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Les Chroniques de l’Emploi Le Guide de la recherche d’emploi pour les Français de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan Gros plan : Conquérir le marché agro-alimentaire Nouveau ! Le coin des entrepreneur-e-s Community Leaders : Amnesty International Numéro 5 - Janvier / Mars 2005 Bulletin d’information du Bureau de l’Emploi - Consulat Général de France à Toronto Gratuit

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Les Chroniques de l’Emploi Le Guide de la recherche d’emploi pour les Français

de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan

Gros plan : Conquérir le marché agro-alimentaire

Nouveau ! Le coin des entrepreneur-e-s

Community Leaders : Amnesty International

Bulletin d’information du Bureau de l’Emploi - Consu

Numéro 5 - Janvier / Mars 2005 lat Général de France à Toronto

Gratuit

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Des résolutions, oui, mais les bonnes ! L’année commence, on se lance des défis de taille. Aux Chroniques de l’emploi, fi de l’éternelle cure minceur ! On grossit sur tous les plans et on aime ça ! Nous accueillons désormais l’expertise de rédacteurs extérieurs et nous inaugurons deux nouvelles rubriques : l’une dédiée aux Français qui se lancent en affaires, l’autre aux leaders communautaires. Un grand merci à toutes les personnes ayant contribué à ce numéro. Retrouvez les reportages et interviews qui vous parlent de « l’expérience vécue » de Français installés dans la circonscription. On vous présente un Gros Plan sur le marché agro-alimentaire, un secteur qui offre de nombreux débouchés aux professionnels et aux produits français. Vous rencontrerez ensuite deux jeunes Françaises installées depuis quelques mois à Toronto et qui partagent avec nous leurs expériences de la recherche d’emploi. L’avis de l’expert offre une vision à la fois personnelle et professionnelle sur le secteur bancaire. Enfin, nous vous proposons des offres d’emploi et de formation rémunérée. A Toronto, les communautés qui réussissent le mieux à s’intégrer sont celles dont les dirigeants – individus, institutions et entreprises bien établis - se montrent solidaires de leurs compatriotes, ces «nouveaux arrivants» qui font face, souvent seuls, à de nombreux problèmes. L’emploi est un domaine où l’attitude engagée de chacun peut faire toute la différence. Une idée de bonne résolution pour finir: envoyez-nous les offres d’emploi dont vous avez connaissance! Merci d’avance et bonne année.

Corinne Cécilia

Les Chroniques de L’

Numéro 05 – Dans ce numéro Janvier – Mars 2005

Edito ......................................... 2

Gros plan ………………..…….. 3

Elles ont réussi………………… 7

L’avis de l’expert ...…….……….9

Calendrier ………………………11

Le coin des entrepreneur-e-s....12

Community Leaders…………… 14

Offres d’emploi….…..…………..15

Guide…………..……….………..17

Copyright Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse du Consulat Général de France à Toronto (adressez vos demandes à [email protected]) Clause de non responsabilité Le Bureau de l’Emploi s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera dans la mesure du possible les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication qui ne vise pas à donner des conseils personnalisés qui supposent l’étude de cas particulier.

Publié par le Bureau de l’Emploi et de la Formation Consulat Général de France à Toronto

www.consulfrance-toronto.org

Responsable de publication : Corinne Cécilia édacteurs : Jean-Yves Guislain, Grégoire Balandras

Photos de couverture : Corinne Cécilia

Pour plus d’informations contacter : Le Bureau de l’emploi et

de la formation professionnelle Tél. : 416-925-8041

[email protected]

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Gros plan… Conquérir le marché alimentaire par Jean-Yves Guislain Le Canada est un important producteur, importateur et exportateur de produits agricoles et alimentaires. Les provinces de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan sont particulièrement actives. Les candidats à l’emploi trouveront de nombreuses entreprises, dans ce secteur et dans les industries parallèles, auxquelles offrir leurs compétences. Ceux qui sont plutôt des entrepreneurs ou qui arrivent avec un projet étudieront les façons de se mettre à son compte. Présentation générale du secteur agricole et agro-alimentaire L’Ontario est la province la plus diversifiée sur le plan agricole, avec près de 60,000 fermes (grandes cultures, bétail, légumes) et 80% de la production vinicole nationale. Les agriculteurs et les entreprises de transformation de produits alimentaires de l’Ontario génèrent 30 milliards C$ par an, emploient 650,000 personnes et exportent pour un montant de 8.4 milliards C$ chaque année (source : Mission économique). Au niveau national, les principales industries agricoles et agro-alimentaires sont les suivantes (nous indiquons entre parenthèses les sites Web de certaines associations professionnelles) : Les produits carnés : l’industrie de la

transformation de la viande est le premier secteur de l’industrie alimentaire au Canada et le quatrième de l’industrie manufacturière canadienne. Il emploie 48,000 personnes (28% de l’effectif total de l’industrie alimentaire) dans plus de 600 établissements. Parmi les plus grands opérateurs du secteur on trouve (en Ontario) : Schneider Inc., Maple Leaf Foods, Better Beef Ltd., Quality Meat Group. Le chiffre d’affaires du secteur (viandes bovines, ovines et porcines) est estimé à 14.6 milliards C$ en 2002. (Sources : www.cmc-cvc.com, www.cbef.com, www.cpepc.ca). Les produits laitiers : l’industrie laitière

