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N°86 - 28 DÉCEMBRE 2018 AU 3 JANVIER 2019

LES COULISSES DES DESSINS ANIMÉS

COMMENT FAIT-ON UN DESSIN ANIMÉ ?

D’OÙ VIENNENTLES DESSINS ANIMÉS ?

QUELLE ESTLA RECETTEDU SUCCÈS ?

Et aussi un

QUIZ

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Pendant les vacances de Noël, il y a toujours beaucoup de dessins animés à la télé ! Enfin, il faudrait plutôt parler de «cinéma d’animation», c’est-à-dire de films ou de séries où des images qui normalement ne bougent pas sont animées, le plus souvent grâce à un ordinateur. Ça peut être des dessins, mais aussi des figurines, par exemple. C’est différent du cinéma avec de vrais humains filmés en train de bouger. Profite des vacances pour découvrir comment on fait des dessins animés, d’où ils viennent et les différences selon les pays !

Rédaction Elsa Maudet avec la participation d’Amandine Roux Illustrations Laure Lacour Iconographie Emilie Rouy Edition Camille Paix

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GRÉGOIRE, 25 ANS, ÉTUDIE LE CINÉMA D’ANIMATION

Grégoire a un but : devenir réalisateur de films d’animation. Un réalisateur, «c’est comme un chef d’orchestre, ou un chef cuisinier», explique-t-il. C’est lui qui prend les décisions pour qu’un

dessin animé soit créé et que tout soit bien fait. Pour réaliser son rêve, Grégoire fait des études d’animation à Gobelins, une école parisienne spécialisée dans l’image. Il est en troi-sième année.

«J’ai toujours dessiné, peint, bricolé. Je suis aussi passionné de musique. L’animation est un moyen de réunir la musique et le dessin, raconte l’étudiant de 25  ans. Ce qui me plaît particulièrement dans l’animation, c’est qu’il y a un côté assez magique à arriver à faire bouger ses dessins, à faire en sorte que ses personnages prennent vie.»

Illustration réalisée par Grégoire du conte les Douze Frères, des frères Grimm. GRÉGOIRE DE BERNOUIS

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Grégoire et ses camarades ont dû ap-prendre l’animation par étapes. En première année, ils faisaient bouger leurs dessins à la main, avec des feuilles, sur une table spéciale qui projette de la lumière. Ils ont notam-ment étudié la façon dont les humains et les animaux marchent, pour savoir dessiner ces mouvements correcte-ment. Puis ils ont appris des choses plus compliquées, comme les effets spéciaux. Ils savent donc désormais

comment faire bouger de l’eau ou du feu sur un ordinateur ; c’est plus diffi-cile que de faire marcher un humain !

En attendant d’être à la tête d’une équipe pour réaliser ses films, Grégoire aime bien tout faire tout seul : inventer l’histoire, dessiner ses personnages, ses décors, les colorer, les faire bouger, réaliser les effets spéciaux… Ça lui prend entre huit mois et un an pour faire un film de deux ou trois minutes !

PARIS, LA VILLE OÙ HABITE GRÉGOIRE

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Prenons une machine à remonter le temps et revenons plus de 125 ans en arrière. C’est là que le cinéma d’ani-mation a débuté. En 1892, le Français Emile Reynaud a présenté au public son invention  : les pantomimes lumi-neuses. Il peignait directement sur des bandes souples et faisait passer la lumière au travers, ce qui permettait de projeter l’image sur un écran. Il faisait bouger les poignées de sa machine pour faire défiler ses images. Ça lui permettait de rejouer une scène si le public riait beaucoup, par exemple.

Pauvre Pierrot d’Emile Reynaud, en 1892.

Un autre Emile marque cette période  : Emile Cohl, avec son film Fantasmagorie, en 1908. «Il invente réellement le dessin animé, dit Olivier Cotte, historien du cinéma d’anima-tion*. Dans les années 1900-1930, on va à peu près tout inventer. Puis on ne va plus rien inventer jusqu’aux années 1980-1990.»

