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18, avenue Jean XXIII • BP 49 Dakar Sénégal • Tél. (221) 33 829 21 00 • Fax : (221) 33 822 23 45 http://dakar.usembassy.gov • Panorama • Numéro 121 • Janvier-Février 2012 Actualités Les Etats-Unis travaillent en partenariat avec le Sénégal pour construire de nouveaux établissements scolaires ......................................1 Don de matériels informatique et audiovisuel à la Bibliothèque Ousmane Sène de Yoff..............2 L'USAID lance de nouveaux programmes de santé 3 Le groupe Ari Roland Jazz Quartet adapte son répertoire aux mélodies sénégalaises ............4 L’USAID remet des équipements d’une valeur de 1,2 milliard de francs CFA ..............................5 Actions sociales des employés de la mission........6 Focus sur la démocratie et les élections L’Ambassade finance une formation de jeunes reporters sur la couverture médiatique des élections ....................................7 La démocratie en bref ........................................8 La passation des pouvoirs dans une démocratie ..8 Les composantes d’une démocratie résiliente ......9 Société civile, démocratie et élections................10 Quoi de neuf ..........................................12 Les Etats-Unis travaillent en partenariat avec le Sénégal pour construire de nouveaux établissements scolaires L ’Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Lewis A. Lukens, et le ministre sénégalais de l’Education, Kalidou Diallo, ont procédé, le 21 novembre 2011, à l’inauguration de deux collèges construits par le Gouvernement sénégalais et financés par les Etats-Unis, à travers l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). L’Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Lewis A. Lukens, et le ministre de l’Education, Kalidou Diallo devant la plaque d’inauguration cratie résiliente

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18, avenue Jean XXIII • BP 49 Dakar Sénégal • Tél. (221) 33 829 21 00 • Fax : (221) 33 822 23 45

http://dakar.usembassy.gov • Panorama • Numéro 121 • Janvier-Février 2012

ActualitésLes Etats-Unis travaillent en partenariat avec le Sénégal pour construire de nouveauxétablissements scolaires ......................................1

Don de matériels informatique et audiovisuel à la Bibliothèque Ousmane Sène de Yoff..............2

L'USAID lance de nouveaux programmes de santé 3

Le groupe Ari Roland Jazz Quartet adapte son répertoire aux mélodies sénégalaises ............4

L’USAID remet des équipements d’une valeur de 1,2 milliard de francs CFA ..............................5

Actions sociales des employés de la mission........6

Focus sur la démocratie et les élections

L’Ambassade finance une formation de jeunes reporters sur la couverture médiatique des élections ....................................7La démocratie en bref ........................................8La passation des pouvoirs dans une démocratie ..8Les composantes d’une démocratie résiliente ......9Société civile, démocratie et élections................10

Quoi de neuf ..........................................12

Les Etats-Unis travaillent en partenariat avec le Sénégalpour construire de nouveauxétablissements scolaires

L’Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Lewis A. Lukens, et leministre sénégalais de l’Education, Kalidou Diallo, ont procédé, le 21novembre 2011, à l’inauguration de deux collèges construits par le

Gouvernement sénégalais et financés par les Etats-Unis, à travers l’Agencedes Etats-Unis pour le développement international (USAID).

L’Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Lewis A. Lukens, et le ministre de l’Education,Kalidou Diallo devant la plaque d’inauguration

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Ces deux collèges d’enseignement, situés respectivement àDiourbel et à Mbour, ramènent à 96 le nombre d’établissementsconstruits ou rénovés au cours des huit dernières années, dansle cadre d’un programme de remboursement forfaitaire parlequel le Gouvernement du Sénégal construit desétablissements scolaires conformes aux normes internationaleset l’USAID en rembourse les coûts. Ce programme permet demettre à exécution un processus plus rapide, moins onéreux etplus efficace ayant des incidences positives sur l’économiesénégalaise et encourageant la collaboration entre leGouvernement et le secteur privé sénégalais. Environ neufétablissements ont été construits chaque année dans le cadre duprogramme.

De 2003 à 2011, l’USAID a mobilisé une assistance d’environ 90millions de dollars, soit 43 milliards de francs CFA, pour laconstruction et la rénovation de 96 écoles et contribué à laformation de milliers d’enseignants, dont un nombreconsidérable de femmes. L’USAID a également contribué àaméliorer la gouvernance des collèges d’enseignement moyen etaccordé des milliers de bourses à des filles issues de famillesdéfavorisées et créditées d’excellents résultats scolaires.

Un autre programme scolaire a permis de fournir auxétablissements d’enseignement primaire et secondaire duSénégal environ trois millions de manuels scolaires conçus parune équipe conjointe d’experts américains et sénégalais. Tousces manuels ont été imprimés au Sénégal, en contribuant ainsiau développement de l’économie du pays.