occupe la quatrième place dans l’économie agro-alimentaire du Canada après les

céréales, les viandes rouges et l’horticulture. On distingue deux marchés pour le lait : le lait de consommation (lait et crème) qui représente 40% de la production laitière (31 millions d’hectolitres par an) et qui relève de la compétence provinciale et le lait de transformation (beurre, fromage, yaourt, crème glacée, etc.…) qui utilise 60% de la production de lait, soit 47 millions d’hectolitres par an et qui relève de la compétence fédérale. Cette industrie est aujourd’hui dominée par trois grands opérateurs qui transforment 70% du lait produit au Canada : Saputo Inc., Agropur et Parmalat Canada. En revanche, le segment des fromages de spécialité est occupé par près de 200 petites fromageries souvent artisanales - dont un grand nombre au Québec - qui desservent essentiellement un marché régional. L’Ontario occupe le premier rang pour la production de crèmes glacées et de crèmes. Ce secteur emploie 45,000 personnes dont 45% dans le secteur de la transformation (www.dairyfarmers.org) Les fruits et légumes : ce secteur se

place au troisième rang des secteurs manufacturiers au Canada. En 2002, les industries de la transformation des fruits et légumes et des aliments surgelés comptaient environ 200 établissements qui ont produit pour 6 milliards C$, dont 27% ont été exportés. (www.ofa.on.ca, www.cfa-fca.ca).

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La filière halieutique : le Canada est un des principaux pays maritimes du monde grâce à une façade littorale de 224,000 km

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(soit 25% de tout le littoral de la planète), de quatre grands lacs et de 16% de la superficie mondiale d’eau douce (775,000 km2). Le secteur emploie 20,000 personnes dans environ 450 usines. Même si beaucoup d’entreprises sont situées dans les provinces maritimes et en Colombie Britannique, l’Ontario compte plusieurs sociétés de pêche, d’aquaculture (truite, saumon), de transformation, d’importation et de distribution. (www.aquaculture.ca, www.fisheriescouncil.ca). La boulangerie : l’industrie canadienne

de boulangerie et panification inclut deux sous-secteurs : les établissements industriels et les boulangeries artisanales. Ensemble ils totalisent près de 2,000 établissements. L’industrie de la boulangerie est présente essentiellement au Québec et en Ontario et se caractérise par un très haut degré de concentration : les quatre principales entreprises du secteur représentent plus de 50% des expéditions totales de l’industrie. (www.bakingassoccanada.com). Les organismes officiels, associations et autres établissements parapublics Les organismes officiels canadiens, fédéraux ou provinciaux, recherchent avidement des candidats bilingues. Vous aurez donc intérêt à déposer votre CV sur leurs sites Internet. Parmi ceux oeuvrant dans le secteur qui nous intéresse on citera l’Agence Canadienne pour l’Inspection des Aliments (Canadian Food Inspection Agency; www.inspection.gc.ca) : dans le menu déroulant, aller dans « Perspectives d’emploi ». On se tournera également vers les organismes d’enseignement, tels les instituts professionnels post-secondaires (dits collèges) et les universités qui recrutent des vacataires et des enseignants dans les technologies de l’agriculture et l’alimentaire. On pourra commencer sa recherche sur le site ontarien du Ministère de l’Education (www.edu.gov.on.ca/fre/)

pour la liste des principaux établissements publics, ou via le site International Education Media qui énumère tous les établissements canadiens (www.internationaleducationmedia.com/canada/index.htm). Citons, par exemple, le Centre Aquacole de l’Université de Guelph (www.aps.uoguelph.ca/~aquacentre/) et le Collège d’Alfred, francophone lui, qui dépend de la même université (www.alfredc.uoguelph.ca/). Les répertoires d’adresses Industrie Canada est un très bon répertoire http://strategis.ic.gc.ca/frndoc/main.html Allez sur « Répertoires d’Entreprises », « Recherche » et tapez le mot «fruit » pour voir s’afficher 703 entreprises canadiennes produisant, travaillant ou revendant ce produit. Parcourez à loisir leurs sites Web pour glaner des idées sur le secteur. Vous pourrez sélectionnez l’Etat de votre choix, afin de contacter des entreprises sises près de chez vous. En une demie-journée de travail, vous aurez une première base de donnée. Toujours sur le même site, pour localiser des importateurs spécifiques : http://strategis.ic.gc.ca/sc_mrkti/cid/engdoc/index.html. Vous trouverez les noms et adresses des principaux importateurs. La recherche se fait par produit selon la Nomenclature Harmonisée (e.g., 070320 – AILS – FRAIS/REFRIGERES), par ville ou par pays d’origine. A vous de les contacter par email, fax ou téléphone.

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Encore un autre répertoire sur Internet : le site Agriculture et Agro-alimentaire Canada (www.agr.gc.ca). Lorsque vous cliquez sur le lien Marchés et Commerces (www.agr.gc.ca/mar_f.phtml), vous obtenez l’accès à des indications sur les principaux marchés (bétail, viandes, industrie laitière, produits de la pêche,…) ainsi qu’à des listings des entreprises pour chaque secteur. Toujours sur le même site, visiter la page Bureau de la Chaîne de Valeur des Aliments (www.agr.gc.ca/misb/fb-ba/index) pour avoir des informations sur toutes les

