exploité par les cultures maraichères, actuellement il est à

vocation phoenicicole.

Géomorphologie : Terrasse

Végétation : palmier dattier, et culture marichaire et mauvaises herbes.

Temps : ensoleillé, 09.00h.

État de surface : irriguée, présence de quelques mauvaises herbes.

Topographie : plane.

Date : 24 avril 2010

Horizon 01 (0 –10cm) : horizon meuble , texture sableuse , couleur à l’état humide brun

foncé, présence de quelques racines de taille moyenne de palmier dattier et autres mauvaise

herbes, débris de matière organique, avec une absence complète des Cailloux.

Horizon 02(10–35cm) : horizon léger texture particulaire sableuse, couleur en état humide

brun clair, présence de quelques racines de taille moyenne de palmier dattie, avec une

absence complète des cailloux.

10 cm

25 cm

65 cm


30

Horizon 03 (35–100cm) : horizon, texture sableuse, couleur en état humide brun rougeâtre

foncé, avec une absence complète des cailloux.

2.1.1.2. Caractérisation de la solution du sol (extrait 1/5) du secteur - 01

Tableau N°09 : données analytiques de la solution du sol (extrait 1/5) du secteur

traditionnel

Prof

(cm)

CE

ds/m pH

Anions (me/l) Cations (mé/l) CaCO3

total

Rs

(g/l) Cl- HCO3 SO4-- Ca++ Na+ K+

0 - 10 6.36 7.09 21 2 2.40 11.77 37.66 3.22 8.26 0.1

10- 35 3.77 7.11 8 1 3.43 9.97 23.44 2.14 5.08 0.08

35- 100 3.10 7.07 1 2 0.34 9.77 16.33 2.30 19 0.05

L'interprétation de la analyse du sol

Les résultats d’analyse montrent qu’à l’exception du degré de la salure , le sol étudier

de notre exploitation traditionnelle, présente d’une manière générale des caractéristiques

pédologiques presque identiques. Texture sableuse pour les 03 horizons, un PH Neutre,

une faible teneur en matière organique en surfaces cette teneure diminue d’avenage en

allant ver l’horizon 03.

Sur le plan de la salinité , on peut classer les horizon comme suit

- Horizon 1 : sol extrêmement salé, CE = 6,36 ds/m.

- Horizon 2 : sol très salé, CE =3,77 ds/m.

- Horizon 3 : sole très salé, CE = 3,1 ds/m.

Nous considérons que le sol au niveau des 3 horizon est pauvre au plan chimique et

présente des caractéristiques contraignantes du point de vue physique ( faible teneur en

colloïdes consiste à amender ces sol en matières organique .

- horizon 1 : pauvre de MO, M.O. (%) =1.85 %

- horizon 2 : pauvre de MO, M.O. (%) = 1.53%

- horizon 3 : Très pauvre de MO, M.O. (%) = 0.40%

Ainsi le sol au niveau de ces sites semble se prêter particulièrement bien a des

en richissimes en matières organique , dans la mesure où , cette dernier permet d’

atteindre les graves conséquences résultant à la fois du manque de colloïdes minéraux et

organiques dans la horizon 3 et le taux élève de la salinité dans la horizon 1 et 2


31

Pour ce qui est du calcaire il se présente comme :

- Horizon 1 modérément calcaire, Caco3 = 8,26 %


- Horizon 3 modérément calcaire, Caco3 = 19 %

L’humidité du sol est variable Solon les horizons et Solon le caractère biologique de ces

horizons.

Le RS dans le 3=eme horizon peu important par rapport au 1er horizon, puis elle diminue

avec la profondeur ( 0,48 g/l ≤ RS ≤ 1,30 g/ l )

En ce qui concerne du gypse les résultats sont interprétés comme suit :

- Horizon 1 modérément gypseux, 12,89 %

- Horizon 2 extrêmes gypseux, 18,42 %

- Horizon 3 faible teneur en gypse, 1,84 %

3- APPROCHE ECONOMIQUE

Notre objectif à travers l’approche économique est de comprendre le fonctionnement

économique de nos deux exploitations en rapport enquêtés. Les objectifs fixés sont :

- De comprendre la relation entre les objectifs de l’exploitant et les sur son

exploitation.

- De comprendre les déterminants des décisions dans l’exploitation donc ainsi

calculer les marges nettes, les marges brutes et les valeurs ajoutées

-

Les comptes des exploitations enquêtés auxquelles nous nous sommes intéressés sont les

comptes de la production des palmiers dattiers et des cultures sous palmier. A partir des

données techniques et micro-économiques (à l’échelle de l’exploitation) recueillies pour

les dattes et la productions végétales sous palier. Les prix à la production nous ont étés

communiqués par les chefs d’exploitations.

3-1 Evaluation de la production : palmeraie en rapport système oasien traditionnel Le tableau n° , nous donne une synthèses des rendements obtenus durant la compagne

2008/2009 pour la production des dattes et des spéculations pratiquée sous palmiers au

niveau de exploitation enquêtée.


32

Les agriculteurs pratiquent cette gamme de culture en raison de leur rendement et de leur

valeur marchande.

Tableau n°10: Rendements, productions et valeurs de la production de dattes et des cultures fourragères sous palmiers Produits Nombres Superficie

(ha) Production ( Qx)

Prix Unitaire

( DA)

Valeur de la

production (DA)

Rendement (Qx/ha)

Valeur (DA)

DN 100 - 40 4500 180000 27 177600

DB 127 - 51 5000 255000 34 329000

GH 08 - 4,4 4500 19800 2.93 17580

degoules 15 - 8,25 2000 16500 5.5 11000

Total datte 250 1.5 103.65 - 471300 69 535180

Cultures sous palmier

Luzerne 6

planches

0.0189 126 U 25.00 31500 6667 166675

Total

général

250 1.5 - - 502800 - 701855

3-2Rendements en dattes et en culture fourragère

Le rendement total en dattes toutes variétés confondues est de 69 Qx/ha. Par variétés Nous

constatons que les rendements optimum obtenus pour la Degla Baida 34 Qx/ha et la

deglet Nour 27Qx/ha est faible et ce malgré le nombre importent de palmiers dattiers de

ces deux variétés.


33

Fig. n °08 : Rendements en dattes

3-3 Production en dattes et en culture fourragère

Les choix des variétés de dattes (Degla Baida et Deglet Nour) pour la production est dicté

par les objectifs du procédure en matière de valeur marchande de ces deux variétés.

L’exploitant enquêté ne considèrent pas son exploitation comme étant une unité de

production qui doit maintenir une comptabilité et s’autoreproduire. Il est chaque fois dans

l’attente du soutien par l’Etat. La production total de dattes toutes variétés confondue est

de 103.65Qx soit une production de 41 Kg par palmier. Il s’agit d’une production faible.

