Les consonnes B, C, D, F, G, H, J, K, L, M, N P, Q, R, S...

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Les consonnes

B, C, D, F, G, H, J, K, L, M, N P, Q, R, S, T, V, W, X, Z

B Notes

B = « p » Devant les consonnes fortes t, s, c, le B se prononce « p »

Exemples : obtus, absurde

B muet A la fin de la plupart des mots français, le B est nul.

Exemples : plomb, aplomb, surplomb, Doubs

B sonore A la fin de la plupart des mots étrangers, le B s'entend normalement.

Exemples : Achab, Caleb, job, Jacob, Moab

C Notes

C = « k » Devant les voyelles a, o, u et devant toutes les consonnes (sauf l' H), le C se prononce « k »

Exemples : colère, cacophonie, acuité, clameur, Actéon, actif

C = « s » (esse) Devant les voyelles e, i et y, le C a un son sifflant et se prononce comme le « s » (esse)

Exemples : acéré, ciment, ceinture, excité, cyanure, cynique

C = « s » (esse) Devant les voyelles a, o et u, le C se prononce « s » (esse) au lieu de « k » s'il est marqué d'une cédille

Exemples : ça, façon, reçu

C = « k » A la fin d'un mot, le C a toujours le son guttural « k »

Exemples : avec, agaric, bec, bloc, aqueduc, échec, Marc

On remarquera que le c se prononce à la fin du mot Marc lorsque ce dernier est un nom propre ou le prénom masculin. En revanche, lorsqu'il est un nom commun et qu'il a le sens de poids ou de résidu, le c de marc devient muet.

C muet A la fin d'un certain nombre de mots, le C est nul.

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C Notes

Exemples : accroc, blanc, broc, clerc, croc, escroc, franc, jonc, porc, tronc, tabac, estomac, marc.

Lorsque le C final est nul, si le mot suivant commence par une voyelle, la liaison n'a pas lieu.

Cc = « k » Devant a, o, u et toutes les consonnes, le double C (cc) se prononce comme un c dur ou « k »

Exemples : accaparer, accorder, accuser, acclamer, accréditer

Cc = « ks » Devant e et i, le double C (cc) se prononce « ks »

Exemples : accepter, accident

Ch = « k » Devant les consonnes et dans un grand nombre de mots empruntés à des langues étrangères, surtout au grec, à l'hébreu et à l'arabe, la chuintante sourde CH se prononce « k »

Exemples : chlore, chrétien, archange...

Ch = « ch » Il est impossible, toutefois, d'établir aucune règle fixe concernant la prononciation de CH et beaucoup de mots empruntés aux mêmes langues conservent le son propre de « ch »

Exemples : chimie, chirurgie, chérubin, architecte, Michel

Michel-Ange se prononce « Mikel-Ange », car on a voulu conserver la prononciation originale italienne de ce nom célèbre.

Ch = « k » / « ch » A la fin des mots, CH se prononce comme dans la langue à laquelle le mot appartient, c'est-à-dire que tantôt, il a sa valeur propre de « ch », tantôt celle de « k ».

Une exception : Dans le mot almanach, CH est muet (On prononce « almana »)

D Notes

D = « d » D final a le son naturel dans certains noms propres.

Exemples : David, Joad, Obed... et dans le mot Sud.

D muet Mais le D final est muet, même dans les noms propres, s'il est précédé de la

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D Notes

consonne R.

Exemples : Gérard, Richard

D = « t » D prend le son accidentel de « t » si le mot qu'il termine est un adjectif suivi de son substantif, et que celui-ci commence par une voyelle ou un h non aspiré.

Exemples : grand homme (se prononce « grantome »), profond abîme (se prononce « profontabîme »)

D muet Dans le cas où l'adjectif ne serait pas immédiatement suivi de son substantif, le D final ne doit pas se faire sentir avant une voyelle. Ainsi, dans cette phrase :

« Le chaud aujourd'hui n'est pas grand auprès d'hier », on ne fera entendre en aucune sorte le d de chaud, ni celui de grand.

