Les DG de collectivités contraints à l'exploit

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Enquête d’opinions : Syndicat National des Directeurs Généraux des collectivités territoriales -Résultats de l’enquête- 01.08.2014

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Tous les résultats de l'enquête sur les DG des collectivités territoriales réalisée par « La Gazette » et « La Lettre du cadre territorial », en partenariat avec le Syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales et avec le soutien de la MNT. http://www.lagazettedescommunes.com/dossiers/les-dg-contraints-a-lexploit/

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Enquête d’opinions :Syndicat National des Directeurs Généraux des collectivités territoriales

-Résultats de l’enquête-01.08.2014

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Méthodologie

Objectifs de l’étude : Connaître les priorités estimées des élus pour cette mandature Connaître leurs avis sur les dernières réformes territoriales Evaluer leur degré d’optimisme face aux actuels et futurs changements Mesurer leur perception du rôle et du profil nécessaires de DG/DGA pour les années à venir

• Mode de passation : Enquête réalisée sur une plateforme Internet (Are You Net)

• Cible : SNDGCT

• Nombre de répondants : 435

• Dates du terrain : du 02 juillet 2014 au 28 juillet 2014

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Page 3: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Structure de l’échantillon

Sexe Homme 59%

Femme 41%

Fonction Directeur Général 78%

Directeur Général Adjoint 18%

Autre 4%

Type de collectivité Région 0%

Département 2%

EPCI 22%

Commune 71%

Autre 5%

Taille de la collectivité Moins de 2500 habitants 9%

De 2501 à 5000 habitants 21%

De 5001 à 10 000 habitants 24%

De 10 001 à 30 000 habitants 34%

De 30 001 à 100 000 habitants 10%

Plus de 100 000 habitants 2%

Répartition des répondants

DOM-TOM : 1 seul répondant pour La Réunion

+ 15 répondants

10 à 14 répondants

5 à 9 répondants

Moins de 4 répondants

Absence de répondants

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Analyse globale des 1ers éléments -Tris à plats, non redressés-

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La recherche de marges de manœuvre financières pour la collectivité : la priorité n°1 des élus pour cette mandature

La recherche de marges de manœuvre financières pour la collectivité

La modération de la fiscalité

La mutualisation des services

L’investissement local et l’amélioration des équipements publics

L’intégration intercommunale

La préservation des services publics

La cohésion sociale et l’emploi

L’amélioration du management interne de la collectivité

Les partenariats entre les collectivités de votre territoire

La transition énergétique et l’environnement

26%

19%

13%

10%

9%

8%

6%

4%

3%

2%

Quelles sont à votre avis les trois priorités stratégiques des élus pour cette mandature ?

Pour vous, en tant que DG ou DGA, quelles seront les trois priorités dans la gestion de votre collectivité ?

La recherche de marges de manœuvre financières pour la collectivité

La mutualisation des services avec l'intercommunalité

L’amélioration du management interne de la collectivité

La préservation des services publics

La modération de la fiscalité

Les partenariats entre les collectivités de votre territoire

L’investissement local et l’amélioration des équipements publics

La cohésion sociale et l’emploi

La transition énergétique et l’environnement

29%

19%

19%

12%

6%

6%

5%

3%

2%

5

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FOCUS PAR TYPE DE COLLECTIVITE

Pour vous, en tant que DG ou DGA, quelles seront les trois priorités dans la gestion de votre collectivité ?

La recherche de marges de manœuvre financières pour la collectivité

La préservation des services publics

L’amélioration du management interne de la collectivité

La cohésion sociale et l’emploi

Les partenariats entre les collectivités de votre territoire

La modération de la fiscalité

La transition énergétique et l’environnement

La mutualisation des services avec l'intercommunalité

L’investissement local et l’amélioration des équipements publics

32%

21%

15%

12%

6%

5%

5%

3%

2%

DEPARTEMENT

La recherche de marges de manœuvre financières pour la collectivité

L’amélioration du management interne de la collectivité

La mutualisation des services avec l'intercommunalité

La préservation des services publics

La modération de la fiscalité

L’investissement local et l’amélioration des équipements publics

Les partenariats entre les collectivités de votre territoire

La cohésion sociale et l’emploi

La transition énergétique et l’environnement

30%

20%

17%

12%

7%

5%

4%

3%

1%

COMMUNE

La mutualisation des services avec l'intercommunalité

La recherche de marges de manœuvre financières pour la collectivité

L’amélioration du management interne de la collectivité

La préservation des services publics

Les partenariats entre les collectivités de votre territoire

La modération de la fiscalité

L’investissement local et l’amélioration des équipements publics

La cohésion sociale et l’emploi

La transition énergétique et l’environnement

28%

26%

15%

11%

10%

3%

3%

2%

2%

EPCI

Nb de répondants : 11 Nb de répondants : 335 Nb de répondants : 106

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FOCUS PAR TAILLE DE COLLECTIVITE

Pour vous, en tant que DG ou DGA, quelles seront les trois priorités dans la gestion de votre collectivité ?

La recherche de marges de manœuvre financières pour la collectivité

L’amélioration du management interne de la collectivité

La mutualisation des services avec l'intercommunalité

La préservation des services publics

La modération de la fiscalité

L’investissement local et l’amélioration des équipements publics

Les partenariats entre les collectivités de votre territoire

La cohésion sociale et l’emploi

La transition énergétique et l’environnement

28%

18%

17%

13%

6%

6%

6%

4%

2%

< 5000

La recherche de marges de manœuvre financières pour la collectivité

La mutualisation des services avec l'intercommunalité

L’amélioration du management interne de la collectivité

La préservation des services publics

La modération de la fiscalité

Les partenariats entre les collectivités de votre territoire

L’investissement local et l’amélioration des équipements publics

La cohésion sociale et l’emploi

La transition énergétique et l’environnement

29%

20%

19%

11%

7%

5%

4%

3%

1%

Moyennes

La recherche de marges de manœuvre financières pour la collectivité

La mutualisation des services avec l'intercommunalité

L’amélioration du management interne de la collectivité

La préservation des services publics

Les partenariats entre les collectivités de votre territoire

La modération de la fiscalité

La transition énergétique et l’environnement

La cohésion sociale et l’emploi

L’investissement local et l’amélioration des équipements publics

27%

20%

17%

14%

7%

4%

4%

4%

3%

> 100 000

Nb de répondants : 142 Nb de répondants : 273 Nb de répondants : 47

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La réduction des dotations aux collectivités : un choix estimé injustifié pour 60% des directeurs

Oui tout à fait8%

Oui plutôt30%

Non plutôt

pas38%

Non pas du tout

22%

NSP2%

Le gouvernement a confirmé qu’il entendait faire participer le secteur local à la réduction des déficits publics en réduisant de

11 milliards d’euros les dotations aux collectivités.Ce choix vous paraît-il justifié ?

ST NON : 60%ST OUI : 38%

Oui tout à fait4%

Oui plutôt36%

Non plutôt

pas46%

Non pas du tout

13%

NSP1%

Votre collectivité peut-elle y faire face ?

ST NON : 59%ST OUI : 40%

8

Page 9: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Faites-nous part de votre avis si vous souhaitez développer…(112 Verbatim)

L'effi cacité de l'action publique devient centrale avec une approche cout/service beaucoup developpée

Ns pourrons si ns n'avons pas le choix, mais à quel prix? Conséquences sur nos actions, sur les investissement, sur le service au public?,,

Cet effort demandé aux collectivités, bien que logique et cohérent, arrive à un moment où nos administrés ont plus que jamais besoin de l'implication des collectivités, ce qui suppose des dépenses supplémentaires rendues impossibles par les choix douloureux que nous allons devoir prendre pour dégager des marges de manoeuvre. En outre, la réforme des rythmes scolaires vient plomber encore davantage nos finances au plus mauvais moment !

Les économies à réaliser se feront au détriment des investissements et de la qualité du service, d'autant que la politique de rythmes scolaires impacte lourdement les finances.diffi cultés évidentes à boucler les budgets et à assurer les obligations de servcie publicavoir une répartition équilibrée de ce prélèvement en fonction de la richesse des collectivitésil faut diminuer le coût du personnel en mutualisant et ne pas remplacer les départs en retraite

Il y a des transferts de charges considérables de l'état vers les collectivités territoriales, sans compensation financière. Chaque jour de nouvelles normes, de nouvelles lois....Arrêt des investissements en 2017

Il faut ponctionner les très grandes collectivités qui ont vécu sur de mauvaises habitudes de gestion durant de nombreuses années.

L'Etat transfère des compétences aux collectivités et diminue leurs ressources. De plus c'est improductif pour l'investissement et la croissance.L'asphyxie financière est la résultante d'une succession de démissions collectives sur des choix à opérerLa ville a déjà anticipé une baisse des dotations importante mais l'effort sera diffi cile à tenircet élément va contribuer à réduire le fonctionnement des servéices publics et appauvrir l'action locale decproximité

si les collectivités n'investissent plus c'est un secteur de l'économie locale, voire nationale qui sera touché...bâtiment, accueil d'entreprises nouvelles....etc...

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Verbatim (suite)

La participation des collectivités à la réduction des déficits publics est une nécessité. La manière dont elle s'applique, corrélée à la montée en puissance du PFIC, modifie la diffi cile équation entre maintien de services publics de proximité et obligation de conserver une solvabilité financière en toute circonstance... Le défi est passionnant pour les DG de collectivités, il est en revanche diffi cile de travailler dans le brouillard épais que nous connaissons puisque les clés de répartition des baisses de dotations ne sont pas connues pour 2015 (réforme du CIF?, impact réel du coeff de mutualisation?).

Les collectivités territoriales doivent faire face à de nombreuses contraintes de mise au norme, de réglementation et de nouvelles réformes qui les obligent à dépenser plus. La nouvelle réforme des rythmes scolaires en est un exemple. Elle représente un coût important car il a fallu d'une part embaucher et d'autre part investir dans des petits équipements. Alors on ne peut pas reprocher aux collectivités de dépenser plus, d'embaucher alors qu'indirectement elles y sont contraintes. Pour cette raison je suis défavorable à la baisse des dotations.La solidarité nationale y compris dans la réduction des déficits, doit être une priorité communeLa dépense publique est un moteur de l'économie locale et nationale . Elle génère de l'activité pour les commerçants et les entreprises. Le recul des investissements aura inévitablement des conséquences néfastes sur l'activité économique. Dans le contexte dans lequel nous sommes, il faudrait au contraire relancer la dépense pour relancer l'économie.

A un niveau ou à un autre, abaisser le niveau de pression fiscale c'est uniquement diminuer les frais de fonctionnement,donc viser à une diminution des services publics offerts aux administrés.

JE SOUHAITE QUE DE TELS EFFORTS PERMETTENT A NOTRE PAYS DE REDUIRE SON DEFICIT PUBLIC. MAIS CELA N'EN PREND MALHEUREUSEMENT PAS LE CHEMIN A LIRE LA SEULE PRESSE; IL SERAIT UTILE QU'UNE DEMARCHE AUSSI STRATEGIQUE SOIT régulièrement COMMENTEE ET EVALUEE VERS LA BASE TERRITORIALE; EN EFFET,CETTE CONTRIBUTION OU REDUCTION DE RECETTE VA INEVITABLEMENT REDUIRE LES AUTOFINANCEMENTS ET PARTANT LES INVESTISSEMENTS ANNUELS DES COMMUNES; MAIS IL S'AGIT PEUT ETRE LA DE LA VOLONTE DU POUVOIR CENTRAL POUR ORIENTER VERS LES INTERCOMMUNALITES;

La baisse des dotations réduit les investissements et l'intervention des communes rurales pour le maintien des petits commerces de proximité, et ainsi les services rendus à une population seront moindre ou à terme avec une facturation à l'usager pour ne pas pénaliser le citoyen avec le levier de la fiscalité localeDans la mesure de ses moyens.elle peut en partie y faire face, mais ce sera au détriment de la qualité du service publicLa collectivité a des taux d'imposition bas en moyenne, le patrimoine bâti peut-être en partie cédé.

Restreindre les capacités financières des communes et EPCI se traduit par un coût directe négatif sur l'économie locale et l'emploi, et donc sur la production de la richesse. Ce n'est pas la bonne solution, du moins dans les proportions avancées.L'Etat n'a pas à reporter sur les collectivités bien gérée les conséquences de ses choix et de ses déficits.

Favorable à une réduction des dotations des collectivités, à condition que l'Etat fasse le même effort, ce qui n'est pas le cas

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Verbatim (suite)

Nous avons déjà des diffi cultés

Peut nous aider à renforcer la mutualisation mais attention à ne pas freiner encore plus le développement des communes ruralesLes dotations sont essentielles et représentent 30 % de nos recettes.

La contribution de tous n'est pas une option mais une nécessité. Il est cependant indispensable que chacun puisse contribuer à proportion de ses facultés. Des logiques de péréquations seront à renforcer.

Comment faire des économies avec des nouvelles normes à appliquer toujours plus nombreuses, la mise en place des rythmes scolaires, et le renforcement des obligations de la loi ALUR???

Il est diffi cile de Demander aux collectivités locales de gérer de plus en plus de compétences avec des dotations en baisse. Cela est possible à une seule condition, exigeant du courage politique, en définissant des priorités et en actant que certains dossiers ne seront plus pris en charge par la collectivité

Il est possible de faire face mais cela revient à remettre en question les missions assurées jusque là par le bloc communal. Des choix stricts devront être faits : mutualisation, transfert vers le domaine privé, abandon de certains services,...

L'Etat reste prescripteur là où il ne finance plus. Les dépenses sociales légales pèsent sur la fiscalité locale avec une réduction des dotations C'est un cercle infernal au détriment de la démocratie locale et du service public. Ce sustéme va engendrer une privatisation des services qui sera, à termes, payé par l'usager.

la réduction des dotations ne va pas de pair avec l'accroissement des missions comme les rythmes scolaires qui coutent aux petites collectivités notre commune est modestement impactée par la baisse des dotation et réduit ses investissements pour faire face

Le gouvernement tape sans discernement. il y a une énorme confusion entre "train de vie" et niveau de services à la population.