Fig. n ° 09 Production en dattes et en culture fourragère


34

Valeur en DA des dattes et culture fourragère

Les meilleures valeurs en DA sont obtenus pour les deux variétés Dagla Baida b Deglet

Nour avec respectivement comme valeur 255000 DA.

180000 DA.

L’apport brut de notre palmeraie de 1.5 ha superficie et de production moyenne par

palmier de 41 kg/palmier est de 502800 DA.

Fig n ° 10 Valeur en DA des dattes et culture fourragère

3-4Les Charges en DA/ha Les charges rencontrées dans notre dans notre étude sont les charges variables.

D’une manière générale, on distingue les charges variables suivantes:

♦ L’eau d’irrigation. ♦ Le fumier. ♦ La main d’œuvre saisonnière ( temporaire ). ♦ Les semences.

a) L’eau d’irrigation

On signale que pour cette charge, que la valeur est estimée en fonction des charges

électriques car l’eau est gratuite. les charges d’électricité sont

300 DA/heure.


35

b) Le Fumier :

L’approvisionnement en fumier est assurés par l’ achat. 1 tonne d’engrais

organique vaux entre 1000et 1500 DA.

c) La main d’œuvre saisonnière (temporaires) : Cette charge présente un facteur

important pour les exploitations, ce qui obligent les exploitants lors de certaines opérations

(aménagement, récolte, etc..) a faire appelle a une main d’œuvre saisonnière qui engendre

des charges assez importantes à l’exploitation avec 400 à 450 DA/ JT/ individu.

f) Les semences : L’approvisionnement (luzerne) se fait directement sur marché a

raison de 700 DA.

Charge Charges variables Eau d’irrigation 24400 Fumier 30000 Main d’œuvre 62500 semences 2000 Total 118900

L’apport brute palmier dattier culture de luzerne sous palmier est de 502800 DA les

charges variables sont de 118900 DA un simple calcule nous donne comme marge brute

383900 DA soit 32000 DA par mois.

Si l’on se tient uniquement à cette valeur on dire que nonobstant les problèmes de toute

sortes une palmeraie du système oasien traditionnel de 1.5 ha avec 250 palmiers à

dominance dégla baida et deglet nour permet d’avoir une mensualité de 32000 DA.


36

B- Les exploitations du système oasien de mise en valeur

1 -Caractéristiques du système de production.

Le système de production mise en valeur, de notre région d’étude(Temacine), mis en

place à la faveur de la loi 83-18 portant accession à la propriété foncière agricole (APFA).

Est caractérisé par des exploitations de palmiers dattiers plantées au carré a des distances

égales 10x10 mettes (100 palmiers par hectare), avec une dominance de la variété Deglet

Nour (80 palmiers par hectare).

Les agriculteurs de ce système de production sont plus dynamiques. En effet en plus de

la culture du palmier dattier, ils ont une stratégie des productions basée non seulement sur

la demande du marché mais également sur les l’aides de l’Etat à travers les différents

programmes de développement.

Nous avons réalisé 10 enquêtes auprès des exploitations agricoles en rapport du système

de production mise en valeur. Les enquêtes ainsi réalisées nous ont permit de caractériser

note système de production et retenir une exploitation pour concrétiser nos objectifs

d’étude.

1-2 caractéristiques des exploitations enquêtées

-S AT varie entre 2 et 06 ha

-Nombre de palmier varie entre 200 et 600 pied ;

- Age des pieds moins de 27 ans

- Elevage familial : Ovins, Caprins et le nombre varies entre 10 à 25

- La taille grande de l’exploitations de mise en valeur, est due sous l’effet programme

de P.N.D.A.

- L’âge des pieds jeune, la production estimée à 60 kg par pied.

2- Présentation de l'exploitation agricole en rapport du système oasien Mise en valeur


-Superficie Agricole Utile SAT 02ha


37

-Nombre de palmier 200 pied DN 80 , GH 25, DB75 et degole 20

- Age des pieds 23 ans

-la production estimée à 60 kg par pied.

- Elevage familial : Ovins 2, Caprins 10et 01 ânes, et 05 ovins et Pigeon 10 couples et Poule pondeuse 10 espèces locales.

-l'irrigation se fait par submersion l’eau est peu salée la réseau et la source sont collectifs.

- Le mode d’exhaure d’eau par pompe immergée et la nappe exploite est le sénonien.

- Irrigation par forage (collectif)

- 03 forages pour 51 agriculteurs

- qualité d' eau peu salée la réseau d'irrigation collectifs on bon état

- La mode d’exhaure par pompage.

- fréquence d’irrigation 1 tour / semaine et le quantité d' eau suffisante.

- Identification de la famille de l’exploitant :

- L’âge du chef d’exploitation est de 63 ans.

- Origine du chef d’exploitation : Commune de Temacine

- Lieu de résidence : commune de Temacine.

-Situation familiale : marie 10 enfants.

- L’exploitant réalise l’ensemble de ses travaux à temps plein.

- le niveau d’étude : Secondaire aucune formation professionnelle agricole.

- L’exploitant est propriétaire de son exploitation, mode d’acquisition APFA .

- L’exploitation est située dans la localité de L’Akbar, à 03 km du chef lieu de la daïra. L’exploitant fait recours à la main d’œuvre saisonnière uniquement pendent la période

de récolte.

-L’entraide familiale est assurée par 4 membres de la famille pour l’accomplissement les

travaux de préparation du sol et de mise en place des cultures.

- Le matériel utilisé est de type traditionnel, (Houe, pelle, râteau, pioche binette, ….etc.

- L’agriculteur pour les travaux de labour profond fait recourt à la location de matériel.

-En plus d’une voiture de transport de type 404. L’exploitant possède un âne, utilises pour

le transport (charrette).

- L’amendement, Utilise est le fumier organique à raison de 60 tonnes par hectare et par

an l’engrais minérale est utilisée sous forme d’apport d’entretien. dans toute l’exploitation.

-Traitement phytosanitaires, Sulfate + chaux et Ovirra


38

-L’arboriculture fruitière : 113arbres de différentes varies (abricotier 10, poire 60,

grenadier 18, la vigne05, prunier 10.

-Le Palmier- Dattier : 200 palmier et l’écartement.

- Les cultures sous jacent : (, oignon

ail, betterave, , laitue, la menthe ……etc. et drainage : ciel ouvert

la dimension de planche 100 m la longueur et 1m la largeur

O4 planches de luzerne pour une superficie de 400 m2

01 la menthe pour une superficie de 100 m2 .

01 planche, ail pour une superficie de 100m2.

01planche Oignons verts pour une superficie de 100 m2 .