«L’aide des Etats-Unis c’est non seulement la construction et laréhabilitation des collèges. C’est également la formation desenseignements, soutien aux associations des parents d’élèves etles comités de gestion pour la transparence» a déclaré leministre de l’Education, Kalidou Diallo. «L’éducation est la basede tout», il a ajouté.

Son Excellence, l’Ambassadeur Lewis Lukens a procédé, le16 novembre 2011, à une remise de don de matérielinformatique et audiovisuel pour la bibliothèque Ousmane

Sembène de Yoff (BOSY). La cérémonie a eu lieu en présencedes autorités administrative et coutumières de la commune deYoff. Son Excellence l’Ambassadeur Lukens remplissait ainsi unepromesse de M. Bruce Wharton, Assistant du Sous-secrétaired’Etat chargé de la diplomatie publique. En effet, lors de sonpassage à Dakar en mai 2011, M. Wharton avait visité la BOSYet a été impressionné par le courage, l’abnégation et l’esprit devolontariat des jeunes de Yoff, qui leur ont permis de bâtir avecleurs propres ressources une bibliothèque aussi fonctionnelle auservice de leur communauté. Ce don comprend des ordinateursavec une imprimante, un poste téléviseur, un lecteur DVD avecdes films, des playaways (une sorte de livre audio), un vidéoprojecteur et un écran portable. Le tout accompagné d’unesubvention pour l’installation d’un système Wi-Fi dans lebâtiment qui abrite la bibliothèque. C’est le dernier d’une sériequi a commencé voilà bientôt dix ans. La BOSY a une traditionde coopération avec la section des Affaires Publiques del’Ambassade des Etats-Unis, à travers le Centre d’information etde documentation (American Information Center).

L'Ambassade des Etats-Unisau Sénégal équipe laBibliothèque Ousmane Sènede Yoff en matérielinformatique et audiovisuel

L’ambassadeur remet symboliquement un ordinateur

L’ambassadeur visite une exposition d’articles artisanaux des femmes de Yoff

L’ambassadeur remet symboliquement un ordinateur

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Panorama • Numéro 121 • Janvier-Février 2012

L’USAID lance cinq nouveaux programmes de santé

Le Directeur de l’Agence des Etats-Unis pour ledéveloppement international au Sénégal(USAID/Sénégal), M. Henderson Patrick, a annoncé le

15 novembre 2011 la mise en œuvre, au cours des prochainesannées, d’un ensemble intégré de cinq nouveauxprogrammes complémentaires de santé.

Cette initiative, d’une valeur de 291 millions de dollars surles années 2011-2016, s’appuiera sur le travail déjà mené parl’USAID pour aider le Ministère sénégalais de la santé àréduire l’incidence du paludisme et à améliorer la santé desfemmes et des enfants grâce à la distribution de plus de 1,5million de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longuedurée d’action et à renforcer la prestation de services desanté au niveau communautaire.

«Ce programme a été mis au point dans le cadre de vastesconsultations menées auprès des autorités sanitairesnationales, des régions et des districts, avec le concours denos partenaires au développement, mais également et

surtout grâce aux organisations communautaires », a déclaréM. Patrick avant d’ajouter: «je suis convaincu que cet effortcontribuera à renforcer le système de santé et la prestationde services de santé critiques, permettant ainsi uneamélioration durable de l’état de santé des populationssénégalaises».

Les contrats de mise en œuvre de quatre des cinqprogrammes ont été signés et la signature du cinquième estprévue en janvier. La première composante intituléeRenforcement des systèmes de santé (RSS), vise à améliorerla performance du réseau de santé publique décentraliséetout en apportant au Ministère de la Santé une assistancetechnique sur les stratégies d’élaboration et de mise enœuvre de politiques efficaces et efficientes, la planificationet la budgétisation. Cette composante introduira lefinancement basé sur la performance en vue d’accélérer laréalisation

La deuxième composante favorise un ensemble intégré deservices de santé de qualité, en mettant l’accent sur lespostes de santé reliant les centres de santé à des servicescommunautaires et aux hôpitaux régionaux en vue d’assurerun continuum bien coordonné de soins. La troisièmecomposante quant à elle, continuera le travail de l’USAID envue d’améliorer la santé maternelle et infantile et de luttercontre les maladies infectieuses à l’échelle communautaire.Le travail mené par l’USAID dans le cadre de la lutte contrele VIH/SIDA et la tuberculose s’inscrira désormais dans lecadre de la quatrième composante.