DES ABUS EXISTENT( Compétences et services Essentiels à la popiulation avec moins de ressources mais crédits pour le "superflu et absnece de recherche de pistes d'économie par la mise encommun de moyens villes/ agglo , constitution "d'usines à gaz" plutôt que de vrais transferts de compétences , absence de réflexion sur le bon échemon pour tel ou tel service ou compétence ex en Urbanisme , achats publics, etc ...

La collectivité y parviendra si elle se développe les coopérations avec la communauté de commune et réorganise son fonctionnement

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Verbatim (suite)

Le gouvernement actuel ne prend que des décisions partielles et peu engageantes, sans tenir compte des diffi cultés des communes de moins de 1000 hab, il s'agit de développer les villes comme si celles ci regroupaient la France entière. Travailler sur les regroupements de communes d'une manière incitative est une piste non étudiéeLa comparaison des taux des taxes directes locales par strates de population est un élément d'information important. Par ailleurs, des infrastructures gérées par des associations sont à observer de près pour éviter le gaspillage d'argent public.

1/le déficit de la France est intégralement de la responsabilité de l'Etat et de son incurie gestionnelle, il n'y a aucune raison que les collectivités locales qui sont d'excellentes gestionnaires en fassent les frais 2/ les collectivités locales assurent plus de 80% de l'investissement public (sans endettement), si elles ne peuvent plus investir ni fonctionner la nation est en faillite car l'économie s'arrête.

la dette des collectivités est de la dette saine uniquement basé sur l'investissement contrairement à l'Etat. Et qui va devoir se serrer la ceinture : les collectivités...

La baisse des dotations n'est pas compatible avec les transferts de compétences et la nécessité de développer et d'améliorer les services publics locaux

C'est une réforme qui va conduire à agir plus rapidement sur tous les leviers pour maintenir les services publics locauxCela est souhaitable mais les moyens de faire face ne sont pas tous les memes selon la taille de la collectivité, sa nature juridique, son contexte géographique, et les services qu'elle a en régie ou non faute d'autres structures les déployant sur le territoire.

La multiplication des contraintes règlementaires (inflation des normes), et le repli des services de l'état sur le territoire, contraint les collectivités à renforcer ses services administratifs, et ses services de proximité.

Il est dommage que cette contribution des collectivités à la réduction des déficits ne soit pas associée avec une véritable remise à plat de la fiscalité localeLes dotations devrait également prendre en compte l'effort fiscal ... effort fiscal faible = pas de DGF/DSR-DSU

Une baisse des investissements aura des conséquences sur des secteurs tels que le BTP ou l'artisanat ce qui sera préjudiciable à l'emploi.

La réduction des marges de manœuvre financières est aussi une belle occasion de se demander comment faire mieux avec moins, ensemble.

12 12

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Verbatim (suite)

il sera donc nécessaire de réduire les services à la population. Les élus n'y sont pas encore prêts.

Les efforts de redressement des finances publiques doivent mobiliser l'ensemble des acteurs publics : la sphère locale doit s'engager pleinement dans la réduction des déficits publics en opérant des choix diffi ciles mais capitaux pour la préservation de nos fondamentaux en matière de service public. L'adaptabilité des collectivités locales doit être -encore plus- exemplaire sur ce thème.Collectivité très pauvre (DSR et DSU) qui fait déjà bcp d'efforts depuis des annéesCoupes brutales et effroyables qui vont défaire la France que les servies publics locaux ont faite

La réduction à tout prix des finances publiques, en associant notamment les collectivités territoriales est antinomique d'une relance de l'économie...et lorsque que l'on sait que la commande publique est un important vecteur de cohésion social et d'emploi, la solution envisagée ne parait pas effi ciente.

Les collectivités territoriales réalisent 75% de l'investissement public. En réduisant les dotations, tout le secteur économique va être impacté (BTP...). Je pense que l'Etat se tire une balle dans le pied.

Depuis plusieurs mois maintenant, les experts du FMI martèlent que l'austérité, la rigueur, ne sont pas les meilleurs biais. Il rappellent qu'un euros d'argent public dépensé pouvait créer jusqu'à trois euros de PIB. Il semblerait logique de suivre ces observations afin de réinscrire l'économie dans un cercle vertueux.Ces modifications des dotations des collectivités devraient s'accompagner de mesures plus fortes sur la péréquation.

il est facile pour l'Etat de réduire ses dépenses.il lui suffi t de transférer certaines compétences aux collectivités territoriales. Seulement qui va payer l'addition : les contribuables. on continue à tourner en rond !!!!!

il faut distinguer d'entre les dépenses de fonctionnement celles qui correspondent aux dépenses d'intervention liées aux compétences obligatoires

La baisse des dotations de l'Etat (DGF) cumulée aux amendes SRU et autre FPIC se traduit en 2014 pour ma collectivité de 15.000 habitants par une perte de 800.000 € par rapport au budget de l'année 2010. Ce n'est plus un effet ciseau mais un sécateur XXL à ce rythme là...toutes les strates publiques doivent participer à l'effort commun

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Verbatim (suite)

Cela ne pourra se faire à périmètre constantLes collectivités locales ne sont pas la cause de l'explosion du déficit public. L'Etat transfert un nombre de charge grandissant aux collectivités locales Le législateur par le poids de la norme, de la règlementation et des procédures crée accroit les cout de gestion courante de manière exorbitante L'Etat tient un double discours en incitant les territoires à intervenir dans différents secteurs :création de crèches, recrutement d'emplois aidés... tout en demander aux collectivités de moins dépenser.

la modification des périmètres intercommunaux liée au dernier SDCI n'est toujours pas digérée, a ouvert de nouveaux appétits en terme de projet de territoire, de compétences transférées...sans compter les transferts annoncés, ceux rampants qui sentent le transfert sans en être vraiment du coup sans les ressources qui vont avec...qu'en plus on nous coupe les vivres! je suis DGS pas mathématicien de haut vol alors résoudre la quadrature du cercle...

la contribution au redressement des finances publiques à déjà amputé notre dotation de 39% dès la première année

Il me semblerait plus opportun de travailler sur le cœur des missions des collectivités sur le territoire avant d'affi cher des logiques de moyensNotre collectivité y fera face car elle n'a pas le choix.

I y a un risque important de dégradation des services publics et la certitude d'une baisse des investissements publics avec des conséquences certaines sur l'emploi, la qualité des services publics et l'entretien des équipements publics.

Les communes pour faire face à cette réduction des dotations devront fatalement augmenter les impôts car les marges de manoeuvre sur le fonctionnement ont déjà été activées contrairement à ce que l'on peut entendre ça et là.

Ma réponse est oui plutôt puisque pour diverses raisons dont celle ci ,la fiscalité a été augmentée de 60% en 2014de toute façon les collectivités n'auront pas le choix ....

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Verbatim (suite)

L'Etat jacobin décentralise à marche forcée pour réduire la dette de l'Etat sans visée stratégique. Libre administration des collectivités et décentralisation forcée : c'est une réelle ambiguité. Ce qui parait important dans la situation actuelle c'est que les Maires et autres Présidents de collectivités vont devoir envisager une autre forme de gouvernance, de management des hommes à l'aune du changement en cours dans les services. Faire moins avec moins est une nouvelle culture qui va obliger à la mutualisation, le rapprochement, l'obligation de préserver un climat social auprès des services et d'en faire une force.

de plus en plus de missions transférées avec une baisse des dotations, c'est n'importe quoiL'organisation territoriale n'est pas prête les élus encore moins.Nous avons surtout besoin de lisibilité sur la durée du mandat

la réduction de 11 milliards des dotations aux collectivité n'a pas de sens sans la mie en œuvre d'une politique publique d'évaluation des mesures prises et des résultat attendus.je pense que l'Etat doit balayer devant sa porte et réduire ses services sur le territoire, en particulier les sous-préfectures, qui aujourd'hui ne servent plus à grand chose 233 sous-préfectures, 7500 agents à reclasser, allons l'Etat du courage !

ma collectivité vient de retrouver l'équilibre financière, mais demeure fragile. Les mesures qui seront prises par l'Etat ne pourront que nous affaiblir. En revanche, l'Etat nous impose des nouvelles dépenses.

Pour les communes déjà endettées, il n'y a plus de marge de manœuvre pour les futurs investissements qui étaient prévus au PPI

Pour que ça marche (la réduction des budgets), vu l'importance des économies à faire, la méthode "coup de rabot" ne marchera pas. Il faut ré interroger toutes les politiques publiques sans tabous

Une étude financière prospective doit aider la collectivité à tracer les perspectivesavec une rationalisation des choix budgétairescette décision me semble incontournable aux CL d'y faire face ensemble

Ma Collectivité est une Commune touristique qui peut faire face à une certaine diminution des dotations sans altération de la fiscalité mais, jusqu'à un certain point seulement, l'investissement ne pouvant être ralenti, ne serait-ce que pour des raisons économiques et de maintien des services de proximité

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Verbatim (suite)

ce choix va faire chuter les commandes dans le BTp et générer du chômage

Le développement de l'intercommunalité, par de nouvelles compétences, la mutualisation des services... amèneront de fait celles-ci à renforcer ses services de gestion (encadrement, RH, nouveaux services). Le risque de la réduction des "train de vie" des EPCI risque de se faire au détriment de leur fonction première : le développement de projets pour l'attractivité du territoire pour se consacrer à la simple gestion de services existants.

Une participation à hauteur de nos moyens d'accord mais pas à ce niveau là et avec une meilleure répartition de l'effort. Notre collectivité est déjà exsangue, elle sera complètement dans le rouge dans 3 ans.1. l'effort de guerre des collectivités n'est pas en correspondance avec leur responsabilité dans la dette publique. 2. Si effort de guerre soutenu il doit y avoir à l'échelon des collectivités, une refaction par un pourcentage appliqué à tous les membres d'une même strate n'est pas la bonne réponse. Elle a le mérite de la facilité et maintient un semblant d'équité, mais elle ignore d'autres indicateurs (endettement, capacité de désendettement, produit fiscal,

dans unn contexte financier diffi cile, chacun doit y prendre sa part cependant, la part du secteur local est assez relatif (euégard à la règle d'or en particulier)de plus, l'Etat nous transfère des compétences inattendues (TAP) sans nous en donner les moyens nous allons au devant de choix diffi ciles et le maintien des services publics de qualité en dépend

En tant que centre bourg rural sous DSR, nous avons à assumer seuls des investissements nécessaires que l'interco ne prend pas en charge compte tenu de son retard tant dans ses compétences que dans son développement culturelUne collectivité en diffi cultés financières doit d'abord penser à l'équilibre de son budget.

Comme d'autres l'on déjà dit : le budget des collectivités est voté et exécuté en équilibre... contrairement à l'Etat. Les collectivités en investissant participent à la marche de l'économie.Des efforts peuvent être faits, mais non à l'emporte pièce, mais plutôt au cas par cas avec des mesures ciblées.

la réforme territoriale a déjà augmenté la masse salariale. la fiscalité est à son maximum ainsi que les différentes redevances (OM et assainissement).

on peut diffi cilement demander aux collectivités de faire des économies lorsqu'on leur met à la charge davantage de missions (cas typique des rythmes scolaires, dont la prise en charge n'est pas juridiquement obligatoire, mais l'est politiquement) !

L'impact sur l'investissement des collectivités territoriales risque d'être violent, avec les répercussions que l'on peut imaginer sur l'économie locale.

16

Page 17: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Verbatim (fin)

L'Etat ne peut pas d'un côté exiger des collectivités qu'elles fassent des économies et se décharger de missions qu'il assurait jusque là (ex : fin de l'instruction des actes d'urbanisme) ou en créer de nouvelles

La participation à la réduction des déficits n'est choquante en soi et le chiffre de 11 mds ne peut et doit s'appréhender que dans une logique propre qui doit être intégrative, avec donc un objectif à moyen terme. La diffi culté actuelle est l'impact brutal sans avoir préparé le socle nécessaire à une intégration territoriale définitive, les réformes (MAPTAM et autres en cours) ayant une volonté partielle de réformer durablement le territoire.

Les collectivités n auront bientôt pas plus de marge que l état. Ce dispositif, présente comme une des solutions au problème de déficit de l état ne fera au final que déporter le problème sans le régler.....Mais cela sera fait

L'effet de ciseaux sera dévastateur : la baisse des dotations cumulée à la contribution de notre commune à la réduction du déficit public sera le seul levier de changement des usages. La marche forcée fatiguera, les agents, le tissu associatif, et la commune n'aura plus assez de ressort pour amorcer les sources de financements complémentaires, notamment à l'Europe.

Il est normal que les collectivités participent à l'effort de réduction mais dans la mesure du possible. Chaque collectivité est différente d'une autre mais chacune peut essayer de gérer au mieux ses deniers. Par exemple dans ma petite collectivité de près de 3000 habitants ou je suis DGS, je rogne sur certaines choses en fonction des priorités de l'executif et en fonction des mes priorités en GRH. Il faut savoir jongler entre 2, 3 voire 4 facteurs donc...

Si il y avait moins de clientéliste et de magouilles de ces hommes politiques véreux qui sont à mon avis trop nombreux, sans aucun doute cela réduirait le déficit et si on embauchait moins de chargés de mission dans les cabinet de ces collectivités !!!

Diminuer la capacité d'investissement des collectivités ne me parait pas le meilleur moyen pour relancer l'économie

des économies sont surement à trouver dans les collectivités mais la ponction de 11 milliards va avoir un impact sur l'économie locale et l'emploi avec la réduction d'autant des possibilités d'investissement des collectivités

La contraction de l investissement public sera néfaste à l emploi et l économie. Les mutualisations entre collectivités sont nécessaires préalablement.

L'Etat devrait montrer l'exemple et le chemin en réduisant effi cacement ses services dont certains font doublon et n'apportent pas de réelles amélioration au service public local.