Fantasmagorie, d’Emile Cohl, est dessiné à l’encre de Chine sur du papier,

puis les couleurs sont inversées pour donner une impression de tableau noir.

«A l’époque, les gens ne s’intéressaient pas au cinéma d’animation. Il a fallu qu’on attende la fin des années 1920 pour que tout démarre et que l’anima-tion devienne vraiment un art, avec l’arrivée du son», assure Olivier Cotte. Le premier film d’animation avec du son s’appelle Steamboat Willie, il sort en 1928. Il est créé par un certain Walt Disney et le personnage principal est une souris appelée… Mickey !

Steamboat Willie, le premier film d’animation avec du son, connaît tout

de suite un grand succès.

D’OÙ VIENNENT LES DESSINS ANIMÉS ?

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Avec Walt Disney, le cinéma d’ani-mation devient très populaire. Cet Américain fait des films d’une grande qualité, réfléchit à la personnalité des personnages et aux scénarios. En plus, Walt Disney fait en sorte qu’on parle beaucoup de ses films quand ils sortent.

Pendant ce temps en Europe, on n’in-vente pas encore grand-chose. Disney a une grande influence sur le conti-nent et on n’ose pas faire des œuvres très différentes. La France va quand même créer des choses jamais vues ailleurs, comme la série les Shadoks, en 1968.

Les Shadoks sont des sortes d’oiseaux bêtes et méchants.

Pendant des dizaines d’années, on a fait les dessins à la main sur des feuilles souples et transparentes ap-pelées des cellulos. Ça a changé dans les années 1990  : l’animation par or-dinateur (on parle aussi d’images de synthèse) s’est développée. Toy Story, sorti en 1996, est le premier long métrage réalisé entièrement en images de synthèse. Désormais, c’est la technique la plus utilisée. Il faut au moins 12 dessins pour faire une seconde de film.

Le premier Toy Story est sorti il y a plus de 20 ans. Un quatrième épisode

doit voir le jour en 2019. PHOTO GABRIEL BOUYS. AFP

Le cinéma d’animation, ce ne sont pas que des dessins animés. Ça peut aussi être des figurines qu’on fait bouger petit à petit, en enregistrant une image à chaque pose différente. Cette technique s’appelle le stop- motion. Un des films les plus connus est Wallace et Gromit, fait avec des personnages en pâte à modeler.

Wallace et Gromit est un film en stop-motion avec des personnages en pâte à modeler.

PHOTO DONALD WEBER. GETTY IMAGES

SCÉNARIOSDéroulés des histoires.

LONG MÉTRAGEFilm qui dure plus d’une heure.

*Olivier Cotte a notamment écrit 100  ans de cinéma d’animation et le Grand Livre des techniques d’animation (Dunod).

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Faire un film ou une série d’animation, c’est un sacré boulot. Des réalisateurs, des graphistes, des modeleurs, des textureurs… il faut plein de métiers différents et des mois de travail pour y arriver. Et tout le monde ne s’y prend pas de la même manière.

Le P’tit Libé a poussé les portes du studio d’animation Teamto, qui fait notamment les séries Pyjamasques, Angelo la débrouille et Mighty Mike, pour voir comment il travaille. Cette entreprise a la particularité de faire tous ses dessins animés en France. Elle emploie plus de 300 personnes.

Le personnage principal de la série Angelo la débrouille dessiné de tous les côtés.

Les premiers dessins sont faits à la main, sur papier, parfois par le réa-lisateur, c’est-à-dire par le chef de la série. Mais très vite, on se met à tra-vailler sur ordinateur. C’est le travail des graphistes, qui imaginent le style des personnages, les décors,

les accessoires… Ils dessinent sur des tablettes graphiques, des sortes d’écrans reliés à l’ordinateur, qui per-mettent de tout enregistrer, d’effacer et de recommencer facilement. Dans un premier temps, les dessins ne bougent pas.

Les différents personnages sont placés les uns à côté des autres sur le «line up»,

qui permet de comparer les tailles et les styles de chacun.