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industries de transformation et ses dérivés. Vous y trouverez la liste d’une trentaine d’associations, et en allant sur leurs sites, souvent les coordonnées de leurs membres. Proposez donc vos services à ces associations. Un très bon ouvrage, consultable à la grande bibliothèque Toronto Reference Library (789 Yonge Street) : l’annuaire des associations professionnelles du Canada : Associations Canada, 2004, Micromedia-ProQuest. Idéal pour avoir les coordonnées de la Canadian Mushroom Growers Association, de l’Ontario Aquaculture Association par exemple (www.torontopubliclibrary.ca). Une autre porte d’entrée : les salons professionnels. Le site de la Mission Economique française à Toronto liste les principaux (www.missioneco.org/canada/salons) pour tout le Canada. Pour à peine 200 C$ (en transport et hébergement), trois jours au SIAL de Montréal vous donneront l’opportunité de rencontrer plus de sept cent exposants. Le Salon de l’Alimentation et des Boissons se tient à Mississauga du 20 au 22 février (www.crfa.com). Les organismes financiers et autres entreprises du secteur Certains organismes financiers ont pour vocation de financer l’émergence et la croissance d’entreprises agro-alimentaires. Votre connaissance du secteur pourra les intéresser pour évaluer la pertinence des projets qu’elles reçoivent. Parmi ces organismes les sociétés de Capital Risque, comme par exemple Investeco Capital (www.investeco.com). Jetez un œil sur la liste des membres de l’Association Canadienne du Capital de Risque et d’Investissement (www.cvca.ca). On approchera également les banques, car certaines ont des départements spécialisés par secteur d’industrie, ainsi que les entreprises de trading de matières premières (céréales, oléagineux, viandes,

café, etc.…). Une double formation sera préférable (par exemple, agro plus finance) mais pas obligatoire. Le secteur agro-alimentaire est très varié et on aura intérêt à élargir son champ de recherche. La société AdFarm Partnership est une société de communication qui a pour devise « Crazy about farming ». Ses clients sont les grandes exploitations agricoles et les ranchs des prairies canadiennes. AdFarm Partnership, reconnue comme l’une des cinquante entreprises canadiennes les mieux gérées par le National Post en 2004, exploite directement deux fermes et ses consultants sont tous issus du secteur agricole. (NR : cette entreprise est située en Alberta). On pourra s’orienter aussi vers les fabricants de matériel agricole et agro-alimentaire. Le fabricant américain de tracteurs et matériel agricole John Deere recrute ainsi des vendeurs ayant une expérience du secteur agricole, les forme à ses produits sur son centre de Ste-Catherine, On., puis au Texas avant de les dispatcher sur le territoire canadien. On retiendra que les entreprises américaines sont fortement implantées au Canada et qu’elles apprécient les candidatures de spécialistes bilingues – ceci est valable dans toutes les branches du secteur. Se mettre à son compte

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Si vous avez pour objectif de vous établir à votre compte, peut-être comme producteur ou importateur de denrées alimentaires, les principales étapes sont les suivantes. Pour vous constituer en société, le site Strategis Canada vous indiquera toutes les démarches nécessaires (http://strategis.gc.ca/epic/internet/incd-dgc.nsf/fr/Home). L’incorporation d’une société est assez simple et relativement peu onéreuse. Si vous souhaitez importer, il vous faudra obtenir un numéro d’importation que vous communiquera gratuitement l’Agence des Douanes et du Revenu (contactez les au 1.800.959 55 25).

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L’Agence des Services Frontaliers du Canada explique clairement sur son site les démarches à suivre pour importer ou exporter (www.cbsa-asfc.gc.ca/import/menu-f.html) et organise également des journées de formation. Il vous faudra également, et ce n’est pas le plus facile, vous mettre en règle avec l’Agence Canadienne d’Inspection des Aliments, mentionnée plus haut. Les normes en matière de production, distribution et commercialisation (d’une province à l’autre ou en dehors des frontières) sont strictes. Cette approche ne devrait être adoptée que si vous avez déjà de bons atouts en main, comme par exemple le soutien financier et logistique d’une entreprise française cherchant à s’implanter ou à commercialiser sa production dans les provinces de l’Ontario, du Manitoba ou de la Saskatchewan. Jean-Yves Guislain a travaillé dans le secteur agro-alimentaire en Europe et en Amérique Latine pour des PME. Il offre des services de conseil en marketing. ([email protected])

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Elles ont réussi

Annick Pour quelles raisons êtes-vous venue à Toronto? D’abord par intérêt pour la ville puis pour connaître le marché du travail torontois en général et avoir la possibilité d’améliorer mon anglais en totale immersion. Les démarches et formalités administratives ont-elles été difficiles dans votre cas ? Non, j’ai juste déposé un dossier auprès de l’ambassade canadienne à Paris. Les démarches sont simplifiées pour un « PVT » (Permis Vacances travail). Quel emploi occupez-vous actuellement ? Deux emplois à temps partiels : - Assistante d’éducation dans une Garderie francophone - Assistante administrative « à la tâche » Les difficultés rencontrées dans votre recherche d’emploi ? Aucune pour l’instant. J’ai été recrutée à mon premier entretien pour le poste d’Assistante d’éducation. Les autres ont été des recommandations. Quelles sont les principales différences que vous avez perçues au niveau de l’ambiance du travail entre la France et le Canada ? L’ambiance est plus formelle en France, les responsables ici sont plus accessibles. De plus les tâches, bien que clairement définies, ne sont pas figées et les fonctions évoluent plus vite en territoire canadien. Pensez-vous que globalement, il est assez simple de trouver un emploi à Toronto ? Tout dépend du poste visé. Cela dit l’absence d’expérience canadienne et un faible niveau en anglais sont des obstacles majeurs. La règle d’or à mon avis ici est d’accepter de repartir à zéro. A-t-il été difficile de faire valoir votre expérience française et vos diplômes au Canada ? Cela n’a pas été déterminant dans mon cas, ce qui m’a le plus aidée, c’est le fait d’être francophone. J’ai dû cependant prouver que j’avais déjà travaillé en France. Une lettre de mon dernier employeur a suffit. Quels conseils donneriez vous aux français qui recherchent un emploi ? Accepter l’idée de repartir à la base y compris dans un domaine qui n’est pas le

sien. L’important est d’acquérir de l’expérience canadienne et de se faire connaître. A ce titre le bénévolat (bien reconnu ici) peut aussi être une voie intéressante.