J,ai mis en œuvre un plan de gestion à travers mon projet d'administration qui permet d'arriver à compenser le phénomène

les collectivités doivent être obligatoirement en excédent global ces excedents sont repris dans les comptes de la nationMa ville dispose d'une trésorerie et d'un excédent très confortable 17

Page 18: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

L’optimisation de la gestion RH : 1er levier cité pour faire face à la réduction des marges de manœuvre financières

26%

34%

52%

45%

67%

11%

32%

13%

5%

34%

12%

29%

2%

20%

3%

13%

Oui probablement Oui sûrement Non probablement pas Non sûrement pas

ST OUI

93%

45%

84%

58%

ST NON

7%

54%

15%

42%

NSP

0

1

1

0

Une optimisation de la gestion des RH

L’augmentation de la fiscalité locale

La baisse des investissements

La suppression ou la baisse du niveau des services publics locaux

Quels leviers devront être utilisés pour faire face à la réduction des marges de manœuvre financières de votre collectivité ?

18

Page 19: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

« Pensez-vous à d’autres leviers » ?( 177 Verbatim)

Mutualisation des services

24%

Maitrise, optimisation, ra-tionalisation des dépenses

de fonctionnement11%

Gestion du Patrimoine10%

Coordination intercommunalités7%

Recherche de nouveaux partenariats5%

Simplification des normes et procédures

4%

Augmentation tarifs municipaux

3%

Recentrage des missions de service public

3%

Transformation de ser-vices gratuits en services

payants2%

Suppression ou réduction des effectifs

2%

Supression des aides aux associations

1%

Autres 29%

19

Page 20: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Renoncement aux remplacements et recrutements, lutte contre l’absentéisme : les 2 leviers qui devront être utilisés pour la gestion des ressources humaines

39%

38%

46%

50%

46%

20%

5%

6%

43%

42%

37%

5%

40%

41%

10%

7%

11%

54%

15%

14%

1%

3%

18%

Oui probablement Oui sûrement Non probablement pas Non sûrement pas

ST OUIST NON

55%

55%

7%

72%

NSP

1

0

1

3

La baisse ou la stagnation de la rémunération des agents

Des restrictions dans l’avancement des agents

Un moindre remplacement de postes lors de départs en retraite ou de départs de la collectivité

Le renoncement à certains recrutements

Pour la gestion des ressources humaines, quels leviers devront être spécialement utilisés ?

La lutte contre l’absentéisme

Une réduction des efforts en faveur la protection sociale complémentaire

11%

14%

44%

44%

92%

25%

89%

83%

1

3

20

Page 21: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Sports et Culture, Réseaux et Voiries : les secteurs qui seront touchés par la baisse des investissements selon eux

50%

47%

26%

46%

43%

17%

40%

14%

5%

12%

14%

16%

7%

31%

52%

26%

33%

8%

1%

5%

14%

5%

6%

2%

Oui probablement Oui sûrement Non probablement pas Non sûrement pas

ST OUIST NON

8%

36%

31%

10%

NSP

2

3

11

57

SPORTS ET CULTURE

RESEAUX- VOIRIE

SCOLAIRE ET ENFANCE

TRANSPORTS

Quels sont à votre avis les secteurs qui seront touchés par la baisse des investissements ?

SOCIAL

AUTRE

66%

39%

90%

61%

58%

33%

31%

57%

3

4

21

Page 22: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Pensez-vous à d’autres secteurs ? (Verbatim)

Autres36%

Entretien Infrastructures26%

Aide à la vie associa-tive11%

Tous les secteurs seront touchés

8%

Tourisme7%

Environnement7%

Sécurité4%

Petite enfance3%

72 verbatim

22

Page 23: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

93% sont favorables au renforcement de la mutualisation des services

Faut-il renforcer la mutualisation des services entre communes et intercommunalités ?

32% 61%4%3%

Oui probablement Oui sûrement Non probablement pas Non sûrement pas

ST OUI93%ST NON

7%

23

Page 24: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Nouveaux enjeux locaux : Peu de perspectives d’amélioration en général

Pour les enjeux locaux suivants, pensez-vous que la situation va s’améliorer, se maintenir ou se dégrader ?

Le maintien de la cohésion sociale

La préservation de l'égalité entre les territoires

La protection de l’environnement

La simplification normative

La sauvegarde du service public de proximité

La capacité d’investissement de votre collectivité

S’améliorerSe maintenir

= Se dégrader

2% 33% 65%

NSP

0

2% 14% 84% 0

15% 46% 35% 4

19% 35% 39% 7

2% 32% 66% 0

1% 13% 86% 0

24

Page 25: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

77% pensent qu’il est plus difficile d’être DG ou DGA en 2014 vs 2008

Pensez-vous qu’il est plus difficile d’être DG ou DGA en 2014 qu’en 2008 ?

39% 38%12%4%

Oui plutôt Oui tout à fait Non plutôt pas Non pas du tout

ST OUI77%

ST NON16%

Si oui, pour quelles raisons ?

Autres49%

Moins de moyens financiers19%

Complexité des procédures, profession, contraintes nor-

matives, multiplication des ré-formes

10%

Pression6%

Contexte de crise économique, d'incertitude

6%

Tensions internes, dégrada-tion climat social

4%

Professionalisation et changement du profil des élus (gestionnaire)

3%

Augmentation charges de travail2% Baisse et management des effectifs

1%

(228 Verbatim)

25

Page 26: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

FOCUS PAR TYPE DE COLLECTIVITE

DEPARTEMENT

COMMUNE

EPCI

Pensez-vous qu’il est plus difficile d’être DG ou DGA en 2014 qu’en 2008 ?

36%

42%

39%

45%

32%

38%

18%

3%

4%

18%

13%

Oui plutôt Oui tout à fait Non plutôt pas Non pas du tout

ST OUIST NON

18%

21%

17%

81%

74%

77%

NSP

1%

5%

6%

Nb de répondants : 11

Nb de répondants : 106

Nb de répondants : 335

26

Page 27: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

FOCUS PAR TAILLE DE COLLECTIVITE

< 5000

> 100 000

Moyennes communes

Pensez-vous qu’il est plus difficile d’être DG ou DGA en 2014 qu’en 2008 ?

39%

41%

40%

32%

37%

47%

13%

14%

9%

2%

4%

4%

Oui plutôt Oui tout à fait Non plutôt pas Non pas du tout

ST OUIST NON

15%

18%

13%

71%

78%

87%

NSP

14%

4%

0%

Nb de répondants : 142

Nb de répondants : 273

Nb de répondants : 47

27

Page 28: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Le sens du travail et la reconnaissance des agents : des valeurs auxquelles les DG sont attachés

Parmi les propositions suivantes, quelles sont vos trois priorités en termes de management ?

La recherche et la mise en évidence du sens du travail

L’évaluation et la reconnaissance des agents

Le travail d’équipe

Le bien-être au travail

La formation des cadres intermédiaires

La mise en valeur de la ligne managériale que vous voulez impulser

22%

21%

19%

18%

12%

7%

28

Page 29: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Pensez-vous à d’autres priorités ?(35 Verbatim)

La professionnalisation de toute l'équipe, notamment agents d'exécutions Parité

Mise en place d'une démarche qualité pour valoriser le travail quotidien des acteurs du service publicL'idée positive qu'on peut faire mieux avec un peu moins

La recherche du sens au travail doit s'entendre au sens large : elle consiste aussi à tenir compte du contexte économique et social et à la nécessité de s'y adapter au risque de remettre en cause le service public lui-même

La possibilité d'une adéquation entre le projet d'administration et le projet professionnel des agents

Favoriser une appropriation la plus large possible des enjeux qui entourent les services publics locaux.Le développement d'une culture managériale "intercommunale"

La formation des agents

La reconnaissance des efforts des agents pour répondre à plus d'exigence des usagersle sens du service public et les valeurs qu'il porteLa formation des élus en charge du personnel au management territorialMobilisation sur la dématérialisationLa communication manageriale

Le sens du service public (en numéro 1)

Partir du principe de réalité et mettre en lumière les zones de turbulences, en accompagnant au mieux la fixation des priorités.Travail collaboratif en mode projetLa formation des agents en général, tous cadres d'emplois confondusRestaurer et entretenir le lien entre tous les agents de la collectivité.

Arrêtons de dégrader les fonctionnaires et mettons en avant les avantages La mise en œuvre d'un projet d'administration partagé

Eviter les arrêts de travai, la dépression et le suicide. certains agents vont très très mal. en tant que DG nous sommes démunis face à certaines situations.La motivation dans la mise en place d'organigrammes par projetsLa complémentarité des compétencesLutte contre l'absentéismeQue ces collectivités soient moins politisées et moins clientélistesLes autres priorités sont la révision de l'accord collectif sur le temps de travail dans la collectivité et les régimes indemnitaires.

La formation approfondie des personnels en général

Dans les communes de 5-10.000 habitants, nous sommes souvent très loin d'une gestion rationnelle des RH : pas de plan de formation, pas d'entretien annuel, pas de visibilité sur une politique RH. Tout reste à construire !La relation humaineL'animation renforcée des services et directions par la Direction Générale

Le rédéploiement d'effectifs sur des missions prioritaires, la clarification des organigrammes et la simplification des modes de fonctionnement.

Le sentiment du travail utileL'adhésion à un projet de collectivitéEvolution du salaire

29

Page 30: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Oui c'est déjà mis en place

63%

Oui c'est en cours12%

Non25%

Participation à la complémentaire santé : 75% déclarent l’avoir mise ou être en train de la mettre en place

Votre collectivité a-t-elle ou compte-t-elle mettre en place une participation à la complémentaire santé ou prévoyance de vos agents ?

ST OUI75%

30

Page 31: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

La gestion et les finances : des compétences que devront posséder les futurs managers

Finances

Management

Prospective

Ressources humaines

Juridique

25%

24%

20%

15%

15%

A votre avis quelles compétences des DG et des DGA seront les plus sollicitées dans

les années à venir ?

Parmi les profils suivants, quels sont les managers dont les collectivités auront le

plus besoin dans les années à venir :

UN DGS / DGA gestionnaire : Il tient les rênes des ressources humaines et des finances publiques et possède les compétences juridiques nécessaires. Il encourage le contrôle de gestion et le pilotage du processus budgétaire. Avec lui, l’élu sait que les ch

Un DGS / DGA entrepreneur : Dans un contexte économique difficile, Il gère sa collectivité comme une entreprise, soumise à la concurrence. Il s’entoure d'une direction générale qui manie aisément les outils de la performance : démarche qualité, certificat

Un DGS / DGA diplomate : Expert des contraintes : il prend en compte le poids de la culture locale, des rapports de force, de l’exécutif. Démineur de conflits et artisan du consensus, il délaisse les outils de management lourds et formalisés. Il sait pari

Un DGS / DGA Visionnaire : Persuadé qu’elle sauvera les politiques publiques de demain, il est avant tout tourné vers l’innovation. Il communique sur ses réalisations par un fort investissement dans les réseaux professionnels. Il sait interroger le sens d

Un DGS / DGA «ancré» : Il a un très fort attachement son territoire, où il vit et travaille. Il maîtrise son environnement, où il a développ un important réseau local y compris parmi les élus. Son mode de management participatif responsabilise le coà̀� é́�

25%

21%

20%

20%

14%

GESTIONNAIRE

ENTREPRENEUR

DIPLOMATE

VISIONNAIRE

« ANCRÉ»

UN DGS / DGA gestionnaire : Il tient les rênes des ressources humaines et des finances publiques et possède les compétences juridiques nécessaires. Il encourage le contrôle de gestion et le pilotage du processus budgétaire. Avec lui, l’élu sait que les choses seront faites dans les règles et la sécurité.

Un DGS / DGA entrepreneur : Dans un contexte économique difficile, Il gère sa collectivité comme une entreprise, soumise à la concurrence. Il s’entoure d'une direction générale qui manie aisément les outils de la performance : démarche qualité, certification, indicateurs, contrôle de gestion, mode projet.

Un DGS / DGA diplomate : Expert des contraintes : il prend en compte le poids de la culture locale, des rapports de force, de l’exécutif. Démineur de conflits et artisan du consensus, il délaisse les outils de management lourds et formalisés. Il sait parier sur la consultation.

Un DGS / DGA Visionnaire : Persuadé qu’elle sauvera les politiques publiques de demain, il est avant tout tourné vers l’innovation. Il communique sur ses réalisations par un fort investissement dans les réseaux professionnels. Il sait interroger le sens de l’action et faire preuve de pédagogie pour faire travailler les équipes en mode projet.

Un DGS / DGA «ancré» : Il a un très fort attachement son territoire, à̀�où il vit et travaille. Il maîtrise son environnement, où il a développ é́�un important réseau local y compris parmi les élus. Son mode de management participatif responsabilise le collectif et recherche l’avis des agents.

31

Page 32: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

FOCUS PAR TYPE DE COLLECTIVITE

Finances

Management

Prospective

Juridique

Ressources humaines

26%

24%

19%

15%

15%

DEPARTEMENT COMMUNE EPCI

A votre avis quelles compétences des DG et des DGA seront les plus sollicitées dans les années à venir ?

Management

Finances

Prospective

Ressources humaines

Juridique

30%

22%

20%

19%

9%

Finances

Management

Prospective

Ressources humaines

Juridique

25%

24%

23%

15%

13%

Nb de répondants : 11 Nb de répondants : 335 Nb de répondants : 106

32

Page 33: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

FOCUS PAR TAILLE DE COLLECTIVITE

Finances

Management

Prospective

Ressources humaines

Juridique

25%

25%

21%

16%

14%

< 5000 Moyennes > 100 000

A votre avis quelles compétences des DG et des DGA seront les plus sollicitées dans les années à venir ?