Avant même d’aller plus loin, il faut enregistrer les dialogues. Eh oui, les mouvements de bouche seront animés en fonction des mots pro-noncés par les personnages, il faut donc que ce soit prêt très tôt. Des comédiens font ça dans des studios d’enregistrement.

Puis on prépare l’animatique, c’est-à-dire une vidéo qui reprend tout le déroulé d’un épisode, dessiné de façon simple. Ça permet de prévoir le rythme final de l’épisode et d’ima-giner les mouvements de caméra.

COMMENT FAIT-ON UN DESSIN ANIMÉ ?

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A gauche l’animatique, à droite le résultat final.

Les personnages sont ensuite modé-lisés, c’est-à-dire créés par ordinateur en relief, comme avec de la pâte à modeler. On leur ajoute de la couleur et de la texture (des écailles sur un dragon, par exemple).

Puis, les personnages sont animés par ordinateur à l’aide d’un logiciel

spécial. Ils ont des sortes de repères sur le corps, au niveau des articulations (poignets, coudes, genoux…), que les animateurs font bouger, comme pour des marionnettes.

On passe ensuite à ce qu’on appelle le compositing : c’est le fait d’assem-bler les différents plans d’images qui ont été préparés chacun de son côté (le décor du fond, les personnages qu’on voit un peu au loin, ceux qu’on voit de très près…). Quand c’est prêt, on ajoute les effets spéciaux : le mou-vement de l’eau, du feu, des cailloux qui tombent… Pour finir, on ajoute les bruitages  ; ils sont souvent enregis-trés avec de vrais objets.

Il faut entre un an et un an et demi pour produire une saison de 49 épisodes d’Angelo la débrouille.

La texture de la chaise, un peu usée et tachée de peinture, est préparée à plat, puis elle est repliée sur la chaise, comme un bonhomme qu’on habille.

FABRIQUE UN FLIPBOOK ET ANIME LE P’TIT L IBÉ

Va sur leptitlibe.fr pour télécharger le mode d’emploi et les images à assembler.

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En 2013, deux sœurs se sont fait connaître dans le monde entier  : Elsa et Anna. La Reine des neiges a rencontré un succès planétaire et reste depuis sa sortie le film d’ani-mation numéro 1 dans le monde. Et si on regarde la suite du classement, on ne trouve presque que des films faits par Disney… Alors quoi ? Disney aurait-il une baguette magique pour faire des films que le public court voir au cinéma  ? Et d’ailleurs, y a-t-il une recette secrète pour que ça marche ?

«Les succès, c’est tout le temps de la 3D», constate Jeanne Dubost, coordinatrice de la fête du cinéma d’animation au sein de l’Association française du cinéma d’animation (Afca). En effet, le public est habitué à voir des films en images de synthèse, c’est donc naturellement ceux qu’il préfère voir.

«Le long métrage d’animation qui marche, c’est un long métrage pour jeune public, voire très jeune public, parce qu’il réunit tout le monde. Un enfant de 5  ans ne va pas seul au cinéma, donc vous avez 3 voire 4 entrées à la fois», poursuit Jeanne Dubost. Mais ça ne suffit pas  : il faut aussi plaire aux parents, faire en sorte qu’ils ne s’ennuient pas. Et donc glisser des blagues ou des références

que seuls les adultes comprennent et qu’ils apprécieront. Souvent, les films Disney sont construits de la même façon  : un héros ou une héroïne se lance dans une aventure, rencontre des obstacles mais ça se termine bien. Il y a un personnage secondaire rigolo et des chansons qu’on retient facilement.

Pour donner envie de voir un film, il faut aussi en parler… beaucoup en parler  ! Qui ne connaît pas les Minions  ? Même sans avoir vu Moi, moche et méchant, tout le monde a déjà croisé la route d’un de ces bon-hommes ronds et jaunes en salopette. Ces films sont réalisés par une en-treprise française, Illumination Mac Guff, mais qui a été rachetée par… Universal, une entreprise américaine !

Les Minions sont partout… même au bord des routes ! PHOTO JANOS BUGANY

QUELLE EST LA RECETTE DU SUCCÈS ?