Enfin, une nouvelle composante, devant être mise en œuvreexclusivement par une organisation sénégalaise, appliquerades méthodes sophistiquées de marketing social et decommunication pour vulgariser les produits financés parl’USAID dans le cadre de la prévention du paludisme, de laplanification familiale, de la purification de l’eau et d’autresproduits commerciaux susceptibles d’améliorer la santépublique, surtout chez les mères , les enfants et autrespopulations vulnérables.

«Nous espérons que ces nouveaux programmescontribueront non seulement à améliorer la disponibilité desservices, mais également la capacité du personnel de santé àoffrir des services de haute qualité », a déclaré M. Patrick.

Le directeur de l’USAID Henderson Patrick (à gauche) examine un paquet decomprimés pour purifier l'eau et une moustiquaire en compagnie du ministre dela Santé Modou Fada Diagne (deuxième à partir de la droite)

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Le groupe Ari Roland Jazz Quartet adapte sonrépertoire aux mélodies sénégalaises

York, l’orchestre s’inspire du style des années 1930 à 1950,période dite l’âge d’or du Jazz. Son répertoire se composede morceaux de Charlie Parker, Dizzy Gillespie et BillieHoliday, véritables légendes du genre, ainsi que decompositions originales du Quartet, saluées par la critique.Au Sénégal, Ari Roland Jazz Quartet a adapté son répertoireen incluant des mélodies sénégalaises. En featuring avecl’Orchestre National et d’autres musiciens sénégalais, ils ontgratifié le public de belles nouvelles créations.

Dans le cadre de leur tournée Ouest-africaine au Niger,Mali, Sénégal, Mauritanie et en RépubliqueDémocratique du Congo, le groupe américain Ari

Roland Jazz Quartet a séjourné à Dakar du 18 au 23novembre 2011. La tournée, sponsorisée par le bureau desAffaires Culturelles et Educatives du département d’Etat,entre dans le cadre du programme Rhythm Road: AmericanMusic Abroad, qui est un produit de Jazz at Lincoln Center.Par le biais de concerts, d’activités éducatives et de contactsdirects, Rhythm Road encourage le respect et lacompréhension réciproque entre les spectateurs du mondeentier.

Durant leur séjour, des concerts gratuits et des échangesprofessionnels avec les musiciens sénégalais ont étéorganisés par la section des Affaires Publiques del’Ambassade à l’auditorium de l’Ambassade, à la Maison dela Culture Douta Seck, aux centres socio culturels de Grand-Dakar, des Parcelles Assainies, de Rufisque, et au centreculturel régional de Thiès. Le group a aussi joué un concertgratuit pour les orphelins du Samu Social de Dakar.

Le Jazz Quartet est composé d’Ari Roland, chef de groupe(contre basse), Chris Byars, (Sax ténor), Zaid Nasser (Saxalto) et Keith Ball (Percussion). En dehors de ce dernier, legroupe joue ensemble depuis vingt cinq ans. Installé à New

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Le Groupe Ari Roland Jazz Quartet à Douta Seck avec l’Orchestre National

Le Groupe Ari Roland Jazz Quartet au Centre Culturel de Rufisque

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Les institutions bénéficiaires de ces équipements sont desUniversités de Dakar, Saint-Louis, Thiès et Ziguinchor, dontCheikh Anta Diop, Gaston Berger, l’Ecole Nationale SupérieurAgronomique, l'Institut Supérieur de Formation Agricole etRurale, et l’Ecole d’Elevage, parmi d’autres institutions clés deformation et de recherches agricoles.

Il s’agit là d’un appui bien apprécié par les bénéficiaires quivoient à travers ce geste de l’USAID un précieux soutien dansla formation des étudiants. En 2011, le programme a envoyé 44étudiants en recherches agricoles à l’Université de VirginiaTech aux Etats-Unis.

« Cet appui du projet USAID/ERA est un grand soulagementpour la Direction de l’école car il s’agit d’un point qui était enbonne place dans la plateforme revendicative des étudiants, » adéclaré Moussa Cissé, Directeur du Centre National deFormation des Techniciens des eaux et Forêts, Chasse et ParcsNationaux. « L’apport le plus important que l’USAID nous adonné c’est de nous permettre de planifier, à notre guise, lesactivités de formation et les sorties pédagogiques »

L’USAID remet des équipements d’une valeur de 1,2 milliard de francs CFA à des universités etcentres de recherche et de formation en agriculture

Le peuple américain, àtravers l’Agence des Etats-Unis d’Amérique pour le

Développement International(USAID), a entamé, le 30novembre 2011, un vasteprogramme de remised’équipements et desubventions à des institutionsde formation et de rechercheen agriculture du Sénégal.

