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LES CÔTES D’ARMOR, TERRITOIRE D’ÉCHANGES ET DE PARTAGE AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT. Depuis sept ans, les Oscars des Entreprises des Côtes d’Armor ont mis en lumière la richesse et le dynamisme du tissu économique costarmoricain. Qu’il s’agisse d’ETI (entreprises de taille intermédiaire) qui sont des références dans leur secteur, comme de PME qui connaissent des développements prometteurs en investissant massivement dans l’innovation, elles jouent toutes un rôle important dans l’économie locale et l’attractivité du département. Issues de secteurs classiques ou innovants, les entreprises lauréates présentent une belle diversité et méritent d’être confortées par leur environnement. Ces fleurons du département sont essentiels pour attirer de nouveaux talents. Cette année encore, les sociétés récompensées présentent une belle unité dans leur raison d’être. Elles possèdent toutes de bons fondamentaux et une gestion équilibrée dans les domaines économique et social. Elles sont toutes exemplaires dans le souci du client et la recherche de la qualité. Elles défendent une vision large de la performance et se montrent sensibles à la dimension sociale et environnementale de la croissance. L’effort de formation des jeunes et la prise en compte des impératifs du développement durable sont un fil rouge dans leur démarche. Les quelques trente candidats que nous avons récompensés au cours des éditions précédentes perdurent et réussissent. Cette année encore, les Oscars présentent un plateau qui justifie pleinement le bien fondé de la démarche, illustrant une belle dynamique de création et une grande variété de projets. Il est important que ces réussites soient connues, valorisées, partagées. Au plan externe, c’est un atout de communication supplémentaire pour les entreprises car les Oscars sont un signe de qualité et de solidité. C’est une image qui vient renforcer la place des Côtes d’Armor dans la compétition entre territoires. Mais le trophée est aussi un élément de fierté interne, que les dirigeants partagent très largement avec leurs équipes. C’est une distinction qui mobilise l’esprit d’entreprise et la cohésion des équipes, même chez celles qui ont l’habitude de recevoir des récompenses car les Oscars véhiculent une belle image de la vie du département, d’un territoire d’échanges et de partage. Jean-Yves CARILLET Président de l’Association des Oscars des Entreprises Le palmarès 2019 : Développement à l’International : Locmaria (Dinan) Croissance : Transport Marcel Garnier (Loudéac) Responsabilité Sociétale d’Entreprise : Pactisoud (Yffiniac) Innovation : Protec (Trégueux) Prix du Jury : Biogroupe (Erquy) avec le soutien de #7 Le Journal LivretOscars2019.indd 1 15/03/19 11:19

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Les Côtes d’Armor, territoire d’éChAnges et de pArtAge Au serviCe du déveLoppement.Depuis sept ans, les Oscars des Entreprises des Côtes d’Armor ont mis en lumière la richesse et le dynamisme du tissu économique costarmoricain.

Qu’il s’agisse d’ETI (entreprises de taille intermédiaire) qui sont des références dans leur secteur, comme de PME qui connaissent des développements prometteurs en investissant massivement dans l’innovation, elles jouent toutes un rôle important dans l’économie locale et l’attractivité du département.

Issues de secteurs classiques ou innovants, les entreprises lauréates présentent une belle diversité et méritent d’être confortées par leur environnement. Ces fleurons du département sont essentiels pour attirer de nouveaux talents.

Cette année encore, les sociétés récompensées présentent une belle unité dans leur raison d’être. Elles possèdent toutes de bons fondamentaux et une gestion équilibrée dans les domaines économique et social. Elles sont toutes exemplaires dans le souci du client et la recherche de la qualité. Elles défendent une vision large de la performance et se montrent sensibles à la dimension sociale et environnementale de la croissance. L’effort de formation des jeunes et la prise en compte des impératifs du développement durable sont un fil rouge dans leur démarche.