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Delphine Delsahut Pour quelles raisons êtes-vous venue à Toronto ? J'avais le goût le de l'aventure et envie de tenter une expérience de vie nouvelle. J'étais déjà venue à Toronto pour un séjour linguistique pour améliorer mon anglais et j'avais énormément apprécié la vie ici. Les démarches et formalités administratives ont-elles été difficiles dans votre cas? Pour ma part, les démarches n'ont pas été difficiles mais plutôt longues. Il faut s'armer de beaucoup de patience pour obtenir un visa de résident permanent. Quel emploi occupez vous actuellement? Je travaille dans une banque comme Représentante de Service à la clientèle bilingue. Je dois bientôt travailler comme Gestionnaire de Compte Bilingue dans une autre compagnie comme mon contrat présent va se terminer. Quelles difficultés avez-vous rencontré dans votre recherche d'emplois initiale? Premièrement, lorsque je suis arrivée je ne connaissais presque personne. Je pense que c'est la plus grande difficulté d'un nouvel arrivant sachant que plus de 80% des emplois s'obtiennent par "réseautage". Alors j'ai fait du travail volontaire, je suis allée dans les différents centres de ressources qui aident à trouver un job, au Bureau emploi du Consulat de France, j'ai aussi contacté des agences de placement, j'avais laissé mon CV sur Workopolis et ai demandé aux quelques personnes que je connaissais. Deuxièmement, je n'avais qu'une seule référence (et expérience) canadienne. Ici pour obtenir un job, il est important d'avoir des références canadiennes. Ainsi il ne faut pas hésiter à accepter des petits boulots de façon temporaire ou faire du volontariat pour ce que constituer cette expérience canadienne que les employeurs recherchent. Je voulais ajouter aussi que pour ceux et celles qui souhaitent travailler dans le milieu financier, il est recommandé de se créer un BON historique de crédit (en demandant et utilisant a bon escient la carte de crédit). Je me suis vue refusée un job dans un grande banque canadienne car je n'avais pas d'historique de crédit (en France notre système diffère et ne nous permet pas d'avoir ce précieux historique). Quelle sont les principales différences que vous avez perçues au niveau de l'ambiance du travail entre la France et la Canada ? Les relations professionnelles sont moins formelles au Canada qu'en France. De plus, on vous laissera plus facilement prendre des initiatives. Pensez-vous que globalement, il est assez simple de trouver un emploi à Toronto? Cela dépend du domaine visé. Il y a une très forte demande dans le service à la clientèle. Je pense que dans des domaines assez pointus cela doit être plus difficile. Une chose qui est bien plus simple ce sont les formalités administratives pour décrocher un job, si on compare avec la France. A-t-il été difficile de faire valoir votre expérience française et vos diplômes ici au Canada? Je viens juste de terminer mes études il y a deux ans alors que se soit en France ou au Canada, je dois commencer à me créer mon expérience. Ici, au Canada aux yeux des employeurs, l'expérience est plus valorisée que les diplômes. Quels conseils donneriez-vous aux français qui recherchent un emploi ici? Je dirai qu'il faut de la patience et surtout de la persévérance. Patience: Ca peut prendre du temps d'obtenir un bon poste, c'est pour cela qu'il ne faut pas hésiter à construire son expérience canadienne par le biais de divers jobs afin de se constituer des atouts pour obtenir le poste convoité. Persévérance: Même si on vous répond de façon négative suite à des lettres et à des entrevues. Il faut garder confiance en soi et re-tenter sa chance.

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L’avis de l’expert Par Grégoire Balandras Les journées sont longues en hiver, elles sont d’autant plus longues lorsque l’on sait qu’il faut attendre sept mois avant de recevoir son permis de travail ; et que l’on est contraint de mettre sa carrière entre parenthèses ; à une période de la vie où l’on a envie de s’investir. Mais qu’est ce qui m’a donc fait quitter la France et ses 35 heures, son climat doux, ses fromages ? Ah oui ! Je me rappelle, mes démarches pour obtenir le statut si convoité de résident permanent...

Je suis en plein processus d’immigration. J’immigre car je suis parrainé par mon épouse canadienne avec qui j’ai eu le bonheur de m’unir il y a maintenant 8 mois. Alors voilà, les Chroniques de l’Emploi me donne l’opportunité et la chance de parler un peu de mon expérience professionnelle au Canada : je bondis sur l’occasion et en profite pour faire ma propre psychanalyse de cette étrange période d’attente que certainement quelques uns d’entre vous, lecteurs avisés de la revue, avez déjà vécue. Retour trois ans en arrière. C’est donc fraîchement diplômé de mon école de commerce et après deux expériences de 6 mois dans des pays anglophones que je me retrouve à chercher mon premier emploi. Mon but était de mettre à profit mes connaissances en anglais et de la culture anglo-saxone et de m’orienter vers un monde qui m’avait toujours intéressé: le monde des affaires et plus précisément, de la banque. C’est ce qui me décida à trouver un poste de VIE (Volontariat International en Entreprise) dans une grande banque française au rayonnement international présentant l’avantage d’avoir des filiales un peu partout dans le monde et de proposer un éventail de métiers qui permettent une évolution professionnelle diversifiée et enrichissante. Je fus donc recruté en France dans le cadre d’un VIE. Ces contrats permettent à une entreprise française d’envoyer un employé dans une de ses