C’est au total une enveloppe deplus de 3 millions de dollar (1,2milliard de francs CFA) qui aété prévue et dépensée par leprojet Education et Rechercheen Agriculture (USAID/ERA)pour le renforcement descapacités institutionnelles desstructures de formation et derecherche en agriculture. Dansle cadre de cet appui, douzeinstitutions vont bénéficier dusoutien du projet avec sixvéhicules utilitaires, 300 ordinateurs, six groupes électrogènes,des mobilier de bureau et des ouvrages didactiques.

Le principal objectif de ces actes de partenariat est de renforcerles capacités institutionnelles de ces institutions en leur dotantd’équipements et de matériels adéquats pour la mise en placed’un système éducatif et de recherche agricole performantpermettant au Sénégal d’atteindre la sécurité alimentaire.

« Le fait d’équiper les grandes institutions de rechercheagricole, en vue d’assurer une meilleure formation desenseignants, permettra d’améliorer les ressourcestechnologiques dont disposent les producteurs au Sénégal etd’aider ces derniers à accéder aux dernières technologies » adéclaré Henderson Patrick, Directeur de l’USAID/Sénégalavant d’ajouter : « Cet accès aux nouvelles technologies aurapour conséquence l’amélioration de la productivité agricole etle renforcement des capacités économiques des agriculteurs àtravers le pays, tout en préservant la sécurité alimentaire ».

Patrick Guibaud, Directeur du projet USAID/ERA, remettant les clés d’un autobus au Colonel Pape Walil Gueye, PremierConseiller Technique du ministre de l'Environnement, en présence de Moussa Cissé, Directeur du Centre National deFormation des Techniciens des Eaux et Forêts, Chasse et Parcs Nationaux (30 novembre 2011)

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organisé une collecte de sang à l’Ambassade et à l’USAID. Cegeste qui permet de sauver des vies a permis de collecter 106poches de sang pour CNTS.

Les 14 et 21 novembre 2011, l’association des employés locauxde la mission diplomatique américaine à Dakar, en partenariatavec le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), a

Les employés de la mission diplomatique donnent du sang…

Des employés attendent leur tour pour offrir leur sangL’Ambassadeur Lukens donne son sang

Coca Cola, GE Capital, Kirène et Tampico et a enregistré plusde 450 participants.

Les fonds récoltés à partir de la vente de T-shirts et du soutiendes sponsors vont servir à acheter des moustiquairesimprégnés pour appuyer le Programme National de LutteContre le Paludisme (PNLP) dans son projet de « couvertureuniverselle » en moustiquaires.

Le 26 novembre 2011, les employés de la mission diplomatiqueaméricaine à Dakar ont organisé une randonnée pédestre pour«Zéro Paludisme» au Sénégal. Le départ a été donné par SonExcellence Monsieur Lewis Lukens, Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique auprès de la République du Sénégal, à laPlace Washington, devant l’Ambassade des Etats-Unis. Sur unparcours long de 8 km, les marcheurs ont relié la PlaceWashington au terrain américain Ebetts fields, sur la CornicheOuest. Cette randonnée a été organisée avec le soutien de laChambre de Commerce Américaine de Dakar (AMCHAM),

…Et marchent contre le paludisme

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Focus sur la démocratie et les élections FL’Ambassade finance une formation de jeunesreporters sur la couverture médiatique des élections

Les journalistes ont également bénéficié de quelques conseilspour assurer leur sécurité durant la campagne électorale et lejour des élections. Dans le cadre du renforcement de la sécuritédes journalistes, la Conseillère aux Affaires Publiques aannoncé que l’Ambassade a décidé de financer la confection degilets de presse qui seront distribués gratuitement auxjournalistes par l’entremise du syndicat national desprofessionnels de l’information et de la communication.

Cette formation est la première d’une série d’activités quel’Ambassade souhaite dérouler pour des élections libres ettransparentes, qui se déroulent dans la paix.

La Conseillère aux Affaires Publiques de l’Ambassade, Kristin Kane,prononce son allocution en compagnie de la Présidente de la ConventionAïssatou Mbène Kane et de la journaliste Boly Bâ

Quelques participants à la formation

En perspective de l'élection présidentielle de février 2012,l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar a soutenu une formationde renforcement de capacités au profit des jeunes reporters dela zone centre. Cette formation, qui s’est déroulée du 25 au 26novembre 2011, à Kaolack, a été organisée par la Conventiondes Jeunes Reporters du Sénégal.