Les quelques trente candidats que nous avons récompensés au cours des éditions précédentes perdurent et réussissent. Cette année encore, les Oscars présentent un plateau qui justifie pleinement le bien fondé de la démarche, illustrant

une belle dynamique de création et une grande variété de projets. Il est important que ces réussites soient connues, valorisées, partagées.

Au plan externe, c’est un atout de communication supplémentaire pour les entreprises car les Oscars sont un signe de qualité et de solidité. C’est une image qui vient renforcer la place des Côtes d’Armor dans la compétition entre territoires.

Mais le trophée est aussi un élément de fierté interne, que les dirigeants partagent très largement avec leurs équipes. C’est une distinction qui mobilise l’esprit d’entreprise et la cohésion des équipes, même chez celles qui ont l’habitude de recevoir des récompenses car les Oscars véhiculent une belle image de la vie du département, d’un territoire d’échanges et de partage.

Jean-Yves CARILLETPrésident de l’Association des Oscars des Entreprises

Le palmarès 2019 :développement à l’international : Locmaria (Dinan)Croissance : transport marcel garnier (Loudéac)responsabilité sociétale d’entreprise : pactisoud (Yffiniac)innovation : protec (Trégueux)prix du Jury : Biogroupe (Erquy)

avec le soutien de

#7 Le Journal

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« Notre métier ? Créer des «moutons à cinq pattes», sourit Alain Panhalleux, dirigeant de Pactisoud (Yffiniac).Spécialisée dans la chaudronnerie inox sur mesure, l’entreprise (27 salariés) s’appuie sur son bureau d’études de quatre personnes pour réaliser des systèmes de production sur-mesure à destination de l’industrie agroalimentaire (80% du C.A.) et plus récemment, au secteur de la méthanisation (15% de l’activité). Le métier est mal connu et manque d’attractivité. «Il faut créer des conditions de travail qui donnent envie de venir chez nous», estime le chef d’entreprise qui, dès la création de sa société, a investi dans l’amélioration des conditions de travail de ses équipes. Dès 1995, il isole et chauffe l’atelier. En 2005, avec le soutien de la CARSAT, il le rénove et construit un nouveau bâtiment, apportant un soin particulier à l’isolation thermique, acoustique, à la sécurité et aux ouvertures, l’atelier est baigné de la lumière naturelle. «Nous avons dépassé de 10% les normes les plus exigeantes, et nous avons aussi amélioré l’ergonomie des postes de travail grâce à

l’utilisation d’outils de manutention et à l’installation de cinq ponts roulants». Innovant aussi dans la politique sociale, Alain Panhalleux a ouvert un plan d’intéressement et adhère à un comité d’entreprise externe. Il organise un entretien individuel chaque année, «l’occasion d’un échange».

Les conditions sont donc réunies pour former les futurs chaudronniers dans de bonnes conditions. «Les entreprises ont le devoir de

former», estime le dirigeant, lui-même issu de l’apprentissage. Très attaché à cette voie de formation, il soutient depuis 2008 la création de la section bac pro chaudronnerie industrielle au CFAI , et recrute chaque année un ou deux apprentis. Le jeune est accueilli par toute l’équipe, «l’envie de partager ses connaissances a réussi à créer un fonctionnement où chacun a sa place».Les embauches se font en fonction de la qualité du travail effectué, des besoins de l’entreprise et en cas de difficultés avec le jeune, Alain Panhalleux recherche toujours des solutions et s’engage dans un travail de médiation en lien avec le CFA. «L’important est de créer un vivier de gens formés pour les besoins de toute la filière de la chaudronnerie», estime le dirigeant.