1planche Betterave pour une superficie de 100m2 -Les moyens de production :

• La terre : les superficies totale 02 ha et propriétaire

• Le matériel , machine de pollinisation.

-La commercialisation des dattes : marche locale vente en gros .

2-3-Etude du sol dans la secteur mise en valeur Tableau N°11 : Caractérisation physico-chimique du sol (travail elle-même)

Sols

paramètres

Sol dans le secteur mise en valeur

granulométrie

M1 M2 M3

A (%) 6.1 8.2 1.7 L. (%) S. G(%) 22.2 29.8 24.8 S. F(%) 71.7 62 73.5

Densité apparente 1.45 1.46 1.39 Humidité du sol (%)2010 ) 22 24 27 Gypse (%) 25.79 20.26 25.79 Calcaire total(%) 5.49 6.61 3.88 Salinité globale CE à 25° (dS/m) 1/5 9.97 5.20 2.60 Réaction du sol (pH eau : 1/5) 6.85 6.98 6.94 Caractéristiques biologique C.org (%) 0.67 0.24 0.27


Na+ 24.79 34.20 9.60 K+ 7.67 3.98 1.22

Bilan anionique de l’extrait 1/5 (meq/l) (solution du sol)

Cl- 43 14 1 SO4

-2 4.80 3.77 4.80 HCO3

- 3 2 1


39

2-4- Étude morphologique du sol

fig. N°11 : les diffèrent horizon

Localisation : dans exploitation de hamada

Végétation : nouvelle plantation des palmiers dattier et culture divers

Géomorphologie : terrasse


État de surface : surface irrigué, humide, cultivé principale par le palmier dattier et autre

culture sous jacente.


Date :26 avril 2010.

Horizon 01 (0 –7cm) : Texture sableux, structure particulaire léger, sec, couleur brun

foncer et trouve Debré non compose,

Horizon 02 (7– 60 cm) : Texture sableuse, structure particulaire légère, humide, couleur

brun plus foncer que l’autre , sans Caillaux et gravier.

Horizon 03 (60 –100cm) : Texture sableux, structure particulaire léger, humide, couleur

brun léger claire.

7 cm

53 cm

40 cm


40

Tableau :12Caractérisation de la solution du sol (extrait 1/5) dans le secteur mise

en valeur

Prof en

cm

CE

ds/m pH


total

(%)

Rs

(g/l) Cl HCO3 SO4 Ca Na K

0 - 7 9.97 6.85 43 3 25.79 11.77 24.79 7.67 5.49 0.14

7 - 60 5.20 6.98 14 2 20.26 10.57 34.20 3.98 6.61 0.1

60- 100 2.60 6.94 1 1 25.79 9.97 9.60 1.22 3.88 0.05

2-5 L'interprétation de la analyse du sol

Les résultats d’analyses montrent que mise à part le degré de la salure ,le sol mise en

valeur , présente en générale des caractéristiques pédologiques presque identiques ,

texteure sableuse . , un PH l’égerment acide

Faible teneure en MO qui diminue avec la profondeur.

D’analyse de la salinité nous permet de classer les horizons comme suit :


- Horizon 2 : sol très salée, CE =5.20 ds/m.

- Horizon 3 : sol salé, CE = 2,60 ds/m.

Nous considérons que le sol au nivaux de 3 horizon est pauvre au plan chimique et présent

Des caractéristiques contraignantes du point de vue physique (faible teneure en colloïde

minéraux et organique).

La quantité de sel est élève dans la horizon 1 et 2 ( Rs=0,14g/l et 0,1g/l ) Alors dans

l’horizon 3 elle est de 0,05 g/l.

L’humidité du sol augmente avec la profondeur

Pour ce qui est du calcaire il se présente comme suit :



- Horizon 3 peu calcaire, Caco3 = 3,88 %


41

Pour ce qui est du gypse Horizon 1, 2 et 3 , présente est extrêmement gypseux ( 25,79%

et 20,26% et 25, 79% )

3 -APPROCHE ECONOMIQUE

3-1 Evaluation de la production : palmeraie en rapport système oasien de mise en Valeur : Le tableau n° , less rendements obtenus durant la compagne 2008/2009 pour la production

des dattes et des spéculations pratiquée sous palmiers au niveau de exploitation enquêtée

du système mise en valeur.

Dans ce système également le choix des cultures est conditionnés par le marché ( la valeur

marchande des cultures).

3-2 Evaluation de la production palmeraie système oasien mise en valeur Tableau n°13: Rendements, productions et valeurs de la production de dattes et des

cultures maraîchères et fourragères sous palmiers

Produits Nombres Superficie


Prix Unitaire

( DA)

Valeur de la

production (DA)

Rendement (Qx/ha)

Valeur (DA)

DN 80 - 48 4800 230400 24 115200

DB 75 - 45 7000 315000 22.5 157500

GH 25 - 15 6000 90000 7.5 45000

degoules 20 - 12 2000 24000 6 12000

Total datte 200 02 120 - 659400 60 329700


Luzerne 04

planches

0.04 267 U 25.00 6675 6675 166875

Menthe 1 planche 0.01 50 U 120 6000 5000 125000

Betterave 1 planche 0.01 200 U 15 3000 20000 300000

Oignon 1 planche 0.01 200 U 20 4000 20000 400000

Laitue 1 planche 0.01 167U 18 3000 16700 300600

Total cut. - 0.08 - - 22675 - 1292475

Total

général

- 02 - - 682075 - 1622175


42

3-3 Rendements en dattes Le rendement total pour les dattesest de 60 Qx/ha. Pour la Degla Baida le rendement est

de 22.5 Qx/ha alors que pour la variété deglet Nour le rendement est de 24Qx/ha ces

rendement sont faible nombre de palmiers est de 100 par ha.

Fig. n°12: Rendements en dattes

3-4Production en dattes

La production totale de dattes est de 120 Qx soit une production de 60 Kg par palmier. Il

s’agit d’une production qui dépasse la moyenne nationale de 20 kg.

Dans les exploitations de mise en valeur les agriculteurs attachent un intérêt plus importent

au soutient de l’état à travers les différents programmes de développement.


43

Fig. n°13 : Production en dattes

3-5 Valeur en DA des dattes et culture maraichères et fourragère

C’est également la variétés Dagla Baida (315000 DA) suivi de la variété Deglet Nour

(230400 DA) qui assure les plus grandes valeur de production en DA. La valeur brute total

de production de datte 659400 DA soit 96% de la valeur totale de production de

l’exploitation.

Les cultures maraichères et fourragères ne participent que par un apport de 682075 DA soit

4% de la valeur totale de production de l’exploitation.