Finances

Management

Juridique

Prospective

Ressources humaines

27%

22%

18%

18%

14%

Management

Finances

Prospective

Ressources humaines

Juridique

28%

21%

21%

18%

12%

Nb de répondants : 142 Nb de répondants : 273 Nb de répondants : 47

33

Page 34: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

FOCUS PAR TYPE DE COLLECTIVITE

Parmi les profils suivants, quels sont les managers dont les collectivités auront le

plus besoin dans les années à venir :

VISIONNAIRE

GESTIONNAIRE

ENTREPRENEUR

DIPLOMATE

ANCRE

23%

21%

20%

20%

16%

GESTIONNAIRE

ENTREPRENEUR

DIPLOMATE

VISIONNAIRE

« ANCRÉ»

UN DGS / DGA gestionnaire : Il tient les rênes des ressources humaines et des finances publiques et possède les compétences juridiques nécessaires. Il encourage le contrôle de gestion et le pilotage du processus budgétaire. Avec lui, l’élu sait que les choses seront faites dans les règles et la sécurité.

Un DGS / DGA entrepreneur : Dans un contexte économique difficile, Il gère sa collectivité comme une entreprise, soumise à la concurrence. Il s’entoure d'une direction générale qui manie aisément les outils de la performance : démarche qualité, certification, indicateurs, contrôle de gestion, mode projet.

Un DGS / DGA diplomate : Expert des contraintes : il prend en compte le poids de la culture locale, des rapports de force, de l’exécutif. Démineur de conflits et artisan du consensus, il délaisse les outils de management lourds et formalisés. Il sait parier sur la consultation.

Un DGS / DGA Visionnaire : Persuadé qu’elle sauvera les politiques publiques de demain, il est avant tout tourné vers l’innovation. Il communique sur ses réalisations par un fort investissement dans les réseaux professionnels. Il sait interroger le sens de l’action et faire preuve de pédagogie pour faire travailler les équipes en mode projet.

Un DGS / DGA «ancré» : Il a un très fort attachement son territoire, à̀�où il vit et travaille. Il maîtrise son environnement, où il a développ é́�un important réseau local y compris parmi les élus. Son mode de management participatif responsabilise le collectif et recherche l’avis des agents.

DEPARTEMENT COMMUNE EPCI

GESTIONNAIRE

ENTREPRENEUR

DIPLOMATE

VISIONNAIRE

ANCRE

26%

21%

20%

19%

14%

GESTIONNAIRE

VISIONNAIRE

DIPLOMATE

ENTREPRENEUR

ANCRE

25%

21%

20%

20%

15%

Nb de répondants : 11 Nb de répondants : 335 Nb de répondants : 106

34

Page 35: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

FOCUS PAR TAILLE DE COLLECTIVITE

Parmi les profils suivants, quels sont les managers dont les collectivités auront le

plus besoin dans les années à venir :

GESTIONNAIRE

DIPLOMATE

ENTREPRENEUR

VISIONNAIRE

ANCRE

27%

21%

19%

19%

14%

GESTIONNAIRE

ENTREPRENEUR

DIPLOMATE

VISIONNAIRE

« ANCRÉ»

UN DGS / DGA gestionnaire : Il tient les rênes des ressources humaines et des finances publiques et possède les compétences juridiques nécessaires. Il encourage le contrôle de gestion et le pilotage du processus budgétaire. Avec lui, l’élu sait que les choses seront faites dans les règles et la sécurité.

Un DGS / DGA entrepreneur : Dans un contexte économique difficile, Il gère sa collectivité comme une entreprise, soumise à la concurrence. Il s’entoure d'une direction générale qui manie aisément les outils de la performance : démarche qualité, certification, indicateurs, contrôle de gestion, mode projet.

Un DGS / DGA diplomate : Expert des contraintes : il prend en compte le poids de la culture locale, des rapports de force, de l’exécutif. Démineur de conflits et artisan du consensus, il délaisse les outils de management lourds et formalisés. Il sait parier sur la consultation.

Un DGS / DGA Visionnaire : Persuadé qu’elle sauvera les politiques publiques de demain, il est avant tout tourné vers l’innovation. Il communique sur ses réalisations par un fort investissement dans les réseaux professionnels. Il sait interroger le sens de l’action et faire preuve de pédagogie pour faire travailler les équipes en mode projet.

Un DGS / DGA «ancré» : Il a un très fort attachement son territoire, à̀�où il vit et travaille. Il maîtrise son environnement, où il a développ é́�un important réseau local y compris parmi les élus. Son mode de management participatif responsabilise le collectif et recherche l’avis des agents.

< 5000 Moyennes > 100 000

GESTIONNAIRE

ENTREPRENEUR

VISIONNAIRE

DIPLOMATE

ANCRE

26%

21%

20%

19%

15%

VISIONNAIRE

ENTREPRENEUR

DIPLOMATE

GESTIONNAIRE

ANCRE

22%

22%

21%

21%

14%

Nb de répondants : 142 Nb de répondants : 273 Nb de répondants : 47

35

Page 36: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Avez-vous d’autre(s) profil(s) à suggérer ?(23 Verbatim)

Un mélange des 3 premiers

l'idéal est le mixte du diplomate visionnaire entrepreneur

Un DGS extremement pluridisciplinaire pour accompagner les cadres intermediaires dans la mutation de leurs services - tâches - domaines, ou palier à l'inexistance de certains de ces service dans leur collectivitéUn profil qui allie les 5 au même niveau !Un DGS / DGA leader qui sache entrainer ses équipes dans le projet politique, alerter les Manager européenIl y a une grande différence entre le besoin des collectivités et le choix des élus dans le recrutement des DGS/DGA. Les élus veulent des DGS gestionnaire/diplomate pour gérer leur collectivité comme une entreprise...

Le PDGS : Président Directeur Général des Services ; il prend les nombreuses décisions Un DGS qui allie gestion, entreprise et diplomatie.Etre un peu tout ça!Optimiste voire utopiste !!!

Dans un commune de 3800 hab nous n'avons pas tous ces directeurs ! meme pas des B au competence essentiel ( marchés , finances , technique ... le DGS assume seul les finances , le juridique , les RH , et meme les marchés , sans compter les projets et la relation avec l'Elu )

Un DGS n'aurait il pas l'impératif de manier les 5 facettes décrites au point 19 pour survivre ??? (bien évidemment, la taille de la collectivité joue sur le profil à mettre en avant. L'adaptabilité sera sa bouée de sauvetage.) Exemples : un visionnaire qui ne sait pas déminer se plantera. Un démineur sans vision durera mais sans plus value. Que dire d'un maniaque des tableaux de bord autiste dans son bureau ? ou d'un entrepreneur addict à la certification ? ou encore d'un gestionnaire sans âme ?

Un DG d'abord un gestionnaire, car ce sera sur la gestion que le FN va être jugé à la fin du La combinaison équilibrée de ces 5 profils!

Il est très diffi cile que ces hauts fonctionnaires ont une marge de manœuvre très réduite, et tant donné qu ' il sont nommés par ces élus donc il sont très politisés.

Sur du court terme, on va vers un DGS visionnaire. Sur du long terme, tous les autres type de DGS seraient préférableUn mixte entrepreneur et gestionnaire

Un DGS / DGA "ductile" : il démontre, par son propre comportement, que la souplesse et l'adaptabilité sont les maîtres mots de l'avenir du service public local. Il utilise, sans en être l'esclave, tous les moyens modernes pour renforcer cette caractéristique. Il aide ses collaborateurs à vivre le changement sans souffrance. grâce à l'évaluation, il appuie les élus dans l'ajustement, sans douleur, des politiques publiques. Sa structure est forte (il est le fervent partisan et l'ardent artisan d'un service public de qualité tout autant qu'effi cient) mais la plasticité de son approche lui permet de rebattre les cartes pour mettre en adéquation attentes, besoins et moyens.C'est un peu tous ces profils combinés qu'il faudrait à une collectivité !Un compromis entre le DG gestionnaire et le DG diplomateJe pense à un mix des profils "entrepreneur" et expert

Ces réponses dépendent de la taille de la collectivité et des compétences dans l'entourage du DGS.

36

Page 37: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

80% estiment que le métier de DG ou DGA d’une commune est différent de celui d’une intercommunalité

Oui tout à fait31%

Oui plutôt48%

Non plutôt pas16%

Non pas du tout3%

NSP1%

Pensez-vous que le métier de DG ou DGA d’une commune est différent de celui de

DG ou DGA d’une intercommunalité ?

ST OUI : 80%ST NON : 19%

37

Page 38: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Pouvez-vous développer ?(151 Verbatim)

Beaucoup plus d'expeertise et de technicité sur les dossiers structurants qui sont traités au niveau de l'intercommunalitéA travers la mutualisation des services et des directions entre commune et interco cette différence tant à s'amenuiserune histoire différentes, des moyens financiers plus important dans les EPCI. une relation avec les citoyens bien moins importantes.La relation avec les élus est d'une tout autre nature.Les intercommunalités sont moins sollicitées par le public

Moins présents les élus font plus confiance aux personnels de l'interco. Le mode projet est à son paroxisme, on rend compte de manière plus directive et l'avancée des dossiers est rapide par rapport aux communes.Le métier est le même : diriger en collectivité territoriale dans un environnement complexeProximité avec la population, poids du politiqueAgent de proximité en lien direct avec les élus et les agents très près du terrainLe métier est similaire dans le sens où le rôle de gestionnaire, veille juridique, animateur et coordonnateur de services est identique. En revanche, l'enjeu de mutualiser des territoires et leurs élus est différent. Prendre en compte les particularités de chacun pour les amener à un consensus, à comprendre, définir, accepter l'intérêt communautaire est un challenge différent.La porte du Service Public demeure l'échelle communale. Le contact au terrain est de ce fait plus important.

Jusqu'à présent oui, demain, nonLa notion de proximité avec l'usager et avec les élus est fondamentalement différente.

Des contraintes identiques en terme de management mais plus de marge de manœuvre financière. Les interco ont à un rôle à jour dans la réalisation d'équipements structurants.En intercommunalité, il est nécessaire d'intégrer un dispositif décisionnel beaucoup plus marqué par la co-construction, gage de réussite des actions entreprises

Rapport différents aux élus - rapports différents aux usagers - plus de travail d'équipe managériale en interco - plus de prospective en interco

Dans une commune, le DG ou le DGA a beaucoup plus de contacts directs avec les administrés. Cela fait une très grosse différence dans l'exercice quotidien de sa profession...

38

Page 39: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Pouvez-vous développer ?(suite)

Un DG d'un EPCI travaille plus sur des projets, le DG d'une commune doit satisfaire au mieux les demandes des citoyens chaque jour

Le travail en commune est plus centré sur le quotidien (police, propreté, voirie,...) alors qu'en communauté ce sont les projets de développement du territoire qui priment un DGS mutualisé ville/agglomération

Le rapport et le décisionnel avec les élus et la population est au coeur des préoccupations dans une commune de moins de 5000 habitants et plus éloigné pourl'intercommunalité.

Le contact direct avec les administrés et l'influence qu'ils représentent sur les élus en matière de satisfaction "politique" des requêtes des administrés et indéniablement plus fort et plus complexe pour un DGS d'une commune que pour un DGS d'une interco. A l'inverse, le DGS d'une interco sera plus tranquille pour travailler sur des projets et dossiers complexes car loin des revendications de la population et plus proche sur le plan professionnel de son Président. En résumé, le DGS communal, profil plutôt politisé (au sens noble du terme), gère le quotidien et la satisfaction de l'électorat potentiel du maire ; le DGS intercommunal sera plus un gestionnaire de projets et de dossiers loin du "tout venant" quotidien que l'on retouve dans les communes (encore plus vrai dans les petites communes).La proximité des élus et l'attente des populations ne sont pas les memesÇa ne devrait pas Constat d un éloignement du territoire/ communes/ proximité pour certains dgs et Dg a intercoCompétences territoriales différentes et surtout rapport aux élus différents

En interco, il est plus délicat d'agir face à des élus qui sont aussi maires ou adjoints dans leur commune. Malgré la récente réforme du mode de scrutin, le positionnement des techniciens face aux représentants des communes relève encore de la haute voltige ! Sur le plan des politiques et services à gérer, l'interco relève davantage de l'ingénierie que des services à la population (c'est de moins en moins vrai). Il s'agit de services dédiés à des politiques transversales plus aisément adaptables aux circonstances et moins sensibles politiquement.

Nous évoluons tous dans le même contexte contraint et les problématiques sont les mêmes puisque les compétences viennent de transferts des communes

En premier lieu, la taille des communes a une grande importance. Jusqu'à présent, les intercommunalités étaient moins engagées dans la gestion de services directs à la population et plus sur les projets de développement. Mais les compétences intercommunales évoluent. La principale différence au niveau intercommunale provient du mode de désignations des élus. Ce n'est pas une liste avec un programme mais des élus des différentes communes qui se retrouvent autour de la table du conseil communautaire et doivent trouver des accords pour travailler ensemble et définir les projets et les actions communautaires.

39

Page 40: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Pouvez-vous développer ?(suite)

La vision territoriale est différente et les enjeux de développement aussi. Un DG "interco" doit être plus visionnaire qu'un DG "commune"Plus proche du quotidien des administrésIl y a juste le partenariat avec les communes à développer

Tout dépend de la taille de la commune, mais en règle générale, le DG d'une commune est plus proche de la population et des "forces vives" locales, il doit traiter au quotidien des questions très concrètes souvent au détriment d'autres missions plus "stratégiques" pour la collectivité. Le DG d'une intercommunalité est dans une démarche de conduite de projets et s'occupe moins des petites choses.

Moins confortable ( poids de la proximité (élus - habitants / absence de filtrage , trop grande disponibilité , horaires extensibles au delà du raisonnable ...) , absence de qualifications / compétences / peu d'encadrement y compris intermédiaire )Plus proche du terrain, confronté aux administrés, moins gestionnaireIntercommunalité = ménager les intérêts de toutes les communes

Le dgs d'une commune est davantage porté sur le management interne, tandis que le dgs d'interco a une mission plus axée sur les relations de territoires et élus des différentes communes

Selon la taille de la commune évidemment, mais pour la plupart, de faible importance, le lien direct et quotidien avec les élus et les agents fait toute la différence !