Elle a regroupé des correspondants régionaux de Kaolack,Fatick, Kaffrine et Diourbel. L’atelier était animé par Baba Diop,chargé de cours à l'Institut Supérieur des Sciences del'Information et de la Communication (ISSIC), IbrahimaBakhoum, directeur de publication de Sud Quotidien et MbayeSady Diop, inspecteur de police. Les experts ont débattu destechniques de couverture d’une campagne électorale pourrenforcer les capacités des journalistes à couvrir une électionde façon professionnelle, équilibrée et responsable avecobjectivité, équilibre et précision avant, pendant, et aprèsl'élection.

Pendant la cérémonie d’ouverture la Conseillère aux AffairesPubliques de l’Ambassade, Kristin Kane, a rappelé que l’«accèsà l'information est essentiel à la santé d'une démocratie.Premièrement, il assure que les citoyens font des choixresponsables et informés plutôt que d'agir par ignorance oudésinformation. Deuxièmement, l'information sert de ‘fonctionde vérification’ en assurant que les élus défendent leursserments d'office et réalisent les souhaits de ceux qui les ontélus».

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Focus sur la démocratie et les élections

Le mot « démocratie » est sans doute familier à laplupart, mais la notion est encore mal comprise et malemployée à une époque où les dictateurs, les régimes à

parti unique et les auteurs de coups d'État se réclament d'unsoutien populaire en revendiquant l'apparence de ladémocratie. Pourtant, la puissance de l'idée de démocratie atraversé une histoire longue et agitée, et le gouvernementdémocratique, malgré des difficultés constantes, continued'évoluer et de prospérer dans le monde.

La démocratie - du grec demos, « peuple » - se définitessentiellement comme un gouvernement où la souverainetéest investie dans le peuple. Dans certains cas, la démocratiepeut être exercée directement par le peuple ; dans degrandes sociétés, le peuple élit des représentants.

Selon la célèbre formule du président Abraham Lincoln, ladémocratie est le gouvernement « du peuple, par le peupleet pour le peuple ».

Liberté et démocratie sont des mots que l'on utilise souventde façon interchangeable, mais ils ne sont pas synonymes. Sila « démocratie » évoque effectivement une série d'idées etde principes sur la liberté, elle consiste aussi en une série depratiques et de procédures élaborées au fil d'une histoirelongue et souvent tortueuse. La démocratie estl'institutionnalisation de la liberté.

En fin de compte, les citoyens vivant dans une sociétédémocratique doivent être les gardiens suprêmes de leurpropre liberté et doivent se frayer leur propre voie vers lesidéaux énoncés dans le préambule de la Déclarationuniverselle des droits de l'homme des Nations unies : « lareconnaissance de la dignité inhérente à tous les membresde la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénablesconstitue le fondement de la liberté, de la justice et de lapaix dans le monde ».

Les résultats de l’élection présidentielle de 1960comptent parmi les plus serrés de l’histoire des Etats-Unis. Si serrés que les partisans du vice-président

sortant, Richard Nixon, exhortèrent ce dernier à contesterl’issue du scrutin. Richard Nixon s’y refusa. « Même si noussortions gagnants au bout du compte, expliqua-t-il, cettevictoire serait préjudiciable du point de vue de l’opinionmondiale et de l’effet sur la démocratie au sens large. »

Richard Nixon prit donc le parti de remplir ses fonctions device-président et il communiqua officiellement au Sénatl’élection de John F. Kennedy. « C’est la première fois depuisun siècle, déclara-t-il, qu’un candidat à la présidenceannonce le résultat d’une élection dans laquelle il a été battuet qu’il annonce la victoire de son opposant. Je ne crois pasque l’on puisse trouver d’exemple plus frappant de lastabilité de notre système constitutionnel et de la traditionque suit fièrement le peuple américain, lequel développe,respecte et honore l’autonomie gouvernementale. Dans noscampagnes électorales, aussi âprement disputées soient-elles, aussi serré le scrutin soit-il, ceux qui perdentacceptent le verdict des urnes et soutiennent ceux quigagnent. »

Les détracteurs de Richard Nixon virent dans ses propos lecoup d’envoi d’une future campagne. Au cours des vingtdernières années depuis la fin de la guerre froide, beaucoupde pays ont organisé des élections, mais tous ne sont pas devraies démocraties. Parfois, les élections sont truquées, lescandidats sortants jouissent d’avantages indus ou encore -avec l’appui de l’armée - ils invalident les résultats. Maisdans les démocraties saines, comme Richard Nixon et sesdétracteurs l’avaient compris, les citoyens attendent desélections qu’elles soient équitables et ils insistent sur lerespect du scrutin, à commencer par la passation pacifiquedes pouvoirs.