«La croissance n’est pas une décision que le dirigeant prendrait le matin, en déjeunant. C’est l’ADN de l’entreprise, un état d’esprit que les équipes partagent, qui les rend ouvertes au changement et attentives aux opportunités», estime Nicolas Garnier PDG du groupe de Loudéac.Créée en 1974, TMG est devenue en 40 ans l’un des fleurons de l’économie régionale, passant de 15 salariés en 1980 à 1075 aujourd’hui.Excellent commercial, selon les mots de son fils, Marcel Garnier s’est d’abord intéressé au négoce agricole. Dès 1980, en réponse à la demande des coopératives et des industries agroalimentaires, il choisit de spécialiser son activité dans la distribution de produits agricoles en vrac : engrais, céréales, aliments du bétail, fournitures pour le BTP, alimentation humaine… Orientée «satisfaction client», l’entreprise gagne en compétences et connaît une croissance interne soutenue. En 2001, une opportunité se présente : le rachat d’une entreprise de co-packing (conditionnement à façon) dont TMG devient propriétaire à 100% en 2005.En 2004, c’est le rachat d’un bâtiment de

stockage qui permet au groupe de développer son activité logistique. En 2016, la croissance connaît un nouveau coup d’accélérateur avec le rachat de BOMEX (rebaptisé GLT). Cette entreprise d’Ancenis, qui exerce des métiers complémentaires aux compétences historiques de TMG, dispose d’un réseau d’agences (Paris, Dieppe, Lyon et Saumur) qui permet à son acquéreur d’étendre son rayonnement au plan national. «Cela a été un sacré challenge pour redresser, réorganiser l’entreprise et développer les synergies mais le pari est en passe d’être gagné».Actuellement le chiffre d’affaires du groupe, 115 millions en 2018, se répartit à concurrence de 95 millions pour l’activité transport (750 camions), 5 millions pour la logistique (80 000m2 de stockage sur la France entière) et 15 millions pour le co-packing.

Pour faire face à la concurrence, TMG a choisi de monter en gamme en ciblant des clients exigeants (sur le plan technique ou de la réactivité). L’avenir s’annonce serein dans un univers concurrentiel complexe. Même si la question de la transition écologique est au cœur des préoccupations : «On est prêt, encore faudrait-il savoir dans quelle direction aller !»

Pactisoud : «Les entreprises ont le devoir de former»Oscar de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise

Pour TMG, la croissance repose d’abord sur l’esprit d’équipe Oscar de la Croissance

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Trophée de l’habitat des Côtes d’Armor, Trophée national des entreprises éco-inno-vantes (PEXE-ADEME), Prix innovation Batimat en 2017, Oscar de l’innovation… Protec a placé l’amélioration de l’habitat au coeur de sa politique d’innovation. Et sa démarche est saluée par ses pairs…Reprise en 2007 par Loïc Barbot, Protec emploie 25 salariés pour un chiffre d’affaires de 1,8 millions en 2018. Elle s’est spécialisée dans la fabrication et la distribution de produits de maintenance (près des deux tiers de son activité) et de peintures biologiques.Si le shampoing de carrosserie est le numéro 1 des ventes, l’entreprise de Trégueux se distingue surtout par sa politique d’innovation dans son second secteur d’activité.Ingénieur chimiste de formation, Loïc Barbot a constitué une équipe de R&D qui a mis au point des peintures contribuant à l’amélioration de la qualité de l’air et à la rénovation thermique des bâtiments.En 2016, avec le soutien de Saint-Brieuc Agglo et de BPI France, Protec sort Atmoclean, une peinture capable de détruire les composés organiques volatils (formaldéhydes) dans l’air

intérieur. S’appuyant sur un principe original, cette peinture contient des capteurs qui transforment les COV en CO2 et en eau. Elle garde son efficacité pendant 8 à 10 ans et s’applique comme une autre peinture. En 2017, Protec innove avec Tempolis, une peinture thermorégulante à base de cires végétales micro-encapsulés. Un produit capable de stocker et de restituer la chaleur d’une pièce et d’aider au maintien de la température idéale, tout en assurant un haut niveau de confort thermique et jusqu’à 15% d’économies d’énergie.