Fig .n °14: Valeur en DA des dattes et culture maraichères et fourragères


44

3-6 Les Charges en DA/ha

Dans cette exploitation de mise en valeur Les charges rencontrées sont également les

charges variables elles se présentent comme suit :

♦ L’eau d’irrigation.

♦ Engrais organique et minéral.

♦ La main d’œuvre saisonnière ( temporaire ).

♦ Les produits phytosanitaires

♦ Les semences.

a) L’eau d’irrigation .

Les charges pour l’eau d’irrigation sont celle du paiement de la facture électrique. Elles

sont de l’ordre 300 DA/heure.

b) Engrais organique et minéral :

L’approvisionnement en fumier est assuré par l’achat. 1 tonne d’engrais organique

vaux entre 1000 et 1500 DA

c) La main d’œuvre saisonnière (temporaires) : la charge main d’œuvre est

obligatoire pour la réalisation de certain travaux (aménagement, récolte, pollinisation etc..)

l’exploitant fait appelle a une main d’œuvre saisonnière . les charges engendrés sont assez

importantes à l’exploitation avec 400 à 450 DA/ JT/ individu.

f) Les semences : L’approvisionnement pour les cultures maraichères et

fourragères est évalué par l’agriculteur à 5000 DA.

g) Les produits phytosanitaires

L’utilisation des produits phytosanitaires est fonction des cultures L’approvisionnement est

évalué par l’agriculteur à 4000 DA.

Tableau n°14 :Les charges en DA

Charge Charges variables DA

Eau d’irrigation 28800 Fumier 36000 Main d’œuvre 64000 semences 5000 produits phytosanitaires

4000

Total 137800


45

Pour cette exploitation L’apport brute est de 682075 DA les charges variables sont de

137800 DA la marge brute donc est de 544275 DA soit 45356 DA par mois. D’après cette

valeur on peut dire qu’une palmeraie du système oasien de mise en valeur de 2 ha avec

200 palmiers à dominance dégla baida et deglet nour permet d’avoir une mensualité de

45356 DA.

Conclusion L’exploitation en rapport du système de production mise en valeur permet de disposer d’un

apport annuel de l’ordre 544275DA soit 45356 DA par mois, alors que l’exploitation du

système oasien traditionnel L’apport est évalué à 383900DA 32000 DA par mois. A

travers ces résultat on peut dire que dans ces deux systèmes de production l’apport déduit

permet de répondre aux besoins essentiels des agriculteurs.

Chapitre I Présentation de la région d’étude

10

CHAPITRE I - Présentation de la région de Témacine

I.1. – Situation géographique

La commune de Témacine appartient administrativement à la Wilaya de Ouargla. Elle est

limitée au nord par commune de Nezle ( daira touggourt). Au sud par la commune de

Blidet Omar ( daïra Temacien ) . A l’Est par la daira de Taibbat et à l’ouest par la

commune de Alia ( daira la Hdjira ).

Les coordonnés géographique de la daira de Temacine se présentent comme suit :

00'57'5 degrés et 37'5'06 degrés de longitude Est, et 00'58'32 degrés et 17'02'33degré

latitude nord .

la superficie totale de la commune de Temacine avoisine 300 km2.. La population est de

14.298 personnes avec une densité 47,66 hab/ km2 . la municipalité occupe 18% de la

superficie total de la wilaya . (D.A.S,2009 )

I.2. – Facteurs écologiques de la région de Témacine

I.2.1. – Facteurs abiotiques de la région d’étude

Parmi les facteurs abiotiques, les types de sol, l’hydrographie et les facteurs

climatiques sont développés.

I.2.1.1. – Sol

Le sol de la région est généralement sur un relief plat, de texture sableuse, à

un fort degré de salinité et pauvre en matière organique. Les couches arables sont

constituées d’un sol généralement sableux à tendance sablo-limoneux de faible profondeur

(BOUHANIA et ZEHRI, 2005). Le sol est le résultat de transformation de la roche mère

Chapitre I

sous l’influence des facteurs physiques, chimiques et biologiques. Les sols de

sont

Fig.1- Situation géographique de la


sous l’influence des facteurs physiques, chimiques et biologiques. Les sols de

Situation géographique de la région d’étude (Encarta, 2009).

Présentation de la région d’étude

11

sous l’influence des facteurs physiques, chimiques et biologiques. Les sols de Témacine

Tèmacine

Chapitre I

Fig.2 - Situation géographique de la région de

des sols peu évoluée. Ce sont des sols d’origine alluviale, anciennes encroûtées

essentiellement à la surface par des apports éoliens sableux. Ils ont une structure

particulaire (BEGGAR, 2006)


Situation géographique de la région de Témacine (BENNADJI

sols peu évoluée. Ce sont des sols d’origine alluviale, anciennes encroûtées


(BEGGAR, 2006).


12

ENNADJI , 2008.Modifié)

sols peu évoluée. Ce sont des sols d’origine alluviale, anciennes encroûtées



13

I.2.1.2. – Hydrographie

Dans la région d’étude les sources d’eau apparaissent sous formes de

différentes nappes se sont la nappe phréatique, nappe aquifère, nappe de complexe terminal

et celle de continental intercalaire.

I.2.1.2.1. – Nappe phréatique

Le nom de nappe phréatique corresponds à les aquifères superficiels

dont la profondeur n’excède pas 50 m et dont les eaux sont généralement exploités par les

puits. Ces nappes sont partout présentes au Sahara, dans les dépressions ou les vallées.

Elles sont alimentées par les pluies, les eaux de drainage et aussi très souvent par les

remontées naturelles en provenance des aquifères plus profondes (DUBOST, 2002).

I.2.1.2.2. – Nappe aquifère

Cette nappe se situe à une profondeur de 60 à 80 m ses eaux est

relativement froides (20 à 25°C) mais elles sont aussi salées (5 à 7 g/l), son épaisseur

moyenne est de 30 m (BEGGAR, 2006).

I.2.1.2.3. – Le complexe terminal

C’est l’aquifère le plus profond, il se trouve dans les calcaires du

l’Eocène du sénonien supérieur et l’Eocène inférieur et moyen, cette nappe est dite la

nappe des calcaires et se situe à une profondeur de 100 à 200 m. L’écoulement se fait du

Sud vers le Nord et sa température moyenne est de 28°C (BEGGAR, 2006).

I.2.1.2.4. – Continental intercalaire

Cet immense réservoir couvre une superficie de 600.000 Km² et renfermant

50.000 milliards de m3 d’eau. Les eaux ainsi mises en réserve sont évidemment d’origine

fossile. La température de ces eaux est de moyenne de 50°C (DUBOST, 2002).