filiales à l’étranger, ce qui permet à l’employé de bénéficier d’une expérience à l’étranger avec la chance d’être inclus dans le cadre d’une vraie mission. Après cette phase de recrutement en France qui est d’ailleurs similaire à un recrutement en CDI, je suivis un stage de formation de plusieurs semaines au siège parisien puis fus envoyé pour prendre mes fonctions au bureau de Toronto. Pourquoi Toronto et comment arrive-t-on dans cette ville? Et bien mon choix s’orientait vers les pays anglo-saxons, le Canada me fut proposé et me tentait beaucoup. Entre Montréal et Toronto j’optais pour la « Ville reine » après avoir recherché des images de la ville sur Internet pour m’en faire une idée. Vous comprendrez donc que c’est un peu par opportunisme et par hasard qui je me suis retrouvé dans cette ville. Et comme le hasard fait toujours bien les choses, me voici amoureux de cette ville et marié à l’une de ses ressortissantes.

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Retour au sujet. Comme partout ailleurs, les institutions bancaires sont les intermédiaires essentiels de la vie économique et couvrent un large champ d’activités allant des services proposés aux particuliers à ceux offerts aux grandes entreprises globales. A Toronto, le milieu bancaire est d’abord représenté par quelques grosses banques canadiennes dont la plupart des sièges sociaux se situent dans le centre ville. Les plus importantes sont

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la Toronto Dominion Bank, CIBC, Royal Bank of Canada, Bank of Montreal et la Scotia Bank. Jouant le rôle d’acteurs tout aussi prédominants, on y retrouve beaucoup des grosses banques internationales américaines ou européennes par le biais de leurs filiales (Citibank, Merryl Lynch, JP Morgan, Deutsche Bank, BNP Paribas, Société Générale, HSBC etc.). Ces filiales canadiennes de grandes banques étrangères se concentrent principalement sur les services aux grandes entreprises leur fournissant un accès aux marchés financiers, la mise en place de prêts et autres services de conseil par le biais de différents métiers comme l’Investment Banking, le Corporate Banking ou encore le Trade Finance. En ce qui concerne la mission qui me fut confiée, j’occupais un poste d’analyste crédit dans l’équipe « International Corporate ». Le but de cette équipe était de couvrir le portefeuille des clients de la banque et de leur proposer une gamme de services variés. Dans l’ensemble, les clients venaient d’horizons et d’industries assez diversifiés, ce qui donnait d’ailleurs un grand intérêt à mon travail étant assez curieux de nature. Ma tâche au quotidien était de rédiger et de m’occuper du suivi des propositions de crédit qui étaient soumises au comité de crédit interne de la banque. Ces propositions, une fois acceptées, permettaient aux chargés de clientèle de répondre aux demandes de leurs clients. Ces propositions de crédit devaient couvrir tous les risques liés au client concerné (risque de solvabilité, risque lie au secteur d’activité etc.) afin de convaincre le département des risques. Un des avantages de travailler au Canada et, en règle générale, en

Amérique du Nord est de pouvoir évoluer dans un cadre assez flexible. En effet, la communication s’y fait facilement, l’utilisation du « you » au lieu de notre « tu » ou « vous » facilite les rapports, surtout avec la hiérarchie. Dans le cadre de mon expérience, j’avais la possibilité de demander de l’aide ou des conseils à mes collègues comme à mon responsable avec grande facilité. Pour finir, je dirais que comme toute expérience dans un pays étranger, les débuts sont parfois déroutants et difficiles d’un point de vue professionnel comme personnel. La « learning curve » est très pentue mais les Canadiens vous donnent toujours une chance de montrer de quoi vous êtes capables. Et bien que l’on puisse penser que le dépaysement est moins important au Canada que dans d’autre pays (comme en l’Asie par exemple), je dirais contre toute attente que le fossé culturel est plus profond que l’on ne voudrait le croire. Ceci n’a d’ailleurs rendu le pont entre ces deux cultures que plus passionnant à franchir et, à s’immerger toujours un peu plus dans la vie canadienne, on découvre davantage ses merveilles. C’est ainsi que je me félicite chaque jour d’avoir poussé cette immersion à son paroxysme en épousant une ressortissante du Canada. Gageons que ce beau pays saura à son tour me féliciter de l’avoir totalement adopté. Grégoire Balandras Consultant Finance, joignable à [email protected]

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Calendrier des activités

Intégrer le marché du travail à Toronto : Atelier Élan, Oasis Centre des femmes Atelier mensuel (de 9:30 à 12:30, 2 fois par semaine) Courriel: [email protected]él. : 416-591-6565 poste 28 Toutes les femmes francophones en recherche d'emploi seront bienvenues! Dans une atmosphère accueillante, chaleureuse et sécuritaire, Élan : un programme de préparation à l’emploi et à la vie dynamique, vous offre un suivi personnalisé tout au long de votre démarche et aussi toutes les informations nécessaires et efficaces concernant le marché du travail et la recherche d'emploi. N.B. Des jetons de métro sont disponibles sur demande.