Enfin, l’an dernier Protec a associé les deux principes, thermorégulation et capteur de COV, dans la nouvelle Tempolis Bioactiv+. Pour commercialiser la gamme, Protec s’appuie sur une équipe de 15 commerciaux qui travaillent sur le Grand Ouest (de la Rochelle au Mans et Caen).En dépit d’obstacles administratifs, les peintures Protec ont convaincu déjà aussi bien des entreprises (Afflelou et Bouygues Construction) que des collectivités : l’école du Créac’h à Trégueux ou encore la Mairie de Paris. Elle ne devrait pas s’arrêter là…

Le destin de la gavotte aurait pu s’arrêter à ce jour de 1886, où Marie Catherine Le Cornic, crêpière à Quimper, a laissé brûler sa pâte sur le bilig. Une fois refroidie, l’erreur s’est transformée en un délicat biscuit, dont plus de 100 ans après, le croustillant et la légèreté sont appréciés dans le mode entier.«Dès sa reprise de la biscuiterie Gavottes en 1990, Christian Tacquard a compris le potentiel de cette recette unique au monde, qui peut porter loin l’image de la France et de sa gastro-nomie» souligne Aurélie Tacquard, présidente du groupe.Au fil des ans, le groupe qu’il constitue en ra-chetant différentes entreprises locales, fédère le savoir-faire breton dans la fabrication de crêpe, galettes et palets. Aujourd’hui, il compte six sites de production, dont deux dans les Côtes d’Armor, et emploie 400 personnes».Dès l’origine, Christian Tacquard a pensé export. Grâce à la présence des gavottes chez Costco, 2è distributeur alimentaire mondial, les Etats-Unis sont sur la première marche du podium des ventes à l’international : 25% d’un chiffre d’affaires de 72 millions en 2018.

Viennent ensuite l’Asie du Sud Est (Hong Kong, Singapour, Japon, Corée, etc), l’Europe et plus récemment, le Moyen Orient.

Pour s’implanter dans un pays, rien de tel que de fréquenter foires et salons pour trouver le bon distributeur, puis une fois le produit installé sur son marché, on peut créer des filiales de commercialisation, comme à Philadelphie en 2015 et à Hong Kong l’an dernier.

Si la recette est inchangée quel que soit le pays de destination, le packaging est adapté aux dif-férents marchés. Par exemple aux Etats-Unis, la boîte contient quatre fois plus de biscuits que la boîte standard et elle revêt des couleurs or et rouge, car la gavotte est surtout consom-mée en périodes de fêtes.En Asie, peu habitués à la consommation de sucre, la marque a investi dans la formation des vendeurs, dans des spots TV, le placement de produit dans des séries et a développé des emballages en adéquation avec son position-nement premium. Pour répondre à la croissance, en 2016 la société a déménagé son siège social à Taden, site historique de l’entreprise depuis 1926. Elle a construit une nouvelle usine à Lanvallay pour un investissement global de 30 millions, avec l’objectif de doubler sa capacité de production et de consolider sa place sur les marchés où elle est présente.

Protec a pris le cap de l’éco-innovationOscar de l’Innovation & maîtrise des sciences et des technologies

Locmaria : Plus de 60 pays craquent pour la gavotteOscar du Développement à l’international

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Oscars des entreprises : «Une expérience exceptionnelle»

Une yourte, une salle commune avec canapés, bibliothèque et baby-foot, et la plage à 1,5 km … Dès l’accueil, Biogroupe marque sa différence.

Selon le classement les Echos 2018, Biogroupe à Erquy occupe le quatrième rang des entreprises agroalimentaires françaises en terme de croissance et appartient au club des 500 championnes du développement le plus rapide, avec une progression moyenne de 46% par an entre 2014 et 2017 (chiffre d’affaires 2018 : 6,2 millions).

De retour de San Francisco, Laurent Coullomme Labarthe s’associe en 2009 avec Simon Ferniot pour créer une entreprise autour des aliments santé, au premier rang desquels le thé fermenté.