14

I.2.2. – Facteurs climatiques de la région d’étude

Le climat de Témacine est assez contrasté, il est caractérisé par de fortes

températures, un déficit hydrique, une humidité de l’air très faible (BOUHANIA et

ZEHRI, 2005). Dans ce chapitre nous allons détailler les différentes composantes du climat

qui jouent un rôle très important dans la distribution et la vie des êtres vivants. Il dépond de

la température, humidité, les précipitations, le vent, l’insolation et l’évaporation.

I.2.2.1. – Température

La température est l’un des facteurs climatiques le plus importants. En effet,

pour chaque espèce il existe deux seuils thermiques l’un inférieur et l’autre supérieur entre

lesquels elle peut vivre (DREUX, 1980). La température conditionne la répartition de

l’ensemble des espèces et des communautés d’êtres vivants, végétaux et animaux dans une

biosphère RAMADE (1984). Une élévation progressive de la température moyenne au

cours des dernières décennies a sans doute favorisé l’expansion vers le Nord de plusieurs

espèces d’oiseaux tels que le vanneau huppé et le merle noir. Ceux-ci sont remontés de

plusieurs degrés en latitude (DORST et al., 1974). Il présente un impact sur les

disponibilités en ressources trophiques. Le tableau 1 rassemble les données des

températures mensuelles moyennes, maximales et minimales obtenues à Touggourt en

2009.

Tableau 1 – Températures mensuelles moyennes maximales et minimales de

durant l’année 2009

Mois I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII

M (°C) 16,5 18,6 23,2 25,9 32,7 38,6 42,8 41,3 33,3 28,7 23,2 20,9

m (°C) 6,9 6,7 10,1 12,4 18,3 23,7 27,3 26,9 21,5 15,2 9,2 7,3

(M + m) / 2 (°C) 11,7 12,7 16,7 19,2 25,5 31,2 35,1 34,1 27,4 22,0 16,2 14,1


15

(O.N.M., 2009)

M est la moyenne des températures maxima de chaque mois.

m est la moyenne des températures minima de chaque mois.

(M+m) / 2 est la moyennes des températures mensuelles.

En remarque que les températures de la région d’étude en 2009 sont relativement

tempérées (Tab. 1) La valeur de la moyenne de température maximal la plus élevé est

enregistrée au mois de juillet avec 38,6°C, et la plus faible moyenne de températures

minimal mentionnée au mois de janvier avec 6,9°C. Le mois le plus froid est le mois de

janvier avec une température moyenne mensuelle de 11,7 °C. Le mois le plus chaud est

juin avec une température moyenne mensuelle de 35,1°C.

I.2.2.2. – Précipitations mensuelle

La pluviométrie constitue un facteur écologique d’importance fondamentale

pour le fonctionnement et la répartition des écosystèmes terrestres (RAMADE, 1984). La

quantité des précipitations est exprimée en millimètres. FAURIE et al., (1980) précisent

que celle-ci représente l'épaisseur de la couche d’eau qui resterait sur une surface

horizontale s’il n’y avait ni écoulement, ni évaporation. Le tableau 2 présente les

précipitations mensuelles de la région de Témacine en 2009.

Tableau 2 – Précipitations mensuelles de la région de Témacine durant l’année 2009

exprimées en mm

Mois I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII Total

P en mm 89.9 0.3 25.2 10.5 5.7 0.1 NT NT 23.1 0.4 NT 0.5 156

(O.N.M., 2009)


16

Il est à constater que dans la région de Témacine qu’il y a une irrégularité dans la

répartition des quantités d’eau tombées entre les mois (Tab. 2). Durant l’année 2009, le

mois de janvier est le mois le plus arrosé avec une moyenne de 89 mm d’eau, et qu’on a 3

mois de sécheresse : juillet, aout et novembre. Les autres mois ont reçu des quantités

d’eaux fluctue entre 0,1mm pour le mois de juin et 25,2 mm pour le mois de mars. La

somme des précipitations enregistrées durant l’année 2009 dans la région de Témacine est

de 156 mm.

I.2.2.3.- Humidité atmosphérique

L’humidité résulte principalement de l’évaporation des eaux de surfaces. Il

dépond de la quantité d’eau tombée, la température, des vents et de la morphologie de la

station considérée (FAURIE, 2003). Les données d’humidité relative enregistrées pendant

l’année 2009 dans la région de Témacine sont regroupées dans le tableau3.

Tableau 3 – Données d’humidité relative en % enregistrées pendant l’année 2009 dans la


Hr moy : Humidité relative moyenne en % (O.N.M., 2009)

L’humidité relative varie du matin au soir à cause de la variation de température. D’après

le tableau 3 on remarque que Les moyennes mensuelles montrent respectivement que les

mois de juin (32 %), juillet (33 %) et aout (31,5 %) présentent de faibles taux d’humidité

relative. Mais les mois ou l’humidité relative est plus élevée sont décembre (56,8%,),

janvier (75 ,5%), et mars (54,3%). Cette région est loin de celle qui reçoit les masses

humides.

Mois I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII Hr moy(%) 75,5 51,6 54,3 44,8 37,6 32 33 31,5 54,1 48,6 53,1 56,8


17

I.2.2.4. – Vents

Les vents exercent une grande influence sur les êtres vivants surtout sur

l’activité des insectes. Ils empêchent dans certains cas les insectes volants de sortir et de

voler. Les vents dominants sont surtout ceux du printemps provenant d’Ouest au Nord-

Ouest. Les vents les plus forts soufflent en fin d’hiver, début de printemps. Les vents de

sable arrivent pendant le mois de Juin et par fois en Juillet (CHEMALA, 2006). En été un

vent chaud et violant appelé siroco; souffle sur la région engendrant une augmentation de

l’évaporation (ARIGUE, 2004). Les données de la vitesse moyenne de vent enregistrées

pendant l’année 2009 dans la région de Témacine sont regroupées dans le tableau 4.

Tableau 4 – Vitesses mensuelles du vent (m/s) pendant l’année 2009 dans la région de

Témacine


Vitesses moyennes des vents (m/s)

3,2 3,1 4,4 4,2 4,1 2,8 2,4 3 2,7 1,9 2,4 3,5

(O.N.M., 2010)

La vitesse moyenne annuelle de vent dans la région de Témacine est égale 37,7 m/s (Tab.

4). La vitesse de vent maximal est égal 4,4 m/s en mois de mars et le minimal est

enregistrée durant le mois d’octobre avec une vitesse de 1,9 m/s.

I.2.2.5. – Insolation

L’insolation c’est l’exposition d’une surface à la lumière solaire, la durée

d’insolation en un lieu donné est le nombre d’heurs pendant lesquelles le soleil à brillé

(FAURIE et al, 2003). Le désert chaud est caractérisé par une insolation pouvant atteindre

90 % du maximum théorique, soit 3500 à 4000 heurs annuelles (ARIGUE 2004). Le

tableau présente l’insolation totale mensuelle de la région de Témacine en 2009.