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«Les enfants n’ont pas besoin de voir le film pour connaître les héros. Quand le film sort, ils veulent le voir parce qu’ils les ont vus sur leur paquet de céréales», indique Jeanne Dubost. Ça fonctionne encore mieux quand il y a des suites (les Indestructibles 2, Toy Story 3…) car «il y a une sorte d’habitude», constate Jeanne Dubost.

Dans cet univers, Disney et Pixar sont les rois. «Les Américains écrasent tout, ils sont partout, tout le temps, ce qui fait que la production européenne ou japonaise a plus de mal à être visible, et ce n’est pas une question de qualité», regrette Jeanne Dubost.

LONG MÉTRAGEFilm qui dure plus d’une heure.

PROFITES-EN POUR LIRE OU RELIRE LE NUMÉRO 16

SUR L’EMPIRE DISNEY

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Les Etats-Unis, le Japon et la France sont les trois pays stars du cinéma d’ani-mation. On y produit beaucoup plus de films animés qu’ailleurs. Et même s’ils s’inspirent les uns des autres, chacun a son style.

LES ÉTATS-UNISQuand on pense aux dessins animés, on pense aux Etats-Unis. Normal  : Disney et Pixar, c’est eux. Leurs films sont «destinés à un grand nombre, il n’y a pas de grandes inventions, de grande mise en scène, remarque l’his-torien du cinéma d’animation Olivier Cotte. C’est très bien fait, mais il n’y a pas grand-chose de nouveau». C’est d’ailleurs pour ça que Disney propose souvent des suites : les Indestructibles, Cars, la Reine des neiges…

«Vous pouvez avoir confiance en Disney  : il n’y a pas de violence, on peut emmener les enfants, c’est doux. Les sujets graves pour adultes, on n’en parle pas», affirme de son côté Cécile Blondel, directrice des relations internationales à Gobelins, l’école de l’image.

LE JAPONAu Japon, les dessins animés font vraiment partie de la culture. On les appelle des anime (ça se prononce «animé»). Petits et grands les appré-cient et des quartiers les mettent à l’honneur (avec les mangas et les jeux vidéo). On reconnaît facilement les anime grâce au style des dessins : les personnages ont généralement de très grands yeux et un menton pointu.

«Les films japonais ne sont pas sur les mêmes thématiques. Il y a pas mal de films pour ados, qu’il n’y a pas en France et aux Etats-Unis. Des ques-tions sur “qui suis-je ?”, “où vais-je ?”, “que vais-je devenir  ?”» indique Jeanne Dubost, coordinatrice de la fête du cinéma d’animation au sein de l’Association française du cinéma d’animation (Afca). «Les person-nages ont souvent des problèmes psychologiques», confirme l’histo-rien Olivier Cotte. Et puis les Japonais aiment parler de la nature, montrer que les éléments naturels, comme les pierres ou l’eau, ont une âme, et ajouter de la magie dans les histoires.

ÉTATS-UNIS, FRANCE, JAPON : À CHAQUE PAYS SON STYLE ?

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LA FRANCELe cinéma d’animation français a une particularité  : il n’a pas de style bien défini. On croise des films et des séries aux dessins très différents et aux sujets variés. «Nous on est dans une logique d’auteur, dans un cinéma qui se réinvente en permanence», résume Jeanne Dubost. Aux Etats-Unis, on sait que c’est Disney qui a fait la Reine des neiges ou que c’est Pixar (qui ap-partient à Disney) qui a fait Coco. Mais seuls les spécialistes connaissent les noms des réalisateurs…

En France, c’est l’inverse. Michel Ocelot est connu pour avoir réalisé Kirikou et la sorcière, mais seuls les spécialistes connaissent le nom du studio.

Et puis, comme au Japon, «il y a l’idée que l’animation, ce n’est pas que pour les enfants», remarque Cécile Blondel. Le film qui a remporté le premier prix du Festival international du film d’animation d’Annecy cette année s’appelle Funan. Il parle d’un couple qui fait tout pour retrouver son petit garçon qui s’est perdu au Cambodge quand des personnes très violentes se sont mises à diriger ce pays d’Asie, il y a plus de 40 ans. Pas vraiment une his-toire pour faire rire les plus jeunes…

PSYCHOLOGIQUESDans leur tête.