En partenariat avec le pôle de compétitivité Valorial, Biogroupe a développé son expertise dans la maîtrise des processus liés à la fermentation, qui lui a permis de revisiter la recette traditionnelle du thé fermenté pour en faire une boisson biologique aromatisée naturellement pétillante et très peu sucrée. Sans colorant ni édulcorant, le Kombucha est une alternative aux sodas, très populaire aux Etats-Unis où ce marché représente 1 milliard.

C’est aussi l’illustration du cercle de valeurs sur lequel l’entreprise a construit son développement.

Biogroupe ne transforme que des produits bio, répondant à une charte stricte et s’interdit l’utilisation d’ingrédients tels les exhausteurs de goût, les émulsifiants ou les colorants. Son sourcing est local et à défaut, certifié commerce

équitable. L’entreprise assure la compensation carbone intégrale de l’activité de ses trois sites de production et investit dans le reboisement dans des exploitations au Pérou et au Paraguay.

Elle emploie des personnes en situation de handicap et porte une attention particulière au bien-être de ses salariés : cours de yoga, terrain de beach volley, jardin partagé, matériel de bureau ergonomique et s’est engagée dans une démarche de management proche des standards de l’entreprise libérée.

Distribué dans les réseaux spécialisés dans 17 pays (soit 2500 points de vente), Biogroupe embauche 10 nouvelles personnes chaque année.

Sa gamme s’est élargie. Le Kombucha compte sept références. L’entreprise propose aussi une boisson à l’aloe vera en bouteille de verre, une ginger beer, des laits et desserts végétaux. Elle a monté une joint-venture avec un fabricant de choucroute alsacien pour une gamme de légumes lacto-fermentés. Dernière acquisition en date, le «Comptoir des légumes», où un chef de cuisine met au point, à partir de légumes bretons, des recettes plutôt destinées à la restauration.

Du 6 au 10 octobre, les lauréats de l’édition 2018 ont participé au voyage organisé à Stockholm sous l’égide de BPI France et de l’association des Oscars des entreprises. « Une opportunité incroyable », selon les mots de Lionel Moretto, Oscar RSE l’an dernier.

«Cela fait huit ans que je m’intéresse à l’international, en m’informant, en participant aux réunions des réseaux existants. J’attendais de me sentir prêt pour me lancer. Le voyage a été l’opportunité parfaite. La Suède est un pays que j’avais négligé, sa découverte m’a bluffé.Les rendez-vous ciblés planifiés par BPI France ont été tous pertinents. J’ai pu y rencontrer des décideurs prêts à échanger. J’ai discuté avec un grand architecte suédois, rencontré deux artistes exceptionnels. Je suis d’ailleurs en pourparlers avec eux pour réaliser deux de leurs oeuvres.

En plus des rendez-vous individuels, le voyage a été aussi l’occasion de visiter des entreprises locales, comme Scania, ou une société spécialisée dans la conception informatique, et de découvrir des pratiques innovantes. Par exemple, le coaching des salariés qui fait que chacun se sent à sa place, qui crée un bien-être et un dynamisme collectif. Ce retour d’expérience a validé ma démarche au sein de Metafer. Nous avons aussi écouté un spécialiste du recyclage des métaux et un conférencier sur la pollution, des thèmes sociétaux qui donnent à réfléchir.Tous les membres du groupe ont partagé cette même impression d’une découverte

exceptionnelle, aussi bien dans la ville que dans les entreprises visitées. Le voyage a été riche sur le plan humain. Nous avons eu de vrais moments d’amitié, des liens se sont créés. Là aussi une dynamique s’est fait jour. Nous continuons d’échanger sur nos expériences à l’international.Je suis revenu en France avec des commandes, cette fois ça a démarré : Metafer est présent à l’international !»

reportages réalisés par Clotilde Cheron

Biogroupe : La croissance est un cercle vertueuxOscar «coup de cœur» - Prix spécial du jury

avec le soutien de

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