Plus grande complexité dans les rapports humains et le contexte juridiquePlus de gestion de proximité dans une commune et plutôt gestion stratégique dans une interco

Ayant connu les 2 fonctions, le métier de DG ou DGA d'EPCI nécessite une approche manageriale et politique différente. De mon point de vue, un DG d'EPCI doit revêtir une dimension totalement "transpolitique" et être un fédérateur et un animateur de territoire, tout en garantissant son attractivité et sa pérénité financière.Le DG d'une petite commune est très polyvalent. En ce sens je pense que le métier est différent.Des domaines d'intervention beaucoup plus larges transversales et surtout proches des administrésCoordination des équipes sur un territoire autant que le management interne

Territoire plus étendu avec des attentes parfois différents des communes qui la composent.

Dans un cadre communal l'implication des élus est totale; les services sont trop souvent ramenés au rang d'éxecutant. dans une intercommunalité, c'est l'inverse; il y a une plus grande complexité dans la prise de décisions (plus de niveaux de concertation; plus d'exigences de la part de l'Etat, Région...)Les projets intercommunaux sont longs et diffi ciles à mettre en place et la diversité des compétences est beaucoup plus réduite.

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Pouvez-vous développer ?(suite)

Interco plus sur négociation et pilotage projetsLe DG d'une commune doit avoir les memes compétences aptitudes et savoir faire. Les contextes sont différents, la fonction est la meme pour l'essentiel avec une palette de nuances : des interlocuteurs différents, des compétences de CT différentes mais un cadre d'emploi le meme.

L'interco permet de faire des prospectives, de la planification. La commune s'enferre dans le quotidien donc l'urgence.Si les fonctions de bases restent identiques, les DG de communes sont plus au contact des administrés et des élus.

En interco, il y a beaucoup moins de gestion et de services "directes" à la population. les usagers ne viennent pas à l'interco. Les élus travaillent dans le consensus. Les dossiers sont plus long à émergerMême si les compétences différentes les moyens à mettre en oeuvre et objectifs à atteindre sont similaires

Les problèmes rencontrés en commune ne sont pas les mêmes qu'en interco car il y a tout une partie de gestion du rapport aux administrés que les interco n'ont pasLa proximité par rapport à la technocratie

Tout dépend de la taille et de l'intégration. les intercos à forts services à la population ne sont pas différentes des communes. Une agglo de projets sans services à la population développent des expertises différentes (aménagement, développement,...). Bref, la différence est probablement entre les gestionnaires et les développeurs, pas dans la nature de la collectivité.La négociation et la diplomatie entre les communes

Le DG d'une intercommunalité doit "porter" une vision intercommunale des services publics qui n'est pas forcément naturelle pour les élus et agents communaux "syndrôme du clocher" ...

Les compétences étant différentes, je penses que les missions sont plus diversifies dans une commune et demande plus stratégique dans une intercommunalite.

Le métier est beaucoup plus politique dans une commune

Dans une commune la proximité élu DG est plus forte En intercommunalité le DG est davantage force de proposition dans la préparation des dossiers : c'est un rôle de pivot

Le DGS d'une commune est beaucoup plus en lien avec la population et les problématiques sociales ; celui d'un EPCI est plus sur des projets. Ce dernier dispose souvent de plus de moyens financiers et humains (compétences)que dans les petites communes.

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Pouvez-vous développer ?(suite)

Plus ancré dans le territoire, davanage en interaction avec les habitants et les élus

Mêmes compétences, c'est surtout l'échelle qui change.La relation de proximité avec les élus est moins forte, de même q'u'avec les usagers

Nous sommes en directe avec la population. le chien qui abois, le trottoir qui se dégrade, les voisins qui font la java tous les week-end, c'est pas l'interco qui va le gérer.Les enjeux avec la population sont moins fort et les élus sont moins prégnant

Ayant exercé des missions de DGS en commune et en intercommunalité, il m'apparaît une très forte différence dans la proximité de l'élu (donc l'importance des marges de manoeuvre indéniablement au profit de l'intercommunalité) mais aussi dans la cohérence et la force du projet (manifestement au profit des communes).Moins de proximité des élus et des habitants

Les problématiques sont les mêmes, mais le DGS/DGA d'une intercommunalité n'intervient que dans ses champs de compétences. Au niveau communal, nous devons absolument tout gérer.

A ce jour, la proximité avec le terrain est différente mais l'intégration intercommunale va modifier cet état de faitRapport avec les élus différent, car implication "plus distante" des élus communautaires

Le contact avec le public et la réalité du terrain est fort différente. Plus on s'éloigne du local plus on est loin du quotidien des gens.Raisonnement différent Pas la même proximité avec le territoireEn Interco, on est plus sur le développement des territoires en Commune, sur l'adéquation des besoins aux ressources

Par le fait de la prise en compte des besoins de toutes les communes et de la nécessité d'une approche stratégique globale transversale et connective del'ensemble du territoire communutaire.Le dg d'une interco est plus un developpeur

En intercommunalité, c'est un "animateur-partageur" qu'il est nécessaire de trouver pour que les informations optimales soient échangées et que les outils collaboratifs soient pratiqués pour optimiser le travail de chacunBien que le métier soit le même, les compétences sont différentes et demandent donc des connaissances différentes.Parce que les compétences exercées par l'intercommunalité proviennent des communes et que les agents selon les opportunités sont appelés à travailler dans les communes ou les intercos et n'ont pas une approche différente de la gestion des dossiers.

DGS en commune = pression de l'usager / contribuable au quotidien, et présence des élus et des associatifs dans les services

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Pouvez-vous développer ?(suite)

Le DGS d'une interco doit faire face à plusieurs maires et aboutir à un équilibre d'ensembleRapport aux élus différent

Il est (malheureusement) bien souvent du role de l'interco d'emmener avec elle les communes dans le processus de mutualisation, et d'avoir une approche plus strategique du territoire.

Le DGS d'une commune est plutôt un gestionnaire le DGS d'un EPCI est plus tourné vers la stratégie

Pas autant de services à gérer, d'agents que dans une commune. Relation à l'administré plus distante. Par contre le DGS d'interco doit gérer des élus de différents territoires.

L'évolution des intercommunalités vers plus de gestion de services publics, contrairement au début de leur existence où elles étaient surtout chargés d'investissements, conduit à une homogénéisation des métiers. Toutefois, la commune reste la collectivité de proximité et en découlent malgré tout quelques spécificités

Dans le contexte actuel et en ce qui me concerne en milieu rural, les préoccupations des communes (immobilisme) et de l'interco (tournée vers l'avenir) sont très différentes : les fonctions correspondantes des DG aussi.

Le DG d'une interco a plus de de facilité dans l'anticipation et dans le management des services ;le DG d'une mairie est plus tributaire du quotidien et doit souvent faire face à l'imprévues compétences d'une communes sont beaucoup plus larges que celles d'une intercommunalité, celles du DGS La relation aux élus y est très différente. La proximité n'a pas la même prégnance . L'expertise y est encore Le lien avec les élus est plus distant en interco

Manque fréquent de projets de territoire fédérateurs : intercommunalités d'opportunité plus que de projets positionnement des élus différent : moins impliqué que sur le territoire communal vision de l'intercommunalité comme réponses aux problématiques communales et non comme outil de développement d'un territoire

Un DGS d'interco est moins accaparé par des problèmes quotidiens de citoyens de plus en plus exigeants. Il peut plus s'impliquer dans des projets de développement. Les 2 ont leur valeur propre sans hiéarchie de compétences entre euxle fait de travailler avec plusieurs maires rend le métier différent

En interco, le projet de territoire peut s'avérer plus mouvant d'autant que les "patrons" sont potentiellement plus nombreux: ça devient parfois un métier de diplomate! en commune, la ligne est unique donc en théorie plus facile à suivre

Tout dépend de la taille de la commune ou de l'intercommunalité mais l'approche manageriale, financière reste très différente (notamment parce que l'enjeu d'investissement n'est pas le même)

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Page 44: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Pouvez-vous développer ?(suite)

C'est différent par rapport aux élus mais c'est plus une question de posture différente

Dans une commune, l'équipe de direction n'est pas aussi étoffée; le DGS doit accomplir des missions de gestion alors qu'en intercommunalité, il peut déléguer ces missions indispensables pour projeter sa collectivité et être diplomate.Exercice des cptences de la collectivité différente, bien que le socle reste le même (management finances, juridique...)

Multiplicité des interlocuteurs, dossiers de fonds et transversauxL'enjeu financier est moindre et le contact habitant différentDGA d'une commune plus proche des élus et des habitants

La cohésion des élus, l'intérêt des différents territoires pose de réels soucis pour co-construire ou partager les décisions dans le cadre de l'intercommunalité. Les circuits de décision sont souvent longs,les familles politiques d'une grande variété. La stratégie est diffi cile à définir dans une vision XXIème siècle.Pas la pression des habitants et du service de proximite en interco

Jusqu'au dernières élections, les membres des intercommunalités étaient des élus, de représentant des communes, aujourd'hui, ils sont légitimer par le suffrage universel, voir comment vont se dérouler les relations avec les communes membres

Les enjeux diffèrent avec les compétences et la proximité des administrés est également différente entre interco et communesLa "pression" des élus et usagers/habitants est plus forte en commune

Il ne s'agit pas du tout des mêmes enjeux, notamment en terme de proximité. Les DGS des communes sont amenés à traiter beaucoup plus de questions opérationnelles alors que, compte tenu des compétences stratégiques des intercommunalités, les DGS des intercos sont beaucoup plus dans la stratégie et la prospective.

DG dans un agglo comporte aujourd'hui un volet de développement qui se réduit à proportion dans les communes. Un DG de commune sera pour l'avenir plus un garant du droit et de la gestion qu'un développeur.

Animation d'une transversalité externe, mettre en œuvre une politique en concertation large capacité a fédérer au delà de l'epci mise en œuvre d'une politique qui n'est pas le cumul des interets par communes

Tous les élus communautaires sont légitimes Un changement de majorité est possible "quotidiennement" L'élargissement des territoires implique une transversalité très importante

Poste moins exposé à l'intercommunalité

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Page 45: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Pouvez-vous développer ?(suite)

Management des élus ( plusieurs maires, plus d'élus à fédérer) management des agents : plus de cadres connaissance du territoire plus large Relation avec les communes membres : informer, faire participer, échanger Compétences différentes : domaines d'intervention plus ciblés en interco Relation de proximité avec les administrés est moins importantes qu'en commune...

La question de la gestion de proximité est le premier motif très présent dans les communes, le projet beaucoup plus présent dans les interco, et enfin la contrainte fi moins pressante dans les interco.LES DEUX SE COURCIRCUITENTLe contact à la population n'est pas le même avec des services à la population moins développés

L'intercommunalité est LA structure de projets, son organisation est plus souple. La commune est l'interlocuteur privilégié des administrés mais elle est régie par de nombreuses contraintes réglementaires. Ce sont deux émanations differentes de la notion de service public.

Tout dépend de la taille d'une commune plus la commune est petite plus le travail est diffi cile car il y a moins d'expertise dans les services or l'intercommunlité recrute plus d'expertsEn relation directe avec tous les politiques dans une commune qui demandent beaucoup.Le métier n'est pas en soi différent. Être DG d'intercommunalité nécessite l'accentuation de la mise en œuvre de compétences de management du territoire ainsi que celles de rassembleur/coordinateur des DG des communes membres autour du projet intercommunal . A part cette couleur particulière le tableau professionnel reste le même.Proximité du terrain vision opérationnelle du service public

En interco, la négociation, le compromis et l'identité sont des outils permanents du DGS, pas nécessairement en commune.Spécificité du métier d'interco

Intercommunalité orientée sur les projets de territoire, politique stratégique moins de proximité, souvent des personnels catégorie A ou B. Communes pour les plus petites, pas les mêmes problématiques, essentiellement des personnels de catégorie C, proximité des élus -chef de service...Le rapport aux citoyens et à l'élu est différent.

Il faut ajouter la dimension cohésion entre les différents points de vue des communes membres, la recherche de la syn,thèse afin que chacun s'y retrouve et puisse aainsi adhérer au projet communLe DG d'interco doit pouvoir convaincre un ensemble d'élus avec des connaissances et des niveaux de compréhension très variés.

Le DGS doit se préoccuper de l'ensemble des communes, car tous les maires sont présents lors des conseils communautaires.

Les compétences à gérer sont forcément différentes. les missions des agents aussi et le DG interco est porteur de la mutualisation qui n'est pas forcément bien vue du DG commune.

La proximité du terrain (élus et habitants) est plus importante dans une commune, avec des impacts forts sur

L'intercommunalité répond au principe de spécialité. Dans les communes, on est directement au contact de la population et il faut vraiment être multitâches.

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Page 46: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Pouvez-vous développer ?(fin)

DG d'interco moins soumis au fait politique, davantage dans la prospective et le projet, nécessité de s'adapter en permanence

Le DG ou DGA d'une commune doit gérer le quotidien et la proximité alors que le DG de l'Interco est encore loin des administrés

L'intérêt local, le service de proximité, la relation de proximité avec l'élu dans une commune ne sont pas encore

Sur une commune, on est essentiellement sur la gestion de services. L'interco est plus sur du développement d'un territoireLa présence des élus au quotidien parfois chefs de servicesPas les mêmes rapports avec le public et avec les élus;Travail de l'ombreProximité avec le terrain et la population

Le contact avec la population n'est pas le même

Plus coordonnateur que manager par rapport aux communes membres et aux autres DGS. Plus de mobilité et de présence sur le terrain.

Les EPCI ont pour vocation de développer des politiques publiques, d'en déterminer la stratégie et les objectifs poursuivis, autrement dit d'impulser une gouvernance de territoire dans un cadre qui reste encore celui d'une administration de mission. La commune est de plus en plus dans une gestion de proximité avec les contingences de celle-ci.Moins d'influence des élus sur le quotidien

Au niveau de l'intercommunalité, le souci du lien, de la relation, de la coopération entre les communes doit être permanent. C'est un autre pilotageQd on est au niveau de l'interco, plus il y a d'interlocuteur, plus c'est compliqué.