Kirikou et la sorcière fait partie des films d’animation français les plus connus.

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1. COMMENT S’APPELLE L’ INVENTION D’EMILE REYNAUD QUI A VU LE JOUR EN 1892 ?

a. Les pantomimes lumineusesb. Les fantomettes prodigieusesc. Les paradigmes animeuses

2. POURQUOI LE F ILM «STEAMBOAT WILLIE» , DE WALT DISNEY, A-T- IL RÉVOLUTIONNÉ LE CINÉMA D’ANIMATION ?

a. C’est le premier film d’animation avec une souris

b. C’est le premier film d’animation avec du son

c. C’est le premier film d’animation en couleurs

3. COMMENT S’APPELAIENT LES FEUILLES TRANSPARENTES SUR LESQUELLES ON DESSINAIT AVANT QUE L’ORDINATEUR NE DEVIENNE L’OUTIL PRINCIPAL POUR FAIRE DES DESSINS ANIMÉS ?

a. Des cellulosb. Des pâtes Fimoc. Des velcros

4. QUEL A ÉTÉ LE PREMIER LONG MÉTRAGE RÉALISÉ EN IMAGES DE SYNTHÈSE ?

a. La Reine des neigesb. Toy Storyc. Aladdin

5. QUEL OUTIL LES GRAPHISTES UTILISENT- ILS POUR DESSINER LES PERSONNAGES OU LES DÉCORS ?

a. Du cellulob. Un clavier et une sourisc. Une tablette graphique

6. A QUOI SERT LE «L INE UP» ?

a. A représenter les téléspectateurs à qui on espère que le film plaira

b. A écouter les voix de chaque personnage, les unes à la suite des autres

c. A comparer les tailles et les styles de chaque personnage

7. QU’EST-CE QUE L’ANIMATIQUE ?

a. Le moment où des acteurs enregistrent les voix

b. La vidéo qui permet de prévoir le rythme final du dessin animé

c. Le fait de faire bouger une figurine et d’enregistrer une image à chaque mouvement

8. QUE VEUT DIRE MODÉLISER UN PERSONNAGE ?

a. Le faire défiler sur un podium pour vérifier que ses mouvements sont corrects

b. Faire un croquis rapidec. Le créer en relief par ordinateur,

comme de la pâte à modeler

9. COMMENT S’APPELLENT LES DESSINS ANIMÉS AU JAPON ?

a. Les animeb. Les bougeantsc. Les otaku

10. QUI A RÉALISÉ «KIRIKOU» ?

a. Olivier Cotteb. John Lasseterc. Michel Ocelot

QUIZ

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Sais-tu que la plupart de tes films d’animation préférés viennent d’histoires très anciennes ? N’hésite pas à lire les contes des frères Grimm, de Hans Christian Andersen ou de Charles Perrault, qui existent dans de nombreuses versions, pour découvrir les histoires d’origine. Et pioche dans cette sélection de livres choisis pour toi par le P’tit Libé (même s’ils sont recommandés à partir de 5 ans, ils sont faits pour tous les âges !).

Crée ton film d’animation : 10 étapes pour réaliser un film en stop-motion ou un dessin animé de Will Bishop-Stephens (Fleurus, 13,95 €). A partir de 9 ans.

Comme Grégoire au début de ce numéro, tu rêves de faire du cinéma d’animation ? Plonge-toi dans ce livre très riche qui t’apprendra pas à pas à réaliser un flipbook, animer de la pâte à modeler ou faire des effets spéciaux. Ce guide t’aide même à uti-liser des logiciels de montage. Chaque chapitre t’indique clairement le matériel dont tu as besoin et te montre les différentes étapes grâce à des dessins. A la fin, tu seras un ou une vrai(e) pro !

Cahier de dessin animé : les dinosaures de Claire Faÿ (Editions animées, 9,90 €). A partir de 4 ans.