Les organisations civiques et sociales volontaires, arguent-ils, mobilisent et informent les citoyens, et elles instillent lanotion selon laquelle la démocratie est légitime, alors queles actions non démocratiques ne le sont pas. À preuve,l’expérience de Richard Nixon, élu 37ème président desEtats-Unis en 1968.

La démocratie en bref Par-delà les élections: la passation des pouvoirsdans une démocratie

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Focus sur la démocratie et les élections

Dans une démocratie qui fonctionnebien, les élections sont l’heure devérité pour les gouvernements et

elles facilitent la passation pacifique despouvoirs.

Les élections démocratiques ne se limitentpas au dépôt des bulletins dans les urnes età leur dépouillement. Dans une démocratiesaine, les élections sont l’occasion de tenirles gouvernements responsables devant lesgouvernés. Les éléments suivants doiventêtre réunis :• Les citoyens sont libres de choisir leurs

représentants politiques.• Les citoyens peuvent choisir parmi les

candidats qui sollicitent leur soutien.• Les titulaires de fonctions électives

doivent affronter le verdict des urnespour obtenir le renouvellement de leurmandat à des intervalles déterminés.Leur performance est ainsirégulièrement soumise au jugement desélecteurs, et le scrutin peut leur coûterleur poste.

Les élections concurrentielles entretiennentun climat d’incertitude parmi les aspirantspolitiques, ce qui encourage ces derniers àrépondre aux attentes de leurs électeurs.

Mais pour que les élections produisent laresponsabilisation attendue, il faut qu’ellesaient lieu régulièrement et qu’elles soient libreset équitables. Dans un grand nombre de jeunesdémocraties d’Afrique subsaharienne etd’Eurasie postcommuniste, la concurrenceélectorale n’a pas répondu à cette espérance.Dans certains cas, c’est parce que lesprocédures électorales sont entachéesd’irrégularités, au lieu de se dérouler dans latransparence et en pleine conformité avec leslignes directrices prévues par la constitution.Dans certains pays, les candidats sortantsdominent le paysage politique en étant passésmaîtres dans le maniement du clientélisme, àmoins qu’ils ne fabriquent une « fausse »opposition et ne harcèlent la « vraie ». Enoutre, les régimes apparemmentdémocratiques parviennent à prolonger leurmainmise sur le pouvoir en contrôlant

l’inscription des citoyens sur les registresélectoraux, le taux de participation et ledépouillement du scrutin.

L’écart entre la simulation de la pratique de ladémocratie et son exercice réel se réduitquand les partis et les candidats del’opposition mènent une campagnevigoureuse. Cette dernière mobilise lescitoyens et les groupes de la société civile,lesquels s’organisent pour inscrire lesélecteurs, les inciter à voter et surveiller ledéroulement des élections. C’estprécisément ce qui se produisit lors desélections qui constituèrent un moment-charnière de l’histoire de la Slovaquie en1998, de la Croatie et de la Serbie en 2000,de la Géorgie en 2003 et de l’Ukraine en2004. Dans chacun de ces cas, les citoyenseurent recours à des méthodesdémocratiques, notamment à l’exercice dudroit de vote et aux manifestations, pourcontraindre les candidats sortants ou leurssuccesseurs présélectionnés à concéder leurdéfaite.

Indépendamment du système politique, lestransitions représentent un moment difficile.Les démocraties qui fonctionnent biengèrent la situation sans heurts et dans lecalme. La présence d’élections « propres » etde transitions pacifiques démontrent auxperdants qu’ils pourraient être les gagnantsla prochaine fois, et vice-versa. Les gagnantset leurs partisans doivent continuer à tenircompte des opinions de leurs rivaux, dans laperspective du prochain cycle électoral. Lesperdants et leurs partisans doivent seconcentrer sur les possibilités que recèlentle présent et l’avenir, et non sur lesressentiments du passé. Confiants que lesrègles du jeu pourront jouer en leur faveur laprochaine fois, ils acceptent plus facilementl’ordre politique existant et ils sont moinssusceptibles de chercher à renverser ungouvernement démocratique par des moyensviolents.

Toute transition implique un changement dedirigeants et, partant, un défi à la stabilitépolitique. Les démocraties limitent ce risque

en organisant régulièrement des électionsconcurrentielles qui offrent des possibilitésréelles à des candidats de l’extérieur et enprocédant à la passation des pouvoirs dansun climat de transparence, ce qui aide lesgagnants et les perdants à accepter le verdictdes urnes. Toutefois, les démocratiesdiffèrent quant à la façon dont elles tententd’équilibrer les avantages de la stabilité faceà la nécessité du dynamisme politique et duchangement, et même face au désir desélecteurs de reconduire les candidatssortants dans leurs fonctions à de multiplesreprises. Aux Etats-Unis, par exemple,comme en Russie, en Arménie et dans plusd’une trentaine de pays d’Afriquesubsaharienne, la constitution limite lenombre des mandats. Cette disposition viseà prévenir une dictature en faisant en sorteque personne ne puisse détenir le pouvoirtrop longtemps, mais elle a aussi pour effetde priver les citoyens de la possibilité devoter pour les candidats qui ont rempli lenombre maximum de mandats autorisés.