Impact de la proximité grandissantLa proximité des habitants alimente une approche 'terrain" favorable à la conception de l'organisation systémique

La taille et les particularités de chaque CT peuvent fortement influer sur ses besoins et son mode de fonctionnement

La différence repose sur le rapport au territoire bien que celui-ci soit gommé par les évolutions récentes du mode d'élection de l'assemblée intercommunale.A priori, je pense que les 2 métiers sont différents car 2 DGS de 2 communes différentes peuvent deja avoir des métiers tres différents

Le positionnement d'un DGS en intercommunalité dépend fortement des compétences déléguées ou mutualisées. Selon, il peut être une développeur plus qu'un manager.

Poids important des politiques

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Page 47: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

59% estiment que les cadres intermédiaires de leur collectivité n’ont pas la formation nécessaire pour faire face aux enjeux

Faut-il imposer un DGS unique ville centre-intercommunalité ?

27% 12%34%22%

Oui plutôt Oui tout à faitNon plutôt pas Non pas du tout

ST OUI39%

ST NON56%

Estimez-vous que les cadres intermédiaires de votre collectivité possèdent aujourd’hui la formation et les qualités nécessaires

pour faire face aux enjeux ?

Si NON, quels sont les trois points sur lesquels ils devront progresser en priorité :

NSP

5

37% 3%49%10%

Oui plutôt Oui tout à faitNon plutôt pas Non pas du tout

ST NON59%

ST OUI40%

NSP 1%

Travail en mode projet

Prise de décision

Communication avec les équipes

Management participatif

Stimulation du travail en équipe

Évaluation et reconnaissance du travail des agents

Capacité de délégation

Management intergénérationnel et interculturel

Maîtrise des réseaux sociaux et des nouvelles technologies

24%

18%

14%

13%

10%

8%

7%

4%

2% 47

Page 48: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

La fin du cumul des mandats : un changement plutôt bien perçu par les DG et DGA

Pour la relation avec votre élu

Pour le couple DG-DGA / Élu, comment voyez-vous la fin programmée du cumul des mandats :

TRES NEGATIVEMENT

Pour la gestion de votre collectivité

Pour faire avancer les dossiers de votre collectivité

44% 41%

40%

26%

TRES POSITIVEMENT

4%

46%4%

10% 39%

Mode de lecture : 44% ont placé leur curseur en moyenne autour de 3/4 soit plus près de l’extrémité « Très positivement ». Pour la relation avec l’élu.Seuls 4% voient la fin programmée du cumul des mandats très négativement pour la relation avec l’élu.

48

Page 49: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Pouvez-vous nous dire pourquoi ?(85 Verbatim)

L'élu sera plus disponible pour sa collectivité, mais pour autant aura moins connaissance des dispositifs et réseaux permettant l'avancement des "grands dossiers", cela favorisera plus la gestion quotidienne.Il aura plus de disponibilité pour la collectivité pour laquelle il est élu.Peu de cumulNon cumul de mandat = espoir de + de présence !

La fin du cumul des mandats aboutira probablement à une présence accrue de l'élu dans la commune. Ceci permettra sans doute une amélioration de la gestion des affaires courantes. Le risque est toutefois que l'élu empiète sur les attributions du DG. L'influence de l'élu risque d'être moindre, ce qui peut avoir un impact négatif sur le financement et l'avancement des projets.

J'aime à croire que le non cumul des mandats amènera des élus plus présents sur leur collectivité et plus impliqués car n'ayant pas d'autres préoccupations d'ambition ou partisanes en tête. En revanche, si le non cumul ne s'accompagne pas d'un réel statut de l'élu local, je crains la perte de nombreux élus de qualité et à haut potentiel qui préféreront ne pas s'engager. Serons-nous condamner à ne voir gérer des collectivités que des retraités, des fonctionnaires et des agriculteurs ?!...Plus de présence et d'implications de les dossiersPlus grande disponibilitéSes motivations seront davantage tournées vers la gestion de sa structure

Le cumul des mandats, même s'il doit demeurer encadrer, ne constitue pas le sujet ou le mal principal du secteur public local. Il s'agit à mon sens d'un faux débat.

Nécessité d'être dans le réseau présence plus importante de l'élu sur la collectivitéMaire-conseiller général, moins de disponibilité mais réseau plus large et connaissance des politiques départementales et des interlocuteurs, la fin du cumul, c'est un aussi un isolement.Plus de présence des élus dans leur collectivitéMeilleure clarification des rôles et missions de chacunDisponibilité et concentration sur l'enjeu de la structureC'est simplement une question de niveau d'investissement.

La gestion des conflits de pouvoirs m'apparait plus péjorative que l'interet d'un positionnement parisien jugé "facilitateur"L'exécutif se prendra pour le "PDG".La gestion d'une commune implique beaucoup de présence du maire et de plus en plusUne présence plus active sera profitable aux prises de décisions.Les élus vont se professionnaliser et devenir des techniciens ou des super- DG . Les frontières seront plus poreuses avec l'administrationPlus de disponibilité et de proximité

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Pouvez-vous nous dire pourquoi ?(Verbatim)

Le cumul des mandats est un non sens démocratique

Je pense qu'un Elu d'une collectivité de plus de 5000 habitants doit se consacrer qu'à sa collectivité. Le travail ne manque pas et la relation élu/dgs doit être permanente.investissement fort nécessaire

Une normalisation des relations entre élus des différentes strates et institutions évitera des avantages aux uns au détriment des autresJe parle du cumul des mandats dans le temps. Je crois qu'il est capital de se remettre en question dans sa pratique professionnelle et le mouvement des élus ne peut qu'assainir le travail des fonctionnaires territoriaux.

Approfondissement des dossiers1/les relations quotidiennes seront facilitées, 2/les décisions seront prises plus rapidement 3/ le portage des Dans le jeu de cour autour de l'élu, le DG ne dispose pas toujours de l'attention nécessaire pour faire valoir les orientations parfois diffi ciles dans un environnement contraint

Permettra d'éviter les situations de "favoritisme" dans la gestion des dossiers d'élus se retrouvant dans des mandats supra communaux (conseil Général...)Chacun dans son rôle d'élu aura à coeur de démontrer sa capacité à remplir son propre mandatUn élu qui ne cumule plus est plus présent mais du coup il moins accès à l'information sur les enjeux de demain, les subventions qui existent... Il peut également avoir une rupture entre le local et le national, avec la création d'une élite qui vote les textes mais qui n'ont plus connaissance de la réalité du terrain au niveau local.

2 mandats c'est suffi sant pour faire avancer les projets, ensuite renouvellement impératif du tandem pour éviter les phénomènes d'usure, de népotisme et de clientélisme.Le cumul ouvre aussi des portes ....

Un élu qui a un mandat exécutif et un mandat législatif est mieux armé pour faire face aux enjeux modernes et a plus de réseaux. Un élu consacré à un mandat exécutif local sera un potentiel supra DG communal et cela rendra diffi cile le positionnement du fonctionnaire et moins lisible le role et le territoire de chacun.

Peu d'incidence sur la gestion de la collectivité. De façon plus générale risque de moindre prise en compte des contraintes des collectivités dans les assemblées parlementaires.Elus disponibles pour le projet de territoireDes élus locaux plus présents, et moins épuisés. Mais il risque d'y avoir une déconnexion des élus nationaux avec

Plus de présence et meilleur implication des élus

Un homme, un mandat pour simplifier est le gage d'un bon fonctionnement de nos institutions et du renouvellement de notre personnel politique.Présence normalement accrue !Les conflits d'intérêt entre la commune et l'intercomm. C'est déjà le cas depuis le 23 mars 2014

Instauration d'une hiérarchie dans les différents mandats. manque de lien avec le terrain pour les élus occupant les plus hautes fonctions

Plus on a de relations avec les autres collectivités ou interlocuteurs, plus les dossiers avancent rapidement et financièrement - ceci dit le cumul des mandats est lourd pour l'élu

Plus de disponibilité , de temps à passer sur les dossiers et dans la réflexion , amélioration des compétences ( formation)

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Page 51: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Pouvez-vous nous dire pourquoi ?(Verbatim)

La fin des cumuls de mandats permettra une plus grande disponibilités des élus locauxL'élu omniprésent limite considérablement la capacité d'action du DGS ; "tiré vers le bas" pas une vision trop opérationnelle des sujets, il ne donne plus le meilleur de ce qui est attendu de lui : une vision. Le cumul est une occasion, pour l'élu, de s'ouvrir à d'autres responsabilités, de progresser dans son approche des problématiques.

Mon élu ne cumule pas. En revanche, le non cumul fera avancer l'égalité de traitement des dossiers par les collectivités d'un autre rang

Il sera plus présent et donc le travail sera plus facile mais notre territoire étant éloigné de la capitale nos dossiers seront beaucoup moins bien défendus et nos problématiques moins bien appréhendées.

La gestion étant de plus en plus contrainte, elle nécessite une prise de décision rapide mais également un temps d'analyse donc du temps de relationnel DG/éluInvestissement personnel pour un territoire cible

Le cumul des mandats reste une marque sur le poids de l'élu dans les relations interinstitutionnelles, cela alors même que en termes d'actions politiques, d'adaptation de la réponse publique, de gestion, je pense que le non cumul est très largement préférablePlus de disponibilités,plus réactif, plus d'investissement....La cohérence de la multiplicité des organes de décision locaux sera plus difficile à obtenir

Un élu centré sur sa collectivité sera plus disponible et sa doute plus investi. En revanche, s'il a un mandat départemental, régional voire national, ce peut être déterminant pour certains dossiers. Mais le non-cumul des mandats impliquera simplement une nouvelle culture territoriale.

L'élu sera plus disponible pour sa collectivité il lui faudra courtiser ses collègues influents pour faire avancer ses dossiers on aboutira à une spécialisation des mandats avec sans doute une moindre implication sur le terrain des élus nationaux

Le cumul des mandats implique moins de disponibilités de certains élus et peut être parfois la perte de vue de la mission d'intérêt général du politique en raison du cumul des rémunération plus que de mandat. Cela dit, le cumul des mandat a pour avantage une meilleure compréhension des différents enjeux et des dossiers. Il permet aussi une plus grande efficacité dans certains domaines du fait du non cloisonnement des informations par structure.Les élus peuvent en effet relayer les informations dans les différents structures où ils interviennent.

L'élu qui était auparavant parlementaire sera nécessairement plus présent dans sa collectivité et sans doute plus investi. Mais tous les exécutifs locaux aujourd'hui ne sont pas parlementaires et ils fonctionnent bien avec leurs équipes de direction générale. En ce qui concerne les dossiers de la collectivité, il y aura sans doute moins d'inégalités de traitement entre les collectivités.DisponibilitéLe cumul des mandats est un vrai problème mais le copinage politique pour les subventions égalementle cumul des mandats conditionne le réflexe qui consiste à essayer de faire avancer les dossier de sa collectivité.Forcément une présence accrue de l'élu et plus de temps à consacrer à la collectivité et ses projets 51

Page 52: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Pouvez-vous nous dire pourquoi ?(Verbatim)

Plus de temps, donc plus d'implication sur le territoire. A l'inverse, plus de diffi cultés à percevoir les enjeux trans-territoriaux

Très positivement : - des élus plus présents dans les collectivités, - meilleure répartition des fonds publics aux projets territoriaux

Le mandat de parlementaire allié à un mandat local permettait de bénéficier d'une capacité à plaider les dossiers territoriaux au niveau de l'Etat central.AMELIORATION DE LA REALISATION DUTRAVAIL EFFECTUE PAR LES ELUSRelation continue avec les adjoints et ses élus donc moins d'implication du DGS dans ce domaine par contre risque du Maire plus présent devenant DGS moins de réseau pour les mairies actuellement parlementaires pour faire avancer les dossiers

Intensification de la relation, implication plus forte dans les dossiers locaux mais influence nationale moindre (?)Meilleure disponibilité

Des représentants nationaux coupés des réalités locales vont avoir à faire à des énarques et autres qui ne connaissent pas le terrain et vont imposer encore plus une vision totalement déformée de la réalité

Plus de disponibilité, une meilleure connaissance des dossiers et beaucoup plus de temps sur le terrain auprès des citoyens. Mais moins de relations systématiques avec les élus nationaux, régionaux ou européens

Un élu plus présent, c'est avoir le temps d'échanger sur le fond sur les projets Un élu non cumulard, c'est plus de diffi cultés pour avoir accès aux services des CG et des CRIl est vrai que le cumul des mandats favorisait les financements croisés.

"Mon "maire ne cumule pas et il est donc très présent ce qui dans le contexte actuel est très important on a le temps de discuter et de se poser cela peut être un ecceuil pour vendre les projets et obtenir plus de soutien financier

J'ai la chance de composer un bon binôme avec mon maire et la plupart des élus ce qui permet de rester positif pour mener les gros dossiers en cours qui subisseent les diffi cultés financières de part et d'autres

Plus de temps à consacrer à sa collectivité, proximité des agents de la collectivité et des citoyens

Dans ma situation cela ne changera rien. Au delà des mandats des élus, la force des réseaux professionnel sont une force complémentaire à ce qui pourrait s'apparenter au lobbying des élus titulaires de plusieurs mandats.

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Page 53: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Pouvez-vous nous dire pourquoi ?(Verbatim)

L'élu disposant d'un mandat local et d'un mandat supra (Département, Région, Parlementaire) aborde les projets de manière plus élargie. Il a une ouverture d'esprit et une connaissance des politiques publiques que n'a pas un élu local.

Si le changement d'élus ou pour ces derniers de fonctions permet d'apporter souffle renouvelé à la collectivité, l'apparition de nouveaux élus sans passé électoral est pénalisant dans l'avancement des dossiers.

1)le pilotage politique des dossiers est de plus en plus sensible, il nécessite du temps et de l'engagement des élus. 2) pour retrouver un lien "sain" avec les citoyens, le non cumul des mandats peut redonner du sens à l'action publique conduite par les élus.

Avec moins de mandat, l'élu sera plus disponible au sein de la collectivité, donc une meilleure réactivité. Mais il aura moins de "réseau".