Formation rémunérée dans la pose de cloison sèche – Printemps 2005 Le secteur de la construction immobilière est en pleine explosion dans la région du grand Toronto. Il offre des opportunités d’emploi permanent très bien payé et c’est un excellent choix de carrière pour ceux qui aiment le travail physique et on un esprit d’entrepreneur. En dehors de la maçonnerie et de la toiture, la majorité des professionnels de la construction travaillent en intérieur, au chaud. Pour faire face au manque de main d’œuvre, il existe des écoles qui forment sur le terrain et rémunèrent les étudiants francophones. On recrute actuellement pour une formation rémunérée de six mois dans la pose de cloison sèche. Les personnes intéressées sont invitées à contacter le Bureau de l’emploi dès que possible.

Formation rémunérée en promotion de la santé – Été 2005 Participez à une expérience d'apprentissage interactive et stimulante qui encourage le dialogue, la collaboration et les solutions innovatrices aux défis actuels de la promotion de la santé. Les perspectives autochtones et francophones seront également au rendez-vous. Des séances seront offertes en français ! Nous offrons un appui financier aux participants francophones qui vivent en Ontario et assistent aux séances en français. Des conférences, activités pratiques de boîtes à outils et de nombreuses occasions de réseautage permettront aux professionnels de la santé, aux responsables des politiques et aux gestionnaires de profiter pleinement de cet événement. THÈMES DE CETTE ANNÉE : - L'action communautaire - L'intervention auprès des populations vulnérables, les modèles qui favorisent le développement communautaire, et le soutien de la capacité communautaire, etc. - La création d'un environnement organisationnel engagé - La dynamique des changements au sein d'un organisme, la création d'une vision de la promotion de la santé, la collaboration intersectorielle et multidisciplinaire etc. Les frais d'inscription à l'école d'été pourraient être couverts pour les infirmières et infirmiers par l'association des infirmières et infirmiers autorisés de l'Ontario (RNAO). DATE : Du 20 au 23 juin 2005 (cours préliminaire le 19 juin) LIEU : Académie de la Banque de Montréal (BMO Institute for Learning, Toronto) Il sera possible d'obtenir des crédits de l'Université de Toronto. Pour de plus amples renseignements veuillez communiquer avec Lisa au 416-469-4632 OU par courrier électronique à [email protected] OU visitez notre site Web : www.utoronto.ca/chp/hpss.

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Le Coin des entrepreneurs

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FABIEN

Coiffeur parisien Tonic Salon

Fairview Mall [email protected]

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Renseignements : [email protected]

$40 par pot 220g poids net

Un peu d ‘ histoire… Les Egyptiens font la découverte du foie gras vers 2500 avant J-C. Sur les rives du Nil, les chasseurs remarquent qu’en période de migration, les oies donnent un foie plus gros, plus pâle et de goût supérieur. Cette hypertrophie du foie est causée par la suralimentation à laquelle s’adonnent les oies et autres oiseaux migrateurs avant le début de leurs grandes odyssées. Ils ont la capacité de stocker dans leur foie les surplus de nourriture qui leur sert de réservoir pour cet épuisant voyage. Les Egyptiens, appréciant le goût du foie gras décident de reproduire ce phénomène naturel avec des oies et canards domestiqués gavés avec des figues puis du maïs. Les Juifs seront les premiers à développer l’art du gavage et produiront des foies de grande qualité surtout en Europe centrale entre les 13e et 18e siècles. Ce sont toutefois les Français, particulièrement dans le Sud-Ouest de la France, qui contribueront à accroître la popularité du foie gras en perfectionnant les techniques de gavage et les façons de l’apprêter. Le foie gras cuit que nous vous proposons vient de canards élevés au Canada à la manière du Sud -Ouest ; il est préparé selon la méthode du Sud-Ouest transmise de génération en génération dans ma famille. Très récemment les études se sont multipliées pour tenter de percer le secret de la longévité des habitants du Sud-Ouest et elles ont découvert que la graisse de canard était le meilleur gras pour nos artères…

Alors Bon appétit et bonne santé!

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Community Leaders Rencontre avec Yveline Baranyi, présidente du GROUPE 50 D'AMNESTY INTERNATIONAL. « Nous sommes le seul groupe francophone de Toronto et relevons du secrétariat canadien francophone basé à Montréal. Une quinzaine de groupes anglophones sont actifs dans la région du Grand Toronto et relèvent du secrétariat canadien anglophone basé à Ottawa. Le groupe 50 est composé d'une quinzaine de membres qui viennent plus ou moins régulièrement aux réunions et d'une vingtaine de membres qui répondent aux actions urgentes : ce sont des cas envoyés par Londres, quartier général d'Amnesty International, par l'intermédiaire du Secrétariat de la section francophone, à Montréal) en intervenant auprès des gouvernements coupables de violations des droits humains, par lettre, télégramme ou fax. En outre, le groupe compte une soixantaine de membres qui paient leur cotisation mais ne participent pas à nos activités. Chaque membre de l'équipe qui vient aux réunions est chargé d'une tâche précise: - l'organisation et la coordination, assurées par la présidente et la vice-présidente. - le dossier d'un prisonnier de conscience adopté par le groupe, qui exige des démarches auprès du gouvernement de son pays et auprès de notre gouvernement, la préparation, la signature et l'envoi de pétitions, etc. - les dossiers régionaux (Asie du Sud-Est, Afrique des Grands Lacs, Égypte) et thématiques (commerce des armes). - la répartition des actions urgentes - le secrétariat et la trésorerie - les conférences dans les écoles, les universités, etc. - l'organisation des campagnes, basée sur la documentation que nous envoie Montréal: rédaction et envoi de lettres, pétitions, etc. Nous collaborons avec les groupes anglophones pour organiser des manifestations à Toronto. - la tenue de kiosques dans les écoles et les universités, les églises, etc. pour faire connaître les violations des droits humains à la population en général. - les relations avec les médias (articles dans la presse, causeries à la radio et la télévision. Nos réunions se tiennent tous les 4e lundis du mois à 19h dans la salle Upper Club, au 2e étage de l'église Bloor United, 300, rue Bloor ouest, au coin nord-ouest de Bloor et Huron, entre Spadina et St.George, entrée par le terrain de stationnement de la rue Huron. Renseignements: Yveline Baranyi au 416-621-0865 ou [email protected],

