LES CINQ VERBES D'ABBE BARTHELEMY BOG...

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LES CINQ VERBES D'ABBE BARTHELEMY BOGANDA

Où est le centre? Berceau de l'humanité! N'est-ce pas que l'une des idées maîtresses de notre B. BOGANDA se trouve dans les cinq verbes du parti, devenu unique Le MESAN ?

Mouvement pour l'émmencipation sociale en Afrique Noire  1)- Instruire N'est-ce pas un beau cadeau que nous pouvons donner à un être qui naît dans la société: "l'instruction?" De ce côté que de choses à dire! Les idées sont diverses et divergentes. Est-ce pour bien contrôler la société centrafricaine?

Est-ce pour répondre aux problèmes de l'époque?

On nationalise les écoles. Qu'en est-il aujourd'hui? C'est un autre débat...

D'autres ont refusé la formation littéraire de nos étudiants, mais quel est l'effort effectué pour la formation scientifique?   Depuis l'indépendance : un seul lycée technique... Quels efforts personnels nos étudiants sans soutien, n'ont-ils pas fourni pour terminer leur formation?

Depuis des années, les hommes qui gèrent la chose publique ont mis, (Est-ce volontairement. Est-ce par oubli) la question de l'instruction de côté? Après tout, nous avons eu les réformes éducatives. En 1994, nous avons eu les États Généraux de l'Éducation et de la Formation, mais les années blanches ont eu lieu aussi.

Le manque d'enseignants ainsi que la dévaluation de ce métier concourent à la fermeture des écoles dans nos villages. A l'allure où vont les choses, peut-on parler un jour d'instruction dans ce pays ? La baisse des niveaux est criarde partout dans le pays. Où est le centre?

  2)- Nourrir

Celui qui a faim, peut-il faire quelque chose? Intellectuellement, physiquement, où trouvera-t-il la force? L'ouvrier ne doit-il pas mériter son salaire? "Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front". Depuis des années, la sueur a coulé mais le pain ne vient pas. Car il n'est pas gratuit.

Depuis plus d'une dizaine voire même vingtaine d'années, le peuple centrafricain crie famine. "Pas de solution miracle". Nous dit un homme d'État. D'ailleurs avant celui-ci, un autre homme d'État très digne de lui, nous donnait ce conseil "Nzala ayéké ga, kwa ayéké kwi ". "La famine est là, la mort aussi". Nous assistons à cette réalité aujourd'hui. Des années passent, les salaires ne sont pas honorés. Nous mourrons de faim et de maladies. Où allons nous?

  3)- Soigner

S'il y a un corps qui est souvent oublié ou négligé dans notre État de dignité, c'est la santé après l'éducation. Il est normal que la corruption arrive aussi chez nous. Jamais rien, sans rien. Nous nous retrouvons avec les soins traditionnels. Nous avons beau crier famine. Les hommes qui nous gouvernent nous disent: "Patience, patience, patience".

  4)- Loger

Nos hommes, les fonctionnaires qui représentent l'autorité de l'État sont-ils encore dignes de respect? Ils auront beau dire aux propriétaires des maisons louées " Repassez s'il vous plaît, le salaire n'est pas encore payé". Le fonctionnaire centrafricain retrouverait-il sa dignité dans le travail? L'avenir nous le dira un jour. Beaucoup sont gentiment mis à la porte.

Contrairement à ce que les fonctionnaires ont espéré, aucune politique de logement n'est envisagée, on se distribue les vieux bâtiments de l'État comme si l'État ne doit rien posséder.

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  5)- Vêtir

Dans le travail, la dignité, nous devons être propres et unis en allant au bureau, même en étant divers. Le savon, le sel, l'huile, et autres produits de première nécessité ne se donnent pas gracieusement.

Où est le centre?

Nos hommes politiques cesseront-ils un jour leur querelle stérile pour se retrouver dans l'unité, la dignité et travailler pour trouver une solution à nos problèmes d'intérêt national?

A force de nous quereller sans cesse, un troisième Larron nous surprendra et nous perdrons tout.

Laissons de côté nos querelles intestines, partisanes, ethniques, tribales, régionales et voyons d'abord notre beau pays, notre peuple.

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