D = « t » D, final d'un verbe, suivi des mots « il », « elle », « ou » se prononce « t »

Exemple : comprend-il ? (« comprentil »)

F Notes

F = « f » F se prononce toujours et conserve sa valeur propre au commencement et au milieu des mots.

Exemples : fort, frêt, fart, fardeau, greffe, parfum

F = « f » A la fin des mots, F conserve sa valeur propre

Exemples : grief, serf, prof, bref

F muet A la fin des mots, F peut être nul et a parfois la valeur du V.

Exemple : nerf

G Notes

G muet G est nul au milieu des mots, excepté quand il est suivi d'un N.

Exemples : sangsue, vingtième, doigt

G muet A la fin des mots, G est généralement nul

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G Notes

Exemples : sang, long, poing, coing, étang

Cependant, il se prononce dans joug et dans les noms étrangers comme Young, Canning, etc.

G muet Dans les noms chinois, le G final après N ne se prononce pas, mais sert à empêcher la résonnance de cette consonne et à lui donner le son nasal.

Tchang se prononce Tchan.

G = « k » Lorsque le G final est suivi, sans repos, d'un mot commençant par une voyelle ou un H muet, G peut se prononcer comme un « k ». Toutefois, cet usage est limité.

Exemple : Suer sang et eau.

Gn Gn est généralement une véritable articulation simple, une vraie consonne que nous représentons par deux signes, et que nous ne pouvons traduire par aucun équivalent.

Exemples : agneau, espagnol

Gn = « g + n » Dans certains mots dérivés du grec ou du latin, GN est une double articulation équivalant à G et N :

Exemples : gnostique, magnificat, ignition qui se prononcent « g+nostique », « mag+nificat », « ig+nition »

Gli = « ll » Gli a à peu près la valeur de ll mouillés dans les mots empruntés de l'italien.

Exemple : imbroglio

Gg G ne se redouble que dans les mots suivants :

agglomération, agglomérer, agglutination, agglutinatif, agglutiner, aggraver, suggérer, suggestion.

H Notes

H muet L' H peut être muet ou aspiré. Muet, il ne s'entend pas dans la conversation.

Exemples : thé, théâtre, les hommes

H aspiré L' H aspiré a pour effet d'empêcher l'élision et de produire l'hiatus.

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H Notes

Exemples : le héros, ahuri

H aspiré En outre, quand l' H aspiré commence un mot féminin, l'adjectif possessif qui précède ne prend jamais la forme masculine.

Exemples : ma haine, sa hache

Pourtant, on dit par euphonie avec l' H muet : mon habitude.

Ch La combinaison du C et de l' H peut produire des articulations différentes.

Gh GH a la valeur de G dur, même devant e et i.

Exemple : Ghérardi.

Lh LH a souvent le son de LL mouillés.

Exemple : Milhaud.

Ph PH est un autre signe de l'articulation désignée par F.

Exemple : Philosophie.

J Notes

La langue mère indo-européenne possédait un i consonne, qui est devenu en latin le j de jacere, jugum, plus exactement écrits iacere, iugum, etc.

J, consonne initiale du latin, a abouti en français à j, g doux, en passant par les prononciations y, dy et dj (lat. Jocum, français, jeu ; lat. Juniperum, français, genièvre) ; en provençal et en portugais, au son j du français ; en italien, à gi prononcé dj (giudice, latin : judicem ; français : juge) ; en espagnol, à y ou à j spirante vélaire.

K Notes

K dans les mots étrangers

Le K français a sensiblement la même valeur dans tous les systèmes de transcription et dans tous les alphabets en caractères latins.

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K Notes

Notons que cette lettre n'existe en français que dans les mots empruntés au grec (kilogramme, kyrielle), à l'allemand moderne (képi, kirsch), à l'anglais (bifteck, stock), aux langues slaves (ukase), à l'arabe (moka), au turc (kiosque), etc.