Au sein de la collectivité, aucun élu communautaire n'a d'autres mandats (qu'ils soient nationaux, régionaux ou départementaux) : donc peu de changement en perspectives. Par contre, les élus des collectivités supérieures seront peut-être plus favorable à notre territoire s'ils n'ont pas en gestion d'autres collectivitésFavorable a la gestion de la collectivité mais peut être trop présent de fait donc une position de chef de serviceL'élu sera plus disponible. Il servira de tampon entre l'administration et l'administré

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Page 54: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

69% ont le sentiment que la confiance des citoyens pour leurs élus se dégrade

Plusieurs enquêtes soulignent la dégradation de la confiance des citoyens vis-à-vis de leurs élus. Avez-vous ce sentiment ?

50% 19%27%3%

Oui plutôt Oui tout à faitNon plutôt pas Non pas du tout

ST OUI69%

ST NON30%

NSP

1

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Selon vous, quelle serait la mesure prioritaire pour renouer ce lien distendu ? (178 Verbatim)

Annuler les indemnités des élus. L'elu, comme un président d'association, doit être bénévole pour être respecté.

Mettre en lumière (pas en propagande) les actions menées et les contraintes en face des évolutions sociales et sociétales. Développer le sens de la responsabilité des citoyens aux côtés des élusUn sens de l'interet général et du desinteressement renouvelésAméliorer la transparence de la gestion publique et homogénéiser les comptes publicsLa 6ème République ?Retrouver le sens de l'intérêt général

Les administrés sont embrouillés, déstabilisés, par le "flou artistique " de la réforme territoriale et par un développement de l'intercommunalité très inégal d'un territoire à un autre. Tout ceci est couplé avec un désengagement de l'État qui retire de nombreux fonctionnaires "de proximité". La confiance ne reviendra que si un effort de clarification est fait dans un souci de stabilisation des institutions.Tenir les engagementsClarté de l'investissement publicPlus d'instruction civique dès le primaire, plus personne ne sait qui fait quoi....

Réduire le nombre de mandats dans le temps pour assurer un renouvellement plus fréquent des équipes municipalesUn seul mandat et pas plus de deux mandats consécutifsLa communication, la participationRedonner du sens, communiquer sur les décisions positives ou négatives, être présent sur le territoire.Démocratie participativeRapprochement des citoyens aux décisions prises par la collectivitéLa fin des carrières politiques .....La proximité et l'intégrité. Fin du cumul des mandats. C'est aussi les médias qui entretiennent ce phénoméne.Limitation durée des mandats électifs non cumul des mandats

Une meilleure adéquation entre l'élection directe et les instances de décision. Les représentations indirectes (communautés, syndicats)diluent la responsabilité des décisions vis à vis des citoyens.

Les citoyens ne se contentent plus de discours lénifiants; ils attendent des stratégies affirmées et surtout des actes en cohérence

Une grande proximité avec les habitants et la mise en place effective du non cumul des mandats y compris au niveau horizontalDe la pedagogie

…Pas une mesure, mais que les élus les plus exposés médiatiquement (et tous les autres bien entendu) se montrent irréprochables (pas d'affaires judiciaires, ...).

Davantage de présence des élus sur le terrain !!!... et une nouvelle approche des politiques publiques, beaucoup plus participative. Cela nécessite une prise de conscience jusqu'ici totalement absente.

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Selon vous, quelle serait la mesure prioritaire pour renouer ce lien distendu ?(Verbatim)

Une acculturation des citoyens à la gestion publique à distinguer de la pseudo information qui existe dans les médias actuellement

Aller au contact direct au porte aprte plus efficace q les réunions de quartiers ''tare a la creme'' ne débouchant généralement sur rien

Il n'y a pas de recettes à ce jour. Changer les Hommes (comportements + nouvelles générations) et changer les structures et leurs statuts(organisations territoriales certes mais aussi, les organes représentatifs, et autres partis et syndicats, dont souvent la représentativité, autre qu'institutionnalisée, n'est plus réellement représentative de la société et de ses composantes.....L'organisation de la Démocratie, doit être modernisée......

Suppression du nombre de collectivités, diminution du nombre d'élus. Clarté dans les objectifs. Obligation d'un plan puriannuel d'investissement en début de mandat

Les moyens d'information sont tels aujourd'hui que chacun se croit le mieux informé... avec les interprétations qui en découlent . En coséquence l'élu n'est plus écouté , souvent considéré par beaucoup (à l'exemple de quelques cas isolés surmédiatisés d'élus) comme l'arbitre impartial entre ses intérêts particuliers et l'intérêt général. Il faudrait restaurer le vrai dialogue démocratique du groupe, la confiance et le respect de l'autre, ce que les nouvelles technologies de communication ne permettent malheureusement pas d'apprendre.

La confiance s'établit avec une proximité de l'élu et du citoyen, et non pas seulement au travers des différents supports de communication et d'information. La concertation serait l'idéale si TOUS les citoyens s'impliquaient et ne soient pas seulement dans une position de "consommateurs" passifs...Ne plus faire de clientélisme !!! et ne voir que l'intérêt généralPlus de proximité et le non cumul des mandatsQue les élus soient davantage des gestionnaires et moins des profiteurs du systèmeNe pas tout promettre mais tenir ce que l'on a promis être irréprochable et le montrerL'honnêteté, la transparence mais ça ne suffit pas : les medias renforcent le phénomène naturel

Pour compléter la réponse précédente je pense que les citoyens ne portent de discrédit à leurs élus locaux et font confiance à leur maire ( élu de proximité en contact avec la population ). Par contre plus on s'éloigne du local plus la confiance diminue. Pour renouer la confiance il faut davantage de transparence dans la gestion financière. De plus, il y a trop d'affaires politiques à scandale qui sont responsables de cette perte de confianceLa suppression du cumul des mandats

Tenir les engagements électoraux Ne pas avoir d'engagements démagogiques + associer le citoyen aux décisionsPlus de démocratie participative

Les bonnes compétences aux bons échelons territoriaux , la suppression de doublons - de competences et financements croisés ,la clarification des compétences , ne pas laisser à la commune des compétences qui devraient relever des interco.( ex : planification en Urbanisme , voire ADS , polices des compétences dejà transferrées , subsistance de syndicats intercommunaux obsolètes ou pratiquement vides de compétences - malgré les textes les résistances sont fortes pour l'immobilisme ...)

Plus d'écoute de la population et de respect envers celle-ci. Ne pas promettre des choses que l'on ne peut pas réaliser. Etre juste et sociable

Mandat unique

La parité introduit un nouveau brassage dans les conseils municipaux : il faut voir ce que cela va apporter vraiment. Parler vrai aussi est nécessaire : dire ce qui est aux administrés sans mesurer le risque que peut engendrer la parole d'une vérité qui n'est pas toujours bonne à direLe non cumul et le nombre de mandats limitésLa mise en évidence de l'action publiqueCumul des mandats Limitation des mandats à 2 ou 3 renouvellement

Que les services de l'Etat cessent d'imposer toujours plus de normes et de contraintes sans donner les moyens nécessaires

Quand je réponds "oui plutôt" c'est qu'au niveau communal ça va encore, mais en politique nationale c'est "oui tout à fait". retrouver des hommes de vocation, plus pédagogue, moins carriéristes et qui expliquent honnêtement les chosesFaire ce qu'on dit et dire ce qu'on fait et réciproquementL'exemplarité

Les "affaires" nationales pourraient peut être s'arrêter ! Un comportement exemplaire de tous les élus nous y aiderait.Transparence et primer notion intérêt général à intérêt personnelUne participation plus active des citoyens à la vie publique.Non cumul des mandats et limitation à deux mandats successifs.La communicationTransparencePrésence, implication, mobilisation explications

Du courage de la part des élus, d'assumer la situation de leur CT d'etre transparent, de prendre et assumer des décisions sans retropédalage, de s'associer des collaborateurs pertinents pour placer l'élu au bon niveau dans son rapport à ces concitoyens.Agir efficacement pour 'intérêt général et non pour la représentation d'intérêts particuliers

Responsabiliser la presse, car les citoyens ont confiance en leurs élus locaux, et notamment municipaux ! il existe un décalage entre le résultat des enquêtes et le nombre de rendez-vous que sollicitent les citoyens avec leur maire. Ces demandes de rendez-vous son le signe de cette confiance ! élection au suffrage direct des élus intercommunaux.Plus de transparenceFaire ce que l'on dit, dire ce que l'on fait.

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Selon vous, quelle serait la mesure prioritaire pour renouer ce lien distendu ?(Verbatim)

Respecter ses engagements

Partage des richesses (politique à mener sur le territoire de la Région) et nouvelles idées à trouver pour l'équité entre Français.

Communiquer davantage sur la gestion locale dans un contexte de fortes diminutions des recettes de fonctionnement. Engager une démarche participative pour valoriser le service public tout en démontrant qu'il faut se recentrer sur les fondamentaux de l'action proximitéCommunication, identification du qui fait quoi et commentUne prise de conscience des élus de la déconnexion des réalitésMandat unique totalPlus de service du service public et moins de corruption....L'allongement de la durée du mandat qui éviterait une politique électoralisteSupprimer les politiques ou bien clarifier leurs relations floues avec le monde des affaires.Aller à la rencontre des citoyensL'écoute, la proximité et la pédagogie sont les moyens les plus concrets

Communication démocratie participative (ouverture des commissions au x non-élus, référendum locaux...) Et Respect des promesses surtout

C'est un problème sociétal dont la résolution n'est pas à la portée des collectivités, largement impulsé par les médias et l'attitude de certains élusQue les discours soient plus proches des positions qu'il est possible de tenirLa limitation des mandats dans le temps qui empêcherait l'accumulation de privilèges exorbitants

Un meilleur traitement médiatique de l'action publique : moins démagogique (citoyens, dites-nous comment vous voyez les choses) mais plus précis (voici quelles sont les décisions qui ont été prises et pourquoi et quand le sujet d'une révision de ces décisions sera à l'ordre du jour).Que les "grands politiques "arrêtent leurs c....

Non cumul, nombre limité de mandats succcessifs, statut de l'élu pour favoriser ces allers-retours vie professionnelle/ mandat électif Des moyens accrus pour els collectivités pour concrétiser les projets

Favoriser la participation citoyenne en énonçant à l'avance les règles et conditions de la participation : sur quoi l'on consulte ? ce qui est discutable et ce qui ne l'est pas ; ce qui sera fait de l'avis des citoyens etc...

Faire le ménage tous partis confondus des quelques individus qui nuisent à l'image de l'immense majorité des autres Elus.Etre transparent dans l'action pour les élus

Aller à leur rencontre par tous moyens, faire de la pédagogie, répondre aux médias qui font leurs choux gras des Affaires et déconsidèrent les élus de base

La fin du cumul et de courage décisionnaireMieux expliquer les réalités et contraintes aux usagers, ne pas fonctionner sur du clientelismeLe non cumul en est une : il assure un contact de terrain avec la population de bien meilleure qualitéPlus de concertationLes élus devraient donner de la vision et faire ce qu'ils disentDU SENS ET DES VALEURSPlus d'information directe auprès des citoyens afin de prendre le temps d'expliquer l'action publique locale et ne pas se contenter des réductions proposées par la presse en général (mais pas la presse territoriale bien sûr !)

Le non-cumul des mandats. Sanctionner plus sévèrement les infractions commises dans le cadre des mandats électifs : inéligibilité plus longue (10 ans) voire perpétuelle.Les élus locaux sont moins concernés . le recrutement des élus ne pourrait-il pas se faire par concours ?Former les médias au monde de la territoriale notamment...

La suppression du cumul des indemnités voir la baisse substantielle des indemnités. Une communication sur les actions plus régulière et pas seulement en fin de mandat.Plus de concertation encore et encore

Une plus grande participation des habitants à la vie démocratique de leur cité et une meilleure association de ceux-ci aux enjeux locaux par les élus.La constanceDemocratie participativeRéduction de la durée des mandats enchainés et réduction du cumulLa présence des élus sur le terrainL'exemplarité.Suppression du cumul des mandatsUne plus grande clarté dans l'organisation territorialeInformation des administrés quand au rôle et aux contraintes des élus face à leurs demandesFaire ce qu'on dit et ne pas tout promettreLe non cumul des mandats dans le temps.Une plus grande moralisation de la vie politiquePlus de proximitéDavantage de proximité et prise en compte de la demande de la populationAction concrète et capacité a communiquer

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Selon vous, quelle serait la mesure prioritaire pour renouer ce lien distendu ?(Verbatim)

Renouvellement important de la classe politique nationale, fin des "professionnels de la politique"Introduction de la société civile dans les instances décisionnaires.Beaucoup de pédagogie Pragmatisme respect de tous les interlocuteurs langage de véritéUn plus grand renouvellement lors des élections (limitation du nombre de mandat local ?Arrêter avec les "affaires" en haut lieu, ne pas mélanger les élus et les hommes politiques.Dire ce que l'on fait et faire ce que l'on a dit

"Statut" des élus trop laxiste qui laisse la place aux dérapages de plus en plus fréquents mauvaise image . éloignement des préoccupations citoyennes et des réalités de terrain, mauvaise communication....Moins de politique et langue de bois. Plus de pragmatisme local.

La vision diffusée largement dans les médias porte sur quelques élus connus mais ne reflête pas l'image locale des élus qui sont au contact de leurs administrés au quotidien. Les élus doivent donner le sens de l'action publique, c'est à dire ce pourquoi ils ont été élus alors que ce qui est le plus souvent affiché ce sont des querelles de personnes avec des enjeux de pouvoir personnels.