Tu rêves de faire un dessin animé mais ça te semble très compliqué ? Pas de panique : munis-toi de tes plus beaux crayons et colorie les dino-saures de ce cahier un peu spécial. Quand tu as terminé, prends ton œuvre en photo avec l’application pour télé-phones et tablettes Blinkbook et admire le résultat  : ton co-loriage s’anime sur ton écran !

Pour apprendre en colo-riant, tu peux lire les petites informations sur chaque dinosaure. Il existe d’autres livres du même type avec des robots, des poissons, le peintre Picasso…

Blanche-Neige de Gaël Aymon et Peggy Nille (Nathan, 16,90 €). A partir de 5 ans.

Connais-tu l’histoire de Blanche-Neige, cette jeune fille tellement jolie que sa belle-mère, terriblement jalouse, décide de la tuer, et qui part se réfugier dans la forêt avec des nains ? C’est ce conte bien connu qui est raconté ici, mis en valeur par de magnifiques dessins noirs, blancs et rouges réhaussés par du fer à dorer. Pour ses illustrations, il vaut le coup d’œil !

MON COIN LECTURE

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Les Belles : les plus incroyables versions de Blanche-Neige, Cendrillon et la Belle et la Bête racontées à travers le monde de Fabienne Morel et Gilles Bizouerne, illustré par Charlotte Gastaut, Delphine Jacquot et Peggy Nille (Syros, 21,90 €). A partir de 7 ans.

En Bretagne, Blanche-Neige s’appelle Toute-Belle et c’est sa mère qui cherche à la tuer. Elle trouve refuge non pas auprès de nains, mais de dragons. Au Nouveau-Mexique (Etats-Unis), Cendrillon est une éleveuse de dindons qui rêve de se rendre à la danse de l’oi-seau sacré. Au Japon, la Bête, le personnage velu de la Belle et la Bête, est… un escargot !

Plonge-toi dans ce livre pas-sionnant qui réunit des contes de diverses parties du monde qui rappellent les histoires bien connues de Blanche-Neige, Cendrillon et la Belle et la Bête. Ces récits existent depuis des siècles, même si en France on connaît surtout ceux racontés par Disney, les frères Grimm ou Charles Perrault. Tu verras que chaque culture a sa propre version, avec ses références et sa morale, et ça rend tous ces contes très intéressants.

La Légende de Mulan de Kochka et Donatien Mary (Père Castor, 14 €). A partir de 5 ans.

Le père de Mulan doit aller combattre, pour protéger son pays. Mais il est âgé et malade… Et le frère de Mulan, alors ? Trop jeune… La coura-geuse jeune fille décide alors de se déguiser en homme et de prendre les armes pour repousser l’ennemi. Un conte qui (contrairement aux habituelles histoires de princesses  !) rappelle qu’une fille ne vaut pas moins qu’un garçon, illustré par de jolis dessins.

Jolis Contes de princesses de Charlotte Grossetête et Eric Puybaret (Fleurus, 13,90 €). A partir de 5 ans.

Blanche-Neige, Cendrillon, la Belle et la Bête, Peau d’Ane, Raiponce et la Belle au bois dormant : toutes ces célèbres histoires de princesses sont racontées dans cet album aux dessins délicats.

Comment le Grinch a volé Noël de Dr. Seuss (Le Nouvel Attila, 13 €). A partir de 5 ans.

Ce n’est pas une surprise  : le Grinch n’aime pas Noël. De toute façon, ce grincheux personnage vert n’aime pas grand-chose… Alors cette année, il a décidé de… voler Noël  ! Hors de question que les habitants de Chouville passent un bon moment et profitent de superbes cadeaux et d’un repas dé-licieux. En pleine nuit, le Grinch se glisse dans les maisons…

Cette histoire racontée en rimes est drôle et l’odieux personnage est attachant. Elle a été adaptée en film d’animation.

Réponses du quiz page 13 : 1 A – 2 B – 3 A – 4 B – 5 C – 6 C – 7 B – 8 C – 9 A – 10 C

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