18

Tableau 5 - Insolation totale mensuelle (Heurs) enregistrées pendant l’année 2009 dans la

région de Témacine.

Insol : Insolation totale mensuelle (Heurs). (O.N.M., 2010)

D’après le tableau 5, On observe que l’insolation mensuelle atteint 433,1 heures en mois de

juin qui représente le mois le plus d’insolation.pra contre au mois d’janvier où l’on

observe la moindre période d’insolation 205,4 heures.

I.2.2.6. – Evaporation

L’évaporation est très importante, surtout quand elle se trouve renforcée par

les vents et notamment ceux qui sont chauds comme le siroco (ARIGUE, 2004). Le tableau

6 présente l’évaporation totale mensuelle dans la région de Témacine durant l’année 2009.

Tableau 6 - Evaporation totale mensuelle en (mm) enregistrées pendant l’année 2009 dans

la région de Témacine

Evap : Evaporation totale mensuelle en (mm). (O.N.M., 2010)

Au cours de l’année 2009 les données d’évaporation mensuelle enregistrées indiquent que

la plus forte évaporation a lieu en juin où la somme est de 226,1 mm et la plus faible en

janvier avec 45mm (Tab. 6). Généralement les taux élevés d’évaporation sont en été et au

printemps. En automne, l’évaporation commence à diminuer progressivement et en hiver

elle devient faible.


Insol (h) 205,4 253,2 266,1 320,8 358,5 433,1 361,7 346,7 346,3 313,6 264,2 251,6


Evap (mm) 45 112,4 109 123,3 166,3 226,1 202,3 200 118,5 122,3 104,2 90,9


19

I.2.2.7. – Synthèse climatique

La synthèse des données climatiques pour la région de Témacine est

représentée par le diagramme ombrothermique de Gaussen et par le climagramme

pluviothermique d’Emberger.

I.2.2.7.1. – Diagramme ombrothermique de Gaussen de la région d’étude

Le diagramme ombrothermique est construit en portant en abscisses les mois de

l’année et en ordonnées les températures sur l’axe de gauche et les précipitations sur l’axe

de droite en prenant soin de doubler l'échelle des températures par rapport à celle des

précipitations. La saison aride apparaît quand la courbe des précipitations passe en dessous

de celle des températures (DAJOZ, 1970 ; FAURIE et al, 1980). Le diagramme

ombrothermique a pour but de calculer le nombre de mois secs, les saisons sèches et de

comparer d’une manière élégante les régions à climats semblables. Le diagramme

ombrothermique durant l’année 2009 dans la région de Témacine montre deux périodes

l’une humide et l’autre sèche (Fig.3). La période sèche s’étale presque sur toute l’année,

Cependant elle est entrecoupée par une période humide qui s’étale sur deux mois soit le

mois d’janvier avec une précipitation de 89.9mm et le mois de février 0,3mm Alors

l’année 2009 est considérée comme une année particulière


20

Fig.3 – Diagramme ombrothermique de Gaussen de la région de Témacine durant

l’année 2009.

I.2.2.7.2. – Climagramme d’Emberger appliqué à la région de Témacine

Il permet de situer la région d’étude dans l’étage bioclimatique qui lui

correspond (DAJOZ, 1971). Le quotient pluviothermique d’Emberger est déterminé selon

la formule suivante (STEWART, 1969) :

Q3 = (3.43x P) / (M-m).

P : la précipitation moyenne des années en mm.

M : la moyenne des maxima du mois le plus chaud en °C.

m : la moyenne des minima du mois le plus froid en °C.

Q3 : le quotient pluviométrique.

A partir des données climatiques obtenues durant une période s’étalant sur 10 ans de 2000

jusqu’en 2009 soit 10 ans (Annexe 1), la pluviométrie moyenne annuelle est de 15,13 mm,

la température moyenne des maxima du mois le plus chaud est de 42,4°C. Et celle des

minima du mois le plus froid de 4,3 °C. De ce fait la valeur du quotient pluviothermique

0

5

10

15

20

25

30

35

40

Jan Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov DecMois

Pré

cipi

tatio

n (m

m)

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100T

empé

ratu

re (

°C)

Température Précipitation

Période sèche

Période humide

Chapitre I

est de 6,76, en rapportant cette valeur sur le climagramme d’Emberger, il est à constater

que la région Témacine se situe dans l’étage bioclimatique saharien à hivers doux (Fig.

Fig. 4 – Climagramme d’Emberger durant une Période


en rapportant cette valeur sur le climagramme d’Emberger, il est à constater

se situe dans l’étage bioclimatique saharien à hivers doux (Fig.

Climagramme d’Emberger appliqué au niveau de la région de

Période de 10 ans (2000 à 2009)


21

en rapportant cette valeur sur le climagramme d’Emberger, il est à constater

se situe dans l’étage bioclimatique saharien à hivers doux (Fig.4).

la région de Témacine


22

I.3. – Situation du secteur agricole dans la Daira de Temacine

-La superficie totale le daïra: 550 km 2: 55000 ha

-Les Superficies Agricoles Totales (SAT): 8339 ha

-Les Superficies Agricoles Utile SAU :3197,33 ha

- Les superficies agricoles irriguées: 3579 ha

- Nombres d'exploitations agricoles : 3845

-Parcoures ( ha ) 484 ha. ( D.S.A. 2009)

I.4. les exploitations agricoles

Table N°07: les différentes exploitations agricoles

Communes

Exploitations individuelles lois 87/17

Exploitations collectives

Lios87/19

Exportation propres

(mise valeurs+palmiers

anciennes)

nombre superficies nombre superficies nombre superficies

Temacine 12 03 02 96 2094 1723,47

Blidet omar 22 12 00 00 1715 136,86

Total 34 15 02 96 3809 3086 ,33

D.S.A. 2009

23

1- METOHODOLOGIE DE TRAVAILE :

METOHODOLOGIE D'APPROCHE

Pour mener à bien ce travail, on s’est fixé comme orientations l’ approche méthodologique

basée sur deux principales étapes .

1.1 La recherche documentaire:

Mis en profit d’éléments d’information disponibles et constitution d’ un fond documentaire

à savoir :

- Données statistiques

- Etudes et thèses

- Rapports, et bilans

- Ouvrages de presse

- Cartographie

- Questionnaires d’enquête

1.2 Les enquêtes sur terrain

Cette partie de l’étude a nécessité de mener les deux enquêtes suivantes .

1- Enquête administrative au près de la D.S.A, subdivision, C.D.A.R.S, CAW, ANRH

…… etc.

2- Enquête sur terrains sous deux formes.