K remplacé par le C chez les Latins

Le latin avait, en effet, remplacé la lettre K par le signe C, sauf dans un petit nombre de mots.

En allemand, K initial se prononce souvent avec une légère aspiration : Kind, enfant et Kuh, vache, devraient donc être écrits phonétiquement Khind et Khu.

Le K allemand correspond ordinairement à un g indo-européen (kennen en allemand, gi-gnô-sc-ô en grec ; Kind en allemand, génos en grec)

Inversement, un K indo-européen est resté K en grec (c en latin) et est devenu H en allemand (Herz, le coeur, en allemand et Kardia, en grec)

L Notes

Origine tumultueuse

En passant de l'égyptien au phénicien, la lettre L a subi une assez forte déformation ; l'hébreu l'a sensiblement modifié ; le latin, comme l'arabe courant, a pris une forme plus voisine du phénicien.

L = gl italien Le L mouillé, prononcé comme le GL des Italiens se rencontre encore dans le midi de la France mais n'existe plus dans le domaine français proprement dit. On rapprochera plutôt l'L mouillé actuel du Y consonne des Anglais.

M Notes

Origine M correspond au mu des Grecs et au mem des Sémites.

M = emme M a le son qui lui est propre :

- au commencement des mots,

Exemple : Muse, métier

- lorsqu'il est doublé,

Exemple : immortel, immoral

- quand il est suivi d'un N.

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M Notes

Exemple : Amnistie, gymnastique

EM = an Lorsque le M est doublé, mais que le premier des deux M remplace le N du préfixe EN, EM se prononce AN.

Exemples : emmagasinable, emmagasinage, emmagasiner, emmaillotable, emmaillotement, emmailloter; emmanchable, emmanchement, emmancher, emmanchure, emmarchement, emmêlable, emmêlement, emmêler, emmenable, emménagement, emménager, emménagogue, emmener, enmerdable, emmerdant(e), emmerde, emmerdement, emmerder, emmerdeur(euse), emmétrope, emmiellable, emmieller, emmitouflable, emmitoufler, emmotté(e), emmouscaillable, emmouscailler, emmurable, emmurer.

M = nul M est muet dans les mots

automne, damné et tous ses dérivés (condamné, condamnation)

M = son nasal N Le M a le son nasal N devant b et p :

exemple : comble, empois

et à la fin des mots :

exemple : faim, parfum, nom, Adam.

ATTENTION : à la fin des mots étrangers, le M conserve sa valeur propre (Nem, hem, hom, Sem)

Le M a le son nasal N dans le mot « comte ».

N Notes

N correspond au nu grec et au noun phénicien.

Le N est commun à presque toutes les langues. L'indo-européen le possédait sous la double forme de voyelle et de consonne. C'est à N voyelle bref que répondent les préfixes négatifs a du sanskrît et du grec, in du latin, un de l'allemand et de l'anglais. Quant au N consonne indo-européen, il s'est généralement maintenu dans les langues dérivées : le sanskrît navas (nouveau), le grec néos, le latin novus, le gothique niujis, le lithuanien naujas et le vieux slave novu.

P Notes

P = « p » Au début et à l'intérieur des mots, la lettre P conserve sa valeur naturelle :

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P Notes

exemples : pompier, pognon, couper

P = nul En fin de mot, P est généralement muet :

exemples : coup, drap

Ph = f Ph est un signe qui équivaut à l'articulation simple f et qui fait double emploi avec ce dernier caractère.

Q Notes

Qu Dans les mots français, Q est toujours suivi de la lettre U, excepté à la fin des mots.

Quand q est suivi de u, cette dernière lettre est tantôt nulle (quatre, manquer) et tantôt conserve sa valeur propre (questeur, équestre), tantôt entraîne la prononciation OU (équation, aquarium).

R Notes

R = « erre » Au début et dans le corps des mots, le R s'articule toujours.

Exemple : raccourci, règlement, rire, rhubarbe.