Que les élus retrouvent une capacité d'écoute qui leur permettra de développer des politiques publiques qui répondent aux préoccupations du plus grand nombre et pas au microcosme lobbyiste qui les entoure et leur fait peur.Fin cumul mandatFaire de la politique autrementLa fin des fausses promesses lors de la propagande électorale (genre faire baisser les impôts nationaux)Démocratie participativeCréer du lien social effectif avec une forte présence sur le terrain

Que les élus nationaux arrêtent de faire n'importe quoi et que la presse nationale s'intéresse d'avantage aux réalisations et réussites localesLe discrédit des mandataires nationaux rejaillit sur les élus locaux.Trop d'affaires relayées par les médiasUne cessation des "affaires" en tout genre...surtout au plus haut niveau de l'EtatLe respect des engagement , proximité sur le terrain, communication des réalisations,

La suppression du cumul des mandats et des fonctions (président de SEM par exemple) serait une bonne chose, car les citoyens ont besoin d'élus présents, ancrés dans leur quotidien, et notamment avec des niveaux de rémunérations raisonnables et transparents.Susciter les vocations et diminuer la judiciairisation de la vie politique

Limiter la durée des mandats locaux (pas plus de 2 consécutifs)Réduire la médiation à outrance, déformée et disproportionnée, sur cette thématique.Cela se ressent moins dans les collectivités de moyenne importance où le maire reste proche le non cumul et le recentrage de la présence sur le terrain est une des priorités je pense aussi que le sens moral devrait être mis en avant (moins de festivités ...) afin de démontrer aux concitoyens les efforts de tous

Résultat : - la population de Fréjus s'est tournée vers le FN, - les 2 mesures prioritaires : la présence locale des élus et la fin du cumul des mandats

Une simplification du mille feuille territorial. des clauses de compétences spécifiques par entité territoriales (Région, Département, communes, ...)L'intégrité, l'exemplarité de tous les élus.Gagner en proximité

Développer les services de proximité. hors la réforme territoriale agrandit les territoires et éloigne le citoyen des élus. faciliter la vie aux citoyens, arrêter l'augmentation des tarifs et de la fiscalité.Une démocratie participative renouvelée et des élus pédagogues

Une meilleure instruction civique des administrés sur le rôle de l'élu local, ses marges de manœuvre réelles et sur le fonctionnement d'une administration territoriale.Exemplarité et efficacité du service public

Fin du cumul ...... dans le temps fin des droits de vote et d'éligibilité en cas de condamnation en résumé, des élus exemplaires !Transparence de la vie publiqueLe lien direct avec la populationMOINS D'ELUS, moins de niveaux institutionnelsContinuer à être honnête dans le discours et les promesses à la population

Les outils de participation citoyenne. Une convergence entre les projets portes en campagne électorale et les actions réellement mises en oeuvreAgir DéciderSuppression du cumul des mandatsLe non cumul des mandats y participeraLa solidarité des exécutifs territoriaux et de l'état

Application sans délai de la suppression du cumul des mandats et une application très ferme des dispositions de la loi sur la transparence et le moralisation de la vie publiqueCommuniquer

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Selon vous, quelle serait la mesure prioritaire pour renouer ce lien distendu ?(Verbatim)

La fin du cumul, l'arrêt des affaires publico-médiatiques

Moins de magouilles et de clientéliste, moins de mépris, l'équité de progression sur l' avancement de carrière des agents et l'attribution des postes proposés en mobilité interne qui sont illégales car souvent ces postes sont pourvus sans alors que les entretiens professionnels n' ont encore commencés.

Plus de communication, de participation et de transparence sur les services publics et sur la gestion. Moins d'imposition locale. Plus de partenariat entre collectivitésMandat gratuitSimplifier les politiques publiques, revenir aux fondamentaux.

Que les décisions des élus soient clairement guidés par l'intérêt général et non des soucis de réélection ou de satisfaction apportée à tel ou tel réseau.Pas de clientélisme ... et pas de promesses de campagne...1/non cumul 2/statut de l'élu 3/démarches participatives

Toujours pareil, une meilleure communication et éviter de créer des précédents qui entachent l'image des élus.

La démocratie participative, le lien avec les comités de quartiers, le partage d'information même si in fine la décision appartient aux élus. La transparence de la vie publique à tous les niveaux.

La clarification des compétences , la multiplication des bilans d'étapes n'occultant rien des difficultés à dépassées et la démocratie participative pourrait constituer un cocktail de restructuration de la confiance.Fin du cumul des mandats

Perte de confiance surtout vis à vis des élus nationaux. Pour les élus locaux, besoin de proximité et de prise en compte des attentes des besoins des populations et de la cohésion sociale (pour un bien vivre sur un territoire)Transparence, honnêteté et renouveau dans le paysageLa proximité et l'écouteL'exemplaritéRELANCER L'EMPLOI redonner du pouvoir d'achat pour sortir les gens de leur morositéPour l'élu comme pour le DG être sur le terrain quand il fautPlus de transparence, de pédagogieUne meilleure communication du travail réel d'un élu

L'élu doit être pédagogue et doit dire la vérité.Il doit être transparent car l'administré est en mesure de comprendre les difficultés de la collectivité.

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Page 60: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Les mesures de la réforme territoriale : des mesures jugées généralement comme un progrèsUne réserve sur la suppression des départements

9%

24%

6%

17%

52%44%

81%

63%

35%27%

12%17%

3% 5%1% 3%

Une régressionUn progrèsNI l'un ni l'autreNSP

Les mesures de la réforme territoriale constituent-elles à votre avis une régression, un progrès ou ni l’un ni l’autre ?

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Décentralisation : 46% estiment qu’il faut la renforcer

Parmi les 3 propositions suivantes, quelle est celle qui correspond le mieux à ce que vous pensez en matière de décentralisation ?

Il faut renforcer la décentralisation et transférer de nouvelles compétences aux collectivités

La décentralisation a atteint un niveau suffisant

L’État doit recentraliser la gestion de certaines compétences

46%

31%

23%

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Page 62: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Communes et départements : les collectivités pour lesquelles DG et DGA ne sont pas très optimistes quant à leur action

Les communes

Compte tenu du contexte financier, êtes-vous plutôt optimiste ou pessimiste pour l’action des collectivités ou établissements publics suivants ?

TRES PESSIMISTE

Les intercommunalités

Les départements

53% 2%

17%

1%

TRES OPTIMISTE26%

48%6%

60%

18%11% 41%Les régions

33%

Mode de lecture : 48% ont placé leur curseur en moyenne autour de 3/4 soit plus près de l’extrémité « Très optimiste » en ce qui concerne les intercommunalités.Seuls 17% se disent très optimistes pour l’action de ces dernières.

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Assouplissement du statut, flexibilité des cadres d’emplois : les pistes d’évolution du statut de la fonction publique plébiscitées

24%

48%

48%

30%

27%

10%

20%

28%

18%

14%

39%

22%

17%

36%

28%

26%

9%

6%

15%

30%

Oui assez Oui tout à fait Non plutôt pas Non pas du tout

ST OUIST NON

65%

31%

51%

58%

NSP

1

1

1

Moins d’encadrement national des rémunérations à travers le point d’indice au profit d'une autonomie de décision des élus

Un assouplissement du statut quant au déroulement de carrières et à l’avancement

Moins de rigidité des cadres d’emplois, des catégories et des filières

Davantage de facilité pour l’embauche des contractuels

Enfin, parmi les pistes d’évolution du statut de la fonction publique, dans les années qui viennent, souhaitez-vous que l’on se dirige vers :

La fin de l’emploi à vie des fonctionnaires

23%

34%

68%

76%

41%

48%

1

1

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Page 64: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Conclusions

I. Les enjeux du mandat 2014-2020 PRIORITE n°1 : La recherche de marges de manœuvres financières

Que ce soit en tant que DG/DGS ou d’un point de vue extérieur, la priorité n°1 pour cette mandature reste la recherche de marges de manœuvre financières dans ce contexte difficile. La modération de la fiscalité et la mutualisation des

services seraient les 2 autres priorités mais en tant que DG/DGA : le management interne de la collectivité reste prioritaire.

La réduction des dotations aux collectivités pour réduire le déficit public : un choix estimé injustifié pour 60%

59% déclarent que leur collectivité ne pourra y faire face (dont 13% « pas du tout »)Cependant 36% déclarent tout de même qu’elle « pourra plutôt » , oui, y remédier.

L’optimisation de la gestion RH : 1er levier à utiliser selon eux pour faire face à cette réduction de marges de manœuvre (93%)La baisse des investissements serait le 2nd levier à utiliser pour 84% d’entre eux, un levier très souvent cité également

dans les verbatim.L’augmentation de la fiscalité locale ne semble pas être la meilleure solution en revanche puisque + de la moitié

(54%) sont contre. Bilan mitigé pour la baisse voire la suppression du niveau des services (42% contre, 58% pour), la mission de service

public restant une valeur à leurs yeux.L’optimisation et la gestion du Patrimoine reste également une solution très souvent citée.(verbatim)

Pour cette optimisation de la GRH : non remplacements + non recrutements + lutte contre l’absentéisme sont nécessaires 92% citent le renoncement à certains recrutements

89% un moindre remplacement lors de départs à la retraite ou de la collectivité83% la lutte contre l’absentéisme.La baisse ou la stagnation de la rémunération des agents ainsi que des restrictions de l’avancement des agents ne

sont pas souhaités pour 55% d’entre eux et 72% estiment qu’il n’est pas nécessaire de réduire les efforts en faveur de la protection sociale complémentaire.

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Page 65: Les DG de collectivités contraints à l'exploit

Conclusions

I. Les enjeux du mandat 2014-2020 (suite)

SPORTS & CULTURE ( 90%), RESEAUX & VOIRIES (61%) , TRANSPORTS (58%) : les 3 secteurs sui seront touchés selon eux par la baisse des investissements 66% déclarent en revanche que le secteur du scolaire et de l’enfance ne sera pas touché (14% de « sûrement pas) tandis que 8% déclarent que « de toute façon, tous les secteurs seront touchés ». Les aides à la vie associative (donc culture) est un item qui revient très souvent dans les verbatim.

RENFORCEMENT DE LA MUTUALISATION DES SERVICES : 93% y sont favorables La mutualisation des services est également une piste d’amélioration de la situation très souvent citée dans les verbatim. NOUVEAUX ENJEUX LOCAUX : peu de perspectives d’amélioration en général

Que ce soit pour le maintien de la cohésion sociale (65%), la préservation de l’égalité des territoires (84%), la capacité d’investissement de la collectivité (86%) ou encore la sauvegarde du service public de proximité (66%), la majorité pense que la situation va se dégrader. 39% estiment qu’elle va également se dégrader en ce qui concerne la simplification normative (contre 19% qui pensent qu’elle va s’améliorer). La protection de l’environnement est également montrée du doigt puisque 35% estiment que la situation est en passe de se dégrader également.

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Conclusions

II. Les enjeux pour les DG-DGA (suite)La fonction de DG-DGA jugée plus difficile à tenir par conséquent aujourd’hui : 77% pensent qu’il est plus difficile d’être DG/DGA en 2014 qu’en 2008 (dont 38% de « oui tout à fait »)Le manque de moyens financiers, le contexte de crise économique, la complexité des procédures, la multiplication des textes et réformes, les contraintes juridiques ainsi que la pression (« faire plus avec moins ») et les tensions internes restant les éléments les plus souvent cités comme explications à cette difficulté à être DG DGA.

Leurs 3 priorités en terme de management : la mise en évidence du sens du travail (22%), l’évaluation et la reconnaissance des agents (21%) et le travail d’équipe (19%)Le Bien-être au travail n’arrive qu’en 4ème position(18%) suivi par la formation des cadres intermédiaires (12%)

Le sens du travail utile et l’attachement à la mission de service public sont des notions auxquelles les DG sont très attachées lorsqu’on leur demande de développer .(« le sens du service public et la valeur qu’il porte » , « le sentiment du travail utile » )

Participation à la complémentaire santé : 75% déclarent l’avoir mise en place (63%) ou être en train de la mettre en place (12%)

FINANCES-GESTION ET MANAGEMENT : les compétences que devront posséder les futurs DG et DGA 25% pensent que ce seront les compétences les plus sollicitées prochainement, des compétences qui répondent à la recherche de

marges de manœuvre et au besoin de gestion des RH. Le profil de « Gestionnaire « et « Entrepreneur » : les profils dont les collectivités auront donc prioritairement besoin dans les

années à venir selon eux.

Les métiers de DG commune vs Interco : des métiers estimés différents pour 80% d’entre eux.La notion de proximité élus-usagers, très souvent citée pour le DG d’une commune.

56% ne pensent pas d’ailleurs qu’il faille imposer un DGS unique ville centre-intercommunalités

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Conclusions

II. Les enjeux pour les DG-DGA (suite)59% déplorent un manque de formation des cadres intermédiaires pour faire face aux enjeux Ils devront en effet progresser sur le travail en mode projet (24%), la prise de décisions (18%) et la communication avec les équipes (14%)

La fin du cumul des mandats : un changement plutôt bien perçu par les DG et DGA notamment pour la gestion de la collectivité 46%), la relation avec l’élu (44%) et l’avancement des dossiers (39%).La notion de disponibilité accrue, très souvent citée dans les verbatim

Un sentiment de confiance des citoyens pour leurs élus qui se dégrade effectivement selon eux (69%)

Les mesures de la réforme territoriale jugées comme un progrès pour la majorité81% pour la refonte de la carte intercommunale en fonction des bassins de vie63% pour la fin de clause de compétence générale pour les départements et les régions52% pour la réduction du nombre de régionsEn revanche 24% estiment que la suppression à terme des départements constituerait une régression (contre 44% pour)

Décentralisation : 46% estiment qu’il faut la renforcer, 31% estiment qu’elle a atteint un niveau suffisant

Communes et départements : les collectivités pour lesquelles DG et DGA ne sont pas très optimistes quant à leur action

Assouplissement du statut, flexibilité des cadres d’emplois : les pistes d’évolution du statut de la fonction publique plébiscitées(respectivement 68% et 76% de Oui)En revanche les pistes telles que moins d’encadrement des rémunérations à travers le point d’indice au profit d’une autonomie de décision des élus, davantage de fiscalité pour l’embauche des contractuels ou encore la fin de l’emploi à vie des fonctionnaires ne sont pas des directions vers lesquelles ils souhaitent aller dans les années à venir (respectivement 65%, 51% et 58% de non)

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