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ou Chantal Smieliauskas au 905-271-5944 ou [email protected]

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Offres d’emplois SPECIALISTES EN PROMOTION DE LA SANTE

L’Initiative de prévention des AVC (www.preventstroke.ca) du Centre ontarien d’information en prévention (www.opc.on.ca) est actuellement à la recherche d’une ou deux personnes spécialisées en promotion de la santé pour un contrat à court terme ou du travail à la pige.

Principales fonctions :

Documenter l’expérience du COIP au chapitre des réseaux communautaires dans le cadre du projet « Connecting the Dots »

Dresser un inventaire des ressources disponibles pour aider les équipes chargées de la planification dans d’autres communautés

Participer aux équipes chargées d’organiser une activité locale dans le cadre du projet « Connecting the Dots »

Élaborer des présentoirs pour les ateliers Appuyer l’examen du nouveau site Web et de la base de données des ressources

communautaires.

Qualifications :

Bonne connaissance et expérience dans le domaine de la promotion et des déterminants de la santé, préférablement à l’échelon communautaire

Excellentes aptitudes à la communication écrite et orale; capacité d’évaluer les besoins de la clientèle et de bien y répondre

Capacité de travailler avec des pages Internet et des bases de données (l’expérience dans ce domaine est un atout)

Autonomie et esprit d’équipe Aptitudes à la planification stratégique, résolution de problèmes et sensibilité à la

diversité culturelle et régionale de la population ontarienne Atouts :

Expérience du secteur hospitalier, des soins primaires et du milieu médical Bilinguisme (anglais-français)

Possibilité de prolonger le contrat si le projet reçoit les fonds nécessaires. Lieu de travail : négociable, mais de préférence dans la région de Toronto. Pour poser votre candidature, veuillez envoyer votre curriculum vitæ accompagné d’une lettre au plus tard le 4 mars 2005 à la responsable de l’Initiative de prévention des AVC à [email protected]

Merci de votre intérêt. Nous ne communiquerons qu’avec les personnes convoquées à une entrevue. Le COIP souscrit au principe de l’égalité d’accès à l’emploi.

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DIRECTEUR GENERAL/ DIRECTRICE GENERALE DU RIFSSSO

LE RIFSSSO (Regroupement des intervenantes et intervenants francophones en santé et en services sociaux de l’Ontario) est un organisme parapluie composé d’une dizaine de regroupements professionnels. L’un des principaux leaders en santé en Ontario et au Canada, le RIFSSSO recherche une personne pour assumer la direction générale de l’organisme. Sous l’autorité du conseil d’administration, vous devrez

Administrer et gérer l’ensemble des ressources humaines, techniques et financières Travailler étroitement avec les membres du conseil d’administration et du comité de direction Initier et participer à la planification stratégique de l’organisme Élaborer et mettre en place les activités de programmation, de formation et de communication Coordonner et appuyer les activités des regroupements Entretenir des relations avec les ministères au niveau provincial et fédéral Entretenir des relations étroites avec les organismes francophones

Exigences: Expérience prouvée en élaboration et gestion, analyse et évaluation de programmes, coordination d’activités et planification stratégique; excellente connaissance des principes comptables et d’élaboration de budget; connaissance confirmée de la communauté francophone, des services de santé et des services sociaux offerts en français; compétence en administration d’organismes sans but lucratif; aptitudes marquées pour le leadership, les communications verbales et écrites, en anglais et en français, les relations interpersonnelles et la résolution de problèmes; tact et jugement sûr; capacité de travailler sous pression avec une petite équipe. Date d’entrée en fonction : 1er mai 2005 ou à discuter, Lieu de travail : Toronto Veuillez faire parvenir votre demande accompagnée de votre curriculum vitae au : RIFSSSO, 2, rue Gloucester, Pièce 205, Toronto ON M4Y 1L5, ou envoyez le tout par télécopie au 416-968-6838 ou sans frais au 1 888-256-5184, ou par courriel à : [email protected] au plus tard le vendredi 25 février 2005 à 17h. Nous communiquerons uniquement avec les personnes convoquées en entrevue. Site Internet : www.rifssso.ca

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Guide Planet in Focus: Toronto International Environmental Film & Video Festival September 28 to October 2, 2005 Call for Submissions Recognizing that the 'environment' is contested terrain, both as a biophysical entity and as a philosophical frame, Planet in Focus invites submissions of films and videos, in all genres, that critically examine the concept of 'environment' and challenge current human/nature relations. Special consideration will be paid to: • works that push the boundaries of the accepted notions of 'environment' • works that present cultural perspectives that are under-represented in Canada • works that will have their world or Canadian premiere at Planet in Focus: International Environmental Film & Video Festival

Eligibility Criteria Entries must have a release date after 2001. Pre-screening copies must be submitted on VHS cassette (NTSC preferred, but PAL also accepted). Each entry must be accompanied by a completed entry form and the appropriate entry fee. Multiple entries may be sent in the same package. Please avoid excessive non-biodegradable packaging. While our long-term goal is to include works in a variety of languages, this year all works submitted should be accessible to English speaking audiences.

