Les dangers d'Internet

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Diaporama destiné aux élèves de collège et à leurs parents sur les dangers d'Internet

Transcript of Les dangers d'Internet

• 36 % des 11/13 ans ont été en contact avec des images violentes, dégradantes ou pornographiques (1)

• 96 % des 15/17 ans surfent tous les jours sur Internet (1)

• 42 % des parents ignorent que leurs enfants ont un blog (1)

• 74 % des bébés français de moins de deux ans sont présents sur le web par le biais de photos ou de profils sur les réseaux sociaux (2)

1. Source Action Innocence, vidéo Nadine Morano, Secrétaire d'Etat en charge de la Famille2. Avg.com/ca-fr/actualités-articles-de-presse.ndi-284095

Les jeunes forment la population la plus exposée et la plus ciblée par les

prédateurs de toutes sortes sur le Net. C'est en effet un media de

référence : en 2003 plus de 87% des 12/17 ans se sont connectés à

Internet

La vie privée des jeunes peut être envahie de différentes manières. C'est le cas, par exemple, quand ils :

• remplissent des formulaires pour participer aux concours des sites Web commerciaux ;

• donnent des informations les concernant à des inconnus rencontrés dans un chat ou une messagerie instantanée ;

• donnent des informations personnelles lors de leur inscription à divers services Internet ou logiciels (messageries instantanées, chat, partage de fichiers, etc.) ;

• fournissent leur profil personnel lors de leur inscription à des comptes de mails ou messageries instantanées gratuits.

Il existe différentes formes de cyberintimidation ou cyberharcèlement :

• parfois, il s'agit d'insultes ou de menaces directement envoyées à la victime par mail ou messagerie instantanée ;

• les jeunes peuvent aussi faire circuler des commentaires haineux visant une personne, par le biais du mail et des messageries instantanées, ou en les affichant sur des sites Web, ils le font souvent sous une fausse identité ;

• par ailleurs, de plus en plus de jeunes sont victimes d'intimidation par le biais de messages textes envoyés sur leur cellulaire, ce type de téléphone échappe en effet complètement à la surveillance des adultes ;

• 10 % des collégiens en seraient victimes.

Chats, mails et messageries instantanées sont des environnements où les jeunes risquent de rencontrer des prédateurs sexuels. L'anonymat propre à Internet

favorise confidences et révélations intimes, et les prédateurs s'en servent pour

établir rapidement une relation de confiance avec des jeunes qui manquent

encore de jugement et d'expérience.

On peut en effet tomber par hasard sur un site pornographique :

• en se servant d'un moteur de recherche ;• lors d'une erreur de frappe en tapant l'adresse

d'un site ;• en cliquant sur un lien dans un mail, une

messagerie instantanée ou un chat ;• en utilisant les logiciels de partage de fichiers qui

véhiculent beaucoup d'images et de vidéos pornographiques facilement accessibles.

La désinformation y est courante sous de multiples aspects :

• les sites haineux qui propagent des propos diffamatoires en diffusant ouvertement des points de vue extrémistes ;

• les sites commerciaux où les publicitaires créent des environnements à la fois informatifs et amusants dans le seul but de promouvoir leurs produits auprès d'un public cible ;

• les pages Web, généralement personnelles, où n'importe qui peut publier ce qu'il veut en prétendant que c'est vrai et présenter de simples opinions comme des faits ;

• les sites « pastiches » ou parodiques, qui induisent volontairement le visiteur en erreur, soit pour s'amuser, soit pour des raisons politiques, ou pour montrer aux jeunes combien il est facile de duper les gens en ligne ;

• les canulars diffusés par mail, qui diffusent fausses alertes aux virus informatiques, procédés bidon pour soi-disant faire fortune, légendes urbaines et alarmes sanitaires infondées.

On retrouve sur Internet un univers de violence.

• Pages Web où règne un humour cruel typiquement adolescent.• Sites qui n'hésitent pas à diffuser des images de torture et de sadisme. • Musique aux paroles très violentes (parfois censurées dans les disques

vendus en magasin), images, vidéoclips et jeux en ligne tout aussi inquiétants.

• Sites « sanglants » qui montrent des images réelles d'accidents, de tortures ou de mutilations. Beaucoup d'adolescents considèrent ces sites comme inoffensifs, l'équivalent en ligne des films d'horreur, mais on y trouve une inquiétante combinaison de violence et de sexualité.