2.1- une première enquête rapide réalisée dans exploitation agricoles traditionnelles

et exploitations de mise en valeur (10 exploitation de chaque système de production

ont été retenus.)

2.2- une enquête approfondie de type suivi socio techno économique dans les même

cités ci-dessus

1.3- objectifs recherches

-Collecte et analyse des données existantes dans la région de Touggourt.

- Caractérisation de la situation actuelle de la région Touggourt.

- Enquêtes et investigations auprès des administrations pour le système oasis.

Traditionnel et la mise en valeur.

- Enquêtes auprès des exploitations agricoles traditionnelles et mis en valeur.

24

Zone d’étude

Nous avons retenu pour la concrétisation de nos objectifs de recherche la daira de

Temacine. Nous avons subdivisés notre site d’étude en deux zones :

Zone 1 : Tamalaht Zone à système de production traditionnel

Zone2: Labhour zone à système mixte traditionnel et mise en valeur.

10 exploitations à Tamalaht du système traditionnel et 10 exploitations à labhour du

système mise ont été retenues.

Échantillonnage

La méthode d’échantillonnage utilisée s’est basée sur les principaux critères suivants :

- Situation géographique

- Aspect socioéconomique

- Importance et composition variétale des plantations

- Entretien de l’exploitation

- Cultures sous palmier

- Utilisation de la fumure minérale et organique

- Utilisation des pesticides

- Irrigation régulière

- Existence de réseau de drainage

- Pratiques culturales

- Moyens de production

Choix des exploitations

Sur la base des critères d’échantillonnage cités ci-dessus une exploitation de chaque système

de production à été retenu .

Elaboration du questionnaire d’enquête

La réalisation du questionnaire d’enquête s’est faite suit à une pré enquêtes sur terrain ce qui

nous à permit de répondre à la totalité de nos objectif de travail.

Déroulement des enquêtes

Pour mener à bien notre travaile 20expliotations issue des différents systèmes de production on

est retenu à savoir :

- 10 exploitations traditionnelles dans Labhour -10expliotation mise en valeur la Tamellaht

25

Figure N ° 06 : présentation schématique de la méthodologie de travail

Définition des objectifs de travail

Choix de région

Recherche bibliographique

Choix du site d'étude

Labhour Tamellaht

Elaboration du plan d'enquête



Enquête sur des l'exploitation agricole Et de son environnement Enquête à l'administration

Donnes statistiques Observations directes

Analyses et discussion des résultants

Conclusion générale


26

II - Analyse des résultats d’enquêtes au niveau des l’exploitation A- Les exploitations du système oasien traditionnel

1 - Caractéristiques du système de production

Le système de production traditionnel de notre région d’étude(Temacine), n’est plus cet

ensemble d’entreprises de production de biens et de service agricoles intégrée dans son

environnement oasien, permettant à l’exploitant de rémunérer ses facteurs de production et

de satisfaire ses exigences professionnelles. Toutefois à l’intérieur de cet immense système

traditionnel en déclin une frange infime d’agriculteurs continue toujours à maintenir leur

exploitation en rapport et de faire de cette dernière leur unique ressource de revenu.

C’est à cette catégorie d’agriculteurs qu’on c’st justement intéressés.

A l’effet de caractériser au mieux ce système de production traditionnel dans la région

d’étude, nous avons procédé à 10 enquêtes socio- économiques auprès des exploitations

agricoles en rapport. L’objectif est de retenir et d’étudier une palmeraie en rapport de ce

système au plan agronomique et socio-économique.

Les enquêtes menées sur les exploitations en rapport du système oasis traditionnel dans

la région de Temacine, nous ont permis d’approcher les préoccupations des agriculteurs .

1-1 caractéristique des exploitations enquêtées

-S AT varie entre1.10 et 3 ha

-Nombre de palmier varie entre 180 et320 pied ;

- Age des pieds 25 et 70 ans

- Elevage familial : Ovins, Caprins et le nombre varie entre 2 et 6 variétés locales Irrigation par forage (collectif) dans le exploitation traditionnelle :

- La taille réduite des exploitations traditionnelles, est due au morcellement sous l’effet de

la loi de l’héritage.

- L’âge des pieds avancé est à l’ origine, la production estimée à 55 kg par pied.


27

2 Présentation de l'exploitation agricole en rapport du système oasien Traditionnel


-Superficie Agricole Utile SAT 1.5ha

-Nombre de palmiers 250 pieds DN 100 GH;8, DB 127 , degoles 15

- Age des pieds compris entre 15 et 40 ans

- Elevage familial : 02 chèvres , 01 ânes, et 05 ovins races locales - Irrigation par forage (collectif)

- la production estimée à 55 kg par pied.

- le problème d’irrigation ne pose pas la fréquence d’irrigation dans l’exploitation 2 tour /

semaine.

- l'irrigation se fait par submersion l’eau est peu salée la réseau et la source est collective

- Le mode d’exhaure d’eau par pompe immergée et la nappe exploite est le sénonien -Identification de la famille de l’exploitant :

• L’âge du chef d’exploitation est de 47 ans.

• Origine du chef d’exploitation : Commune de Temacine .

• lieu de résidence : commune de Temacine.

• situation familiale : marie 5 enfants .

- l’exploitant réalise l’essentiel des ses travaux à temps partiel au niveau de son

exploitation le niveau d’étude : secondaire aucune formation professionnelle agricole.

-L’ exploitant est propriétaire de son exploitation , mode d’acquisition par achat

-L’exploitation est située dans la localité lala manahe , à 0.5 km du chef lieu de la daïra

-L’exploitant fait recours pendent la période de récolte et pour la préparation du sol à la

main d’œuvre saisonnière

-La main d’œuvre familiale est assurée par l’ainé de ses enfants pour l’accomplissement de

certains travaux d’entretien.

-Le matériel utilisé dans sa totalité est de type traditionnel, (Houe, pelle, râteau, pioche

binette, ….etc. .

L’âne, est utilises pour le transport (charrette),


-L’Herbicide utilisé est le rundup pour détruire les mauvaises herbes.


28

-Les cultures sous palmiers sont :

• 06 planches de luzerne pour une superficie de 189 m2

• 01 la menthe pour une superficie de 31.5 m2

• 1 planche, Piment pour une superficie de 31.5 m2

• 1planche Oignons verts pour une superficie de 31.5m2

-L’arboriculture fruitière : • 03 abricotiers . • 06 grenadiers. • 06 vignes. • 04 Oliviers nouvellement plantés. • 05 poiriers nouvellement plantés .

-La vente de la production se fait uniquement nt pour les dattes et la luzerne les autres

spéculations sont toutes destinées à l’autoconsommation.