Deadline for Entries : Early deadline: April 1, 2005 Final deadline: May 2, 2005 Entries must be received at the office in Toronto on or before these dates. Submission results will be sent out in June, 2005.

For details contact: Planet in Focus: International Environmental Film & Video Festival Phone: 416-531-1769 Fax: 416-531-8985 Web: www.planetinfocus.org

Sélection disque: Alexis Baro, Havana Banana Label Groove United, 2004

Les Canadiens amateurs de jazz connaissent bien le trompettiste cubain Alexis Baro et attendaient avec impatience son premier album. Havana Banana, sorti en 2004 chez Groove United, est une offrande savoureuse et originale où le virtuose explore ses genres de prédilection -- musique latine et jazz -- sans jamais tomber dans la facilité. En concert, Baro se démarque incontestablement par ses talents d’improvisateur, qu’il interprète des classiques ou des morceaux plus modernes. On découvre ici ses dons pour la composition. Fidèle à ses racines afro-cubaines, le jeune virtuose nous emmène en balade sur des rythmes funk, R&B ou caribéens, avec l’aisance et la sensibilité d’un grand artiste. Il est entouré de ses amis, qui comptent parmi les meilleurs musiciens cubains installés au Canada, notamment l’extraordinaire percussionniste Juaquin Hidalgo Nunez, et le chanteur Alberto Alberto. Originaire de la Havane, Alexis Baro a grandi dans une famille de musiciens classiques et a commencé à jouer très tôt. Diplômé de l’Amadeo Roldan Music Institute, Baro a travaillé avec des artistes de renommée mondiale (que Ruben Vazquez, Evaristo Machado, The Clash…) il s’est beaucoup produit à Cuba, en Europe et au Canada. Baro vit à Toronto depuis 2001. Il a reçu le prix du meilleur artiste acoustique au National Jazz Award 2004, et s’impose peu à peu comme l’une des grandes figures contemporaines du jazz canadien. Havana Banana, un album à écouter et découvrir sans modération.

Extraits disponibles sur le site www.cdbaby.com, rubrique Latin jazz/Modern Cuban Jazz /Alexis Baro.

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Liens pertinents France

Office des migrations internationales : www.omi.social.fr Association pour l’emploi des cadres : www.apec.fr Espace Emploi International : www.emploi-international.org Ambassade du Canada à Paris :

www.dfait-maeci.gc.ca/canadaeuropa/france/menu-fr.asp La Maison des Français de l’Etranger : www.expatries.org APEC-Association pour l’Emploi des Cadres : Ingénieurs : www.apec.asso.fr Council on International Educational Exchanges : www.ciee.org Centre d’Information sur le Volontariat International : www.ciciweb.com

Canada

1. Gouvernement du Canada Citoyenneté et Immigration Canada : www.cic.gc.ca/francais/index.html Développement et Ressources Humaines Canada

www.hrdc-drhc.gc.ca/common/homex.shtml

2. Gouvernement de l’Ontario:

Etablissement Ontario : Offre les outils et les réponses dont vous avez besoin pour venir en Ontario et vous y établir : www.etablissement.org

3. Sites d’emploi

Offres d’emplois dans la fonction publique du Canada : www.jobs.gc.ca/menu/home_f.htm Offres d’emplois dans la fonction publique de l’Ontario : www.gojobs.gov.on.ca Offres d’emplois de la ville de Toronto

http://wx.toronto.ca/inter/hr/jobs.nsf/$defaultview?openview&Count=500 Info Emploi Canada : www.workinfonet.ca/cwn/francais/main_f.cfm ActivEmploi / centre d’emplois virtuel au Canada : www.canadaemploi.com Workopolis : http://francais.workopolis.com/index.html Jobboom : www.jobboom.com

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Monster.ca : www.monster.ca

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4. Organisme d’aide à la recherche d’emploi

Centre francophone de Toronto : www.centrefranco.org YMCA : www.ymcatoronto.org COSTI Employment Resource Centre : www.costi.org Centre For Foreign Trained Professionals and Tradespeople : www.cftpt/org Canadian Trade Connections : www.tradeconnections.ca

Nous contacter Le bureau de l’emploi reçoit sur rendez-vous tous les mercredis de 9h00 à 12h et de 14h à 16h00.

Bureau pour l’Emploi et la Formation Professionnelle Consulat Général de France à Toronto 130, Bloor Street West, bureau 400 Toronto, Ontario M5S 1N5 Canada Tél. : 416-925-8041, poste 241 Fax : 416-925-3076 [email protected] www.consulfrance-toronto.org

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Le Consulat Général de France à Toronto met à votre disposition les publications suivantes :

La Lettre du Consulat Général de France à Toronto Label France Monographie de l'Ontario (édition 2003) Monographie du Manitoba (édition 2003) Monographie de la Saskatchewan (édition 2003) Le livret du Français à l'étranger

Consulat Général de France à Toronto 130, Bloor Street West, bureau 400

Toronto, Ontario, M5S 1N5 Tél. : 416-925-8041

Télécopie:416-925-3076 www.consulfrance-toronto.org

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