R = « erre » À la fin des mots, tantôt le R se prononce :

Exemple : cher, mer, amer

tantôt il ne se prononce pas :

Exemple : acier, aimer.

Rr RR se prononce tantôt comme un R simple fortement articulé :

Exemple : guerre, terre

tantôt comme deux R articulés plus ou moins distinctement.

Exemple : arrestation, erratum, irréligion, il mourra, nous acquerrons, vous courrez.

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S Notes

S = « esse » En français, S est sourd à l'initiale des mots, et sonore entre deux voyelles.

S est sourd ou fort ou dur quand il est articulé assez fortement et sans vibrations glottales.

Exemple : sot, masse

S = « ze » Z est sonore ou doux dans le cas contraire.

Exemple : base.

Pst Dans le groupe formé par l'interjection PST, S fait fonction de voyelle, et soutient les consonnes P et T.

T Notes

T final ne se fait ordinairement sentir que devant les mots qui commencent par une voyelle ou par un H muet ; cependant, même devant une consonne, le T final se fait entendre dans quelques mots.

Tt Tt se prononce tantôt comme un T simple et tantôt comme deux T ; l'usage seul apprend cette distinction.

Th = « t » Signe alphabétique qui traduit généralement le ϑ des grecs, mais sans en reproduire l'aspiration, ce qui réduit le th à un rôle purement orthographique et le confond avec le t dans la prononciation.

V Notes

La consonne V n'existe pas dans tous les idiomes. Il ne semble pas qu'elle ait appartenu à la langue commune indo-européenne.

Le V français provient du U latin en hiatus vocalisé et appuyé (janvier = januarius), du P intervocalique (savoir = sapere) et de B intervocalique (devoir = debere)

Le V hollandais se distingue assez peu, à l'oreille, du V français.

Le V allemand est un véritable F ; au contraire, le W allemand, surtout en Allemagne du Nord, correspond exactement au V français. Exemple : la marque automobile Volkswagen (= « folksvagen »)

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W Notes

W = « vé » W est une lettre propre aux langues du Nord, et qui n'est usitée en français que dans les mots empruntés à ces langues avec leur orthographe.

En allemand et dans les mots français empruntés à cette langue, W a la valeur du V simple ; il est donc une véritable consonne, et les mots Wagram, wolfram doivent se lire : « vagram », « volfram »)

W = « ou » Dans l'anglais, le hollandais et le flamand, W est une semi-voyelle, qui a généralement le son de « ou », comme dans Wellington. Toutefois, cette règle a, dans l'anglais, d'assez nombreuses exceptions, et les diphtongues en W, surtout à la fin des mots, ont des sons assez variés.

X Notes

X = « ks » La lettre x a la valeur « ks »

Exemple : axe

X = « gs » La lettre x a la valeur « gs » dans beaucoup de noms propres tirés du grec.

Exemple : Xavier, Xénophon, Xerxès

X = « esse » La lettre x a la valeur d'une S forte.

Exemple : soixante

X = « ze » La lettre x a la valeur d'une S douce.

Exemple : dixième.

X = « ka » La lettre x a la valeur d'un K, à l'initiale de certains mots espagnols, par une altération fausse, mais traditionnelle, de la gutturale aspirée des Espagnols généralement écrites avec un j (h fortement aspirée)

Exemple : Xérès, Ximénès

La lettre x a la valeur d'un indice grammatical.

Exemple : choux, cheveux.

Il y a même des mots français où X n'a plus aujourd'hui aucune valeur (doux).

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Z Notes

S = « z » Le son Z est souvent représenté en français par un S entre voyelles.

Exemple : maison.

Z muet Z final est nul dans les secondes personnes verbales, et donne alors à l 'e muet qui précède le son de l'é fermé.

Exemple : armez, venez...

mais, il se lie au mot suivant quand celui-ci commence par une voyelle.

Exemple : venez ici ! (« venézissi »)

Z final se prononce dans les mots étrangers et certains noms propres. L'e muet qui précède se prononce alors comme un è ouvert.

Exemple : Suez, Alvarez