2 -2 - Etude du sol dans le secteur traditionnel Tableau N°08 : Caractérisation physico-chimique du sol (travail elle-même)

Sols

paramètres

Sol dans le secteur traditionnel

granulométrie

H1 H2 H3

A (%) 3.9 1.6 4.1 L (%) S.G(%) 31.6 32.1 13.1 S.F (%) 64.5 66.1 82.5

Densité apparente 1.80 1.65 0.94 Humidité du sol (%)2010 ) 22 21 23 Gypse (%) 12.89 18.42 1.84 Calcaire total(%) 8.26 5.08 19 Salinité globale CE à 25° (dS/m) 1/5 6.36 3.77 3.10 Réaction du sol (pH eau : 1/5) 7.09 7.11 7.07 Caractéristiques biologiques C.org (%) 1.07 0.89 0.23


Na+ 37.66 23.44 16.33 K+ 3.22 2.14 2.30

Bilan anionique de l’extrait 1/5 (meq/l)

Cl- 21 8 1 SO4

-2 2.40 3.43 0.34 HCO3

- 2 1 2


29

2-3 Étude morphologique du sol

Fig07.les différent horizon de sol

Localisation : le secteur 01 est localisé dans labhour , situé dans palmerai de lala manahe

Ancienne palmerai il était exploité par les cultures maraichères, actuellement il est à

vocation phoenicicole.

Géomorphologie : Terrasse

Végétation : palmier dattier, et culture marichaire et mauvaises herbes.


État de surface : irriguée, présence de quelques mauvaises herbes.


Date : 24 avril 2010

Horizon 01 (0 –10cm) : horizon meuble , texture sableuse , couleur à l’état humide brun

foncé, présence de quelques racines de taille moyenne de palmier dattier et autres mauvaise

herbes, débris de matière organique, avec une absence complète des Cailloux.

Horizon 02(10–35cm) : horizon léger texture particulaire sableuse, couleur en état humide

brun clair, présence de quelques racines de taille moyenne de palmier dattie, avec une

absence complète des cailloux.

10 cm

25 cm

65 cm


30

Horizon 03 (35–100cm) : horizon, texture sableuse, couleur en état humide brun rougeâtre

foncé, avec une absence complète des cailloux.

2.1.1.2. Caractérisation de la solution du sol (extrait 1/5) du secteur - 01

Tableau N°09 : données analytiques de la solution du sol (extrait 1/5) du secteur

traditionnel

Prof

(cm)

CE

ds/m pH


total

Rs

(g/l) Cl- HCO3 SO4-- Ca++ Na+ K+

0 - 10 6.36 7.09 21 2 2.40 11.77 37.66 3.22 8.26 0.1

10- 35 3.77 7.11 8 1 3.43 9.97 23.44 2.14 5.08 0.08

35- 100 3.10 7.07 1 2 0.34 9.77 16.33 2.30 19 0.05

L'interprétation de la analyse du sol

Les résultats d’analyse montrent qu’à l’exception du degré de la salure , le sol étudier

de notre exploitation traditionnelle, présente d’une manière générale des caractéristiques

pédologiques presque identiques. Texture sableuse pour les 03 horizons, un PH Neutre,

une faible teneur en matière organique en surfaces cette teneure diminue d’avenage en

allant ver l’horizon 03.

Sur le plan de la salinité , on peut classer les horizon comme suit


- Horizon 2 : sol très salé, CE =3,77 ds/m.

- Horizon 3 : sole très salé, CE = 3,1 ds/m.

Nous considérons que le sol au niveau des 3 horizon est pauvre au plan chimique et

présente des caractéristiques contraignantes du point de vue physique ( faible teneur en

colloïdes consiste à amender ces sol en matières organique .

- horizon 1 : pauvre de MO, M.O. (%) =1.85 %

- horizon 2 : pauvre de MO, M.O. (%) = 1.53%

- horizon 3 : Très pauvre de MO, M.O. (%) = 0.40%

Ainsi le sol au niveau de ces sites semble se prêter particulièrement bien a des

en richissimes en matières organique , dans la mesure où , cette dernier permet d’

atteindre les graves conséquences résultant à la fois du manque de colloïdes minéraux et

organiques dans la horizon 3 et le taux élève de la salinité dans la horizon 1 et 2


31

Pour ce qui est du calcaire il se présente comme :



- Horizon 3 modérément calcaire, Caco3 = 19 %

L’humidité du sol est variable Solon les horizons et Solon le caractère biologique de ces

horizons.

Le RS dans le 3=eme horizon peu important par rapport au 1er horizon, puis elle diminue

avec la profondeur ( 0,48 g/l ≤ RS ≤ 1,30 g/ l )

En ce qui concerne du gypse les résultats sont interprétés comme suit :

- Horizon 1 modérément gypseux, 12,89 %

- Horizon 2 extrêmes gypseux, 18,42 %

- Horizon 3 faible teneur en gypse, 1,84 %

3- APPROCHE ECONOMIQUE

Notre objectif à travers l’approche économique est de comprendre le fonctionnement

économique de nos deux exploitations en rapport enquêtés. Les objectifs fixés sont :

- De comprendre la relation entre les objectifs de l’exploitant et les sur son

exploitation.

- De comprendre les déterminants des décisions dans l’exploitation donc ainsi

calculer les marges nettes, les marges brutes et les valeurs ajoutées

-




les dattes et la productions végétales sous palier. Les prix à la production nous ont étés


3-1 Evaluation de la production : palmeraie en rapport système oasien traditionnel Le tableau n° , nous donne une synthèses des rendements obtenus durant la compagne

2008/2009 pour la production des dattes et des spéculations pratiquée sous palmiers au

niveau de exploitation enquêtée.


32

Les agriculteurs pratiquent cette gamme de culture en raison de leur rendement et de leur

valeur marchande.

Tableau n°10: Rendements, productions et valeurs de la production de dattes et des cultures fourragères sous palmiers Produits Nombres Superficie


Prix Unitaire

( DA)

Valeur de la

production (DA)

Rendement (Qx/ha)

Valeur (DA)

DN 100 - 40 4500 180000 27 177600

DB 127 - 51 5000 255000 34 329000

GH 08 - 4,4 4500 19800 2.93 17580

degoules 15 - 8,25 2000 16500 5.5 11000

Total datte 250 1.5 103.65 - 471300 69 535180


Luzerne 6

planches

0.0189 126 U 25.00 31500 6667 166675

Total

général

250 1.5 - - 502800 - 701855

3-2Rendements en dattes et en culture fourragère

Le rendement total en dattes toutes variétés confondues est de 69 Qx/ha. Par variétés Nous

constatons que les rendements optimum obtenus pour la Degla Baida 34 Qx/ha et la

deglet Nour 27Qx/ha est faible et ce malgré le nombre importent de palmiers dattiers de

ces deux variétés.