On voit ainsi que les élections remplissentdeux fonctions vitales dans un régimedémocratique. Elles obligent legouvernement à être responsable devant lepeuple et elles facilitent la passationpacifique des pouvoirs politiques. Ces deuxeffets confèrent à la démocratie sa légitimité.Les citoyens d’une démocratie saine voientdans un gouvernement représentatif la seulefaçon de conduire les affaires politiques.

Les composantes d’une démocratie résiliente

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Formation Bridge des membres de la CENA et desCEDA sur l'administration des élections pour laPrésidentielle de 2012

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Focus sur la démocratie et les élections

Société civile, démocratie et élections

Une société civile forte est la meilleure garantie d’unedémocratie vigoureuse. Les organes de la société civilecréent les conditions nécessaires au développement de

la démocratie en garantissant des élections impartiales et enexigeant des élus la mise en œuvre des principes de bonnegouvernance.

L’expérience d’un passé récent confirme que des élections negarantissent pas à elles seules un régime démocratique. Onconstate que les pays où les institutions de la société civile sontpuissantes sont également ceux où les élections sont impartialeset les élus tenus à de véritables normes de gouvernance. Unecomparaison des régimes réellement démocratiques et despseudo-démocraties permet de constater que la société civilerenforce la démocratie, et réciproquement.

Il est désormais bien connu que des élections ne suffisent pas àgarantir une démocratie solide. C’est la raison pour laquelle lesefforts de promotion et de soutien à la démocratie sont axés surd’autres activités, du soutien à la société civile au renforcementdu processus législatif. Mais les aspects électoraux et nonélectoraux de la démocratie sont interdépendants. On ne peutdissocier les uns des autres, et ils évoluent généralement de pair.Une société civile dynamique, bénéficiant du soutien d’unepresse libre et d’autres organisations indépendantes, ne secontente pas de valider les résultats des élections en garantissantleur impartialité, leur légitimité et leur conformité aux règles dudroit : elle assure également la bonne gouvernance après lesélections, en exigeant des comptes du gouvernement et enimposant la transparence et le respect de la loi. Lors de sesdiscours de Moscou et d’Accra en 2009, le président américainBarack Obama a déclaré que le rôle de la société civile était deprovoquer un changement démocratique selon une approche de

la base vers le sommet. Comme il l’a précisé à Accra : « Ilne s’agit pas seulement d’organiser des élections - il fautvoir ce qui se passe entre les scrutins. »

L’exemple de l’Éthiopie

L’Éthiopie est un autre exemple du processus deconsolidation démocratique de la base vers le sommet. Lepays a tenu ses premières élections véritablement ouvertesen 2005, avec l’aide d’organisations de la société civileéthiopienne jusqu’alors intéressées principalement par lesefforts d’aide humanitaire et de développement. Remettantpour la première fois en cause la domination absolue duFront Démocratique Révolutionnaire du Peuple Éthiopien(FDRPE), au pouvoir depuis dix ans, les partis d’opposition

ont accru leur représentation à l’assemblée nationale en obtenant173 sièges sur 547, alors qu’ils n’en détenaient que neufprécédemment. Des programmes d’éducation civique de lapopulation avaient été déployés par des organisations de lasociété civiles telles que Fafen Development et le VisionEthiopian Congress for Democracy, qui avaient égalementdétaché des observateurs le jour des élections. Malgré cela, lerégime a tenté de truquer les résultats, provoquant ainsi desmanifestations suivies d’actions de répression dans la capitale,Addis-Abeba. Faisant front commun, les organisations de lasociété civile ont obligé le régime à accepter les résultats desurnes dans le cadre d’un pacte conclu en mai 2006. Lesdirigeants de la société civile qui avaient été arrêtés ont été remisen liberté.