• Propos haineux allant du racisme fanatique à la satire cruelle de nombreux sites populaires chez les jeunes. Les groupes haineux, comme ceux qui militent pour la suprématie de la race blanche, font de plus en plus appel à Internet pour recruter des jeunes. Ils utilisent mails et chats privés pour s'attaquer, loin des regards indiscrets, aux adolescents les plus vulnérables.

• Vidéo Action Innocence - Pierre Arditi

Avec la webcam on risque d’être victime d’un enregistrement, d’une modification ou d’une

rediffusion de son image, sans son consentement. On peut aussi visionner sans le vouloir, des images ou des scènes choquantes mises en ligne par des exhibitionnisme par exemple. Enfin, il faut savoir

qu’une webcam peut être déclenchée à distance et à son insu.

La prolifération des jeux de hasard et des sites de paris sur Internet n'a fait qu'augmenter le nombre impressionnant de jeunes qui s'adonnent au jeu. C'est devenu chez les adolescents une addiction plus importante que la cigarette, l'alcool ou les

drogues. Les jeunes qui maîtrisent bien les nouvelles technologies se tournent de plus en plus vers les sites Internet de jeux de hasard parce qu'ils

sont faciles d'accès, pratiques et anonymes.

On entend par spams ou pourriels tous les messages non sollicités, publicitaires ou non, qui envahissent de plus en plus nos

boîtes à lettres électroniques. Ce fléau s'est développé de manière spectaculaire : en

2002, en Amérique du Nord seulement, le nombre de pourriels a décuplé, et on

estime qu'il représente désormais près de la moitié de tous les mails.

95 % des sites que les jeunes disent fréquenter possèdent du contenu commercial. Et ces produits

sont parfois directement nuisibles à leur santé.Cependant, les jeunes sont le plus souvent inconscients

de la nature commerciale de ces sites (publijeux, mondes virtuels). On a constaté que 95 % des sites

pour enfants collectent des informations personnelles pouvant identifier les jeunes

internautes.Les informations personnelles ont de la valeur, et ne

doivent pas être divulguées sans discernement.

« Règles édictant ce qu'il faut faire et ce qu'on ne doit pas faire sur

le réseau. »Définition extraite du Dico du net

Et si les enfants définissaient avec leurs parents ces règles… ?

• Avatar : représentation graphique de l’internaute, par exemple, dans les jeux en ligne.• Blog : site personnel interactif, dans lequel l’internaute peut publier des images, des photos, des textes, des vidéos, etc. Les visiteurs

peuvent y laisser leurs commentaires.• Internet : réseau informatique mondial.• Mail : courrier envoyé électroniquement entre internautes qui peut contenir des pièces jointes.• Mondes virtuels : Les mondes virtuels sont des lieux persistants dans lesquels vous évoluez sous la forme d’un avatar – un personnage

de type « dessin animé » qui vous représente, et dont vous pouvez choisir les caractéristiques. Vous y rencontrez les avatars des internautes qui se trouvent en ligne au même moment que vous, et vous pouvez communiquer par le biais d’un mode chat (messages instantanés, parfois avec option audio ou vidéo).

• Moteur de recherche : outil permettant de rechercher des informations sur Internet à partir de critères ou de mots-clés.• Net-rumeur ou hoax : information envoyée par mail, généralement fausse (avis de recherche, faux virus) avec demande d’envoyer à

tout le carnet d’adresse. Ne pas faire suivre.• Publijeux : ce sont des jeux en ligne centrés sur des marques, des produits ou des personnages représentant des marques.

• Réseaux sociaux : sites communautaires où les utilisateurs se créent un profil dans lequel ils publient des informations personnelles qu’ils partagent avec les autres utilisateurs.

• Spyware : logiciel espion. Il s’agit d’un virus qui entre dans un ordinateur pour en voler les informations sans qu’on le sache. Il peut activer une webcam et/ou un micro et enregistrer ce qui se passe dans une pièce.

• Surfer : se déplacer et explorer Internet en passant de page Web en page Web.• Tchat ou messagerie instantanée : programme qui permet un dialogue en temps réel avec un ou plusieurs interlocuteurs. Public ou

privée (famille, amis), ils peuvent être utilisés avec webcam ou micro.• Télécharger : importer des fichiers depuis Internet vers son propre ordinateur. Le téléchargement peut être gratuit ou payant.

Attention surtout à ne jamais télécharger illégalement musiques ou films protégés par les droits d’auteurs.• Web : « World Wide Web » (www) ou « toile ». C’est une des applications d’Internet permettant de consulter des sites et des pages

contenant des informations.• Webcam : caméra qui permet à deux internautes de se voir.

*Extrait de la fiche lexique de l’association Action Innocence. www.actioninnocence.org