Depuis, les associations de la société civile maintiennent leFDRPE sous pression afin qu’il respecte les droits del’opposition et gouverne par consensus plutôt que parcontrainte. Un nouveau sens de la responsabilité s’est fait jour.En 2007, un ancien premier ministre et un ancien ministre de ladéfense ont été jugés et condamnés pour corruption, après lesquestions soulevées par les groupes de défense des droitsciviques. En 2008, les efforts des associations de la sociétécivile ont permis l’adoption d’une nouvelle loi sur les médias. Leparlement comptait désormais parmi ses membres desreprésentants de différentes tendances et de différents partispolitiques. Interdisant la censure des médias privés par legouvernement et la détention des journalistes, la nouvelle loimontre que la société civile et des élections libres se renforcentmutuellement. Comme l’a noté le président Obama dans sondiscours d’Accra : « Dans toute l’Afrique, nous avons vu demultiples exemples de gens qui prennent leur destinée en mainet qui opèrent des changements à partir de la base. »

Le forum du Président Obama avec les jeunes leaders africains

FPanoramaFocus

Panorama • Numéro 121 • Janvier-Février 2012

Après les élections

Le rôle de la société civile se poursuit après les élections,même si celles-ci sont libres et impartiales. Son action est alorsmoins spectaculaire ou médiatisée, mais son impact sur labonne gouvernance n’en est pas moins essentiel. La sociétécivile lutte jour après jour pour obtenir l’abolition des loisrépressives, dénoncer la corruption et assurer unereprésentation équitable des divers groupes, intérêts et idées.Elle met les gouvernements devant leurs responsabilités et faitson possible pour que les dirigeants continuent à respecter lesrègles de la démocratie. Comme l’a indiqué le présidentObama au Caire en 2009 : « Il faut conserver le pouvoir par leconsentement du peuple et non la coercition ; il faut respecterles droits des minorités et participer, dans un esprit detolérance et de compromis ; il faut mettre les intérêts du peupleet le déroulement légitime du processus politique avant ceux deson parti. Sans ces ingrédients, les élections ne créent pas unevraie démocratie à elles seules. »

Professeur à l’université de Yale, Susan Rose-Ackerman arappelé dans son ouvrage From Elections to Democracy, publiéen 2005, les différents facteurs permettant d’assurer l’intégritédu processus politique. En conclusion, elle note que seule unesociété civile dynamique dispose des moyens de consolider ladémocratie: « Les États issus de l’ancienne sphère socialiste etles démocraties en phase de consolidation dans le mondeentier ont tout intérêt à favoriser la création d’institutions quicanalisent et organisent la participation des personnes et desgroupes au processus politique. »

En l’absence de société civile

Les années récentes ont également été marquées par desexemples d’élections dans des pays où la société civile étaitabsente. Les spécialistes ont décrit ces pays caractérisés par desélections plus ou moins libres et des sociétés civiles trop faiblesou insuffisamment développées pour engager la responsabilitédu gouvernement. Les termes qui reviennent les plusfréquemment sont ceux de démocratie faible, démocratie souscontrôle, démocratie non libérale, ou d’autoritarisme compétitif.Ce phénomène aura été le plus évident dans des paysanciennement communistes où la révolution a échoué, parexemple en Biélorussie (2005) ou au Kirghizistan (2008). Lasociété civile de ces pays est restée très dépendante à l’égarddes pays donateurs et n’a qu’une présence minime en dehorsdes capitales. La population n’a donc pas suivi lorsque lesmilitants de la société civile se sont mobilisés en formant desmouvements pour des élections libres. Une société civile

superficielle ou faible a également permis à des régimesautoritaires issus des urnes de s’accrocher au pouvoir enMalaisie, en Russie et au Cambodge.

Le Vénézuéla constitue le contre exemple d’un pays où unesociété civile dynamique n’a pas su maintenir une démocratielibérale pourtant florissante, comme c’était le cas dans ce paysjusqu’à la fin des années 90. L’exemple du Vénézuéla, commecelui du Zimbabwé, nous rappelle que les forces qui agissentde la base vers le sommet sont parfois insuffisantes pourgarantir la démocratie : les pressions internationales, lesystème judiciaire, les commissions électorales et les élitespolitiques ont tous un rôle à jouer pour protéger la démocratie.Et parfois, il est vrai, des élections à elles seules sontsuffisantes pour créer le mouvement social permettantd’assurer la victoire.

Fort heureusement, la libéralisation du système politique créesa propre dynamique. Une fois libérée, la société civile estdifficile à contrôler. Le président Obama et la Secrétaire d’ÉtatHillary Clinton soulignent à juste titre l’importance du rôle dela société civile dans la consolidation de la démocratie, durantles élections comme après. Tous deux souhaitent renforcer lasociété civile et la démocratie aux Etats-Unis. M. Obamaincarne cette mission : ancien organisateur communautaire, leprésident de notre pays comprend parfaitement la relationétroite entre la société civile et la vraie démocratie.

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Focus sur la démocratie et les élections

Bureau de vote à Ouakam

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